Upload
others
View
1
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
1
AlternaboisMaison de négoce en bois à faible impact environnemental
Dossier de presse
2
SommaireLâentreprise Alternabois 3
Le concept 3 Un engagement sociĂ©tal 3 En amont, 18 mois de R&D 4 Lâoffre commerciale 4 RĂ©partition des clients 4 Perspectives de dĂ©veloppement 4
Philippe Lorette, de lâindustrie traditionnelle du Pin des Landesvers un modĂšle dâĂ©cologie du bois avec le Robinier 5
Un dĂ©but de carriĂšre dans lâindustrie traditionnelle du Pin des Landes 5 La prise de conscience 5 Avec le Robinier, un nouveau modĂšle forestier pour la filiĂšre aquitaine 6
Le Robinier, une essence surprenante 7 Historique 7 Une durabilité naturelle exceptionnelle 7 Des qualités fonctionnelles et esthétiques 7 Un avantage économique incomparable 8 Caractéristiques et performances techniques 8
Le marchĂ© de la terrasse 9 Le bois, devenu lâincontournable du jardin 9 Une destruction effrĂ©nĂ©e des forĂȘts exotiques 9 La solution : lâutilisation de bois locaux 9
Annexe 10 Le projet Alternabois, un intĂ©rĂȘt majeur 10
PhotothĂšque 11
3
LâentrepriseAlternabois
Le concept «Jâai crĂ©Ă© Alternabois en 2006 Ă partir dâun constat simple : lâoffre de bois en France est scindĂ©e
en 2 : le bois exotique et le bois traitĂ© chimiquement. Or lâun comme lâautre ne sont plus
adaptĂ©s aux exigences environnementales du XXIe siĂšcle ni au dĂ©veloppement durable. Lâavenir
est Ă lâexploitation de bois locaux qui Ă©vite la dĂ©forestation, les spĂ©culations indues de la filiĂšre
dâimportation, les transports intermĂ©diaires polluants ou le traitement et qui maintient un emploi
de proximité. Le robinier répond à ces exigences et présente une alternative parfaitement adaptée
Ă notre pays.» Philippe Lorette, ancien dirigeant dâune maison de nĂ©goce en bois exotique
et dâune station de traitement chimique du bois durant 15 ans.
Alternabois a donc pour objet la valorisation et la promotion des essences françaises et
européennes à trÚs faible impact environnemental, et tout particuliÚrement le Robinier.
Ses cibles sont autant les acteurs de la filiÚre bois (négociants, entreprises générales du bùtiment,
architectes, ...), que les particuliers et les institutionnels (politiques et collectivités).
Un engagement sociĂ©talPour avoir parcouru tous les continents riches en forĂȘts, depuis lâAmazonie, lâAfrique, au Sud-est
asiatique, Philippe Lorette est devenu un citoyen engagé pour une économie durable.
Durable pour lâenvironnementSi en France, une utilisation responsable de bois locaux est acquise dans le principe, il est apparaĂźt
maintenant indispensable de la mettre en Ćuvre. Alors que 1er massif forestier dâEurope est plongĂ©
dans une profonde crise (238 000 ha principalement de pins dĂ©truits lors de la tempĂȘte Martin en
1999, puis 250 000 ha lors de la tempĂȘte Klaus en 2009), la sylviculture aquitaine pourrait rebondir
en rompant avec la monoculture du Pin et en sâintĂ©ressant au Robinier :
- EspÚce 3 fois moins gourmande en eau que le Pin, le Robinier résiste mieux aux chocs climatiques,
mais Ă©galement aux tempĂȘtes grĂące Ă un systĂšme racinaire plus dĂ©veloppĂ©, une forme plus trapue
et un feuillage caduque.
- Alors que le Pin acidifie le sol, le Robinier lâenrichit grĂące Ă une production dâazote qui favorise la
biodiversitĂ© et autorise lâagroforesterie.
- GorgĂ© dâeau, le Pin ne peut recycler le COÂČ, tandis que le Robinier est un des bois qui stocke le plus
le COÂČ pour le photosynthĂ©tiser.
- Autre enjeu prometteur : le robinier sur pied vaut quatre fois plus que le pin. Son coĂ»t dâimplantation
est intĂ©ressant puisquâaprĂšs la premiĂšre coupe, il peut se rĂ©gĂ©nĂ©rer quarante fois.
Durable pour lâHommeEn achetant des produits en robinier, comme pour tout bois national, le client donne du travail Ă
des employĂ©s français et son acquisition bĂ©nĂ©ficie dâune « haute qualitĂ© sociale ». En effet, les
salariĂ©s des entreprises françaises bĂ©nĂ©ficient dâune couverture sociale et de conditions de travail
et de sécurité rigoureuse, loin des conditions esclavagistes de certains pays producteurs de bois
exotiques. Le client enclenche Ă©galement un mouvement de re-localisation des activitĂ©s jusque-lĂ
développées en Asie du Sud-est ou en Amérique du Sud.
4
En amont, 18 mois de R&D Soutenu par lâANVAR, Philippe Lorette mĂšne avec le Centre Technique du Bois de Bordeaux une
Ă©tude de qualification du Robinier pour dĂ©terminer les caractĂ©ristiques techniques dâutilisation de
ce bois.
Cette étude amÚne notamment à une découverte étonnante : ce bois local possÚde des qualités
similaires au Teck.
A lâissu de ces recherches, une lame de terrasse est mise au point dont la forme et les dimensions
sont définies dans un souci de bonne durabilité (innovation avec profil bombé), de stabilité
dimensionnelle et de rapport dâĂ©lancement (largeur / Ă©paisseur) optimisĂ©. Ce modĂšle a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© Ă
lâINPI et consignĂ© dans un dossier technique mis Ă disposition des professionnels.
Lâoffre commerciale Trois gammes de bois
La gamme paysagĂšre : Cette gamme est destinĂ©e Ă des usages oĂč le consommateur exige du bois
un aspect uniforme (ex : terrasse, abords de piscine, âŠ).
La gamme rustique : Avec des lames comportant des nĆuds, quelques coups de rabot, cette
gamme sĂ©duit de plus en plus de consommateurs, soucieux dâutiliser une partie de
la production oĂč le bois est tout aussi qualitatif (Ă lui de faire, si nĂ©cessaire, une sĂ©lection au
montage). Acheter ce bois entre dans une démarche durable contraire au mode de consommation
actuel oĂč tout ce qui nâest pas « parfait » est jetĂ©.
La gamme agricole : Il sâagit de bois ayant certaines lames au bout abĂźmĂ©, des nĆuds plus
grossiers, des dĂ©fauts de coupe. Elle sâutilise pour un usage fonctionnel (bordure de
potager, chemin de jardin, poulailler,..)
Les produits pharesla lame de terrasse (longueur 1,20 m - largeur 90 mm - Ă©paisseur 21 mm) avec son support (traverse
de 80 x 38 mm)
des dalles de 50 x 50 cm (différents modÚles sont proposés)
une gamme de mobilier urbain pour les collectivitĂ©s (tables, bancs, kiosques, âŠ)
Des applications produit multiples et variéeséquipements extérieurs collectifs rudimentaires (piquets, poteaux, rondins) ou plus complexes
(parcours sportifs, agencement du littoral...)
amĂ©nagements de jardins privĂ©s (mobilier dâextĂ©rieur, terrasses, caillebotis, claustras...)
RĂ©partition des clients 50% de particuliers,
30% de professionnels,
20% de collectivitĂ©s. sur lâensemble du territoire français.
Perspectives de développement Produits
un systĂšme de clĂŽture en bois ronds
divers Ă©lĂ©ments de structure et de bardage pour lâextĂ©rieur.
EntrepriseĂ©tude pour la mise au point dâune unitĂ© industrielle dâaboutage, processus visant Ă optimiser le
sciage et Ă travailler sur de plus grandes longueurs.
crĂ©ation dâune pĂ©piniĂšre en 2010 pour fournir des plants Ă partir de lâannĂ©e suivante.
5
Philippe LoretteUn dĂ©but de carriĂšre dans lâindustrie traditionnelledu Pin des Landes
1985 Issu de plusieurs générations de sylviculteurs et négociants en bois, Philippe Lorette a 25 ans
et un DESS de lâIAE lorsquâil rachĂšte une station de traitement chimique du bois (classĂ©e
SEVESO), basée en Gironde. Par ce procédé de valorisation du pin (durabilité accrue, résistance aux
champignons et humidités), il ouvre de nouveaux marchés et exporte ce bois vers des pays humides
comme la Guadeloupe, La Réunion, la Martinique. Ardent défenseur du Pin des Landes, il publie un
livre sur la Protection des bois (Ed Vial Ă Dourdan).
1990 Philippe Lorette rachĂšte lâentreprise familiale de nĂ©goce en bois exotique (25 salariĂ©s, 3MâŹ
de CA). En effectuant de nombreux voyages Ă travers les forĂȘts du monde, les diffĂ©rentes scieries
dâexploitation, une conscience Ă©cologique mĂ»rit.
1994Lors dâun voyage en Hongrie, Philippe Lorette dĂ©couvre une approche de la forĂȘt radicalement
diffĂ©rente de celles connues jusque lĂ . Câest son premier choc. Une forĂȘt peut gĂ©nĂ©rer une
agroforesterie. Il sâagit de tirer parti de la complĂ©mentaritĂ© des arbres et des cultures pour mieux
valoriser les ressources du milieu. Respectueuses de lâenvironnement, ces pratiques favorisent
Ă©galement une Ă©conomie locale.
http://www.agroforesterie.fr/definition-agroforesterie.pdf
La prise de conscience 2003
Philippe Lorette effectue de nouveaux voyages en Hongrie, pays qui exploite le Robinier et cultive
lâagroforesterie Ă lâĂ©chelle industrielle depuis plus de 60 ans (visites de sociĂ©tĂ©s forestiĂšres dâEtat,
dâuniversitĂ©s dont lâUniversitĂ© de Nopron, rĂ©fĂ©rence mondiale dans le domaine de la recherche et
développement du robinier).
Rencontres dĂ©cisives, puisquâil dĂ©cide de cĂ©der toutes ses activitĂ©s tournĂ©es autour du Pin des
Landes et de lâimportation de bois exotiques. Il vend alors ses entreprises Ă un groupe national
et décide de promouvoir une autre exploitation du bois, en accord avec ses convictions de
citoyen du monde.
2004Il prĂ©sente Ă lâANVAR un nouveau modĂšle forestier Ă faible impact environnemental, issu
du modĂšle dâEurope centrale, basĂ© sur un bois local mĂ©connu Ă fort potentiel : le Robinier.
LâANVAR se mobilise immĂ©diatement autour de cette nouvelle approche et finance, en collaboration
avec le Centre Technique du Bois, une Ă©tude de qualification du Robinier afin de connaĂźtre les
caractĂ©ristiques techniques dâutilisation de ce bois. Cette Ă©tude de 18 mois amĂšne notamment
à une découverte étonnante. Ce bois local possÚde des qualités similaires au Teck qui ouvre des
perspectives économiques trÚs conséquentes.
Elle prouve Ă©galement les qualitĂ©s environnementales de ce bois : sĂ©questration de COÂČ, croissance
rapide sans engrais chimique, consommation trÚs faible en eau, régénérescence naturelle une
quarantaine de fois, production dâazote.
2005 Des voyages en Europe du Nord (Belgique et Pays Bas) auprĂšs de centres techniques confortent
Philippe Lorette dans cette analyse.
Philippe Lorette crée la SARL Alternabois, avec pour vocation affichée la valorisation et la
promotion de bois français et en particulier le Robinier.
DĂ©pĂŽt Ă lâINPI dâune premiĂšre application : un modĂšle de lame de terrasse.
DĂ©pĂŽt Ă lâINPI dâun brevet portant sur un systĂšme constructif en bois pour amĂ©nagement extĂ©rieur
et mobilier urbain.
Philippe Lorette rĂ©alise une premiĂšre plantation expĂ©rimentale de robinier, basĂ©e Ă Saint Jean dâIllac,
issue de plans sélectionnés en Hongrie.
6
Avec le Robinier, un nouveau modĂšle forestier pour la filiĂšre Aquitaine
2006Les premiers chantiers dĂ©marrent. Tout dâabord en Aquitaine, puis rapidement sur toute la France,
la Belgique, la Suisse et les Pays Bas. Ces débuts prometteurs démontrent la pertinence de cette
dĂ©marche. Elle rĂ©pond Ă la sensibilitĂ© croissante des consommateurs Ă la protection des forĂȘts
tropicales et Ă leur substitution avec des bois locaux.
2008Deux signes forts viennent assoir et renforcer la crédibilité de la démarche de Philippe Lorette.
Alternabois obtient le Prix national de lâInnovation Ă Paris et le 1er Prix Agenda 21 du Conseil
Général de la Gironde.
Philippe Lorette rencontre de nombreux élus et directeurs de service (Conseil général de la Gironde,
Conseil RĂ©gional dâAquitaine, collectivitĂ©s locales, âŠ), des syndicats professionnels, des journalistes,
à leur demande, pour comprendre la problématique structurelle de la filiÚre bois aquitaine axée
principalement autour du Pin des Landes et pour entendre une des solutions possibles de demain.
2009Alternabois obtient le 1er Prix de lâInitiative Ă©conomique du Conseil RĂ©gional dâAquitaine.
PortĂ©e par lâassociation les ComsommâActeurs, Philippe Lorette lance une souscription nationale
« Robinier » au printemps pour sensibiliser les consommateurs français (particuliers et entreprises)
Ă la fois Ă leur pratique dâachat et aux qualitĂ©s de ce bois.
La plantation expĂ©rimentale de robinier a Ă©tĂ© remarquĂ©e par le MinistĂšre de lâAgriculture et acceptĂ©e
comme verger Ă graines.
Philippe Lorette est contacté par des ingénieurs agronomes du Sénégal qui cherchent, par la création
dâune forĂȘt, Ă combattre la dĂ©sertification, produire un bois de chauffage de qualitĂ©, fournir des
fleurs pour la production de miel avec un arbre peu gourmand en eau et de croissance rapide. Il
trouve dans le modÚle forestier proposé par Alternabois une réponse pertinente.
Avec 1 Kg de graines (50 000 arbres), ils démarrent une pépiniÚre.
2010Obtention du label PEFC.
CrĂ©ation dâune pĂ©piniĂšre.
Poursuite des études de recherche & développement en collaboration avec le Centre technique du
bois Ă Bordeaux sur de nouvelles applications : parquets, bardage.
Au vu de sa forte demande export, Alternabois réfléchit à un développement de sa commercialisation
en Belgique, aux Pays Bas et en Suisse.
Une implication dans les mandats socioprofessionnelset dans la vie de la cité
1992Juge au Conseil des Prudâhommes de Bordeaux (jusquâen 2002) et PrĂ©sident du
Bureau de RĂ©fĂ©rĂ© (jusquâen 1997).
1994Membre titulaire de la Chambre de Commerce et dâIndustrie de Bordeaux,
Responsable du secteur bois papier (jusquâen 2000).
2002Administrateur de Misso (assurance ForĂȘt : incendie, tempĂȘte, RC), filiale de
Groupama (jusquâĂ ce jour).
2004Administrateur de lâURSSAF de la gironde, Membre de la commission du recours
amiable (jusquâĂ ce jour).
7
Le Robinier,une essence surprenante
Historique Le Robinier (Robinia pseudo accacia ou Faux Acacia), dont le nom rend hommage Ă Jean Robin,
botaniste et arboriste du roi Henri IV, est une essence importĂ©e dâAmĂ©rique du Nord. Le premier
spécimen, planté en 1601 place Dauphine à Paris, puis transféré au Jardin des Plantes en 1635,
existe encore.
Rapidement acclimatĂ© aux latitudes europĂ©ennes, il est trĂšs apprĂ©ciĂ© jusquâau Second Empire pour
ses qualitĂ©s physiques et sa durabilitĂ© naturelle, avant de tomber dans lâoubli Ă lâĂšre industrielle,
concurrencĂ© par lâacier et le fer.
Peu connu de nos jours, le Robinier représente pourtant la 3Úme essence feuillue de production
aprĂšs le peuplier et lâeucalyptus, couvrant 3,2 millions dâhectare dans le monde.
En France, ce bois est aujourdâhui issu de forĂȘts «cultivĂ©es» sâĂ©tendant sur 130.000 ha. Depuis son
prĂ©lĂšvement, infĂ©rieur Ă lâaccroissement biologique annuel de lâespĂšce, jusquâĂ son recyclage, il ne
reprĂ©sente quâun impact rĂ©duit au minimum pour lâenvironnement.
Avec des caractĂ©ristiques Ă©quivalentes au Teck, il constitue une rĂ©elle alternative Ă
lâutilisation des bois tropicaux les plus prisĂ©s.
Une durabilitĂ© naturelle exceptionnelle La norme NF EN 335 concerne la durabilitĂ© du bois et dĂ©finit 5 classes de risque dâattaque biologique
(plus lâindice est Ă©levĂ©, plus la rĂ©sistance est satisfaisante). Le Robinier est, avec le Teck, lâune des
rares essences admises naturellement, Ă lâĂ©tat brut et sans aucun traitement chimique, en
risque 4.
La prĂ©sence dâun antiseptique naturel, le Robinetin, lui permet de rĂ©sister aux attaques des insectes
destructeurs (capricornes, termitesâŠ), aux champignons parasitaires les plus frĂ©quents dans nos
climats tempĂ©rĂ©s et aux intempĂ©ries. Il peut donc ĂȘtre utilisĂ© pour de nombreux usages en extĂ©rieur
sans traitement fongicide ou insecticide.
Le bois de robinier sâaffirme donc comme un matĂ©riau particuliĂšrement adaptĂ© aux
ouvrages extĂ©rieurs (clĂŽtures, caillebotis, plages de piscine, mobilier de jardin et mobilier urbainâŠ)
soumis à des humidifications fréquentes ou permanentes.
Sa longĂ©vitĂ© est de 25 Ă 40 ans quand il est en contact avec le sol, jusquâĂ 80 ans sans contact direct
et 500 à 1000 ans en milieu sec, sous abri (source Université Hongroise de Sopron).
Des qualitĂ©s fonctionnelles et esthĂ©tiques Face aux dalles de pierre, le bois dispose dâavantages certains : plus simple Ă installer, il offre une
grande liberté de création, tant verticale que horizontale, y compris sur un sol non stabilisé ou trÚs
en pente.
AntidĂ©rapant, il ne devient jamais brĂ»lant, mĂȘme aprĂšs une trĂšs longue exposition au soleil. Il
garantit un haut niveau de sécurité pour les enfants en cas de choc et demeure facilement réparable
au besoin.
Le bois de Robinier, de couleur jaune au moment du sciage, prend une teinte brune aux reflets
dorés (comparable au Teck) par oxydation et exposition aux ultraviolets.
8
Un avantage Ă©conomique incomparable A lâheure oĂč les revendications autour du pouvoir dâachat se font quotidiennes, le prix, quel que soit
lâinvestissement, reste un facteur dĂ©terminant.
Si le pin, traitĂ© par autoclave, permet de sâoffrir une terrasse ou des abords de piscine en bois Ă un
prix accessible, il est voué à subir de multiples distorsions qui implique souvent un remplacement
complet sous une dizaine dâannĂ©es. Par ailleurs, ce bois, imprĂ©gnĂ© Ă cĆur de produits chimiques
(CCA - cuivre, chrome, arsenic), en fait un produit toxique considéré comme déchet industriel dans
le cadre de son recyclage. Il est déjà interdit dans certains pays du Nord. Le Robinier présente,
quant à lui, des caractéristiques équivalentes au Teck et autres bois tropicaux. Sans aucun
traitement préalable, sa résistance exceptionnelle aux variations climatiques garantit une durabilité
incomparable de lâinstallation. En revanche, il sâavĂšre bien meilleur marchĂ© : de 20 Ă 40 % plus
Ă©conomique que le Teck (consĂ©quence directe dâune production nationale).
Caractéristiques et performances techniques Une ressource encore limitée en France
130 000 ha (1 % des forĂȘts), dont 18 446 ha en Aquitaine (97 % issus de forĂȘts privĂ©es)
Des perspectives dâextension importantes AdaptabilitĂ© Ă une large variĂ©tĂ© de sols (pauvres voire stĂ©riles)
Haute rusticitĂ© aux variations climatiques (supporte jusquâĂ -23°)
TrÚs grande capacité de séquestration du CO2 atmosphérique
Croissance rapidede 7,7 m3/ha/an
Hauteur de 25 Ă 35 m
DiamÚtre des grumesde 0,30 à 0,60 m à la récolte finale (environ 25 ans)
DensitĂ© Ă©levĂ©e 850 kg/m3 Ă 12 % dâH2O
Dureté élevée 57,7 N/mm2
Résistance mécaniquecompression : 67 à 70 N/mm2
traction : 150 Ă 176 N/mm2
flexion : 133 Ă 140 N/mm2
Module dâĂ©lasticitĂ© 13 600 N/mm2
Longévité exceptionnelleEn extérieur, sans contact avec le sol : 60 à 80 ans
Immergé : 300 à 500 ans
Sous abri, en milieu sec : 500 à 1 000 ans (source Université Hongroise de Sopron)
9
Le marchéde la terrasse
Le bois, devenu lâincontournable du jardinSi en Europe du Nord, en Angleterre et en Allemagne, les terrasses en bois font depuis longtemps
partie du paysage, ce marchĂ© nâest apparu en France que dans les annĂ©es 90.
Face au traditionnel dallage, il connaĂźt depuis un essor exponentiel (+ 40 % des ventes en moins de
5 ans), pour atteindre rapidement plus de 6 millions de m2 de terrasse vendus par an (environ 16 %
du marchĂ© des revĂȘtements de sol extĂ©rieur - estimations Association Terrasse Bois 2006).
Cet engouement est portĂ© par un double intĂ©rĂȘt :Pour lâhabitat avec un segment «amĂ©nagement, dĂ©coration» en trĂšs forte progression, transformant
le jardin en nouvelle piĂšce Ă vivre.
Pour le bien-ĂȘtre oĂč la matiĂšre bois, vĂ©hiculant une image saine, zen, de confort et de naturel,
correspond aux aspirations dâune sociĂ©tĂ© Ă la recherche dâauthenticitĂ©.
Une destruction effrĂ©nĂ©e des forĂȘts exotiquesPremier importateur de bois en Europe, la France est Ă©galement le 3Ă©me importateur de bois
tropicaux toutes origines confondues.
Aujourdâhui, le constat est brutal et sans appel. Au niveau mondial, les forĂȘts primaires ne cessent
de sâamenuiser. Chaque annĂ©e, environ 14 millions dâhectares de forĂȘts tropicales disparaissent,
soit lâensemble des forĂȘts françaises. Sur les trois derniĂšres dĂ©cennies, câest plus de 80 % des
forĂȘts originelles qui ont Ă©tĂ© dĂ©truites !
Lâurgence est donc de rĂ©duire les abattages excessifs pour prĂ©server la diversitĂ© biologique de ces
forĂȘts et leurs rĂŽles essentiels (protection des sols, contribution au cycle de lâeau, rĂ©gulation du
dioxyde de carbone absorbé par le processus de photosynthÚse, fonctions économiques et sociales
pour les populations aborigĂšnes ...). www.cirad.fr
La solution : lâutilisation de bois locaux Depuis quelques annĂ©es, la filiĂšre bois sâest dotĂ©e de labels (PEFC, FSC...) qui permettent une
traçabilitĂ© du bois, de la forĂȘt au consommateur final, et garantissent une exploitation Ă©cologique
de certaines essences tropicales.
Mais lâexploitation des bois locaux est la solution Ă privilĂ©gier lorsque la diversitĂ© des ressources
de proximité permet de répondre aux besoins. Depuis 1997, la rétification assure une stabilité et
une durabilitĂ© au bois local (pin, peuplier, frĂȘne) par la seule action dâune chaleur maĂźtrisĂ©e, et ce,
sans aucun produit chimique. Cependant, si le bois rétifié français présente une alternative au bois
exotique, son principe de fabrication inclut un passage dans des fours Ă©nergivores qui lui font perdre
son Ă©co-bilan.
Progressivement les bois dits europĂ©ens (ChĂȘne, HĂȘtre, ChĂątaignier,...) remplacent les bois exotiques
(WengĂ© dâAfrique, IpĂ© dâAmĂ©rique du Sud, Teck dâAsie...). Issus dâexploitations forestiĂšres
gĂ©rĂ©es durablement, (respect de lâenvironnement tout au long de la chaĂźne de production, prise
en compte de leur impact sur les populations présentes et à venir), ces bois sont déjà adoptés par
de nombreux pays communautaires (Belgique, Allemagne, Hollande...).
En France, leur présence commence à se développer grùce aux entreprises et collectivités soucieuses
de véhiculer une image citoyenne, aux consommateurs (estimés à 16%) sensibles aux préoccupations
environnementales.
10
AnnexeLe projet ALTERNABOIS, un intĂ©rĂȘt majeur Par M. Gleyze, Vice PrĂ©sident du Conseil GĂ©nĂ©ral de la Gironde, ChargĂ© de lâEconomie Solidaire et
M. Boutet, Chargé de Mission Développement Durable auprÚs de la Direction Générale des Services
du Conseil Général de la Gironde
Des besoins en bois grandissant Le Conseil GĂ©nĂ©ral privilĂ©gie aujourdâhui le matĂ©riau bois sur de multiples chantiers : que ce soit
pour un usage extérieur (balisage des sentiers de randonnée, tables et bancs des aires de pique-
nique, jeux des espaces de loisirs enfants, glissiÚres de sécurité en milieu sensible), intérieur (mobilier
de bureau et dĂ©coration), ou encore pour la structure mĂȘme de certaines constructions (ossature,
bardage, charpente).
Le respect de lâenvironnement : les nouveaux critĂšres Ă intĂ©grer Depuis deux ans, dans le cadre de lâAgenda 21, nous nous appliquons Ă respecter une conduite
«éco-responsable», notamment dans les domaines de la construction et de lâĂ©quipement, par la
mise en place dâun dispositif dâachat de matĂ©riels et de services ayant recours Ă des matĂ©riaux
«durables» ».
La préférence, à caractéristiques techniques équivalentes pour un usage donné, est systématique-
ment accordĂ©e aux bois locaux ou traditionnels (pin maritime, chĂȘne, chĂątaignier, robinier). Mais
il faut se garder des automatismes et savoir reconnaĂźtre que le pin local nâa pas rĂ©ponse Ă tout. Il
est demandĂ© aux candidats de chiffrer lâimpact Ă©cologique : certaines essences (tel le robinier)
naturellement répertoriées en risque classe 4 par exemple, présentent une meilleure
capacitĂ© de recyclage quâun bois traitĂ© chimiquement pour obtenir les mĂȘmes atouts (pin
traité par autoclave).
Veiller Ă la cohĂ©rence des politiques Ă©conomique et sociale Enfin, il est important dâassurer une vĂ©ritable cohĂ©rence des politiques publiques. Favoriser la
filiÚre bois implique de développer en parallÚle la filiÚre de production associée. Nous avons
votĂ© en faveur dâune diversification de notre massif forestier, tout particuliĂšrement sur
les zones limitrophes de la forĂȘt des Landes, et encourageons vivement les propriĂ©taires
qui souhaitent investir dans ce sens. Structurer progressivement lâoffre pour une meilleure
adéquation avec une demande légitime en trÚs forte progression, voilà notre challenge. Une telle
Ă©volution ne peut alors que stimuler la croissance du nombre dâemplois de qualitĂ© sur notre rĂ©gion.
Au regard de tous ces points, il faut reconnaßtre que le projet ALTERNABOIS porté par Monsieur
Lorette autour de la revalorisation du robinier prĂ©sente un intĂ©rĂȘt majeur, tant pour les
qualitĂ©s intrinsĂšques de cette essence, qui rĂ©pond Ă bon nombre de critĂšres, que dâun
point de vue du dĂ©veloppement local. Nous ne pouvons que soutenir et mĂȘme encourager ce
type dâinitiative.
AlternaboisPhilippe Lorette
Alternabois
4721 avenue du Las
33127 Saint-Jean dâIllac - France
gsm : 06 89 49 93 86
www.alternabois.fr
Contact presseElisabeth LĂ©ger
Agence Ecoutez voir
30 rue Joseph Bonnet
33100 Bordeaux
tél : 05 56 32 02 01
gsm : 06 03 69 49 08
11
PhotothĂšque
.01 .02 .03
.13
.04 .05 .06
.14
.07 .08 .09
.10 .11 .12 .15
AlternaboisPhilippe Lorette
Alternabois
4721 avenue du Las
33127 Saint-Jean dâIllac - France
gsm : 06 89 49 93 86
www.alternabois.fr
Contact presseElisabeth LĂ©ger
Agence Ecoutez voir
30 rue Joseph Bonnet
33100 Bordeaux
tél : 05 56 32 02 01
gsm : 06 03 69 49 08