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Édito Sommaire Édito 1 Actualités 1 Jurisprudence 2 Dossier du mois : 3 - La loi n°2019-1147 du 8 novembre 2019 relative à l’énergie et au climat. Cette lettre a été réalisée avec les contributions des bureaux QV4 et QV5. n° 34 - NOVEMBRE 2019 lettre mensuelle du bureau de la législation de l’urbanisme Actualités Cette édition traitera de la loi n°2019-1147 du 8 novembre 2019 relative à l’énergie et au climat. Bonne lecture. Décret n°2019-1164 du 8 novembre 2019 pris pour l’application de l’article 20 de la loi n°2018-1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique Le décret n°2019-1164 du 8 novembre 2019 a été publié au Journal officiel du 10 novembre. Ce décret complète la liste des « opérations connexes » aux futurs sites olympiques de 2024 en y ajoutant le réaménagement des espaces publics de la porte Maillot ainsi que du parc public de stationnement et de ses accès. C’est en effet dans les hôtels situés porte Maillot que seront accueillis les membres officiels du CIO, voire l’ensemble de la « famille olympique ». Le secteur est également stratégique pour accéder, notamment par la voie olympique dédiée qui passera sous la place, aux lieux de célébration du centre de Paris et aux lieux des épreuves, notamment ceux situés à Paris ou en Seine-Saint-Denis. Afin d’être achevée pour les Jeux olympiques de 2024 et d’éviter une coexistence compliquée entre le chantier et les Jeux, l’opération de réaménagement en cause bénéficiera de procédures d’instruction et contentieuses accélérées. Ordonnance n° 2019-1170 du 13 novembre 2019 relative au régime juridique du schéma d’aménagement régional Cette ordonnance fera l’objet du dossier du prochain numéro d’Urba-info.

Édio · 2019. 12. 31. · Édio Sommaire Édito 1 Actualités 1 Jurisprudence 2 Dossier du mois : 3 - La loi n°2019-1147 du 8 novembre 2019 relative à l’énergie et au climat

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  • Édito

    SommaireÉdito 1

    Actualités 1

    Jurisprudence 2

    Dossier du mois : 3

    - La loi n°2019-1147 du 8 novembre 2019 relative à l’énergie et au climat.

    Cette lettre a été réalisée avec

    les contributions des bureaux

    QV4 et QV5.

    n° 34 - NOVEMBRE 2019 lettre mensuelle du bureau de la législation de l’urbanisme

    Actualités

    Cette édition traitera de la loi n°2019-1147 du 8 novembre 2019 relative à l’énergie et au climat.

    Bonne lecture.

    Décret n°2019-1164 du 8 novembre 2019 pris pour l’application de l’article 20 de la loi n°2018-1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique

    Le décret n°2019-1164 du 8 novembre 2019 a été publié au Journal officiel du 10 novembre. Ce décret complète la liste des « opérations connexes » aux futurs sites olympiques de 2024 en y ajoutant le réaménagement des espaces publics de la porte Maillot ainsi que du parc public de stationnement et de ses accès. C’est en effet dans les hôtels situés porte Maillot que seront accueillis les membres officiels du CIO, voire l’ensemble de la « famille olympique ». Le secteur est également stratégique pour accéder, notamment par la voie olympique dédiée qui passera sous la place, aux lieux de célébration du centre de Paris et aux lieux des épreuves, notamment ceux situés à Paris ou en Seine-Saint-Denis. Afin d’être achevée pour les Jeux olympiques de 2024 et d’éviter une coexistence compliquée entre le chantier et les Jeux, l’opération de réaménagement en cause bénéficiera de procédures d’instruction et contentieuses accélérées.

    Ordonnance n° 2019-1170 du 13 novembre 2019 relative au régime juridique du schéma d’aménagement régional

    Cette ordonnance fera l’objet du dossier du prochain numéro d’Urba-info.

    https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000039355955&categorieLien=idhttps://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000039358073&categorieLien=idhttps://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000037639478&categorieLien=idhttps://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000039358073&categorieLien=idhttps://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=07ACD24E71D11C0C194FBC36AD58E5D5.tplgfr30s_3?cidTexte=JORFTEXT000039373396&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000039373107

  • 2

    Jurisprudence

    Procédure d’urgence – Référé-suspension.

    Aux termes du premier alinéa de l’article L.600-3 du code de l’urbanisme, dans sa rédaction issue de la loi ELAN n°2018-1021 du 23 novembre 2018, « un recours dirigé contre une décision de non-opposition à déclaration préalable ou contre un permis de construire, d’aménager ou de démolir ne peut être assorti d’une requête en référé suspension que jusqu’à l’expiration du délai fixé pour la cristallisation des moyens soulevés devant le juge saisi en premier ressort ».

    Par ces dispositions, le législateur a entendu enserrer dans des délais particuliers la possibilité d’assortir une requête en annulation d’une autorisation d’urbanisme, d’une demande de suspension de l’exécution de cet acte, pour ne pas ralentir de façon excessive la réalisation

    du projet autorisé.

    En vertu du V de l’article 80 de la loi du 23 novembre 2018, ces dispositions sont entrées en vigueur le premier jour du deuxième mois suivant la promulgation de la loi, c’est-à-dire le 1er janvier 2019.

    Le Conseil d’Etat considère que ces dispositions s’ appliquent donc quelle que soit la date d’enregistrement de la requête au fond, sans toutefois que le délai ainsi prévu au delà duquel la requête en suspension n’est plus possible ne puisse courir avant le 1er janvier 2019. (CE, 25 septembre 2019, Commune de Fosses, n°429680 B).

    Référé-suspension – Condition d’octroi de la suspension demandée – urgence.

    Dans un arrêt du 23 septembre 2019, le Conseil d’Etat a jugé que la présomption d’urgence ne saurait être regardée comme satisfaite, s’agissant de l’exécution d’une décision par laquelle une autorité administrative refuse de dresser le procès-verbal prévu à l’article L.480-1 du code de l’urbanisme pour constater la

    méconnaissance par un commencement de travaux des prescriptions du permis de construire au titre duquel ils sont réalisés. Ainsi, il revient bien, dans cette hypothèse, au juge des référés d’apprécier concrètement au vu de l’ensemble des circonstances de l’affaire si la condition d’urgence requise par l’article L. 521-1 du code de justice administrative peut en l’espèce être regardée comme remplie (CE, 23 septembre 2019, n°424270 B).

    Gestion de la ressource en eau - Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) et schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) – Opposabilité aux actes individuels.

    En vertu du XI de l’article L.212-1 et de l’article L.212-5-2 du code de l’environnement, les décisions administratives prises dans le domaine de l’eau, dont celles prises au titre de la police de l’eau en application des articles L.214-1 et suivants du même code, sont soumises à une obligation de compatibilité avec le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) et avec le plan d’aménagement et de gestion durable du schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE).

    Pour apprécier cette compatibilité, il appartient au juge administratif de rechercher, dans le cadre d’une

    analyse globale le conduisant à se placer à l’échelle du territoire pertinent pour apprécier les effets du projet sur la gestion des eaux, si l’autorisation ne contrarie pas les objectifs et les orientations fixés par le schéma, en tenant compte de leur degré de précision et ce, sans rechercher l’adéquation de l’autorisation au regard de chaque orientation ou objectif particulier.

    En revanche, les décisions administratives prises au titre de la police de l’eau, en application des articles L.214-1 et suivants sont soumises à une obligation de conformité au règlement du SAGE et à ses documents cartographiques, dès lors que les installations, ouvrages, travaux et activités en cause sont situés sur un territoire couvert par un tel document (CE, 25 septembre 2019, n°418658 B).

    https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000037667995&cidTexte=LEGITEXT000006074075&dateTexte=20190101https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000037639478&categorieLien=idhttps://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=964E197EE06CE05128E2AFC7666B1CFD.tplgfr23s_3?idArticle=JORFARTI000037639583&cidTexte=JORFTEXT000037639478&dateTexte=29990101&categorieLien=idhttps://www.conseil-etat.fr/fr/arianeweb/CE/decision/2019-09-25/429680https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000025577259&cidTexte=LEGITEXT000006074075&dateTexte=20120324https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006449326&cidTexte=LEGITEXT000006070933https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?idTexte=CETATEXT000039127749https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000033034899&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20160810https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006833024&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20191106&oldAction=rechCodeArticle&fastReqId=1681164535&nbResultRech=1https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=964E197EE06CE05128E2AFC7666B1CFD.tplgfr23s_3?idSectionTA=LEGISCTA000006176461&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20191106https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=964E197EE06CE05128E2AFC7666B1CFD.tplgfr23s_3?idSectionTA=LEGISCTA000006176461&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20191106https://www.conseil-etat.fr/fr/arianeweb/CE/decision/2019-09-25/418658

  • 3

    Procédure – Pouvoirs et devoirs du juge – Moyens – Exception d’illégalité d’un document d’urbanisme invoquée à l’encontre d’un permis de construire.

    Il peut être utilement soutenu devant le juge qu’un permis de construire a été délivré sous l’empire d’un document d’urbanisme illégal, sous réserve, en ce qui concerne les vices de forme ou de procédure, des dispositions de l’article L.600-1 du code de l’urbanisme, et à la condition de faire en outre valoir que ce permis méconnaît les dispositions d’urbanisme pertinentes remises en vigueur

    par l’effet de la déclaration d’illégalité.

    Cette règle s’applique que le document ait été illégal dès l’origine ou que son illégalité résulte de circonstances de fait ou de droit postérieures.

    Par conséquent, le tribunal qui se place à la date de délivrance du permis de construire attaqué pour apprécier la légalité du plan local d’urbanisme sous l’empire duquel il a été délivré, ne commet pas d’erreur de droit (CE, 2 octobre 2019, n°420808 B).

    (A : publié au recueil Lebon ; B : mentionné aux tables du recueil Lebon ; C : inédit au recueil Lebon)

    Dossier du mois

    La loi n°2019-1147 du 8 novembre 2019 relative à l’énergie et au climat

    1. Favoriser le développement photovoltaïque sur les construc-tions.

    La loi n°2019-1147 du 8 novembre 2019, relative à l’énergie et au climat prévoit une série de dispositions visant à favoriser le développement des panneaux photovoltaïques en toiture et en ombrière de parking.

    L’article 45 vise à étendre les dérogations de droit aux règles d’aspect extérieur à la pose de panneaux photovoltaïques sur les ombrières dédiées au stationnement (art L. 111-16 et L. 111-17 du code de

    l’urbanisme).

    Il est complété, à l’article 48, par la possibilité pour le maire (ou le président de l’EPCI) délivrant l’autorisation du droit des sols de déroger aux règles d’emprise au sol, de hauteur, et d’implantation (art. L152-5 du code de l’urbanisme) pour les ombrières dotées de procédés de production d’énergies renouvelables situées sur des aires de stationnement.

    https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=964E197EE06CE05128E2AFC7666B1CFD.tplgfr23s_3?idArticle=LEGIARTI000031217089&cidTexte=LEGITEXT000006074075&dateTexte=20190101&categorieLien=id&oldAction=https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?idTexte=CETATEXT000039181337https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000039355955&categorieLien=idhttps://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000039355955&categorieLien=idhttps://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000031210213&cidTexte=LEGITEXT000006074075&dateTexte=20191106&fastPos=2&fastReqId=1028912986&oldAction=rechCodeArticlehttps://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=28095FB7F444DA409DCCECEE76D67F3F.tplgfr41s_2?idArticle=LEGIARTI000032860918&cidTexte=LEGITEXT000006074075&dateTexte=20191106&categorieLien=id&oldAction=rechCodeArticle&nbResultRech=https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000032860964&cidTexte=LEGITEXT000006074075&dateTexte=20191106&oldAction=rechCodeArticle&fastReqId=621818246&nbResultRech=1

  • 4

    L’article 47 impose que chaque projet de construction créant plus de 1000 m² d’emprise au sol comporte des dispositifs ENR ou des couvertures végétalisées réalisés en toiture du bâtiment ou sur les ombrières surplombant les aires de stationnement sur une surface au moins égale à 30 % de la toiture du bâtiment et des ombrières créées. (art L. 111-18-1 du code de l’urbanisme).

    Les dispositions de l’article 47 sont applicables pour les créations :

    • de commerces selon les seuils définis au titre du régime d’autorisation d’exploitation commerciale ;

    • aux nouvelles constructions de locaux à usage industriel ;

    • aux nouvelles constructions de locaux à usage artisanal ;

    • d’entrepôts ;

    • de hangars non ouverts au public faisant l’objet d’une exploitation commerciale ;

    • aux nouveaux parcs de stationnement couverts accessibles au public.

    Ces obligations peuvent être écartées, en tout ou partie,

    par décision motivée de l’autorité chargée de délivrer l’autorisation d’urbanisme, lorsque la pose de toiture végétalisée ou de panneau photovoltaïque est de nature à aggraver un risque, ou lorsque leur installation présente une difficulté technique insurmontable ou qui ne peut être levée dans des conditions économiquement acceptables, ou que leur installation est prévue dans un secteur patrimonial listé à l’article L111-17 du code de l’urbanisme.

    En outre un arrêté doit être publié pour adapter le dispositif aux installations classées pour la protection

    de l’environnement (ICPE).

    Enfin, l’article 44 permet aux projets photovoltaïques au sol de s’installer dans la bande des 75 ou 100 mètres des axes routiers visés à l’article L. 111-6 du code l’urbanisme.

    Ces projets ne peuvent s’installer que dans les seuls « délaissés routiers » correspondant selon la loi aux « parcelles déclassées par suite d’un changement de tracé des voies du domaine public routier ou de l’ouverture d’une voie nouvelle ou sur les aires de repos, les aires de service et les aires de stationnement situées sur le réseau routier » (art L. 111-7 du code de l’urbanisme).

    2. Le contentieux des plans ou programmes

    La loi énergie-climat apporte des modifications s’agissant du volet contentieux des plans ou programmes en insérant un nouvel article L.191-1 dans le code de l’environnement.

    Cet article prévoit que « si le juge administratif, saisi de conclusions dirigées contre un plan ou programme mentionné au 1° de l’article L. 122-5, estime, après avoir constaté que les autres moyens ne sont pas fondés, qu’une illégalité entachant l’élaboration, la modification ou la révision de cet acte est susceptible d’être régularisée, il peut, après avoir invité les parties à présenter leurs observations, surseoir à statuer jusqu’à l’expiration du délai qu’il fixe pour cette régularisation et pendant lequel le plan ou programme reste applicable. Si la régularisation intervient dans le délai fixé, elle est notifiée au juge, qui statue après avoir invité les parties à présenter leurs observations ».

    Il permet donc de régulariser en cours d’instance une illégalité entachant l’élaboration, la modification ou la révision d’un plan ou programme. S’agissant d’une simple faculté du juge et non d’une obligation, cette régularisation n’est possible qu’à la condition que la partie défenderesse à l’instance formule des conclusions en ce sens.

    Ce nouveau texte est semblable à ce qui existe déjà en matière d’urbanisme pour les autorisations de construire

    ou les documents d’urbanisme (L.600-5-1 et L.600-9 du code de l’urbanisme) et en matière d’environnement pour les autorisations environnementales (L.181-18 du code de l’environnement).

    Néanmoins, l’article L.191-1 dif fère de l’article L.181-18 du code de l’environnement. En effet, ce dernier concerne la possibilité pour le juge de surseoir à statuer aux fins de régularisation d’un vice entraînant l’illégalité d’une autorisation environnementale et non de plans ou programmes.

    Au contraire, il est plus difficile de ne pas considérer l’article L.191-1 comme une simple transposition aux plans-programmes du code de l’environnement de ce qui existe déjà en matière d’urbanisme pour les autorisations de construire ou les documents d’urbanisme (L.600-5-1 et L.600-9 du code de l’urbanisme).

    En effet, si d’un côté, l’article L.600-9 du code de l’urbanisme concerne la régularisation des SCoT, PLU et carte communale et de l’autre côté, l’article L.191-1 du code de l’environnement concerne les plans et programmes, il n’en reste pas moins que les SCoT, PLU et cartes communales peuvent tomber dans la catégorie des plans et programmes au sens des articles L.122-5 et R.122-17 du code de l’environnement. Ainsi, le code de l’environnement comporte près de soixante-dix plans-programmes.

    https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000032860918&cidTexte=LEGITEXT000006074075&dateTexte=20191106&fastPos=2&fastReqId=1343310420&oldAction=rechCodeArticlehttps://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000031210187&cidTexte=LEGITEXT000006074075&dateTexte=20191106&oldAction=rechCodeArticle&fastReqId=1983107057&nbResultRech=1https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=28095FB7F444DA409DCCECEE76D67F3F.tplgfr41s_2?idArticle=LEGIARTI000031210189&cidTexte=LEGITEXT000006074075&dateTexte=20191106&categorieLien=id&oldAction=rechCodeArticle&nbResultRech=1https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000032973304&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20191106&oldAction=rechCodeArticle&fastReqId=995264101&nbResultRech=1https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000037667990&cidTexte=LEGITEXT000006074075&dateTexte=20191106&oldAction=rechCodeArticle&fastReqId=2100792906&nbResultRech=1https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000031217087&cidTexte=LEGITEXT000006074075&dateTexte=20191106&oldAction=rechCodeArticle&fastReqId=2130801818&nbResultRech=1https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000033928614https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000037667990&cidTexte=LEGITEXT000006074075&dateTexte=20191106&oldAction=rechCodeArticle&fastReqId=687471099&nbResultRech=1https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000031217087&cidTexte=LEGITEXT000006074075&dateTexte=20191106&oldAction=rechCodeArticle&fastReqId=2130801818&nbResultRech=1https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000031217087&cidTexte=LEGITEXT000006074075&dateTexte=20191106&oldAction=rechCodeArticle&fastReqId=2130801818&nbResultRech=1https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000006832890&dateTexte=&categorieLien=cidhttps://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000036996173&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20180606

  • 5

    Parmi ces plans-programmes :

    • Les SCoT, conformément à l’article R.122-17 I 47° du code de l’environnement ;

    • Les PLU et PLUi, conformément à l’article R.122-17 I 47 °, 48°, 52°, 53°, 54°, II 11° du code de l’environnement ;

    • Les cartes communales, conformément à l’article R.122-17 I 51° et II 12° du code de l’environnement.

    L’articulation entre les articles L.600-9 et L.191-1 soulève donc certaines interrogations.

    En effet, si l’article L.191-1 du code de l’environnement concerne une illégalité entachant l’élaboration, la modification ou la révision de l’acte, l’article L.600-9 du code de l’urbanisme ne concerne que l’illégalité entachant l’élaboration ou la révision de l’acte. Par ailleurs, contrairement à l’article L.191-1 du code de l’environnement, la faculté du juge de surseoir à statuer pour régularisation est strictement encadrée, lorsqu’elle repose sur l’article L.600-9 du code d’urbanisme.

    Ainsi, s’il s’agit d’un vice de fond (« autre qu’un vice de forme ou de procédure »), pour les SCoT et les PLU, le

    sursis à statuer ne peut être prononcé que si l’illégalité est susceptible d’être régularisée par une procédure de modification. De même, s’il s’agit d’un cas d’illégalité pour vice de forme ou de procédure, le sursis à statuer ne peut être prononcé que pour les illégalités commises après le débat sur les orientations du projet d’aménagement et de développement durables.

    Il s’agira donc de savoir si, dans le cas où l’illégalité entachant le SCoT ou le PLU, ne répond pas aux critères de l’article L.600-9 celle-ci pourra néanmoins être régularisée dans le cadre d’un sursis à statuer, sur le fondement de l’article L.191-1 du code de l’environnement.

    Ce sera donc aux juges de déterminer l’articulation de cette nouvelle disposition avec l’article L.600-9 sur les documents d’urbanisme.

    Nous contacterPour toute question, remarque ou pour vous inscrire à la lettre URBA-Info :[email protected]

    https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000036996173&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20180606https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000036996173&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20180606https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000036996173&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20180606https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000036996173&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20180606https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000031217087&cidTexte=LEGITEXT000006074075&dateTexte=20191106&oldAction=rechCodeArticle&fastReqId=2130801818&nbResultRech=1https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000031217087&cidTexte=LEGITEXT000006074075&dateTexte=20191106&oldAction=rechCodeArticle&fastReqId=2130801818&nbResultRech=1https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000031217087&cidTexte=LEGITEXT000006074075&dateTexte=20191106&oldAction=rechCodeArticle&fastReqId=2130801818&nbResultRech=1https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000031217087&cidTexte=LEGITEXT000006074075&dateTexte=20160101https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000031217087&cidTexte=LEGITEXT000006074075&dateTexte=20191106&oldAction=rechCodeArticle&fastReqId=2130801818&nbResultRech=1mailto:qv4.dhup%40developpement-durable.gouv.fr?subject=