Dossier de présentation

Maître d’école :un métier pour l’avenir

Transmissionsavoirslibertéinnovationresponsabilitéjoie d’apprendreculture françaiseméthodes de travailchefs-d’œuvre goût de l’étuderigueurmétier enfants...

SOMMAIRE

L’ILFM en bref ............................................................................ Page 3

Une formation humaniste, au service de la croissance de la personne ........................... Pages 4-5

Une formation au service de la langue française et de la francophonie .............................................................. Page 6

Une formation professionnelle unique en France ................ Page 7

L’ILFM : un institut, plusieurs cursus ...................................... Pages 8-9

Parcours d’élèves ...................................................................... Pages 10-11

Le corps professoral de l’ILFM ................................................. Pages 12-13

Les écoles indépendantes : un secteur d’activité en pleine expansion ............................ Pages 14-15

Informations pratiques .......................................................... Page 16

Une faculté libre, un centre de formation continue et une université populaire L’ILFM est rattaché à la Fondation pour l’école, fondation reconnue d’utilité publique consacrée au renouveau de l’enseignement en France.

L’ILFM est un institut privé d’enseignement supérieur déclaré au Rectorat sous le numéro 07-17. Sa première année de formation complète a été reconnue de niveau supérieur par arrêté du Recteur de l’Académie de Paris, chancelier des universités. Les élèves de première année bénéficient ainsi de la sécurité sociale étudiante.

L’ILFM est aussi un centre de formation continue. Il est déclaré auprès de la DRTEFP sous le numéro 11 75 4296675.

L’ILFM est enfin une université populaire au service de ceux qui s’intéressent à l’enseignement.

Marie de Préville, agrégée de lettres classiques, et Anne Coffinier, ancienne élève de l’école normale supérieure de la rue d’Ulm, fondent en 2007 l’Institut Libre de Formation de Maîtres. Leur but est de former

des maîtres d’école primaire selon la tradition pédagogique qui a fait l’excellence académique de l’école française mais qui a été injustement délaissée depuis la fin des écoles normales. En attendant que les écoles privées et publiques renouent avec la tradition humaniste d’enseignement, ces professeurs se destineront en priorité aux écoles indépendantes, qui connaissent depuis dix ans un remarquable essor. Pour former des professeurs compétents, cultivés et conscients de leurs responsabilités, elles ont recruté un corps professoral composé, d’une part, d’universitaires de haut niveau et, d’autre part, d’instituteurs chevronnés reconnus pour leurs compétences professionnelles, en activité dans les écoles primaires publiques ou privées. L’ILFM compte une centaine d’étudiants issus de toute la France.

L’ILFM en bref

Une formation au métier d’instituteur, unique en son genre

Dans le contexte de crise que traverse l’école, l’Institut Libre de

Formation des Maîtres propose une formation exigeante unique en son genre : elle repose sur la recherche de l’excellence académique dans les disciplines fondamentales

à enseigner, la préparation philosophique des futurs

professeurs aux responsabilités et libertés qui les attendent, et

l’apprentissage pratique des réalités du métier. Ses anciens élèves sont très recherchés par les établissements.

Florence Le Roux, Directrice des études

Des formations en faveur de trois publics

l des étudiants ayant la vocation de l’enseignement en école libre, et désirant apprendre le métier de maître d’école en formation initiale l des professeurs déjà en activité souhaitant se perfectionnerl toute personne désireuse de se former à l’enseignement en primaire et aux problématiques éducatives

Les engagements de l’ILFM à l’égard de ses étudiants

l leur donner une solide instruction, et donc une bonne maîtrise du contenu de l’ensemble des matières à enseigner au primaire

l leur offrir une conscience claire des finalités de l’éducation, qui leur donne la fierté de leur métier et le sens de leurs responsabilités

l leur permettre d’acquérir des savoir-faire au contact prolongé de maîtres expérimentés dans le cadre de stages de longue durée, et qui s’affineront ensuite avec l’expérience

l développer leur aptitude à coopérer, en vue du bien de l’enfant, avec l’ensemble des personnes concernées : les parents, premiers et principaux éducateurs de leurs enfants, le directeur et les autres professeurs, les orthophonistes, etc.

Pour en savoir plus sur les écoles indépendantes : www.fondationpourlecole.org3

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Une formation humaniste, au servicede la croissance de la personne

RIGUEURL’ILFM forme ses étudiants à la rigueur. Durant leurs

deux ans d’études, les élèves-instituteurs apprennent à enseigner de manière structurée, progressive, cohérente, ordonnée, en allant du simple au compliqué. Ils apprennent l’importance des exigences formelles. Pour ce faire, l’ILFM emprunte sans complexe aux méthodes classiques d’enseignement qui ont fait leurs preuves et aux manuels traditionnels.

Cette approche correspond aux besoins profonds de l’enfant, qui, pour se sentir en confiance, doit aller du connu vers l’inconnu, de manière balisée. Il doit exercer sa mémoire, faire des exercices d’application, répéter avant de pouvoir créer à son tour et de déployer sa liberté.

Les résultats des recherches en neurosciences donnent raison à cette approche, en montrant par exemple qu’une habitude ne mobilise pas les mêmes parties du cerveau que ce qui n’est pas automatisé. Si l’on ne va pas jusqu’au stade du réflexe, le cerveau est encombré de choses qui le ralentissent. Si l’on répète jusqu’à l’automatisme, une autre partie du cerveau prend l’acte en charge et la première sera libérée pour aller plus loin.

MODERNITÉS’il a le souci de garder la rigueur et l’exigence

classiques, l’ILFM est résolument moderne en ce sens qu’il entend prendre en compte les conditions contemporaines d’apprentissage et préparer les enfants à trouver leur place d’hommes libres dans le monde d’aujourd’hui. A l’heure de la surinformation et de la facilité apparente de l’accès à la connaissance « à portée de clic », l’école doit plus que jamais apprendre à ses élèves à ordonner le réel, à hiérarchiser, à analyser, à remettre en question, à critiquer l’information. Plus que jamais, l’enfant a besoin de repères pour ordonner la masse de connaissances disponibles et de maîtrise de soi pour maintenir le cap au

milieu de tant de sollicitations. La formation du regard critique sur les nouvelles technologies et les médias doit ainsi faire partie intégrante des apprentissages.

De même, si l’ILFM est attaché à l’enseignement classique français, il n’hésite pas à introduire ses étudiants aux découvertes de la recherche contemporaine, aux apports de traditions éducatives étrangères, aux expériences pédagogiques innovantes en France ou à l’étranger. Ainsi en est-il par exemple de l’apprentissage coopératif, de la méthode de Singapour en mathématiques, des travaux d’Antoine de La Garanderie pour apprendre aux enfants à connaître leur propre fonctionnement mental et à en tirer le meilleur profit. Les étudiants découvrent aussi la pédagogie Montessori à l’occasion de leurs études.

De plus, ils bénéficient d’une série de conférences de médecins ou spécialistes des troubles de l’apprentissage pour apprendre à détecter les problèmes (« dys », précocité, troubles de l’attention) et à développer des pratiques pédagogiques ou parascolaires adaptées aux besoins de chacun de leurs élèves.

L’ILFM forme des maîtres libres de leurs choix et responsables devant la direction de leur école et les parents. L’ILFM allie rigueur et modernité, tradition et innovation, amour de la culture française et ouverture aux expériences étrangères ayant fait leurs preuves. Dans le cadre des cours comme des stages, les étudiants découvrent des pratiques pédagogiques éprouvées, des éducateurs qui ont développé une sagesse d’enseignement ; ils contractent le goût de la liberté d’enseigner au sein d’écoles qui font des choix pédagogiques variés. Ils apprennent à penser leur métier comme un art libéral, un artisanat engageant toute la personne, et non comme un métier d’exécution de préceptes ou de directives définies par de lointains technocrates ou des pédagogues en chambre. Ils sont fiers de leur métier, le plus beau des métiers du monde, et conscients de l’importance de leurs responsabilités dans la société.

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« Nani gigantum humeris insidentes.» Bernard de Chartres

UNE TRADITION HUMANISTE, TOUT SIMPLEMENT

Par ses choix, et notamment par l’accent mis sur la langue française, l’ILFM s’inscrit dans la tradition humaniste d’enseignement, qui garde toute sa fécondité. Hier comme aujourd’hui, cette tradition est susceptible d’engendrer à la liberté les adultes de demain. Notre pédagogie est résolument « transmissive » et « instructionniste ». En effet, à l’ILFM, le savoir est une fin en soi par rapport à l’approche matérialiste qui voudrait qu’on étudie surtout pour réussir ses examens et accéder à une bonne place dans la société. Mais sous un autre angle, l’accumulation des connaissances et le fait de réussir ses études ne sont, pour un élève, que des moyens au service d’une finalité : croître en humanité, devenir plus pleinement un homme. Une pédagogie qui ne développerait pas chez les élèves la soif de sagesse et de vérité serait vaine. A contrario une pédagogie qui ferait peu de cas de la transmission des connaissances accumulées par les siècles et de la découverte des chefs-d’œuvre universaux serait indigne d’un homme du XXIe siècle. Notre culture est fondée sur Athènes, Rome et Jérusalem et cela doit nourrir les textes présentés aux enfants. Il s’agit de les rendre héritiers de cette culture, quelles que soient leurs origines. Ils ont besoin de recevoir avant de donner, d’hériter avant de sublimer l’héritage. Ils ont besoin d’enracinement culturel avant tout droit d’inventaire. Comme Bernard de Chartres, nous pensons que « nous sommes des nains assis sur des épaules de géants. Si nous voyons plus de choses et plus lointaines qu’eux, ce n’est pas à cause de la perspicacité de notre vue, ni de notre grandeur, c’est parce que nous sommes élevés par eux ».

Le goût de l’étude, la soif de connaissances, vient de ce que l’on pressent que ces connaissances vont nous introduire aux mystères de l’existence et nous faire croître en sagesse. C’est par ce que la littérature, l’histoire, les mathématiques nous dévoilent du Vrai, du Bien et du Beau que ces matières sont dites fondamentales et qu’elles captivent l’intelligence de l’enfant. Rien de tel

que de choisir de beaux textes, forts par leur contenu et soignés dans leur forme, pour faire croître le goût de l’étude et le désir d’apprendre. On apprend tout au long de la vie, à l’école et partout. Mais encore faut-il avoir contracté le goût de l’étude et du travail et avoir acquis les principaux jalons de la connaissance autour desquels les apprentissages s’ordonneront. Dépassant le débat fameux « faut-il transmettre des connaissances ou faut-il apprendre à apprendre ? », l’ILFM répond que c’est à travers l’effort déployé pour assimiler des connaissances précises que l’on apprend effectivement à apprendre. C’est aussi en faisant l’expérience d’apprendre des connaissances déterminées et de pouvoir s’y référer pour penser le réel que l’on développe le goût et la joie d’apprendre. C’est en expérimentant la saveur de certaines connaissances que l’on pressent le prix de la Connaissance et que l’on creuse en nous le désir d’apprendre.

LA MAÎTRISE DE LA LANGUE FRANÇAISE : PRIORITÉ REVENDIQUÉE DE L’ILFM

Cette ambition humaniste conduit tout naturellement l’ILFM à mettre l’accent dans son enseignement sur la maîtrise de la langue française, condition sine qua non de toute pensée libre.

L’ILFM consolide et perfectionne le niveau de français de ses élèves instituteurs. Cours systématiques de grammaire, révisions d’orthographe et de conjugaison, lectures imposées, perfectionnement de l’expression écrite et orale, apprentissage et commentaire de poésies, pratique du chant ou du théâtre...

Des cours et travaux dirigés de didactique de l’orthographe, de la conjugaison, de la grammaire, de la rédaction, de la poésie, du chant, du théâtre sont dispensés durant les deux années d’études, ils complètent le savoir-faire acquis par les étudiants dans le cadre de leurs stages, au contact de leur maître de stage et tuteur.

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Une formation au service de la langue françaiseet de la francophonie

La maîtrise de la langue française est au cœur de la formation des maîtres car la richesse de la pensée, la précision de l’expression et la qualité de la relation à autrui en dépendent directement. L’ILFM est volontairement très exigeant en ce domaine dans ses épreuves de recrutement, ses enseignements et ses examens de fin d’année.

Fawzia BARRAGE est la directrice de la formation des maîtres de l’ILFM. Elle veille à la cohérence pédagogique de l’enseignement dispensé à l’ILFM et choisit les

méthodes pédagogiques innovantes qui seront présentées aux étudiants. Elle assure

l’accompagnement des étudiants, en particulier durant leurs stages pratiques.

Née au Liban, de culture francophone, Fawzia Barrage met son amour pour la

langue française dans l’exercice de ses fonctions. Elle a enseigné pendant près

de trente ans en tant qu’institutrice à l’école des Moineaux, école hors contrat parisienne bien

connue, après avoir débuté dans une école française à Beyrouth.

La formation est accessible à des étudiants issus de toute la France. Elle compte aussi des étudiants qui viennent de Belgique, de Suisse, du Danemark et du Luxembourg. M.J. de Waal, diplômée de formation théorique de l’ILFM, a enseigné au Québec ; d’autres anciens élèves exercent leur métier en Afrique francophone où ils ont mis leur savoir-faire au service d’une mission humanitaire d’éducation. D’autres enfin se destinent à l’école Antonia qui compte une implantation à Montpellier et une autre au Vietnam.

Laetitia de Saizieu, diplômée de l’ILFM, a eu la grande satisfaction de voir l’une de ses élèves de CM2 être lauréate du Grand Prix de langue et culture françaises. Organisé depuis 2009 par la Fondation pour l’école, ce Grand Prix s’adresse, d’une part, aux élèves de CM2 (7e) et, d’autre part, aux collégiens de 4e. Ce nouveau concours est destiné à encourager et récompenser les jeunes « amoureux de la langue française, qui sont habités par le bonheur d’écrire ».

L’ILFM rayonne dans les pays francophones

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Fawzia Barrage est aussi l’auteur de la Grammaire CM1-CM2 de la Librairie des écoles.

L’école Charlemagne au Luxembourg emploie des diplômés de l’ILFM.

Être polyglotte me permet d’apprécier encore davantage la beauté et la précision de la langue française dont je me sers avec grand plaisir et que j’ai toujours eu à cœur de transmettre, car la maîtrise et l’amour de la langue sont essentiels pour s’exprimer et communiquer.

“ Grand Prix 2012 de la Fondation pour l’école

Troisième édition du Concours national

de langue et de culture françaises

pour les élèves de CM2 et de 4e

Vos élèves aiment naviguer avec Ulysse,

ferrailler avec d’Artagnan,

rire avec Molière, rêver avec le Petit Prince,

ils sont prêts à relever les défis du

Grand Prix de langue et de culture françaises !

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CM2: à vos plumes le mardi 20 mars 2012, dans votre classe.

4e: à vos plumes dans la semaine du 19 au 23 mars 2012, dans votre classe.

Le Grand Jury vous attend pour la remise des prix,

à Paris, le mercredi 20 juin 2012.

25, rue Sainte-Isaure – 75018 Paris – Siège social : 43, rue du Colisée – 75008 Paris

Tél. : 01 42 62 76 94 - www.fondationpourlecole.org

© Fondation pour l’école

Cérémonie de remise des prix : serez-vous l’un des trente lauréats ?

© Fondation pour l’école

Une formation professionnelle unique en France

Alors qu’aujourd’hui la question se pose à l’Université de professionnaliser la formation des maîtres, l’ILFM a opté résolument dès sa création pour cette voie, en alliant un enseignement académique rigoureux à une formation pratique variée. Les formateurs à la pédagogie sont tous des professeurs expérimentés en activité, dont la compétence est reconnue par leurs pairs et par les parents d’élèves. Ils sont passionnés et avides de transmettre leur métier pour « former la relève ». La souplesse de l’Institut a permis de mettre en place une formation en alternance, avec des stages dans les écoles privées sous contrat et hors contrat, déterminés en fonction des besoins de formation propres à chaque étudiant. Cette insertion dans le monde professionnel permet par ailleurs aux directeurs des écoles indépendantes de voir évoluer les stagiaires dans leur propre école, d’apprendre à les connaître, et ainsi de pouvoir les recruter en toute sérénité à la sortie de leurs études. De leur côté, les étudiants peuvent affiner au cours de leurs stages leur projet d’orientation, en trouvant la pédagogie et le style éducatif qui leur conviennent le mieux.

La première année, les étudiants enchaînent quatre stages de six semaines dans les meilleurs établissements privés sous contrat ou hors contrat, tout en fournissant en parallèle un important effort académique.

Les conventions de stage passées entre L’ILFM et les écoles d’accueil permettent un équilibre entre phases d’observation en classe et prises de responsabilités,

avec un système de tutorat et de suivi personnalisés (pédagogique et humain) tout au long des stages.

Le dernier stage s’effectue généralement dans une classe pratiquant la pédagogie dans laquelle l’étudiant envisage de s’engager l’année suivante : écoles bilingues, écoles Montessori, écoles pour enfants précoces, écoles fondées sur les humanités classiques...

À l’issue de la première année, s’ils réussissent leurs examens de fin d’année, les étudiants valident leur formation théorique. Ils sont armés pour prendre une classe en responsabilité. L’ILFM les aide à trouver un poste adapté à leur profil, à préparer leur programme et leur première rentrée.

Dès la rentrée suivante, l’étudiant devient salarié de l’école de son choix. Doté d’un statut de salarié à part entière, au même titre que les autres employés de l’école, il bénéficie des droits liés à la convention collective. Il continue en parallèle à se former à l’ILFM tout au long de l’année, dans le cadre de travaux dirigés, et bénéficie du suivi régulier d’un tuteur et de la directrice de la formation des maîtres. Cette deuxième année tutorée permet aux jeunes adultes d’entrer en douceur dans le monde du travail ; elle développe en eux le souci de se perfectionner tout au long de leur vie pour exercer toujours mieux leur métier de maître d’école, pour le plus grand bien des enfants.

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Avec ses différentes formules d’enseignement, l’ILFM propose des solutions à tous ceux et celles qui désirent apprendre le métier de maître d’école : jeunes diplômés de licence 3 ou de master, professeurs d’école souhaitant approfondir certaines matières, personnes en reconversion professionnelle, répétiteurs, formateurs à distance ou parents souhaitant instruire leurs enfants à la maison.Pour ce faire, l’ILFM a développé différentes formules, différents parcours d’apprentissage, qui se déclinent en formation initiale ou en formation continue.

1er cursus : LA FORMATION cOMPLèTE, une formation professionnelle initiale

La formation complète est une formation initiale qui comprend sur deux ans une formation théorique et une formation pratique. Accessible sur concours, elle prépare au diplôme privé de maître d’école. Durant la première année, les élèves instituteurs suivent une formation en alternance et ne sont pas rémunérés. La seconde année, les élèves instituteurs enseignent à temps complet, en poste dans l’école de leur choix, et sont salariés par cette dernière.

L’ILFM : un institut, trois cursus

cette formule s’adresse à ceux et celles qui souhaitent se former au métier de maître d’école à l’issue de leur licence.

1ère année (statut étudiant) 2e année (statut salarié)

Formation théorique

Formation pratique

• Des sessions intensives de formation théorique organisées six week-ends par an à Paris, comprenant essentiellement des cours de perfectionnement et des travaux dirigés• Un tutorat• Un suivi qualité• Une inspection en classe de leur pratique pédagogique • Des oraux de fin d’année (leçons publiques dans chacune des matières à enseigner) • L’inspection et les oraux constituent les examens permettant d’obtenir le diplôme pratique de maître d’école• Délivrance du diplôme complet de maître d’école• La deuxième année peut être prise en charge financièrement par les organismes de formation professionnelle auxquels cotisent les écoles.

CoURS• Dispensés en présentiel lors de six week-ends de trois jours de formation intensive à Paris• ainsi qu’à distance via internet• et complétés par des conférences culturelles de haut niveau

ÉVALUAtIoN• Contrôle continu avec des devoirs réguliers par correspondance ou sur table (15 DST/an)• Examen final validant la formation théorique en juillet

REChERChE• Mémoire avec soutenance

• Quatre stages non rémunérés de six semaines chacun à mi-temps en école• Alternance d’observation pédagogique et d’enseignement en responsabilité sous le tutorat de maîtres expérimentés• Travaux dirigés• Choix des stages en fonction des projets professionnels de l’étudiant et suivi personnalisé : visites, conseils pédagogiques

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2e cursus : LA FORMATION THÉORIQUE, une formation professionnelle par étapes

Cette formule peut être suivie au choix sur un ou deux ans. Par la révision systématique des connaissances à enseigner en primaire, elle garantit à toute personne qui la suit sérieusement une maîtrise suffisante des savoirs à enseigner au primaire. Elle permet aussi de réfléchir aux finalités de l’éducation et de découvrir les exigences du métier et certains de ses aspects particulièrement propres à notre temps. Cette formule de la formation théorique est accessible sans avoir à passer de concours d’entrée. Le niveau des étudiants est évalué à travers un contrôle continu et des examens finaux. Ceux qui les passent avec succès obtiennent le diplôme théorique de maître d’école.

cette formule s’adresse à ceux et celles qui souhaitent se former au métier de maître d’école ou se perfectionner et qui ne sont pas immédiatement disponibles pour suivre la formation pratique.

Formation théorique

3e cursus : L’ILFM EST AUSSI UNE UNIVERSITÉ POPULAIRE OUVERTE à TOUTE PERSONNE DÉSIREUSE DE S’INSTRUIRE SUR L’ÉDUcATION ET SES ENjEUx.

Auditeur libre cette formule est ouverte à toute personne sans condition de niveau ni de diplôme.Cette formule donne le droit d’assister aux 6 sessions de formation annuelles et d’accéder sur Internet gratuitement pendant un an à l’ensemble des supports pédagogiques utilisés par l’ILFM. Si l’auditeur s’inscrit pour les 6 sessions annuelles, il bénéficie d’un tarif préférentiel mais il peut aussi choisir d’assister seulement à certaines sessions. L’ILFM délivre en fin d’année une attestation de suivi de cours.

conférences culturellescette formule est ouverte à tous gratuitement.Elle permet d’assister librement aux cycles annuels de conférences portant sur l’éducation. Ainsi en 2011-2012, les auditeurs ont pu assister gratuitement à un cours public du jeune philosophe F.-X. Bellamy sur le rapport entre transmission et enseignement, à une conférence du docteur en lettres classiques Virginie Subias sur l’enseignement dans l’Antiquité, à un témoignage de la direc-trice de l’école Daniélou de Rueil-Malmaison sur les fondements et l’actualité de la pédagogie de Madeleine Daniélou.

CoURS• Dispensés en présentiel lors de six week-ends de formation intensive, en amphithéâtre à Paris• ainsi qu’à distance via internet• et complétés par des conférences culturelles de haut niveau

DES RÉVISIoNS SYStÉMAtIQUES• Pour chacune des disciplines à maîtriser en primaire (grammaire, orthographe, histoire, géographie, culture générale, mathématiques)• Un contrôle continu à partir de devoirs sur table et de devoirs à la maison• Un examen de fin d’année

Option formation continuecette option permet à des instituteurs en activité de se perfectionner grâce à une prise en charge financière de leur formation.L’ILFM propose à tous les maîtres en activité dans une école privée un perfectionnement de leurs connaissances et de leur savoir-faire. Cette formule est destinée aux instituteurs d’écoles privées cotisant à la formation professionnelle, ce qui est le cas, en vertu de la loi, de toutes les écoles privées dès lors qu’elles comptent un salarié. Cette option donne accès à la formule « formation théorique » ou à la formule « auditeur libre » avec la possibilité de suivre également des travaux dirigés plus pratiques avec les élèves de formation complète.

La possibilité de passerelle vers une formation pratique

Une fois cette partie théorique validée, les élèves ont la possibilité, moyennant un oral d’admission, de rejoindre l’année suivante la formation complète, s’ils souhaitent acquérir également une formation pratique à travers des stages en écoles et des travaux dirigés. Le diplôme de formation théorique leur permet d’intégrer la formation complète sans concours d’entrée.

Parcours d’élèves

Géraldine MuzartEn 2009, lorsqu’elle travaille au théâtre des Champs-élysées, Géraldine Muzart prend conscience de sa vocation pour

l’enseignement. Elle voudrait même fonder sa propre école. Elle réalise une reconversion professionnelle grâce à l’ILFM dont elle suit la formation théorique en 2009-2010 tout en poursuivant son métier et préparant son départ. Après avoir validé brillamment sa formation théorique, elle décide de passer en formation complète en 2010-2011, pour acquérir une expérience de terrain. Elle alterne les stages dans des écoles à enseignement traditionnel et dans des écoles bilingues. Elle enseigne ensuite avec succès au cours Hattemer à Paris. À présent, elle est mûre pour fonder son établissement. Elle a choisi l’est de la France !

Qu’est-ce que la réalisation des stages pratiques en école vous a concrètement apporté ?Les stages m’ont apporté l’expérience concrète de l’enseignement. On ne peut se rendre compte de la réalité du

métier qu’une fois au milieu des enfants. Cela m’a permis de rencontrer des enseignantes expérimentées qui m’ont transmis des conseils, des techniques de travail, des « trucs et astuces » pratiques. Ces stages ont aussi enrichi mon propre projet pédagogique en me permettant de faire un tri entre les pratiques pédagogiques auxquelles j’adhérais et celles qui me semblaient inadaptées à mon projet.

Comment vous sentez-vous à la fin de votre formation à l’idée d’être responsable et autonome pour enseigner dans une classe ?

La formation m’a permis de me remettre à jour très sérieusement sur les matières de base de l’enseignement (français, mathématiques, histoire-géographie, etc.), sur diverses approches pédagogiques concrètes (apprentissage de la lecture et de l’écriture, par exemple), que ce soit en écoutant les nombreux intervenants, en suivant les stages pratiques et ou en bénéficiant du suivi très personnalisé de l’équipe de l’ILFM. Dans cette faculté libre, l’accent est vraiment mis sur la qualité et le professionnalisme. On nous donne tous les outils concrets pour arriver en classe avec le plus d’assurance possible ! Le reste, c’est une question de feeling et de personnalité !

comment perceviez-vous le métier de maître d’école avant la formation à l’ILFM et comment le percevez-vous à la fin de la formation ?

En commençant la formation, j’avais le souvenir des institutrices que j’avais eues à l’école primaire, en particulier une qui m’a vraiment marquée et qui, sans le savoir, est en partie à l’origine de mon choix d’enseigner aujourd’hui ! Ça paraissait simple et naturel de mon point de vue d’enfant. Après la formation, je me rends compte de tout le travail qu’elle devait fournir, la préparation, l’énergie, mais aussi l’immense amour des enfants et de son métier qu’elle devait avoir pour réussir ainsi à nous faire aimer tout ce qu’elle nous a transmis avec tant de bonheur. Je vois aussi les responsabilités et l’importance qu’en tant que maîtresse nous avons dans la vie de nos élèves, mais surtout le plaisir et la créativité que permet et nécessite ce métier merveilleux !

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Lionel Devic, président de la Fondation pour l’école, et Florence Le Roux, directrice des études de l’ILFM, remettent à Géraldine Muzart le diplôme privé de formation théorique.

Elizabeth de Cacqueray (promotion 2011-2013) est titulaire d’une licence de philosophie. Voici son parcours d’apprentissage sur le terrain :

• 1er stage à Saint-Jean-de-Passy à Paris (école sous contrat) en classe de CM2• 2e stage à l’Institution Saint-Pie-X à Saint-Cloud (92) en classe de MS-GS• 3e stage à Saint-Joseph-du-Lys à Versailles (78) en classe de CE2 (école hors contrat)• 4e stage à l’école Saint-Joseph-de-Parchamps à Boulogne (92) en classe de CM2 (école sous contrat)

Les stages pratiques en école m’ont apporté une bonne expérience de la psychologie enfantine et des manières de transmettre, ce qui est indispensable pour exercer le métier d’institutrice. Grâce à mes stages, je peux maintenant choisir, en connaissance de cause, ce qui me correspond le mieux. L’observation dans des classes de différents niveaux et l’expérimentation de méthodes d’enseignement diverses me permettent de construire peu à peu ma propre façon de faire.

Claire houssin (promotion 2011-2013), titulaire d’une licence d’histoire.

Durant ses années d’études à la faculté, Claire Houssin était

habitée par la vocation d’enseigner, par le désir de faire grandir les enfants. En septembre 2011, elle franchit le cap et s’inscrit

à l’ILFM pour apprendre enfin le métier dont elle a

toujours rêvé. À la faveur de stages, elle a pris confiance en elle et bâti les premiers jalons de ce qui deviendra au fil des ans son style propre d’enseignement. Ainsi, dans une école située près de Nantes, elle a découvert la méthode Montessori ; puis, auprès de l’institutrice et créatrice de la méthode de la « Boîte à points », à Clermont-Ferrand, elle a pu développer sa connaissance de l’enseignement en classe maternelle. Elle témoigne : Lors de mes stages pratiques, en plus de l’observation de l’enseignante, la responsabilité d’une classe m’a été confiée, ce qui m’a permis de connaître mes qualités et les efforts que je devais également fournir. Aujourd’hui, je n’ai qu’une hâte : enseigner !

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Quitterie Astruc a intégré la formation complète de l’ILFM en septembre 2011. Au terme de cette première année durant laquelle elle a effectué des stages dans différentes écoles à Orléans, Rambouillet et Lyon, elle témoigne : J’ai découvert la beauté du métier de maître d’école malgré ses difficultés. En effet, la transmission réussie des savoirs, les relations aux parents, la discipline et la tenue d’une classe ne sont pas faciles et nécessitent un patient apprentissage. J’ai observé à quel point les enfants regardent leur maîtresse, qui est pour eux un exemple. C’est une belle mais redoutable responsabilité que d’être maîtresse d’école !

Eric de Franclieu (promotion 2007-2009) est professeur au cours Sainte-Thérèse à Saverdun dans l’Ariège.

J’ai particulièrement apprécié la formation à l’ILFM. C’est une bonne remise à niveau en français, mathématiques, histoire et géographie et c’est une ouverture de l’esprit à la philosophie et à la culture française et européenne.

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Le corps professoral de l’ILFM“

Stéphane Carpentier est professeur de philosophie en classes préparatoires à Lille, il intervient chaque année à l’ILFM pour donner une formation philosophique de base aux futurs professeurs, dans un domaine changeant chaque année (philosophie de la connaissance, esthétique, épistémologie...).

Pourquoi avoir accepté de venir enseigner à l’ILFM ?C’est d’ abord par amitié pour Anne Coffinier, cofondatrice de l’ILFM, mais aussi par intérêt pour son projet et la souplesse de sa démarche que j’ai accepté de venir enseigner à l’ILFM. C’est une formidable opportunité de pouvoir s’adresser à un auditoire si bienveillant et si divers. Enseigner à l’ILFM, selon moi, ce n’est pas remettre en cause l’idéal de l’école de la République mais au contraire souhaiter qu’elle demeure fidèle à sa vocation de former des citoyens dont la volonté soit à la fois libre et raisonnable.

En quoi l’enseignement de la philosophie est-il indispensable pour exercer le métier de maître d’école ? On ne peut pas raisonnablement enseigner – quelle que soit la matière ou le niveau ou l’on enseigne – sans maîtriser une culture générale exigeante. Or la philosophie joue évidement un rôle fondamental dans la constitution de cette dernière. Comment un maître d’école pourrait-il transmettre efficacement les savoirs élémentaires

et les valeurs fondamentales, s’il ignore tout de la philosophie et de son histoire ? La

philosophie se distingue précisément de l’idéologie en ceci qu’elle éprouve

le besoin de réfléchir sur les fondements de ces savoirs et de ces valeurs. Adhérer non pas aveuglément, mais dans et par l’exercice de la réflexion, telle est

– ou devrait être – l’idéal commun de toutes les écoles dans notre

République.

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Depuis sa création en 2007, plus de 70 professeurs ont participé à la formation des futurs maîtres à travers des cours, des conférences ou des suivis de stages.on distingue trois types de professeurs à l’ILFM :

Les professeurs permanentsIls assurent l’enseignement des fondamentaux tout au

long de l’année. Ils composent le programme et corrigent les copies. Ils enseignent à l’ILFM durant plusieurs années, et sont par ailleurs professeurs dans le secondaire public ou privé ou en classes préparatoires.

Les conférencierslls assurent des enseignements spécialisés et plus

ponctuels. Ces conférenciers sont écrivains, philosophes, chercheurs, médecins, orthophonistes, experts de pédagogie spécifique...

Leurs conférences permettent d’aborder une pédagogie particulière, le bilan des apports des neurosciences, les moyens de repérer et de prendre en compte les troubles spécifiques, la gestion mentale, l’apprentissage coopératif, l’enseignement personnalisé, la scolarisation des enfants précoces, celles des enfants ayant un handicap, l’approche pédagogique différenciée entre garçons et filles ...

Les instituteurs chevronnés de l’enseignement public ou privé dont le savoir-faire est reconnu, qui sont bien au fait des réalités du terrain, et qui viennent à l’ILFM transmettre leur art d’enseigner. Ils donnent ainsi des cours sur les programmes et les progressions, la préparation des leçons, l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, l’enseignement de la rédaction, l’organisation pratique de la classe, la motivation, la discipline, l’autorité... Certains d’entre eux sont aussi maîtres de stage.

L’enseignement dispensé à l’ILFM repose sur une formation théorique solide destinée à maîtriser les matières fondamentales transmises à l’école primaire. Cet enseignement porte ainsi essentiellement sur :La grammaire, l’orthographe et la conjugaison, le calcul et la géométrie, l’histoire et la culture générale. Cette instruction est complétée par les enseignements suivants : la poésie, la rédaction, le théâtre, la géographie, la musique, les leçons de choses...

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Sandra Leroy est professeur de lettres modernes dans un établissement secondaire public. Elle enseigne la grammaire à l’ILFM depuis quatre ans, une matière fondamentale dans le parcours de formation des maîtres.

Il s’agit pour chaque étudiant, quelle que soit sa formation universitaire, de revoir, approfondir ou tout simplement apprendre de manière raisonnée la

grammaire française. Si cela représente une charge de

travail importante pour les étudiants, cela devient aussi peu à peu un plaisir : à l’ILFM nous avons en effet pris le parti de dédramatiser

la grammaire et de la faire aimer, puisque

quand on aime une discipline, on la transmet

beaucoup mieux.

odile Bernard, institutrice en CP à l’école Charles de Foucauld (94), intervenante à l’ILFM et maître de stage.

Le contenu des cours à l’ILFM est très dense et nécessaire. Il a ensuite besoin d’être confronté à la réalité de la classe. Les stages sont le lieu d’application de ces connaissances théoriques, d’observation des différentes manières dont se servent les maîtres pour dispenser leur savoir. C’est l’occasion pour les stagiaires de préparer et de dispenser des cours de plus en plus nombreux. Cette mise en pratique leur permet de prendre en compte les paramètres de temps, de programme, d’un groupe souvent hétérogène.

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Françoise Candelier est une institutrice qui a enseigné à l’école publique pendant de longues années, qui s’est battue pour que les méthodes éprouvées et les manuels consistants soient utilisés. En 2009, elle a décidé de fonder sa propre école pour avoir enfin la liberté nécessaire de faire son métier en toute cohérence, et selon sa conscience, avec une équipe de professionnels partageant la même vision de l’enseignement. Son école du Blanc-Mesnil (située dans le Nord) a tout de suite connu un fort succès. Françoise Candelier est formatrice à l’ILFM. Elle délivre en particulier un enseignement sur l’apprentissage de la lecture et sur le choix des progressions et programmes scolaires.

Maître d’école, c’est un vrai métier. Enseigner ne s’improvise pas, et il faut avoir été formé au côté de professionnels expérimentés ; on ne devient pas un bon maître d’école sans avoir appris à enseigner dans le cadre de stages accompagnés, évalués et effectués dans différentes écoles.

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Christine M., maître de stage dans une grande école sous contrat : Accueillir une stagiaire

dans ma classe est toujours pour moi une source de joie. Je suis alors amenée à une double transmission qui fait pleinement sens à mes yeux : d’une part, transmettre aux enfants, jour après jour, le goût de l’étude, pour leur permettre de faire fructifier ce qu’ils reçoivent. Et, d’autre part, guider les élèves-instituteurs de l’ILFM vers ce noble métier de maître d’école par l’exemple, le témoignage, la confiance et la responsabilisation. C’est avec fierté et humilité que je leur transmets le flambeau.

Fabrice hadjadj, écrivain et professeur de philosophie.

Nous vivons une très grave crise de la culture. Le fondamentalisme, d’un côté, le pragmatisme, de l’autre, s’entendent pour saper les humanités et dénier aux nouvelles générations un juste rapport à l’histoire aussi bien qu’à la transcendance. C’est pour cela que la Fondation pour l’école (et en particulier l’ILFM)

est à mes yeux une œuvre de salut public.

Les écoles indépendantes : un secteur d’activité en pleine expansion

Les écoles indépendantes constituent le principal débouché professionnel des diplômés de l’ILFM. En forte progression depuis 2004, elles recrutent de plus en plus de professeurs et d’éducateurs. En septembre 2011, par exemple, alors que l’éducation Nationale fermait bon nombre d’établissements, il s’ouvrait 31 nouvelles écoles dans le secteur libre (hors contrat), ce qui représente une croissance annuelle de 6%.

La Fondation pour l’école, reconnue d’utilité publique, accompagne le développement de ces écoles indépendantes qui scolarisent aujourd’hui près de 50 000 élèves de la maternelle au baccalauréat.

Ces écoles proposent une pluralité de projets pédagogiques qui contribue à accroître la variété de l’offre scolaire française et donc à mieux répondre à la variété des besoins éducatifs.

488 écolesindépendantes

sur toute la France

Chacune de ces écoles a sa propre personnalité.

Trouvez celle qui est faite pour vous !20

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Annuairedes écolesindépendantes

CREERSON écOle

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Les directions de ces établissements déterminent librement leur ethos et leur curriculum.

Elles l’exposent en toute clarté dans la charte de l’établissement : c’est sur cette base qu’elles recrutent leur équipe pédagogique, qui définit le détail du programme d’études. Les parents qui choisissent librement une école indépendante le font parce qu’ils se sentent en accord avec les principes éducatifs développés dans la charte de l’établissement et en confiance avec le directeur qui est l’âme de l’établissement. C’est ainsi que ces écoles qui conservent volontairement une taille humaine ont une cohérence éducative propice à l’épanouissement des élèves mais aussi des professeurs et des parents.

Être en formation à l’ILFM, monter une école indépendante et recruter des institutrices, c’est possible grâce à ce que propose la Fondation pour l’Ecole! J’ai beaucoup apprécié la qualité des intervenants et la richesse des partages pendant ces deux ans à l’ILFM. Merci du soutien financier et technique lors du lancement de l’école de l’Espérance (Oise). A présent, je sais que nous pouvons recruter à la sortie de l’ILFM des institutrices et des instituteurs pour notre jeune école, qui soient bien formés et en accord avec notre école indépendante à caractère familial.

Armelle tampé, ancienne élève de l’ILFM, et fondatrice de l’école de l’Espérance (Chantilly)

L’ILFM : vivier de recrutement pour les écoles indépendantes

Offres d’emploi

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“ Les écoles indépendantes se tournent vers l’ILFM pour leur recrutement. Chaque année, les jeunes diplômés de l’ILFM se voient proposer de nombreuses offres d’emploi, surtout s’ils sont mobiles géographiquement. Enseigner dans les écoles indépendantes est un métier d’avenir ; la demande est de plus en plus forte d’une année sur l’autre : ces quatre dernières années, le nombre d’offres d’emploi a largement excédé le nombre de diplômés.L’ILFM cherche donc à former davantage d’étudiants pour répondre à cette croissance.

Caroline Chevallier-Chantepie est directrice de l’école Saint-Dominique-Savio dans le Rhône : Notre confiance en l’ILFM est absolue, non seulement pour le niveau académique de ses cours, mais aussi pour son ancrage dans le monde réel de l’école. La formation conjugue la transmission du savoir, l’acquisition d’un savoir-faire et l’affinement du savoir-être des futurs maîtres d’école. Nous avons fait appel à l’ILFM car nous recherchions une personne réellement formée ayant de solides compétences et de l’expérience acquise lors de stages. Les étudiantes stagiaires que nous avons reçues ou embauchées font preuve de motivation et de sens de l’engagement, valeurs nécessaires aujourd’hui pour exercer ce beau métier d’institutrice. D’autre part, elles sont remarquablement bien formées et construites dans leur personnalité. Leurs fréquents stages leur ont ouvert l’esprit et donné une vision globale de ce qu’est l’enseignement.

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L’ILFM bénéficie d’un réseau d’anciens actif ; il facilite l’accès au marché du travail, la mobilité professionnelle ainsi que l’échange de bonnes pratiques entre professeurs passionnés.

Où ONT LIEU LES cOURS ?A Paris VIe, au 115-117 rue Notre-Dame-des-Champs (RER Port Royal ou station de Métro Notre-Dame des Champs, L12)

DATES DES SIx SESSIONS INTENSIVESDE L’ANNÉE 2012-2013 : - 1ère session : samedi 22 et dimanche 23 septembre 2012- 2e session : samedi 20 et dimanche 21 octobre 2012- 3e session : samedi 8 et dimanche 9 décembre 2012- 4e session : samedi 19 et dimanche 20 janvier 2013- 5e session : samedi 23 et dimanche 24 mars 2013- 6e session : samedi 25 et dimanche 26 mai 2013.

POUR VOUS INScRIRE AUx DIFFÉRENTS cURSUS :(Formation complète, Formation théorique, Auditeurs libres)

L’accès à la formation complète se fait sur concours, niveau L3. Le concours d’entrée aura lieu le jeudi 14 juin 2012 à Paris. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 6 juin 2012.La rentrée aura lieu le samedi 22 septembre 2012 avec la première session.Le premier stage débutera le 1er octobre 2012.

Pour tous, la rentrée aura lieu le samedi 22 septembre 2012 avec la première session.

Pour plus d’informations référez-vous au site Internet de l’ILFM : www.ilfm-formation.comOu contacter l’ILFM au 01 42 62 76 94 – 25 rue Sainte-Isaure 75 018 ParisFawzia Barrage, directrice de la formation des maîtresfawzia.barrage@fondationpourlecole.orgFlorence Le Roux, directrice des études florence.leroux@fondationpourlecole.org

Informations pratiques

Crédits photo : PhotoAlto pp 1, 4 et 8 ; Enfants du Marais pp 5, 7, 16 ; école Charlemagne p 6 ; école Dominique Savio p 15 ; Librairie des écoles p 6 ; autres pages : FPE.

> Le régime juridique et les conseils pratiques pour créer sa propre école et sur les formations proposées pour les créateurs et directeurs d’école :

> L’actualité de la liberté scolaire en France et dans le monde :

> La Fondation pour l’école, ses missions, ses actions, son équipe, ses temps forts :

> La formation des maîtres d’école proposée par la Fondation :

Vous pouvez télécharger les formulaires d’inscription sur le site www.ilfm-formation.com

Retrouvez la vidéo de l’ILFM sur le site www.ilfm-formation.com