DOSSIER DE PRESSElefestivaldulivredenice.com/wp-content/uploads/2016/05/DP-Nice-2016.pdf · Festival du livre de Nice 3 au 5 juin 2016 dossier de presse 2/39 Ville de Nice Mairie

Festival du livre de Nice 3 au 5 juin 2016 dossier de presse 1/39

DOSSIER DE PRESSE


Ville de NiceMairie de Nice5, rue de l’Hôtel-de-Ville06364 Nice Cedex 4www.nice.fr

Information Grand Public Accueil Ville de Nice Festival du Livre & 04 97 13 20 00Comité de pilotageJean-Luc GagOlivier-Henri Sambucchi

Direction artistique Franz-Olivier Giesbert

Conseiller spécial Sylvie SamuelTél. 01 40 71 04 44 / 06 07 320 620 [email protected]

Conception-rédactionXavier HoussinSylvie Samuel

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ParisLéa OuzanAttachée de presseTél. 01 40 71 04 44 / 06 14 44 34 90 [email protected]

NiceJennifer MoreauAttachée de PresseTél. 04 97 13 22 37 [email protected]

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Contacts Organisation

MPO23, avenue Jean-Médecin06000 NiceTél. 04 92 07 86 [email protected]

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Commissariat général Relations auteurs : Christian Giraud Communication : Stéphane Corsia Programmation : Frédéric Garnier

Contacts


21ème édition du Festival du livre dE niCE

Sommaire

Éditos 4

Le Président du Festival 5 Une 21ème édition sous la présidence de Jean-Christophe Rufin Cinq questions au Président Questions académiques

Le Festival du Livre de Nice 2016 8 21ème édition

Thème 2016 9 Leçons d’histoires Parmi toutes les rencontres de leçons d’histoires

Littérature générale 10 Écrivaines à Nice HJ Lim, la note sensible du festival Delphine de Vigan à la question La musique intérieure de Sarah Léon Les gens connus ont une histoire Régionaux de l’étape

Traces artistiques 15 L’homme de l’art

Prix littéraire 16 Le prix Nice Baie des Anges Le « coup de cœur » des membres du jury

Lecture pour tous 18 Bonnes nouvelles de Nice

Littérature jeunesse 19 Histoires d’enfance Casterman : la maison de Tintin et Milou Et aussi

Les libraires niçois 21 Vous avez dit bibliophiles ? La librairie du XXIe siècle

Informations pratiques 22

Index des auteurs 23

Programme général (annexe) 27

SommairE


Vive le débat !Nice telle que l’éternité la fige, c’est bien sûr des grandes universités, la baie des Anges, le cours Saleya ou toutes sortes de spécialités culinaires qui valent le détour comme la socca (crêpe à la farine de pois-chiche) ou la brissaouada (tranche de pain de campagne frottée à l’ail et arrosée d’huile d’olive).Mais Nice, c’est aussi la culture avec qui elle vit en concubinage depuis si longtemps. Quand on marche dans ses rues, on a souvent le sentiment de mettre ses pieds dans les pas de grands écrivains ou philosophes : Frédéric Nietzsche, J.M.G. Le Clézio, Didier van Cauwelaert, Anton Tchekov, Romain Gary, Guillaume Apollinaire, Patrick Besson, James Joyce ou Nicolas Gogol et tant d’autres amoureux de l’une des plus belles villes d’Europe. Sans parler de tous les artistes, à commencer par Henri Matisse.Chaque année, nous avons l’ambition de vous présenter un Festival du Livre à la hauteur de cette grande tradition. C’est ainsi que Nice se transforme chaque année en capitale littéraire de notre continent, pour le bonheur de dizaines de milliers de visiteurs. Grâce à l’esprit d’ouverture de la municipalité, nous plaçons toujours cet événement, sous le signe du débat, de l’échange et de la tolérance, sans exclusive ni exclusion. Puisse les amateurs y trouver encore leur compte dans cette nouvelle édition…Bon Festival !

Connaître les événements du passé est indispensable pour pénétrer le fonctionnement de la société humaine. Connaître l’histoire c’est aussi permettre aux jeunes générations de comprendre leur présent pour devenir des acteurs responsables et éclairés. Et quoi de mieux qu’un livre pour nous raconter l’Histoire ou même une simple histoire, pour nous amener en dehors de la société dans un monde imaginaire ou à une autre époque où la vie, la culture et la société étaient différentes ? Le Festival du livre de Nice est placé cette année sous le thème des « Leçons d’histoires ». Jean-Christophe RUFIN, le Président de cette édition 2016, avec son questionnement sur le monde, ses nombreuses fractures et frontières, ses outrages à l’Humanité n’a-t-il pas livré en 2012 « Sept histoires qui reviennent de loin » comme sept tranches de vie. Sa venue au Festival accompagne l’édition de son recueil de nouvelles « Les naufragés et autres histoires qui reviennent de loin », à destination des scolaires, de la jeunesse.La grande et les petites histoires se côtoieront, celle d’Eric Emmanuel Schmitt qui nous raconte l’histoire d’une nuit, « La nuit de feu » qui a changé sa vie ; tandis que l‘histoire de la vie d’Alexandre Arcady a débuté au « 7 rue du lézard » et qu’Olivier Bourdeaut nous offre une histoire simple, belle, folle et triste « En attendant Bojangles ». Des histoires écrites mais aussi lues avec talent, force et émotion par Macha Méril et Richard Bohringer lors des soirées lecture.Puisse l’édition 2016 du Festival du livre de Nice enthousiasmer une nouvelle fois les lecteurs en leur offrant d’enrichissantes mais aussi surprenantes leçons d’histoires.

Christian Estrosimaire de nicePrésident de la région Provence-alpes-Côte d’azur

Franz-Olivier Giesbert journaliste, écrivaindirecteur artistique du Festival

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Toutes les formes de l’engagementIl a presque autant de vies qu’un chat. Et pour un peu on s’y perdrait en voulant passer de l’une à l’autre, tant elles sont étroitement mêlées. Jean-Christophe Rufin a été médecin hospitalier, il a été un des ces french doctors qui se sont lancés dans l’aventure de Médecins sans frontières. Pour MSF, il va diriger de nombreuses missions dans le monde. C’est d’ailleurs lors de l’une d’elles (la première, en Erythrée) qu’il rencontrera Azeb, sa femme. Administrateur de la Croix-Rouge française, président d’Action contre la faim, il a mené aussi toute une carrière ministérielle et diplomatique. Conseiller de Claude Malhuret, secrétaire d’État aux Droits de l’homme, puis de François Léotard, ministre de la Défense, pendant les deux gouvernements de cohabitation Mitterrand-Chirac, il devient attaché culturel au Brésil, puis ambassadeur de France au Sénégal et en Gambie. Élu en 2008 à l’Académie française, son œuvre littéraire est tout aussi foisonnante que sa vie : essais, romans, récits, nouvelles. Plus d’une vingtaine de titres où se retrouvent l’aventure, les voyages, la politique, l’histoire, l’anticipation et une sensibilité que rien n’a pu cuirasser. Il a reçu de très nombreux prix littéraires dont le Goncourt en 2001 pour Rouge Brésil (Gallimard). Ce livre, historique, aventureux, picaresque, qui raconte l’éphémère conquête du Brésil par les Français en 1555 pose en fait la question de la confrontation des mondes et des civilisations, de « cet instant de la découverte qui contient en germe toutes les passions et tous les malentendus à naître », écrit Rufin. Le dernier, Check-point (Gallimard), publié l’an dernier, parle d’un convoi humanitaire qui s’achemine vers la Bosnie en guerre. Un vrai roman d’aventure qui interroge aussi les enjeux actuels de l’action humanitaire. Quel meilleur président pour un Festival qui a pour thème cette année « Leçons d’histoires » ?

J-C RufinPrésident d’honneur du festival

unE 21ème édition SouS La PréSidEnCEdE JeaN-cHristopHe ruFiN

LE PréSidEnt du FEStivaL

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Content d’être président du Festival ?Je suis allé plusieurs fois comme auteur au Festival du Livre de Nice. Pas assez. Je repartais à chaque fois avec l’envie d’y revenir. C’est une manifestation d’une grande qualité qui tient énormément par le nombre et la qualité du public. Les gens sont incroyables de pertinence, de curiosité. Aussi quand on m’a proposé d’en être le président, je n’ai pas hésité un instant.

« Leçons d’histoires » est un thème qui vous est proche…En faisant appel à moi cette année les organisateurs ont aussi voulu s’adresser à une littérature du grand large. Une littérature ouverte qui se conjugue à tous les temps. Pas mal de mes livres ont pour cadre l’histoire, lointaine ou plus immédiate. Mais l’approche historique (sociologique aussi…) ne se réduit pas, pour moi, à un décor. Elle est autant le « sujet » que les personnages. Que l’intrigue. Ce qui m’intéresse dans le passé, dans l’histoire ce sont les lignes de force qui définissent le présent. Lorsque j’ai écrit sur nos premiers « contacts » avec l’Ethiopie*, je ne me suis pas lancé dans une monographie historique. J’ai voulu explorer, questionner, les conditions de nos relations avec l’Afrique. Comment tout cela les définit. Plus récemment, lorsque j’ai abordé la guerre en Bosnie**, je me suis fait l’écho d’un message pour le présent. Déjà, d’une certaine manière, se mettaient en place les guerres d’aujourd’hui.*L’Abyssin (Gallimard), ** Check-Point (Gallimard)

Votre venue au Festival accompagne la réédition de votre recueil de nouvelles Les naufragés et autres histoires qui reviennent de loin*. Il s’agit d’une nouvelle édition à destination des scolaires, de la jeunesse. S’adresser aux jeunes lecteurs est essentiel. Je sais d’ailleurs, et je salue, ce que la ville de Nice fait pour eux. Ce « public » est très important pour moi. Etre publié pour la jeunesse est vraiment gratifiant pour un auteur. J’ai été très heureux quand j’ai appris par exemple que Le collier rouge (Gallimard), mon roman sur la guerre de 1914-1918, était étudié au lycée.* « Etonnants classiques » Flammarion.

Il s’agit là d’une manière de transmettre ?Un des rôles de la littérature est de donner au passé une sorte d’actualité. De faire vivre, de faire comprendre.

Le passé est quelquefois dérangeant…Souvent. Mais il nous définit profondément. On a beau penser quelquefois qu’on peut en faire « table rase », il se rappelle à nous. Il faut savoir vivre avec. Savoir le regarder, l’écouter.

ciNq questioNs à jEan-ChriStoPhE ruFin

LE PréSidEnt du FEStivaL

veNdredi 3 JuiN • 15H30 • oPéra dE niCEConversation avec Jean-Christophe Rufin de l’académie française, autour de son œuvre, de son dernier livre, et de sa carrière, animée par Franz-Olivier Giesbert.


1. Qui a fondé l’Académie française ?a) Le cardinal Armand Jean du Plessis de Richelieub) Le cardinal Jules Raymond Mazarinc) Le cardinal Giannicolò Conti

2. Qui a « inventé » l’uniforme des académiciens ?a) Louis XIVb) Bonapartec) Pétain

3. Qu’est-ce que la 41éme fauteuil ?a) Le fauteuil des écrivains invités à l’Académieb) Le nom de la buvette de l’Académiec) Celui des auteurs qui, malgré leur talent, n’ont jamais été élus à l’Académie

4. Qui a dit : « Quand je n’aurai plus qu’une paire de fesses pour penser, j’irai l’asseoir à l’Académie. »a) Georges Bernanosb) Georges Courtelinec) George Sand

5. Qui est le dernier membre élu de l’Académie française ?a) Marc Lambronb) Dany Laferrièrec) Andreï Makine

6. Quelle est la devise de l’Académie ? a) « A l’immortalité ! » b) « A la langue française ! »c) « Au suivant ! »

7. Qui a été la première femme élue à l’Académie Française ?a) Marguerite Yourcenar en 1980b) Marguerite Duras en 1992c) Marguerite Audoux en 1920

8. Quel acteur comique français a joué le rôle d’un académicien ?a) Louis de Funès dans L’aile ou la cuisseb) Fernandel dans L’aventure de Cabassouc) Coluche dans Sac de nœuds

9. Pour parler de l’Académie, on dit :a) Le Dômeb) La Coupolec) La Rotonde

10. Qui a été le prédécesseur de Jean-Christophe Rufin au fauteuil 28 de l’Académie française ?a) Henri Troyatb) Hector Bianciottic) Jacques-Yves Cousteau

QuEStionS acadÉmiques

Jean-Christophe Rufin est membre de l’Académie française depuis 2008. Mais connaissez-vous aussi bien que lui cette vénérable institution ?

rÉpoNses :

1. = a • 2. = b • 3. = c • 4. = a • 5. = c • 6. = a • 7. = a • 8. = a • 9. = b • 10. = a


L’histoire, écrivait Paul Valéry dans sa série de courts

essais Variété, ne nous permet guère de prévoir,

mais, associée à l’indépendance d’esprit, elle peut

nous aider à mieux voir ». Qui, mieux que cet

écrivain, poète et philosophe peut nous accompagner dans

le thème de cette année du Festival du Livre de Nice ? N’a-t-il

pas été le premier, en 1933, à être nommé administrateur du

Centre universitaire méditerranéen (CUM), grande institution

intellectuelle et culturelle niçoise s’il en est ? Valéry voulait

y mener une « politique de l’esprit », façon de poser un

regard intelligent et instruit sur le monde. Conflits, grands

défis, projets : l’observation et la compréhension du passé

nous aident à appréhender le temps que nous vivons, et à

imaginer un avenir en train de se faire. Mais l’histoire n’est pas

monolithique. Elle est façonnée d’une foule d’événements qui

se conjuguent au pluriel. Ce sont les histoires des hommes

qui font la grande histoire. A nous aujourd’hui d’en tirer

les leçons…

21ème édition

LE FEStivaL du LivrE dE niCE 2016

Le Festival du Livre de nice rassemble dans la vieille-ville, les passionnés du livre, les amoureux de la lecture, tous les gourmands des mots. du 3 au 5 juin 2016, romanciers, essayistes, poètes, polémistes, ils seront plus de 200 écrivains pour fêter à nice cette vingt-et-unième édition aux côtés d’un large public de près de 50 000 lecteurs fidélisés. dédicaces, débats, rencontres, animations et lectures ponctueront ces trois journées d’échanges, de discussions et de belles découvertes.


nous vivons des moments où l’on ne comprend plus rien. Où tout se mé-lange, tout se brouille. Les guerres, le

terrorisme, les migrants. Et puis la vie dure, le chômage, les bouleversements des valeurs et de la société. Le réchauffement climatique, les catastrophes, les accidents. Comment retrouver un peu de clarté dans cette friche d’inquiétudes ? « Les histoires sont la chose la plus importante au monde. Sans les his-toires nous ne serions pas hu mains », ex-plique l’écrivain anglais Philip Pullman. Et si la petite phrase de cet auteur connu pour sa trilogie à succès La croisée des mondes (Gallimard) était une piste de réflexion ? Pullman, dont l’œuvre est aux confins du fantastique et du rêve, s’adresse d’abord à la jeunesse. Mais peut-on envisager l’avenir sans maîtriser le présent ? Et vivre le présent sans référence au passé ? « Leçons d’his-toires », le thème du Festival du Livre de Nice 2016, est au cœur de ce vaste questionne-ment. À côté de l’histoire des dates et des événements, celle des hommes se raconte au pluriel. Ce sont les histoires qui font la grande Histoire. Celle de notre humanité. Romans, essais, témoignages, tous les livres des écrivains du festival en portent une part. Depuis Des chauves-souris, des singes et des

hommes (Gallimard) de Paule Constant ter-rible thriller médical dans un pays d’Afrique ravagé par une épidémie ou Je me souviens de tous vos rêves de René Frégni (Gallimard) qui fait la chronique sensible d’une Provence loin des touristes et des clichés, jusqu’aux Assassins (Sonatine), le polar glaçant du bri-tannique Roger Jon Ellory sur un étonnant tueur en série. Mais comment ne pas s’ar-rêter particulièrement sur Syrie Apocalypse (L’Harmattan) de Jean-Claude et Geneviève Antakli. Un livre pas tout à fait dans l’air du temps sur le conflit syrien. Sur Jackpot (Fayard) aussi, l’essai très personnel de Denise Bombardier sur le jeu et les casinos. Ou encore sur L’Algérie de ma mémoire 1930-1962 de Laurent Chollet (Gründ), émouvant album de famille des pieds-noirs… Le psy-chanalyste Boris Cyrulnik nous parle des hé-ros dans Ivres paradis, bonheurs héroïques (Odile Jacob) et Michel Field avec Le vieux blanc d’Abidjan dans sa prison de Yopougon raconte sa jeunesse et son Afrique. A vous de trouver les leçons de toutes ces histoires. Sûr qu’elles vont vous éclairer.

LEÇonS d’Histoires

thèmE 2016

Parmi toutES LES rEnContrES dE LEÇonS d’hiStoirES

veNdredi 3 JuiN • 16H • BiBLiothèQuE LouiS nuCéra Conversation avec Laurent Chollet autour de son dernier livre L’Algérie de ma mémoire (Gründ).

samedi 4 JuiN • 14H45 • hôtEL aSton La SCaLa Conversation avec Paule Constant de l’académie Goncourt, autour de son dernier ouvrage Des chauves-souris, des singes et des hommes (Gallimard), animée par Fernande Lucas (Lire et faire lire / ligue enseignement des a-m.). • 16H • ESPaCE déBatS (ESPaCE joSEPh marro) Conversation avec R.J. Ellory autour de son dernier ouvrage Les Assassins (Sonatine), animée par Christophe ono-dit-Biot.

dimaNcHe 5 • JuiN • 14H30 oPéra dE niCE Conversation avec Boris Cyrulnik autour de son dernier ouvrage Ivres, paradis, bonheurs héroïques (odile jacob), animée par olivier Biscaye.


Delphine de Vigan ouvrira le Festival le jeudi 2 juin au soir avec un grand entretien autour de son métier d’écrivain et de son dernier livre D’après une histoire vraie (JC Lattès). Vous pourrez aussi rencontrer Christine Angot (Un Amour impossible. Flammarion) et Camille Laurens (Celle que vous croyez. Gallimard) ; Anne Plantagenet, lauréate du prix de Printemps pour son énigmatique et très littéraire Appelez-moi Lorca Horowitz (Stock), Anne Goscinny pour le touchant dernier voyage d’une mère et d’une fille (Le Sommeil le plus doux. Grasset), ou Camille de Peretti qui, avec Blonde à forte poitrine (Kéro), réinvente le destin d’Anna Nicole Smith, star éphémère morte d’une overdose en 2007. Vous l’avez compris, cette 21e édition fait la part belle aux femmes. Irène Frain raconte combien Marie Curie, veuve, eut à souffrir de voir sa vie privée exposée et jugée (Marie Curie prend un amant. Seuil), Béatrix de L’Aulnoit, rend hommage à Clementine, l’épouse de Winston Churchill, qui ne mit jamais ses convictions dans sa poche (Clementine Churchill. Taillandier) et Eugénie Bastié, journaliste au Figaro, tord le cou au néo-féminisme contemporain (Adieu Mademoiselle. Cerf). Ajoutez la comédienne Agathe Natanson qui décline L’Art de ne pas être grand-mère (Calmann-Lévy) ou Brigitte Kernel qui s’empare de l’épisode étrange et jamais expliqué (sa disparition du 3 au 14 décembre 1926…) de la vie d’Agatha Christie : Agatha Christie, le chapitre disparu (Flammarion). Sans oublier bien sûr Valérie Bochenek et ses Femmes qui ont réveillé la France (Fayard) !

ÉcrivaiNes à niCE

LittératurE GénéraLE

Jeudi 2 JuiN • 18H • BiBLiothèQuE LouiS nuCéra dans le cadre des « Jeudis littéraires », aurélie de Gubernatis reçoit Delphine de Vigan autour de son dernier livre D’après une histoire vraie (jC Lattès).

samedi 4 JuiN • 16H • BiBLiothèQuE LouiS nuCéra Conversation avec Christine Angot autour de son dernier livre Un Amour impossible (Flammarion) animée par nicolas Galup.


Il faut l’avoir entendue à la fin d’un de ses concerts se lancer, en « bis », dans Le vol du bourdon de Rimski-Korsakov. L’avoir vue aussi. Surtout. Ses mains volettent sur le clavier, d’un bord à l’autre, à une vitesse hallucinante, effleurant les touches à peine, glissant, reprenant. C’est de la virtuosité à l’état pur. HJ Lim (Hyun-Jung Lim) est une pianiste exceptionnelle qui joue Beethoven, Bartok, Brahms, Chopin, Listz, Ravel, Scriabine, Scarlatti, Bach, Rachmaninov... Elle fait corps avec son piano et embarque ceux qui l’écoutent dans une aventure musicale inédite. Du jamais entendu. A trente ans, elle est de la trempe d’un Vladimir Horowitz ou d’une Martha Argerich. Mise au clavier toute petite, cette Coréenne virtuose est venue en France à l’âge de douze ans perfectionner son apprentissage avant de suivre l’enseignement d’Henri Barda au Conservatoire national supérieur de Paris. Avec lui, elle a développé une liberté d’expression inouïe qui en fait une interprète hors normes. Elle vient de publier, avec Lorette Nobécourt, Le son du silence (Albin Michel), la biographie de sa vocation. Un livre à son image : de désir, de volonté et confiance dans son étoile. Car seul l’amour insensé du piano l’a jetée dans cette aventure qu’elle a seule décidée, gamine. La vocation chevillée au corps, elle a supporté l’exil, appris à maîtriser le français, surmonté la solitude. Sans découragement. « Lors d’un concert, écrit-elle, chaque note, chaque mesure, chaque phrasé est pour moi une question de vie ou de mort. » Quelle leçon !

HJ lim, La notE SEnSiBLE du FEStivaL

samedi 4 JuiN • 14H30 • ConSErvatoirE dE niCE master Class sonorisée avec quatre élèves, face au public, suivie (à 16h) d’une rencontre (questions et musique), animée par thierry muller, directeur du conservatoire. Le vénérable Seongdam chantera le jitsori, chant coréen du viiie siècle.

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Comment devient-on écrivain ? Par quels méandres intimes, par quels désirs, quelles volontés ? La question de la vocation sera au centre de la rencontre avec Delphine de Vigan qui ouvre le Festival jeudi soir.

Son dernier livre D’après une histoire vraie (JC Lattès), qui a reçu le prix Renaudot et le prix Goncourt des lycéens 2015, pose la question de la vérité en littérature. Il s’y raconte qu’écrire est dangereux et que peut-être, il est préférable finalement de se taire. Roman, fiction de soi, fiction des autres, vérité sale : c’est à l’auteur seul de savoir le moment où il risque de vaciller. L’écriture tient, par miracle, tout au bord de la chute. Dans D’après une histoire vraie, la narratrice (Delphine) se trouve sous le choc et l’étonnement du succès de Rien ne s’oppose à la nuit (JC Lattès), son précédent roman. Elle y parlait de sa mère (et pas que…) de manière bien trop intime, trop réelle, trop crue, trop impudique. Mais est-il possible seulement de s’expliquer ? Et d’ailleurs, est-ce utile ? Quand même, on a assez hâte d’entendre Delphine de Vigan raconter son parcours, la partition qu’elle fait (ou pas) entre sa vie personnelle et sa vie d’écrivain. Envie qu’elle nous parle des huit livres qu’elle a écrits, depuis Jours sans faim, publié sous pseudonyme en 2001 chez Grasset. Et de son film À coup sûr. C’est vrai aussi qu’elle fait du cinéma…

En 2013, alors élève du lycée Stanislas à Nice, Sarah Léon avait décroché son bac avec une moyenne de 20 sur 20. Et même 21,2 sur 20, en tenant compte de ses options (latin, grec et musique). Trois ans plus tard, on la retrouve au Festival du Livre de Nice avec un premier roman. Arrêtons tout de suite et oublions, si possible, la petite surdouée et la régionale de l’étape. Wanderer (le titre peut se traduire par marcheur, par voyageur), qu’elle vient de publier aux éditions Héloïse d’Ormesson est un texte émouvant, prenant, tourmenté, nostalgique à l’extrême. C’est une histoire d’errance entre présent et passé. Deux hommes se retrouvent au cœur d’un hiver dans le Bourbonnais. Hermin s’y est retiré pour composer un hommage à Schubert. Il y reçoit l’étrange visite de Lenny, son ancien élève et son protégé, devenu un pianiste de talent. Tous les deux ne se sont pas vus depuis dix ans. Sarah Léon écrit dans une permanente effleure des souvenirs. Dans le contraste des sentiments. Dans la rigueur glacée des paysages. C’est d’une beauté lente, absorbante, exigeante. Tout est imprégné de musique. Celle de Schubert, bien sûr. De son Winterreise (Le voyage d’hiver), qu’il composa en 1827. Un an avant sa mort. Son dernier voyage.

delpHiNe de viGaN à La QuEStion

La muSiQuE intériEurE dE saraH lÉoN

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Il semblerait que le monde ne puisse plus tourner sans eux. Impossible de ne pas les voir à la télé, à la radio, dans les journaux et sur les rayons des libraires. Ils sont acteurs, actrices, chanteurs, chanteuses, journalistes, hommes et femmes politiques, On en connait finalement bien plus sur eux que parfois sur des neveux ou des cousins dans notre propre famille. C’est que leurs vies nous intéressent. Et leurs histoires. De là à en tirer des leçons, il y a qu’un pas qu’on peut franchir ou non. Au Festival du Livre de Nice, vous en rencontrez beaucoup. Et vous pourrez les approcher, comme si vous étiez passés de l’autre côté du poste, entrés dans les pages des journaux. Ne soyez pas timides : allez leur parler ! Tout est affaire de confidences. Recueillez celles de Richard Bohringer dans Quinze rounds (Flammarion) où il revient sur son enfance, ses amours, sa vie de comédien et la maladie dont il a fini par sortir vainqueur. Celles de Marisa Bruni-Tedeschi, la mère de Valeria et de Carla Bruni (Mes chères filles, je vais vous raconter. Robert Laffont). Celles de William Leymergie (Les dents du bonheur. Albin Michel) ou de Michel Field (Le vieux blanc d’Abidjan dans sa prison de Yopougon. Julliard) sur leurs enfances africaines. Celles aussi, en forme de mémoires, du grand acteur français Jean-Pierre Marielle (Le grand n’importe quoi. Calmann-Lévy). Échangez avec les politiques présents, Eric Ciotti (Autorité. Editions du Moment), président du département des Alpes-Maritimes, parle de convictions et de volonté, Jean-Louis Debré, ancien président du Conseil Constitutionnel, sort de sa réserve (Ce que je ne pouvais pas dire. Robert Laffont), tandis que son frère jumeau Bernard Debré (Un homme d’action : de l’hôpital à la politique. Stock), médecin et député de Paris, distille souvenirs, anecdotes et portraits. Côté romans, ne manquez pas le très sensible Les chagrins ont la vie dure de Catherine Laborde (Flammarion), l’inquiétant Charles Draper de Xavier de Moulins (JC Lattès) ou, sur la différence et l’apparence, L’arithmétique de la chair de Macha Méril (Flammarion). Ajoutez à cela le revigorant manifeste du critique gastronomique Périco Légasse (A table citoyens ! Cerf) qui ouvre de belles perspectives pour retrouver notre patrimoine culinaire, sauver nos paysans, notre santé et notre environnement. Quand on vous dit qu’il y en a pour tous les goûts…

les GeNs coNNus oNt leur Histoire


veNdredi 3 JuiN

oPéra dE niCE• 16H30 Conversation avec Jean-Louis Debré autour de son dernier ouvrage Ce que je ne pouvais pas dire (robert Laffont), animée par Franz-olivier Giesbert. (Le Point).

théâtrE FranCiS GaG• 19H00 Lecture par Macha Méril de passages de l’ouvrage Nietzsche et Nice (athanor, nice 1942) de Camille Spiess.

samedi 4 JuiN

oPéra dE niCE• 11H00 La dictée pour nuls ! proposée par jean-joseph julaud et les éditions First, lue par Macha Méril.

aBBayE dE roSELand• 19H00 Lecture par Richard Bohringer de passages de son dernier livre Quinze rounds (Flammarion).


Ils sont peut-être plus discrets, mais ce n’est pas pour autant qu’ils ne sont pas connus. Et même, ici, ce sont des stars à leur manière. Les auteurs et les éditeurs de la Côte d’Azur sont bien sûr au rendez-vous du Festival. Et la variété est de mise. Bien sûr, les amateurs d’histoire locale trouveront leur bonheur. Martine Gasquet avec Impératrices, artistes et cocottes : (Gilletta-Nice-matin) trace le portrait de vingt-quatre femmes qui, entre 1848 et 1914, ont marqué durablement la Côte d’Azur. Lecture à compléter avec, pour qui s’intéresse à la Belle Époque, Destins sombres et lumineux de la Côte d’Azur de Suzanne Cervera (Mémoires Millénaires). Gilles Bogaert dans La Vitesse de la lumière : Nice au cœur de l’Histoire (Mémoires Millénaires) raconte l’aventure de l’Observatoire de Nice et de son premier directeur Henri Perrotin qui avait su, à la fin du XIXe, réaliser la mesure de la vitesse entre le continent et la Corse ! Anticipation avec Tsunami sur la Côte d’Azur (Mémoires Millénaires) de Patrice Zehr, polar montagnard avec Les Neiges de la Tinée (Baie des Anges) d’Ernest Di Gregorio, humour avec Ouragans sur la Côte (Baie des Anges) de Jean Emelina et nouvelles tendres de Christian Maria traduites en niçois par Jean-Philippe Fighiera (La Prom. Baie des Anges). Allez, vous pouvez encore suivre le père Yves-Marie Lequin qui vous emmène de la poétique d’Aristote à l’École de Nice avec Arman et Frédéric Altmann (L’Artiste à l’œuvre. Baie des Anges) ou découvrir les ombres et les lumières des nouvelles technologies (La Révolution numérique : réinventons l’avenir de Jean-Michel Treille. Ovadia). Vous voyez que l’édition régionale et ses auteurs n’ont pas fini de vous surprendre !

rÉGioNauX dE L’étaPE



Journaliste, écrivain, critique, Franck Maubert est un grand spécialiste de la peinture du XXe siècle. À côté de romans délicats, retenus, inquiets dont le très beau Ville close (Écriture, 2013), qui se passait à Richelieu en Indre-et-Loire dans cette étrange « cité idéale » conçue au XVIIe par l’architecte Jacques Lemercier, il est l’auteur de nombreux ouvrages sur l’art. Intimes, personnels. On lui doit notamment un livre d’entretiens avec Francis Bacon (L’odeur du sang humain ne me quitte pas des yeux. Mille et une nuits) ou la saga de la famille Maeght (L’Aventure de l’art vivant. La Martinière). Il vient de publier L’Homme qui marche (Fayard), récit de la création des vingt dernières années d’Alberto Giacometti. C’est son deuxième livre sur l’artiste. En 2012, Franck Maubert obtenait le prix Renaudot essai pour Le Dernier Modèle (Mille et une nuits) histoire de la passion amoureuse, absolue et partagée, du sculpteur et peintre pour une Caroline de quarante ans de moins que lui qu’il appelait « ma Grisaille ». Franck Maubert l’avait rencontrée cette Caroline, bien plus tard, à Nice, justement, dans son deux-pièces de la promenade des Anglais. Une vieille dame plutôt indigne et nostalgique du temps passé. Mais avant, c’est un autre Niçois, le peintre Robert Malaval, qu’il évoquait dans Visible la nuit (Fayard), avec la proximité rare de ses souvenirs. Malaval dont on dit qu’il était conceptuel, trash, glam rock. Qui fut reconnu puis délaissé, et qui mit fin à ses jours à quarante-trois ans en août 1980 dans son « atelier-bunker » parisien. Le livre est empreint d’une incroyable émotion. Venez la partager avec Franck Maubert. Vous serez emportés.

l’Homme dE L’art

traCES artiStiQuES

veNdredi 3 JuiN • 17H • auditorium du mamaC Robert Malaval, visible la nuit. Conférence de Franck Maubert.


Depuis 1996, Nice a son prix littéraire. Créé par la capitale de la Côte d’Azur, il récompense un roman paru dans les douze mois précédant le Festival du Livre de Nice. Il sera remis le 3 juin 2016, en ouverture du Festival, par le Président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Maire de Nice, Christian Estrosi. Le jury, présidé par Franz-Olivier Giesbert, réunit Paule Constant, Irène Frain, Aurélie de Gubernatis, Didier van Cauwelaert, Laurent Seksik, Jean-Luc Gag (Conseiller municipal délégué au patrimoine historique, à la littérature, à la lutte contre l’illettrisme, au théâtre et à la langue niçoise) et Nicolas Galup (rédacteur en chef d’Azur TV). Sélectionné par des écrivains et par des journalistes de Azur TV, un jury populaire de dix lecteurs, amoureux des livres et des mots, est également associé aux délibérations.

Les huit romans en lice pour le prix Nice baie des Anges 2016 :

Le piano dans l’éducation des jeunes filles, Stéphane BARSACQ (Albin Michel)La petite femelle, Philippe JAENADA (Julliard)L’arbre du pays Toraja, Philippe CLAUDEL (Stock)Appelez-moi Lorca Horowitz, Anne PLANTAGENET (Stock) La Reine du tango, Akli TADJER (JC Lattès) Rhapsodie française, Antoine LAURAIN (Flammarion)Popcorn mélodie, Émilie de TURCKEIM (Héloïse d’Ormesson)Le démon de la vie, Patrick GRAINVILLE (Le Seuil)

Tous les Lauréats des années précédentes :1996 - Patrick Renaudot CX (du Rocher)1997 - Raoul Mille Le paradis des tempêtes (Albin Michel)1998 - Franz-Olivier Giesbert Le sieur Dieu (Grasset)1999 - Gérard de Cortanze Les vice-rois (Actes Sud)2000 - Claude Imbert Le tombeau d’Aurélien (Grasset)2001 - Jean-Noël Pancrazi Renée Camps (Gallimard)2002 - Paula Jacques Gilda Stambouli souffre et se plaint (Mercure de France)2003 - Vénus Khoury-Ghata Le moine, l’Ottoman et la femme du Grand Argentier (Actes Sud)2004 - Richard Millet Ma vie parmi les ombres (Gallimard)2005 - Éric Fottorino Korsakov (Gallimard)2006 - Jean-Paul Enthoven La dernière femme (Grasset)2007 - Didier van Cauwelaert Le père adopté (Albin Michel)2008 - Saphia Azzedine Confidences à Allah (Léo Scheer)

et René Frégni Tu tomberas avec la nuit (Gallimard) 2009 - Daniel Cordier Alias Caracalla (Gallimard)2010 - Laurent Seksik Les derniers jours de Stefan Zweig (Flammarion)2011 - Aurélie Hustin de Gubernatis Les gardiens du temps (Plon)2012 - Romain Slocombe Monsieur le Commandant (Nil)2013 - Valérie Tong Cuong L’Atelier des miracles (JC Lattès)2014 - Sylvain Tesson S’abandonner à vivre (Gallimard)2015 - Jérôme Garcin Le Voyant (Gallimard)

LE PriX Nice Baie des aNGes

PriX LittérairE


Le piano dans l’éducation des jeunes filles, Stéphane BARSACQ (Albin Michel) : « C’est un livre très charmant avec un brin de nostalgie qui est presque une antithèse avec les livres de la littérature contemporaine. Un livre qui fait du bien. » FRANZ-OLIVIER GIESBERT (Président du Jury)

La petite femelle, Philippe JAENADA (Julliard) : « Dans La petite femelle, Philippe Jaenada retrace la vie mouvementée et le destin tragique de Pauline Dubuisson, condamnée à perpétuité en 1953, à l’âge de 26 ans, pour “crime passionnel”. Libérée quelques années plus tard, elle mit fin à ses jours. Philippe Jaenada n’a pas eu pour seul but de réhabiliter la mémoire de Pauline, il fait aussi revivre pour nous une époque à la fois ancienne et proche qui fut bien dure pour les femmes. Cette biographie est un très grand roman. » PAULE CONSTANT

L’arbre du pays Toraja, Philippe CLAUDEL (Stock) : « Une méditation sur la mort en forme de récit. L’ami le plus cher du narrateur disparaît, et cependant la vie continue. Un livre superbe sur l’amitié, l’amour, la mort et la formidable puissance de résilience dont sont dotés les humains. Un texte bouleversant, habité par la grâce et ciselé dans une langue superbe. » IRÈNE FRAIN

Appelez-moi Lorca Horowitz, Anne PLANTAGENET (Stock) : « Appelez-moi Lorca Horowitz» est un roman troublant sur l’invention de soi, sur le mensonge et l’identité. L’auteur Anne Plantagenet y mêle sa propre vie à l’aventure d’une jeune femme qui s’est faite passer pour une autre, a pris son identité et a ruiné son mari. C’est un roman sur l’écriture, sur ce qu’est un écrivain - rien d’autre qu’un autre mythomane? C’est aussi un livre sur la rupture amoureuse et la manière d’y survivre. Un envoûtant roman de la désillusion et de la reconstruction de soi écrit avec la plume sobre et poétique de l’auteur du déjà splendide 3 jours à Oran. » LAURENT SEKSIK

La reine du Tango, Akli TADJER (JC Lattès) : « On suit les pas de Suzanne, professeur de tango à Paris, qui rêve en silence d’égaler sa mère, une étoile, une « Reine du tango », morte lorsqu’elle n’avait que 8 ans et qui lui a transmis pourtant la passion de cette danse merveilleusement sensuelle aux accents nostalgiques réservée autrefois à ceux qui avaient osé braver l’inconnu, en quittant famille, amis, patrie pour s’installer dans la lointaine Argentine dans l’espoir de réaliser leur rêve d’une vie meilleure. Transcender ses peurs, se découvrir et être soi-même jusqu’à l’extrême limite, même lorsque parfois ses forces semblent l’abandonner, tel est le défi de Suzanne. Trouvera-t-elle en Yan, le petit voyou de banlieue, le partenaire idéal, celui avec qui l’alchimie sera parfaite pour réaliser son rêve le plus fou ? Et enfin redonner un sens à sa vie. Un conte résolument moderne et optimiste qui consacre la nécessité de prendre des risques pour vivre ici et maintenant plutôt que de s’éteindre à petit feu. » AURÉLIE de GUBERNATIS

Rhapsodie française, Antoine LAURAIN (Flammarion) : « Rhapsodie française nous livre une observation aiguë des trois dernières décennies et de la société française contemporaine ; nous présente des personnages attachants ou désespérants ; nous propose un peu de prospective politique à partir d’une réflexion sur nos attentes (nos espérances ?) en la matière. Notre sort tient parfois à un petit rien. Merci, Antoine Laurain, de nous le rappeler. Merci aussi de nous donner envie de croire à un avenir qui chante. » JEAN-LUC GAG

Popcorn mélodie, Émilie de TURCKEIM (Héloïse d’Ormesson) : « Comment un tenancier de supérette réussit à faire régner le bonheur et la poésie dans un patelin perdu du désert américain... Tout l’humour déjanté et la générosité féroce de la plus douée des jeunes romancières. » DIDIER van CAUWELAERT

Le démon de la vie, Patrick GRAINVILLE (Le Seuil) : « Un tigre en cavale, l’adolescence exaltée, le couple à l’épreuve de la vie… Patrick Grainville livre ici un roman haletant, au pas de course et fiévreux. Deux lycéens amoureux qui rentrent dans l’âge adulte et en découvrent les tourments, l’adultère des parents et l’étiolement des choses. Il y a aussi le contre-pied... ce fauve dans la nature, figure allégorique et flamboyante qui les électrise. Et puis il y a ce style impeccable qui jongle avec l’humour et la sensualité. Un roman foisonnant mais ramassé, une écriture toutes griffes dehors. » NICOLAS GALUP

PriX LittérairE

LE « coup de cœur » dES mEmBrES du jury


Où donc iront-ils faire l’école buissonnière ? Les jeunes écrivains en herbe des établissements scolaires de Nice viennent de rendre leur copie pour le concours de la nouvelle. Le thème de cette année : « Promenade(s) à Nice ». Et comme l’imagination fait rarement défaut à tous ces compétiteurs, ils risquent de nous emmener loin des circuits touristiques et des sentiers balisés. Qui sait quelle rencontre on peut faire au détour d’une rue de la vieille ville ? Et ce que réserve une balade à Cimiez ? Jean-Luc Gag, fait partie du jury qui désignera les vainqueurs. Il sait qu’il n’est pas au bout de ses (bonnes) surprises.

troiS QuEStionS à

À qui s’adresse ce concours ?À des jeunes de tous âges, de l’école primaire au lycée. Tous les ans, des écrivains, dans le cadre de l’opération « Lectures pour tous » viennent dans les établissements scolaires promouvoir la lecture et l’écriture*. Cette fois-ci, ce sont les écrivains René Frégni, Jean Siccardi, Franz-Olivier Giesbert, Claude Rizzo, Christine Palluy, Patrick Poivre d’Arvor, David Foenkinos, Olympia Alberti, Susie Morgenstern et Didier van Cauwelaert, ainsi que les comédiens Michel Boujenah et Lorànt Deutsch qui ont rencontré les élèves. Et qui les ont incités à participer, les plus nombreux possibles, à ce concours.

Comment sont désignés les lauréats ?Le jury, présidé par Didier van Cauwelaert, est composé de Monique Mille, la veuve du regretté écrivain Raoul Mille qui a tant fait pour la lecture à Nice, de Corinne Paolini, créatrice de la maison d’édition Encre d’or et femme de lettres, et de moi-même. Nous jugeons le style, l’écriture, mais aussi la qualité de la narration, l’originalité. Nous sélectionnons vingt textes et un « coup de cœur ». Les nouvelles primées sont réunies dans un recueil. Le samedi matin, au Forum des auteurs, dans le cadre du Festival du livre, le maire remet leurs prix aux lauréats. Ils sont ensuite conviés à un déjeuner, avant de dédicacer leur recueil. Comme tous les écrivains du Festival…

Ils doivent être fiers.Plutôt. Mais ils ont de quoi. Je suis épaté à chaque fois par la qualité des textes. On sent qu’ils ont pris le goût de l’écriture, que cela les anime, les libère. Je me souviens du « coup de cœur » de l’année dernière. C’était une petite Léna qui était en cinquième. Un peu effacée, timide. Le thème était « Baie des Anges ». Elle avait raconté que s’y baignaient des sirènes. Et c’était surprenant de poésie et d’inventivité.

Combien avez-vous reçu de nouvelles cette année ?Une bonne centaine. Ca fait une sacrée pile. Ce soir, je m’y mets. Avec pas mal d’impatience.

*Depuis 2008, plus de 45.000 élèves ont bénéficié du programme « LECTURE POUR TOUS ».

BoNNes Nouvelles dE niCE

LECturE Pour touS

samedi 4 JuiN • 10H • Forum dES autEurS remise du prix de concours de nouvelles « Lecture pour tous » suivie d’une dédicace des auteurs en herbe, en présence du maire Christian Estrosi, de Jean-Luc Gag et de Didier van Cauwelaert.

Jean-Luc Gag Conseiller municipal, délégué au patrimoine, à la littérature, à la lutte contre l’illettrisme, au théâtre et à la langue niçoise

d.r

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« Raconte-moi une histoire ! » On la connaît cette injonction. Et qu’on soit parents, grands-parents, grand frère ou grande sœur, parrain ou marraine, on sait qu’il est bien difficile d’y résister. La lecture commence comme ça, un tout-petit dans les bras, un album dans les mains. Et elle continue parce que le livre continue de raconter seul les histoires. Qu’il ouvre un monde infini de connaissances, d’aventures. Le goût des livres commence bien avant que l’enfant apprenne des leçons… Cette année les « Leçons d’histoires » du Festival nous parlent aussi de cet apprentissage de l’imaginaire. Aujourd’hui, en France, un livre sur quatre est un livre jeunesse, tous les âges confondus, de la petite enfance à l’adolescence. Du jouet en tissu pour apprendre à tourner des pages jusqu’au roman qui exalte un lecteur, une lectrice de treize ans. Les livres sont les premiers compagnons de nos vies. Ils le resteront toujours. Nous avons tellement besoin d’histoires pour grandir…

hiStoirES d’eNFaNce

LittératurE jEunESSE

La Ligue de l’enseignement des Alpes-Maritimes et l’association Lire et faire lire, proposent aux enfants, durant le festival, des ateliers de lecture et d’écriture. Les lectures de contes, d’histoires et de récits par des adultes sont également au programme ainsi que des mots croisés illustrés, des charades et poèmes pour les écrivains en herbe.

L’association EPILOGUE propose, quant à elle, aux enfants, tout au long du Festival, des ateliers d’écriture et de poésie-plastique ainsi qu’une entrée en littérature pour

les plus petits et leurs parents autour de lectures d’albums à thème.

aNimatioNs pour les eNFaNts...

(à retrouver dans l’espace jeunesse : Place du palais de justice)


la maisoN de tiNtiN et milou

Casterman ? Mais c’est Tintin ! Bien sûr, mais pas seulement. Certes les aventures du héros d’Hergé y sont publiées depuis Les Cigares du Pharaon en 1934, mais cette vieille maison fondée au XVIIIe siècle à Tournai par un libraire-relieur a d’abord tout un passé de livres religieux et édifiants. Et quand elle s’oriente vers l’édition jeunesse, il y a longtemps, c’est pour les livres de prix d’abord, ces gros volumes à tranche dorée et recouverts de toile rouge. Mais d’accord, Tintin va considérablement changer la donne. Avec ce succès, Casterman s’ouvre davantage à la bande dessinée. Ce sera Alix de Jacques Martin, Chevalier Ardent de François Craenhals avant les premiers albums du Corto Maltese d’Hugo Prat au début des années 1970. Casterman aussi a toujours été un des plus importants éditeurs de livres illustrés. La renommée mondiale de la série des Martine de Marcel Marlier en témoigne. D’autres vedettes suivront comme Émilie de Domitille de Pressensé (qui sera au Festival) ou Ernest et Célestine de Gabrielle Vincent. Des livres à toucher de la naissance aux romans des treize ans et plus, Casterman accompagne les lectures des enfants et des adolescents. Hélène Chetaud pour les tout petits avec ses Bébé ours et ses Doudou lapin, Camille Garoche et sa belle Promenade au jardin pour les 4/6 ans, Nathalie Minne et son Petit Voleur de mots pour les 5 à 11 ans seront à Nice. Et aussi Émilie Harel et Béatrice Bottet, créatrices de la série La Mythologie en BD. Et Florence Lamy avec ses quatre tomes du Tangram magique. Vous verrez, elle a des fans absolus chez les 10/12 ans !

Et auSSi

BONCOMPAGNI Laure – Yaya et le secret du totem (Les voies du Monde)CHEVALLET Ludovic – Bam l’éléphant et le jardin de safran (L’arbre au galop)DABOS Christel – La Passe-miroir (Gallimard)LAURENT Françoise – Le Pain (Le Ricochet)MORGENSTERN Susie – Mister Gershwin (Didier)RENÉ Jean – Mon cher Mozart (Bulles de Savon)TELLESCHI Sébastien – À la recherche de la carotte bleue (Little Urbain)TÉNOR Arthur – Le mystère de Saint Exupéry (Scrineo)

(À retrouver dans l’espace jeunesse)

castermaN L’éditEur jEunESSE invité d’honnEur du FEStivaL

LittératurE jEunESSE


LES LiBrairES niÇoiS

Le livre le plus cher du monde été vendu en 2013 par Sotheby’s à New York pour 14,165 millions de dollars (soit aujourd’hui un peu plus de 12 millions d’euros). Il s’agissait du Bay Psalm Book (Le psautier de la baie) de 1640, premier livre imprimé dans l’Amérique, alors britannique. Il n’en subsisterait que onze exemplaires. N’espérez pas en chiner un douzième... Mais si êtes bibliophile, vous ferez peut-être quand même de bonnes affaires au Festival du Livre de Nice. Boulevard Jean-Jaurès, à l’arrêt du Tram Opéra-Vieille Ville, les libraires niçois de livres anciens ont déballé pour vous des merveilles. Éditions rares, ouvrages épuisés. Laissez-vous tenter. Pourquoi pas cet exemplaire de 1913 au Mercure de France d’Alcools d’Apollinaire (Il fit une partie de ses études à Nice mais surtout il y rencontra en septembre 1914 Louise de Chatillon-Coligny, « Lou », son amante et sa muse) ? Ou ce princeps relié en chagrin clair du Mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux (Pierre Lafitte et Cie.1908), récupéré dans la bibliothèque de l’écrivain mort à Nice en 1927 ? Plus près de nous, certains rêvent d’un tapuscrit de Christine Angot qui écrivit ses premiers textes à Nice à la fin des années 1980 et qui signe cette année ses livres au Festival… Allez, furetez, feuilletez, vous trouverez bien votre bonheur...

*(Librairie du Lycée, Art et Littérature, Aux bons Livres, Le Lutrin, Vallée de Cœur, Rometti)

A Nice, les libraires indépendants sont mobilisés. Ils s’organisent face à la concurrence des grands groupes de distribution et, plus que jamais, ils défendent leur rôle d’écoute et de conseil envers les lecteurs. Vendre des livres n’est pas un commerce comme les autres. L’important est la rencontre, l’échange. Des lieux à part. Mais à Nice, la librairie est aussi résolument moderne. Elle s’adapte aux besoins, à la marche rapide du temps. Vous voulez commander un livre ? Plus de 100 000 ouvrages sont disponibles sur le site internet de l’association « Libraire(s) à Nice » (www.librairesanice.fr) ! C’est simple : vous réservez un livre en ligne et vous allez le chercher dans votre librairie. Cette année encore, les libraires de Nice accueillent tous les auteurs du Festival. Allez bavarder avec eux sur les stands. Ils ne vous parleront que de littérature.

*(La Procure Nice, Librairie Jean Jaurès, Librairie Masséna, Quartier Latin, Librairie Acropole, BD Fugue Café, OMLS)Association Libraire(s) à Nice Xavier Ollivrin, Président de l’Association Libraire(s) à Nice Tél. : 04 93 87 49 22

vous aveZ dit BiBliopHile ?

la liBrairie du XXie siècle

veNdredi 3 au dimaNcHe 5 JuiN • 10H à 19H ESPaCE LivrES anCiEnS Boulevard jean-jaurès (station tramway-opéra vieille-ville)


DatesDu vendredi 3 au dimanche 5 juin 2016

HorairesVendredi, samedi, dimanche, 10h à 19hEntrée libre

Inauguration vendredi 3 juin à 14h30

Remise des prix littéraires• Nice Baie des Anges :Vendredi 5 juin à partir de 14h30

• Concours de nouvelles :Samedi 4 juin à 10h

Information Grand PublicAccueil Ville de Nice - Festival du Livre& 04 97 13 20 00

Lieux principaux du festivalVieille-VillePlace Pierre-Gautier - Cours SaleyaPlace du Palais-de-JusticeBoulevard Jean-Jaurès[station tramway-Opéra Vieille-Ville]

Lieux annexés au festivalOpéra de NiceRue Saint-François-de-Paule

Bibliothèque Louis-NucéraPlace Yves-Klein

Hôtel Aston La Scala12, Avenue Félix-Faure

Abbaye de Roseland44, Boulevard Napoléon III

Théâtre Francis Gag3, Rue de la Croix

Conservatoire de musique de Nice127, avenue de Brancolar

MAMACPlace Yves Klein

Théâtre des Loges18, avenue Thiers.

PratiqueVille de Nicewww.nice.fr

Office du tourisme de Nicewww.nicetourisme.com

Festival du Livre de Nicewww.lefestivaldulivredenice.com

AccèsBus et TramwayBus n°8, 11, 14, 38, 52, 59, 70

Tramway Ligne 1(station Opéra - Vieille-Ville)

Parkings à proximitéPalais de Justice, Masséna, Corvésy,Saleya Marché aux fleurs, Sulzer.

Vélobleu & AutobleueUn parc de vélos en libre-service et location simple.Et des voitures 100% électriques.

Aéroport Nice Côte d’AzurSitué à 7 km à l’ouest de Nice.

GareNice-Ville, Avenue Thiers.

Les remerciements de la Ville de Nice vont à l’ensemble des partenaires engagés auprès du Festival du Livre de Nice et à tous ceux et celles qui contribuent à son rayonnement : Azur TV, France Bleu Azur, Nice-Matin, Le Point et Le Magazine Littéraire.Le Département des Alpes-Maritimes, la Ligue de l’Enseignement des Alpes-Maritimes et les Libraires niçois.Les Hôtels Aston La Scala et Beau Rivage. La Direction générale adjointe en charge de la culture et les services de la Ville, le Directeur artistique du festival, les équipes d’organisation MPO en maîtrise d’ouvrage, le Conseiller spécial et les équipes dédiées, les animateurs et modérateurs des forums de rencontres et débats ainsi que les auteurs présents et les services des maisons d’édition.

informations pratiques

inFormationS PratiQuES


Littérature générale

ABTEY Benoît – Les nouvelles aventures d’Arsène Lupin (XO)AÏM Roger – L’heure cachée (Portaparole)ALBERTI Olympia – Les 100 mots de Venise (PUF)ALEXANDRE Philippe – Notre dernier monarque (Robert Laffont)ANGOT Christine – Un amour impossible. Résumé complet et analyse de l’œuvre (Flammarion)ANTAKLI Jean-Claude et Geneviève – Syrie Apocalypse (L’Harmattan)ARCADY Alexandre – 7, rue du Lézard (Grasset)ASSOULINE Pierre – Golem (Gallimard)AUDIFFREN Robert – Le carnaval des ombres (Presses du Midi)BARDY Gérard – De Gaulle avait raison (Télémaque)BARRÉ Jean-Luc – Dissimulations. La véritable affaire Cahuzac (Fayard)BARSACQ Stéphane – Le piano dans l’éducation des jeunes filles (Albin Michel)BASTIÉ Eugénie – Adieu mademoiselle. La défaite des femmes (Cerf)BISCAYE Olivier – Ennemis de trente ans (du Moment)BOCHENEK Valérie – Ces femmes qui ont réveillé la France (Fayard)BOHRINGER Richard – Quinze rounds (Flammarion)BOMBARDIER Denise – Jackpot. Plaisirs et misères du jeu (Fayard)BOURDEAUT Olivier – En attendant Bojangles (Finitude)BOUREL Dominique – Martin Buber, sentinelle de l’humanité (Albin Michel)BOURGOIN Stéphane – L’homme qui rêvait d’être Dexter (Ring)BRANDA Pierre – Joséphine, le paradoxe du cygne (Perrin)BRIGHELLI Jean-Paul – Voltaire ou le Jihad. Le suicide de la culture occidentale (L’Archipel)BROQUET Virginie – Cahier de coloriage de Nice (Le Chêne)BRUNI TEDESCHI Marisa – Mes chères filles, je vais vous raconter… (Robert Laffont)CALESTRÉMÉ Natacha – Les racines du sang (Albin Michel)CALMEL Mireille – Aliénor, un dernier baiser avant le silence (XO)CAPPONI Françoise – Écoute le chant des baleines (Baudelaire)CÉDRIC Sire – Avec tes yeux (Presse de la Cité)CHAUVEL Geneviève – Les cavaliers d’Allah. De l’Orient vers l’Occident, l’Islam conquérant (L’Archipel) CHOLLET Laurent – L’Algérie de ma mémoire 1930-1962 (Gründ)CIOTTI Éric – Autorité (Du Moment)COLOSIMO Jean-François – Terreur (Cerf)CONSTANT Paule – Des chauves-souris, des singes et des hommes (Gallimard)CONSTANTY Hélène – Informer n’est pas un délit. Ensemble contre les nouvelles censures (Calmann-Lévy) COSTAMAGNA Philippe – Histoires d’œils (Grasset)CYRULNIK Boris – Ivres paradis, bonheurs héroïques (Odile Jacob)de L’AULNOIT Béatrix – Clémentine Churchill. La femme du lion (Tallandier)de La VILLARDIERE Bernard – L’homme qui marche (Calmann-Lévy)de LUMLEY Henry – Le Vallonnet, Terra Amata... (Du Patrimoine)de MOULINS Xavier – Charles Draper (JC Lattès)de PERETTI Camille – Blonde à forte poitrine (Kero)de VIGAN Delphine – D’après une histoire vraie (JC Lattès)DEBRÉ Bernard – Un homme d’action. De l’hôpital à la politique (Stock)DEBRÉ Jean-Louis – Ce que je ne pouvais pas dire (Robert Laffont)DENNER Tania – En quête

indEX dES 200 autEurS


DUCRET Diane – Lady Scarface (Perrin)ELLORY R.J. – Les assassins (Sonatine)ESTROSI Christian – Entre mer et montagne, le génie d’un territoire (Métropole NCA)FÉDOROVSKI Vladimir – L’avenir c’est demain. 27 propositions pour 2035 (Autrement)FIELD Michel – Le vieux blanc d’Abidjan dans sa prison de Yopougon (Julliard)FISCHMANN Patrick – Contes des sages gardiens de la terre (Le Seuil)FOSTER Carole – Les mystères de l’Aube (BoD)FOTTORINO Éric – Trois jours avec Norman Jail (Gallimard)FRAIN Irène – Marie Curie prend un amant (Le Seuil)FRANCOU Véronique – Visages de l’amour (Nouvelle Cité)FRÈCHES José – Gengis Khan T2. Le conquérant (XO)FRÉGNI René – Je me souviens de tous vos rêves (Gallimard)GIACOMETTI Éric – L’Empire du Graal (JC Lattès)GIESBERT Franz-Olivier – L’arracheuse de dents (Gallimard)GIORDAN André – 30 ans sans médicaments (JC Lattès)GIUDICIANNI Joseph – L’inquiétante disparition (L’Infini)GOSCINNY Anne – Le sommeil le plus doux (Grasset)GUIROUS Lydia – Je suis Marianne (Grasset)GUITTON René – Dictionnaire amoureux de l’Orient (Plon)HILTON Lisa – Maestra (Robert Laffont)JULAUD Jean-Joseph – Anthologie de la poésie française (First)KAHN Michèle – Un soir à Sanary (Le passage)KERNEL Brigitte – Agatha Christie, le chapitre disparu (Flammarion)LABORDE Catherine – Les chagrins ont la vie dure (Flammarion)LALOU Frank – Les 22 clés de l’alphabet hébraïque (DDB)LAMOTTE Stéphane – L’affaire Girard-Cadière (PUP)LAURAIN Antoine – Rhapsodie française (Flammarion)LAURENS Camille – Celle que vous croyez (Gallimard)LE ROY Philip – Marilyn X (Le cherche midi)LÉGASSE Périco – À table citoyens ! Pour échapper à la malbouffe et sauver nos paysans (Cerf)LÉON Sarah – Wanderer (Héloïse d’Ormesson)LEROY Armelle – Le livre de ma jeunesse (Hors collection)LEYMERGIE William – Les dents du bonheur (Albin Michel)LICHANI Sofia – Bienvenue à bord ! (Les Arènes)LIM H.J. – Le son du silence (Albin Michel)MAALOUF Andrée – Saveurs libanaises. Miroir de la diversité ? (Albin Michel)MAALOUF Amin – Un fauteuil sur la Seine. Quatre siècles d’histoire de France (Grasset) ?MAEGHT Sarah – C’est où le nord ? (Albin Michel)MAGRO Marc – Un pouls dans la tête (First)MALKA Victor – Le grand désarroi (Albin Michel)MARIE Jean-Jacques – La Russie sous Poutine (Payot)MARIELLE Jean-Pierre – Le grand n’importe quoi (Calmann-Lévy)MAUBERT Franck – L’homme qui marche (Fayard)MELIS Luciano – Garibaldi (Melis)MÉRIL Macha – Arithmétique de la chair (Flammarion)MIRAN Françoise – L’inoxydable aventureuse (L’Harmattan)NAOURI Aldo – Les couples et leur argent (Odile Jacob)NATANSON Agathe – L’art de ne pas être grand-mère (Calmann-Lévy)



NAVARRETE William – Nouvelles de Cuba (Magellan)PAOLINI Corine – Entre mer et montagne, le génie d’un territoire (Métropole NCA)PASCUITO Bernard – Football : la mauvaise passe (First) PICQ Pascal – La marche. Sauver le nomade qui est en nous (Autrement) PLANTAGENET Anne – Appelez-moi Lorca Horowitz (Stock)PLOQUIN Frédéric – Femmes hors la loi. Le banditisme au féminin en France (Fayard)RABINO Thomas – De la guerre en Amérique (Perrin)RAINAUD Jean-Marie et Maurice – L’ombre d’un rêve (L’Harmattan) RANCHET Isabelle – Conseils santé minceur (Alpen)RAVENNE Jacques – L’empire du Graal (JC Lattès)REDEKER Robert – Bienheureuse Vieillesse (Du Rocher)RIOUFOL Ivan – La guerre civile qui vient (P-G. de Roux)RIZZO Claude – Le vent s’en souvient encore (Lucien Souny)ROBIN Nicolas – Roland est mort (Anne Carrière)RUFIN Jean-Christophe – Les naufragés et autres nouvelles qui reviennent de loin (Flammarion)SABARD Clarisse – Les lettres de Rose (Charleston)SACCOMANO Eugène – Euro-UEFA. Un inventaire amoureux (Gründ)SALOMÉ Jacques – Des choses à vous dire (de l’Homme)SANSEY Gérard – Cahier d’écriture. Écrire les mots et les phrases / Écrire les lettres (Belin)SANTINI Pierre – Le but, c’est le chemin (Erick Bonnier)SCHMITT Eric-Emmanuel – La nuit de feu (Albin Michel)SCHOR Ralph – Le dernier siècle français. La France de 1914 à 2014 (Perrin)SEGA Elisabetta – En quête SEKSIK Laurent – L’exercice de la médecine (Flammarion)SERVICE-LONGÉPÉ Charlotte – Robert W.Service T1. La piste de l’imaginaire (JCL) SINOUÉ Gilbert – Les cinq quartiers de la lune (Flammarion)SLOCOMBE Romain – Des petites filles modèles (Belfond)SNÉGAROFF Thomas – Le fin mot de l’histoire (Tallandier)T Sylvie – Nice d’en haut TADJER Akli – La reine du tango (JC Lattès)URBAIN Jean-Didier – Un Tour de France en affiches (La Martinière)VANIN Laurence – La vie au bout des doigts (DDB)van CAUWELAERT Didier – On dirait nous (Albin Michel) VERDEZ Gilles – Le système Benzema (Mazarine)VERDIER Philippe – Les cieux sont tombés sur la tête (Mazarine)VILAIN Philippe – La littérature sans idéal (Grasset)WEBER Olivier – Frontières (Paulsen)

Littérature régionale

GASQUET Martine – Impératrice, artistes et cocottes : les femmes sur la Riviera à la Belle Époque (Gilletta-nice-matin)DALLO Robert – Art déco, une Méditerranée heureuse (Gilletta-nice-matin)CAIRASCHI Richard – Le parler à Nice (Gilletta-nice-matin)DI GREGORIO Ernest – Les neiges de la Tinée (Baie des Anges)LEQUIN Yves-Marie – L’artiste à l’œuvre (Baie des Anges)EMELINA Jean – Ouragans sur la Côte (Baie des Anges)



MARIA Christian – La Prom (Baie des Anges)REICHENECKER Pierre Yves – Tsunami sur la Côte d’Azur (Mémoires Millénaires)ZEHR Patrice – Tsunami sur la Côte d’Azur (Mémoires Millénaires)CERVERA Suzanne – Destins sombres et lumineux de la Côte d’Azur (Mémoires Millénaires)BENSA Denis – Nice French Riviera : Best Classic Recipes (Mémoires Millénaires)ALUNNI Bernard – Sur les sentiers de l’Histoire des A-M (Mémoires Millénaires)BOGAERT Gilles – La vitesse de la lumière : Nice au cœur de l’Histoire (Mémoires Millénaires)ROUSSEL Bertrand – Produire le feu de la Préhistoire à nos jours (Mémoires Millénaires)TREILLE Jean-Michel – La révolution numérique : réinventons l’avenir (Ovadia)MARTIN Emmanuel – La moralité du capitalisme (libréchange)

Bande dessinée

CAZENOVE Christophe – Les Footmaniacs T14 (Bamboo)REGRIC – Lefranc T27 : L’homme-oiseau (Casterman)SÉBASTIEN Raymond – Les Filles au chocolat T4 (Jungle)BERTOLUCCI Federico – Love T4, Les dinosaures (Ankama)MARGERIN Frank – Je veux une Harley T4 Harleyluia ! (Dargaud)ROGERET Augustin – Kheops T1 : Opération pyramide (Jungle)BESSON Frédéric – Kalimbo T2 : L’arbre du couchant (Soleil)DENIS Jean-Claude – Luc Leroi T8 : Plutôt plus tard (Futuropolis)TURK – Clifton T22 : Clifton et les gauchers contrariés (Le Lombard)PIRATESOURCIL – Super Bébé T1 : Petit, mais costaud (Jungle)

Littérature jeunesse

BONCOMPAGNI Laure – Yaya et le secret du totem (Les voies du Monde)CHETAUD Hélène – La barbe du Père Noël (Casterman)CHEVALLET Ludovic – Bam l’éléphant et le jardin de safran (L’arbre au galop)DABOS Christel – La Passe-miroir (Gallimard)de PRESSENSÉ Domitille – Émilie (Casterman)GAROCHE Camille – Suivez le guide ! Promenade au jardin (Casterman)HAREL Émilie – La Mythologie en BD T4 (Casterman)LAMY Florence – Le Tangram magique T4 (Casterman)LAURENT Françoise – Le Pain (Le Ricochet)MINNE Nathalie – La sirène du Havre (Casterman)MORGENSTERN Susie – Mister Gershwin (Didier)RENÉ Jean – Mon cher Mozart (Bulles de Savon)TELLESCHI Sébastien – À la recherche de la carotte bleue (Little Urbain)TÉNOR Arthur – Le mystère de Saint Exupéry (Scrineo)

(Liste non exhaustive - 09.05.16)


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DOSSIER DE PRESSElefestivaldulivredenice.com/wp-content/uploads/2016/05/DP-Nice-2016.pdf · Festival du livre de Nice 3 au 5 juin 2016 dossier de presse 2/39 Ville de Nice Mairie