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http://www.francophonia-liban.eu/images/Dossier_de_presse_Liban_memoires_vives.pdf
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Francophonia Liban – « Le français en partage »
vous invite à une manifestation culturelle
à Neuilly-sur-Seine
Espace 167 de 14 h à 23 h
Liban,
mémoires vives
au bénéfice de projets
pédagogiques franco-libanais
Avec le soutien de la Ville de
Les Hommes debout de Georgia Makhlouf, dessin de Judith Rothchild. Editions Al Manar, Neuilly-sur-Seine.
Au service du lien franco-libanais
par la culture et l’éducation
Francophonia Liban est la seule association consacrée à cette
question linguistique.
Fondée le 22 novembre 2010, l’association est reconnue d’intérêt
général.
Non confessionnelle et apolitique, l’association a su pu mener des
actions de terrain au service du lien franco-libanais auprès
d’établissements scolaires libanais officiels et privés, dans tous les cazas.
Grâce à son important réseau dans le monde éducatif et culturel français
et libanais, l’association offre une possibilité d’ouverture à des
établissements enclavés et favorise la mise en place de partenariats
durables.
Depuis 2010, Francophonia Liban
a permis l’accueil en France de 80 professeurs et chefs
d’établissements libanais pour des stages en immersion en vue
d’établir des liens entre établissements
a organisé deux séminaires de rencontres de chefs
d’établissements français et libanais au Liban
a organisé cinq programmes d’été (école d’été gratuite et
Université d’Eté) dans trois cazas différents associant étudiants
français et libanais
soutient plusieurs bibliothèques publiques au Liban, une
association universitaire et une association de résidents dans
leurs actions sociales parascolaires
enrichit le fonds de médiathèques scolaires
a organisé des manifestations culturelles en France et au Liban,
un colloque international au Palais du Luxembourg, un
séminaire à l’USJ sous le Haut-Patronage de l’Académie des
Sciences (France)
a organisé et participé à l’organisation de concours auprès de
publics scolaires…
De Beyrouth à Paris
et retour,
mémoires vives libanaises
Mémoires au pluriel, car au-delà de la mémoire toujours
vive de la guerre civile au Liban, ce sont les mémoires multiples
du Levant qui ne doivent pas être oubliées.
Les blessures nées de la guerre ravivent la nostalgie de
cette mémoire plurielle, refus de cette tragique simplification du
réel qu’induit tout conflit. Ainsi Georgia Makhlouf écrit-elle
d’abord Eclats de mémoire et Les Hommes debout, méditation
sur les statuettes phéniciennes, avant de partir sur les traces des
« absents », de Beyrouth au Paris de l’impossible oubli, tandis
que Régina Sneifer parcourra le chemin inverse.
Mémoire plurielle aussi parce que les moyens pour la dire
sont divers : de la bande dessinée avec Zeina Abirached au
cinéma avec Philippe Aractingi et son émouvant Héritages en
passant par le compositeur Wassim Soubra qui déclare : « Etre
libanais est une profession : nous sommes porteurs de la
mémoire de tous ces siècles passés et avons le devoir de
transmettre un message de paix et de tolérance. »
Mémoires croisées, car il existe une mémoire française du
Liban. Or, si en se croisant ces mémoires en viennent parfois à
se heurter, le plus souvent elles se fécondent. Blessures vives
d’où naissent la lumière d’une inspiration, l’urgence de dire et
de faire sentir, blessures d’où jaillit un impérieux désir
d’humanité.
Programme
Grande salle
14 h 30 : Théâtre : « A l’ombre du cèdre », comédie de Camille
Letourneur. 7 €/5 €. www.moxity.com
16 h : Inauguration officielle par M. le Député-Maire Jean-
Christophe Fromantin, vice-président du groupe parlementaire France-
Liban et S.E. M. Khalil Karam, ambassadeur, délégué permanent du
Liban auprès de l’UNESCO et président du groupe francophone à
l’UNESCO.
Parcours musical « mémoires vives » par Roula Safar, mezzo-soprano
et compositrice. Hommage à trois figures majeures de littérature
libanaise d’expression française : Vénus Khoury-Ghata, Salah Stétié et
Alexandre Najjar.
Remise du premier prix Francophonia.
16 h 30 – 17 h 15 : Conférence-débat par Karim Emile Bitar,
ancien élève de l’ENA et de Harvard. « Vu de Paris/vu de Beyrouth, de
quoi Charlie est-il le nom ? ou Le choc des mémoires. » 30 mn de
conférence/15 mn de débat avec la salle.
17 h 15 – 18 h : Table-ronde : “La mémoire vive de Georgia
Makhlouf”. Georgia Makhlouf, écrivain et journaliste est interrogée par
Clotilde de Fouchécour.
18 h – 18 h 45 : Table-ronde :« Carte blanche à Georgia Makhlouf » -
Georgia invite : Zeina Abirached, Alexandre Najjar, Régina Sneifer… Les
mémoires du Liban.
19 h – 20 h : Concert de Wassim Soubra : « Enfance et
réminiscences ». Piano et chant. 10 €/30 €/50 €.
20 h 30 : Sous le Haut-Patronage de M. le Député-Maire Jean-
Christophe Fromantin et de M. le Chargé d’affaires a.i. de l’ambassade du
Liban, M. Ghady El-Khoury,
Avant-première du film Héritages de Philippe Aractingi
présenté par Diane et Philippe Aractingi, précédé d’un apéritif et suivi
d’un débat. 10 €/50 €/100 €.
Réservations www.moxity.com (taper Francophonia Liban) ou sur
place.
Un billet global pour les trois spectacles à partir de 20 € sera également
proposé.
Hall et foyers
Exposition bandes passantes de Julien Solé.
Signatures et présentation des livres par les auteurs dans le hall et
les foyers de 14 h à 19 h 30.
Vente de billets de tombola. Tirage à 20 h (second étage).
Bar (1er étage).
« Liban, mémoires vives »
Grande salle
Le lieu : grande salle, 600 places.
Réservations en ligne sur www.moxity.com
taper : Francophonia Liban
ou sur place pendant la journée.
Théâtre : A l’ombre du cèdre, de Camille Letourneur,
14 h 30.
Comédie. Paris, aujourd’hui. Une étudiante parisienne, apprentie-
comédienne, est tombée amoureuse d’un jeune libanais, maronite. Ils
s’apprêtent à se rendre à Beyrouth, Achrafieh pour y rencontrer… la
maman. Choc des cultures.
Auteur : Camille Letourneur, étudiante à l’Institut d’Etudes Politiques de
Paris a passé un an à Beyrouth, IFPO.
Les comédiens : six étudiants de l’Institut d’Etudes Politiques.
Horaire : 14 h 30. Durée : 1 h 15. Tarif adulte : 7 €. Tarif
étudiant : 5 €.
Inauguration officielle de la manifestation, 16 h.
Entrée libre.
en présence de Monsieur le Député-Maire Jean-Christophe
Fromantin, vice-président du groupe parlementaire d’amitié France-
Liban
et de S.E. M. Khalil Karam, ambassadeur, délégué permanent
du Liban auprès de l’UNESCO et Président du groupe francophone à
l’UNESCO ;
Parcours musical par Roula Safar : « Mémoires vives ».
- Chant en araméen ancien
- Psaume 92 « Le juste est comme le palmier, il s’élèvera comme
le cèdre du Liban » de Violaine Prince en hébreu biblique puis
en arabe classique
- « Il n’y a personne » (poème de Vénus Khoury-Ghata, musique
de Roula Safar) en arabe puis en français
- « A ceux qui partent » (poème de Georges Schehadé, musique
de Roula Safar).
Roula Safar a quitté le Liban en 1976 et vécut ce départ comme un
déchirement : «Je m’accrochais comme un oursin à un rocher ». La
multiplicité des langues dans lesquelles elle chante et des voies
empruntées est à l’image de l’héritage qu’elle porte. Elle est mezzo-
soprano.
Violaine Prince est mathématicienne et compositrice. Sa musique,
nourrie de la tradition liturgique orientale, exprime sa quête de beauté,
« non comme esthétisme mais comme face de la transcendance » et
expression de l’aspiration à la délivrance.
Née à Bcharré (Liban-Nord) en 1937, Vénus Khoury-Ghata est une
« grande dame » de la littérature libanaise d’expression française. Auteur
d’une œuvre abondante, tant romanesque (citons Sept pierres pour la
femme adultère paru au Mercure de France en 2007) que poétique, elle a
reçu en 2011 le Prix Goncourt de la Poésie pour l’ensemble de son œuvre.
Remise du prix Francophonia récompensant une action
éducative libanaise
Ce prix récompense une personne, une initiative ou une institution
libanaise qui s’est distinguée au service de la culture francophone et du
dialogue des langues, de la promotion sociale et de l’échange.
Horaire : 16 h. Entrée libre.
Conférence-débat, 16 h 30. Entrée libre.
« Vu de Paris, vu de Beyrouth : de quoi Charlie est-il le
nom ou Le Choc des mémoires»
par Emile Karim Bitar
Les événements récents en France, les attentats des 7 et 9 janvier
derniers, se sont condensés en une formule née spontanément sur les
réseaux sociaux : « Je suis Charlie ». La formule très vite est reprise,
discutée, déclinée ou refusée.
Tandis qu’un million de Français s’apprêtent à marcher le 11 janvier
à Paris, un mouvement est lancé à Beyrouth.
Ancien élève de l’ENA et de Harvard, Karim Emile Bitar,
géopolitologue et consultant, est directeur de recherche à l’IRIS et
rédacteur en chef de la revue « L’Ena hors les murs » et. Il a co-dirigé
avec Robert Fadel l’ouvrage Regards sur la France paru au Seuil.
Table-ronde : « La mémoire
vive de Georgia Makhlouf ».
17 h 15. Entrée libre.
Georgia Makhlouf est interrogée par
Clotilde de Fouchécour.
Georgia Makhlouf est
correspondante à Paris de L’Orient
Littéraire, supplément du quotidien
libanais d’expression française
L’Orient Le Jour. Elle est l’auteur d’Eclats de mémoire, Beyrouth,
fragments d’enfance illustré par Rachid Koraïchi (Al Manar, 2005)
récompensé par le Prix France-Liban et des Hommes debout, méditation
sur les statues phéniciennes (Al Manar, 2007) et Les Absents
(Payot/L’Orient des Livres, 2014). Elle a reçu le prix Léopold Senghor de
la Francophonie.
Table-ronde : « Beyrouth, Paris et retour. La migration
des mémoires ».
Table-ronde animée par Georgia Makhlouf avec Zeina
Abirached, Régina Sneifer et Alexandre Najjar.
Avocat, journaliste, éditeur et écrivain,
Alexandre Najjar est une figure majeure de la
vie culturelle libanaise d’expression française. Il
est le rédacteur en chef de L’Orient Littéraire, le
directeur des éditions « L’Orient des Lettres » et
l’auteur de très nombreux ouvrages, parmi
lesquels L’Ecole de la guerre (Balland, 1999),
Khalil Gibran, l’auteur du prophète (Pygmalion,
2002) Le Roman de Beyrouth (Plon 2005), et
dernièrement le Dictionnaire amoureux du
Liban (Plon, 2014).
Née à Beyrouth en 1981 et diplômée de
l’Académie Libanaise des Beaux-Arts (ALBA), Zeina Abirached est
auteur de bandes-dessinées. Elle obtient en 2002 le première prix du
festival de bande-dessinée de Beyrouth pour [Beyrouth] Catharsis.
L’album Partir, mourir, revenir : le jeu des hirondelles a été sélectionné
pour le Salon de la Bande-Dessinée d’Angoulême de 2008.
Régina Sneifer est née en 1962 au Liban et vit dans la région
parisienne où elle est cadre dans un groupe
international. Elle a publié une histoire de la
guerre civile Guerres maronites, 1975-1990
(L’Harmattan, 1995) et un témoignage, J’ai
déposé les armes – Une femme dans la guerre
du Liban en 2006 (Editions de l’Atelier). En
2013, elle publie Benta’el – Fille de l’alphabet
chez Geuthner : « Entre les déchirures des
terres d'Orient et les rationalités occidentales,
l'auteure recompose ces morceaux de notre
origine. Fulgurances de mémoire, de vie et
d'amour, cette quête ensoleillée dessine aussi
une belle réponse aux identités meurtrières. »
(L’Orient-Le Jour)
Concert : Wassim Soubra, Enfance et réminiscences.
19 h. « Je suis de mon enfance comme d'un pays. »
Antoine de Saint-Exupéry, Terre des hommes (1939)
Œuvres composées et interprétées par Wassim Soubra
Nuage Lointain
Le Songe
Adonis
Tabac d'Orient
Le chant d'Ishtar
Trim Trac
Ave Rhéa (Texte de Bertrand Leclair, musique de Wassim Soubra)
Femme de mon pays (Poème de Nadia Tuéni mis en musique par
Wassim Soubra)
L'Enfant des nuages (Texte de Lucie-Nour Soubra mis en musique par
Wassim Soubra)
Wassim Soubra, piano et composition
Marie-Louise Duthoit, soprano
Anne Jacq, récitante
Textes de Bertrand Leclair, Nadia Tuéni, Lucie Soubra
L’enfance est notre jouvence. Elle est notre source vive. Par elle, les
frontières s’abolissent, la peur s’efface et la musique, notre langage
universel, notre langue première, nous réunit.
Textes contés ou chantés, mélodies qui s’entrelacent, univers
sonore qui prend corps devant nos yeux et nos oreilles, nous ramènent à
l’enfance et à ses sortilèges, à ses mythologies et à ses tendresses, rêves
des origines.
Zeina Saleh-Kayali et Clotilde de Fouchécour
Né en 1956 à Beyrouth, Wassim Soubra rencontre la musique en
écoutant sa mère jouer sur un piano, l’un des premiers pianos Pleyel du
Liban. Formé à l’Ecole normale de musique de Paris, Wassim Soubra
compose avec une grammaire occidentale une musique qui raconte une
histoire libanaise : « L’exil n’est que corporel, l’esprit reste au Liban ».
Pour Wassim Soubra, qui est venu à la composition grâce à la danse, vie
et musique sont inséparables. Il enregistre en 2006 Bach to Beirut,
Sonates orientales en 2009 et en 2013 l’opéra de chambre Les Jardins
d’Adonis qui puise dans le fonds mythologique cananéen.
Horaire : 19 h. Grande Salle. Tarif étudiant : 8 €. Tarif adulte : 10 €. Tarif donateur : 30 €. Tarif bienfaiteur : 50 €. Réserver en ligne sur www.moxity.com taper : Francophonia Liban ou sur place le jour du concert à partir de 13 h 30. Les tarifs donateur et bienfaiteur constituent des dons déductibles fiscalement sur demande. L’indiquer au dos du chèque ou par mail à la réception de l’e-billet.
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Sous le Haut-Patronage de M. le Député-Maire, Jean-
Christophe Fromantin et de M. le Chargé d’affaires a.i.
de l’ambassade du Liban, Ghady El-Khoury,
Avant-première française du film
Héritages
de Philippe Aractingi
Présenté par Diane et Philippe Aractingi
à 20 h 30 précédé d’un apéritif
Philippe Aractingi a commencé la réalisation dès l’âge de 21 ans. Entre
1985 et 2004, il réalise plus de 45 documentaires et courts-métrages,
avant de s’attaquer à son premier long-métrage en 2005. Primé dans
plusieurs festivals, Bosta est la première comédie musicale d’après-
guerre. Le film bat des records d’audience au Liban et ouvre la voix pour
une nouvelle vague de film libanais. En 2006, Aractingi tourne Sous les
Bombes, sélectionné au festival de Venise, il remporta 23 prix. Héritages
– Mirath, sorti en 2014, est son troisième long métrage.
Héritages : « Le 12 Juillet 2006, une nouvelle guerre éclate au Liban.
Le réalisateur Philippe Aractingi se voit pour la troisième fois quitter son
pays pour s’installer ailleurs. Sur le bateau militaire qui l’emmène avec sa
famille en France, il prend conscience que cela fait sept générations que
chacun de ses ancêtres a comme lui, fui une guerre ou un massacre.
Avec une motivation puissante, celle de comprendre et transmettre
à ses enfants les leçons du passé, il décide de revenir sur l’histoire de sa
famille et sur celle du Levant. La chute de l’Empire Ottoman, le mandat
français, la création d’Israël, le Panarabisme, la guerre civile libanaise…
sept chapitres durant, il nous transporte avec humour et légèreté dans un
Orient à la fois lointain et familier.
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Ce «roman autobiographique en images» mêle archives et films
familiaux, liant l’Histoire au journal intime. Il nous plonge, par
l’authenticité de sa démarche, dans des interrogations simples et
universelles. Doit-on s’exiler pour trouver la paix ? Faut-il s’affranchir de
son héritage pour être libre ? »
Horaire : 20 h 30. Avant-première du film, en présence de son
réalisateur. Film + débat : 2 h. Tarif : 10 € / 50 € / 100 €
au profit du cinéma libanais d’expression française et d’actions
pédagogiques franco-libanaises. Les différents tarifs correspondent à la
rangée et à différents niveaux de mécénat.
Les tarifs donateur (50 €) et bienfaiteur (100 €) constituent des dons déductibles fiscalement sur demande. L’indiquer au dos du chèque ou par mail à la réception de l’e-billet.
Hall et foyer
Lieu : hall d’entrée, foyer du premier étage avec bar, foyer du second
étage avec tribune pour la présentation des livres et salle séparée.
Exposition d’œuvres de Julien Solé. Installation bandes passantes.
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Fils de Robert Solé, Julien Solé est peintre
et dessinateur. De ses études à l’Ecole
Polytechnique, il a gardé le goût des
constructions : trompe-l’œil, tourbillon de
pages (La Tour de Crest). La page de livre
constitue l’un de ses supports favoris. En
novembre 2012, après l’incendie d’une
bibliothèque du Caire, Julien Solé signe au
Salon du Livre de Beyrouth une fresque
constituée de pages de livres recueillis dans
les greniers d’Alexandrie et calcinés. L’été
suivant, il mène un travail collectif avec les
habitants du village de Sebeel (Liban-Nord)
dans le cadre d’un programme d’été co-organisé par la Bibliothèque
Publique de Sebeel et Francophonia Liban avec le soutien de l’Union
Européenne. Il vit entre Marseille et Alexandrie.
Signatures : éditions Al Manar, éditions Geuthner, Zeina Abirached,
Antoine Assaf, Jean-Marc Bourdet, Joumana Chahal-Timery, Didier
Destremau, Nathalie Duplan, Anne-Laure Dupont, Michelle Hourani,
Vénus Khoury-Ghatta, Georgia Makhlouf, Alexandre Najjar, Antoine
Safar, Zeina Saleh-Kayali, Valérie Raulin, Marie Sfeir-Slim, Gilbert
Sinoué, Régina Sneifer, Robert Solé, Salah Stétié, Zeina Toutounji-
Gauvard de 14 h à 19 h 30 en partenariat avec la Librairie Lamartine.
Fondées et dirigées par Alain Gorius, les éditions Al Manar, qui ont
leur siège à Neuilly-sur-Seine se spécialisent dans les ouvrages d’art,
associant poésie et graphisme autour de la Méditerranée. Le catalogue
compte de grandes signatures comme Adonis, Etel Adnan, Salah Stétié,
Vénus Khoury-Ghatta, Leila Sebbar, Georgia Makhlouf, Sylvie Germain…
Des exemplaires de tête et ouvrages d’artistes, originaux, seront proposés
à la vente.
Les Editions Geuthner sont
spécialisées dans les études orientales.
Elles ont été fondées en 1901 sous le nom
« Librairie orientaliste Paul Geuthner ».
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La reprise de la maison par Myra Prince, franco-libanaise, a favorisé
l’évolution de l’orientalisme (l’Orient vu et étudié par les Occidentaux)
aux études orientales : archéologie, études linguistiques, religieuses,
littéraires… La maison a son siège rue de la Grande-Chaumière à Paris.
Présentation des ouvrages par leurs auteurs, 2nd étage :
14 h – 20 h.
Animée par Rémi Rousseau-Maillet, secrétaire général de Francophonia
Liban, Clémence Mathias et Maya Slim, étudiantes et membres de
l’équipe de Francophonia et Clotilde de Fouchécour.
14 h - Introduction.
14 h 05 – Présentation de son œuvre par Julien Solé.
14 h 20 – Didier Destremau pour La Fabuleuse histoire du
Liban (éd. du Rocher) et Le Roman de la Syrie (avec Christian Sambin,
éd. du Rocher).
Diplômé de Saint-Cyr, de l'Institut d'Etudes Politiques et de la Sorbonne
en arabe, Didier Destremau commence
sa carrière dans l'armée de terre, en
Afrique et au Moyen-Orient. Il rejoint
ensuite le Ministère des Affaires
étrangères dans la région du Golfe. Il est
en première ligne lors de l'affaire des
otages français au Liban en 1987. Il a été
ambassadeur de France au Mozambique
en 1995. Il a ensuite rejoint Caritas France
qui le charge pour le compte du réseau
Caritas International du dossier sensible
de la prolifération des armes dans le
monde, et de l’obtention d’un traité sur le
commerce des armes. Outre La Fabuleuse
histoire du Liban, il est l'auteur avec
Christian Sambin du Roman de la Syrie
(Editions du Rocher, 2012). A paraître :
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Les Armes du printemps arabe (Riveneuve).
14 h 40 – Gilbert Sinoué pour Nasser, l’aigle égyptien (éditions
Tallandier) mais aussi pour sa série Inch’allah : Le Souffle du jasmin et
Le Cri des pierres (Flammarion) mais aussi 12 Femmes d’Orient qui ont
changé l’Histoire (Pygmalion) et Erevan ou Arménie, le grand roman
d’un peuple (Flammarion).
Né en Égypte,
en 1947, il vient
à Paris pour
suivre des
études de
guitare
classique à
l’École normale
de musique. Il
a alors dix-neuf
ans. «En
Egypte, je
vivais sur un
bateau, celui que mon père avait racheté au roi Farouk. Il l’avait
transformé en navire de croisière pour les touristes. C’est là que j’ai vu
chanter Jacques Brel et, curieusement, à ce moment précis, j’ai eu la
certitude qu’un jour j’écrirais.» Il compose, écrit des textes de chansons.
«Un jour, j’ai tout arrêté – l’approche de la quarantaine probablement –
et j’ai écrit mon premier roman.» Près de trente titres naîtront au cours
de cette « nouvelle vie ».
15 h 10 – Robert Solé pour Sadate (Perrin).
Né en 1946 au Caire, Robert Solé
est un journaliste et écrivain issu
d’une famille syro-libanaise installée
en Egypte. Journaliste au Monde de
1969 à 2011, il se consacre depuis
lors entièrement à l’écriture. Il est
l’auteur du Tarbouche (Seuil, 1992),
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de L’Egypte, passion française (Seuil, 1997), du Dictionnaire amoureux
de l’Egypte (Plon, 2002) qu’il signera avec son fils, Julien Solé,
illustrateur de l’ouvrage, et de la biographie de Sadate (Perrin, 2013). Il
présentera sa biographie de Sadate, la première grande biographie en
français sur l’homme d’Etat Prix Nobel de la Paix.
15 h 30 – Nathalie Duplan et Valérie Raulin pour Le Camp
oublié de Dbayeh (Le Passeur, Prix Œuvre d’Orient) et Jocelyne
Khoueiry – L’indomptable (Le Passeur).
Journaliste depuis plus de vingt ans, Nathalie Duplan a débuté au
Figaro Magazine et publie régulièrement des reportages dans la presse.
Valérie Raulin a commencé sa carrière au Figaro et a été accréditée
auprès du Ministère de la Défense. Spécialistes du Proche-Orient, elles
sont les auteurs, au Passeur, du livre Le camp oublié de Dbayeh (Prix
littéraire 2014 de l’Oeuvre d’Orient) et Jocelyne Khoueiry, l’indomptable
(Le Passeur, sortie de le 5 mars 2015) : le parcours de celle que l’on avait
surnommé la « Jeanne d’Arc » libanaise, du christianisme identitaire de
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la Résistance chrétienne à un combat pour la vie à l’issue d’une
conversion intime durant les combats.
16 h – Inauguration et hommage rendu à la littérature
libanaise d’expression française. Grande Salle (voir plus haut,
programme Grande Salle).
Deuxième série de présentations au 2ème étage.
16 h 40 – Jean-Marc Bourdet pour Les Larmes du Liban (Valeurs
d’Avenir).
Le Liban de la guerre civile vu par un écrivain français. Pour des raisons
diverses, plusieurs personnages sont amenés à se retrouver au Liban :
Cécile, jeune enseigne de vaisseau ; son oncle Georges, moine
bénédictin ; Jean, un écrivain breton et d’autres encore. Dans ce pays
bouleversé par une multiplicité de convictions et d’intérêts, les liens se
tissent. Le roman rend compte avec un souci de la vérité de la difficile
tâche d’extraire des ressortissants étrangers, français en l’occurrence,
d’une zone de conflit. Réflexion sur la guerre et la géopolitique du
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Proche-Orient ; leçon de vie et de
tolérance, ce roman est aussi un
hommage rendu au courage de ceux,
hommes et femmes, qui risquent leur
vie au service des autres : ici, les marins,
les aviateurs de l’Armée de Terre et les
commandos. Plusieurs unités de la
Marine nationale y sont évoquées, telles
que l'équipage du Bâtiment de
Projection et de Commandement
Dixmude, la 33F et les commandos
Jaubert.
Cheminot de profession, Jean-Marc
Bourdet s’est cependant toujours rêvé
marin. Aussi lorsqu’il entame sa carrière
d’écrivain il sollicite la Marine Nationale
pour un premier embarquement
d’ « étude » sur le De Grasse. Dix autres embarquements sur des
bâtiments de la Marine Nationale suivront.
16 h 50 – Michelle Hourani pour son œuvre poétique.
Née à Beyrouth, Michelle Accoui-Hourani est libanaise. Dès l’âge de
15 ans, alors que le Liban est déchiré par la
guerre civile, Michelle Hourani compose des
poèmes sur les thèmes qui courront tout au long
de son œuvre : l’amour, la maternité, la vie et sa
négation, la guerre et l’injustice. Le premier
recueil, Empreintes d’une vie publié en 2010 est
suivi d’Au bout de l’allée en 2011 puis du recueil
L’Echo bleu illustré par l’artiste-peintre Lydia
Moawad. Désireuse de croiser les arts, Michelle
Hourani collabore aussi avec des compositeurs
français pour la mise en musique de plusieurs
de ses poèmes, « Hypnose » et… « La
gourmandise », de quoi vous mettre en appétit !
Michelle Hourani vit en Arabie Saoudite.
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17 h 10 – Zeina Toutounji-Gauvard pour les œuvres de son grand-
père, Toufic Youssef Aouad, Dans les meules de Beyrouth et Le Pain
(Sindbad/L’Orient des Livres).
Attachée de presse et interprète, Zeina Toutounji-Gauvard est la
petite fille de l’un des plus grands romanciers libanais, Toufic Youssef
Aouad.
C’est à elle que l’on doit la traduction, tardive mais très réussie sous la
plume de Fifi Abou Dib, de deux des romans majeurs du romancier :
Dans les meules de Beyrouth écrit avant la guerre civile en 1972 mais par
maints aspects prémonitoire (Sindbad/L’Orient des Livres – Actes Sud,
2012) et Le Pain (Sindbad/L’Orient des Livres – Actes Sud, 2015) qui en
1939 revenait sur la grande famine qui décima la population maronite du
Mont Liban pendant la première guerre mondiale. Zeina Toutounji-
Gauvard nous présentera le parcours littéraire de son grand-père.
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17 h 30 – Salah Stétié pour L’Extravagance – Mémoires
(Laffont).
Poète, diplomate, né en 1925 à
Beyrouth, Salah Stétié reçut une
solide formation en lettres françaises
et arabes. Elève de Gabriel Bounoure
à l’Ecole des Lettres, il noue avec le
poète Georges Schehadé une amitié
qui durera jusqu’à la mort de ce
dernier. A Paris, il suit les cours de
l’orientaliste Louis Massignon et se
lie avec de nombreux poètes Pierre-
Jean Jouve, André du Bouchet et
peintres tel Zao Wou-Ki. Ses œuvres
– poésie, essais et aphorismes – ont
été édités chez Robert Laffont sous le
titre En un lieu de brûlure, collection
Bouquins, 2009. Salah Stétié fut
aussi Conseiller Culturel à
l’ambassade du Liban en France et
ambassadeur, Délégué permanent du
Liban auprès de l’UNESCO. Il présentera et signera L’Extravagance –
Mémoires (Robert Laffont, 2014).
18 h – Antoine Assaf présente
Habemus papas ! (éd. Le Centurion)
Ecrivain, philosophe franco-libanais,
docteur ès Lettres de la Sorbonne,
conférencier à l’École navale et à l’École
de guerre, Antoine Assaf est aussi
capitaine de frégate de réserve. Il
signera l’album illustré Le Charles de
Gaulle – Des hommes en action
(Editions du Rocher)
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et Habemus papam !, la lettre ouverte
d’un chrétien d’orient aux « papes de
Rome » (Centurion, 2014).
18 h 20 – Anne-Laure Dupont pour sa dernière édition d’Atlas
de l’islam (éd. Autrement).
Arabisante, spécialiste des
mouvements d’idées dans le Proche et
Moyen-Orient, Anne-Laure Dupont
est maître de conférences à Paris IV
(Sorbonne). Elle a consacré sa thèse à
Gurgi Zaydan (1861-1914), écrivain
réformiste et témoin de la Renaissance
arabe. Elle présentera et signera la
dernière édition de son Atlas de l’islam
– Lieux, pratiques et idéologie, aux
Editions Autrement. « L'islam, c'est tout
à la fois une disposition du cœur, une
religion, un ensemble de pays, un
espace de civilisation, une idéologie
parfois... ».
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18 h 40 – Marie Sfeir-Slim pour Que croient-ils ? et Que vivent-
ils ? (éd. Le Sénevé).
Avocate dans un grand cabinet parisien,
Marie Sfeir-Slim est aussi présidente de
l’Association des Parents d’Elèves (APEL)
de l’Institut de l’Assomption à Paris
(« Lübeck »). Les deux livres Que croient-
ils ? et Que vivent-ils ? écrits à plusieurs
mains – juive, chrétienne et musulmane –
chacun doublé d’un livret pédagogique et
édités aux Editions du Sénevé sont nés de
dix années de « cheminement » auprès
des élèves non-catholiques du collège.
« J’ai connu l’horreur de la guerre au
Liban. Les communautés s’entretuaient au
nom de la religion. Même lorsque la guerre dite civile s’est apaisée au
début des années 90, les communautés religieuses se côtoyaient, sans
pour autant vivre ensemble. Or, j’ai la conviction que les enfants doivent,
dès leur plus jeune âge, apprendre à connaître les autres religions, en
plus de leur religion propre, pour les respecter et les aimer. »
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19 h – Présentation de la Bibliothèque Publique de Sebeel par
Josiane Torbe et le défi du maintien et de la diffusion de la
culture francophone dans le caza de Zghorta. Présentation par
Josiane Torbey du travail culturel effectué dans le cadre la Bibliothèque
Publique de Sebeel et de l’école officielle Rachel Eddé.
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19 h 30 – Joumana Chahal Timery présentera Elisabethville, la
plage de Paris sur Seine
Présidente-fondatrice de
l’Association de Sauvegarde du
Patrimoine de Tripolis, Joumana
Chahal-Timery a lancé un
programme à Tripoli un
programme de sensibilisation du
public scolaire au patrimoine :
« Patrimoine en partage ». Elle est
l’auteur d’Elisabethville, la plage
de Paris-sur-Seine. Aubergenville
(L’Inventaire/Ile-de-France). Elle
présentera son ouvrage et plus
largement son engagement au
service du patrimoine au Liban.
Librairie en partenariat avec la Librairie Lamartine, au profit des
actions éducatives menées par l’association. Outre les ouvrages
présentés, un choix d’ouvrages autour du Liban.
16 h 30 – 17 h 15. Goûter-conte par Régina Sneifer : « La
fille de l’alphabet ». 2ème étage. Pour les enfants de 6-8 ans. Crayons
en main, les enfants suivent Régina Sneifer pour un voyage à travers
l’alphabet phénicien. Un conte pour petits et grands, une fable à la
manière du Petit Prince.
Buffet au bénéfice des projets scolaires.
Tombola. Tirage à 20 h 10 au second étage.
Tous les bénéfices de la journée seront versés au bénéfice d’actions
pédagogiques menées auprès d’établissements scolaires et d’institutions
culturelles et sociales libanaises.
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Accès : Espace 167 167 avenue du Général de Gaulle 92 200 Neuilly-
sur-Seine. Métro : ligne numéro 1 station « Pont de Neuilly ».
Bus : 43, 73, 82.
Horaires : de 14 h à 23 h.
Partenaires
Avec le soutien de la Ville de
Librairie Lamartine de Neuilly
L’Office du Tourisme du Liban
La Banque Audi
La société
La société