DOSSIER DE PRESSE

Contact presse :

• Helene Asensi , responsable communication, Mutualité Française Paca, helene.asensi@pacamutualite.fr ou tél. : 04 13 10 80 63 ou 06 23 88 05 90

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SOMMAIRE

Communiqué de presse P2

• Santé environnement : de quoi parle-t-on ? P2

• Quelle situation pour la région Paca ? P3

• Environnement et santé :

mouvement de fond ou simple chiffon rouge ? P4

A propos de Philippe Perrin P6

• 3 questions à….

A propos de la Mutualité Française Paca et ses Mutu elles P7

A propos de Réseau Environnement Santé (RES) P8

A propos de France Nature Environnement (FNE) P9

Les supports de communication P10

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Meyreuil, le 14/11/2016

SANTE ENVIRONNEMENT : Une conférence pour tout savo ir

Afin de sensibiliser le grand public aux liens entre environnement et santé la Mutualité Française Paca, ses mutuelles, Réseau Environnement Santé France Nature organisent, le 22 novembre à 18 H 30, à l’auditorium de la Caisse d’Epargne, 3-5 Cours pierre Puget à Marseille 6 ième, une conférence « Environnement aujourd’hui, santé demain » animée par l’éco-infirmier Philippe PERRIN. Cette conférence sera précédée à 16 H 30 et suivie par l’organisation de 5 stands en lien avec l’environnement.

La Mutualité Française Paca sera également partenaire du Challenge Totem organisé à l’occasion de la semaine européenne de la réduction des déchets. Ce rallye de voiturettes Twizy organisé dans Marseille le 22 novembre de 17 h à 19 h fera 5 étapes dont une à l’auditorium de la Caisse d’épargne. A cette occasion les équipages feront une halte pour récupérer un élément sur la pyramide de déchets constituée pour l’occasion. La santé environnement est difficilement appréhendable car elle touche à de nombreux domaines et dont les liens ne sont pas forcément établis comme les perturbateurs endocriniens, l’alimentation, le réchauffement climatique ou encore la biodiversité. Cette nature protéiforme la rend assez peu lisible et compréhensible du grand public. Pourtant l’impact de notre environnement sur notre santé est bien avéré. Et même s’il faut admettre que nous vivons mieux aujourd’hui qu’il y a 50 ans, l’âge d’entrée en pathologie survient de plus en plus tôt. « A chaque année d’espérance de vie gagnée, nous perdons une année en bonne santé » précise Philippe Perrin, le conférencier. Ne rien faire ou se voiler la face pourrait conduire à terme à un déclin de la pyramide des âges (déjà amorcée aux Etats-Unis) et une explosion des maladies chroniques (déjà le cas avec le diabète ou les maladies respiratoires ou allergies chez les jeunes enfants). Loin des discours catastrophiques ou extrémistes, la Mutualité Française Paca et ses partenaires ont pris la mesure du problème et estiment que sensibiliser le grand public à des gestes simples et bons pour l’environnement peut être bénéfique pour leur santé et celle de leurs proches. Nous vous serions extrêmement reconnaissants de bie n vouloir relayer cet évènement auprès de vos lecteurs. Santé environnement : de quoi parle-t-on ? Selon l’INPES* l’environnement en santé publique comprend l’ensemble des facteurs externes et pathogènes qui ont un impact sur la santé des individus. Par opposition, les

COMMUNIQUE DE PRESSE

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facteurs internes comprennent tout ce qui relève de l’hérédité ou de causes congénitales, fonctionnelles, lésionnelles ou psychosomatiques. Selon l’OMS, près de 24% des maladies et 19% des cancers dans le monde ont une origine environnementale. En France, ce sont près de 10 à 30% des cancers qui y puisent leur origine : l’impact de notre environnement sur notre état de santé est donc sans appel. Les sommités de la santé (OMS, INPES) et de la protection de l’environnement tirent la sonnette d’alarme et s’accordent sur un point : il faut agir rapidement pour en stopper les effets dévastateurs sur la santé des populations. Au cours des 15 dernières années l’impact de l’environnement sur la dégradation de l’état de santé des populations a été significatif comme le démontre la progression des affections longues durée en France : +60% sur les cancers, +160% sur les diabètes de type 1 et 2, +135% sur les accidents vasculaires cérébraux (AVC) invalidants et +35% sur les maladies coronaires (de 2002 à 2015)(1)source IRDES, Eco-santé France, Régions & départements 2015.

Cette dégradation de l’état de santé représente également un coût énorme pour la société : le coût socio-économique des perturbateurs endocriniens pour l’union européenne (2) s’élèverait à 157 milliards d’euro, et ses conséquences sur l’état de santé sont estimées à 18 milliards d’euro concernant l’obésité et le diabète, 15 milliards pour les troubles masculins de la reproduction et 150 milliards pour les troubles neurocomportementaux. En matière de pollution et à l’échelon national, le rapport N°610 de 2015 du Sénat, chiffre son coût pour la société à 101 milliards d’euro par an et 19 milliards d’euro pour la pollution de l’air intérieur … (2) Estimating burden and disease costs of exposure to endocrine-disrupting chemicals in european union, 2015

Quelle situation pour la région Paca ? L’agence régionale de santé ARS Paca pilote depuis 2011 une étude visant à « élaborer des outils de description des inégalités de santé liées à l’environnement, afin d’intégrer ce nouvel axe de réflexion dans le cadre de la planification et de la mise en œuvre des politiques en santé publique, à différentes échelles du territoire, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. » Cette étude est consultable sur le site de l’ars paca en cliquant sur ce lien Au niveau de la région PACA, l’Observatoire Régional de Santé a regroupé dans le système d’information SIRSé PACA l’ensemble des données disponibles en matière de santé publique, incluant la santé environnement.

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Environnement et santé : mouvement de fond ou simpl e chiffon rouge ? Réseau Environnement santé et France Nature environnement sont partenaires de cet évènement et livrent leur point de vue sur le sujet. Entretien croisé avec Gilles Nalbonne RES, et Joseph Wolfers, FNE @mutpaca : vous co-organisez avec la Mutualité Française Paca une conférence et des stands le 22 novembre pour sensibiliser le grand public au lien entre santé environnement. Certaines personnes demeurent sceptiques sur les impacts de l’environnement sur notre santé en arguant que l’espérance de vie s’est nettement améliorée depuis ces 50 dernières années. Qu’auriez-vous envie de leur dire ?

Tout d'abord nous devons apporter quelques précisions sur l'espérance de vie : il ne pas confondre « durée de vie » et « espérance de vie ». Prenons comme exemple l’année 2016. Pour vraiment dire quelle est l'espérance de vie en 2016, il faudrait attendre que toutes les personnes nées en 2016 soient décédées, c'est à dire mesurer leur durée de vie réelle. Pour éviter cette attente, on extrapole à partir des données de mortalité de 2016 par tranches d'âge une espérance de vie, mais ce ne sont que des probabilités de durée de vie qui sont données.

Il faut aussi considérer l'espérance de vie en bonne santé qui elle commence à diminuer en France et dans d'autres pays occidentalisés. A noter que lorsqu’on prendre un médicament pour traiter une maladie chronique (hypertension par exemple) et qu’on continue à faire du sport, cela ne veut pas dire qu'on est en bonne santé puisque si on interrompt le traitement la pathologie reprend le dessus.

Comment expliquer que la durée de vie a progressé alors que l'environnement s'est dégradé ? Pour cela, il faut bien comprendre que la génération des centenaires de nos jours est une génération bénie (mais ça ne va pas durer) et ce pour deux raisons :

• Les données scientifiques acquises grâce au progrès de l'épigénétique (modification de l'expression des gènes) montrent que les pathologies chroniques (diabète, obésité, cancers hormono-dépendants, troubles du développement, maladies neuro-dégénératives...) peuvent être programmées dès le stade fœtal et aussi pendant la toute jeune enfance. Cette programmation que les scientifiques dénomment sous le terme "origines développementales de la santé et des pathologies" est sous la dépendance de facteurs environnementaux au sens large du terme, dont les polluants chimiques, en particulier les perturbateurs endocriniens (PE). Plus grave, ces modifications épigénétiques peuvent être transgénérationnelles (ex. du distilbène), c'est à dire être transmises à la deuxième voire troisième descendance donc affecter la santé des petites-filles et petits-fils des grands-mères ayant pris du distilbène dans les années 60

Ainsi, les centenaires d'aujourd'hui sont des personnes qui sont nées à une époque où la pollution généralisée issue du développement de l'industrie chimique qui a envahi tous les compartiments de notre vie (alimentation, air, eau) n'existait pas ou peu (seuls quelques points de pollutions locales existaient à proximité d'usines polluantes). Qui plus est, ces centenaires sont nés de mères encore moins exposées à des polluants. L'héritage chimique épigénétique était donc bien plus faible au début des années 1900 qu'après la 2ème guerre. Pour preuve, début des années 1900 on mourait surtout et plus rapidement de maladies infectieuses (2/3) et moins de maladies chroniques (1/3). Ce rapport s'est inversé de nos jours. La forte augmentation des pathologies chroniques Affections Longues Durée (+86% entre 1997 et 2012) pourrait être en grande partie expliquée par

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l'exposition grandissante aux polluants chimiques des générations nées après-guerre et dont on commence à en mesurer les effets par la diminution de l'espérance de vie en bonne santé et l'apparition précoce de certains cancers (cancers de l'enfant, du sein), du diabète, de l'obésité, de troubles neuro-comportementaux. Par exemple, les filles dont les mères ont été exposées pendant leur grossesse dans les années 50-60 au pesticide DDT largement utilisé à cette époque ont 4 fois plus de risques de développer un cancer du sein que les filles dont les mères n'ont pas été exposées. Ou encore les générations d'hommes nés dans les années 1910 ont un risque x2,7 de faire un cancer de la prostate, pour ceux nés dans les années 40 ce risque est de 10,7 fois. On pourrait citer d'autres exemples (diabète, obésité etc.). Ces personnes atteintes de plus en plus jeunes vont-elles faire de beaux centenaires ?

• Seconde raison: les progrès de la médecine et de l'hygiène ont contribué notablement à l'allongement de la durée de vie. La diminution des maladies infectieuses s'est traduite en effet par un allongement de la durée de vie. Mais la prépondérance et la progression des maladies chroniques diminuent l'espérance de vie en bonne santé.

Donc, pour résumer, ne nous illusionnons pas sur nos centenaires d'aujourd'hui. La durée de vie que l'on mesure aujourd'hui est en partie le reflet de conditions environnementales du passé qui ne sont plus les mêmes de nos jours. Il est fort à craindre qu'avec l'exposition de plus en plus importante des générations nées fin des années 40 aux pesticides, polybromés, perfluorés, cosmétiques, pollution atmosphérique, etc. et de l'apparition de plus en plus précoce des pathologies chroniques, leur espérance de vie soit inférieure à celle des générations nées au début des années 1900. C'est ce que l'on commence à voir.

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À propos de Philippe PERRIN www.ecoinfirmier.com Conférencier formateur, Directeur de l'Institut de Formation en Santé Environnementale, Philippe PERRIN a de nombreuses casquettes dont celle assez singulière d’éco-infirmier spécialisé sur les liens entre "pollutions et santé". Celui qui se définit comme une espèce en voie d’apparition sillonne la France pour sensibiliser les professionnels de santé, élèves et grand public aux questions de santé environnementale. Il organise aussi des cycles de formations continues pour les professionnels de santé sur le thème "santé environnementale et pratique de soins". @mutpaca : Eco-infirmier, qu’est-ce que ce métier en « voie d’ apparition » ? Philippe Perrin : éco-infirmier est plutôt un volet de l’exercice infirmier qui consiste à faire de la prévention primaire pour promouvoir la santé afin de mieux en maîtriser tous les tenants. Je ne considère pas cela comme étant une spécialité car le champ de la santé environnement concerne tous les soignants et devrait être intégré dans leur parcours de formation initiale et dans la pratique de leur exercice au quotidien. Cette notion de transversalité s’oppose à la notion même, plus restrictive de spécialité. Aujourd’hui nous sommes une dizaine d’éco-infirmiers en France, et nous œuvrons pour permettre au personnel soignant, mais pas que, d’acquérir des connaissances en santé environnement qui leur permettent de démystifier tout ce que l’on peut lire ou entendre dans les médias ou sur Internet. Il y a une vraie urgence à répondre à cette demande émergente du grand public et d’être en capacité, en tant que soignant ou préventeur à leur donner de « vraies réponses ». @mutpaca : Depuis le début des années 90 vous inter venez sur les questions de santé et d’environnement. Quelles sont les évolutions (menta lités, pratiques, comportements tant au niveau des professionnels de santé que du grand public) qu e vous avez pu constater ? P.P : C’est un bouleversement sans précédent. En 92, je n’aurais jamais pensé que je pourrais exercer un jour à temps plein sur ces questions-là ! La révolution de la santé environnement est arrivée dans les années 90 mais depuis 3 ou 4 ans les professionnels de santé commencent à bouger et principalement tous ceux qui sont en lien avec la petite enfance : les sages-femmes par exemple. Lorsque vous êtes soignant et que vous observez une explosion des pathologies respiratoires et des allergies chez les jeunes enfants qui ne s’expliquent ni par l’hérédité ou ni par d’autres origines médicales, la simple déduction fait que vous tourniez vers les questions environnementales… Ces dernières années j’observe aussi une évolution de la société : l’abaissement de l’âge d’entrée en pathologie a suscité chez le grand public une curiosité pour les questions de santé environnement. C’est le cas pour l’épidémie de cancer du sein chez les femmes de 30-40 ans alors qu’il est en baisse depuis 10 ans chez les femmes de plus de 60 ans. Les causes ne sont pas liées à l’âge, ni à la génétique donc… @mutpaca : Certaines personnes demeurent sceptiques sur les im pacts de l’environnement sur notre santé en arguant que l’espérance de vie s’est nettement améliorée depuis ces 50 dernières années . Qu’auriez-vous envie de leur dire ? P.P : Il n’y a pas plus sceptique que celui qui ne veut pas voir ! C’est un mécanisme de résistance, car souvent ces personnes n’ont pas envie de se poser de questions ! Or ces générations-là n’ont pas été exposées à toutes les sources de pollutions comme celles que nous connaissons aujourd’hui ! L’espérance de vie s’est nettement améliorée depuis le milieu du 18ième siècle, c’est un fait mais cela s’est essentiellement construit sur l’effondrement de la mortalité infantile. Il y a aussi un autre facteur à prendre en compte qui est l’épigénétique, provoqué en partie par les perturbateurs endocriniens : ils inscrivent une empreinte dans les génomes qui peuvent parfois se transmettre sur plusieurs générations. Cela suppose que même en supprimant toutes les causes environnementales ayant un impact sur la santé, il en restera des traces sur 2 voire 3 générations ! Il est grand temps d’agir.

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À propos de la Mutualité Française Provence-Alpes-C ôte d’Azur Présidée par Jean-Paul Benoit, la Mutualité Française Paca fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit 426 mutuelles et en région Paca, soit 179. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents. Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des sociétés de personnes à but non lucratif : elles ne versent pas de dividendes. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers 209 services de soins et d’accompagnement mutualistes en région Paca : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.

…Et de ses Mutuelles partenaires du projet Cet événement fait partie des travaux initiés par un groupe de travail piloté par la Mutualité Française Paca et constitué des Mutuelles suivantes : - MGEFI - MGEN - MGET - MNH - Eovi Mcd - Intériale - Mutuelle Familiale - Malakoff Médéric « La santé environnementale fait partie des thématiques prioritaires développées par l’union régionale depuis 2012. A l’instar des inégalités sociales de santé, la santé environnement est

traitée comme un axe transversal des programmations de prévention et promotion de la

santé”, annonce Jocelyne COUSTAU présidente de la commission régionale de la prévention et promotion de la santé.. En 2015, La Mutualité Française Paca a donné un coup d’accélérateur en constituant un groupe de travail composé des principales mutuelles de la région. “Notre objectif ? Faire de la sensibilisation à la santé environnement et proposer du concret à nos adhérents mutualistes et

aussi au grand public” et de poursuivre “La première étape de cette démarche collective s’est concrétisée par une formation “Santé environnement”, le 19 janvier dernier, et à laquelle ont participé plus de cinquante représentants mutualistes. Les ateliers de cette journée ont permis

de dégager nos axes de travail pour compléter la programmation en cours”.

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A propos de Réseau Environnement Santé

Créé en 2009 sous l’impulsion de son président André Cicolella, le RES regroupe des ONG, des associations de professionnels de santé, de scientifiques et de malades ainsi que des adhérents individuels Parce que « Notre Environnement, c’est notre Santé », le RES agit pour mettre la santé environnementale au cœur des politiques publiques. Face à l’épidémie de maladies chroniques (maladies cardiovasculaires, cancers, asthme, trouble de la reproduction, troubles du comportement…), agir sur les causes environnementales est essentiel.

Notre objectif La question de la relation entre environnement et santé suscite une interrogation croissante dans l’opinion en raison de l’augmentation régulière de maladies chroniques (cancer, diabète, troubles de la reproduction et du comportement, obésité…) et de l’émergence de maladies nouvelles comme l’hypersensibilité chimique, la fibromyalgie, hyper-électrosensibilté... Les connaissances scientifiques mettent de plus en plus en évidence le poids des facteurs environnementaux dans la survenue de ces maladies et notamment le rôle des produits chimiques perturbateurs endocriniens (PE). Le RES demande une loi de santé environnementale et a fait 15 propositions pour faire face à l’épidémie de maladies chroniques.

Notre méthode Le RES organise des colloques, des campagnes, publie des rapports, organise des conférences de presse pour mettre dans le débat public les données scientifiques. Au cœur des institutions, le RES participe à la préparation du Plan national santé environnement (PNSE) et ses déclinaisons en régions (PRSE). Le RES intervient auprès des ministères, des agences de sécurité sanitaire et des régions. Il agit en Europe en lien avec le réseau HEAL (Health and Environment Alliance). Le RES créé des supports d’information grand public (expositions, plaquettes, brochures, vidéos…). Le RES se développe en régions pour une prise en compte de la santé environnementale sur tout le territoire.

Nos résultats Une prise de conscience globale du danger des faibles doses de substances chimiques ayant une activité de perturbation endocrinienne (ex : Bisphénol A, phtalates, alkylphénols etc.). L’interdiction du bisphénol A en France dans les biberons (étendue à l’ensemble de l’Union Européenne) et dans tous les contenants alimentaires. L’interdiction du perchloroéthylène dans les pressings. En 2014, la France devient le premier pays au monde à adopter une Stratégie Nationale Perturbateurs Endocriniens (SNPE).

Contact national: Mundo ETIC, 47 avenue Pasteur, 93100 Montreuil Téléphone : 01 80 89 58 37 http://www.reseau-environnement-sante.fr/ Contact local (Marseille): Gilles NALBONE (DR Inserm émérite) Tél. : 06 50 45 79 30

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A propos de France Nature Environnement France Nature Environnement est la fédération française des associations de protection de la nature et de l'environnement. Elle est la porte-parole d'un mouvement de 3500 associations, regroupées au sein de 80 organisations adhérentes, présentes sur tout le territoire français, en métropole et outre-mer.

STOPPER LES CAUSES D'EROSION DE LA BIODIVERSITE ET LA SUREXPLOITATION DES RESSOURCES Surexploitées, les ressources naturelles se raréfient. Partout dans le monde, la biodiversité décline. En France, nos villes s'étalent. Les milieux naturels se dégradent, des espèces disparaissent. Nous devons les protéger. Les activités humaines contribuent aux dérèglements climatiques et causent de nombreuses pollutions : mercure, pesticides, marées noires et vertes, perturbateurs endocriniens, OGM, particules fines, dioxyde d’azote, etc. Nous nous mobilisons contre la destruction et pour la restauration des écosystèmes marins et terrestres.

PROTEGER L’HOMME ET PARTICIPER A LA VIE DEMOCRATIQUE Face aux risques sanitaires et environnementaux, nous veillons à l'application des principes de prévention, de précaution et de responsabilité. Nous défendons l'intérêt général et l'expression citoyenne. Nous nous impliquons pour l'institution d'un dialogue environnemental et l'élaboration de politiques cohérentes. Nous demandons que notre pays soit à la pointe de la transition écologique.

CHANGER DE MODELE DE DEVELOPPEMENT Entre circuits de proximité, éco-consommation ou mobilités, nos modes de vie se réinventent. Nous valorisons de nouveaux modes de production et de consommation correspondant à nos besoins. Nous lançons des idées pour concilier équilibres naturels et activités humaines. Nous proposons des pistes pour nous adapter aux changements climatiques et les atténuer. Nous participons à la transition énergétique, synonyme de réduction de la consommation d’énergie, sortie des énergies fossiles et du nucléaire et développement des énergies renouvelables. Contact régional : Joseph WOLFERS, directeur adjoint, Tél. : 04 91 33 44 02

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LES SUPPORTS DE COMMUNICATION

L’Affiche et le Flyer