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Emmeline POGNEAU
Charlotte POILLION
CFI4 – INSA de ROUEN
Dosage des Hydrocarbures Aromatiques
Polycycliques au cours de la combustion de
bois
9 mai 2011 – 1er juillet 2011
Laboratoire d’analyse du bâtiment DARWIN de l’Institut National des
Sciences Appliquées de ROUEN
Projet d’étude encadré par M. Stéphane MARCOTTE
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
2
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier :
M. Stéphane MARCOTTE pour son investissement dans notre projet ainsi que ses conseils qui nous ont été très utiles. Nous le remercions également d’avoir su se rendre disponible.
Mme Florence MEDAERTS pour avoir mis à notre disposition la Halle thermique du département Energétique et Propulsion. Nous la remercions pour sa disponibilité et l’enthousiasme qu’elle a porté à notre projet.
L’ensemble du personnel du laboratoire d’analyse, dont la bonne humeur, l’aide et le soutien ont été très appréciables.
L’INSA de Rouen ainsi que la direction du département Chimie Fine et Ingénierie, de nous permettre d’effectuer ces projets d’étude et de mettre à notre disposition leurs locaux.
L’ensemble des autres étudiants présents avec nous qui ont rendu ces huit semaines très conviviales.
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
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SOMMAIRE
Introduction 4
I. Méthode d’étalonnage pour l’analyse des échantillons 5
1. Principe de la GC/MS 5
2. Mise au point de la méthode d'étalonnage 6
a. Les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques 6
b. Première gamme d'étalonnage 6
c. Deuxième gamme d'étalonnage 6
II. Méthode de prélèvement et traitement des échantillons 16
1. Méthode de prélèvement et traitement des échantillons 16
a. Matériel utilisé 16
b. Montage 18
c. Difficultés rencontrées 19
d. Caractéristiques des prélèvements 21
2. Extraction et purification pour échantillonnage 21
III. Partie expérimentale 26
1. Résultats expérimentaux 26
2. Interprétation 35
Conclusion 38
Bibliographie 39
Annexes 41
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
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INTRODUCTION
Dans le cadre de nos études à l’INSA de Rouen, nous avons effectué un projet d’étude, d’une
durée de huit semaines. Ce projet a pour but de nous permettre d’appliquer ce que nous
avons vu en cours en se basant sur un sujet précis.
Nous avons travaillé sur un sujet d’analyse au laboratoire analytique D4 de l’INSA, dirigé par
M. Marcotte ainsi qu’à la Halle thermique du département Energétique et Propulsion de
l’INSA, dirigée par Mme Medaerts.
L’objectif de ce projet est de trouver une méthode d’analyse des fumées de combustion du
bois afin de quantifier les différents Hydrocarbures Aromatiques Polycyclique (HAP). Pour ce
faire, nous devons mettre au point un montage pour réaliser les prélèvements, une méthode
de traitement de ces prélèvements ainsi que la méthode d’analyse des échantillons par
chromatographie en phase gazeuse couplée à un spectromètre de masse (GC/MS).
Dans une première partie, nous présenterons la GC/MS et la mise au point de notre
méthode d’étalonnage pour l’analyse des échantillons. Ensuite, nous détaillerons les phases
de prélèvement et de traitement des échantillons. Enfin, nous exposerons les résultats
obtenus.
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
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I. Méthode d’étalonnage pour l’analyse des
échantillons
1. Principe de la GC/MS
La chromatographie en phase gazeuse (GC) et la spectrométrie de masse (MS) sont une
combinaison efficace pour les analyses chimiques.
La chromatographie en phase gazeuse est une technique qui permet de séparer des
molécules de nature très diverses d'un mélange éventuellement très complexe. Elle
s'applique principalement aux composés gazeux ou susceptibles d'être vaporisés par
chauffage sans décomposition. En effet, l’analyse en chromatographie gazeuse est un test
d’identification courant et fiable. Elle repose sur le principe que chaque composant chimique
émet un pic spectral qui lui est propre et spécifique. La grandeur expérimentale exploitable
est le temps de rétention qui correspond au temps écoulé entre l'injection du produit et
l'apparition su signal maximum du soluté au détecteur. La quantification du composé
chimique analysé est proportionnelle à la taille du pic.
La spectrométrie de masse est une technique physique d'analyse permettant de détecter et
d'identifier des molécules d’intérêt par mesure de leur masse, et de caractériser leur
structure chimique. Son principe réside dans la séparation en phase gazeuse de molécules
chargées (ions) en fonction de leur rapport masse/charge (m/z). Ainsi, la molécule est
décomposée en plusieurs fragments et chaque fragment a une masse et une charge qui lui
est propre. Pour retrouver la masse de la molécule d’origine, il faut assembler les masses des
différents fragments. Pour chaque molécule, la fragmentation est spécifique et le spectre de
masse ainsi obtenu permet la caractérisation et l’identification de la molécule d’intérêt. De
plus un spectre de masse est caractéristique d'une molécule donnée, ainsi en le comparant à
une banque de spectres on peut identifier la molécule.
Les deux méthodes d’analyse sont donc complémentaires car la chromatographie gazeuse
permet d’identifier quantitativement les différentes substances et la spectrométrie de
masse permet de les identifier qualitativement : l’analyse en CG/MS est donc une méthode
concluante pour l’identification et la quantification des molécules.
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
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GC/MS utilisée au cours du projet
2. Mise au point de la méthode d’étalonnage
a. Les Hydrocarbures aromatiques polycycliques
Les HAP sont des composés organiques contenant au moins deux cycles aromatiques
condensés constitués d’atomes de carbone et d’hydrogène. En général, les HAP se divisent
en deux groupes : ceux à faible poids moléculaires (2 à 3 noyaux aromatiques) et ceux à
poids moléculaires élevés (plus de 3 noyaux aromatiques).
Les principales sources de rejet de ces HAP dans l’environnement sont les centrales
thermiques, l’utilisation du bois comme combustible, l’incinération des déchets ou encore
l’industrie pétrochimique.
b. Première gamme d’étalonnage
Pour mettre au point notre gamme d’étalonnage, nous avons à notre disposition une
solution de référence contenant seize HAP à des concentrations différentes :
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
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Composé Formule semi-développée Ion de
quantification
Concentration dans la solution de référence (µg/mL)
Acénaphtène
154 992
Acénaphtylène
152 1973
Anthracène
178 99,3
Benzo(a)anthracène
228 98,7
Benzo(a)pyrène
252 99,4
Benzo(b)fluoranthène
252 198,8
Benzo(g,h,i)pérylène
276 197,4
Benzo(k)fluoranthène
252 98
Chrysène
228 100,4
Dibenzo(a,h)anthracène
278 198,2
Fluoranthène
202 197,6
Fluorène
166 197,5
Indeno(1,2,3-cd)pyrène
276 100,9
Naphtalène
128 985
Phénanthrène
178 103,2
Pyrène
202 98,9
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
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Pour faire notre gamme et donc nos calculs de dilution, nous prenons comme référence le
composé dont la concentration est la plus faible c'est-à-dire le benzo(k)fluoranthène (98
µg/mL).
Nous devons aussi utiliser un étalon interne pour chaque solution, que ce soit pour
l’étalonnage ou pour les échantillons. Nous prenons le Fluorène D10 car c’est le seul que
nous avons à notre disposition.
Nous nous basons sur une publication [1] pour faire cette gamme et nous prenons les
concentrations suivantes : 0,1, 0,2, 0,5, 2 et 5 µg/mL. La concentration finale de l’étalon
interne doit être de 2 µg/mL.
Remarque : Les volumes sont prélevés à l’aide de Pipetman.
Préparation de la solution d’étalon interne Se :
Peser environ exactement 0,01g de Fluorène D10 dans une fiole jaugée de 10mL. Ajouter du
dichlorométhane puis agiter. Enfin compléter au trait de jauge avec du dichlorométhane.
La solution obtenue a une concentration de 1 mg/mL. Il faut donc faire une solution
intermédiaire pour obtenir, dans la solution finale, une concentration de 2 µg/mL en étalon
interne.
Préparation de la solution intermédiaire d’étalon interne Se’ :
Prélever 100 µL de la solution précédente et les introduire dans un pilulier. Ajouter 900 µL
de dichlorométhane. La solution a une concentration en Fluorène D10 de 100 µg/mL.
Préparation de la gamme d’étalonnage :
Pour les solutions de 0,1 à 0,5 µg/mL, nous devons faire une solution intermédiaire Sint de
HAP. Pour cela, on prélève 100 µL de la solution de référence Sm qui sont introduits dans un
pilulier, puis on complète avec 900 µL de dichlorométhane.
Les solutions étalons sont préparées comme suit :
Solution Composition
S1 à 0,1 µg/mL 10 µl de Sint + 20 µL de Se’ + 970 µL de dichlorométhane
S2 à 0,2 µg/mL 20 µl de Sint + 20 µL de Se’ + 960 µL de dichlorométhane
S3 à 0,5 µg/mL 50 µl de Sint + 20 µL de Se’ + 930 µL de dichlorométhane
S4 à 2 µg/mL 20 µl de Sm + 20 µL de Se’ + 960 µL de dichlorométhane
S5 à 5 µg/mL 50 µl de Sm + 20 µL de Se’ + 930 µL de dichlorométhane
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
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Voici la concentration de chaque HAP en fonction de la solution :
HAP Ci dans S1 Ci dans S2 Ci dans S3 Ci dans S4 Ci dans S5
acénaphtène 0,9920 1,9840 4,9600 19,8400 49,6000
acénaphtylène 1,9730 3,9460 9,8650 39,4600 98,6500
anthracène 0,0993 0,1986 0,4965 1,9860 4,9650
benzo(a)anthracène 0,0987 0,1974 0,4935 1,9740 4,9350
benzo(a)pyrène 0,0994 0,1988 0,4970 1,9880 4,9700
benzo(b)fluoranthène 0,1988 0,3976 0,9940 3,9760 9,9400
benzo(g,h,i)perylène 0,1974 0,3948 0,9870 3,9480 9,8700
benzo(k)fluoranthène 0,0980 0,1960 0,4900 1,9600 4,9000
chrysène 0,1004 0,2008 0,5020 2,0080 5,0200
dibenzo(a,h)anthracène 0,1982 0,3964 0,9910 3,9640 9,9100
fluoranthène 0,1976 0,3952 0,9880 3,9520 9,8800
fluorène 0,1975 0,3950 0,9875 3,9500 9,8750
indeno(1,2,3-cd)pyrène 0,1009 0,2018 0,5045 2,0180 5,0450
naphtalène 0,9850 1,9700 4,9250 19,7000 49,2500
phénanthrène 0,1032 0,2064 0,5160 2,0640 5,1600
pyrène 0,0989 0,1978 0,4945 1,9780 4,9450
Pour optimiser les paramètres de la GC/MS, nous n’utilisons que la solution la plus
concentrée, soit celle à 5 µg/mL.
Appareillage :
Chromatographe en phase gazeuse muni d’une colonne capillaire de type 5%
phényl VF 5 MS, d’une longueur de 30 mètres et d’un diamètre interne de 0,35.
La phase stationnaire est d’une épaisseur de 0,25 µm.
Débit constant de 1 mL/min.
Injecteur de type Splitless.
Spectromètre de masse à trappe d’ions.
Paramètres initiaux de la GC : Méthode 1
Température de l’injecteur : 270°C
Volume d’injection : 2 µL
Température initiale de la colonne : 50°C pendant 30 secondes
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
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Premier palier de programmation : Taux : 20°C/min Température finale : 100°C
Deuxième palier de programmation : Taux : 3°C/min Température finale : 290°C
Avant notre première injection, nous devons laver la colonne et l’injecteur à 250°C pendant
15 minutes.
Le chromatogramme obtenu avec cette méthode se trouve en annexe 1.
Nous n’observons que la moitié des pics. Nous devons donc modifier les paramètres de la
GC.
Méthode 2 :
Température de l’injecteur : 270°C
Volume d’injection : 2 µL
Température initiale de la colonne : 50°C pendant 30 secondes
1er palier de programmation : Taux : 20°C/min Température finale : 100°C
2ème palier de programmation : Taux : 3°C/min Température finale : 205°C
3ème palier de programmation : Taux : 20°C/min Température finale : 320°C
Même méthode de lavage que précédemment.
Le chromatogramme obtenu avec cette méthode se trouve en annexe 2.
Nous observons plus de pics avec cette méthode mais il manque encore 6 pics de HAP. Nous
devons à nouveau modifier les paramètres de la GC.
Méthode 3 :
Température de l’injecteur : 300°C
Volume d’injection : 2 µL
Température initiale de la colonne : 50°C pendant 30 secondes
1er palier de programmation : Taux : 20°C/min Température finale : 100°C
2ème palier de programmation : Taux : 3°C/min Température finale : 205°C
3ème palier de programmation : Taux : 20°C/min Température : 320°C pendant 20
min
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
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Nous créons une nouvelle méthode de lavage en accord avec notre programme de
températures. La colonne est nettoyée à 320°C et l’injecteur est nettoyé à 300°C, le tout
pendant 15 minutes.
Le chromatogramme obtenu avec cette méthode se trouve en annexe 3.
Les pics sont mieux séparés mais il manque toujours les six derniers HAP. Nous devons donc
modifier nos paramètres.
Méthode 4 :
Température de l’injecteur : 300°C
Volume d’injection : 2 µL
Température initiale de la colonne : 50°C pendant 30 secondes
1er palier de programmation : Taux : 20°C/min Température finale : 100°C
2ème palier de programmation : Taux : 3°C/min Température finale : 205°C
3ème palier de programmation : Taux : 10°C/min Température : 320°C pendant 10
min
Utilisation de la nouvelle méthode de lavage.
Le chromatogramme obtenu avec cette méthode se trouve en annexe 4.
La séparation des pics est encore meilleure mais il manque cette fois-ci seulement trois HAP.
Nous ne modifions pas la méthode mais nous changeons le liner du chromatographe. Nous
obtenons ainsi un chromatogramme bien meilleur avec moins de pics parasites (annexe 5).
Cependant le liner étant encore « neuf », nous devons faire un nouvel essai car il manque
encore deux HAP. Le chromatogramme obtenu contient bien les pics de tous les HAP
(annexe 6).
Nous conservons donc cette méthode 4 pour réaliser l’étalonnage de la GC/MS.
Maintenant que les paramètres sont déterminés, nous changeons de solution étalon : nous
prenons celle à 2 µg/mL. Le chromatogramme est très bon avec les 16 pics et un bruit de
fond faible (annexe 7).
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
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Nous testons ensuite les solutions à 0,1 et 0,5 µg/mL mais nous ne voyons que 4 pics : celui
de l’étalon interne et ceux des 3 HAP dont les concentrations sont très élevées. (annexes 8
et 9)
Nous tentons de passer une solution à 1 µg/mL, préparée de la manière suivante : 10 µl de
Sm + 20 µL de Se’ + 970 µL de dichlorométhane. Nous n’observons toujours pas assez de pics
sur le chromatogramme (annexe 10). Notre gamme va donc commencer à 2 µg/mL.
HAP Ci=1µg/mL
Acénaphtène 9,9200
Acénaphtylène 19,7300
Anthracène 0,9930
benzo(a)anthracène 0,9870
benzo(a)pyrène 0,9940
benzo(b)fluoranthène 1,9880
benzo(g,h,i)perylène 1,9740
benzo(k)fluoranthène 0,9800
Chrysène 1,0040
dibenzo(a,h)anthracène 1,9820
Fluoranthène 1,9760
Fluorène 1,9750
indeno(1,2,3-cd)pyrène 1,0090
Naphtalène 9,8500
Phénanthrène 1,0320
Pyrène 0,9890
Nous décidons donc de faire la nouvelle gamme suivante :
Solution Composition
S1 à 2 µg/mL 20 µl de Sm + 20 µL de Se’ + 960 µL de dichlorométhane
S2 à 5 µg/mL 50 µl de Sm + 20 µL de Se’ + 930 µL de dichlorométhane
S3 à 9 µg/mL 90 µl de Sm + 20 µL de Se’ + 890 µL de dichlorométhane
S4 à 12 µg/mL 120 µl de Sm + 20 µL de Se’ + 860 µL de dichlorométhane
S5 à 15 µg/mL 150 µl de Sm + 20 µL de Se’ + 830 µL de dichlorométhane
Les chromatogrammes des trois dernières solutions sont en annexe 11.
Voici la concentration de chaque HAP en fonction de la solution étalon :
HAP Ci = 2 µg/mL Ci = 5 µg/mL Ci = 9 µg/mL Ci = 12 µg/mL Ci =15 µg/mL
acénaphtène 19,8400 49,6000 89,2800 119,0400 148,8000
acénaphtylène 39,4600 98,6500 177,5700 236,7600 295,9500
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anthracène 1,9860 4,9650 8,9370 11,9160 14,8950
benzo(a)anthracène 1,9740 4,9350 8,8830 11,8440 14,8050
benzo(a)pyrène 1,9880 4,9700 8,9460 11,9280 14,9100
benzo(b)fluoranthène 3,9760 9,9400 17,8920 23,8560 29,8200
benzo(g,h,i)perylène 3,9480 9,8700 17,7660 23,6880 29,6100
benzo(k)fluoranthène 1,9600 4,9000 8,8200 11,7600 14,7000
chrysène 2,0080 5,0200 9,0360 12,0480 15,0600
dibenzo(a,h)anthracène 3,9640 9,9100 17,8380 23,7840 29,7300
fluoranthène 3,9520 9,8800 17,7840 23,7120 29,6400
fluorène 3,9500 9,8750 17,7750 23,7000 29,6250
indeno(1,2,3-cd)pyrène 2,0180 5,0450 9,0810 12,1080 15,1350
naphtalène 19,7000 49,2500 88,6500 118,2000 147,7500
phénanthrène 2,0640 5,1600 9,2880 12,3840 15,4800
pyrène 1,9780 4,9450 8,9010 11,8680 14,8350
Nous pouvons donc créer une méthode d’étalonnage grâce au logiciel associé à la GC /MS en
prenant comme chromatogramme de référence celui de la solution à 12 µg/mL. Les
« droites » d’étalonnage obtenues ne sont pas bonnes du tout car les coefficients R² sont
beaucoup trop faibles.
c. Deuxième gamme d’étalonnage
Nous devons refaire toute la gamme tout en conservant les mêmes concentrations. En effet,
prélever les différents volumes avec les Pipetman fausse les résultats.
Notre nouvelle gamme est donc faite comme suit :
Solution Composition
S1 à environ 2 µg/mL 20 µl de Sm + 20 µL de Se’ + 1 mL de dichlorométhane
S2 à environ 5 µg/mL 50 µl de Sm + 20 µL de Se’ + 1 mL de dichlorométhane
S3 à environ 9 µg/mL 90 µl de Sm + 20 µL de Se’ + 1 mL de dichlorométhane
S4 à environ 12 µg/mL 120 µl de Sm + 20 µL de Se’ + 1 mL de dichlorométhane
S5 à environ 15 µg/mL 150 µl de Sm + 20 µL de Se’ + 1 mL de dichlorométhane
Remarque : le dichlorométhane est prélevé à la pipette jaugée et les petits volumes sont
prélevés avec des seringues en verre.
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
14
En faisant la gamme ainsi, la concentration en Fluorène D10 n’est plus constante. Il faut donc
la recalculer en fonction des solutions étalons ainsi que les concentrations en HAP.
HAP Ci = 2 µg/mL Ci = 5 µg/mL Ci = 9 µg/mL Ci = 12 µg/mL Ci =15 µg/mL
Fluorène D10 1,9231 1,8691 1,8018 1,7544 1,7094
acénaphtène 19,0769 46,3551 80,4324 104,4211 127,1795
acénaphtylène 37,9423 92,1963 159,9730 207,6842 252,9487
anthracène 1,9096 4,6402 8,0514 10,4526 12,7308
benzo(a)anthracène 1,8981 4,6121 8,0027 10,3895 12,6538
benzo(a)pyrène 1,9115 4,6449 8,0595 10,4632 12,7436
benzo(b)fluoranthène 3,8231 9,2897 16,1189 20,9263 25,4872
benzo(g,h,i)perylène 3,7962 9,2243 16,0054 20,7789 25,3077
benzo(k)fluoranthène 1,8846 4,5794 7,9459 10,3158 12,5641
chrysène 1,9308 4,6916 8,1405 10,5684 12,8718
dibenzo(a,h)anthracène 3,8115 9,2617 16,0703 20,8632 25,4103
fluoranthène 3,8000 9,2336 16,0216 20,8000 25,3333
fluorène 3,7981 9,2290 16,0135 20,7895 25,3205
indeno(1,2,3-cd)pyrène 1,9404 4,7150 8,1811 10,6211 12,9359
naphtalène 18,9423 46,0280 79,8649 103,6842 126,2821
phénanthrène 1,9846 4,8224 8,3676 10,8632 13,2308
pyrène 1,9019 4,6215 8,0189 10,4105 12,6795
Grâce aux chromatogrammes obtenus pour chaque étalon (annexe 12), nous pouvons créer
une nouvelle méthode pour construire les droites d’étalonnage.
Nous obtenons de bien meilleurs résultats que précédemment mais nous devons tout de
même faire quelques modifications :
Nous ne dosons plus l’indéno(1,2,3-cd)pyrène et le benzo(g,h,i)pérylène car leurs
pics ne sont pas toujours trouvés et car les coefficients R² de leur droite
d’étalonnage sont beaucoup trop faibles.
On dose ensemble le benzo(b) et le benzo(k)fluoranthène ainsi que le
benzo(a)anthracène et le chrysène. En effet leurs pics ne se séparent pas
complètement.
Lorsqu’un point est trop éloigné de la droite, il est supprimé.
Les deux premiers points de la droite du dibenzo(a,h)anthracène sont supprimés.
On fait un « forced peak », c'est-à-dire qu’on intègre sur une plus grande partie
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
15
du chromatogramme, pour les composés suivants :
Fluorène D10
Fluoranthène
Pyrène
Benzo(a)anthracène + Chrysène
Benzo(b+k)fluoranthène
Benzo(a)pyrène
Dibenzo(a,h)anthracène
Phénanthrène
On peut maintenant bloquer les droites et les coefficients R² de manière à ce que ce soit
cette méthode d’étalonnage qui serve à exploiter les chromatogrammes des échantillons.
Les droites d’étalonnage sont visibles en annexe 13.
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
16
II. Méthode de prélèvement et traitement
des échantillons
1. Méthode de prélèvement
Tout en cherchant la meilleure méthode d’analyse des HAP, nous avons dû mettre en place
une méthode de prélèvement des fumées. Pour cela, nous avons à notre disposition une
chaudière se situant à la Halle thermique du département Energétique et Propulsion de
l’INSA de Rouen. Grâce à l’aide de Mme Medaerts, nous avons pu l’utiliser tout au long du
projet.
a. Matériel utilisé
- Chaudière
La chaudière située à la Halle Thermique est de marque HS TARM, année 2007, série N°
1014084. Elle est de type Multi Heat 1,5L-350L-230Volt.
Caractéristiques
Puissance granulé de bois : 15 kW
Puissance céréales : 15 kW
Pression maximale de service : 2,5 bars
Température maximale de service : 100 °C
Contenance eau : 50 L
Classe chaudière : 3
CE : 1*230V - 50 Hz - 300W
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
17
- Combustible Il s’agit de pellet de bois de la marque WOODSTOCK.
- Pompe La pompe utilisée est de marque CANTON Instruments. Elle a un débit maximal de 2220
L/h. Des photographies de la pompe sont visibles en annexe 14.
- Débitmètre Le débitmètre utilisé est de marque BROOKS.
Il est du type « tube size R-6-15-A ». Il a 15 graduations et son débit d’air maximal est de
1347 L/h. Une photographie est visible en annexe 15.
- Filtre
Les filtres utilisés sont : Filtre SUPELCO «Quartz Filter for PUF Cartridge » de diamètre 3,2
cm. Leur température maximale d’utilisation varie de 1100 à 1300°C, ce qui est
largement supérieur aux températures relevées dans notre montage.
- Mousse de polyuréthane (PUF)
Leur température maximale d’utilisation est d’environ 50 °C, il sera donc nécessaire de
refroidir les fumées avant qu’elles ne traversent la PUF.
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
18
b. Montage
Lorsque nous avons commencé le projet, un montage avait déjà été mis en place à la
Halle thermique. Notre travail a donc été de le continuer et de l’améliorer. Il a
notamment fallu trouver un moyen de placer le filtre et la PUF dans le montage. De plus,
nous avons dû mettre au point de nombreux raccords entre les différentes parties du
montage à l’aide de tubes flexibles.
Le principe de notre montage est le suivant. Les fumées sont tout d’abord filtrées, puis
ensuite refroidies et condensées. L’ensemble passe ensuite dans la mousse de
polyuréthane. Nous analysons ensuite le filtre et la mousse. Les condensats ne sont pas
analysés.
- Schéma et Photos
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
19
D’autres photographies sont visibles en annexe 16.
Les fumées sont aspirées grâce à la pompe et arrivent au filtre. Le filtre est placé dans un
tube de verre, les fumées y arrivent via un tube flexible. Ce tube est recouvert d’un
cordon chauffant, on relève la température avant le passage dans le filtre. Les fumées
sont ensuite refroidies à l’aide d’un réfrigérant. La température est à nouveau relevée.
Les fumées se condensent et traversent la mousse de polyuréthane. On relève la
température une dernière fois en sortie de la PUF. Les condensats sont recueillis dans un
erlenmeyer. Nous ne les analysons pas. Le reste des fumées va ensuite dans un piège à
vapeur où se trouve du silica gel. Cela permet de sécher complètement les fumées, c'est-
à-dire de supprimer l’eau afin d’éviter que celle-ci n’endommage la pompe. Les fumées
arrivent finalement à la pompe et à la sortie elles vont dans un piège à vapeur rempli de
coton. Elles en ressortent pour atteindre le débitmètre et sont rejetées dans l’air.
c. Difficultés rencontrées
- Changement du débitmètre Avant même d’essayer un prélèvement avec la chaudière allumée, nous nous sommes
rendu compte que le débitmètre présent sur le montage d’origine ne permettait pas de
mesurer des débits élevés. Or, la pompe mise à notre disposition a un débit élevé. Nous
avons alors calculé son débit afin de pouvoir monter un débitmètre adapté sur le
montage. Pour cela, nous avons utilisé un compteur à gaz que nous avons placé en sortie
de la pompe. Nous avons allumé la pompe en ne plaçant rien à son entrée afin de
PUF Réfrigérant Filtre Cheminée
Condensats
Silica gel Pompe
Débitmètre
Coton
T° T°
T°
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20
mesurer son débit maximal de prélèvement. Nous avons trouvé un débit d’environ 2220
L/h. Nous avons ensuite choisi le débitmètre adapté parmi ceux présents au laboratoire.
Nous avons donc opté pour un débitmètre R-6-15-A avec une bille de carboloy qui
permet de mesurer un débit d’air maximal de 1347 L/h.
De plus, nous avons pu adapter le débit de la pompe grâce à une vanne située sur le
montage, de telle sorte que le débit ne soit pas trop élevé en début de prélèvement.
- Fuite d’huile de la pompe Une fois le débitmètre installé, nous avons allumé la chaudière et effectué un premier
prélèvement. Au bout d’une quinzaine de minutes, nous avons constaté que de l’huile
circulait dans certains tubes et qu’elle avait atteint le débitmètre, bloquant l’accès des
fumées. Nous avons pu identifier l’origine de cette fuite d’huile, elle venait de la pompe.
N’ayant pas d’autre pompe à disposition et étant dans l’incapacité de la réparer, nous
avons décidé de « piéger » l’huile. Nous avons donc placé un piège à vapeur contenant
du coton en sortie de la pompe, juste avant le débitmètre. L’huile reste piégée dans le
coton tandis que les fumées le traversent pour atteindre le débitmètre.
- Condensation des fumées à la sortie de la cheminée Lorsque les problèmes cités précédemment ont été résolus, nous avons commencé à
effectuer des prélèvements plus longs. Cependant, au bout de quelques minutes, le débit
d’air prélevé diminuait fortement jusqu’à être nul. Effectivement, les fumées arrivant
dans le filtre étaient trop refroidies et se condensaient dans le tube flexible reliant le
conduit de cheminée au filtre. Des dépôts solides et de l’eau apparaissaient donc dans ce
tube et finissaient par se déposer sur le filtre, ce qui empêchait les fumées de le
traverser. Pour résoudre ce problème et éviter que le filtre ne se bouche, nous avons
placé un cordon chauffant le long du tube flexible. Ce cordon permet de chauffer le tube
à 40 °C environ, ce qui permet d’éviter la condensation des fumées. Une fois le cordon
mis en place, le débit continuait de diminuer mais il n’atteignait plus une valeur nulle, les
fumées pouvaient traverser le filtre et le reste du montage.
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21
d. Caractéristiques des prélèvements
- Température des fumées avant le filtre Les fumées pénètrent dans le montage à la température de 150°C, refroidissent et
arrivent sur le filtre à une température d’environ 40 °C.
- Température à l’entrée et à la sortie de la PUF Une fois le filtre traversé, les fumées sont refroidies. Elles entrent et sortent de la PUF à
température ambiante.
- Débit prélevé Durant le dernier prélèvement, nous avons relevé le débit toutes les 1 à 2 minutes. Celui-
ci diminue fortement à mesure que les particules se déposent sur le filtre. Le débit varie
d’environ 1200 L/h à 300 L/h d’air prélevé. Le tableau regroupant les différents débits
relevés se trouve en annexe 17.
- Durée de prélèvement Nous avons effectué des prélèvements de 1 heure. Cette durée est acceptable car le
débit reste suffisamment élevé tout au long du prélèvement et car la quantité prélevée
est suffisante pour la méthode d’analyse.
2. Extraction et purification pour échantillonnage
Une fois le prélèvement d’une heure effectué, il a fallu trouver une méthode pour extraire
les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) récupérés sur les filtres et les mousses
de polyuréthane (PUF). D’après les différentes publications trouvées et notamment la
publication canadienne [1], la meilleure façon est d’utiliser l’extraction par Soxhlet.
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Extraction par Soxhlet
Principe : L’extracteur de Soxhlet est spécialement conçu pour l’extraction continue solide-liquide.
Le principe du Soxhlet est de porter le solvant à ébullition de manière à faire passer les
vapeurs dans le tube adducteur. Celles-ci vont ensuite se condenser dans le réfrigérant à
boules et retomber dans le corps de l’extracteur où se trouve la cartouche de papier-
filtre épais contenant le solide dont nous voulons extraire les substances. Le solide est
ainsi immergé dans le solvant chaud (il est chauffé par les vapeurs se trouvant en
dessous). Au cours d’un cycle, nous avons une accumulation de solvant dans l’extracteur.
Le niveau de solvant atteint alors le sommet du siphon provoquant son retour dans le
ballon. Les substances extraites se retrouvent donc dans le solvant du ballon qui s’en
enrichit progressivement. Le solvant continue de s’évaporer et un nouveau cycle
commence tandis que les substances extraites restent dans le ballon (elles doivent avoir
une température d’ébullition nettement supérieure à celle du solvant extracteur).
Schéma :
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
23
Avantages : Les quantités de solvants utilisées sont plus faibles que dans d’autres méthodes
d’extraction. Cela représente donc un avantage économique. De plus, le solvant est
toujours pur car il est distillé en permanence. L’extraction est donc optimisée.
Inconvénients : La durée d’extraction est assez longue, cependant il n’est pas nécessaire de surveiller en
permanence le montage. Le temps de l’extraction peut donc être consacré à d’autres
activités, il n’est donc pas perdu. La taille de la cartouche est limitée, il n’est donc pas
toujours possible de l’utiliser. De plus, certaines substances se dégradent à la chaleur or
l’extraction par Soxhlet ne se pratique qu’à chaud.
Bibliographie : Lors de nos recherches bibliographiques, nous avons sélectionné en particulier une publication [1] qui se rapprochait de notre projet. Dans cette publication, ils utilisent 300 mL de dichlorométhane comme solvant extracteur. L’échantillon est extrait pendant une nuit au rythme de 3 à 5 cycles par heure.
Protocole expérimental : Nous avons essayé de respecter au plus près les conditions expérimentales de la
publication citée précédemment. Cependant, par mesure de sécurité, il est impossible de
laisser une manipulation sans surveillance toute une nuit. Nous avons donc dû extraire
sur une durée de 7h dans la journée. De plus, de façon à réduire le coût de l’extraction,
nous avons décidé d’extraire avec un mélange de dichlorométhane et d’hexane.
Effectivement, l’hexane est un solvant à plus faible coût que le dichlorométhane.
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24
Le protocole expérimental est donc le suivant :
Traitement du filtre
1. Le filtre est placé au dessiccateur pendant une nuit 2. On dépose sur le filtre 20 µL de la solution Se’ de Fluorène D10 (étalon interne) à
l’aide d’une seringue de 25 µL 3. On plie le filtre en deux et on l’insère dans la cartouche que l’on place dans le Soxhlet 4. On ajoute dans un ballon de 500 mL un mélange de 150 mL d’hexane et 150 mL de
dichlorométhane 5. On porte le mélange à ébullition et on extrait l’échantillon pendant 7 heures à raison
de 2 à 3 cycles par heure 6. On évapore à l’évaporateur rotatif l’extrait recueilli jusqu’à un volume de 2 mL
Traitement de la PUF
1. La PUF est placée au dessiccateur pendant un jour et deux nuits minimum 2. On dépose sur la PUF 20 µL de la solution Se’ de Fluorène D10 (étalon interne) à
l’aide d’une seringue de 25 µL 3. On insère la PUF dans la cartouche que l’on place dans le Soxhlet 4. On ajoute dans un ballon de 500 mL un mélange de 150 mL d’hexane et 150 mL de
dichlorométhane 5. On porte le mélange à ébullition et on extrait l’échantillon pendant 7 heures à raison
de 2 à 3 cycles par heure 6. On évapore à l’évaporateur rotatif l’extrait recueilli jusqu’à un volume de 2 mL
Remarques :
- Le laboratoire de chimie organique du bâtiment DARWIN de l’INSA de Rouen ne permet pas de monter deux réfrigérants à la suite d’un Soxhlet. Lors des premières extractions, les vapeurs se sont emballées et ont atteint le sommet du réfrigérant. Nous avons donc perdu beaucoup de solvant.
- Dans le but de limiter les pertes de solvant, nous avons diminué la température du chauffe-ballon. Ceci a réduit le nombre de cycles d’extraction et a peut-être influencé le rendement d’extraction.
- Le rendement d’extraction aurait peut-être été meilleur si nous avions pu extraire sur une plus longue durée ; une nuit plutôt que 7 heures en journée.
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25
Méthode de purification pour échantillonnage
Une fois l’extraction finie, il nous faut purifier l’extrait. En considérant toujours la même
publication [1], nous avons choisi de faire une colonne de purification.
Protocole expérimental
1. On place une petite quantité de laine de verre à la base de la colonne de purification de diamètre 2 cm et de hauteur 40 cm
2. On ajoute environ 5 mL d’hexane dans la colonne 3. On pèse 10 g de silice dans un bécher, on ajoute un petit volume d’hexane pour
mouiller le tout et on coule ce mélange dans la colonne, on tasse bien et on rince le bécher jusqu’à ce que tout le mélange soit entrainé
4. On ajoute l’équivalent de 1 cm de Na2SO4 dans la colonne, on laisse couler l’hexane tout en évitant que le Na2SO4 ne vienne à sec
5. On dépose, à la surface du Na2SO4, les 2 mL de produit récupérés après l’évaporation 6. On élue avec 30 mL d’hexane. On ne recueille pas la fraction car les HAP sont retenus
par la colonne 7. On élue avec 70 mL de dichlorométhane. On conserve la fraction recueillie dans un
ballon de 250 mL 8. On évapore à l’évaporateur rotatif jusqu’à un volume de 2 mL 9. On transfère les 2 mL avec du dichlorométhane dans un vial conique et on concentre
sous un jet d’azote jusqu’à un volume de 100 µL 10. On ajoute du dichlorométhane jusqu’à un volume de 1 mL. Notre échantillon est prêt
à être analysé.
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26
III. PARTIE EXPERIMENTALE
1. Résultats expérimentaux
Les quatre premiers filtres analysés ne sont pas exploitables car le temps de prélèvement
était trop court, il y avait des fuites dans le montage (air et/ou huile) et les fumées se
condensaient avant le filtre. Ces quatre prélèvements ont été faits sans changer la PUF donc
ce résultat n’est pas significatif. Cependant, nous joignons tout de même les
chromatogrammes en annexe 18.
Pour les prélèvements suivants, durant chacun une heure, nous avons installé un cordon
chauffant autour du tube sortant de la cheminée et allant jusqu’au filtre. De plus, nous avons
installé un piège à vapeur rempli de coton pour capter l’huile sortant de la pompe et nous
avons supprimé les fuites d’air au niveau du support du filtre.
Notations utilisées dans les tableaux : RT : temps de rétention
Area : aire du pic
Amt/RF : concentration en µg/mL
Voici les résultats obtenus pour chaque échantillon :
Le premier tableau correspond aux résultats obtenus lorsque l’injection a été faite par nous
même. Pour voir si les résultats étaient corrects, nous avons repassé quasiment tous nos
échantillons en GC/MS car un passeur vient d’être installé. En effet, pour certains
échantillons, nous avons eu des problèmes pour prélever les 2 µL nécessaires à l’analyse. Le
second tableau correspond donc à ces nouveaux résultats.
Remarque : les chromatogrammes de chacun des résultats sont en annexes 19.
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
27
Prélèvement du 7 Juin :
Résultats pour le filtre
Seul le filtre est exploitable pour ce prélèvement. La PUF de ce jour-là est celle citée plus
haut.
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Prélèvement du 8 Juin :
Résultats pour le filtre
Résultats pour la PUF :
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
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Prélèvement du 10 Juin :
Résultats pour le filtre
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
30
Résultats pour la PUF
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
31
Remarque : Les deux premiers tableaux sont les résultats obtenus lorsque l’échantillon a été
injecté manuellement. En effet, nous avons refait une injection car les résultats semblaient
étranges.
Prélèvement du 17 Juin :
Résultats pour le filtre
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
32
Résultats pour la PUF
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
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Une fois tous les échantillons analysés, nous avons décidé de faire un blanc à la fois pour le
filtre et pour la PUF. (21 Juin)
Résultats pour le filtre
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34
Résultats pour la PUF
Nous pouvons maintenant exploiter les résultats obtenus grâce aux tableaux ci-dessus.
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
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Concentrations des HAP dans filtre
Naphtalène
Acénaphtène
PhénanthrèneFluoranthène
Pyrène
Fluorène Anthracène
Benzo(a)anthracène +
Chrysène
Benzo(b+k)
fluoranthène
Benzo(a)pyrène
-4
4
12
20
28
36
44
52
60
68
76
84
92
100
1
HAP
Co
nc
en
tra
tio
ns
(µ
g/m
L)
Naphtalène
Acénaphtylène
Acénaphtène
Fluorène
Phénanthrène
Anthracène
Fluoranthène
Pyrène
Benzo(a)anthracène +Chrysène
Benzo(b+k)fluoranthène
Benzo(a)pyrène
Dibenzo(a,h)anthracène
Concentrations HAP dans les PUF
Anthracène Pyrène
Naphtalène
Acénaphtylène
Acénaphtène
Fluorène
Phénanthrène
Fluoranthène
Benzo(a)anthracène +
Chrysène
Benzo(b+k)
fluoranthène
Benzo(a)pyrène
Dibenzo(a,h)
anthracène
-4
4
12
20
28
36
44
52
60
68
76
84
92
100
1
HAP
Co
nc
en
tra
tio
ns
(µ
g/m
L)
Naphtalène
Acénaphtylène
Acénaphtène
Fluorène
Phénanthrène
Anthracène
Fluoranthène
Pyrène
Benzo(a)anthracène +Chrysène
Benzo(b+k)fluoranthène
Benzo(a)pyrène
Dibenzo(a,h)anthracène
2. Interprétation des résultats.
Afin de présenter les résultats de manière plus claire, nous avons réalisé plusieurs
histogrammes. Ils représentent la concentration de chaque HAP. Les HAP sont classés selon
leur temps de rétention, le plus faible étant placé tout à gauche. Nous avons réalisé un
histogramme sur la moyenne des concentrations de chaque HAP dans les filtres
(Histogramme 1), un histogramme sur celle de chaque HAP dans les PUF (Histogramme 2) et
un histogramme sur la moyenne des concentrations totales (filtre + PUF) (Histogramme 3).
Histogramme 1
Histogramme 2
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
36
Concentrations des HAP dans filtre + PUF
Acénaphtylène
AcénaphtèneFluorène
Phénanthrène
Anthracène
Fluoranthène
Pyrène
Benzo(a)pyrène
Naphtalène
Benzo(a)anthracène
+ Chrysène
Benzo(b+k)
fluoranthène
Dibenzo(a,h)
anthracène-4
4
12
20
28
36
44
52
60
68
76
84
92
100
1
HAP
Co
nc
en
tra
tio
ns
(µ
g/m
L)
Naphtalène
Acénaphtylène
Acénaphtène
Fluorène
Phénanthrène
Anthracène
Fluoranthène
Pyrène
Benzo(a)anthracène +Chrysène
Benzo(b+k)fluoranthène
Benzo(a)pyrène
Dibenzo(a,h)anthracène
Histogramme 3
Les feuilles de calcul Excel permettant d’obtenir ces histogrammes sont présentes en annexe
20.
Remarques
Dans les filtres nous retrouvons majoritairement : - Pyrène - Fluoranthène - Phénanthrène
Dans la PUF nous retrouvons principalement : - Acénaphtylène - Naphtalène
Nous pouvons conclure que les fumées contiennent principalement : - Acénaphtylène - Naphtalène - Pyrène - Phénanthrène - Fluoranthène
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37
Nous pouvons expliquer ces résultats par le poids des molécules. En effet, les molécules lourdes sont retenues par le filtre, comme pour le pyrène et le fluoranthène qui possèdent 4 noyaux aromatiques. Les molécules légères se retrouvent dans la PUF, notamment le naphtalène et l’acénaphtylène qui possèdent respectivement 2 et 3 noyaux aromatiques. Les autres composés sont retenus en partie par le filtre, ce qui explique que nous pouvons les retrouver dans le filtre et dans la PUF.
Nous remarquons que pour certains composés, nous avons de grandes marges d’erreurs. Il serait utile d’affiner notre méthode d’analyse et de recommencer des analyses afin d’étudier plus précisément la répétabilité de notre méthode. Par ailleurs, nous brûlons du bois, il n’est pas donc pas surprenant que nos résultats diffèrent selon les prélèvements car le combustible n’est pas stable.
Pour un prélèvement, nous avons pu mesurer le débit toutes les minutes. Les mesures sont regroupées dans le tableau situé en annexe 17. D’après ceux-ci, nous avons pu calculer les quantités réellement prélevées, présentées en annexe 21.
Nous avons réalisé l’extraction d’un filtre et d’une PUF à blanc afin de savoir si certains HAP étaient déjà présents avant la traversée de la fumée et si cela pouvait fausser nos résultats. Malheureusement, nous avons retrouvé quelques HAP dans le filtre et dans la PUF, cela est peut être dû à un reste dans la colonne ou dans l’injecteur. Les échantillons ont été passés deux fois, les chromatogrammes obtenus sont visibles en annexe 22.
Nous avons également calculé le coefficient de variation d’aire de notre étalon interne. Nous avons fait la moyenne des différentes valeurs d’aire obtenues pour le Fluorène D10 en prenant en compte le blanc. Nous obtenons une valeur de 22505. L’écart type obtenu est de 8889 et le coefficient de variation (CV) trouvé est de 39,5%. Le tableau de calcul se trouve en annexe 23.
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
38
CONCLUSION
A l’issue de ces huit semaines de projet d’étude, l’objectif initialement fixé, c'est-à-dire
mettre au point une méthode d’échantillonnage ainsi qu’une méthode d’analyse des fumées
de combustion a été atteint.
En effet, nous avons réussi à mettre au point une méthode d’analyse des HAP contenus dans
les fumées par chromatographie en phase gazeuse couplée à un spectromètre de masse. En
même temps, nous avons terminé le montage existant pour prélever les fumées dans la
chaudière. Enfin, nous avons établi le protocole d’extraction et de purification de la PUF et
du filtre. Cependant, nous n’avons pas réellement fait de quantification des HAP car le temps
imparti était trop court. De plus certaines choses devraient peut-être être modifiées pour
parvenir à de meilleurs résultats. Cela pourrait faire l’objet d’un futur projet.
Ce projet a été pour nous une expérience très enrichissante. En effet, nous avons appris
beaucoup de choses sur le domaine de la chimie analytique, notamment par l’utilisation
importante de la GC/MS. De plus, ce projet a été l’occasion de travailler en équipe et de
travailler en autonomie en cherchant des indications dans les publications pour mettre au
point la méthode d’analyse. Nous avons dû faire preuve « d’ingéniosité » pour résoudre les
problèmes rencontrés à la Halle thermique. Ce projet nous a donc été très bénéfique.
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
39
BIBLIOGRAPHIE
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Disponible sur : http://www.ceaeq.gouv.qc.ca/methodes/pdf/MA400HAP11.pdf
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3. Thèse sur Les hydrocarbures aromatiques polycycliques dans le café :mise au point de méthodes analytiques et étude de l’étape de torréfaction - Justin Koffi HOUESSOU – AgroParisTech – Février 2007 4. INRS-Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP)- Fiche 011/V01.01 - Octobre 2007 5. INSA de Rouen Laboratoire de chimie analytique UV ANA2 - DOSAGE PAR HPLC des
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6. Bernard S. Crimmins, Joel E. Baker� - Atmospheric Environment - Improved GC/MS methods for measuring hourly PAH and nitro-PAH concentrations in urban particulate matter – Mai 2006 7. Conor Pacific Environmental - The determination of Polycyclic Aromatic Hydrocarbons (PAH), Polychlorobisphenyls (PBC) and Organochlorine Compounds (OC) in ambient arctic air – Janvier 1999
8. © AFNOR 2004 - NF ISO 11338-2 - Détermination des hydrocarbures aromatiques polycycliques sous forme gazeuse et particulaire – Mars 2004 9 . Keeley L. Bignal a, Sam Langridge b, John L. Zhou – Atmospheric Environment - Release of polycyclic aromatic hydrocarbons, carbon monoxide and particulate matter from biomass combustion in a wood-fired boiler under varying boiler conditions – Septembre 2008 10. Massimiliano Possanzini, Vincenzo Di Palo, Pierfrancesco Gigliucci, Maria Concetta
Tomasi Sciano, Angelo Cecinato – Atmospheric Environment - Determination of phase-
distributed PAH in Rome ambient air by denuder/GC-MS method – Décembre 2003
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
40
11. Techniques de l'ingénieur, référence P 1490
12. Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chromatographie_en_phase_gazeuse-
Spectrom%C3%A9trie_de_masse
13. Gas Chromatography with Mass Spectroscopy (GC/MS) sur http://www.foothills-
analytical.com/GCMS.html
14. Gas Chromatography-Mass Spectrometry(GC-MS) - A.SWETHA. Disponible sur:
http://translate.googleusercontent.com/translate_c?hl=fr&langpair=en%7Cfr&rurl=translate
.google.fr&u=http://www.scribd.com/doc/28973479/gcms&usg=ALkJrhg1zSK8aZski9HVIl2xs
EOrL7aGsQ
15. http://www-chimie.u-strasbg.fr/IMG/pdf/soxhlet.pdf
16. http://www.ac-
grenoble.fr/champo/site/prepa/physique/laboratoire%20chimie/techniques/ExtractionSolliq
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17. http://www.lachimie.fr/materiel/extraction.php
18. http://www.oxbo.nl/chemie/scheidingsmethoden/extractie/extractie-1.htm
19. ADEME – Synthèse. Mesure en semi-continu de dioxines à l’émission des UIOM.
Situtation en France en 2007 – Avril 2008
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
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ANNEXES
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42
Annexe 1
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43
Annexe 2
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44
Annexe 3
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45
Annexe 4
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
46
Annexe 5
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
47
Annexe 6
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
48
Annexe 7
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
49
Annexe 8
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
50
Annexe 9
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
51
Annexe 10
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
52
Annexe 11
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
53
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
54
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
55
Annexe 12
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
56
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
57
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
58
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
59
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
60
Annexe 13
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
61
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
62
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
63
Annexe 14
Annexe 15
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
64
Annexe 16
Montage entier Tube contenant le filtre
Tube contenant la PUF Cordon chauffant à la sortie de la cheminée
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
65
Tube + Filtre + Réfrigérant Réfrigérant + PUF + Condensats
Piège à vapeur contenant le silica gel Piège à vapeur contenant le coton
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
66
Annexe 17
Débit relevé en fonction du temps lors du prélèvement du 17/06/2011
temps (min) graduations débitmètre débit (l/min)
0 0 0,000
1 12,5 18,708
2 10,4 15,565
3 9,4 14,069
4 9,1 13,620
5 8,8 13,171
6 7,4 11,075
7 6,9 10,327
8 6,7 10,028
9 6,7 10,028
10 6,7 10,028
11 6,7 10,028
12 5,8 8,681
14 6,3 9,429
16 5,3 7,932
18 6 8,980
20 5 7,483
22 5 7,483
24 4,8 7,184
26 4,8 7,184
28 4,6 6,885
30 4,3 6,436
32 4,2 6,286
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
67
34 4 5,987
36 3,9 5,837
38 3,9 5,837
40 4,2 6,286
42 3,9 5,837
44 3,8 5,687
46 3,5 5,238
48 3,6 5,388
50 3,7 5,538
52 3,7 5,538
54 3,5 5,238
56 3,6 5,388
58 3,3 4,939
60 3,4 5,089
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
68
Annexe 18
Filtres 1, 2, 3
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
69
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
70
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
71
Annexe 19
Injection manuelle
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
72
Injection automatique
Même ordre pour les séries de chromatogrammes suivantes : injection manuelle puis automatique.
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
73
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
74
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
75
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
76
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
77
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
78
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
79
Injection manuelle
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
80
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
81
Injection automatique
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
82
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
83
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
84
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
85
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
86
Annexe 20
Valeurs obtenues pour les différents filtres analysés
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
87
Valeurs obtenues pour les différentes mousses de polyuréthane analysées
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
88
Annexe 21
Calcul des quantités prélevées le 17/06/2011
Concentration
filtre (µg/mL)
Concentration
PUF (µg/mL)
Concentration
échantillon
(µg/mL)
Quantité
(µg)
Concentration
fumées
(µg/m^3)
Naphtalène 13,790 160,100 173,890 173,890 3,779E-04
Acénaphtylène 15,350 174,100 189,450 189,450 4,117E-04
Acénaphtène 4,887 7,588 12,475 12,475 2,711E-05
Fluorène D10 1,923 1,923 3,846 3,846 8,358E-06
Fluorène 2,505 7,127 9,632 9,632 2,093E-05
Phénanthrène 27,780 13,120 40,900 40,900 8,888E-05
Anthracène 3,804 2,108 5,912 5,912 1,285E-05
Fluoranthène 26,670 2,903 29,573 29,573 6,427E-05
Pyrène 49,500 2,377 51,877 51,877 1,127E-04
Benzo(a)anthracène +
Chrysène 4,882 0,000 4,882 4,882 1,061E-05
Benzo(b+k)fluoranthène 1,129 1,484 2,613 2,613 5,679E-06
Benzo(a)pyrène 0,000 6,025 6,025 6,025 1,309E-05
Dibenzo(a,h)anthracène 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000E+00
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
89
Annexe 22
Chromatogrammes du filtre à blanc
Injection automatique
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
90
Injection manuelle
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
91
Chromatogrammes de la PUF à blanc
Injection automatique
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
92
Injection manuelle
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
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Annexe 23
Feuilles de calcul du coefficient de variation
Aire du Fluorène D10
filtre du 7 Juin 22098
24342
filtre du 8 Juin 21513
28481
PUF du 8 Juin 19169
34412
PUF du 10 Juin 38899
35666
33940
filtre du 10 Juin 33468
18629
filtre du 17 Juin 14519
13999
PUF du 17 Juin 14646
15478
filtre blanc 16279
17409
PUF blanc 13306
11348
427601 somme
22505,31579 moyenne
8888,791044 écart type
39,49640666 CV en %
Dosage des HAP – Projet d’étude CFI4 / Emmeline POGNEAU – Charlotte POILLION
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