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1914-2014 : CENTENAIRE DE LA GRANDE GUERRE
« Les hommes, les arts, la guerre »
2014 à un siècle de la Première Guerre mondiale. Dans la perspective
de ce grand rendez-vous mémoriel international, l’ensemble des acteurs
culturels du Pays de Saint-Flour / Margeride* vous propose de
commémorer cet événement fondateur de notre histoire contemporaine.
Des animations ponctuent cette année du Centenaire avec pour
thématique « Les hommes, les arts, la Guerre ».
*Avec la contribution des acteurs culturels et touristiques du Pays de
Saint-Flour / Margeride : le Musée de la Haute-Auvergne, le Musée d’art
et d’histoire Alfred-Douët, le Pays d’art et d’histoire, le Centre
d’Enseignement et de Diffusion Artistique du Pays de Saint-Flour /
Margeride, le Cinéma le Delta, la Médiathèque et les Archives
municipales, les Archives diocésaines, la Société des amis du musée de la
Haute-Auvergne, le lycée de la Haute-Auvergne, et l’Office de tourisme.
DOSSIER DE PRESSE
« L’arme à l’œil »
Exposition de photographies
du 13 juin au 17 août
Exposition :
L’arme à l’œil, les monuments aux morts et les Poilus en Auvergne.
Exposition photographique de Pierre Chalvon.
Exposition ayant reçu le label de la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale.
Réalisation :
Le Pays d’art et d’histoire du Pays de Saint-Flour en partenariat avec
la ville de Saint-Flour.
Lieu :
À la maison des Agials, Place René-Amarger, Saint-Flour, Cantal.
Date :
Du 13 juin au 17 août 2014. Entrée gratuite. Ouvert tous les jours
de 10h à 12h30 et de 14h30 à 19h sauf le lundi.
Vernissage le vendredi 13 juin à 18h.
Cervières, 2013
PRESENTATION
Figure familière des villes et des villages, le monument aux morts interpelle peu ceux qui, passants ou résidents, vivent ou se croisent à
son pied. C’est parfois dans une indifférence relative que le Poilu dresse sa silhouette altière, souvent campée en direction de l’orient, afin de
surveiller pour l’éternité les frontières d’une France qu’il a sauvée de l’infamie il y a tout juste cent ans. Support de mémoire, sa stèle affiche
les noms des soldats morts à la guerre. A chacun de trouver, gravé dans la pierre, le patronyme d’un ancêtre. C’est là sa fonction première,
celle de fixer quelques pages de l’Histoire de France et de rendre hommage à ses combattants.
Mais, au-delà de son statut de symbole, le monument aux morts – pourvu qu’il soit surmonté de l’effigie d’un soldat vêtu de son
uniforme, les jambes gainées par des bandes molletières, portant haut son fusil, et à condition qu’il soit choyé, respecté, entretenu et restauré
– peut et devrait devenir un patrimoine à part entière, l’expression d’une manifestation artistique, la mise en valeur du talent d’un sculpteur, le
savoir-faire d’une manufacture… Une forme d’art livré au centre de la cité, au cœur des communes.
Mieux observer ces monuments, apprendre à différencier le Poilu victorieux qui brandit une couronne de laurier de celui qui, bouche
grande ouverte et bras tendu en avant, s’élance vers la victoire en chantant, c’est entrer dans un vaste champ d’exploration où l’histoire et l’art
se réunissent, où le symbolisme et la beauté se conjuguent.
Il peut être judicieux de s’intéresser à ces représentations que l’on rencontre facilement dans les villes et les villages, de leur accorder
l’attention qu’elles méritent, d’apprendre à mieux les regarder. Elles sont objets de culture, sujets de curiosité et, ne l’oublions jamais, supports
de mémoire. Car nous sommes redevables à ces hommes qui sont devenus soldats au début du siècle dernier de nous permettre de vivre
aujourd’hui dans un pays en paix.
Caroline Drillon
REMERCIEMENTS
Cette exposition a été réalisée par la Communauté de
communes du Pays de Saint-Flour / Margeride dans le cadre du
label Pays d’art et d’histoire en partenariat avec Pierre Chalvon,
photographe professionnel et Caroline Drillon, auteure.
Remerciements aux divers partenaires financiers et
techniques : à la Mission du Centenaire de la Première Guerre
mondiale 1914-1918, au comité départemental du Centenaire, à
l’Office national des Anciens Combattants et Victimes de guerre du
Cantal, à la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Auvergne,
au Conseil régional d’Auvergne, au Conseil général du Cantal, à la
ville de Saint-Flour et ses services techniques, aux archives
municipales, aux archives diocésaine, à la médiathèque, aux musées
sanflorains, au Centre d’Enseignement et de Diffusion Artistique du
Pays de Saint-Flour / Margeride, au Cinéma le Delta, à l’Office de
tourisme, au Centre d’impression numérique AVPS, à l'agence Vice
Versa, à l’imprimerie numérique Graphi Styl’.
La Tour d’Auvergne, Puy de Dôme, 2013
LE BUDGET
Le budget total de l’exposition « L’arme à l’œil » s’élève à
15 000 euros pris en charge par la Communauté de communes du
Pays de Saint-Flour / Margeride avec l'aide financière de la DRAC
Auvergne, du Conseil régional d’Auvergne, de la Mission du
Centenaire de la Première Guerre mondiale.
LE PHOTOGRAPHE : Pierre Chalvon
Né à Thiers le 7 mars 1959
Etudes à l’Ecole régionales des Beaux-arts de Clermont-Ferrand.
Obtention du Diplôme national supérieur d’Expression plastique
(DNSEP, diplôme d’état) en 1983.
Photographe et rédacteur pour la presse écrite.
Magazine 1, 2, 4… Auvergne, de 1996 à 1998.
Reporter et animateur à Radio France.
Radio France Puy-de-Dôme et France Bleu Pays d’Auvergne, de
1990 à 2013.
Expositions :
Caisses noires et balles à blanc
Installation, galerie Nouveau mixage, Caen, 1982.
Caisses noires et balles à blanc
Exposition avec le groupe Tutti Frutti
Installation, bibliothèque municipale, Thiers, 1983.
Caisses noires et balles à blanc
Exposition Le vivant et l’artificiel
Installation, hospice Saint-Louis, Avignon, 1984.
Fosiligrammes télévisuels
Exposition Les allumés de la télé
Installation, Grande halle de la Villette, Paris, 1986.
Fossiligrammes télévisuels
Exposition Les allumés de la télé
Installation, maison de l’Innovation, Clermont-Ferrand, 1987.
Couleurs marines, acte 1
Photographies, Auvergne mutualiste, Clermont-Ferrand, 2001.
Couleurs marines, acte 2
Photographies, Châteldon, 2002.
Fleurs de cimetières
Photographies, galerie La Bonneterie, Ambert, 2004.
Des paysages
Photographies, Châteldon, 2007.
Mannequins, première collection
Photographies, bar Le Breschet, Clermont-Ferrand, 2009.
LA SCENOGRAPHIE
L’exposition «L’arme à l’œil, les monuments aux morts et les Poilus en Auvergne » a été réalisée spécifiquement pour le Centenaire de la
Grande Guerre avec des tirages photographiques originaux et des supports écrits (31 photographies - 23 monuments aux morts dont certains
du Pays de Saint-Flour / Margeride).
L’exposition occupe les trois salles et les couloirs du rez-de-chaussée de la maison des Agials.
Salle 1 : «Les bustes»
Modèle identique pour les bustes en bronze que l’on peut découvrir à Mentières, Alleuze ou Loubaresse. A noter qu’il existe une réplique
sculptée dans la pierre sur la commune de Lorcières. Vendus sur catalogue et réalisés à partir d’un même moule, ces bustes provenaient
d’ateliers de fonderie parfois différents. Le monument, quant à lui, faisait l’objet d’une construction indépendante qui, dans la plupart des cas,
était confiée à un entrepreneur local. Il arrivait que le projet soit imaginé et dessiné par un architecte, mais ce n’était pas la règle.
8 photographies :
- Mentières - Alleuze - Loubaresse - Tanavelle - Condat - Le Vaulmier - Clavières - Coren
Alleuze, Cantal, 2013
Salle 2 : «Les Victorieux»
Le corps en avant, il esquisse quasiment un pas de marche empreint
de volonté. Sa main droite brandit la palme du sacrifice et la
couronne de la victoire, alors que sa main gauche, en retrait, tient
le fusil Lebel. Il dispose de l’équipement standard : bidons,
musettes, cartouchière et masque à gaz. L’habillement comprend la
capote, le pantalon ajusté dans les bandes molletières et les
brodequins. Sur le haut de son torse sont épinglées deux
décorations.
Si l’on observe attentivement ses yeux, on remarque que les globes
oculaires sont en creux. Ce choix formel du sculpteur permet
d’intensifier le regard du soldat. Pour autant, on peut s’interroger
sur la pertinence de cet effet stylistique. L’expression obtenue
traduit-elle la rage du vainqueur ou l’effroi de l’homme ?
8 photographies :
- Triptyque de Montboudif
- Montage du Poilu de Blesle
- Le Poilu de Saint-Flour
Montboudif, Cantal, 2013
Salle 3 : « Les Jacomet »
Son prix étant particulièrement attractif, c’est un modèle qui a connu un véritable succès. Son caractère efficace et simple était de nature à
satisfaire tous les goûts et toutes les tendances.
Aussi, sera-t-il présent sur l’ensemble du territoire national. On le reconnaît facilement, en dépit des nombreuses versions de présentation
dont il a été l’objet dès l’origine, et malgré différentes campagnes d’entretien qui ne sont pas toujours du meilleur effet. Du monochrome le
plus austère au réalisme coloré le plus extravagant, il y a parfois matière à s’interroger.
On doit la conception, la fabrication et la distribution de ce poilu en fonte de fer ciselée aux Etablissements H.-Jacomet de Villedieu, dans le
département du Vaucluse.
7 photographies :
- Sembadel
- Chabreloche
- Lachaux
- Châteauneuf-les-Bains
- Dore-l’Eglise
- Paulhac
- Collat
Sembadel, Haute-Loire, 2011
Grandeur nature à Paulhac (photographie du carton d’invitation). Il s’agit d’une sculpture en
demi-relief dont l’effet visuel est saisissant. Transformé en passe-muraille, le soldat semble
surgir de la pyramide en basalte. La tête haute et le poing serré, l’homme apparaît déterminé.
L’habillement et l’équipement répondent aux critères que les anciens combattants avaient
définis, ceux d’un simple soldat dans sa tenue réglementaire.
Symbole de vaillance, le coq est présent au sommet de l’édifice. Le monument est signé Michel
Chevalier, entrepreneur à Saint-Flour. On lui doit également celui de Condat qui s’inscrit dans un
tout autre registre.
Paulhac, Cantal, 2013
Dans les couloirs
8 photographies :
- Jussac
- La Tour d’Auvergne
- Royat
- Coren
- Variations ludiques sur un même
cliché : Randan
AUTOUR DE L’EXPOSITION
Le monument aux morts : un rite funéraire et civil
Dimanche 6 juillet 2014 à 15h Rendez-vous devant le monument aux morts de Villedieu.
Balade découverte sous la conduite d’un guide conférencier. Une invitation à découvrir le monument aux morts, cette silhouette familière dressée dans chacune de nos communes du Pays de Saint-Flour / Margeride, depuis Villedieu, jusqu’à Paulhac, en passant par les Ternes et Cussac. Parcours en voiture individuelle.
Gratuit.
Renseignements au 04 71 60 22 50.
A nos Poilus
Dimanche 11 juillet 2014 à 18h30 Rendez-vous devant le monument aux morts de Villedieu.
Lecture de lettres, chansons, carnets de Poilus par Jean-Jacques Bellet, auteur. Maison des Agials – Saint-Flour (ville haute)
Gratuit
Renseignements au 04 71 60 22 50.
Des animations pour le jeune public.
Sur le temps scolaire et hors temps scolaire en partenariat avec l’OMJS
Des animations ludiques seront proposées notamment à partir du livret-
enquête, disponible gratuitement à l’exposition.
PUBLICATIONS
Disponibles dans les librairies de Saint-Flour :
« Cantal, Monuments du Souvenir 1914-1918 » de Germain Pouget édité par la Société des lettres, sciences et arts « La Haute Auvergne ».
Egalement l’ouvrage « Mémoire et représentation du premier conflit mondial dans une société rurale : le Cantal » de Germain Pouget, réédité
par le Société de la Haute-Auvergne.
AU MÊME MOMENT… Le centenaire de la Grande Guerre à Saint-Flour
Une famille dans la Grande Guerre
du 29 avril au 14 octobre
Exposition-dossier. A l’évocation de la famille Douët, on pense
« noble », « banquier », « avocat », « collectionneur », ou
« cheval ».
Un pan de leur histoire familiale apparaît aujourd’hui méconnu :
chacun à leur échelle a contribué à l’effort de guerre. Alfred,
comme engagé volontaire au Train des Equipages Militaires ; Marie-
Eugénie son épouse, comme infirmière; Guy et Bertrand, ses
enfants, qui vivent comme plus de 4 millions d’enfants la séparation
avec leur père ; et Léon, son père, comme maire de Saint-Flour
entre 1912 et 1917.
Comme des millions de familles entre 1914 et 1918, la famille
Douët vit au rythme de la guerre. Elle sera heureusement épargnée
par la mort d’un enfant, d’un fils, ou d’un père, mais comme les
autres, elle a vécu le bouleversement d’un quotidien rassurant et la
fin d’un autre monde.
Musée d’art et d’histoire Alfred-Douët, Saint-Flour.
Entrée : 1,60€
Ouverture selon jours et horaires du musée.
Visites guidées.
Renseignements au 04 71 60 44 99.
Archives de la Grande Guerre
du 2 juin au 30 août
Exposition. Les Archives municipales et les Archives diocésaines de
Saint-Flour ont associé leurs fonds pour présenter des documents
d'époque exprimant par divers biais (journaux locaux,
correspondances avec des prêtres, témoignages rédigés a posteriori
…) la façon dont les Cantaliens ont appréhendé la mobilisation, le
front, les conséquences de la guerre, etc.
Mise à disposition gratuite d’un livret incluant des extraits de
documents exposés.
Médiathèque municipale, Saint-Flour.
Entrée libre.
Tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h, sauf le dimanche.
Renseignements au 04 71 60 25 44.
Contact :
Pays d’art et d’histoire du Pays de Saint-Flour,
Sandrine DAUREIL : 04 71 60 56 88 [email protected]
Renseignements auprès de l’Office de Tourisme des Pays de
Saint-Flour : 04 71 60 22 50 [email protected]