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http://www.theatre-isocele.be/
Contact diffusion:
Anne Jaspard
+32 85 23 20 05
DOSSIER DE PRESENTATION
SECTEUR K Un spectacle pour tous
à partir de 8 ans
Depuis 2013 le Théâtre Isocèle a été à la
rencontre et a travaillé avec des jeunes et des
enfants – de différentes écoles et de
différentes régions – sur la question de l'avenir.
Ces rencontres, riches et foisonnantes, sont le
terreau dans lequel nous avons planté notre
nouvelle création « Secteur K ».
Nous sommes en l'an 2157. La Belgique
désormais s'appelle Territoire n°10, secteur K.
La terre est orangée. Sur cette terre une
bulle. Dans la bulle une espèce de cabane.
Les trois personnages qui y vivent sont nos
descendants, les enfants de nos enfants.
En 2157 les hommes et les femmes ont résolu
pas mal des problèmes que nous connaissons
aujourd'hui. Mais d'autres ont surgi. La petite
Kakahouette rêve d'un monde où il y aurait de
nouveau des arbres et des animaux, comme
dans les histoires de sa Grandmamika.
Avec ce spectacle nous voulons nous lancer
résolument du côté de ce que l'on appelle la
"pédagogie de l'espoir" et de la "décolonisation
de l'imaginaire". Le Théâtre comme lieu
d'Utopie, comme endroit où l'on peut imaginer
d'autres possibles.
L'EQUIPE :
Écriture et mise en scène : Sylvie de Braekeleer Interprétation : Anna Galy, Catherine Picalausa, Gentiane Van Nuffel Scénographie : Aurélie Deloche Costumes : Sophie Debaisieux Accessoires : Morgane Steygers Décor sonore : Pierre Jacqmin Éclairage et régie : Matthieu Houart, Aurore Mignolet Mise en mouvement: Isabelle Lamouline Voix radio: Sébastien Chollet Construction cabane: Guillaume Thaveau Graphisme: Olivier Wiame Teaser: Arthur Ancion Photos: Nicolas Donck Dossier pédagogique: Nancy Quadflieg Stagiaire: Soazig De Staercke Diffusion: Anne Jaspard
La pédagogie de l’espoir
Dans cette «époque de crises» comme la nôtre, nous
estimons que le théâtre a plus que jamais son rôle à
jouer. La question «comment parler d’avenir aux
jeunes?» est une question éthique, de plus en plus
présente en différents endroits de la société. Les jeunes
ont le droit de construire leur avenir, et non de le subir.
C’est un projet global que l’on nomme pédagogie de
l’espoir.
Le théâtre est justement un lieu où nous pouvons nous
inventer d’autres vies, d’autres possibles. Grâce à
l’imagination, nous pouvons disséquer nos
contradictions, nos défaillances. Alors utilisons là cette
imagination, cette faculté de transformer le monde qui
nous entoure, de nous transformer nous-même, cette
faculté de créer.
Nous voulons, avec ce spectacle, aider à la
«décolonisation des imaginaires»!
Nous voulons «réenchanter le monde»!
Nous voulons dire à chaque enfant qui viendra nous voir
qu’il peut devenir «le petit grain de sable qui arrêtera
les rouages de la machine infernale»!
Que chacun d’entre eux peut planter une graine de rêve,
et qu’ils deviendront forêt.
Qu’il ne faut renoncer ni à soi, ni aux autres. Ni à notre
humanité.
«Ce sont les rêves d’aujourd’hui qui créeront l’humanité
de demain. Tout ce qui est arrivé de bien a forcément
été rêvé un jour par un de nos ancêtres. Et tout ce qui
arrivera de bien à nos descendants est forcément
imaginé par quelqu’un vivant actuellement.
Peut-être toi ?» Bernard Werber.
Rencontre à la fin du spectacle
Pour nous, le Théâtre n’est pas «une fin en soi».
Ni une marchandise plus ou moins calibrée, ni un objet
esthétisant suffisant à lui-même, ni un art «pour passer
le temps, ni un «art pour lui-même».
Le Théâtre, lieu de métaphore par essence, induit une
écoute active, une attitude participative. C’est pourquoi
nous parions sur un théâtre qui amène à la réflexion, au
débat, à l’interrogation par un autre biais que le
rationnel/cérébral : par le ressenti, le sensible, le
sentiment, l’émotion.
Pour nous, l’acte théâtral est avant tout un acte de
rencontre.
Le public scolaire est un public particulier. Les enfants
entre eux ne sont pas polis, policés, bien élevés : ils vous
font savoir sans détour s’ils aiment ou pas, s’ils sont
touchés ou ennuyés. Leurs gestes, leurs silences, leurs
rires, leurs bâillements sont éloquents. Ils manifestent
leur enthousiasme et interagissent réellement avec le
spectacle. Ils sont curieux.
C’est pourquoi, depuis quelques années, nous prévoyons
systématiquement une rencontre avec nos jeunes
spectateurs à l’issue de chaque représentation scolaire.
Celle-ci fait réellement partie du spectacle. Les
comédiens ne disparaissent pas en coulisses mais restent
en scène, s’asseyent, et suscitent un dialogue avec leur
public.
L’occasion pour les enfants et les jeunes de poser des
questions mais aussi d’exprimer ce qu’ils ont ressenti et
compris. Et ce sont à chaque fois des moments très
enrichissants pour tous (enfants, professeurs, comédiens)
Des moments où le théâtre déborde dans la vie.
Genèse de «Secteur K»
Pour créer «Secteur K», il nous semblait primordial de ne
pas partir uniquement de notre ressenti, de nos idées, de
notre savoir quant à cette notion d’Avenir mais bien du
ressenti, des émotions, des questionnements, des
inquiétudes et des espoirs des jeunes et des enfants
quant à LEUR avenir. De leurs rêves, de leurs visions, de
leurs (éventuelles) utopies à eux.
En les écoutant - que ce soit de vive-voix ou par
l’intermédiaire de questionnaire écrits - nous avons été
extrêmement touchés et étonnés.
Etonnés de la convergence des réponses et de la lucidité
de la jeune génération.
Ils rêvent tous d’un monde où l’argent ne serait plus la
valeur suprême. D’une monde avec plus d’égalité, d’un
monde de paix. Ils sont très généreux dans leurs idées,
même s’ils n’entrevoient aucune solution pour y arriver!
Ils rêvent mais ils n’espèrent rien....
Pour la grande majorité, ils sont inquiets. Nous avons été
interpellé par ce peu d’espoir chez des jeunes qui ne
sont pas encore adultes. Ce qui nous a frappé fortement,
c’est une impossibilité à s’autoriser à rêver! Un énorme
sentiment d’impuissance se dégage. Comme si notre
monde, notre société avait fermé toutes les portes à
l’idée même d’un possible changement.
Ces rencontres, riches et foisonnantes, sont le terreau
dans lequel nous avons planté cette nouvelle création
Sylvie de Braekeleer
Catherine Picalausa
Gentiane van Nuffel
Anna Galy
Le Théâtre Isocèle :
Depuis sa création en 1975, le Théâtre Isocèle n’a cessé de chercher à être au plus proche de l’enfant, à
être au service de son «devenir adulte» et à titiller le «rêveur citoyen» qui est en lui. A essayer d’éveiller
en lui l’envie de faire partie de l’aventure humaine, de prendre sa place dans le monde.
A créer du désir de vivre.
Depuis toujours, nous concevons des spectacles qui ne tiennent pas les enfants à l’écart de la vie. Nous
croyons trop en eux pour faire cela. Nous enracinons tous nos spectacles dans la complexité du monde et
de l’être humain.
Les enfants ont besoin de vérité, c’est la vérité qui les construit. Ils ont besoin qu’on respecte leur
intelligence, leur capacité à s’indigner, à s’émouvoir, à rire de leurs émotions. Ils ont besoin qu’on leur
parle d’eux, qu’on leur parle d’aujourd’hui. Et de demain.
Chacune de nos créations brasse à chaque fois plusieurs thématiques, qui s’entrecroisent et se répondent.
Des spectacles que nous espérons émancipateurs, vecteurs de rencontre avec l’Autre et de découverte de
soi. Des spectacles qui viennent questionner nos mondes intérieurs, qui viennent bouleverser nos
certitudes, nos habitudes, nos schémas de pensée.
Cette année, le Théâtre Isocèle fête ses 40 ans!
33 spectacles
5000 représentations
1 000 000 de spectateurs.
Comme autant de petits cailloux semés au fil des années....
Le Journal des Enfants - mars 2015
REMERCIEMENTS ET PARTENAIRES: Le Théâtre Isocèle remercie chaleureusement le Théâtre Marni, La Roseraie, le
Théâtre La montagne magique, le Cenre culturel de Jodoigne, le Théâtre de la
Miroiterie (France), l'Athénée Uccle 1, l'Ecole de la Paix, l'Institut ND Immaculée,
Vincent Respriget et Boris Viry.
Le Théâtre Isocèle est reconnu par les tournées "Art et Vie" et par "Théâtre à l'Ecole"
et reçoit l'aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
NOUS CONTACTER :
THEATRE ISOCELE 22 Drève du Moulin
1410 Waterloo +32 488 60 15 99
DIFFUSION "SECTEUR K" Anne Jaspard
+32 85 23 20 05 [email protected]
FICHE TECHNIQUE
Espace scénique: Hauteur des perches : 5 m Ouverture : 8 m de mur à mur Profondeur : 7,50 m
Plateau: Occultation de la salle Sol: noir Boîte noir à l’Allemande avec une ouverture avant jardin + 1 pendrillon à l'italienne fond cour (cf: plan) En cas d'installation non fixe (salle polyvalente, chapiteau, salle des fêtes,...) ,prévoir un gradins.
Lumière: Jeu d'orgue à mémoire (fourni par la cie) Circuits gradateur 28 X 2 kW minimum 15 PC 1000 W lentille martelée 1 PC 2000 W 1 Découpe 1000 w avec couteaux 6 PAR 64 en CP 62 6 PAR 64 en CP 61 1 PAR 64 en CP 60 1 Pied de 1,40 m de hauteur 2 platines de sol 2 Horiziodes 1 Ampoule (fourni par la cie) 2 Gyrophares (fourni par la cie) Gélatines :LEE :205,201,147,119,170,134,241, diffusant style 114
Son: 1 amplification en 4 points (2 stéréos) 1Table de mixage 1 Sampler (fourni par la cie)
Montage:
Si pré-monté (cf: plan) :4h00 avec 1 ou 2 techniciens. Si pas pré-monté :6h00 avec 2 techniciens.
Spectacle: 65 min
Démontage: 90 min
Jauge:
230 spectateurs
Loges: Pour 4 personnes, avec eau courante, serviettes, boissons chaudes et boissons rafraîchissantes. Quelques fruits et friandises sont toujours appréciés.
Contacts techniques : Mathieu Houart : 0032(0)497/284908 [email protected] Aurore Mignolet :0032(0)472/469693 [email protected] Toute adaptation reste possible avec notre accord préalable.