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American Brass – Dimanche 26 mars 2017

Dimanche 26 mars 2017 American Brass · PDF fileIII. Vals peruano ... et ses inflexions mélodiques sensuelles. Après une Valse péruvienne, la suite

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Week-end Regards d’Amérique – 24-26 mars

À l’automne 1892, Dvořák entama un long voyage, qui devait le mener des terres de Bohême aux rues animées de New York, afin de prendre la tête du conservatoire récemment créé. Sa Symphonie « Du Nouveau Monde » (jouée par l’Orchestre Pasdeloup le samedi après-midi) joue le rôle, pour ses admirateurs comme pour ses détracteurs, d’un point de départ des réflexions sur « la musique américaine », et elle entraîne une prise de conscience des spécificités de la musique populaire dans un pays jusque-là principalement tourné vers la musique savante de l’Ancien Monde.Cette musique populaire – en particulier celle des Noirs –, à laquelle la Symphonie « Du Nouveau Monde » fait allusion, va représenter dans les décennies suivantes une source d’inspiration essentielle pour les com-positeurs américains. La Rhapsody in Blue (par l’Orchestre Pasdeloup, le samedi), composée en 1924 par Gershwin en réaction à la lecture d’un article « Qu’est-ce que la musique américaine ? » paru dans le New York Tribune, est conçue pour un jazz band. Ses sonorités cuivrées caractérisent tout un pan de la musique « américaine », dont le concert de musique de chambre American Brass de l’Orchestre de Paris le dimanche donne un aperçu. L’esprit du jazz souffle aussi dans l’accompagnement live tricoté par le batteur Antonio Sánchez pour le film Birdman de son compatriote Iñárritu, réflexion grinçante sur l’impermanence du succès (ciné-concert le samedi et le dimanche).C’est véritablement à la première moitié du xxe siècle qu’il revient d’affirmer une identité musicale américaine qui se libère de l’influence européenne. À Fontainebleau, Nadia Boulanger voit ainsi passer entre 1921 et la fin des années 1960 nombre de musiciens américains, d’Aaron Copland à Philip Glass – au centre d’un portrait qui explore le continent américain du Nord au Sud autour de la partition du Quatuor n° 3, le dimanche matin. L’histoire et la géographie américaines continuent d’inspirer les compositeurs : le seizième président des États-Unis est présent via ses discours dans le Lincoln Portrait de Copland tandis que Leonard Bernstein transpose pour son West Side Story l’histoire de Roméo et Juliette de Vérone dans le West Side new-yorkais (le dimanche, American Stories par l’Orchestre National d’Île-de-France sous la direction d’Alexandre Bloch). Les lieux prennent, dans le film de Godfrey Reggio Visitors, une signification poétique et trouvent « leur voix propre » sur la musique de Philip Glass, l’un des plus grands représentants du minimalisme américain.

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DIMANCHE 26 MARS 2017 – 14H30SALLE DE RÉPÉTITION – PHILHARMONIE

American Brass

Igor StravinskiFanfare for a New Theatre

John StevensTriangles

Ennio MorriconeIl était une fois dans l’Ouest – arrangement Guy Destanque

Lowell E. ShawTripperies

John CheethamScherzo

Enrique CrespoSuite Americana n° 1

Chris HazellThree Brass Cats

André ChpelitchCarnet de voyage – création

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Musiciens de l’Orchestre de ParisFrédéric Mellardi, Bruno Tomba, trompettesJean-Michel Vinit, Jérôme Rouillard, Philippe Dalmasso, corsGuillaume Cottet-Dumoulin, Jonathan Reith, Nicolas Drabik, Jose Angel Isla Julian, trombonesStéphane Labeyrie, tuba

Coproduction Orchestre de Paris, Philharmonie de Paris.

FIN DU CONCERT (SANS ENTRACTE) VERS 15H40.

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Igor Stravinski (1882-1971)Fanfare for a New Theatre, pour 2 trompettes

Composition  : 1964.

Dédicace  : à Lincoln Kirstein et George Balanchine.

Édition  : Boosey & Hawkes.

Durée  : moins d’une minute.

John Stevens (1951)Triangles, pour cor, trombone et tuba

Composition  : 1978.

Durée  : environ 9 minutes.

Ennio Morricone (1928)ll était une fois dans l’Ouest – arrangement pour 4 trombones  de Guy Destanque

Bande originale du film sorti en 1969.

Lowell E. Shaw (1930)Tripperies, pour 3 cors

Composition  : années 1960.

John Cheetham (1939)Scherzo, pour quintette de cuivres

Composition  : 1969.

Durée  : environ 3 minutes.

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Enrique Crespo (1941)Suite Americana n° 1, pour quintette de cuivres

I. Ragtime

II. Bossa nova 

III. Vals peruano 

IV. Zamba gaucha 

V. Son de México

Composition  : 1977.

Durée  : environ 15 minutes.

Chris Hazell (1948)Three Brass Cats, pour cuivres

I. Mr. Jums

II. Black Sam

III. Borage

Composition  : 1980.

Édition  : Chester Music.

Durée  : environ 14 minutes.

André Chpelitch (1962)Carnet de voyage, suite pour ensemble de cuivres – création

I. San Francisco

II. Chicago

III. New York

IV. Texas

Date de composition  : 2016.

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Les fanfares occupent une place importante dans la culture musicale populaire américaine. La tradition des brass bands (orchestres de cuivres) remonte à la fin du xixe siècle. On les trouvait à La Nouvelle Orléans et en Louisiane. Le répertoire était constitué de marches militaires, de danses, de musiques folkloriques et d’hymnes. L’influence européenne y était importante mais était contaminée par l’apport des pratiques musicales des esclaves venus d’Afrique. On sait que c’est en grande partie au sein de ces groupes que vont émerger les premières formations de jazz nourries aussi du blues et des spirituals. La présence des cuivres est également très forte dans les marching bands, ces orchestres de défilé qui se produisent aux États-Unis lors d’une fête ou avant une compétition pour divertir un public nombreux et enthousiaste. Si les marches de John Philip Sousa  – une des gloires nationales de la musique américaine – restent une réfé-rence incontournable, le répertoire s’est considérablement élargi, couvrant aujourd’hui diverses tendances du jazz, des musiques de Broadway, de nombreux arrangements de musiques de film et des créations originales. Si par nature, la musique pour cuivres est extravertie, elle peut être aussi plus intimiste. C’est pourquoi de nombreux compositeurs américains ou même étrangers très influencés par cette vaste tradition musicale ont écrit pour des formations de chambre. 

Igor Stravinski a composé ce qui constitue sans doute la pièce la plus concise du répertoire pour cuivres. En effet, Fanfare for a New Theatre (1964), pour deux trompettes, écrite pour la cérémonie d’inauguration du New York State Theater, est une miniature atonale de moins d’une minute construite en canon et sur des éléments rythmiques très incisifs.

John Stevens (né en 1951 à Buffalo), professeur de tuba et membre du Wisconsin Brass Band, a beaucoup arrangé et composé pour les cuivres. Sa pièce Triangles (1978), pour cor, trombone et tuba, empreinte de  l’esprit du jazz, est très souvent jouée aux États-Unis et à travers le monde. Elle se compose de quatre sections enchaînées reliées par des cadences instrumentales.

Le métier d’arrangeur, s’il semble moins prestigieux que celui de compositeur, n’en est pas moins essentiel dans le répertoire pour cuivres. L’arrangement de la célèbre musique d’Ennio Morricone pour le film de Sergio Leone ll était une fois dans l’Ouest témoigne de cet art subtil qui consiste à rester fidèle à l’esprit d’une musique tout en en changeant complètement l’habit sonore.

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Lowell E. Shaw (né en 1930 dans l’Illinois) a été un éminent corniste qui a fait un travail remarquable pour développer la musique d’ensemble de cors avec un souci constant de pédagogie. Dans ses Fripperies écrites pour quatre cors dans les années 1960, il cherchait à suggérer le caractère frivole, amusant et enjoué de la musique tout en permettant à de jeunes instrumentistes de progresser dans la pratique de la musique de chambre. Par la suite, Shaw augmenta son répertoire par des séries d’œuvres aux noms  singuliers  : Bipperies, Quipperies et Tripperies. Les quatre Tripperies, pour trois cors, sont elles aussi influencées par le jazz, que le compositeur avait beaucoup pratiqué lorsqu’il faisait partie de l’US Air Force Band.

L’esprit américain plein d’entrain et de joie de vivre apparaît dans le Scherzo (1969) pour quintette de cuivres de John Cheetham (né en 1939). Avec ses thèmes faciles à fredonner et sa rythmique franche et énergique, cette œuvre s’est immédiatement imposée comme un des classiques du répertoire.

On retrouve l’esprit festif dans la Suite Americana n° 1 du tromboniste, arran-geur et membre fondateur du German Brass Ensemble, Enrique Crespo (né en Uruguay en 1941). Ici, l’Amérique du Nord côtoie l’Amérique latine. Àprès un Ragtime enjoué succède une Bossa nova, avec sa rythmique chaloupée et ses inflexions mélodiques sensuelles. Après une Valse péruvienne, la suite se termine avec éclat par une Samba endiablée. 

Bien que de nationalité britannique, Chris Hazell (né en 1948) nous livre une suite manifestement inspirée par les standards de pop-jazz américains. Ses Three Brass Cats, composés en 1980 pour le Philip Jones Brass Ensemble, est un hommage aux chats de compagnie que le compositeur avait eus quelques années auparavant. Nous entendons ainsi successivement les portraits musicaux de Mr. Jums, de Black Sam et de Borage.

Avec sa suite Carnet de voyage, pour ensemble de cuivres, le trompettiste et compositeur français André Chpelitch (né en 1962) visite quatre lieux des États-Unis, qu’il associe à quatre illustres figures américaines. Le premier mouvement, San Francisco, est dédié à Clint Eastwood, le deuxième, Chicago, écrit dans le style minimaliste, rend hommage à Philip Glass,  le troisième, New York, est dédié à Leonard Bernstein. Enfin, le quatrième mouvement Texas se souvient de John Wayne, une des icônes du cinéma américain. 

Max Noubel

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Frédéric Mellardi Après des études au Conservatoire de Mulhouse, Frédéric Mellardi obtient un premier prix de trompette au Conservatoire de Paris (CNSMDP) en 1988 dans la classe de Marcel Lagorce. Il obtient également un premier prix au Concours international de Porcia (Italie) en 1996. Tout d’abord trom-pette solo à l’Opéra de Lyon, il entre comme trompette solo à l’Orchestre de Paris en octobre 1997. Frédéric Mellardi se produits dans de nom-breux concerts en tant que soliste en Europe ainsi qu’au Japon, où il donne régulièrement des master-classes. En 1999, il obtient le prix des Victoires de la musique classique pour sa par-ticipation au disque de l’intégrale de la musique de chambre de Francis Poulenc (RCA). en 2004, il est sélec-tionné pour être trompette solo du Super World Orchestra, formation montée au Japon et regroupant un éventail des meilleurs instrumentistes du monde entier. Frédéric Mellardi enregistre pour le label Indésens.

Bruno Tomba Né en 1965, Bruno Tomba étudie au Conservatoire national de région de Nancy dans la classe de son père, Dino Tomba. Après avoir remporté un premier prix et le premier prix du concours inter-régional, il est premier prix à l’unanimité, premier nommé au Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans la classe de Pierre Thibaud. Après avoir été, pendant sept ans, trompette solo 

à l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, il est nommé trompette solo super-soliste à l’Orchestre de Paris en septembre 1992. Il se produit en soliste avec l’Orchestre National de Chambre de Toulouse, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, l’Orchestre de Nancy et l’Orchestre de Paris. Il donne également des concerts de musique de chambre avec  les solistes de  l’Orchestre de Paris, Les Cuivres Français, l’Ensemble de Trompettes de Paris et d’autres ensembles de cuivres. Bruno Tomba a commencé à enseigner dès 1985 au Conservatoire du Mans puis à l’École nationale de musique de Troyes. En 1999, il obtient son certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de trompette et devient professeur au Conservatoire du 12e arrondissement de Paris, puis professeur assistant au CNSMDP en 2007. Depuis 2002, Bruno Tomba est formateur sur le logiciel Finale à la Mairie de Paris et profes-seur de gravure musicale assistée par ordinateur au Pôle Supérieur Paris Boulogne-Billancourt depuis 2009.

Jean-Michel Vinit Jean-Michel Vinit fait des études musicales à Grenoble, où il obtient un premier prix. Plus tard, il remporte le premier prix de la Ville de Paris. Il est cor solo à l’Orchestre Colonne et soliste à l’Orchestre National de France avant d’entrer à l’Orchestre de Paris en 1991.

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E.S. 1-1083294, 1-1041550, 2-1041546, 3-1041547 - Imprimeur  : BAF

Jérôme RouillardAprès des études de cor et de percus-sions à l’École nationale de musique du Mans, Jérôme Rouillard entre au Conservatoire de Paris (CNSMDP) en 1992 pour y étudier le cor dans la classe d’André Cazalet. Il y obtient, en 1996, un premier prix à l’unanimité. En 1998, il devient soliste à l’Opéra national de Paris. Assistant au CNSMDP depuis 1999, il rejoint l’Orchestre de Paris en février 2002.

Philippe Dalmasso Philippe Dalmasso obtient en 1985 un premier prix de cor au Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans la classe de Georges Barboteu. Successivement cor solo de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine et soliste de l’Orchestre National d’Île-de-France, il devient membre de l’Orchestre de Paris en 1989. Lauréat du Concours internatio-nal de musique de chambre de Colmar en 1988, il se produit régulièrement en formation de musique de chambre.

Guillaume Cottet-DumoulinNé en 1976, Guillaume Cottet-Dumoulin commence l’euphonium à l’École de musique de Saint-Jean-d’Aulps à l’âge de 10 ans. Il étudie auprès de Vincent Ducrot, Léon Delzant et Christian Delange. En 1993, il entre dans la classe de Fernand Lelong au Conservatoire de Paris (CNSMDP). Il obtient en 1996 un premier prix d’euphonium et un premier prix de musique de chambre (classe de Jens Mac Manama). En 1995, 

il commence le trombone et intègre en 1997 la classe de Gilles Millière au CNSMDP. Il obtient un premier prix en 2000. En janvier 2001, il devient trom-bone solo à l’Orchestre de Paris, sous la direction de Christophe Eschenbach. Depuis 2002, il est membre du quatuor de trombones Gilles Millière. En 2003, il obtient un troisième prix au Concours international de Lieksa en Finlande. Depuis 2013, il est professeur de trom-bone au Conservatoire à rayonnement régional de Versailles.

Jonathan Reith Trombone solo de l’Orchestre de Paris depuis 2014, Jonathan Reith s’impose comme l’un des plus talentueux trom-bonistes de sa génération. En 2015, il obtient un deuxième prix au pres-tigieux Concours international de l’ARD de Munich. Après avoir com-mencé le trombone à Aix-en-Provence, d’où il est originaire, Jonathan Reith poursuit ses études musicales au Conservatoire de Lyon (CNSMDL) dans la classe de Michel Becquet et obtient son diplôme avec les félicita-tions du jury en 2010. Peu de temps après, il intègre l’Orchestre National de France, poste qu’il occupe jusqu’en 2014. Jonathan Reith est un membre à part entière du Verbier Festival depuis 2010 – tout d’abord au sein de son orchestre, puis de son orchestre de chambre et enfin, depuis 2015, comme coach de trombone du Verbier Festival Music Camp, programme placé sous la direction de Daniel Harding visant 

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à apprendre le métier d’orchestre à des musiciens âgés de 15 à 17 ans. Il donne aussi  régulièrement des master-classes aussi bien en France qu’à l’étranger. Jonathan Reith a éga-lement la chance de se produire au sein de formations telles que l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, le Seoul Philarmonic Orchestra,  l’Orchestre National de Lyon, l’Opéra de Lyon, l’Orchestre de chambre de Paris… Au cours de sa carrière, il joue notamment sous la direction de grands chefs d’orchestre comme Riccardo Chailly, Valeri Gergiev, Riccardo Muti, Daniel Harding, Päavo Jarvi, Esa-Pekka Salonen, Daniele Gatti, Herbert Blomstedt, Charles Dutoit, Myung-Whun Chung, David Zinman, Semyon Bychkov. Il est également lauréat du Concours international du printemps de Prague. Jonathan Reith joue un trombone Antoine Cortois modèle 420.

Nicolas Drabik Après des études aux conservatoires de Valenciennes et de Boulogne-Billancourt, Nicolas Drabik entre au Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans la classe de Gilles Millière, où il obtient en 2002 le diplôme de formation supé-rieure, mention très bien, à l’unanimité. Membre de l’Orchestre Français des Jeunes en 2000, il est ensuite premier soliste à l’Orchestre National de Lyon en 2002. La même année, il intègre l’Orchestre de Paris au poste de second trombone jouant la trompette 

basse. Titulaire du diplôme d’État, il enseigne et transmet son expérience auprès de la nouvelle génération. 

Jose Angel Isla Julian Jose Angel Isla Julian commence le trombone à l’âge de 11 ans à l’Union musicale de Benidorm avant de pour-suivre ses études à l’Institut supé-rieur de Madrid puis au Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans la classe de Claude Chevaillier. Il se perfectionne alors aux côtés de personnalités telles que Jens McManama, Stefan Schultz, Joseph Alessi, Branimir Slokar,  obtient en 2004 son prix, mention très bien, à l’unanimité. Il est invité à se produire au sein de prestigieuses formations telles que l’Opéra de Paris, l’Orchestre du Festival de Verbier, l’Orchestra Mozart di Bologna, le Mahler Chamber Orchestra ou encore le Netherlands Radio Philharmonic et l’Opéra de Valence. Depuis 2014, Jose Angel Isla Julian est trombone basse solo à  l’Orchestre de Paris et professeur assistant au CNSMDP.

Stéphane Labeyrie Stéphane Labeyrie étudie le tuba avec Marc Ursule au Conservatoire national de région de Toulouse, où il obtient une médaille d’or en 1991. Il entre la même année au Conservatoire de Lyon (CNSMDL) dans la classe de Mel Culbertson. En 1992, il obtient le prix spécial de musicalité au Concours international de Markneukirchen (Allemagne). En 1995, il acquiert son 

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diplôme d’études supérieures au CNSMDL puis est invité au concert de clôture du Congrès international de tuba à Chicago. Il gagne le pre-mier prix du Concours international de Sydney et remporte le premier prix du Concours international de Markneukirchen en 1996. Un an après, il remporte le premier prix au Concours international de Riva Del Garda (Italie). Après avoir joué à l’Opéra national de Lyon avec Kent Nagano et passé deux ans à l’Orchestre du Capitole de Toulouse, il occupe le poste de tuba solo à l’Orchestre de Paris depuis 

octobre 1999. Parallèlement, il est professeur de tuba au CNSMDL et au Pôle supérieur d’Aix-en-Provence. Il joue actuellement les instruments Yamaha et participe à leur élaboration.

DIMANCHE 26 MARS – DE 18H30 À 20H

OFF DES MUSICIENS DE L’ORCHESTRE DE PARISAVEC FLORE-ANNE BROSSEAU, MAYA KOCH, MARIE LECLERCQ,

MATHIAS LOPEZ, NICOLAS MARTYNCIOW, VICENS PRATS,

ÉRIC SAMMUT, ANNE-ELSA TRÉMOULET

Dans le cadre du week-end Regards d’Amérique à la Philharmonie de Paris, le OFF des musiciens de l’Orchestre

de Paris vous propose une immersion dans l’univers du jazz au cinéma, du ragtime des années 1920 à Duke Ellington,

en passant par George Gershwin et le Cotton Club.

Petite Halle - Entrée libre

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PAROLES SANS MUSIQUEPHILIP GLASSTraduit de l’anglais (États-Unis) par Christophe Jaquetavec la collaboration de Claire Martinet

Philip Glass est doté d’une oreille extraordinairement réceptive aux nuances des mondes qu’il a traver-sés, comme aux évolutions musi-cales de son temps. Dans ce récit de vie à la première personne, les lieux marquent les souvenirs et font émerger des sonorités : le magasin de disques de son père à Baltimore, les clubs de be-bop à Chicago, la scène expérimentale à New York, les exercices d’« écoute » de Nadia Boulanger à Paris, l’intensité rythmique des concerts de Ravi Shankar… Sa formation musicale, la fréquentation d’artistes majeurs, mais aussi ses voyages, qui sont autant d’incursions dans les musiques indienne, himalayenne, africaine, sud-américaine, lui permettent d’inventer les outils nécessaires à la composition et font de lui un praticien hors du commun.

Collection Écrits de compositeur384 pages • 15 x 22 cm • 26 €

ISBN 979-10-94642-09-2 • FÉVRIER 2017

La rue musicale est un « projet » qui dépasse le cadre de la simple collection d’ouvrages. Il s’inscrit dans l’ambition générale de la Cité de la musique-Philharmonie de Paris d’établir des passerelles entre différents niveaux de discours et de représentation, afin d’accompagner une compréhension renouvelée des usages de la musique.

L E S É D I T I O N S D E L A P H I L H A R M O N I E

PHILIP GLASSPAROLES SANS MUSIQUE

Philip Glass est doté d’une oreille extraordinairement réceptive aux nuances

des mondes qu’il a traversés, comme aux évolutions musicales de son temps. Dans ce récit de vie

à la première personne, les lieux marquent les souvenirs et font émerger des sonorités : le magasin de disques de son père à Baltimore, les clubs de be-bop

à Chicago, la scène expérimentale à New York, les exercices d’« écoute » de Nadia Boulanger à Paris, l’intensité rythmique des concerts de Ravi Shankar

en Inde… Sa formation musicale, la fréquentation d’artistes majeurs, mais aussi ses voyages, qui sont autant d’incursions dans les musiques indienne, himalayenne,

africaine, sud-américaine, lui permettent d’inventer les outils nécessaires à la composition et font de lui un praticien hors du commun.

À quatre-vingts ans, auteur d’un répertoire musical réunissant symphonies, opéras, compositions

pour la danse, le théâtre et le cinéma, Philip Glass est considéré comme l’un des compositeurs

contemporains les plus influents.

26 € philharmoniedeparis.frIllustration © DR

ISBN 979-10-94642-09-2 / IMPRIMÉ EN FRANCE / FÉVRIER 2017 9 791094 642092

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PHILIP GLASSPAROLES

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[écr i t s de compos i t eu r s]

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PHILIP GLASSPAROLES SANS MUSIQUE

Philip Glass est doté d’une oreille extraordinairement réceptive aux nuances

des mondes qu’il a traversés, comme aux évolutions musicales de son temps. Dans ce récit de vie

à la première personne, les lieux marquent les souvenirs et font émerger des sonorités : le magasin de disques de son père à Baltimore, les clubs de be-bop

à Chicago, la scène expérimentale à New York, les exercices d’« écoute » de Nadia Boulanger à Paris, l’intensité rythmique des concerts de Ravi Shankar

en Inde… Sa formation musicale, la fréquentation d’artistes majeurs, mais aussi ses voyages, qui sont autant d’incursions dans les musiques indienne, himalayenne,

africaine, sud-américaine, lui permettent d’inventer les outils nécessaires à la composition et font de lui un praticien hors du commun.

À quatre-vingts ans, auteur d’un répertoire musical réunissant symphonies, opéras, compositions

pour la danse, le théâtre et le cinéma, Philip Glass est considéré comme l’un des compositeurs

contemporains les plus influents.

26 € philharmoniedeparis.frIllustration © DR

ISBN 979-10-94642-09-2 / IMPRIMÉ EN FRANCE / FÉVRIER 2017 9 791094 642092

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PAROLES SANS MUSIQUEPHILIP GLASSTraduit de l’anglais (États-Unis) par Christophe Jaquetavec la collaboration de Claire Martinet

Philip Glass est doté d’une oreille extraordinairement réceptive aux nuances des mondes qu’il a traver-sés, comme aux évolutions musi-cales de son temps. Dans ce récit de vie à la première personne, les lieux marquent les souvenirs et font émerger des sonorités : le magasin de disques de son père à Baltimore, les clubs de be-bop à Chicago, la scène expérimentale à New York, les exercices d’« écoute » de Nadia Boulanger à Paris, l’intensité rythmique des concerts de Ravi Shankar… Sa formation musicale, la fréquentation d’artistes majeurs, mais aussi ses voyages, qui sont autant d’incursions dans les musiques indienne, himalayenne, africaine, sud-américaine, lui permettent d’inventer les outils nécessaires à la composition et font de lui un praticien hors du commun.

Collection Écrits de compositeur384 pages • 15 x 22 cm • 26 €

ISBN 979-10-94642-09-2 • FÉVRIER 2017

La rue musicale est un « projet » qui dépasse le cadre de la simple collection d’ouvrages. Il s’inscrit dans l’ambition générale de la Cité de la musique-Philharmonie de Paris d’établir des passerelles entre différents niveaux de discours et de représentation, afin d’accompagner une compréhension renouvelée des usages de la musique.

L E S É D I T I O N S D E L A P H I L H A R M O N I E

PHILIP GLASSPAROLES SANS MUSIQUE

Philip Glass est doté d’une oreille extraordinairement réceptive aux nuances

des mondes qu’il a traversés, comme aux évolutions musicales de son temps. Dans ce récit de vie

à la première personne, les lieux marquent les souvenirs et font émerger des sonorités : le magasin de disques de son père à Baltimore, les clubs de be-bop

à Chicago, la scène expérimentale à New York, les exercices d’« écoute » de Nadia Boulanger à Paris, l’intensité rythmique des concerts de Ravi Shankar

en Inde… Sa formation musicale, la fréquentation d’artistes majeurs, mais aussi ses voyages, qui sont autant d’incursions dans les musiques indienne, himalayenne,

africaine, sud-américaine, lui permettent d’inventer les outils nécessaires à la composition et font de lui un praticien hors du commun.

À quatre-vingts ans, auteur d’un répertoire musical réunissant symphonies, opéras, compositions

pour la danse, le théâtre et le cinéma, Philip Glass est considéré comme l’un des compositeurs

contemporains les plus influents.

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ISBN 979-10-94642-09-2 / IMPRIMÉ EN FRANCE / FÉVRIER 2017 9 791094 642092

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Philip Glass est doté d’une oreille extraordinairement réceptive aux nuances

des mondes qu’il a traversés, comme aux évolutions musicales de son temps. Dans ce récit de vie

à la première personne, les lieux marquent les souvenirs et font émerger des sonorités : le magasin de disques de son père à Baltimore, les clubs de be-bop

à Chicago, la scène expérimentale à New York, les exercices d’« écoute » de Nadia Boulanger à Paris, l’intensité rythmique des concerts de Ravi Shankar

en Inde… Sa formation musicale, la fréquentation d’artistes majeurs, mais aussi ses voyages, qui sont autant d’incursions dans les musiques indienne, himalayenne,

africaine, sud-américaine, lui permettent d’inventer les outils nécessaires à la composition et font de lui un praticien hors du commun.

À quatre-vingts ans, auteur d’un répertoire musical réunissant symphonies, opéras, compositions

pour la danse, le théâtre et le cinéma, Philip Glass est considéré comme l’un des compositeurs

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Landor AssociatesVia Tortona 37Milan I-20144ItalyTel. +39 02 764517.1

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L’Orchestre de Paris remercie les mécènes et partenaires pour leur généreux soutien

LES MÉCÈNES

Mécène principal et membre d’Honneur du Cercle de l’Orchestre de Paris

Membres Associés

Membres Partenaires

Membres Donateurs

Membres AmisExecutive Driver Services, HWI, Potel et Chabot, Propa Consulting et Valentin Environnement et TP

LES ENTREPRISES PARTENAIRES

LES PARTENAIRES MÉDIAS

LES PARTENAIRES ENSEIGNEMENT

Boulet Lamberti BebonAvocats

NOIRFONDATION AIRFRANCENº dossier : 20110085E

Date : 08/04/11

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Validation Client :

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— LES MEMBRES DU CERCLE D’ENTREPRISES —PRIMA LA MUSICA

Intel Corporation, Rise Conseil, RenaultGecina, IMCD

Angeris, À Table, Batyom, Dron Location, Groupe Balas, Groupe Imestia, Linkbynet, UTB Et les réseaux partenaires : le Medef de Paris et le Medef de l’Est parisien

— LES MÉCÈNES DE L’ACQUISITION DE

« SAINTE CÉCILE JOUANT DU VIOLON »

DE W. P. CRABETH —Paris Aéroport

Angeris, Batyom, Groupe Balas, Groupe Imestia

— LE CERCLE DES GRANDS DONATEURS —Patricia Barbizet, Éric Coutts, Jean Bouquot,

Xavier Marin, Xavier Moreno et Marie-Joséphine de Bodinat-Moreno, Jay Nirsimloo,Raoul Salomon, Philippe Stroobant, François-Xavier Villemin

— LA FONDATION PHILHARMONIE DE PARIS —

— LES AMIS DE LA PHILHARMONIE DE PARIS —

LA CITÉ DE LA MUSIQUE - PHILHARMONIE DE PARIS REMERCIE

— SON GRAND MÉCÈNE —

— LES MÉCÈNES ET PARTENAIRES DE LA PROGRAMMATION

ET DES ACTIVITÉS ÉDUCATIVES —

V :

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LOGO AIRFRANCE Partenaire Officiel

Nº dossier : 2009065E

Date : 12/03/09

alidation DA/DC

alidation Client

P296C

P032C

Champagne Deutz, Fondation PSA Peugeot Citroën, Fondation KMPGFarrow & Ball, Fonds Handicap et Société, Demory, Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l’Égalité des chances

Philippe Stroobant, les Amis de la Philharmonie de Paris, Cabinet Otto et Associés, AfricinvestLes 1095 donateurs de la campagne « Donnons pour Démos »

Remerciements donateurs_ 2016.indd 1 20/07/2016 17:41