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CANTABRIA 2011 DOSSIER DE PRESSE

Dossier Cantabria 2011 French

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INDEX

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Introduction. Cantabrie: Culture et nature infinies

Protagonistes 2011

Cheminsinfinis LePalaisdesfestivalsdeCantabriefêteses20ans

Références Touristiques GrottesPatrimoinedeL’humanité ElSoplao ParcdelaNaturedeCabárceno

Situation et Communications

Histoire

Art et Culture

Unepromenadehistorico-artistiqueàtraverslaCantabrie VisitesdemuséesenCantabrie AgendaCulturel

Nature

Espacesprotégés Plages Patrimoinesouterrain

Cantabrie, une croisée de chemins

Installations d’intérêt. Cantur

Communes et Localités

Tourisme Rural

Centre International D’études Supérieures de L’espagnol à Comillas Club de Qualité Cantabrie Infinie

Tourisme Sportif et d’Aventures

Tourisme Nautique

Tourisme Thermal

Tourisme Gastronomique

Fêtes d’intérêt Touristique

Information Touristique

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La Cantabrie, Nature et Cultures sans fin

La Cantabrie représente à la perfection la symbiose entre une nature généreuse qui regorge de paysages singuliers, un patrimoine historique, une intense activité culturelle et un secteur touristique de qualité.

La nature à l’état pur est, sans doute, un des traits caractéristiques de cette région, dans laquelle se côtoient les hauts sommets de plus de 2.600 mètres et quatre-vingt dix plages aux sables fins et dorés, qui offrent un cadre incomparable au paysage baigné par la Mer Cantabrique et couronné par les Pics d’Europe.

Les 37 espaces qui forment le Réseau d’Espaces Naturels Protégés de la Communauté, entre eux le Parc National des Pics d’Europe et six parcs naturels sont la représentation parfaite de ce paradis naturel qui recèle dans son sous-sol la différence qui le rend unique en son genre : la richesse de son patrimoine souterrain.

La Cantabrie est une terre de grands contrastes qui cache dans ses entrailles un monde souterrain étonnant de plus de 6.500 grottes dont beaucoup ont un intérêt historique et géologique à la fois. C’est le cas des dix grottes préhistoriques déclarées patrimoine de l’Humanité ou la grotte de El Soplao aux alentours de laquelle l’on a découvert un des gisements d’ambre du Créatique les plus importants au monde.

À la variété et à la beauté naturelle de cette région vient s’ajouter un large éventail de possibilités à découvrir : l’exubérance artistique et historique qui regorge d’exemples patrimoniaux et les rendez-vous culturels tels les Cours d’été de l’Université Internationale Menéndez Pelayo, le festival International de Santander ou le Concours de Piano de Santander Paloma O’Shea.

Le visiteur découvrira aussi des sites touristiques uniques en leur genre comme le Parc de la Nature de Cabárceno, le téléphérique de Fuente Dé ou la croisée de chemins où se rencontrent culture et pèlerinage comme le Chemin de Liebana ou le Chemin de Saint Jacques par la côte.

Le visiteur trouvera ici un petit échantillon de toutes les options possibles : plage, montagne, tourisme thermal, un voyage dans la gastronomie riche des lieux, le golf ou encore le tourisme rural très apprécié et qui n’a plus ses preuves à faire dans la région.

INTRODUCTION

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La consolidation du secteur touristique

L’enthousiasme et la confiance du Gouvernement de Cantabrie ces deux dernières législatures, unis à de grands efforts en promotion et à l’amélioration de la qualité des installations et des produits ont permis à la région de devenir une destination compétitive, d’augmenter progressivement le nombre de visiteurs et de surmonter l’écueil d’une année difficile mondialement comme la précédente.

Le secteur touristique est devenu une des grandes industries de la région et sa consolidation va de pair avec les efforts en matière de qualité et diversité qui se réalisent ces dernières années.

L’accueil chaleureux dispensé au client et la décision ferme d’offrir à nos visiteurs des installations et des services de qualité sont bien caractéristiques de l’offre renouvelée que les professionnels et le Gouvernement de la Cantabrie construisent et qui font de la région une destination touristique très appréciée.

Fidèle à son slogan touristique, “Cantabrie Infinie”, la Communauté se renouvelle constamment pour offrir à ses visiteurs un large éventail de possibilités et une offre variée dans laquelle se retrouvent les éléments les plus appréciés du patrimoine du paysage, culturel et artistique cantabriques : les grottes, les plages et les montagnes, ses balnéaires et ses terrains de golf, ses établissements hôteliers et de tourisme rural; ses églises romanes et gothiques, sa gastronomie et, bien évidemment, son hospitalité.

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La Cantabrie, Chemins infinis

25 routes dans quatre grandes propositions, Chemins Culturels, Chemins Gastronomiques, Grands Chemins et Chemins Sportifs et de Loisirs, sont la carte de visite de la Communauté pour 2011

Chemins Infinis est la proposition que La Cantabrie fait au voyageur pour découvrir une région chargée d’histoire, de patrimoine, de nature, de culture et de gastronomie. 25 routes dans le cadre de quatre grands blocs thématiques, Chemins Culturels, Chemins Gastronomiques, Grands Chemins et Chemins Sportifs et de Loisir, structurent la carte culturelle, humaine et du paysage, conçue pour faciliter aux visiteurs la découverte d’un territoire très accessible dans lequel, en un peu plus de 5.000 kilomètres carrés, ils découvriront de tout, à tous moments et pour tous les goûts.

Il s’agit d’un ensemble de routes, de sentiers, de voies et d’anciennes chaussées qui permettent de découvrir une Cantabrie à l’Infini dans son essence. Ce sont des chemins à suivre pour découvrir paysages et habitants, un parcours inépuisable dans le patrimoine naturel et historique.

Les 25 suggestions parcourent la Cantabrie du nord au sud et de l’est à l’ouest, avec des arrêts aux grands sites de la région tels que les grottes Patrimoine de l’Humanité, El Soplao, l’art Roman, les ermitages rupestres, les petites villes maritimes, le monastère de Saint Toribio, le Parc de la Nature de Cabárceno, les voies vertes ou encore les plages.

La Cantabrie c’est le Chemin, voilà en définitive le message qui est transmis à ceux qui veulent trouver leur propre chemin. Pour les amateurs de culture et d’histoire nous suggérons Six chemins culturels (les Grottes, le Roman, les Tours médiévales, les Estelas, les parcours littéraires et les Ermitages rupestres).

Les produits de la terre et de la mer, avec le savoir-faire de la cuisine régionale, jouent le premier rôle dans les Chemins Gastronomiques (Produits pasiegos, produits lebaniegos, Mille-feuilles, Anchois, Cocido montañes, Chemin maritime, de la pêche et fruits de mer et Chemin de la viande). Sept propositions gastronomiques pour savourer les plats typiques de la cuisine régionale dans leur cadre d’origine et des produits célèbres comme les sobaos et les quesadas pasiegas; les quesucos, ces petits fromages typiques de la Cantabrie, les anchois ou les fruits de la mer Cantabrique.

PROTAGONISTES 2011

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Les Grands Chemins méritent un chapitre à part entière. Celui de Saint-Jacques, qui parcourt toute la côte d’Est à Ouest; celui de Liebana qui va jusqu’au Monastère de Saint Toribio de Liébana, où est conservée la relique du Lignum Crucis, ou la Route de Charles V qui retrace le dernier voyage de l’empereur depuis Laredo, localité cantabrique jusqu’à sa retraite à Yuste; trois grandes routes historiques et de pèlerinage qui font de la Cantabrie une croisée de chemins.

Pour apprécier la richesse du paysage et la qualité de l’environnement de la Cantabrie il y a beaucoup d’autres chemins à prendre. Neuf routes sont proposées (Balnéaires, Surf, Fêtes, verticales et Voie Ferrata, Boleras, Voies Vertes, Falaises, Moteur et Régates). Elles recouvrent les trente sept espaces Naturels protégés existants, avec le Parc National des Pics d’Europe et toutes les communes de la région avec leurs routes et sentiers en pleine nature.

Si c’est l’option sport qui vous tente comme le surf, la montagne, la voile et les régates ou les boules - ce sport autochtone - vous avez plusieurs possibilités. Si vous choisissez les loisirs, vous pourrez découvrir et vivre les fêtes d’intérêt touristique national de la région comme le célèbre carnaval de Santoña. Finalement, la suggestive Route des Balnéaires vous mènera à la tranquillité et au bien-être qu’apportent les six balnéaires et un centre de thalassothérapie, c’est l’offre du tourisme santé.

Chemins Infinis promotionne la Cantabrie comme une destination où la diversité de contenus s’allie à des produits touristiques qui augmentent (tourisme rural, sportif, terrains de golf, musées et centres d’interprétation, station de ski Alto Campoo) et à la qualité des établissements et des installations (Club de Qualité Cantabrie Infinie de Logements et Restaurants, une offre hôtelière vaste ou encore un nombre important de gites ruraux qui sont parmi les plus appréciés d’Espagne).

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Le Palais des festivals de Cantabrie fête ses 20 ans

Le Palais des Festivals de Cantabrie fête en 2011 son vingtième anniversaire et propose pour le célébrer une programmation spéciale avec de grands rendez-vous artistiques. 32 spectacles et 54 représentations sont prévus au programme.

Les lignes du programme pour ce vingtième anniversaire sont un exemple clair des principes qui ont marqué l’activité intense du Palais des festivals durant cette période et en ont fait un centre de référence en Espagne et dans le reste de l’Europe. Ses atouts sont l’équilibre, la qualité, la variété, le risque, la recherche de nouveaux publics et une offre proche de la réalité créative actuelle de la région et d’autres parts du monde, sans oublier le legs des grands classiques.

Concernant le théâtre, le Palais des festivals va maintenir sa ligne d’ouverture à la présentation de nouvelles productions, à des premières. Pour janvier sont prévues “Le temps et les Conway” dirigée par Juan Carlos Pérez de la Fuente, et ‘La Panne’ dirigée par Blanca Portillo et pour les mois prochains une proposition dirigée par José Carlos Plaza, adaptation du roman de José Luis Samperio ‘Le Sourire étrusque’, avec Héctor Alterio dans le premier rôle (vendredi 4 mars).

Ce cycle sera complété par des représentations de la Compagnie Nationale de Théâtre Classique dans “Le maire de Zalamea’; Arthur Miller sera représenté cette année avec “Tous étaient mes enfants” avec Carlos Hipólito, entre autres, et puis, dirigée par Ernesto Caballero, un des grands noms du théâtre espagnol nous verrons ‘La fête des juges” avec Santiago Ramos en tête de la troupe.

Septembre commencera avec deux grands noms du théâtre actuel, Calixto Beitio dirigeant Juan Echanove dans le monologue “Traversée de l’amour et de la mort”. Viendra ensuite la critique sociale toujours présente dans l’œuvre de David Mamet et cette fois dans la production “Races” avec Toni Cantó. 2012 amènera José Sacristán sur notre scène dans une version de ‘El Quijote’ et l’œuvre de Jean Genet ‘Les Nègres’, dirigée par Miguel Narros.

En Musique classique le programme prévu est structuré autour de d’orchestres de prestige comme la Philarmonique de Moscou sous la houlette du maestro Simonov, l’Orchestre Symphonique d’Euskadi et l’Orphéon Donostiarra et l’Orchestre de la Principauté des Asturies. Sont prévus au programme des solistes de grande taille comme Arcadi Bolodos, Leonel Morales et, entre autres, Ara Maliakian, toujours surprenant.

Pour la danse l’éventail est large et va de l’école classique de Russie jusqu’au flamenco le plus actuel.

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Nous accueillerons la Compagnie Grigorovich Ballet et un programme double avec les indispensables du répertoire classique : “Spartacus”, “Le Corsaire” et puis le bailaor Rafael Amargo et son nouveau spectacle ‘Solo y Amargo’.

Le clin d’œil au sourire et à la parodie viendra de la Compagnie des Ballets du Trocadéro de Montecarlo qui, avec ses parodies et ses interprétations très particulières des grands classiques a laissé un très bon souvenir au public du Palais. Et puis, la danseuse Cecilia Gómez, dans l’œuvre “Gayetana, la pasión”, nous présentera son portrait de la Duchesse d’Alba le 7 octobre.

La Saison lyrique, qui arrive cette année à sa dix-septième édition nous offrira deux propositions d’une qualité exceptionnelle et la possibilité d’entendre en Cantabrie une des voix les plus appréciées du panorama lyrique international, celle de la soprano Patricia Petipon, dans la production du Berliner Ensemble de ‘l’Opéra de quat’sous’ de Bertold Brecht sous la direction de Robert Wilson, un spectacle qui deviendra sans doute une référence dans l’histoire du Palais des festivals.

La programmation a misé, cette année encore, sur les productions musicales et amènera à la région celles qui triomphent en ce moment à Madrid ou Barcelone. Cette fois-ci ce sera le tour de ‘Chicago’ et ‘Los 40 el musical’.

Le cycle des Récitals a prévu de présenter pour la première fois en Cantabrie, une des voix les plus particulières, celle de Julia Migenes, chanteuse de grande personnalité, au vaste répertoire qui fluctue de l’opéra au jazz, pop, musical, etc.

La création de nouveaux publics et la volonté de plaire aux plus jeunes donneront, cette année encore, des spectacles de danse, théâtre, musique, etc. dans le cadre du cycle Le Palais avec les enfants et pendant les Campagnes scolaires.

Les créateurs de la région ne sont pas oubliés au programme et cette année l’École des Arts de la Scène du Palais des Festivals présentera deux nouvelles productions : “Roméo et Juliette” de Shakespeare, dirigée par Román Calleja et la version de la comédie musicale “Annie” à charge des élèves et des professeurs dirigés par Roberto P. Gallegos. Quand au Chœur Lyrique il offrira deux concerts pendant cette saison, avec des programmes différents.

Plus d’information : www.palaciofestivales.com

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Grottes Patrimoine de L’humanité

La déclaration récente, par l’Unesco, de l’appartenance de neuf grottes au Patrimoine de l’Humanité, et la découverte, dans El Soplao, de l’un des plus beaux gisements d’ambre du monde, font du patrimoine souterrain de La Cantabrie, le principal protagoniste de son offre.

La Cantabrie conserve en son intérieur la plus grande densité de grottes ornées d’art rupestre du monde, plus de 60 d’entre elles ont en effet des peintures sur les parois. Altamira et les neuf autres cavités déclarées Patrimoine de l’Humanité sont le symbole universel de cet héritage paléolithique précieux qui cohabite avec un autre legs souterrain non moins surprenant: plus de 6.500 grottes aux formes géologiques impressionnantes, dans des paysages spectaculaires, comme c’est le cas de El Soplao.

La Communauté recèle dans son sous-sol tout un monde à découvrir qui surprend par sa grande valeur historique et artistique, dans le cas des grottes ornées d’art rupestre, par sa valeur spéléologique, et par son paysage souterrain surprenant, dans le cas de cavités comme celles de El Soplao, ou du bassin de l’Asón.

Une valeur ajoutée et l’un de ses principaux attraits résident dans la possibilité de visiter la plupart de ces grottes.

RÉFÉRENCES TOURISTIQUES

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Au mois de juillet 2008, l’Unesco accorde le titre de Patrimoine de l’Humanité à neuf autres grottes cantabriques. Celles-ci viennent s’ajouter au catalogue des grands monuments du monde dont fait déjà partie, depuis 1985, la grotte d’Altamira dont le toits de bisons est

mondialement connu sous le nom de ‘Chapelle Sixtine de l’Art Quaternaire ‘.

La reconnaissance des grottes de El Castillo, Las Monedas, La Pasiega, Las Chimeneas, Covalanas, El Pendo, Hornos de la Peña, Chufín et La Garma met en évidence et en valeur la richesse archéologique de La Cantabrie et la valeur de ses grottes comme référence mondiale de l’art Paléolithique.

Et si les peintures vieilles de 35.000 ans sont surprenantes, la visite de El Soplao n’en est pas moins attrayante; baptisée par les géologues et spéléologues du monde entier comme la ‘Chapelle Sixtine de la Géologie’, du fait de la richesse de ses formations et de la spectacularité des innombrables stalactites, excentriques, et stalagmites qui peuvent être contemplées au fil du parcours touristique (1,5 kilomètres) ou dans la modalité d’aventure, praticables dans certaines galeries ouvertes à cet effet.

Par ailleurs, la grotte est, depuis l’an passé, le point de mire des spécialistes et des scientifiques, suite à la découverte, à proximité, du gisement le plus important du monde d’ambre crétacique  ; daté d’il y a 110 millions d’années, ses pièces, très nombreuses, recèlent des insectes fossilisés. Entre autres singularités, il faut souligner la couleur bleu-pourpre que la plupart d’entre elles présentent.

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Un témoignage exceptionnel des premiers esprits créatifs

L’art rupestre paléolithique est l’une des manifestations culturelles les plus impressionnantes de l’histoire de l’Humanité. Au delà de ses qualités proprement esthétiques, l’importance historique de ce phénomène est due à son caractère représentatif d’une étape cruciale dans l’évolution humaine: l’apparition de l’Homo Sapiens.

Nous sommes donc, pour toutes ces raisons, face à un bien culturel de premier ordre, une véritable oeuvre d’art du génie créateur, qui conjugue sa grande qualité artistique à son rôle de témoin exceptionnel de l’histoire de la civilisation, puisque c’est, en l’occurrence, la première manifestation artistique de l’espèce humaine. Celle-ci est investie d’une valeur et d’un sens universels, étroitement liés à l’évolution de la culture et de la société. Ces

valeurs, reconnues dès 1985 pour la grotte d’Altamira, s’appliquent à d’autres ensembles d’art rupestre paléolithique localisés sur la Corniche Cantabrique, et qui, comme El Castillo, Las Chimeneas, La Pasiega, Las Monedas, La Garma, Covalanas, El Pendo, Chufín et Hornos de la Peña, réunissent toutes les conditions de l’excellence.

Étant donné le nombre et la densité des cavernes décorées -dont l’état de conservation est excellent-, vu le répertoire iconographique impressionnant qu’elles contiennent, et la diversité des techniques et des styles identifiés, vu la lointaine ancienneté du cycle artistique développé et sa résistance millénaire au temps, la Corniche Cantabrique s’impose comme un centre fondamental de la créativité humaine dans le domaine de l’histoire universelle: l’un des berceaux de l’Art.

Universalité

Les cavités contenant de l’art rupestre paléolithique et inscrites à la Liste du Patrimoine Mondial témoignent, conformément aux critères établis par l’UNESCO, de valeurs universelles qui les rendent représentatives de la culture de l’Humanité. Elles constituent une oeuvre d’art à part entière du génie créateur humain.

Comme son nom l’indique, l’art rupestre paléolithique est unanimement qualifié d’Oeuvre d’Art du génie créateur humain.

Dans la perspective des différentes disciplines qui se sont penchées sur cet art et des différents paradigmes théorico-méthodologiques qui en ont guidé

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les études (Histoire, Anthropologie, Archéologie, Histoire de l’art, Beaux Arts ou Arts Appliquées), la valeur de ce cycle artistique lui est attribuée en fonction de son caractère primigène: il s’agit en effet du premier art connu de l’histoire de l’Humanité. Dans ce contexte, celui-ci est particulièrement remarquable du fait des niveaux très élevés de perfection technique et de sa capacité expressive formidable qui constituent le témoignage unique ou, du moins, exceptionnel, d’une tradition culturelle ou d’une civilisation vivante ou disparue.

L’art paléolithique est le témoignage aussi exceptionnel qu’unique d’une civilisation disparue. Peu nombreux sont les éléments du Patrimoine qui, comme ces manifestations artistiques, présentent une évidence vivante des formes culturelles et sociales d’une société prétérite: les communautés des chasseurs-cueilleurs de la fin de la dernière glaciation. Du point de vue anthropologique, ce cycle artistique établit une relation directe avec l’apparition d’une nouvelle espèce humaine, la nôtre, et les développements cognitifs et d’organisation sociale qui lui sont propres.

Il s’agit en l’occurrence, d’un exemple éminemment représentatif de constructions ou d’ensembles architecturaux et technologiques, de paysages, qui illustrent une ou plusieurs périodes importantes de l’histoire humaine. L’art rupestre paléolithique est une manifestation caractéristique du comportement des communautés de chasseurs-cueilleurs du Pléistocène. Il participe de leur mode de vie et, plus particulièrement, des us et coutumes propres

aux communautés de la fin de la dernière glaciation: les cavités ornementées font essentiellement partie du système général d’occupation et d’usage du territoire paléolithique. Dans le cas de la région Cantabrique, l’art rupestre paléolithique est un témoignage direct de l’habitat prédominant de ce segment spatio-temporel: le type troglodyte.

Par ailleurs, la naissance de l’art rupestre paléolithique donne lieu à l’apparition d’un ensemble de techniques spécifiquement conçues pour la mise en oeuvre de concepts très précis.

L’art rupestre paléolithique constitue donc un exemple éminemment représentatif de l’un des types d’habitat, et d’un ensemble technologique significatif, d’une période extrêmement représentative de l’histoire humaine: celle de la fin de la dernière glaciation.

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EL CASTILLO (LE CHÂTEAU)

SituationPuente Viesgo

ServicesLe centre propose les services suivants:

y Point Info y Stationnement pour voitures et autocars y Visite guidée yCentre d’Interprétation y Boutique yWC

Régime de visitesLa grotte est ouverte toute l’année et dispose d’un service de guides. Durée de la visite: 45 minutes. En groupes de 13 personnes du 1er mai au 30 septembre, et de 15 personnes du 1er octobre au 30 avril.

HorairesDu 1er Mai au 30 de septembre, ouvert tous les jours de la semaine, de 9h30 à 20h00. Du 1er octobre au 30 avril, ouvert du mercredi au dimanche, de 9h30 à 17h00.

Information et réservationsTéléphone. +34 942598425Fax: +34 942598305e-mail: [email protected]: http://grottes.culturadecantabria.com/

AccèsAccès en voiture: depuis le centre-ville de Puente Viesgo, quitter le parking, dans le quartier de La Llana, emprunter la route qui mène au Monte de El Castillo. Après avoir parcouru 1,4 km., l’on arrive à un stationnement. De là, rejoindre, à pied, le Centre d’Interprétation et les Grottes.

Accès à pied: partant du centre de Puente Viesgo, à côté du parking, dans le quartier de la Llana, prendre le sentier PR-S17. Marcher environ 25 minutes avant d’arriver au Centre d’Interprétation des Grottes.

DescriptionSur la rive du Pas, à son passage dans Puente Viesgo, le Monte Castillo

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se dresse; une excroissance calcaire conique qui recèle en son sein un labyrinthe enchevêtré de grottes fréquentées par l’homme pendant les dernières 150.000 années.

Parmi ces grottes -dont cinq abritent des manifestations paléolithiques- il faut signaler celle de El Castillo, découverte par H. Alcalde del Río en 1903, qui fait l’objet de nombreux travaux de recherche archéologiques dont les résultats sont des références scientifiques pour la compréhension du développement et du comportement humain pendant la Préhistoire du Sud-ouest de l’Europe.

Ses dépositions stratigraphiques, environ 20 mètres de puissance, essentiellement situées à l’extérieur, comme une sorte d’abri, présentent des évidences de l’occupation humaine. Grâce à son registre archéologique, extrêmement riche, nous découvrons quelles étaient les conditions environnementales, l’état de la flore et de la faune, de l’anatomie humaine, du développement technologique, des activités économiques et du comportement social et symbolique, dans les 150.000 dernières années. Les sédiments et les matériaux qu’ils recèlent nous apprennent ce qu’étaient l’Homo néandertaliens et l’Homo sapiens, les périodes glaciaires et interglaciaires, la faune froide et la faune tempérée, l’organisation de la chasse, la planification de l’exploitation et l’utilisation des ressources naturelles, les processus techniques du travail de l’os, de la pierre et de la corne, les ornementations et leur usage social, les supports décorés comme autant de formes d’expression artistique et de cohésion sociale,... et un long etcetera.

L’intérieur de la grotte contient l’un des ensembles les plus singuliers et importants de la Préhistoire en Europe ; une référence pour l’Histoire. Plus de 275 figures qui remontent toutes aux aurores de la présence de l’Homo sapiens en Europe et nous proposent une promenade souterraine à travers les origines de la pensée symbolique, l’abstraction et l’expression artistiques.

Les parois des 275 mètres que le visiteur peut parcourir, et où il va découvrir la plupart des représentations, lui apportent des exemples des techniques, des thèmes, et des ressources graphiques que les artistes du Paléolithique supérieur (36.000-10.000 av. J.-C.) utilisaient pour exprimer une partie de leur pensée.

Chevaux, bisons, cerfs, aurochs, biches, chèvres, un mammouth, etc., font partie de l’éventail animal figuratif, un bestiaire varié qui représente certains des animaux qui cohabitaient avec l’homme. Les références à la figure humaine sont nombreuses mais abrégées, exprimées à travers la main, un motif particulièrement caractéristique cette grotte, du fait de son nombre: plus de 50 exemplaires.

Les signes, les formes géométriques ou les abstractions, sont abondants. Il faut signaler les nuages de pointillés et les formes rectangulaires, dont la composition est souvent complexe du fait des segmentations et des remplissages internes. Dessins et peintures rouges, noirs et jaunes (dont le colorant a été appliqué par différents moyens: pinceau, doigt, aérographe, etc.), gravures (sous ses différentes formes, en fonction des caractéristiques des reliefs) et au moins deux sculptures simples, associées à la peinture sont la preuve de variétés techniques multiples.

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LAS MONEDAS (LES MONNAIES)

SituationPuente Viesgo

ServicesLe centre propose les services suivants:

y Point info y Stationnement pour voitures et autocars y Visite guidée yCentre d’Interprétation y Boutique yWC

Régime de visitesLa grotte est ouverte toute l’année et dispose de service de guides. Durée de la visite: 45 minutes, par groupes de 13 personnes du 1er mai au 30 septembre, et de 15 personnes du 1er octobre au 30 avril.

Horaires Du 1er mai au 30 septembre, ouvert tous les jours de la semaine de 9.30 h. à 20.00 h. Du 1er octobre au 30 avril, ouvert du mercredi au dimanche, de 9.30 h. à 17.00 h.Information et réservationsTéléphone: +34 942598425Fax: +34 942598305E-mail: [email protected]: http://grottes.culturadecantabria.com/

AccèsAccès en voiture: depuis le centre de Puente Viesgo, à partir du parking, emprunter la route qui mène à Monte de El Castillo. Parcourir environ 1,4 km., et laisser la voiture au parking, de là, continuer à pied jusqu’au Centre d’Interprétation et aux grottes.

Accès a pied: quitter le centre de Puente Viesgo, au départ du parking, dans le quartier de la Llana, emprunter le sentier PR-S17. Marcher pendant environ 25 minutes pour arriver au Centre d’Interprétation et aux grottes.

DescriptionSur la rive du Pas, à son passage dans Puente Viesgo, le Monte Castillo se dresse; une excroissance calcaire conique qui recèle en son sein un labyrinthe enchevêtré de grottes fréquentées par l’homme pendant la Préhistoire. À environ 675 mètres de la grotte connue sous le nom de El Castillo, si nous suivons le chemin qui contourne la montagne, nous tombons sur la grotte dite Las Monedas, la plus longue parmi les cavités connues dans Monte de El Castillo.

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Lorsqu’elle est découverte, en 1952, elle est baptisée Grotte de los Osos (des Ours). Un peu plus tard, l’on découvre dans certaines salles les empreintes d’une botte portant trois clous au talon. Ces traces mènent les chercheurs jusqu’à un lot de 20 monnaies de l’époque des Rois Catholiques, insoupçonnées dans une cavité profonde de 23 mètres, et dont l’une remonte à l’an 1563. Ces pièces, perdues ou cachées dans la grotte par un visiteur anonyme du XVIème siècle, donnent son nom à la grotte.

Sur les 800 mètres qui constituent la grotte, 160 mètres seulement sont aujourd’hui visitables. Le parcours est en soi un véritable spectacle: stalactites, stalagmites, disques, colonnes, terrasses suspendues et coulées de couleurs

provoquées par la composition minéralogique variée de la roche, mettent en scène cette promenade géologique. Les processus de dissolution du calcaire et de sédimentation, ou d’évidage, font de cette visite un cadeau de la nature, de beauté et de couleurs.

Contrairement à la grotte de El Castillo, les manifestations pariétales figuratives se concentrent dans une salle latérale modeste, à quelques mètres de l’entrée. L’ensemble, très homogène dans sa réalisation technique (dessins noirs tracés au crayon) et son style (qui sous-entend une phase d’exécution unique), est composé d’au moins 17 figures animales et de différents signes ou ensembles de lignes difficilement interprétables. Des chevaux, essentiellement; des rennes aussi, mais en moindre mesure, des chèvres, des bisons, un ours et quelques animaux indéfinissables, composent un bestiaire propre à une époque climatique froide. Les datations C14 AMS font remonter la réalisation de ces figures à l’ère glaciaire d’il y a 10.000 ans av. J.-C.

LAS CHIMENEAS (LES CHEMINÉES)

SituationPuente Viesgo

Régime de visitesN’est soumise à aucun régime de visites, son accès étant strictement restreint aux chercheurs.

DescriptionCavité au tracé compliqué; deux étages reliés entre eux par des cheminées karstiques qui donnent son nom à la grotte. L’entrée actuelle, qui est artificielle, a été aménagée à l’étage supérieur. Celui-ci est un labyrinthe sans grand intérêt archéologique  ; quant à l’étage inférieur, il avait une bouche -aujourd’hui condamnée-, et son tracé est également complexe. On y trouve des indices d’occupation du Paléolithique Supérieur. Si les manifestations pariétales étaient traditionnellement attribuées à la période Solutréenne, les datations absolues réalisées au Carbone 14 les datent plutôt du Magdalénien inférieur (entre 15.000 y 14.000 ans).

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Elle est découverte en 1953, par une équipe de cantonniers de la Députation Régionale qui travaillent, sous la direction de A. García Lorenzo, à la route d’accès à deux autres grottes: El Castillo et La Pasiega. Elle est rendue publique, en 1956, par J. González Echegaray. Son vestibule primitif recèle quelques silex peu caractéristiques et des restes d’une inhumation de la Préhistoire Récente.

On y trouve différents panneaux de gravures du type “macaroni” dans la zone la plus proche du vestibule primitif, ainsi que quelques animaux et des motifs non figuratifs. Plus à l’intérieur, un grand panneau de “macaroni” et quelques figures isolées. L’ensemble de peintures noires est situé au fond d’une salle et, dans les petites galeries, on trouve des silhouettes d’animaux

et des signes quadrangulaires. Les gravures ont été réalisées suivant la technique du “macaroni”, à l’exception d’un bovidé dont les cornes sont incisées. Les quadrupèdes sont très simples et représentent surtout des aurochs, des cervidés et des capridés. Le premier panneau de peintures noires présente des signes quadrangulaires tracés en noir. Dans les petites galeries voisines, on trouve des cerfs de grande taille et une tête de cheval. L’ensemble, qui pourrait être attribué au style III de Leroi-Gourhan du Solutréen, a en revanche été daté du Magdalénien. Deux figures (un cerf et un signe) ont été datées par le test du Carbone de 14 13.940 et de 15.070, respectivement.

LA PASIEGA

SituationPuente Viesgo

Régime de visitesN’est soumise à aucun régime de visites, son accès étant strictement restreint aux chercheurs.

DescriptionLa grotte avait 6 entrées, dont deux seulement sont aujourd’hui encore ouvertes. L’une donne accès aux galeries A, B et D, et l’autre à la C. Les autres sont condamnées. Longue d’environ 70 m., la galerie A est linéaire et débouche sur une galerie latérale très étroite. La galerie B démarre de la zone la plus profonde de la A, elle a de belles proportions et un parcours sinueux. Les accès qui s’y trouvaient sont aujourd’hui condamnés. La galerie C a un parcours labyrinthique ; ses salles et ses galeries communiquent avec le début de la galerie D à laquelle elle est reliée par d’étroits couloirs impraticables. La cavité abrite des vestiges de l’occupation du Solutréen et Magdalénien (entre 18.000 et 14.000 ans d’ancienneté). Les manifestations sont attribuables aux périodes Gravétienne, Solutréenne et Magdalénienne (entre 26.000 et 14.000 ans avant notre ère).

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La grotte est découverte en 1911, par H. Obermaier et P. Wernert; ceux-ci sont ensuite rejoints par H. Alcalde del Río qui entreprend de l’étudier. Les résultats de ses travaux sont publiés en 1913. À partir des années cinquante, de nouvelles manifestations sont cataloguées et des fouilles sont menées dans les vestibules. Elle fait actuellement l’objet de travaux de recherche par une équipe de préhistoriens dirigée par R. Balbín et C. González Sáinz.

Des gisements archéologiques ont été catalogués dans ses vestibules d’entrée où des matériaux du Solutréen et du Magdalénien Inférieur ont été récupérés, ainsi que quelques industries en quartzite, probablement plus anciennes. La grotte abrite, sur

quasiment toute sa surface, des manifestations pariétales, des peintures comme des gravures incisées, et c’est -avec celle de El Castillo- la station la plus riche en manifestations de la Corniche Cantabrique. Il ne faut pas oublier qu’il s’agissait en réalité de deux stations différentes (la galerie C d’un côté et les galeries A,B et D de l’autre).

La Galerie A est le cadre de nombreuses peintures et gravures qui se concentrent essentiellement dans sa zone la plus reculée. Il faut signaler les représentations de chevaux, cervidés et aurochs. Au début de la galerie étroite finale, on trouve des gravures représentant des animaux, et au fond, un grand panneau de signes quadrangulaires rouges, nommé le “coin des tectiformes”. La galerie B contient aussi de nombreuses figurations d’animaux et des signes. D’autres zones, comme celle de la galerie D, recèlent d’abondantes gravures incisées et des peintures rouges. La galerie C est également riche en représentations de bisons, de chevaux, de cervidés, de grands signes, etc. La grotte a été décorée à différentes périodes, les manifestations vont d’une époque avancée, du style III, probablement au début du Magdalénien (galeries A et C), et jusqu’au début du style IV Ancien du Magdalénien Inférieur.

ALTAMIRA

SituationSantillana del mar

ServicesLe centre propose les services suivants:

y Stationnement y Service de vestiaire et casiers individuels yAire de pique nique accès libre y Salle de premiers soins yCafétéria et restaurant y Boutique yAteliers

Régime de visitesLa grotte originale est fermée au public qui peut en revanche visiter la Néogrotte et le Musée.

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Horaires De mai à octobre, du mardi au samedi, de 9.30 h. à 20.00 h. et dimanches et fêtes, de 9.30 h. à 15.00 h. De novembre à avril, du mardi au samedi, de 9.30 h. à 18.00 h. et dimanches et fêtes, de 9.30 h. à 15.00 h.

Information et réservationsTéléphone: +34 942818815 - 942818005E-mail: [email protected]: http://museodealtamira.mcu.es

AccèsLe Musée d’Altamira est situé à 2 km. du noyau urbain de Santillana del mar, dans la Communauté Autonome de La Cantabrie. Accès par la route: sur l’Autoroute A-67, prendre la sortie vers Santillana del mar, Nationale 611 puis la route Autonomique 6316. À Santillana, emprunter la déviation indiquant le Musée d’Altamira.

DescriptionGrotte fossile d’environ 300 m. de développement, son large accès originel s’effondre à l’époque préhistorique et est aujourd’hui réduit à un simple orifice d’entrée. Celui-ci ouvre sur un vestibule légèrement en pente, dans le fond duquel se trouve, sur la gauche, le grand panneau des polychromes. Celui-ci est actuellement séparé du reste du vestibule par un mur artificiel. La grotte continue ensuite le long d’une galerie rectiligne, légèrement en pente descendante, assez altérée par des constructions modernes destinées à éviter d’éventuels effondrements. Un large couloir débouche ensuite sur une vaste salle (connue sous le nom de “la hoya”), qui est prolongée par une galerie étroite et sinueuse dite “cola de caballo” (queue de cheval) qui devient impraticable dans le fond. La cavité a été occupée pendant les périodes Solutréenne (environ 18.000 ans) et Magdalénienne Inférieure (entre 16.500 et 14.000 ans), périodes auxquelles il faut également attribuer l’ensemble d’expressions pariétales de la cavité.

La cavité est découverte, en 1875, par M. Sanz de Sautuola, qui y pratique des fouilles. Il y trouve également, entre 1875-1879, les grands quadrangulaires noirs du fond de la grotte. En 1879, et pendant les fouilles entreprises par Sautuola, sa fille María découvre les célèbres polychromes. En 1880, Sautuola rend publics les résultats de ses recherches et déchaîne la fameuse polémique portant sur l’authenticité de ses peintures. La découverte de nouveaux ensembles rupestres en France, à la fin du XIXème siècle, permet enfin la reconnaissance définitive de la grotte par la communauté scientifique. Nous sommes en 1902.

Tout au long du XXème siècle, la grotte fait l’objet de fouilles et d’études entreprises par différents archéologues. Parmi ceux-ci, Breuil et Cartailhac, qui publient leurs résultats en 1906  ; Alcalde del Río, qui étudie les peintures et pratique des fouilles dans le vestibule (publiées en 1906 ; Obermaier et Breuil, qui publient, en 1935, l’étude à ce jour la plus complète sur la grotte, etc. Nombreux sont les spécialistes qui ont ultérieurement retravaillé différents aspects d’Atamira, nous citerons, entre autres, l’étude menée par J. González Echegaray,

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en 1985. Dans le vestibule, on trouve des niveaux du Solutréen Supérieur et du Magdalénien Inférieur, avec d’importants éléments d’art mobilier, des bâtons de commande décorés, ou encore des omoplates gravées.

Altamira est extraordinairement riche en art paléolithique. Les éléments en sont répartis sur quasiment toute la surface de la grotte. Le vestibule et la galerie finale dite “queue de cheval” (‘cola de caballo’) sont les zones qui connaissent la plus grande concentration artistique. La Salle des Polychromes, “la Chapelle Sixtine

de l’art quaternaire”, -sans doute le panneau le plus connu de l’art Paléolithique mondial - contient un ensemble impressionnant de bisons, une vingtaine environ, de grande taille et généralement bichromes et gravés. À côté d’eux, et suivant les mêmes techniques de réalisation, une grande biche, deux chevaux et différents signes, dont de grands claviformes rouges, caractérisés par une protubérance centrale. L’on trouve également, dans cette salle, quelques mains violettes en négatif, plusieurs chevaux et bisons en noir, et un grand ensemble de gravures de cerfs, signes et autres anthropomorphes. Dans les galeries de l’intérieur, et dans la salle centrale, les gravures naturalistes sont fréquentes, qui représentent surtout des cerfs et des chevaux, des peintures noires d’animaux et des signes. Dans celle qui porte le nom de “queue de cheval” (‘cola de caballo’) les éléments les plus remarquables sont les masques réalisés à partir des protubérances de la roche et peints en noir ; par ailleurs, on y trouve également un grand groupe de quadrangulaires en noir,

des biches incisées et plusieurs autres groupes de gravures et de peintures noires naturalistes.

Altamira contient des sanctuaires de diverses époques. Les motifs les plus anciens semblent être ceux de l’intérieur de la cavité qui vont du Solutréen Supérieur au Magdalénien Archaïque. Les polychromes datent d’environ 14.500 ans avant notre ère (Magdalénien Inférieur). Le Centre a aménagé une Néogrotte d’Altamira, qui offre aux visiteurs la possibilité de découvrir la beauté de son art rupestre et l’habitat de ses occupants. Cette reproduction rigoureusement exacte de la grotte et de ses peintures est fondée sur des connaissances scientifiques et réalisée à partir de la technologie la plus moderne. On y trouve également une exposition permanente consacrée aux “Temps d’Altamira”, qui produit plus de 400 objets du Paléolithique supérieur.

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LA GARMA

SituationRibamontán al Monte

Régime de visitesN’est soumise à aucun régime de visites, son accès étant strictement restreint aux chercheurs.

DescriptionLa grotte de La Garma est un affleurement actif de 3 étages fossiles aux nombreuses formations karstiques. L’étage supérieur où se trouve la seule entrée aujourd’hui praticable compte un vestibule de taille réduite qui mène à une galerie sinueuse débouchant sur une faille qui permet d’accéder à l’étage intermédiaire, plus vaste, dont l’accès originaire est condamné. A la fin de cette galerie, une deuxième crevasse apparaît, qui descend vers la zone centrale de l’étage inférieur. Celui-ci a des couloirs et des salles de grandes dimensions, surtout dans la zone du vestibule primitif, également condamné aujourd’hui. L’on peut encore descendre de l’étage inférieur, le long d’une troisième crevasse, jusqu’au niveau actif du système où s’écoule une rivière souterraine. La montagne de La Garma abrite différentes grottes remontant au Paléolithique et à la Préhistoire récente. Sur son sommet, un village fortifié de l’Âge du Bronze et de l’Âge du Fer. Les peintures de la grotte principale de l’ensemble ont été attribuées à l’Aurignacien et au Magdalénien Moyen (entre 29.000 et 13.500 ans d’ancienneté).

Au début des années 90, à l’occasion de la découverte de la grotte voisine de la Garma B, des membres du G.E.I.S. Carballo/Raba localisent l’accès et le gisement de l’étage supérieur de La Garma A. En 1996, durant les fouilles archéologiques du vestibule de l’étage supérieur dirigées par P. Arias et R. Ontañón, deux membres de l’équipe -J. M. Ayllón et A. Serna-, découvrent la galerie des peintures, à l’étage inférieur, alors qu’ils exploraient et topographiaient le système.

Une équipe du Département des Sciences Historiques de l’Université de Cantabrie poursuit aujourd’hui les fouilles et le travail de documentation, sur l’ensemble du site. Dans le vestibule supérieur, une stratigraphie complexe, des niveaux d’enterrements humains, et des habitations mésolithiques et du Paléolithique Supérieur et Ancien. A l’étage intermédiaire, un grand nombre de vestiges paléontologiques essentiellement osseux et des industries du Paléolithique Inférieur. Cependant, les restes les plus importants se trouvent à l’étage Inférieur où l’on distingue trois gisements intacts. Le premier, situé dans le vestibule primitif, est attribué au Magdalénien et compte des structures complexes; sous les panneaux principaux de peintures, l’on trouve un autre gisement paléolithique en surface et, juste sous la faille qui rejoint la galerie intermédiaire, des inhumations de l’époque du Haut Moyen Âge.

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Les manifestations artistiques sont réparties sur la quasi totalité de l’étage inférieur. Le vestibule primitif abrite des panneaux de peintures et de gravures. Dans les zones proches, et dans la grande salle contiguë, de nouvelles manifestations sur des panneaux complexes.

Au fond de la cavité, les peintures sont abondantes et arrivent jusque dans la salle où la faille rejoint l’étage inférieur actif traversé par la rivière. Étant encore soumis à étude et à un processus de documentation, l’art rupestre paléolithique de la cavité est encore mal connu. Dans le vestibule primitif, des gravures et des peintures en grand nombre; parmi les manifestations peintes, un cheval de grande traille, modelé en noir et d’un naturalisme étonnant, et de nombreuses autres peintures rouges représentant des signes. Dans des zones proches, des peintures noires évoquant des quadrupèdes jouxtent d’autres peintures rouges. Plus à l’intérieur, une vaste salle abrite

un grand panneau de peintures rouges au contour gravé, représentant le train avant d’un bovidé, un cervidé et plusieurs chèvres, ainsi que des figures rouges plus simples. Partant de là, et jusqu’à une petite salle postérieure, tout au long d’un couloir qui les relie, on trouve un grand nombre de peintures, généralement rouges, des signes complexes, des pointillés et trois bisons. Au sortir de cette salle, un couloir mène à une grande galerie, dont l’une des branches débouche sur la salle de la crevasse qui conduit à l’étage intermédiaire. Dans cette zone, des peintures rouges représentent généralement des signes et des mains en négatif.

Au fond de la grotte, dans la salle où s’ouvre la crevasse qui descend à l’étage actif, des panneaux complexes de mains en négatif et de signes ; quelques peintures isolées, parmi lesquelles un bison noir. Ces manifestations peuvent être classées dans les styles II, III et IV de Leroi-Gourhan. Du style II relèvent les mains et les signes rouges du fond de la galerie ; les représentations de chèvres, d’aurochs et la biche rouge, tout comme un grand nombre de signes complexes sont du style III ; et quelques figures noires telles que le cheval modelé réparties sur le trajet qui va du vestibule jusqu’au fond, là où se trouve l’arrière-train du bison, sont du style IV. La chronologie probable nous renvoie de la fin de l’Aurignacien (environ 28.000 ans), au Magdalénien Moyen (environ13.000 ans).

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EL PENDO

SituationBarrio El Churi, Escobedo de Camargo

ServicesLe centre propose les services suivants:

y Point info y Stationnement de voitures y Visite guidée de la grotte yWC

Régime de visitesLa grotte est ouverte toute l’année et dispose de service de guides. Durée de la visite: 45 minutes. Visites en groupes de 17 personnes du 1er mai au 30 septembre, et de 25 personnes du 1er octobre au 30 avril.

Horaires Du 1er mai au 30 septembre, ouvert tous les jours de la semaine de 9.30 h. à 14.30 h. et de 16.00 h. à 20.00 h. Du 1er octobre au 30 avril, ouvert du mercredi au dimanche, de 9.30 h. à 13.45 h. et de 14.45 h. à 17.00 h.

Information et réservationsTéléphone: +34 942598425Fax: +34 942598305E-mail: [email protected]: http://grottes.culturadecantabria.com/

AccèsSur la CN-623, bifurquer à Revilla de Camargo, direction Puente Arce (CA-240), puis, à la hauteur de Escobedo, prendre la direction de El barrio de El Churi où se trouve la grotte. Celle-ci est desservie par une piste étroite impraticable par les autobus.

DescriptionDans le coeur de la vallée de Camargo, à proximité de la commune de Escobedo, cette vaste grotte a son entrée qui ouvre sur un vestibule aux dimensions monumentales. Elle est découverte en 1878 par Marcelino Sanz de Sautuola. Dès cette date, elle fait l’objet de multiples explorations archéologiques qui culminent sur la découverte d’un panneau important de peintures rouges, en 1997. L’étude du gisement archéologique fournit, tout comme celui de la grotte de El Castillo, des informations clef pour la connaissance

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de l’évolution humaine, technologique, et du comportement de l’Homo néandertalien et de l’Homo sapiens. Dès lors, sa séquence stratigraphique et archéologique -qui commence il y a au moins 82.000 av. J.-C. et arrive jusqu’à 1.500 av. J.-C., est dans le point de mire des discussions scientifiques. Hormis la reconnaissance des activités liées à la quotidienneté, l’ensemble important d’art meuble et de pièces ornementales, associées aux premières occupations de l’Homo sapiens, indiquent que l’espace souterrain était utilisé à d’autres fins à caractère social. La présence “d’offrandes” déposées dans le désordre des blocs amène à reconnaître l’usage de cet espace à des fins rituelles, durant l’Âge du Bronze, aux portes de notre société.

L’exemple le plus parlant du comportement symbolique vient des manifestations artistiques pariétales. L’on ne connaissait,

avant la découverte récente de la “Frise des Peintures”, que deux figures gravées (dont l’une représente un oiseau) dans la partie la plus profonde de la grotte.

La “Frise des Peintures”, un panneau de 25 mètres de long et visible depuis tous les angles de la salle principale, contient, comme un grand retable, une vingtaine de figures peintes en rouge. Il faut signaler les biches, au nombre de onze, accompagnées d’une chèvre, un cheval, deux zoomorphes indéterminés et plusieurs formes de signes (des points, des disques et des lignes) généralement séparés des panneaux où se concentrent les quadrupèdes. Comme dans le cas de Covalanas, les figures sont entourées de pointillés, réalisés au doigt ou au tampon. Quelques motifs font preuve de complémentarité technique en combinant le trait linéaire et les moyens d’exécution cités plus haut. L’implantation des figures dans la frise, les ressemblances techniques du tracé et du style (démarcation interne des pièces, remplissage total ou partiel en couleur, etc.) constituent une unité de composition des peintures qui font la preuve de la synchronie de l’exécution. Leur chronologie, difficile à établir d’une manière absolue, semble les situer à une époque antique, il y a environ 20.000 av. J.-C.

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COVALANAS

SituationRamales de la Victoria

ServicesLe centre propose les services suivants:

y Point info y Stationnement de voitures y Visite guidée de la grotte

Régime de visitesLa grotte est ouverte toute l’année et dispose de service de guides. Durée de la visite: 50 minutes. Par groupes de 6 personnes, du 1er mai au 30 de septembre, et de 10 personnes, du 1er octobre au 30 avril.

Horaires Du 1er mai au 30 septembre, ouvert tous les jours de la semaine de 9.30 h.à 14.30 h. et de 16.00 h. à 20.00 h. Du 1er octobre au 30 avril ouvert du mercredi au dimanche, de 9.30 h. à 13.45 h. et de 14.45 h. à 17.00 h.

Information et réservationsTéléphone: +34 942598425Fax: +34 942598305E-mail: [email protected]: http://grottes.culturadecantabria.com/

AccèsAccès en véhicule: à Ramales de la Victoria, emprunter la N-629 direction Burgos. A environ 2 km. (au km. 188) prendre, sur la gauche, la déviation qui mène au parking et au Point info. À partir de là, suivre, sur 50 mètres environ, le sentier pour piétons qui mène à la grotte.

Accès à pied: à Ramales de la Victoria emprunter le chemin des Grottes (sentier PR-S.22), qui contourne en parallèle le mont Haza. Au terme de 1,8 Km., vous arrivez au parking et au Point info. De là, suivre le chemin ascendant qui, au bout de 600 mètres, débouche sur la grotte.

DescriptionLa grotte de Covalanas, la grotte des biches rouges est située sur le flanc Nord-est du Mont Pando, au-dessus de celle de El Mirón

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qui a été habitée pendant au moins les 45.000 dernières années. Elle est découverte en 1903 par L. Sierra et Hermilio Alcalde del Río, deux personnalités clef de la recherche archéologique en Cantabrie. Leur découverte s’inscrit dans les origines de la science préhistorique et plus concrètement de l’art paléolithique. Cette grotte, de taille modeste, compte deux galeries qui partagent une même zone d’abri extérieur apparemment non utilisée comme espace d’habitat.

L’une de ses galeries, celle de droite, abrite les manifestations graphiques pariétales. Après deux courtes séries de points, l’on découvre, à environ 65 mètres de l’entrée, les premières formes animales. Partant de là, les figures rouges se succèdent à droite et à gauche de la galerie principale et à l’intérieur d’un petit diverticule.

Au total, une frise de dix-huit biches, un cerf, un cheval, un auroch, une figure hybride et trois signes rectangulaires, en

plus des petits pointillés et des lignes. A partir des 90 mètres, et dans des espaces aux dimensions plus réduites, le nombre des figures diminue radicalement: une seule figure animale complète et, en revanche, de nombreux points et lignes. Leur tracé, à base de contours en pointillés réalisé avec les doigts, caractérise ces figures. C’est, en l’occurrence, une modalité technique caractéristique de certaines grottes situées entre le bassin du Nervion (Biscaye) et du Sella (Asturies) ; la plus forte concentration se trouvant dans le bassin de l’Asón, même si des ensembles comme celui de El Pendo doivent être également pris en compte. Cette répartition met en évidence l’existence de groupes humains aux liens graphiques forts qui témoignent de l’existence de réseaux et de contacts sociaux. Sa chronologie, difficile à établir d’une manière absolue, semble la situer à une époque ancienne, il y a environ 20.000 av.J.-C.

La fraîcheur de la couleur rouge, la grande taille des motifs, le tracé en pointillés du contour animal et la concentration de la plupart des figures dans une zone bien délimitée, entraînent le visiteur dans une ambiance de mystère et de recueillement. Dans la pénombre de la grotte, il semble que les figures animales prennent vie et fuient le rocher. Nous l’avons dit: ce troupeau rougeâtre, inquiet des ombres a été le témoin millénaire de la vie de l’Humanité.

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HORNOS DE LA PEÑA

SituationTarriba, San Felices de Buelna

ServicesLe centre propose les services suivants:

y Point info y Visite guidée de la grotte

Régime de visitesLa grotte est ouverte toute l’année et dispose de service de guides. Durée de la visite: 50 minutes. Par groupes de 4 personnes.

Horaires Du 1er mai au 30 septembre, ouvert tous les jours de la semaine de 9.30 h. à 14.30 h. et de 16.00 h. à 20.00 h. Du 1er octobre au 30 avril, ouvert du mercredi au dimanche, de 9.30 h. à 13.45 h. et de 14.45 h. à 17.00 h; durant cette période, les visites devront être préalablement concertées.

Information et réservationsTéléphone: +34 942598425Fax: +34 942598305E-mail: [email protected]: http://grottes.culturadecantabria.com/

AccèsSe rendre dans la commune de San Felices de Buelna (CA-170), une fois là, emprunter, à la hauteur de Rivero, une route qui mène (au bout de 0,6 km.) au village de Tarriba. De là, suivre la piste qui conduit au Monte Tejas. À environ 1,7 km., sur la gauche, la Peña de los Hornos, où se trouve la cavité.

DescriptionLa grotte de Hornos de la Peña est située dans le relief nommé Peña de los Hornos par les locaux. Orientée au Sud, l’entrée saute aux yeux dans le paysage, du fait de sa forme d’arc. Dès 1903, année où Hermilio Alcalde del Río reconnaît les premières manifestations artistiques pariétales, l’importance scientifique de cette grotte s’impose.

L’ampleur et l’ensoleillement du vestibule sont attirants pour les derniers groupes de néandertaliens et pour les premiers Homo sapiens qui occupent le vestibule de la cavité, la zone la plus extérieure, comme leur lieu d’habitation. A des époques plus récentes, durant l’Âge du Cuivre, voire pendant la Guerre Civile, cet espace souterrain est utilisé à des fins diverses.

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Les premières figures, dont certaines ont disparu aujourd’hui, sont situées dans la zone extérieure. Dans cet espace vestibulaire, on trouve un cheval tracé d’un trait large et profond. L’espace proprement souterrain ou intérieur, auquel on accède par un passage bas et étroit qui mène à différents secteurs de taille moyenne, recèle la plus grande partie de son patrimoine artistique. Hornos de la Peña abrite l’un des ensembles de gravures les plus complets de la région Cantabrique. Il faut signaler les figures de grande taille et de conception naturaliste. Chevaux, bisons, aurochs, chèvres, cerfs, un bison, un éventuel renne, et un dessin serpentiforme composent ce bestiaire qui transmet, par le soin apporté aux détails (crinières, pelage, yeux, bouches, etc.) par l’artiste durant l’exécution, une connaissance précise de l’anatomie animale.

Cependant, le motif le plus remarquable, est un anthropomorphe au bras levé et à la queue longue. Le caractère hybride (animal-humain) de la composition, dont l’interprétation nous échappe, rappelle celles d’autres grottes. Les figures sont essentiellement réalisées suivant la technique de la gravure, et seul un dessin de cheval noir a été comptabilisé. Les modalités de gravures sont variées: incisions fines et tracé digital pour les panneaux intérieurs, et abrasion dans l’entrée. Ces différences techniques conjuguées à la conception stylistique des figures, permettent d’affirmer l’existence de deux moments de gravure: une première étape archaïque qui correspond aux figures extérieures exécutées par abrasion et dont la chronologie peut être établie il y a au moins 18.000 ans ; et une seconde étape à laquelle correspondraient la plupart des figures intérieures, dont la chronologie Magdalénienne doit tourner autour des années 13.000 av. J.-C.

CHUFÍN

SituationCiclones

ServicesLe centre propose les services suivants:

y Visite guidée de la grotte

Régime de visitesLa grotte est ouverte toute l’année et dispose de service de guides. Durée de la visite: 2 heures et 15 minutes. Par groupes de 5 personnes.

Horaires Du 1er mai au 30 septembre, ouvert tous les jours de la semaine de 9.30 h.à 14.30 h. et e 16.00 h. à 20.00 h. Du 1er octobre au 30 avril, ouvert du mercredi au dimanche, de 9.30 h. à 13.45 h. et de 14.45 h. à 17.00 h; durant cette période, les visites devront être préalablement concertées.

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Information et réservationsTéléphone: +34 942598425Fax: +34 942598305E-mail: [email protected]: http://grottes.culturadecantabria.com/

AccèsSur la route CA-181, prendre la déviation vers le village de Riclones, juste avant d’arriver au village de Celis. À cet endroit, différents panneaux indiquent la maison du guide (‘casa del guía’) qui vous accompagnera, en barque ou à pied, jusqu’à l’entrée de la grotte.

DescriptionLa grotte del Moro Chufín est située dans un parage d’une singulière beauté, dans la vallée de la Nansa. Si l’entourage a été modifié par la construction du barrage de La Palombera, son emplacement, dans une zone de falaises, de végétation arborée et de présence permanente de l’eau, font que la visite devient une source de plaisir continuelle. Le parcours commence, à certaines époques de l’année, par une promenade en barque jusqu’à l’entrée de la grotte. Le vestibule spacieux a été le témoin d’importantes occupations humaines il y a environ 15.500 av. J.-C., voire à des époques antérieures. La situation privilégiée de la grotte offrait une vue imprenable sur la vallée, ce qui en faisait une zone de chasse excellente.

Par ailleurs, les habitants préhistoriques de cette cavité y ont gravé des figures dans la roche: de nombreuses biches, un bison, un éventuel poisson, et plusieurs signes, tous tracés à base de sillons larges et profonds fruits de la technique de l’abrasion, et essentiellement concentrés sur un panneau sous lequel une petite ouverture donne accès à l’intérieur de la grotte. Après avoir parcouru un espace au toit très bas, on arrive dans une vaste salle dont la partie finale est un lac artificiel, provoqué par le barrage. Malgré cela, la cavité continue. C’est dans cette salle que se trouvent, de part et d’autre, les représentations artistiques les plus étonnantes.

Les compositions rouges réalisées à base de pointillés ressortent par l’intensité de leur couleur, certaines d’entre elles ont été interprétées comme étant des représentations génitales. Dans la même teinte, l’on trouve des chevaux, un auroch, des pointillés parfois organisés en séries, une figure féminine et un cerf.

L’intérieur abrite en outre de nombreuses gravures réalisées par incision mais aussi par une technique d’abrasion plus ou moins fine. Le bestiaire est composé de bisons, chevaux, bovidés, un cerf, un capriné, et au moins une silhouette anthropomorphe, hormis une éventuelle grue. La réalisation de ces formes semble relever de plusieurs

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phases temporelles. Les gravures du vestibule et certaines trouvées à l’intérieur, tout comme les figures rouges, semblent attribuables à une époque antérieure au Magdalénien, il y a plus de 16.000 av. J.- C. Il est, en revanche, impossible d’établir entre elles un niveau quelconque de synchronie ou de diachronie. Le reste des gravures intérieures, au contraire, dont le trait en général plus fin, et qui sont plus riches en détails anatomiques, sont datées d’une époque postérieure, aux alentours de 11.500 av. J.-C.

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El Soplao est l’un des autres grands attraits de La Cantabrie: la grotte est en effet considérée comme l’un des trésors de la géologie mondiale. Un seul chiffre, pour preuve de son grand pouvoir de convocation: elle est devenue, depuis son ouverture, en 2005, un centre d’attraction touristique qui accueille près de 300.000 visiteurs par an.

Ça n’est pas la plus grande, ni la plus longue des 6.500 grottes aujourd’hui recensées en Cantabrie. En revanche, les concrétions excentriques et le caractère spectaculaire des formations géologiques qu’elle recèle en font la seule à mériter le surnom de “La Cathédrale de la Géologie Mondiale” ou de “Chapelle Sixtine de la Géologie”.

La Grotte

Située dans un environnement naturel de toute beauté, entre les communes de Valdáliga, Herrerías et Rionansa, la grotte est connue depuis la fin du XIXème siècle, du fait de l’exploitation des mines de La Florida: Elle recèle en son intérieur un “paradis naturel” authentique, constitué de formations impressionnantes.

El Soplao est une grotte unique et inreproduisible, une référence pour la spéléologie mondiale. Son intérieur constitue une merveille géologique et spéléologique

EL SOPLAOCHAPELLE SIXTINE DE LA GÉOLOGIE ET GISEMENT D’AMBRE

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à l’échelle internationale, avec de grandes surfaces tapissées d’aragonites, de doubles toits, de gours, de stalactites et de stalagmites excentriques qui produisent un jeu d’ombres et de lumière fascinant, un univers de sensations, de couleurs et de parfums.

La grotte a une véritable signification universelle, car sa grande valeur environnementale se conjugue à son extraordinaire valeur esthétique, qui se traduit dans une abondance et une diversité complexe de formations excentriques sans égale dans le

monde souterrain. Il faut souligner, dans ce registre, le “faux sol”, une zone considérée par tous les spéléologues comme la “Chapelle Sixtine” du monde souterrain parce qu’elle est grandiose, singulièrement disposée et conservée. Les excentriques cohabitent en parfaite harmonie avec un univers particulier de formations verticales (stalactites et stalagmites) et de coulées aux couleurs multiples. Sont également remarquables les pisolites, mieux connues sous le nom de perles des cavernes.

La visite de la grotte peut se faire sous deux modalités: visite touristique ou tourisme d’aventure.

Dans la première version, vous visiterez 1.500 mètres de grotte, dans les galeries La Gorda (La Grosse) et Los Fantasmas (les Fantômes).

Le tourisme d’aventure est conçu, quant à lui, pour que les plus aventuriers pénètrent sur 3 kilomètres à l’intérieur de la grotte. Partant du tunnel de La Isidra, l’on accède à la partie supérieure du ‘Faux Sol’. De là, le parcours se dirige vers la galerie des Italiens, pour passer ensuite à la galerie Campamento, à la salle de El Órgano (l’Orgue) et aux galeries El Bosque (le Bois) et La Sinera, où les formations sont fabuleuses.

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Territoire Soplao

Le complexe inclut -en plus de la grotte- le Centre d’Accueil des Visiteurs, un train minier et l’aire de promenade Prado Collao connectée avec le sommet de La Florida, et un ensemble sculptural impressionnant, en plein air, signé par divers artistes contemporains qui ont produit leur propre interprétation de la grotte. Un autre immense atout dont jouit El Soplao, c’est le caractère spectaculaire des paysages que l’on découvre du haut de la Sierra, à l’occasion d’une promenade dans l’aire prévue à cet effet, ou depuis les miradors de l’extérieur de la cavité.

Le Musée des Mines dont la construction est prévue dans les environs de la grotte, sera enrichi, suite à la découverte du gisement d’ambre, d’une partie spécifiquement consacrée au musée de l’ambre.

Pour accéder à la grotte, se rendre à Rábago (Herrerías), à 37 kilomètres de Torrelavega et à 62 km. de Santander, par la Quatre voies A8 Santander-Oviedo, sortie nº 269 Los Tánagos-Pesués-Puentenansa.

Information et vente d’entrées anticipée de billets:Téléphone +34 902 82 02 82URL: http://www.elsoplao.es/

L’ambre bleu, joyaux fossilisés de plus de 110 millions d’années

Le gisement d’ambre découvert sur le flanc du Territoire Soplao, s’impose aujourd’hui comme un gisement unique au monde,

le plus important du Crétacique. Selon les chercheurs qui travaillent sur ce gisement, il est provoqué, il y a 110

millions d’années par un paléoincendie qui explique l’abondance inusuelle de pièces ainsi que la couleur bleu-pourpre de ces dernières.

Les découvertes récentes concernant l’ambre de El Soplao consolident les

opinions premières sur le caractère exceptionnel du gisement. Des pièces uniques y ont été en effet découvertes, qui se caractérisent par leur quantité, leur variété et leur qualité accrue par la

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présence d’arthropodes. Parmi les pièces les plus spectaculaires, il faut signaler celles qui recèlent des bio-inclusions et qui se sont produites dans les troncs d’arbres. Une pièce de grande taille bleu azur est également remarquable. Ce type d’ambre est extrêmement rare et l’on ne trouve de pièces semblables que dans la République Dominicaine.

Par ailleurs, les fouilles en cours ont mis à jour près de cinquante insectes correspondant à huit espèces différentes, des moustiques essentiellement, des guêpes et des scarabées. Parmi celles-ci, deux des

guêpes qui pourraient appartenir à des genres et à des espèces nouvelles  ; une mouche présente aussi une morphologie singulière jamais identifiée auparavant dans de l’ambre espagnol.

Les dimensions du gisement doivent également être évoquées: selon les experts, celui-ci pourrait s’étendre sur une surface de 25 mètres de long. Les travaux de fouille ont été réalisés par un total de 14 chercheurs et de bénévoles.

La découverte doit être attribuée à une équipe de chercheurs de l’Institut Géologique et Minier d’Espagne, Organisme Public de Recherche qui dépend du Ministère des Sciences et de l’Innovation, en collaboration avec la Consejería (Ministère régional) de la Culture, du Tourisme et des Sports du Gouvernement de La Cantabrie, et l’entreprise SIEC S.A. C’est en l’occurrence le premier résultat d’envergure obtenu par les travaux de recherche géologique menés dans cette zone dans le cadre de l’accord souscrit par l’Institut Géologique et Minier, la Consejería (Ministère régional) et l’entreprise SIEC S.A.

À l’époque des dinosaures, pendant le Crétacique, il y a environ 110 millions d’années, le territoire aujourd’hui occupé par La Cantabrie était inondé par la mer et par de vastes estuaires ou des lagunes côtières bordées de forêts profondes de conifères résineux. Cette masse

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boisée immense s’étendait des Asturies à Alicante, parallèlement à la côte de la mer de Tethys. C’est la fossilisation de la résine, exsudée en quantités importantes, par ces conifères, qui a donné lieu à ce nouveau gisement d’ambre sur le territoire de la Grotte El Soplao.

Il existe en Espagne d’autres gisements d’ambre; mais ils sont peu nombreux à en avoir en aussi grande quantité et seuls deux d’entre eux présentent des inclusions abondantes d’insectes et autres arthropodes (l’ambre de Álava, en particulier, et celui de San Just, à Teruel). Le nouveau gisement de La Cantabrie (ambre de El Soplao, plus concrètement localisé à Rábago) ressort par l’abondance de ses masses d’ambre, et en particulier des plus fossilifères (‘dégoulinements’). L’étude de ces masses d’ambre permet d’affirmer que ce gisement du Crétacique Inférieur est le plus important du monde.

Le gisement se trouve dans des dépôts d’argile et de sables, avec des résidus charbonneux, qui se sont formés dans les vastes estuaires et les plaines côtières pendant le Crétacique (Albien), soit il y a environ 110 millions d’années.

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Importance scientifique du gisement

L’ambre du Crétacique est très rare à l’échelle mondiale, ce qui n’est pas le cas de l’ambre plus récent (Cénozoïque). Dans quelques-uns des gisements du Crétacique Inférieur on a identifié la présence d’inclusions biologiques telles que des insectes. L’on connaît les célèbres concentrations de Jezzine et Baabda (Liban), Wadi Zerka (Jordanie), Île de Wight (UK) et Golling (Autriche), sans compter les espagnols. Dans le contexte de cette rareté, il faut prendre conscience de l’importance du gisement d’ambre cantabrique découvert à El Soplao.

Guêpes de petite taille, différents types de mouches et de moustiques suceurs de sang, cafards, punaises et de nombreux autres insectes qui, bien qu’extrêmement petits, ont joué un rôle beaucoup plus important que les dinosaures dans les écosystèmes du passé. Les moustiques du groupe des cératopogonides se nourrissaient du sang des dinosaures et de certains amphibies. La plupart des insectes appartiennent à des espèces inconnues qui devront être classées par la science comme des espèces nouvelles d’animaux. Par ailleurs, des araignées et un fragment de toile d’araignée ont été également découverts, qui présentent un grand intérêt scientifique.

Les résidus végétaux les plus abondants correspondent aux feuilles d’un conifère rare de la famille disparue des Cheirolepidiaceae, du genre Frenelopsis, et aux feuilles d’une espèce de ginkgoal du genre Nehvizdya.

Grâce à l’étude des fossiles contenus dans l’ambre, nous découvrons des aspects surprenants de la période Crétacique, en pleine apogée des dinosaures. L’on sait, au travers de nombreuses évidences scientifiques, que pendant le Crétacique, le climat de la région était un climat subtropical, extrêmement chaud, et que, dans les forêts de résineux, les conditions étaient d’humidité extrême. L’atmosphère du Crétacique était beaucoup plus riche en CO2 que la nôtre, et l’effet de serre était par conséquent très accusé, ce qui produisait des écosystèmes terrestres très différents des actuels.

L’ambre de El Soplao est une nouvelle fenêtre qui s’ouvre sur les chaleureux écosystèmes forestiers du Crétacique. La végétation de ces forêts, aujourd’hui retrouvée dans le gisement, était-elle au menu des dinosaures que piquaient les moustiques cératopogonides?

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A 15 kilomètres de Santander, la capitale de la Cantabrie, se trouve le Parc de la Nature de Cabárceno, un grand refuge pour plus de mille deux cent animaux appartenant à plus d’une centaine d’espèces des cinq continents. Son paysage karstique spectaculaire où vivent en état de semi-liberté des éléphants, des hippopotames, des autruches, des chameaux, des tigres, des zèbres, des girafes… a des espaces conçus pour que les animaux puissent vivre de la manière la plus proche de leur habitat d’origine (l’enceinte consacrée aux éléphants a à elle seule la même taille que le zoo de Madrid).

Ce parc a plusieurs records entre eux celui d’être la plus grande réserve d’ours bruns, d’Europe, près de soixante dix; celle de treize éléphants africains, une des communautés les plus grandes de cette espèce qui existe au monde hors de l’Afrique, beaucoup d’entre eux nés ici et d’être une des enceintes de gorilles les plus grandes de l’Europe. Les démonstrations dans l’enceinte des phoques et des lions marins ou le vol des oiseaux de proie qui se répètent tous les jours contribuent au plaisir que suppose la visite des animaux. En outre, c’est un endroit parfait où se promener en famille car il dispose de nombreuses zones de loisirs, des aires de repos, des miradors, des lacs, des routes botaniques des cafétérias, des restaurants, une aire de jeux pour enfants...

Dans le parc il y a plusieurs routes qui nous mènent dans des lieux fascinants. Parmi les plus de cent espèces d’arbres, 24 ont été choisies pour faire connaître les arbres les plus représentatifs de Cabárceno.

Le sentier des ifs, des chênes-lièges et des noyers qui contourne l’enceinte des tigres est une des routes aménagées en jardin les plus belles et les mieux soignées et elle permet de voir aussi des bambous, des bouleaux, des chênes, des marronniers d’inde, des figuiers, des platanes, des arbousiers, des cèdres de l’atlas, des ginkgos, des aubépines, des seringas…

Une autre route est proposée, celle des bouleaux, des tilleuls et des hêtres (contournant les enceintes des hyènes et des loups), celle des lauriers, des sureaux, des tilleuls et des hêtres ou la route des châtaigniers et des pins (autour des enceintes des lions et des bisons).

Deux des habitants les plus populaires de Cabárceno sont un couple de gorilles qui disposent de l’enceinte la plus grande qui existe en Espagne

PARC DE LA NATURE DE CABÁRCENOLA PLUS GRANDE RÉSERVE D’OURS DE L’EUROPE

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pour cette espèce et une des meilleures d’Europe. Nicky et Nadia disposent d’un espace exclusif de 14.500 mètres carrés et vivent dans un “foyer” conçu par l’architecte cantabrique Eduardo Fernández Abascal de plus de 800 mètres carrés et de grandes baies vitrées qui facilitent l’observation des animaux dans leur vie quotidienne et à l’extérieur il y a des zones rocheuses et des arbres qui permettent aux gorilles de se sentir dans un habitat commode et familier. La visite de l’enceinte est complétée

par celle d’un grand espace d’exposition, didactique qui découvre au visiteur des coutumes et formes de vie de cette espace, et une reproduction du groupe sur lequel travaillait la zoologue nord-américaine Diane Fossey.

Education et recherche

Ce paradis faunistique est conçu en outre à des fins éducationnelles, scientifiques et de loisir et il est devenu un des plus grands attraits touristiques du nord de l’Espagne.

La Classe d’Éducation Environnementale développe un programme complet d’activités didactiques dans des écoles de toute l’Espagne, avec des contenus différenciés pour différents niveaux d’écoliers de 3 à 18 ans.

La facette scientifique développée à Cabárceno a transformé le parc cantabrique en référence internationale de la conservation d’espèces en

danger d’extinction, pionnière dans des programmes de reproduction d’espèces animales en captivité.

Le parc participe à un nombre important d’études et d’analyses en collaboration avec d’autres parcs, zoos, universités, associations et centres de recherche du monde entier.

Parmi les projets les plus importants se trouvent les études sur l’éléphant africain (Études du cycle sexuel de la femelle de l’éléphant africain et du comportement des éléphants mâles). D’autres programmes importants se consacrent au contrôle du rut de lionnes et tigresses et à la reproduction assistée de l’ours du Cantabrique.

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MAR CANTÁBRICO

SITUATION ET COMMUNICATIONS ACCÈS

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Cantabria

Sevilla

Dublín

Londres

Bruselas

ParísFrankfurt

Milán

RomaBarcelona

Reus

Plymouth

Madrid

Málaga

Las Palmas

TenerifeLanzarote

Valencia Palma de Mallorca

Pisa

Santander

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La Cantabrie, située au Nord de l’Espagne, occupe une surface de 5.289 kilomètres carrés, qui s’étendent des montagnes de la cordillère Cantabrique, aux eaux de la mer Cantabrique. Cette Communauté compte une population de plus d’un demi million d’habitants, dont près de 200.000 habitent la capitale, Santander.

Ses limites sont: au Nord, la mer Cantabrique, à l’Ouest, les Asturies, au sud, le Léon, Palencia et Burgos (Castilla y León), et à l’Est, la Biscaye (Pays basque).

Elle bénéficie d’un bon système de communication terrestre, aérien et maritime. Par la route, la Cantabrie est reliée à Bilbao et à Saint Sébastien puis à la France (en moins de deux heures), au travers de l’Autoroute Cantabrique (A-8) qui, dans son déploiement vers la Galice, traverse les Asturies, et passe par Oviedo, Gijón et Avilés.

Les principales voies de communication avec la Meseta: à Burgos, la N-623 par le col de l’Escudo et la N-629 par le col de Los Tornos; à Palencia, la N-611 par le col de Pozazal. Et l’autoroute de La Meseta qui est la grande nouveauté en infrastructures.

Un réseau très intense de lignes d’autocars est par ailleurs extrêmement efficace, à destination de Madrid, Burgos, Palencia, Valladolid, Salamanque, Barcelone, Bilbao, Saint Sébastien, Logroño et Oviedo; et, à l’international, vers Paris et Bruxelles.

Le chemin de fer (RENTE) mène tous les jours à Alicante, Valladolid et Madrid. FEVE, le chemin de fer de voie étroite, relie Santander à Bilbao et Oviedo.

Par la mer, une ligne de Ferries relie depuis plus de 25 ans La Cantabrie à l’Angleterre (Plymouth). En 2009 la société ouvre une seconde ligne sur Portsmouth.

Quant à l’Aéroport de Parayas, il accueille des vols réguliers sur Madrid, Barcelone, Reus, Alicante, Malaga, Valence, Séville, Palma de Mallorca, Las Palmas de Gran Canarias, Lanzarote et Tenerife. Il accueille aussi des vols ralliant certaines villes européennes comme Londres, Frankfort, Rome, Milan, Pisa, Paris, Dublin et Bruxeles opérées par la compagnie aérienne low cost Ryanair.

Son climat humide et tempéré donne lieu à des hivers aux températures modérées et à des étés doux qui ne dépassent

que rarement les 22 degrés centigrades.

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L’on trouve, dans la Région Cantabrique quelques-uns des vestiges préhistoriques les plus importants de la Péninsule Ibérique. Nous en voulons pour preuve les grottes d’Altamira, La Pasiega et El Castillo, entre autres. La population celte occupait la montagne.

Les Cántabros, peuple guerrier par excellence, ont prouvé leur courage lors de la conquête romaine: pendant dix ans, ils luttent contre l’envahisseur et grâce au relief abrupt, au système de “guérillas” et à leur opiniâtreté, ils réduisent considérablement sa progression. Il existe encore à Julióbriga (Ville fortifiée de Julius) près de Reinosa, des vestiges de la présence romaine et des restes de ce qui était une ville importante de l’époque.

La pénétration arabe dans ce territoire s’avère également impossible. Il est à l’époque un refuge de la chrétienté. Jusqu’à la moitié du XVIIème s i è c l e ,

HISTOIRE

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Santillana del mar est la capitale de la région, un noyau de population original qui conserve encore aujourd’hui une partie de l’histoire, de l’ancienneté et des habitudes de la région. Au IXème siècle, parallèlement au recul des Arabes expulsés d’Espagne, on assiste à une émigration des populations des montagnes cantabriques vers le Sud. Ces émigrants, qui se font appeler Foramontanos, emportent avec eux leur culture et leur langue, dérivée du latin, qui, contribue avec le temps à la genèse du castillan.

Différents villages de pêcheurs et commerciaux s’organisent dans la zone littorale (Laredo, Santander, Castro Urdiales, San Vicente de la Barquera). Dès le XIIème siècle et jusqu’au XVIIème, ces ports atteignent de hauts niveaux de prospérité et sont le point de départ de la laine de Castille vers l’Europe, et une étape du commerce entre Medina del Campo et Anvers. Sa subordination à Burgos facilite le développement de la langue et de la culture castillanes à Santander. Son économie est également conditionnée à celle de la Castille et, ensemble, elles subissent la crise du XVIème siècle qui atteint son point critique avec la famine et la peste de1599-1601.

Depuis des temps immémoriaux, la Cantabrie s’est forgé une tradition maritime énormément importante. La plupart des pièces d’artillerie qui ont armé les navires de la marine sortaient de ses fonderies; et jusqu’à 40% des meilleurs embarcations de l’Invincible Armada avaient été armées dans ses chantiers navals, pour partir, un peu plus tard, à la reconquête de Séville ou de terres nouvelles et anciennes, connues ou étrangères, ou encore batailler ou chercher fortune. Nous en trouvons des exemples parmi les marins qui accompagnèrent Christophe Colomb, ou le cartographe de Sanoña, Juan de la Cosa qui perdure dans les souvenirs et dans l’histoire.

Les gouvernements des Lumières y fomentent l’activité commerciale portuaire au XVIIème siècle, ainsi que l’industrie alimentaire (fabrication de farines, de bières) et la métallurgie étatique. Les communications avec

la Castille sont améliorées et son rôle d’accès de la Meseta sur la mer est consolidé. En 1799 une province maritime à part entière est créée, séparée de Burgos et, en 1817, Santander est nommée capitale de la province homonyme. Tout au long du XIXème, elle rejoint les libéraux dans les différentes guerres carlistes. Santander est le point de départ des farines de Castille vers les Antilles, au XIXème siècle.

À partir de la crise coloniale de 1898, le poids de l’élevage et de la pêche dans l’économie cantabrique s’accentue. La garnison militaire de Santander adhère au soulèvement contre la République, et La Cantabrie est occupée par le général Fidel Dávila en 1937. Durant le franquisme, l’élevage, la pêche et le tourisme sont consolidés comme les secteurs économiques prépondérants de la région. Il faut citer néanmoins quelques tentatives de créer une industrie sidérurgique et de construction navale.

La Cantabrie se constitue en Communauté Autonome Espagnole en 1982, après l’approbation de son Statut d’Autonomie et, un an plus tard, elle prend le nom de Cantabria, en remplacement de celui de Provincia de Santander.

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Une promenade historico-artistique en Cantabrie

La Cantabrie est également connue pour les importantes manifestations artistiques et architecturales qui s’y développent à différents moments de son histoire.

Les vestiges mégalithiques d’une part, comme ceux du Pic de Las Nieves; les peuplements romains de la commune de Reinosa, et les ruines de Julióbriga, Camesa-Rebolledo, ou l’art préroman du temple de Santa María de Lebeña, ainsi que les exemples précieux d’églises rupestres à Campóo et Valderredible en sont les meilleurs exemples.

De nombreuses églises romanes sont excellemment conservées, telle que la Collégiale de Santillana del mar, la Collégiale de Santa Cruz de Castañeda, la Collégiale de San Pedro de Cervatos y la Collégiale de San Martín de Elines, ainsi qu’une concentration importante de ce style à Valderredible et, en moindre mesure, dans le bassin du Besaya et de Liébana.

L’art gothique est présent dans les églises de certaines très belles villes de la région. L’église de Santa María de la Asunción à Castro Urdiales est l’ouvrage gothique le plus important de Cantabrie; sans oublier celles de Laredo, et de Santoña, San Vicente de la Barquera, Udalla del Cristo, le Monastère de Santo Toribio de Liébana et la Cathédrale de Santander.

De nombreux Palais et Demeures remontent à la période comprise entre le XVIème et le XVIIème siècle, de la Renaissance au Baroque. Certains ensembles historiques remarquables sont ceux de Liérganes, Alceda, Cartes, Potes et, surtout, Santillana del mar, sans omettre les palais isolés de Los Acebedos, à Hoznayo, celui de Elsedo, à Pámanes ou de Soñanes, à Villacarriedo.

Quant à l’architecture du XIXème siècle, il faut citer les églises néoclassiques de San Pelayo de Arredondo ou de Salarzón ; le Palais de Sobrellano, l’Université Pontificale, le Caprice de Gaudí et le Cimetière et l’Ange de Llimona, à Comillas, sont autant d’éléments du néogothique et du modernisme catalan.

Témoignage de l’art du XXème siècle, le Palais Royal de La Magdalena, à Santander, le Casino de El Sardinero et d’autres ouvrages associés à la période estivale de Santander. L’architecture contemporaine a pour emblème le Palais des Festivals de La Cantabrie ou le Palais des Sports, tous deux construits dans la capitale de la Communauté Régionale.

ART ET CULTURE

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De musée en musée, en Cantabrie

La volonté de diffuser, et souvent de découvrir, un héritage historique qui remonte à la nuit des temps, est évidente dans l’itinéraire attrayant à travers l’Histoire, que le voyageur peut parcourir au fil des successives communes cantabriques et leurs musées.

La Cantabrie a su tisser un vaste réseau de musées et de centres d’interprétations situés aux endroits testimoniaux de chacune des périodes historiques de la région.La Communauté offre au visiteur un voyage dans l’espace et le temps. Un parcours qui le mène du littoral à la montagne, qui le plonge dans le Paléolithique, le transporte de l’époque romaine à la période médiévale ou classique, ou encore au modernisme du XIXème, au travers d’une série de centres qui, grâce aux technologies les plus modernes, lui font découvrir et comprendre l’écoulement du temps, les différentes populations et les traces que celles-ci ont laissé dans la Communauté.

• Julióbriga. Ville Romaine et Musée Domus, un gisement archéologique qui permet de contempler des édifices publics, des cabanes, des demeures et résidences seigneuriales de l’époque romaine. La Domus évoque, par différentes mises en scène et reproductions, les espaces et les modes de vie du quotidien des romains. Elle présente par ailleurs, dans la section musée, un choix d’objets provenant des fouilles. Situation: Retortillo (Campóo de Enmedio).

• Archéosite Cantabro-Romain de Camesa, créé autour d’une ville et de ses thermes. Le lieu présente des restes archéologiques qui comptent des recréations de l’installation thermale et des peintures murales romaines. Une projection présente, en réalité virtuelle, l’aspect que devait avoir le site et le mode de fonctionnement du bâtiment. Le Centre d’Interprétation permet au visiteur de découvrir les différents aspects de l’histoire et de la vie quotidienne du lieu. Situation: Camesa (Valdeolea).

Sans quitter la commune de Campóo, au Sud de La Cantabrie, nous nous trouvons transportés en plein Moyen Âge, dans le Centre d’Interprétation du Roman, à Villacantid qui est aménagé dans l’église romane de Santa María la Mayor de Villacantid. L’intensité artistique du temple encadre et renforce une exposition qui présente au visiteur les splendeurs du roman international tel qu’on le trouve dans un vaste ensemble d’églises des vallées méridionales de La Cantabrie. Situation: Villacantid (Confrérie de Campóo de Suso).

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Un autre lieu emblématique est le Centre d’Interprétation du Rupestre de Santa María de Valverde, un patrimoine singulier provenant des premiers siècles du Moyen Âge et constitué d’ermitages, de nécropoles et d’églises creusés dans la roche et répartis dans tout le territoire de la commune de Valderredible. Dans cet espace, situé dans les alentours de l’église rupestre la plus monumentale, le visiteur trouvera les codes qui l’aideront à comprendre l’apparition de la culture qui a transformé la matrice qu’est la roche en un site de croyances religieuses. Situation: Santa María de Valverde (Valderredible).

• Plongés en plein Moyen Âge, le discours muséographique tel qu’il est conçu dans la Tour de Pero Niño, à San Felices de Buelna, nous raconte les modes de vie de la société féodale, à partir de la vie et des exploits de Pero Niño, Comte de Buelna. Pour revivre cette partie de l’histoire, les concepteurs ont choisi des représentations fondées sur la technologie multimédia, et mettent l’accent sur les éléments sonores et tactiles, accessibles aux personnes handicapées visuelles. L’humanisation du discours expositif, est due à huit acteurs qui recréent des scènes de la trajectoire de Pero Niño: son investiture comme chevalier, ou la concession du titre de comte. Ressources graphiques, jeux optiques, théâtre virtuel à base d’hologrammes, volumes thématisés et interactifs sonores, écrans tactiles ou actionnement électromagnétique, jouent un rôle didactique et complètent le menu de technologies mises au service de la culture et de l’histoire. Situation: San Felices de Buelna.

• Commune de La Nansa: Maison Musée de Tudanca connue sons le nom de La Casona. C’était le domicile de l’écrivain et mécène, personnalité clef de la pensée et de la création espagnole du XXème, José Mª de Cossío y Martínez-Fortún, auteur de ‘El Cossío’. Ce bâtiment recèle des joyaux littéraires tels que le manuscrit de “Chant funèbre pour Ignacio Sánchez Mejía” de García Lorca, des lettres d’Alberti, des tableaux

de peintres de cette génération, des souvenirs tauromachiques de toreros amis de Cossío, etc. Situation: Tudanca.

• Carrejo. Le Musée de la Nature de Cantabrie est situé dans une Demeure Palais du XVIIIème siècle, dans la commune de Carrejo ; c’est un exemple réussi d’espace où la muséographie moderne se conjugue à la perfection avec l’architecture populaire de l’époque. L’exposition est ouverte à tous les curieux de l’environnement en Cantabrie, à qui il offre une vision synthétique et enrichissante des nombreux paysages et écosystèmes de la région, au travers de trois espaces indépendants qui se conjuguent et donnent sa forme au centre. Situation: Carrejo.

• Altamira, berceau de la civilisation: tout près de la commune de Besaya, à Santillana del mar, Altamira, l’un des signes d’identité

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les plus emblématiques de La Cantabrie ouvre ses portes; à côté de la grotte originale, dans un superbe bâtiment conçu par Navarro Baldewerg, le Musée d’Altamira est un centre de conservation, de recherche et de diffusion consacré à la Grotte d’Altamira et à la Préhistoire, et un espace unique pour découvrir le premier art de l’Humanité. Situation: Santillana del Mar.

Au terme de ce parcours toujours impressionnant, les Demeures de El Aguila et de La Parra nous attendent dans la ville médiévale. Ces exemples magnifiques des constructions du début du XVIème siècle et de la plus pure tradition gothique, permettent de contempler d’intéressantes expositions sur des thèmes divers.

• Découvrir “ces choses qui sont les nôtres”: Musée Ethnographique de La Cantabrie, à Muriedas, près de la capitale. Situé dans la Casona de Velarde, ses fonds sont constitués d’importantes collections d’objets aux chronologies variées, aux utilités diverses, de différentes typologies et provenances, parmi lesquels nous distinguerons les meubles populaires, les outils de cuisine, les outils des métiers traditionnels, les trousseaux domestiques et de nombreuses pièces singulières d’une importante valeur patrimoniale et représentatives de la culture matérielle de la région. Situation: Muriedas (Camargo).

• Santander, un itinéraire passionnant, de la préhistoire aux fonds sous-marins de la mer Cantabrique, du Musée de la Préhistoire au Musée Maritime. Dans le pays des grottes et des cavernes ornées d’art rupestre, le Musée de la Préhistoire et de l’Archéologie de La Cantabrie recèle les vestiges matériels de gisements reconnus de tous -La Garma, El Castillo, Altamira…- Ses collections d’outils en pierre et d’art meuble

paléolithique, taillé dans de l’os et de la corne, en font une référence européenne. Cette collection change de cadre en 2009 et sera provisoirement exposée dans un espace prévu à cet effet au Marché de l’Est de Santander.

L’un des trajets conseillés longe la rive de l’une des plus belles baies du monde et, après avoir dépassé le Palais des Festivals, siège d’une programmation artistique intense durant toute l’année, débouche sur le Musée Maritime de la mer Cantabrique. Cette promenade didactique et plaisante nous fait découvrir, dans de beaux aquariums, la richesse des fonds marins et mettra en évidence la relation intense qui lie l’homme à cette mer qui a si profondément marqué le caractère des Cantabriques. Situation: C/ San Martín de Bajamar (Santander).

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Tout un éventail de propositions qui vient compléter l’offre de la région: le Musée des Beaux Arts de Santander; le Centre d’Interprétation de la Nature du Bassin de la Rivière Asón, à Arredondo; L’Écoparc de Trasmiera; le Centre d’Interprétation de la Préhistoire, à Ramales de la Victoria; le Centre d’Interprétation de l’Activité du Port Fluvial, à Limpias; le Centre d’Interprétation Botanique, à Arboreto de Liendo; le Centre d’Interprétation de l’Histoire et des Techniques de Cantería, à Cereceda; le Centre d’Interprétation d’Ethnographie et de la culture de Las Encartaciones, dans la Vallée de Villaverde; le Centre d’Interprétation-Atelier d’Écologie des marais, à Bádames-Rada; le Centre d’Interprétation de la Population et de l’Émigraten Ruesga; le Centre d’Interprétation du Mégalithisme Néolithique, à Ampuero-Guriezo; et le Centre de Réception des Visiteurs et d’Interprétation de l’Écomusée Saja-Nansa, à Polaciones. En plus de ceux qui sont situés dans les vallées du Pas, tels que le Musée des Amas de Cría (Nourrisses), à Selaya; la Casa del Pasiego (paysan de la Vallée du Pas), à San Roque de Riomiera; le Musée des Indianos (émigrés partis faire fortune en Amérique), à Saro, ou celui de Las Villas Pasiegas, à Vega de Pas.

Agenda Culturel

La communauté cantabrique propose un vaste programme d’activités artistiques, musicales et culturelles de caractère public et privé. Le meilleur exemple est le Festival International de Santander (FIS), un rendez-vous qui date de plus de cinquante ans et qui réunit, pendant le mois d’août, le meilleur du panorama international de l’art et de la musique.

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Mais cette activité n’est pas restreinte au mois d’août. Le palais des Festivals de Cantabrie offre pendant toute l’année une importante programmation musicale et des arts de la scène : opéra, grands récitals, concerts de musique classique, danse, théâtre et un programme spécifique pour les enfants.

D’autres institutions telles que la Obra Social de Caja Cantabria, l’Université de Cantabrie, l’Ateneo de Santander ou la Fondation Marcelino Botín enrichissent le contenu de l’offre culturelle de Santander et de la Cantabrie.

Par ailleurs, les conférenciers les plus prestigieux se réunissent devant des élèves venus du monde entier pendant les cours d’été de l’Université Internationale Menéndez Pelayo (UIMP). Mais il ya d’autres rendez-vous incontournables comme les cours d’été de l’Université de Cantabrie (UC), ceux du Salon d’Art Contemporain Artesantander, les rencontres de Musique et Académie ou le Concours de Piano de Santander, qui transforment la ville en capitale culturelle de l’Espagne pendant l’été.

Il faut signaler aussi que le reste des municipalités de la Communauté organisent, surtout en été, un programme culturel ample de grand niveau artistique. Les nuits de beaucoup de ces localités sont ouvertes à une multitude de visiteurs qui viennent assister aux meilleures représentations théâtrales, musicales, etc.

Sur la liste des principaux attraits figurent les festivals de folk de la région avec le Festival Cantabria Infinita en tête. C’est l’occasion de voir et entendre le top des figures et des groupes nationaux et internationaux.

Le réseau de théâtres municipaux, encouragé par la Consejería de la Culture, du Tourisme et des Sports permet d’amener aux principales localités de la région une programmation artistique conjointe qui garantit la qualité des spectacles. La Filmothèque de Cantabrie, avec des municipalités associées projette les programmations et les cycles conçus tout au long de l’année et le Théâtre Municipal Concha Espina, à Torrelavega.

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NATURE

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Espaces protégés

La Cantabrie a une vaste surface naturelle qui jouit d’un label de protection. Ce sont des espaces de montagne, de marais, de forêts… tous de grande richesse écologique. Le Réseau d’Espaces Naturels protégés de La Cantabrie est intégré par 37 espaces. L’un d’eux est un Parc National, celui des Pics de l’Europe, dont l’espace est partagé entre Les Asturies et Castille et Léon ; 6 sont des Parcs Naturels: Dunas de Liencres; Saja-Besaya; Oyambre; Massif de Peña Cabarga; Collados del Asón; Marismas de Santoña, Victoria et Joyel; 1 Monument Naturel, celui des Sequoias du Monte Cabezón; 8 Zones de protection Spéciale d’Oiseaux et 21 Sites d’Importance Communautaire.

Parc National des Pics de l’Europe

Avec 64.660 ha de surface, le Parc s’étend à travers les provinces de la Cantabrie, les Asturies et Léon. La surface qu’il occupe en Cantabrie est de 15.381 ha. Les Pics de l’Europe forment partie de la cordillère cantabrique.

Le principal accès par la Cantabrie aux Pics de l’Europe se fait à travers l’autoroute du Cantábrico A-8 jusqu’à Unquera, d’où il faut prendre la route nationale N-621 qui va vers Potes, capitale de la commune de Liébana. Cette route passe par la spectaculaire gorge de La Hermida.

Depuis Potes l’on peut prendre la route de la Communauté CA-185 jusqu’à Fuente Dé, un des accès au Parc National où se trouve le célèbre téléphérique.

La géologie du Parc est singulière et toutes les roches datent de l’Ère Primaire ou Paléozoïque, c’est à dire qu’elles ont plus de 230 millions d’années. Il existait alors sur les Pics de l’Europe une mer pas très profonde

dont les fonds ont déposé des sédiments carbonatés et des restes d’organismes qui, après différents processus de transformation ont donné lieu aux masses calcaires de différents types qui forment aujourd’hui cette région.

Dans les Pics de l’Europe se trouvent pratiquement tous les étages de végétation: colline, montagne, sous-alpin et alpin. Cela signifie que l’on peut trouver dans ce Parc National une grande variété de formations végétales: des chênaies sur les falaises rocheuses, des forêts alluviales, des forêts mixtes, des chênaies, des hêtraies et des buissons.

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La situation des Pics de l’Europe, entre deux régions, l’Eurosibérienne et la Méditerranéenne, contribue à la richesse de sa faune. La faune de ce Parc National est probablement la plus riche et variée de toute la Cantabrie.

Parc Naturel d’Oyambre

L’accès principal se fait à travers l’Autoroute du Cantabrique et à travers la route CA-131 Comillas-La Revilla par laquelle l’on arrive à la ria de la Rabia. Cet espace s’étend sur les municipalités de Comillas, San Vicente de la Barquera, Udías, Val de San Vicente et Valdáliga. L’Écosystème du parc intègre une représentation variée d’espèces et d’habitats caractéristiques du littoral cantabrique car sur quelques kilomètres cohabitent des ambiances diverses, depuis les falaises du cap jusqu’à la zone de forêt du mont Corona, incluant des rias et des estuaires, des plaines côtières, des prairies, des plages ou des systèmes dunaires, entre autres.

La faune du Parc est déterminée par la variété des écosystèmes. D’une part le Parc est un passage obligé de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs dont presque deux cent ont été recensées et il y a aussi de grandes communautés de vertébrés et invertébrés des ambiances littorales, côtières, de marais… L’on découvre ainsi des blaireaux, des écureuils, des renards, des martes mais aussi des oiseaux comme les mouettes, des cormorans, des échasses blanches, des cygnes…ou toutes sortes d’invertébrés comme la grenouille rousse, la salamandre…et bien sûr des organismes aquatiques tels que les couteaux corbe, les crabes, les praires…

Il faut signaler, comme curiosité qu’il y a, sur la plage d’Oyambre, une des plus longues du Parc, une inscription sur un petit monolithe qui peut servir parfaitement de résumé de l’histoire des pionniers de l’aviation qui a eu beaucoup d’importance sur ces bords. « C’est sur cette plage qu’a atterri le premier avion transatlantique en Espagne. » Il s’agissait de « l’oiseau jaune », en vol direct depuis Old Orchar (USA) avec Sollant, Lefêbre et Lotti aux commandes, le 10 juin 1929. »

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Monument Naturel des Séquoias du Monte Cabezón. Très près du Parc Naturel d’Oyambre, se trouve un terrain de 2,5 ha. de surface, où pousse une peuplement de Séquoias. Ces parages, connus comme Monte Las Navas, étaient déclarés Monument Naturel en 2003. Il s’agit d’un espace singulier parce que le séquoia est une espèce peu commune, qui est capable d’atteindre des hauteurs et des proportions énormes et de grande longévité. La parcelle de séquoias du Mont Cabezón a été plantée pendant la seconde moitié des années quarante du siècle dernier.

Parc Naturel du Massif de Peña Cabarga

L’accès à ce Parc se fait par la Route Autonómica CA-412 qui, depuis les proximités de Heras monte en contournant le flanc est du massif et une partie du sud jusqu’à arriver à la cime du Pic Llen. Il y a d’autres accès depuis la zone nord et depuis les accès au Parc de la Nature de Cabárceno, qui s’y trouve intégré. Entre autres particularités cet espace naturel a une climatologie spéciale. En effet, il y a une grande différence entre les données climatiques de la base du massif et les proximités du sommet. Il en va de même avec les orientations nord et sud qui présentent des températures et des pluies différentes.

En ce qui concerne sa géologie, Peña Cabarga est constituée par des roches calcaires (calcaires et dolomies) qui ont été soumises à un processus de quartzification, c’est- à- dire, que de l’eau légèrement acide qui pénètre à travers les fractures de la roche a élargi légèrement les failles et créé à l’intérieur du massif des galeries et des grottes où se forment des stalactites et des stalagmites et, à la surface, des reliefs très caractéristiques tels que les lapiés, les ravins, des dolines, etc. L’exemple le plus spectaculaire de ces reliefs karstiques sont les pinacles calcaires ou «  karst de tours” avec des formes coniques et de couleur rougeâtre qui se sont développées dans cet espace naturel. En outre, et à conséquence aussi du processus de quartzification dans les roches calcaires de Peña Cabarga,un complexe réseau d’eaux souterraines s’est formé et a remplacé le réseau d’eaux superficielles qui n’existe pratiquement plus.

La végétation a des masses d’alaternes, de chênes verts, lauriers, aubépines ou sorbiers, entre autres sur le versant sud. Sur les zones basses, des tilleuls, des noisetiers ou des frênes.

C’est dans cet espace se trouve le Parc de la Nature de Cabárceno, sur les terrains d’une ancienne mine de fer à ciel ouvert.

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Parc Naturel des Dunes de Liencres

Les accès au Parc Naturel de las Dunas de Liencres se font habituellement par la route autonómica CA-231 qui unit Santander à Boo de Piélagos et, une fois dépassée la localité de Liencres, va direction la plage de Valdearenas, en plein parc.

Les champs de dunes sont des accumulations de sable produites par le vent et alimentées par l’action des vagues. Les Dunes de Liencres représentent le champ de dunes le plus vaste et le mieux développé du littoral cantabrique y compris du point de vue botanique.

Dans ce champ de dunes se trouvent différents types de dunes en fonction de la mobilité des sédiments qui les forment, dont l’aspect dépend leur plus ou moins grande vulnérabilité. Les dunes primaires se trouvent plus près de la plage et la mobilité du sable y est plus grande car elles sont plus exposées au vent. Ces dunes augmentent progressivement de taille et forment un écosystème plus vulnérable. Lorsque la dune mobile est colonisée par la végétation, le développement de dunes semi-fixes ou secondaires commence. Elles sont formées à partir de l’érosion des dunes du niveau antérieur. L’on peut parler de formation de dunes tertiaires ou fixes lorsque la végétation de la dune atteint un degré élevé de stabilité. Les dunes fixes atteignent des hauteurs de 40 m. au-dessus du niveau de la mer et la mobilité n’y est pas appréciable. En 1949 un repeuplement des dunes tertiaires avec du pin maritime (Pinus pinaster) fixait les dunes et permettait la formation d’une barrière protectrice contre l’avancée des sédiments. Le composant le plus commun du sable est le silice mais il y en a d’autres d’origine bioclastique, des fragments de coquillages d’organismes qui habitent dans l’estuaire, qui donnent au sable la couleur dorée caractéristique des plages et des champs dunaires de la Cantabrie.

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Parc Naturel de Saja-Besaya

Le Parc Naturel de Saja-Besaya occupe une surface de 24.500 hectares qui s’étend sur plusieurs municipalités de la Cantabrie: Ruente, Los Tojos, Campóo de Suso, Cieza, Arenas de Iguña et Cabuérniga. Le cota maximum du Parc est à 2.087 mètres, sur la colline Iján.

Les principales voies d’accès depuis Santander au Parc Naturel Saja-Besaya sont les routes N-611 et l’Autovía del Cantábrico. La première unit la capitale de la région et les localités de Torrelavega et Reinosa, passe parallèle à la rivière Besaya et s’approche des villages de Villasuso, Los Llares et Pujayo. Quant

à l’Autovía del Cantábrico qui unit Santander et Oviedo, on l’abandonne à la sortie de Cabezón, pour prendre une route régionale qui passe par les vallées de Cabuérniga.

Le Parc limite au Sud avec la Cordillère Cantabrique et il est plus en hauteur au fur et à mesure que l’on avance vers l’Ouest, atteignant 2040m au Pic Cordel et 2087 au Pic Iján ; au nord il limite avec la sierra del Escudo.

La ligne de division entre les rivières Saja et Besaya est formée par des montagnes douces aux cimes de hauteurs discrètes qui gagnent de la hauteur au fur et à mesure que nous nous approchons de la Cordillère cantabrique. Le pic de cette chaîne le plus élevé est l’Obios (1.219 m).

L’on retrouve dans ce parc trois types de végétation différentes: de la colline, de la montagne et sous-alpin.

Le bassin versant de la rivière Besaya, qui naît à Peñuquíos, est formé par les monts de Cieza et Poniente qui sont traversés par des rivières et des ruisseaux de débit moyen comme la rivière Los Llares qui dans son parcours augmente considérablement de débit jusqu’à le céder à la rivière Besaya. La rivière Cieza est un autre des principaux affluents du Besaya.

Le versant de la Saja est plus varié. Les bassins des affluents moyens de la Saja ont un remarquable réseau de ruisselets et de vallons; les vallées fluviales sont plus larges, traversées par des rivières à bon débit et parcours plus long, comme c’est le cas de l’Argoza. La source de la rivière Saja coïncide avec la zone la plus haute du parc où il y a des ruisseaux de grand débit et des torrents de montagne. Le drainage d’une grande surface de roches calcaires du Parc se fait à la Fuentona de Ruente.

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Parc Naturel des Marais de Santoña, Victoria et Joyel.

Le Parc Naturel des Marais de Santoña, Victoria et Joyel est situé sur la côte orientale de la Cantabrie et recouvre le territoire des municipalités de: Ampuero, Argoños, Ampuero, Bárcena de Cicero, Colindres, Escalante, Laredo, Limpias, Noja, Santoña et Voto.

Les marais de Santoña viennent de l’élévation du niveau de la mer après la dernière glaciation qui a provoqué l’inondation de la vallée fluviale de la rivière Asón alors que le développement des marais de Victoria et Joyel est plus simple.

Dans ces marais confluent différents cours d’eau continentaux qui déversent leurs eaux dans la mer: ce sont les rias de Limpias et Rada. A l’ouest ce sont des ruisselets qui déversent leurs eaux et le principal apport d’eau vient de la rivière Asón.

Les eaux marines pénètrent dans cet estuaire par le canal de San Martín en provenance de la Mer Cantabrique et, par l’effet des marées, chaque 6 heures et quart approximativement, ressortent. Ce phénomène de remplissage et de vidage de l’estuaire se répète de façon régulière.

Une des choses les plus intéressantes de cet espace naturel c’est sa faune avicole. Le Parc naturel des Marais de Santoña et Noja est la zone humide la plus importante du Cantabrique du point de vue ornithologique. Il occupe une place stratégique sur la route migratoire qui conduit chaque année des millions d’oiseaux depuis leurs lieux d’élevage au nord de l’Europe, jusqu’à des zones où ils passent l’hiver au sud de l’Europe et de l’Afrique. Les oiseaux de passage y font halte pour s’alimenter et se reposer en hiver.

Le principal groupe d’oiseaux qui habitent les marais sont les limicoles, des oiseaux qui possèdent des pattes et des pics longs qui leur permettent d’atteindre une grande profondeur dans la base et de s’alimenter des invertébrés qui y habitent.

Il y a dans le Parc une population importante d’anitidés, tels que l’anade royal, la sarcelle ou le canard souchet. Il y a aussi

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d’autres oiseaux associés au milieu aquatique communs dans les marais de Santoña et Noja comme le cormoran grand, le héron cendré, le blongios nain, la mouette rieuse, le martin pêcheur ou l’aigle pêcheur, entre autres.

Il ne faut pas oublier de citer la spatule, symbole du Parc naturel qui doit son nom à la forme de son pic. Dans ces marais se trouve la zone de repos de presque le 75% de la population hollandaise de ces oiseaux durant la migration prénuptiale et pendant la migration postnuptiale des bandes de cent oiseaux y trouvent refuge.

Nous trouvons aussi aux alentours du Parc Naturel de grandes populations d’amphibies, de reptiles et de mammifères.

Parc Naturel des Collados del Asón

Le Parc Naturel des Collados del Asón est situé à l’angle sud-est de la Cantabrie, à la naissance des rivières Asón et Gándara. Sa surface est de 4.740 hectares avec une hauteur maximale de 1.434 mètres au-dessus du niveau de la mer et la hauteur minimale est de 250 mètres. Tout le parc est inclut dans la municipalité de Soba.

Il s’agit d’une zone qui a un relief abrupt et complexe avec des élévations considérables qui, dans de nombreux cas, dépassent ou sont proches des 1.500 mètres.

La formation géologique qui supporte tout le territoire est une grande formation calcaire. L’eau de pluie, à travers la quartzification a façonné les roches calcaires en donnant lieu, d’une part à une série de formations superficielles comme les palies, les dolines ou les poljés ou vallées aveugles et, d’autre part, une multitude d’abris, de grottes et d’abîmes. Cela donne une zone pleine de failles, de stries et de cavités dans lesquelles les eaux se filtrent donnant lieu à des courants internes qui affleurent fréquemment dans des ruisseaux. C’est le cas de la cascade de l’Asón dont les eaux viennent en partie d’un poljé.

Les vallées du Miera et du Alto Asón ont souffert l’érosion des glaciers qui a donné lieu à des vallées plus larges et profondes en forme de U, de cirques dans les zones hautes et les dépôts de glaciers.

Le réseau hydrographique superficiel est composé par deux rivières principales: l’Asón dont le Parc prend le nom et son affluent la Gándara. La naissance de la rivière Asón est une naissance karstique qui se précipite dans le vide en immense et belle cascade de plus de 50 mètres de hauteur, en forme de queue de cheval.

Dans le Parc il y a aussi un réseau hydrique souterrain composé d’un ensemble de conduites avec des dimensions allant de 2 à 30 kilomètres communiquées entre elles. Il s’agit d’une trame dont les dimensions font de ce réseau souterrain un des plus grands de l’Europe.

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Plages

Le littoral cantabrique a 90 plages de sable blanc et fin sur ses 220 kilomètres. Elles sont un des principaux attraits touristiques de la région et attirent chaque année des milliers d’estivants. Grandes, petites, urbaines, sauvages, isolées et tranquilles ou ouvertes sur la Mer Cantabrique, la plupart de ces plages se situent près d’importantes localités qui disposent d’une ample offerte hôtelière et d’excellentes infrastructures.

Les municipalités de la Cantabrie qui ont des plages sont: Val de San Vicente, San Vicente de la Barquera, Valdáliga, Comillas, Alfoz de Lloredo, Santillana del Mar, Suances, Miengo, Piélagos, Santa Cruz de Bezana, Santander, Marina de Cudeyo, Bareyo, Noja, Santoña, Arnuero, Laredo, Liendo et Castro Urdiales.

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Grottes d’intérêt géologique

La Cantabrie conserve dans son sous-sol plus de 6.500 grottes. En plus de l’ensemble de grottes préhistoriques et historique, la Communauté possède un extraordinaire patrimoine souterrain de grande valeur géológique. El Soplao, Cullalvera et le Réseau de Grottes de l’Alto Asón en sont les meilleurs exemples.

Rien que dans la municipalité de l’Alto Asón il y a plus de 4.500 grottes. Cette contrée est connue internationalement pour la quantité et la qualité de ses grottes. L’Asón cache dans ses entrailles un Patrimoine souterrain sans égal dans toute la Péninsule et même en Europe. Par exemple, dans la Torca del Carlista, il existe une énorme salle dans laquelle entreraient trois terrains de football. Il faut signaler aussi le système Cueto-Coventosa, la traversée souterraine la plus célèbre d’Espagne. Le système spéléologique de cette grotte a plus de 800 mètres de profondeur et une étendue totale qui dépasse les 32 kilomètres.

Un circuit de visites sous la conduite de professionnels spéléologues permet au visiteur d’avancer dans un monde d’aventure, admiratif devant des créations de la nature exceptionnelles. La plupart de ces cavités sont accessibles à tout le monde, indépendamment de la forme physique, de l’âge et de l’expérience. Il y a des cavités pour tous les goûts, de simples grottes horizontales, sans cordes mais très développées et d’autres où le rappel est une partie importante de la visite. Le visiteur choisit le degré de difficulté et d’aventure dans des grottes comme Cofiar ou Cueva Fresca.

Une des merveilles géologiques les plus remarquables de la région est la Grotte de Cullalvera, à Ramales de la Victoria, avec des dimensions spectaculaires fruit de l’érosion de l’eau. Elle a une bouche d’accès monumentale, de 40 mètres de haut et 30 mètres de large.

En plus de sa valeur géologique, elle a les peintures préhistoriques qui se trouvent à la plus grande profondeur du monde.

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Cantabrie, une croisée de chemins

La relation de la Cantabrie avec les mouvements de pèlerinage remonte très loin dans le temps. C’est en Cantabrie que se trouve le Monastère de Santo Toribio de Liébana, un des quatre lieux saints au monde pour le Christianisme par où passe le chemin côtier vers Saint Jacques de Compostelle.

La célébration de l’Année Jacquaire 2010 est l’occasion parfaite pour découvrir la route côtière vers Saint Jacques de Compostelle. Les pèlerins qui choisissent cette alternative découvriront en Cantabrie une attirante croisée de chemins.

Les deux routes, le Chemin de Saint Jacques par le Nord et le Chemin de Liébana qui mène au monastère de Saint Toribio, où est conservée la relique du Lignum Crucis et où depuis 1512, par bulle du Pape Jules II, l’on peut obtenir l’indulgence jubilaire durant la l’Année Sainte de Liébana, sont les deux grandes références de la région pour pèlerins et marcheurs du monde entier.

Les deux chemins partagent une partie de leur parcours, et le chemin de Liébana est la liaison entre les deux routes de Saint Jacques, le Chemin côtier et le Chemin français.

Le Chemin côtier de Saint Jacques, parallèle au littoral, traverse de beaux parages qui recèlent des trésors d’art et d’histoire. La route par la Cantabrie commence à El Haya de Ontón, près de Castro Urdiales, petite ville maritime et passe par une grande partie des localités côtières de la région comme Laredo, Santoña, Santander, Santillana del Mar, Comillas et San Vicente de la Barquera jusqu’à Unquera. Près de là, plus exactement à Hortigal, dans la municipalité de Val de San Vicente, le Chemin enlace avec le Chemin Lebaniego pour arriver au Monastère de Santo Toribio, aux pieds des Pics d’Europe.

Les deux parcours proposent sur routes et chemins des paysages très variés et riches conjugués avec des témoignages importants d’architecture civile et religieuse et un riche patrimoine culturel. Des Collégiales comme celle de Santillana del Mar, des églises comme la mozarabe de Santa María de Lebeña, des romanes comme celle de Bareyo; gothiques aussi comme les quatre Santa Maries (San Vicente, Santoña, Laredo y Castro Urdiales) et la cathédrale de Santander à côté de l’ensemble néogothique du Monastère de Viaceli, l’Abbaye

CANTABRIE, UNE CROISÉE DE CHEMINS

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cistercienne de Cóbreces ou encore l’église de Cigüenza, de style baroque colonial, qui apparaissent sur le chemin à côté d’ensembles historiques importants et de références culturelles, comme la grotte d’Altamira.

Neuf étapes

Le Chemin vers Saint Jacques en passant par la Cantabrie peut se faire en neuf étapes, certaines très aisées à faire. C’est le cas de la plus courte, de 12,1 kilomètres entre Comillas et San Vicente de la Barquera. Les autres vont des 14 kilomètres qui séparent Castro Urdiales de Guriezo aux 33 de l’étape la plus longue, entre Santander et Santillana del Mar.

La route du nord traverse la région d’est à ouest, en suivant pratiquement toute la ligne du littoral avec des vues impressionnantes de la côte cantabrique et au fil de la route, des montagnes qui couronnent la région.

En plus du Patrimoine religieux, le Chemin de Saint Jacques, permet de découvrir en Cantabrie des vestiges historiques et d’architecture civile

intéressants parmi lesquels se distinguent l’ensemble médiéval de Castro Urdiales; la forge de La Yseca; la Puebla Vieja de Laredo; le petit musée du pèlerin de l’auberge de Güemes; le Plais de La Magdalena, à Santander; l’architecture rurale cantabrique typique de Ruiloba; Le Caprice de Gaudí, l’Université Pontificale et le Palais de Sobrelano, à Comillas; le Château du Roi et les murailles de San Vicente… Et puis des estampes de paysage d’un charme incroyable comme les rias de Tina Mayor et Menor, le parc naturel de Oyambre, la plage de Luaña, les bancs de sable de Santander, entre eux El Sardinero, les vues impressionnantes de la baie de Santander depuis Somo, la vallée de Guriezo, le mont Buciero ou enfin la ria de Oriñón et El Pontarrón.

50 kilomètres de plus jusqu’à Santo Toribio

Si le pèlerin à Saint Jacques prend son temps, en 2010 il pourra pousser jusqu’à Santo Toribio, en suivant le Chemin Lebaniego, á peine trois étapes de plus et un peu plus de 50 kilomètres. Le spectacle qu’il découvrira vaut la peine: les bassins des rivières Deva y Nansa, le caractère majestueux des Pics d’Europe ou des localités de grande tradition rurale comme Herrerías, Peñarrubia et Potes.

Un réseau d’auberges soigné, nombre d’entre elles récemment créées dans le cadre des initiatives du Ministère de la Culture, du Tourisme et du Sport du Gouvernement Régional pour ce type d’infrastructures à l’occasion de la célébration de l’Année Sainte de Liébana en 2006, attend les pèlerins qui choisiront cette alternative pour arriver à Saint Jacques de Compostelle en 2010.

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Année Sainte Lebaniego

La disparition progressive du paganisme et des anciens cultes romains, d’adoption du christianisme comme religion commune intégratrice, la généralisation de la dévotion aux saints et la résistance des premiers règnes chrétiens à l’invasion musulmane, forment les piliers basiques sur lesquels s’appuie l’unité culturelle européenne et composent le paysage où sont nées les routes médiévales de pèlerinage.

La vénération croissante des saints, convertis par l’Eglise en intercesseurs devant Dieu pour les questions humaines et capables de produire des miracles et des guérisons a généré la prolifération de temples érigés en son honneur qui étaient fréquemment dépositaires de reliques sacrées. Tout cela provoquait qu’une grande quantité de fidèles se déplaçaient vers ces lieux saints en cherchant la protection et la recommandation donnant lieu aux premiers pèlerinages.

Le besoin stratégique de maintenir les voies de communication qui connectent entre eux les grands centres spirituels (et politiques) de l’époque, a servi a son tour de courroie de transmission aux apports culturels particuliers de chaque territoire, comme le démontre l’énorme patrimoine historique et artistique qui jalonne chacune des routes et qui constitue une évidence claire du transfert d’idées, de techniques et de concepts théoriques qui a favorisé l’existence de ces artères importantes.

En plus de Jérusalem, comme scène de la Passion et Mort de Jésus, il y a eu en Europe deux destinations principales où ont conflué ces deux voies chargées immédiatement d’un symbolisme spécial: Rome, où la tombe de Pierre a constitué la pierre angulaire du catholicisme et Saint Jacques de Compostelle, Patron d’Espagne sous la protection duquel on luttait contre l’expansion de l’Islam, qui menaçait d’arriver au cœur même de l’Europe chrétienne. En fonction de ces deux destinations significatives, une constellation de chemins et de sentiers s’enlacèrent entre eux, structurant les deux grandes voies spirituelles européennes sous les noms de Chemin de Saint-Jacques, authentique éventail de points de départ avec un final à Compostelle et Vía Francígena, qui, avec son début à Canterbury et au long du Nord de la France, collectait l’affluence de la Basse Rhénanie et avait Rome son dernier objectif.

Dès 1512, une fois formalisé par droit ce qui était déjà une tradition séculaire, le Chemin de Saint Toribio de Liebana en Cantabrie vient rejoindre ces deux routes historiques. C’est l’exemple parfait de l’importance de nombre de variantes moins connus qui, quoique enlaçant avec le tracé et la

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tradition des principales, ont des caractéristiques uniques et exceptionnelles.

La connaissance de ces routes, des importantes et des plus modestes, de ses faits historiques et paysages, des expressions artistiques qui ont eu lieu et ce que cela a signifié suppose aussi la connaissance de la racine même de ce que nous sommes aujourd’hui parce que tous offrent et ajoutent leur legs impressionnant à l’ensemble de ce qui nous définit essentiellement en tant qu’européens.

Les Gouvernements, à travers leurs politiques culturelles doivent encourager et diffuser ce legs

généreux en articulant pour cela les actions nécessaires pour leur maintenance, en mettant à la disposition du citoyen, la possibilité d’interpréter leur passé, de rencontrer leur histoire et de s’enrichir de l’émotion qu’apporte l’expérience de la connaissance.

Ces institutions ont parmi leurs objectifs de donner l’attention nécessaire à l’offre d’information sur les contenus et à l’adaptation correcte des services d’accueil touristiques aux particularités de cette proposition.

Dans ce cadre, l’initiative internationale Chemins de l’Europe, de revalorisation de ces routes et de collaboration entre les communautés qui partagent ce patrimoine de valeur, compte déjà sur l’adhésion enthousiaste du Gouvernement de la Cantabrie qui à travers la Consejería de la Culture, du Tourisme et des Sports et de la Société gestionnaire de l’Année Jubilaire Lebaniego, se rallie à cette initiative tant par conviction des principes culturels qui l’inspirent, que pour l’incontournable obligation de participer à un projet envers lequel la Cantabrie se sent profondément impliquée. En effet, c’est un fait peu connu, notre communauté est l’unique au monde qui a deux chemins saints: celui de Saint Jacques, au Nord, qui traverse notre côte depuis l’Haya de Ontón jusqu’à Unquera, et le Chemin Lebaniego au Monastère de Santo Toribio, qui partage le privilège, avec Jérusalem, Rome et Compostelle, d’être l’un des quatre

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seuls lieux saints au monde. La dernière Année Sainte à Santo Toribio s’est célébré en 2006/07 sous la devise «  Cantabrie 2006/07. Liébana Terre de Jubilée ».

La Cantabrie collabore avec la Galice, la France et l’Italie pour la création de “La Route des Reliques”

La Consejería de la Culture, du Tourisme et des Sports du Gouvernement de la Cantabrie a signé un protocole de collaboration pour la mise en marche de “La Route des reliques”, en partenariat avec la région d’Abruzzo, en Italie; la mairie de Celanova en Galice et celle de Conques, dans la région de Midi Pyrénées en France.

L’on prétend donner, avec ce protocole, de la stabilité aux relations entre les régions de la Cantabrie et d’Abruzzo et les municipalités de Celanova et Conques pour la réalisation d’un projet commun de développement touristique et culturel à partir de la valorisation des reliques et des ressources historico-culturelles associées aux itinéraires de « Chemins d’Europe: le Chemin de Saint-Jacques et la Voie Francigène ». En ce sens, il faut signaler le projet ambitieux, Chemins d’Europe, qui aspire à unir tous les territoires qui ont une relique en Europe.

Le réseau prétend consolider et renforcer les liens historico-culturels de ses intégrants et organiser une offre touristique conjointe basée sur le vaste patrimoine religieux et culturel disséminé dans ses territoires: des églises, des musées, des palais, et. Il s’agit d’établir une route qui fera connaître les reliques et la beauté des sites là où elles se trouvent.

LES DEUX CHEMINS

Le Chemin du Nord

Après la découverte dans le Campus Stellae des restes de l’Apôtre Saint Jacques au début du IX siècle, le monarque asturien Alfonso II encourage le pèlerinage au saint sépulcre, il va lui-même sur les lieux et ordonne la construction d’un petit temple, devenant ainsi le premier pèlerin de l’Histoire.

Sous les auspices de Charlemagne qui souhaitait maintenir ses frontières éloignées du danger musulman, se crée le chemin pour diriger les premiers courants de pèlerins.

Venant de France et de l’Europe Centrale, ils entrent à pied par Irún, et sont rejoints par beaucoup d’autres venus par mer de l’Angleterre et les pays nordiques à travers les multiples

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ports de la côte. C’est ainsi que s’inaugure le Chemin du Nord, appelé aussi le Chemin Cantabrique, de la Côte ou Le Haut Chemin, comme une voie de Saint Jacques que viendront grossir les premiers chemins d’Europe avec les chemins invisibles de la mer.

Après avoir parcouru une grande partie du littoral, la variante à Compostelle la plus utilisée à ce moment-là était celle qui, rappelant le parcours réalisé par le monarque asturien partait du temple de San Salvador en Oviedo, traversait Léon et arrivait à Saint-Jacques par l’intérieur. C’est la Route Primitive.

À partir du Xème siècle, avec le recul des arabes plus au sud et à cause de l’influence clunienne, une nouveau tracé s’organise qui passe par La Rioja et la Castille et ses monastères puissants. A partir de ce moment-là, c’est la voie la plus utilisée. En outre elle évitait le tracé sinueux de la côte et les montagnes abruptes du nord. Le Chemin de Saint-Jacques était définitivement établi ouvrant les portes à l’extraordinaire échange culturel qui allait transformer le monde médiéval.

Ce Chemin français lancé depuis Cluny, deviendrait ainsi celui accepté par la majorité quoique la Route du Cantabrique n’ait jamais perdu sa force comme Chemin reconnu et traditionnel et bonnes preuves en sont les innombrables églises, hôpitaux ou refuges érigés après, regorgeant de références à Saint-Jacques ou au propre pèlerinage.

Actuellement, à cause de la grande demande culturelle et au regain d’intérêt populaire pour ces routes historiques, différentes Associations d’Amis du Chemin, unies à l’action constante des Gouvernements des Communautés du Nord ont donné naissance à un processus de revitalisation, de signalisation et de dotation de services des anciens sentiers, qui a transformé l’option côtière en une forte alternative au chemin conventionnel.

La quantité d’éléments intégrateurs qui confluent sur ces routes (art, religion, tourisme, échange international, sports, etc.) ne fait qu’augmenter leur valeur et multiplier leurs attrait.

Le Chemin de la Côte en Cantabrie traverse toute la région en neuf étapes, de l’Est à l’Ouest en passant par des localités

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maritimes ou rurales chargées d’intérêt et d’histoire comme Castro-Urdiales, Laredo, Santoña, Santander, Santillana del Mar, Comillas ou San Vicente de la Barquera, qui offrent toutes un hébergement aux pèlerins et des bureaux d’information touristique en plus des paysages verts et de la paix pour l’esprit que notre terre donne à tous ceux qui la parcourent ainsi.

Le Chemin Cruceno à Santo Toribio de Liébana

Le lien immémorial de la Cantabrie avec le Chemin de Saint-Jacques acquiert dans cette Communauté une dimension ajoutée car en plus d’être la première et plus sûre route vers la tombe de l’Apôtre, les pèlerins visitaient le Monastère de Santo Toribio de Liébana, avant de poursuivre le chemin vers Compostelle.

Pour cela, et sans abandonner la Cantabrie, ils entamaient le Chemin Lebaniego ou Camino Cruceno, par un tracé qui en deux jours à peine, allait les conduire depuis les alentours de San Vicente de la Barquera, à travers les plateaux qui séparent les bassins du Nansa et du Deva, jusqu’au bastion du christianisme dont la visite est incontournable à cause de son immense importance.

En effet, le Monastère de Santo Toribio conserve dans son intérieur, depuis plus de mille ans, une des reliques qui a le plus de valeur de la Chrétienté:le Lignum Crucis.

Le plus grand fragment connu de la Sainte Croix était amené à Léon au Vème siècle par Saint Toribio depuis Terre Sainte et transporté ensuite jusqu’à ce refuge caché, pour le sauvegarder de la profanation musulmane.

Ainsi, les pèlerins de Saint-Jacques de la route du littoral, transformés maintenant en “crucenos” dans leur périple lebaniego, abandonnaient pour quelques jours la

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proximité constante de la Mer Cantabrique pour la tutelle des sommets calcaires des Pics de l’Europe et pour, surmontant les fatigues, s’enfoncer au cœur même de la vallée de Liébana, pour arrive à se prosterner devant la relique la plus éminente du Christ.

Partant de cette tradition ancestrale et grâce à la bulle octroyée par Jules II en 1512, une pratique vieille de siècles a été ratifiée et ce Monastère a reçu la catégorie de lieu saint de pèlerinage. A partir de ce moment, les années

où la fête de Saint Toribio tombe le dimanche, seront considérées par l’Eglise comme Année Sainte, offrant indulgence plénière à tous ceux qui viennent en pèlerinage jusqu’à ces lieux, gagnant ainsi le Jubilée et obtenant le pardon pour les fautes commises.

L’exceptionnalité de cette condition, était au centre d’une campagne de diffusion sans précédents organisée par le Gouvernement de la Cantabrie durant l’année jubilaire Lebaniego 2006/2007, étayée par une infinité d’évènements de grande importance dans tous les domaines culturels et religieux. Cela a représenté la projection de l’évènement à un niveau national et international jamais atteint auparavant, le transformant en un énorme pôle d’attraction avec des chiffres d’hébergement jamais atteints. Il s’agit de pèlerins mus par la spiritualité mais aussi de visiteurs intéressés par le tourisme culturel de qualité, car en marge du phénomène purement religieux, la municipalité de Liébana où se trouve le Monastère, est une des régions de montagne les plus belles d’Espagne où l’on peut trouver les paysages saisissants des Pics de l’Europe et une nature privilégiée, des installations hôtelières excellente et variées, une richesse patrimoniale, touristique et gastronomique de premier ordre et un nombre infini de lieux intéressants qui font de cette destination un choix excellent.

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ROUTES POUR PÈLERINS

Route Castillane

Liébana et la Castille sont séparés par les reliefs sauvages de la Cordillère Cantabrique qui forment une barrière montagneuse importante. Nous faisons référence plus précisément aux pics de Peña Labra et Peña Prieta, avec plusieurs cimes intermédiaires qui atteignent ou dépassent les 2.000 mètres.

L’antécédent historique de cette route semble être dans une voie romaine. Ce serait la prolongation vers Liébana de la nommée “Voie del Burejo”, qui depuis Pisorca (Herrera de Pisuerga) remontait le cours de la rivière Burejo jusqu’à la zone de Colmenares (Dehesa de Montejo), où se trouve l’important gisement archéologique romain de El Otero.

La continuation de la chaussée par Cervera de Pisuerga et la Vallée de la Pernía semble logique car dans cette zone la voie cherche soit dans les Sierras Albas, soit dans Piedrasluengas, les passages d’accès à Liébana, jusqu’à Potes.

Route Leonesa

La chaîne de montagnes qui sépare Liébana de la province de León est un des tronçons les plus sauvages et élevés de la Cordillère Cantabrique. Il s’agit concrètement du tronçon entre Peña Prieta et le massif central des Pics de l’Europe (Torre del Llambrión), qui se caractérisent par leur grande hauteur, toujours au-dessus de 1.600 mètres et avec de nombreux pics qui dépassent aisément 2.000 mètres.

Le principal passage entre Liébana et León est le col de San Glorio. Nous ne connaissons pas l’origine du chemin de San Glorio mais nous supposons qu’il date du Haut Médiéval lorsque Liébana était une contrée très peuplée et dynamique appartenant au Royaume de Léon. Nous ne pouvons pas écarter un possible précédent romain et, de fait, deux des rares vestiges de romanisation de Liébana sont deux stèles découvertes et conservées dans les villages de Bores et Villaverde, pratiquement aux pieds du col de San Glorio.

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Route de la Côte

La route traditionnelle qui accédait depuis la côte àLiébana commençait aux alentours de San Vicente de la Barquera et avançait à travers la vallée du Nansa et la Vallée de Lamasón. Il y avait deux variantes à partir de là, la première passait par le Collado de Pasaneu à la Vallée de Bedoya, et la seconde par le Collado de Arceón à Lebeña. Les deux routes, réunies à Castro, remontaient le cours de la rivière Deva jusqu’à Potes. Les jalons fondamentaux du chemin sont encore des anciens monastères et des églises.

Route Asturienne

C’est la route la plus complexe parce qu’il faut traverser les Pics del’Europe. L’accès passait à travers la commune de Cabrales, montait depuis las Arenas par la voie de Caoru et arrivait jusqu’à Sotres. À partir de là il y avait deux possibilités: l’une remontant le cours de la rivière Duje jusqu’aux ports d’Áliva, en descendant ensuite à Espinama. La seconde possibilité contourne le massif oriental des Pics par le versant du nord, arrivant au village de Bejes, pour traverser par le Collado Pelea à Cabañes, et continuer par Pendes et l’ermitage de San Francisco jusqu’à Potes.

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Voie romane de Besaya

Chemins intérieurs et liaisons avec le Chemin Français

Avec l’essor du Chemin Français à Saint Jacques par les terres castillanes, il y a eu une multiplication des routes qui enlaçaient vers la Cantabrie depuis la Côte ou l’intérieur, depuis cette voie principale. A travers les différents cols (Los Tornos, Palombera,etc.) des sentiers de Saint Jacques conduisaient au plateau de Castille, vers les territoires de Burgos ou de Palencia, à la recherche du flux général du pèlerinage européen canalisé à travers Castille et ses grands Monastères et Cathédrales.

Une des plus anciennes routes d’accès depuis le plateau à la côte a toujours été la voie romaine avec une grande partie de son tracé parallèle au Besaya qui traverse les montagnes par las Hoces de Bárcena jusqu’à arriver à la mer à Portus Blendium (actuellement Suances).

Dans sa nouvelle fonction comme voie de connexion de la Cantabrie jusqu’au Chemin de Saint-Jacques, cette route avait son origine à Santander et Santillana del Mar, passait par Torrelavega, remontait le Besaya par l’ancienne voie et traversait des localités cantabriques et de Palencia jusqu’à s’unir au Chemin à Carrión de los Condes, tout au long d’un parcours où il y a beaucoup d’architecture romane et un important patrimoine historique.

Dans les terres de la Cantabrie, nous pouvons remarquer tout au long de cette route: la Colegiata de Santa Juliana à Santillana del Mar, l’église de Santa María de Yermo et l’ensemble architectural médiéval, à Cartes, les restes archéologiques de la Voie Romaine à Bárcena de Pie de Concha et Molledo, des églises romanes à La Serna, Silió et San Martín de Quevedo, le gisement romain Julióbriga à Retortillo, près de Reinosa, et à la limite de la province la Collégiale romane de San Pedro, à Cervatos, ouvrage de grande valeur artistique.

La longue tradition historique de cette voie, la richesse de son contenu et son énorme attrait naturel ont déjà promu des initiatives pour l’acceptation de sa candidature à route reconnue qui est en phase d’étude par une partie des autorités en matière de Culture du Gouvernement de la Cantabrie.

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RÉSEAU D’AUBERGES CANTABRIE

• Castro Urdiales • 16 Places • 942 87 15 12 • Policia: 942 86 12 94 • Islares •18 Places • 671 99 58 70 • Oficce de Tourisme: 942 87 15 12 • Guriezo • El Pontarrón • 18 Places • 942 85 00 61 • Liendo (Barrio Hazas) • 10 Places • 650 867 193 / 942 64 30 07 • Colindres •18 Places • 942 68 18 20 • Laredo • El Buen Pastor • 20 (lits doublés), 8 chambres • 942 60 62 88• Laredo • La Trinidad • 6 Places • 942 60 61 41 • Santoña • Auberge Juvenil • 12 Places • 942 66 20 08 • Gama (Bárcena de Cicero) • 14 Places • 942 64 20 65 • Güemes • El Cagigal • 40 Places • 942 62 11 22 • El Astillero • Nuestra Señora de Muslera • 14 Places • 696 27 12 58 • 691 88 28 56• Cabárceno • Conseil de la Ville de Penagos • 24 Places • 635 07 03 71 • Santander • Santos Mártires • 20 Places • 942 21 97 47 • Polanco • El Regato de las Anguilas • 6 Places • 942 82 40 28 • Santillana del Mar • Auberge Municipale Jesús Otero • 16 Places • 942 84 01 98• Cóbreces • Abbaye Cisterciense • 24 Places • 942 72 50 17 • Comillas • La Peña • 20 Places • 942 72 25 91 • 942 72 02 89 • San Vicente de la Barquera • El Galeón, Couvent Clarétiens • 45 Places • 942 71 53 49 • 664 56 88 41 • Serdio (Val de San Vicente) • 16 Places • 942 71 84 31 • 664 10 80 03• Riaño (Solórzano) (choix de vélo) • 32 Places • 942 67 63 00 (Conseil de la Ville)

AUBERGUES DANS LA FAÇON LEBANIEGO

• Cades • Ouverture prochaine• La Fuente (Lamas n). • 20 Places • 942 72 7958 • 942 72 78 10 • Cicera • 20 Places • 679 530 105 • 942 730 964 • Potes • Plaza Mayor • 45 Places • 942 73 81 26 • Santo Toribio • 38 Places • 942 73 05 50

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UnqueraSan Vicente

Serdio Santillana del Mar

Comillas

Cóbreces

Polanco

Santander Somo

Somo

Güemes

Astilleros

Penagos Riaño(Solórzano)

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Liendo

Santoña

Santoña

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Guriezo

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26 31 24 11

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Astillero Güemes Gama

Villages avec Lodge Road pèlerinsRoute côtière principale (en face de la baie en bateau )Option Land (baies proximité à pied)D’autres solutions de rechange (cyclistes, tourisme, etc.)Limiter l’autonomie

Unquera Serdio S. Vicente Comillas Cóbreces Santillana Polanco Santander Güemes Colindres Liendo Guriezo Islares Castro

4 9

3

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INSTALLATIONS D’INTÉRÊT TOURISTIQUE CANTUR

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Les installations les plus importantes d’intérêt touristique de la Cantabrie (Parc de la Nature de Cabárceno, Téléphérique de Fuente Dé ou station de ski de Alto Campóo, entre autres) sont gérées par l’entreprise publique Cantur S.A. (Société Régionale Cantabrique de Promotion Touristique), dépendant de la Consejería de la Culture, du Tourisme et des Sports.

Si la Cantabrie est une terre de contrastes, une terre pour les sens, Cantur offre au visiteur des installations magnifiques pour profiter de la nature, du règne animal, des sports d’hiver, du golf et de la gastronomie.

La Cantabrie peut signifier un voyage depuis le Parc National des Pics d’Europe - auquel l’on accède à travers le téléphérique de Fuente Dé et où le Refuge d’Áliva nous offre gîte- jusqu’à l’embouchure de la rivière Pas dans son magnifique terrain de golf. Le parcours permet de profiter de la contrée Campurriana àla Naissance del’Ebro et dans son ‘Restaurant Fontibre’, au golf ‘Nestares’ et à la Station de sports d’hiver ‘Alto Campóo’.

Plus bas, dans la vallée du Pisueña, nous découvrons le Parc de la Nature de Cabárceno, qui est un exemple de respect du règne animal et végétal; penchée sur la baie de Santander, présidant depuis le lointain pic Llen, se trouve la Chambre de Peña Cabarga, elle dévoile une des vues les plus spectaculaires de la capitale et de

la Cordillère cantabrique.

Le téléphone d’information de Cantur est le (Infocantur:00 34 902 210 112) et son site web où les usagers peuvent consulter tous leurs services est (www.cantur.com)

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Téléphérique de Fuente Dé

La vue, l’ouïe et l’odorat sont les premiers sens qui s’éveillent devant les Pics de l’Europe. La Cordillère, avec des hauteurs de plus de 2.600 mètres saisit le visiteur qui se sent tout petit dans la plaine. L’ouïe est saisie d’effroi face à la rumeur du silence et l’odorat se réveille à la délicatesse de l’odeur à montagne, à châtaignier, à chêne, à noyer, à noisetier…

En plus de l’accès en quad ou à pied, la Cantabrie a un attirant système de montée aux Pics d’Europe. C’est le téléphérique de Fuente Dé qui surmonte un dénivellement de 750 mètres et situe le voyageur à 1850 mètres. Une fois sur la cime de la montagne la randonnée, l’escalade, le ski de traversée et l’hébergement au Refuge de Áliva, un hôtel en pleine montagne à quatre kilomètres du Téléphérique sont autant de plaisirs à notre portée.

La zone a une nature riche et une gastronomie fameuse. C’est l’endroit parfait pour découvrir des restaurants et des mesones où déguster les produits et les plats autochtones; découvrir des coins pour le repos et des chemins et sentiers à parcourir à pied, en bicyclette ou à cheval.

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Station de sports d’hiver Alto Campóo

La Contrée de Campóo Los Valles est la plus méridionale de la Cantabrie et nous lui devons un des grands contrastes dont cette terre est fière. D’aspect plus aride que le territoire septentrional, elle offre en hiver aux amateurs des sports d’hiver près de 28 kilomètres de pistes pour pratiquer le ski et le snow-board dans la station d’Alto Campóo.

Ses installations sont le rendez-vous de skieurs de Cantabrie- souvent les mêmes qui surfent sur les côtes en été- mais aussi de skieurs du Pays basque, des Asturies et de Castille-Léon, principalement.

La station de ski d’Alto Campóo est sur la Cordillère Cantabrique à environ 90 kilomètres de Santander, très près de Reinosa. Sa cote minima est à 1.650 mètres et la maximale à 2.125 mètres. Elle a 23 pistes. Dix d’entre elles sont rouges, 9 bleues et 4 vertes. Elle a aussi plus de 3 kilomètres de routes de liaison, un circuit de fond et une piste de snowpark. Cela donne un total de 28 kilomètres skiables.2 pistes sont homologuées pour la compétition. La station dispose de 5 télésièges et 8 téléskis avec une capacité de 13.100 personnes/heure. Elle a en plus un parc pour enfants, des écoles de ski, des restaurants, des cafétérias…

En décembre 2008, la station a étrenné le meilleur parc de la Corniche cantabrique pour la pratique du snowboard. Ce parc a six kickers (sauts) de difficulté verte, bleue et rouge qui oscillent entre les 1,5 mètres du niveau pour débutants aux 12 mètres du plus haut; un saut step-up; deux rampes, un caisson plat de descente;

un caisson plat et un troisième montée-plat-descente. Ces derniers avec des hauteurs qui vont de 4 à 8 mètres.

Les amateurs peuvent obtenir plus d’information sur l’adresse Internet www.altocampóo.com, où ils peuvent trouver des nouveautés, quatre webs cam pour vérifier l’état des pistes.

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Terrains de Golf

Dans la Contrée Campurriana se trouve un autre des jalons dont les habitants de la Cantabrie sont fiers. Il s’agit de la naissance de l’Ebro. Après vous être promené sur la berge de la rivière là où il y a ses premières eaux abondantes, de vous être laissé envelopper par le manteau vert et épais des arbres, par la tranquillité de l’ambiance… vous pourrez, sur place, goûter à la gastronomie traditionnelle au restaurant Fontibre et, quelques kilomètres plus loin jouer au golf de 18 trous de Nestares.

Cantur a deux terrains de golf: celui de Nestares, aux pieds de Alto Campóo et Abra del Pas, à proximité de l’embouchure de la rivière du même nom. Les deux installations se caractérisent par la nature environnante et par leur équipement moderne.

Nestares a 18 trous et un par 72, avec un tracé versatile et de grand attrait technique. C’est un terrain dont on a tiré le meilleur parti de ses conditions et qui est parfait pour des joueurs chevronnés comme pour des débutants.

Le golf Abra del Pas est à peine à 15 kilomètres de Santander et à 8 de Torrelavega avec de très bonnes communications. C’est un terrain de 15 trous et 68 pars et la Consejería de Culture, Tourisme et Sportspense l’agrandir de trois trous.

Les deux installations -Nestares et Abra del Pas- ont des zones de pratiques, approach, bunkers, putting green, vestiaires, cafétéria et restaurant, matériel de location et cours d’apprentissage et perfectionnement.

Parc de la Nature de Cabárceno

El Parc de la Nature de Cabárceno invite à se perdre; à se perdre entre des rochers de couleur ocre et aspect lunaire qui définissent son paysage karstique. Ce n’est qu’une de ses particularités mais la plus saisissante, celle qui cause le premier impact. Ensuite vient la surprise de 114 espèces, près de mille animaux vivant en semi liberté, d’un immense respect de l’environnement, d’un soin exquis porté au règne animal et végétal. Tout cela attire des milliers de personnes chaque année, en moyenne 600.000.

Le visiteur peut parcourir ce territoire de 750 hectares en autobus, en quad ou en voiture. Une fois dans le Parc vous pourrez assister à des exhibitions, des ateliers sur l’environnement, faire des randonnées, vous reposer dans ses cafétérias, ses restaurants ou ses miradors.

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C’est la facette la plus publique de Cabárceno, sa partie touristique. Cependant, le Parc développe une grande activité de recherche et conservation. La recherche orientée à la conservation des espèces est une des priorités du Parc, en collaboration avec des entités scientifiques et universitaires espagnoles et européennes. L’étude du comportement de l’éléphant africain et plusieurs programmes de reproduction d’espèces menacées – le bison européen, le tigre, le rhinocéros blanc, l’ours brun…– sont les principales activités et elles ont un grand succès : le Parc de la Nature de Cabárceno est

une des rares enceintes de l’Europe où toutes les espèces se reproduisent de manière naturelle.

De même, le parc a l’enceinte de gorilles la plus grande d’Espagne et un des plus grands de l’Europe. En avril 2007, le parc a reçu deux nouveaux locataires, Nadia et Nicky, deux exemplaires de l’espèce Gorilla gorilla, venus du zoo de Madrid.

Camera Obscura de Peña Cabarga

Les habitants de la Cantabrie connaissent populairement cette butte sous le nom de Peña Cabarga quoique, à vrai dire, le mirador repose sur le Pic Llen, à 569 mètres sur le niveau de la mer et au sud de la Baie de Santander.

Peña Cabarga se dresse, visible depuis des kilomètres de distance, mirador privilégié de la Cantabrie. La vue depuis la butte permet de contempler la baie de Santander, la Cordillère cantabrique et la prolongation du territoire jusqu’à l’orient et l’occident.

Dans un essai de donner plus de vie au mirador et de lui donner l’importance qu’il mérite, le Gouvernement de la Cantabrie a installé sur la Peña une ‘Cámara Oscura’ qui a multiplié de manière exponentielle les visites.

Le Pico Llen forme partie d’un Parc Naturel de 2.588 hectares qui se distribuent entre les municipalités de Liérganes, Medio Cudeyo, Penagos et Villaescusa. La silhouette de cette montagne est terminée, depuis1968, par le Monument à l’Indiano et la Marine cantabrique qui est popularisée sous le nom de ‘El Pirulí’.

La Camera Obscura se trouve sur la première plate-forme de ce monument, occupe une surface de vingt trois mètres carrés et offre - sans regarder l’extérieur et grâce à un système optique- l’image tridimensionnelle des environs en temps réel et en mouvement. A Cádiz et Edimbourg il y a deux tours semblables et en Cantabrie le succès a été catégorique avec des milliers de visites depuis son inauguration en avril 2007.

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CONTRÉES ET LOCALITÉS

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La Cantabrie a un important ensemble de belles et emblématiques localités quoique la plus visitée est sans doute sa capitale, Santander. C’est une ville de 200.000 habitants, moderne et cosmopolite qui se trouve sur une des plus belles baies du monde.

Santander est une ville parfaite, touristique pleine d’attraits en été et la nuit. En plus de son offre culturelle complète et variée, cette capitale a une quantité impressionnante de parages naturels, comme les parcs de Mataleñas et La Magdalena, ainsi que des zones pleines de charme et d’histoire comme El Sardinero, le Paseo Pereda et Castelar, déclarés Ensemble Historico-Artistique.

Un grand nombre d’estivants sont attirés par les magnifiques plages de cette ville, surtout par celles de El Sardinero, La Magdalena ou La Virgen del Mar. Son emplacement géographique privilégié en fait le principal centre touristique de la région, très près du Parc de la Nature de Cabárceno avec une sortie rapide vers l’intérieur grâce à ses infrastructures modernes.

Parmi les localités côtières à visiter absolument se trouvent San Vicente de la Barquera, Comillas, Suances, Miengo, Liencres, Pedreña, Ajo, Noja, Isla, Santoña, Laredo ou Castro Urdiales.

Il ya aussi de belles contrées et des villages de l’intérieur qui sont un rendez-vous incontournable pour les visiteurs de cette terre comme Santillana del Mar; la contrée de Liébana et sa capitale, Potes; Ucieda; Cabuérniga; Ruente; Bárcena mayor; Los Tojos; la contrée de Campóo; Valderredible; San Roque de Río Miera; Liérganes; Ampuero; Arredondo ou Soba.

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TOURISME RURAL

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Les amateurs de tourisme rural ont en Cantabrie une destination parfaite pour se retrouver dans la nature. La région est une des destinations préférées des espagnols. 500 établissements de tourisme rural se distribuent dans toute la géographie régionale. Dans cette offre intéressante il faut remarquer le Club de Qualité Cantabrie Infinie qui agglutine 49 demeures, des palais hôtels et des hôtels au charme particulier.

Santander est une terre privilégiée pour ce type de tourisme car son isolement naturel a stimulé la survie jusqu’à nos jours de petits villages entre des vallées et des montagnes, à côté de la mer ou près de rivières de grand débit. Elle offre de grandes possibilités, de la

mer à la montagne, pour que la nature, le sport, la culture et la gastronomie aillent de pair. Une combinaison attirante pour tous ceux qui cherchent la tranquillité et la tradition pour leurs vacances.

Ce modèle touristique est développé par une nouvelle génération d’hôteliers de la région qui consolident une offre de qualité, adaptée à la demande d’un public qui cherche des alternatives pour leur temps de vacances et de loisir. Quoique les foyers les plus importants du tourisme rural en Cantabrie soient encore Liébana et Saja-Nansa, d’autres zones côtières et de l’intérieur (Campoo, Asón, Valles Pasiegos, etcétéra) vivent un important développement de cette modalité touristique qui se traduit par une offre à chaque fois plus ample d’établissements hôteliers ruraux.

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CENTRE INTERNATIONAL D’ÉTUDESSUPÉRIEURES DE L’ESPAGNOL À COMILLAS

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La localité côtière de Comillas, connue pour son ensemble architectural exceptionnel de bâtiments modernistes, est le siège d’un projet culturel ambitieux: le Centre International d’Études supérieures de l’Espagnol (CIESE), destiné à devenir le grand centre d’excellence de la langue espagnole.

Ce centre a comme vocation la promotion et l’enseignement spécialisé de la langue et culturel hispaniques et depuis sa récente mise en marche il prévoit une formation de qualité qui incorporera des programmes académiques et de recherche, une formation spécialisée en espagnol, et en langue, science et pratique professionnelle et entrepreneuriale en espagnol ainsi que l’application des nouvelles technologies de l’information et la communication.

L’institution, gérée et dirigée par la Fondation Comillas, reçoit l’appui du Gouvernement de la Cantabrie et du Gouvernement de l’Espagne ainsi que d’entreprises et entités privées telles que le Groupe Santander, l’Institut Cervantes, l’Université Internationale Menéndez Pelayo, entre autres.

Installé dans l’ancienne Université Pontifice de Comillas (un édifice singulier projeté par l’architecte catalan Joan Martorelle y Montéis (1833-1906) et terminé par Lluís Doménech i Montaner (1850-1923) dont la restauration a représenté dans sa première phase un investissement de 32 millions d’euros), le CIESE commencera son enseignement régulier en septembre 2010 et à partir de 2011 enseignera le Degré d’études Hispaniques. Mais il y a déjà des actions de formation dirigées à des professeurs d’espagnol en provenance de divers pays des cinq continents et différents cours, séminaires et rencontres au plus haut niveau académique, avec la participation d’importants spécialistes et des hispanistes de prestige.

En parallèle, 2012 sera l’année du début du premier cours de Collèges du Monde Uni à Comillas, un des sièges de cette institution.

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CLUB QUALITÉCANTABRIE INFINIE

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Rendre l’extraordinaire habituel est la philosophie qui dirige les attentions et services qu’offrent les 54 logements et 47 restaurants qui appartiennent au Club de Qualité Cantabrie Infinie. Sous la tutelle de la Consejería de la Culture, du Tourisme et des Sports du Gouvernement de la Cantabrie, ce club est le meilleur miroir des excellences que la région offre à ses visiteurs: qualité et bonne gastronomie. Le tout dans des sites privilégiés et de beaux paysages verts et bleus qui invitent au relax et au loisir. Une offre de tourisme rural et de restauration où le détail est le protagoniste.

Les nombreuses et importantes constructions qui existent dans le milieu rural de la région ont favorisé, ces dernières années, l’apparition d’un nombre importants de logements au caractère fort, de peu de chambres et une offre complémentaire qui conjugue activité et repos, en véritable syntonie avec les actuels styles de loisirs.

Le Club Qualité Cantabrie Infinie représente cette mise sur un tourisme rural de qualité. Il réunit un groupe sélect de 54 établissements qui ont en commun le fait d’être situés dans des espaces naturels ou ruraux, avec des styles architecturaux de caractéristiques traditionnelles ou particulières, de petites tailles et qui combinent l’excellence de leur service avec des équipements soignés et adaptés aux besoins d’un client à chaque fois plus connaisseur et exigeant.

Les établissements-demeures, auberges et hôtels- ont des installations absolument modernes et un service excellent. Ils sont distribués sur toute la géographie régionale ce qui en fait un bon choix pour connaître la Cantabrie sous tous ses aspects. Sur la côte, à l’intérieur ou près des villes et villages historiques, ces logements permettent au visiteur de laisser voler son

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imagination et revivre les sentiments des habitants des anciens palais et demeures transformés aujourd’hui en établissements extraordinaires

Tradition et innovation dans la gastronomie

Dans le sillage du Club Qualité Cantabrie Infinie des hôtels, demeures et auberges, l’année 2005 était celle de la création du Club de Qualité de Restaurants qui est passé des 31 établissements de ses débuts aux 47 actuels. Des aspects tels que les services, les installations, la carte, la vaisselle ou la mise en scène ont été pris en compte au moment de former

ce club sélect de restaurants qui dépasse de beaucoup la croyance traditionnelle que l’on mange mieux dans le nord.

Les restaurants de ce club invitent les palais les plus exigeants à parcourir les vallées et contrées de la Cantabrie en découvrant les plats traditionnels les plus exquis ou les arts de la nouvelle cuisine.

Cette gastronomie, reconnue comme une des meilleures du pays, est devenue un des grands attraits touristiques de la région. La meilleure carte de présentation d’une terre qui a su maintenir et conjuguer ses traditions et sa culture avec les temps nouveaux et qui compte dans ce club les meilleurs cuisiniers et cartes de la région.

Des savoirs et des habiletés qui deviennent des saveurs d’une gastronomie caractérisée par la variété de ses plats et mets à laquelle s’unit la qualité des matières premières et la maestria de leur élaboration.

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La mer et le potager mettent à la disposition des cuisiniers de ces 47 restaurants des produits de première qualité en octroyant à la cuisine cantabrique la réputation méritée qu’elle a en Espagne.

Des poissons savoureux, des fruits de mer succulents, des viandes de première qualité et des fromages à label d’origine sont la base du garde-manger et une partie importante du Club de Qualité qui conservent parmi leurs mets délicieux la saveur du cocido montañes ou celui des anchois de Santoña sans oublier celle de desserts et de gourmandises typiques comme les sobaos et les quesadas.

Le tout préparé et condimenté avec art dans des installations qui s’adaptent aux goûts traditionnels ou d’avant-garde. De la cuisine de toujours ou des plats d’auteur et de création de qualité et avec une présentation impeccable.

Plus d’information sur le Club Qualité Cantabrie Infinie sur www.calidadcantabria.com

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TOURISME SPORTIF ET D’AVENTURE

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La Cantabrie est une destination parfaite pour les amateurs de sport et d’aventure. La nature singulière de la région offre les ressources naturelles parfaites pour garantir les meilleures conditions pour le développement de divers sports et activités de tourisme actif. Son paysage, avec une longue côte, des montagnes abruptes, des rivières de haut débit et un merveilleux paradis souterrain font de cette région une destination parfaite pour les amateurs de sports d’aventure qui peuvent pratiquer des activités comme le canoë, le rafting, le parapente, la spéléologie, les randonnées, à cheval ou 4X4, ski aquatique, descente de gorges et ravins, puenting, etc.

La longue côte attire de nombreux visiteurs de la région qui profitent de leur séjour pour pratiquer beaucoup de sports aquatiques variés tels que la voile, le surf et le windsurf, l’aviron, le ski aquatique, etc.

La pêche fluviale est un autre des grands attraits pour les passionnés par les activités associées à l’eau. La région à un long bassin fluvial de 3.000 kilomètres carrés en plus de ceux des rivières Deva et Ebro. Toutes les rivières de la Communauté ont des pêches gardées (à peu près une centaine) de ses deux espèces les plus caractéristiques: la truite et le saumon. Mais ce ne sont pas les seules que l’on peut trouver dans les eaux de

la Cantabrie ; il y a aussi des barbeaux, des loups, des plies, des anguilles, des crabes…

La Cantabrie peut se vanter d’être le berceau du meilleur joueur espagnol de golf de tous les temps: Severiano Ballesteros. A ce privilège s’ajoutent pour elle les caractéristiques orographiques et climatiques spéciales que la région propose aux amateurs de ce sport. Les deux circonstances font qu’ils viennent à chaque fois plus nombreux aux golfs de la Cantabrie.

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Le tourisme de golf est une ressource de plus à ajouter à l’offre touristique ample et variée que propose la Communauté qui a des conditions climatiques et géographiques excellentes pour la pratique du golf car la température est très bonne pour le sport en plein air et les terrains qui existent aujourd’hui ont l’avantage d’être situés dans des lieux privilégiés, proches de la côte et entourés d’un paysage exceptionnel et d’infrastructures touristique.

La Cantabrie a actuellement neuf terrains de golf, huit d’entre eux distribués sur la côte de la région et un à l’intérieur: Tous se caractérisent parce qu’ils concentrent dans leurs environs un patrimoine culturel et gastronomique importants et jouissent de la proximité d’innombrables pages.

Deux de ces terrains sont gérés par la Consejería de Culture, Tourisme et Sport de la Cantabrie, à travers la Société Régionale Cantabrique de Promotion Touristique (Cantur): les terrains de golf de Nestares et Abra del Pas, un avantage pour ceux qui veulent s’initier à l’aventure du golf car il n’est pas nécessaire d’être membre pour profiter de ses installations.

Et, en plus, pour les amateurs de sports d’hiver comme le ski ou le snowboard, la Cantabrie compte sur la Station de Ski et Montagne Alto Campóo, très près aussi de Reinosa. Alto Campóo est une Station parfaitement dotée pour la pratique de sports de neige qui se trouve sur des pics qui dépassent les 2.ooo mètres de hauteur. Enclavée sur le sommet géographique de la Vallée de Campóo et à 24 kilomètres de Reinosa et 95 de Santander, cette station offre des installations magnifiques pour la pratique du ski, des voies de communication modernes et commodes et un paysage unique.

La Station de ski et de montagne d’Alto Campóo

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et sa zone d’influence proposent des services modernes pour le temps de loisirs parmi lesquels il faut signaler l’Edifice Multiusages récemment inauguré, situé aux pieds de la piste. Il s’agit d’un édifice moderne avec des murs en verre, une tour de communications avec une caméra web, une sonorisation communiquée avec la zone des pistes, une station météorologique numérique, une ligne téléphonique ADSL, une zone de séjour pour les skieurs en cas de mauvais temps, une service d’attention au client, une zone pour enfants, des lavabos, des casiers, un autoservice, des cafétérias, des magasins, Ski Service, des distributeurs automatiques de forfaits pour plus de commodité des usagers et diminuer l’attente pour leur achat, etc.

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TOURISME NAUTIQUE

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Certaines des localités côtières de la Cantabrie développent une importante activité en tant que ports nautiques. Actuellement, les plus importantes sont Castro Urdiales, Laredo, Colindres, Santoña, Suances, Comillas et San Vicente de la Barquera, mais nous ne pouvons pas oublier que la ville de Santander est la plus grande référence à ce niveau et, avec Santoña, elles sont les deux ports naturels les plus grands du nord de l’Espagne.

Des centaines d’embarcations de plaisance, visitent chaque années ces côtes attirantes, en provenance la plupart de ports français et anglais. Le vent dans le Cantabrique est rarement calme ce qui donne la situation parfaite pour les sports de la voile et permet l’organisation de régates pendant toute l’année.

Il existe en Cantabrie une flotte importante de voiliers résidents, véritable pépinière de régatiers d’élite qui ont des succès importants dans des compétitions nationales. Il y a plusieurs écoles de voile qui fonctionnent dans la région et pendant toute l’année l’on peut suivre des stages d’initiation ou de perfectionnement avec des moniteurs spécialisés.

Le Centre de Haut Rendement (C.A.R. en espagnol) de Voile Príncipe Felipe de Santander est le siège actuel d’entraînement et de préparation de l’équipe olympique espagnole de voile.

Ports de plaisance

Les conditions orographiques exceptionnelles du littoral cantabrique favorisent l’installation de ports maritimes pour la pêche et le sport qui permettent de pêcher et de faire du sport nautique durant presque toute l’année.

En Cantabrie l’activité nautique est présente pendant pratiquement toute l’année grâce aux excellentes conditions de ses baies dans lesquelles se trouvent certains des principaux ports nautiques. Dans la Baie

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de Santander et celle de Laredo-Santoña, des embarcations sportives de voile et moteur sortent naviguer tous les jours.

Les ports nautiques les plus importants sont de l’Est à l’Ouest:

Castro Urdiales. Ce port se trouve en face du Club Nautique de la localité et à côté du très beau port de pêche de Castro. Sa capacité est de plus de 100 embarcations et son accès facile. A 15 milles à peine de Bilbao, ce port, et plus précisément son Club Nautique, prête service pour le déplacement d’embarcations et a un quai d’abri pour es bateaux à voile et à moteur.

Laredo. Son port nautique est situé à côté de la jetée de la magnifique plage de la Salvé et à 2

km. du vieux quartier de Laredo, centre historique de cette petite ville maritime. Elle dispose de service de club maritime, avec des grues pour hisser des bateaux, des services pour hiberner et de grands hangars. Ce port, grâce à ses conditions spéciales, est parfait pour la pratique d’activités nautiques pendant toute l’année. En outre, son Club Nautique prête ses services toute l’année.

Santoña. Dans cette belle localité maritime il existe un port nautique avec une capacité de 100 embarcations. Il a des jetées sur un bassin parfaitement protégé.

Port Nautique Marina de Pedreña. Une capacité de 120 embarcations jusqu’à 12 mètres de longueur, le port coquet de Marina de Pedreña est situé au sud de la Baie de Santander, dans la localité du même nom en face du célèbre Real Club de Golf de Pedreña. Il a un service pour l’hibernation, de grands hangars et un édifice social avec tous les services pour les embarcations et leurs équipages.

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Marina del Cantábrico. C’est le port nautique le plus important de la mer Cantabrique. Situé au sud-ouest de la Baie de Santander, il a une capacité de plus de 500 embarcations sans limite de longueur. Il a un service de travelift et d’hibernation, des hangars, des grues, des cafétérias, des magasins nautiques et tous les services nécessaires pour les embarcations et leurs équipages. Il se trouve très près de l’aéroport de Santander et de l’autoroute du Cantabrique.

Puerto Chico. Situé dans une des zones les plus emblématiques de Santander, en plein centre de la ville, Puerto Chico est, sans doute, un des ports nautiques les plus connus de notre pays. C’est là que se sont fait connaître les navigateurs olympiques de la taille de Gorostegui, Abascal, Piris ou López-Vázquez. Sa capacité est de plus de 300 embarcations à voile et moteur. En plus, il offre des zones d’hibernation pour des bateaux à voile légers.

D’autres localités comme Suances, Comillas ou San Vicente de la Barquera, dans lesquelles se trouvent d’importants ports de pêche, disposent d’espace pour les embarcations sportives, à voile et à moteur. Le Gouvernement de la Cantabrie développe un Plan de Ports qui contemple la création d’infrastructures plus grandes et plus modernes dans les principales localités côtières citées.

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La Cantabrie, dont le paysage de prairies vertes et les rivières d’eaux cristallines se caractérise parce

qu’ils conservent la splendeur de la nature, compte sur une offre de tourisme thermal importante. La richesse des eaux de cette région en fait une référence autant pour le nombre d’établissements dont elle dispose mais aussi pour les bénéfices que ses visiteurs obtiennent de leur séjour.

L’offre de balnéaires propose sept centres thermaux traditionnels auxquels s’unit le centre de thalassothérapie de l’Hôtel Real, dans la capitale, Santander. La plupart d’entre eux se trouvent en pleine nature ou très proches des plages ce qui

permet de profiter des traitements mais aussi des grandes possibilités des alentours.

Balnéaire d’Alceda

En pleine vallée de Toranzo, sur les berges de la rivière Pas se trouve un édifice du dix neuvième qui conserve tout le cachet de l’époque, le Balnéraire d’Alceda. La vallée où il se trouve regorge de palais, ermitages et grottes préhistoriques qui lui confèrent un patrimoine culturel remarquable. Les paysages spectaculaires et le parc qui entoure les installations font du balnéaire l’endroit parfait pour les promenades et les randonnées.

Sa source d’eaux sulfureuses est considérée comme celle de plus haut débit d’Europe et ses eaux sont spécialement indiquées pour des traitements dermatologiques, respiratoires et de relaxation, esthétiques, rhumatologiques et antiallergiques, toujours sous contrôle médical.

Le balnéaire d’Alceda propose des traitements à base de bains d’eau thermale et d’hydromassage, douche naturelle, pulvérisations, inhalations, jacuzzi, sauna, bains de boue, massages relaxants et thérapeutiques et drainage lymphatique.

TOURISME THERMAL

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Balnéaire de Corconte

Le Grand Hôtel Balnéaire de Corconte se trouve aux pieds du lac de barrage de l’Ebro et très proche de la province de Burgos. Il s’agit d’un petit palais de style renaissance de la province, en pierres de taille, proche autant de Reinosa que de Fontibre, localité où naît la rivière Ebro, de la station de sports d’hiver d’Alto Campóo, des ruines romaines Camesa Rebolledo et Julióbriga et du village cantabrique d’Argüeso.

Le tourisme actif et de nombreux sports tels que des routes à cheval, des randonnées, des promenades ou des sports aquatiques ou d’hiver sont quelques unes des options de loisirs pour lesquelles peuvent se décider ses visiteurs.

Les propriétés de ses eaux, chlorées-sodiques-sulfureuses, sont spécialement indiquées pour des traitements de rhumatismes, de l’arthrite, l’arthrose, tendinites, contractures musculaires, problèmes de peau, altérations nerveuses telles que le stress ou l’anxiété ou des syndromes variqueux. Le balnéaire de Corconte propose aussi des traitements esthétiques du visage et corporels, tonifiants et amincissants. Par ailleurs il est recommandé de boire de son eau pour combattre les problèmes rénaux sous leurs différentes manifestations, les processus infectieux des voies urinaires et les altérations digestives.

Hôtel Balneario la Hermida

Situé dans la municipalité de Peñarrubia, commune d’un peu plus de 54 kilomètres, en plein Desfiladero de La Hermida, monumental accident géographique qui prend son nom de ce noyau de population, l’hôtel a ouvert ses portes en septembre 2006.

Avec sa réouverture, l’Hôtel Balneario a récupéré une activité qui datait de 1881. C’est aujourd’hui un établissement hôtelier de quatre étoiles, 57 chambres et quatre étages. Le balnéaire a un surface de 2.000 mètres carrés, divisée en trois zones. La zone humide dispose de 11 baignoires d’hydromassage, aérobain et chromothérapie et de traitement d’algues et bous marine. La zone thermoludique est dotée d’un circuit de mise en forme et loisir, de pédiluve de marche, de bain froid, thermes romaines, sauna sec, rosée froide, bain Hermida et grotte thermale naturelle. La zone sèche est réservée aux cabinets de médecin, à la physiothérapie, aux salles de massage, aux cabines et à l’hydrothérapie du colon.

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Balnéaire de Liérganes

Le balnéaire de Lierganes se trouve dans la localité du même nom, déclarée monument historico-artistique, à 15 minutes à peine de Santander. Construit au début du siècle dernier, il a compté des rois au nombre de ses clients. Le balnéaire est entouré d’un parc aux arbres centenaires et il a deux sources de grande renommée qui ont démontré leur excellence pour la santé.

Les propriétés curatives de ses eaux sont parfaites pour traiter les rhumatismes, les problèmes respiratoires et de peau ainsi que le stress. Ce balnéaire propose une trentaine de techniques thermales différentes qui servent à traiter des affections telles que les allergies, l’asthme, la bronchite chronique, l’arthrose, les rhumatismes, la récupération post fractures, le psoriasis et l’acné, en plus de traitements antistress et anti tabac. Il propose aussi de nombreuses techniques thermales telles que les bains (général, de bulles, hydromassage, sédatif, aux huiles essentielles, au lait et à la vapeur), la douche circulaire et l’écossaise, les jets d’eau, les boues marines et enveloppement d’algues entre autres. L’éventail des massages est aussi assez large, complet, partiel, réflexothérapie, drainage lymphatique, facial, anticellulite, massage sous l’eau et massage moussant.

Beaucoup de ces services sont aussi proposés dans un établissement situé à quelques mètres du balnéaire, la Posada Termal del Sauce.

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Balnéaire de Puente Viesgo

Le Balnéaire de Puente Viesgo, situé sur le bassin de la rivière Pas, dans le village du même nom, se trouve aussi près de Santander. Cette localité est célèbre en plus de son balnéaire pour ses importantes grottes préhistoriques desquelles il faut absolument citer celles du Castillo, les Monedas, la Pasiega et Chimeneas, qui en juillet ont été déclarées patrimoine de l’Humanité avec cinq autres grottes cantabriques. Le patrimoine et le paysage de la zone en font un site parfait pour le repos.

Ses eaux, qualifiées de chlorurées, sodiques, bicarbonatées et calciques sont indiquées pour combattre les problèmes de l’appareil circulatoire, respiratoire et locomoteur. Nombre des affections traitées dans ses installations sont cardiovasculaires telles que l’hypertension artérielle, l’hyperucémie, le diabète, les varices, la phlébite et les affections cardiaques. Elle est adéquate aussi pour prévenir et traiter des maladies rhumatismales, des affections respiratoires et des problèmes de névrose, d’hyperémotivité et de l’insomnie.

Le Balnéaire de Puente Viesgo propose une multitude de traitements et de services orientés aux cures thermales tels que les bains d’eau thermale, de bulles, d’algues, de sels de la mer morte ou d’hydromassage. On y

pratique les techniques balnéaires les plus modernes, à jets sous pression, sauna thermal, boues marines, enveloppements de boues, pulvérisations. Parmi les nouveautés de ce grand complexe figurent le Temple de l’Eau, une installation thermoludique de plus de 2.000 mètres carrés où réaliser un circuit thermal formé par des piscines, des cascades, jacuzzis, flux à contre-courant..  ; et la piscine de flottaison, une nouvelle proposition pour le relax et le bien-être.

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Balnéaire de Solares

L’Hôtel Balnéaire de Solares, un centre classique au nord de l’Espagne a été réaménagé et inauguré en 2006, transformé en complexe thermal moderne. Sn architecture évoque le style romantique de l’ancien édifice et reconstruit même certaine de ses zones. L’intérieur est doté d’installations hydrothermales modernes conformément aux dernières tendances en balnéothérapie.

Les eaux de Solares sont bicarbonatées, chlorurées, calciques et sodiques et sont recommandées pour traitements digestifs, métaboliques, diurétiques et du système nerveux. Le balnéaire utilise les techniques de bains d’eau thermale, hydromassages, douches, bains de boue et traitements de beauté, pressothérapie et massages.

Solares possède une zone ludique avec une grande piscine thermale de presque 900 mètres carrés, avec une zone pour la réhabilitation et la remise en forme. L’Aquarium, avec des réminiscences d’ancien balnéaire romain, propose un parcours de différentes salles.

L’offre du balnéaire est complétée par un balnéaire pour enfants et par des salles pour différents traitements corporels.

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Centre de thalassothérapie Hôtel Real

Le Centre de Thalassothérapie Hôtel Real est situé en plein promontoire de El Sardinero de Santander, très près du célèbre Palais de la Magdalena, dans un établissement touristique célèbre et avec des vues uniques sur la baie et les plages de El Sardinero. Il s’agit du seul centre thermal qui a cinq étoiles (les autres en ont quatre) et il offre comme nouveauté des traitements à l’eau de mer.

L’utilisation de l’eau de mer est complétée par l’utilisation d’algues et de boues marines. Parmi les services de ce centre il y a les douches à pression, la douche jet, la douche Vichy et les baignoires trois fonctions.

Le balnéaire dispose aussi de sauna, de bain turc, de salle d’aromathérapie, piscine d’eau de mer, cabines de traitement et massages et gymnase. Les traitements d’esthétique ont aussi leur place entre les services du Centre de Thalassothérapie de l’Hôtel Real.

Finalement, de nombreux traitements spécifiques ont été conçus, tels que l’antistress, celui de relax, de remise en forme, les traitements amincissants, pour jambes fatiguées, pour les douleurs de dos et le traitement post accouchement.

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TOURISME GASTRONOMIQUE

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La Cantabrie se remarque pour la qualité exquise de ses produits autochtones. Elle a un garde-manger grand et varié: depuis ses fromages, en passant par la meilleure sélection de viandes et les meilleures conserves jusqu’aux célèbres poissons et fruits de mer de la mer Cantabrique. La diversité est telle que l’on peut établir un parcours gastronomique de la Cantabrie à travers les différentes contrées.

La belle baie de Santander possède une importante richesse en espèces marines qui donne du prestige à la bonne table régionale: fruits de mer comme les clovisses et couteaux, pageots, rougets, anchois, loups et sardines pour ce qui est des poissons et calmars et seiches pour les mollusques. La cuisine de Santander est nettement orientée vers la mer et tout le monde connaît ses clovisses à la marinière et les “rabas” (calmars) présentes à tous les apéritifs. L’itinéraire gastronomique commencerait par le Barrio Pesquero, suivi de Puertochico, El Sardinero pour finir dans la zone de Corbán et ses alentours, hors de la ville.

La frange côtière constitue un arrêt incontournable pour déguster fruits de mer et poissons frais et exquis, pêchés dans la mer Cantabrique. L’itinéraire, entamé par la côte orientale, comprend Castro Urdiales, célèbre pour la daurade “à la prevé” et les escargots de terre; Laredo et sa recette particulière de thon. Les “respigos” feuilles tendres de navets et les “jibiones” typiques aussi de la ville de Laredo; Santoña, universelle pour ses conserves d’anchois et de thon, présentes dans les meilleures cuisines du monde; Isla où nous recommandons de déguster une langouste ou un homard à la

plancha et ses poivrons rouges; Pedreña et les extraordinaires clovisses de la zone et ses grillades en plein air emblématiques.

Une fois sur la côte occidentale nous découvrons Suances, célèbre pour ses

prestigieuses journées culinaires comme celles des fuits de mer, du riz, de la morue, etc.; Ubiarco, Oruña, Ruiloba ou Comillas qui ont une offre variée basée sur les poissons, les viandes et les plats traditionnels de la Cantabrie; San Vicente de la Barquera, important port de pêche qui a comme plat étoile le

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sorropotum (variante de la marmite de poissons), élaboré sur les bateaux lorsqu’ils sortent pêcher. C’est dans cette ville aussi que l’on peut déguster les huitres cultivées dans la ria et une grande variété de poissons de la mer Cantabrique. En Unquera, localité à la frontière des Asturies, il faut absolument déguster les typiques “cravates”, des gâteaux de pâte feuilletée au goût délicieux.

L’orographie spéciale et le microclimat de Liébana permettent de cultiver avec un succès étonnant des légumes, des fruits et des légumes secs. Mais les champignons et les escargots abondent aussi et il existe une importante industrie artisanale de production de fromages de grande qualité avec label d’origine comme le fromage picón Bejes-Tresviso ou les quesucos de Liébana. Mais les protagonistes de la table lebaniega sont le cocido lebaniego et l’eau de vie. Au dessert, il faut goûter le miel et les gâteaux faits maison de la zone. Et en cas d’excès, le thé des ports de Áliva à l’eau de vie.

La zone de Saja-Nansa se caractérise par le cocido montañés, avec son accompagnement

de viandes, le plat le plus populaire de la région que nous pourrons déguster dans des tavernes et mesones de Bárcena mayor, Tudanca, Ruente, Ucieda ou Carmona. Un autre met typique de cette zone sont les haricots rouges préparés à l’étouffée. Il convient de les accompagner de bonnes viandes de la zone, en particulier de la viande de vache Tudanca et, en saison, de bonnes pièces de gibier. C’est aussi l’endroit parfait pour déguster la truite et le saumon.

Dans les contrées de Campóo et Valderredible l’on peut déguster la potée ferroviaire, la côte de veau, le miel de bruyères et les cèpes. La zone a des élevages de bétail de montagne exceptionnel, du poulain exquis, du chevreau et des mille-feuilles célèbres, les pantortillas. Les habitants de Campóo de Suso sont de bons artisans du fromage et du miel, des confitures et sucreries aux fruits sauvages. À Valdeolea et Valdeprado del Río l’on vous proposera de bonnes viandes de bovin, d’agneau de lait, d’agneau et de chevreau ainsi que du miel de bruyère et un pain délicieux, le pain de Olea, cuit dans un four à bois. À las Rozas et Campóo de Yuso, la spécialité est le poulet de ferme ou

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picasuelos (pique sols). À Valderredible c’est la pomme de terre qu’il faut goûter, considérée la meilleure de la Cantabrie, en plus du bon miel, comme dans toute la zone, et d’un savoureux fromage artisanal pur brebis.

Les vallées pasiegas se caractérisent par l’élaboration de superbes desserts: sobaos et quesadas, des produits qui ont réussi à être les meilleurs ambassadeurs de la culture pasiega. L’itinéraire contemple les trois villes pasiegas: San Roque de Riomiera, Vega de Pas et San Pedro del Romeral. Outre les gâteaux, la viande de bovin, le ragoût de chevreau, les haricots à l’étouffée, il y a les produits du verger et les fromages (le fromage frais de Vega de Pas et les petits fromages de crème pasiegos, les deux élaborés avec du lait de vache).

La cuisine des vallées de l’Asón et Soba inclut le saumon, la truite et les civelles. L’itinéraire gastronomique comprendrait: Colindres, où l’on sert de bons fruits de mer et du bon poisson; Limpias, avec ses célèbres croutons accompagnant une tasse de chocolat et Ampuero où s’organisent les journées des civelles et de la chasse. Dans la vallée de Soba il y a de bons cèpes et il faut demander un de ses rôtis d’agneau robustes. Arredondo, connue comme “la capitale du monde” se vante de ses pêches gardées de truites et de l’art dans la préparation de ses plats d’agneau et de chevreau.

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FÊTES D’INTÉRÊT TOURISTIQUE

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FÊTES D’INTÉRÊT TOURISTIQUE NATIONAL

• LA VIJANERA. Silió. 1er dimanche de l’année.• DÉFILÉ DES ROIS. Santillana del Mar. 5 janvier.• CARNAVAL DE SANTOÑA. Le carnaval le plus important du Nord de l’Espagne. 40 jours avant Jeudi Saint.• LA FOLIA. San Vicente de la Barquera. Dimanche suivant au mardi de Pâques.• EL COSO BLANCO. Castro Urdiales. Dernière semaine de juin.• JOUR DE LA CANTABRIE. Cabezón de la Sal. 2ème dimanche d’août.• GALA FLORAL. Torrelavega. Dimanche suivant au 15 août.• BATAILLE DE FLEURS. Laredo. Dernier vendredi août.• GUERRES CANTABRIQUES. Dernière semaine d’août et première de septembre.• JOUR DE CAMPOO. Reinosa. Dernier dimanche de septembre.

FÊTES D’INTÉRÊT TOURISTIQUE RÉGIONAL

• LA PEROLA. Vargas. Puente Viesgo. 20 janvier.• PASSION VIVANTE. Castro Urdiales. Vendedi Saint.• SEMAINE SAINTE. Santander• JOUR DE L’ENFANCE DE LA CANTABRIE. Santander. 1er dimanche de juin.• VERBENA DEL MANTÓN. Ramales. Samedi suivant à Saint Pierre.• NUIT DE LA SAINT JEAN. Soto de la Marina. 23 juin.• VIRGEN DE LA SALUD. Áliva. 2 juillet.• SAN BENITO. Barcenaciones. 11 juillet• BAÑOS DE OLA. Sardinero (Santander). Mi-juillet.• EL CARMEN. Revilla de Camargo. 16 juillet.• EL CARMEN. Suances. 16 juillet.• SAN PANTALEÓN. Escobedo. 27 juillet.• FOIRE TAURINE DE SANTIAGO. Santander. Juillet. Coïncidant avec la fête de Saint-Jacques.• FOIRE DE LA HOYA. Villaverde de Trucíos. Dernier dimanche de juillet.• SAN CARLOS. Pic du même nom dans les Pics de l’Europe. 1er dimanche d’août, les années terminées en 0 ou5.• MONTÉE EN RANDONNÉE À LA BRAÑA LOS TEJOS. Limite entre Lamasón et Cillorigo de Liébana. 1ère semaine d’août.• VIRGEN DE VALVANUZ. Selaya. 15 août.• LA GATA NEGRA. Carasa. 16 août.• LA SEMANUCA. Santander. Dernière semaine d’août.• DESCENTE INTENATIONALE RIVIÈRE DEVA. Unquera. Dernier dimanche d’août.• LA GRAN MARMITADA. Santoña. Semana coincidente con el 8 de Septiembre.• ENCIERRO DE AMPUERO. Ampuero. 7 au 9 septembre.• VIRGEN DE LA LUZ. Peña Sagra-Aniezo (Cabezón de Liébana). 8 septembde septiembre.• VIRGEN DE VALENCIA. Sanctuaire de Vioño. Piélagos. 8 septembre.• FÊTE DU COCIDO. Ucieda. 1er dimanche de septembre• FÊTE DE LA CRUZ. Potes. 14 septembre.• LA BIEN APARECIDA. Ampuero. 15 septembre.• SAN CIPRIANO. Cohicillos. 16 septembre.• FÊTE DU DÉBARQUEMENT DE CARLOS V. Laredo. Septembre• FÊTE DE L’ORUJO. Potes. 2º fin de semaine de novembre).• SAN ANDRÉS. Castro Urdiales. 30 novembre

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www.turismodecantabria.com

INSTALACIONES DE CANTUR 942 318 950(Sociedad Regional Cántabra de Promoción Turística) INFOCANTUR 902 21 01 12www.cantur.com

Parque de la Naturaleza de Cabárceno 942 563 736Golf Abra del Pas 942 577 597Golf Nestares 942 771 127Estación de Esquí y Montaña Alto Campóo 942 779 222Hotel La Corza Blanca 942 779 250Teleférico de Fuente Dé 942 736 610Hotel Refugio de Áliva 942 730 999Restaurante Fontibre 942 779 541Biblioteca Casa Museo de Tudanca 942 729 025Museo Marítimo del Cantábrico 942 274 962

Club de Calidad Cantabria Infinita 942 208 280www.clubcalidadcantabriainfinita.es

CENTRAL DE RESERVAS 902 76 02 06

Asociación Empresarial de Hostelería de CantabriaTlfno.: 942 367 030www.dormirencantabria.com

Asociación Empresarial de Camping de CantabriaTlfno.: 942 367 030

Asocc. Empresarial de Agencias de Viajes de CantabriaTlfno.: 942 319 063www.ceoecant.es/aedave

Asociación de Turismo Rural de CantabriaTlfno.: 942 217 000www.turismoruralcantabria.com

Asociación de Agencias de Viajes y Operadores TurísticosTlfno.: 942 36 09 36

Consejería de Cultura, Turismo y Deportedel Gobierno de CantabriaPasaje de Peña, 2. 1ª Planta. 39008 Santander.Tlfno.: 942 207 458 / 59Fax.: 942 217 666www.consejeriactdcantabria.com

Dirección General de CulturaPasaje de Peña, 2. 1ª Planta. 39008 Santander.Tlfno.: 942 207 420 / 21

Dirección General de TurismoMiguel Artigas, 4. 39002 Santander.Tlfno.: 942 208 265

Dirección General de DeportePasaje de Peña, 2. 1ªPlanta. 39008 Santander.Tlfno.: 942 207 410 / 11

Sociedad Regional de TurismoMiguel Artigas, 4. 39002 Santander.Tlfno.: 942 208 280Fax.: 942 208 [email protected]

Sociedad Gestora Año Jubilar LebaniegoMiguel Artigas 4, 2ª Planta 39002 Santander.Tlfno.: 942 208 008Fax.: 942 208 284

Asociación Año Jubilar LebaniegoPasaje de Peña 2, 1ª Planta. 39008 Santander.Tlfno.: 942 207 458 / 59Fax.: 942 217 666

ATENCIÓN AL CLIENTE DE 9:00 A 21:00H

TELÉFONO VACACIONES

901 111 112

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OFICINA REGIONAL DE TURISMO SANTANDER MERCADO DEL ESTE Hernán Córtes 4. 39003 SANTANDER.Tlfno.: 942 310 708Ouvert toute l’année. Horaire: 9:30 à 13:30 h. 16:00 à 19:00 [email protected]

OFICINA TURISMO CASTRO URDIALESAvda.de La Constitución, s/n. 39700 CASTRO URDIALES.Tlfno.: 942 871 51215 septembre al 30 Junio Horaire: 9:30 à 13:30 / 16:00 à 19:001 juillet al 14 septembre Horaire: 9:00 à 21:00 [email protected]

OFICINA TURISMO LAREDOAlameda de Miramar, s/n. 39770 LAREDO.Tlfno.: 942 611 09615 septembre al 30 Junio Horaire: 9:30 à 13:30 / 16:00 à 19:00 1 juillet al 14 septembre Horaire: 9:00 à 21:00 [email protected]

OFICINA TURISMO SANTILLANA DEL MARJesús Otero, 20. 39330 SANTILLANA DEL MAR.Tlfno.: 942 818 251/81215 septembre al 30 Junio Horaire: 9:30 à 13:30 / 16:00 à 19:001 juillet al 14 septembre Horaire: 9:00 à 21:00 [email protected]

OFICINA TURISMO UNQUERA Ctra. N-634 KM. 279. 39560 UNQUERA.Tlfno.: 942 719 680Ouvert pendant la Semaine Sante et durant l’été.Horaire: 10:00 à 15:00 h. 16:00 à 18:[email protected]

OFICINA TURISMOAEROPUERTO DE SANTANDERCtra. del Aeropuerto, s/n. 39600 MALIAÑO.Tlfno.: 690 600 825Ouvert toute l’année. Horaire: 8:00 - 21:00 h

OFICINA TURISMO VALLADOLID C/Héroes de Alcázar, 22. 47001 VALLADOLID.Tlfno.: 983 330 199Ouvert toute l’année.Horaire: 9:30 à 13:30 h. 17:00 à 20:00 [email protected]

Teléfono del Peregrinowww.cantabria2009.es

902 999 222Teléfono de información sobre CantabriaLiébana Tierra de Júbilo.

Teléfono de El Soplaowww.elsoplao.es

902 82 02 82Teléfono de información.

Cuevas de Cantabriawww.cuevasdecantabria.es

902 999 222Teléfono de reserva de entradaspara visitas a las Cuevas.

Cantabria Mar Infinitawww.cantabriainfinitamar.es

902 995 906Teléfono de información y reservaspara la goleta Cantabria Mar Infinita

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Disponibles dans le CD ci-joint.

L’utilisation des photos est exclusivement autorisée pour publication dans les contenus éditoriaux des médias, dans le cadre de documents afférant à La Cantabrie.

Tout autre usage est susceptible de poursuites.

1. Quintanilla de Lamasón

2. San Vicente de la Barquera

3. Pèlerin à Liébana

4. Ours. Cabárceno

5. Plage de Langre

6. Hêtraies de la Saja

7. Cueva El Soplao

8. Puntal. Somo

9. Reinosa. Pantano de l’Ebre

10. Carnavals de La Vijanera

11. Vallée de Liébana

12. Iglesia mozarabe de

Santa María de Lebeña

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13. Monastère de Santo Toribio de Liébana

14. Université Pontificial de Comillas

15. Castro Urdiales

16. Quesos de Cantabria

17. Produits typiques de la Cantabrie

18. La Arnía

19. Plages de Liencres

20. Carmona. Valle de Cabuérniga

21. Phare de Mouro. Santander

22. Téléphérique de Fuente Dé

23. Vue aérienne de la Péninsule de la Magdalena. Santander

24. Capricho de Gaudí. Comillas

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25. Vega de Pas

26. Colegiata de Santillana del Mar

27. Plage et promenade de El Sardinero Santander

28. Musée Ethnographique de Cantabria

29. Subida a Tresviso

30. Plage de Somo

31. Musée Maritime de la Mer Cantabrique

32. Liérganes

33. Parque de la Naturaleza de Cabárceno

34. Cité Romaine de Julióbriga

34. Cité Romaine de Julióbriga

36. Palacio Sobrellano. Comillas

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37. Palacio Sobrellano. Comillas

38. Colegiata de Castañeda

39. Grotte El Castillo. Patrimonio UNESCO

41. Grotte La Garma. Patrimonio UNESCO

41. Grotte Chufín. Patrimonio UNESCO

42. Grotte El Pendo. Patrimonio UNESCO

43. Grotte Las Monedas. Patrimonio UNESCO

44. Grotte de Altamira. Patrimonio UNESCO

45. Grotte Covalanas. Patrimonio UNESCO

46. Plage de Camello et Isla de Mouro

47. Bahía de Santander

48. Oyambre

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CANTABRIA2011DOSSIER DE PRESSE

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