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18181818- 0 -- 0 - Dossie C - - 0 - - er Scientifi Curalgic Date de création - - 0 - -110 ique :Avril 2011

Dossier Scientifique Curalgic - Pierre d'Astier · - 1 - Dossier scientifique confidentiel à usage professionnel uniquement. Cet usage doit être personnel au distributeur, et strictement

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18181818- 0 -- 0 -

Dossier Scientifique

Curalgic

- - 0 - -

Dossier Scientifique

Curalgic

D a t e d e c r é a t i o n

- - 0 - -110

Dossier Scientifique

: A v r i l 2 0 1 1

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- 1 - Dossier scientifique confidentiel à usage professionnel uniquement. Cet usage doit être personnel au distributeur, et strictement réservé à l’exécution de son activité, de la présentation et à la vente des produits Diet Horizon auxquelles ils se rattachent. Tout autre usage et toute

reproduction sont interdits.

C u r a l g i c

N o u v e l l e f o r m u l e

« Curalgic nouvelle formule » est indiqué dans les cas d’inflammations chroniques ou aiguës

et pour tous types de douleurs. Propriétés :

- Anti-inflammatoire

- Analgésique

- Antirhumatismal

- Antipyrétique

- Soulage les maux de tête

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reproduction sont interdits.

S O M M A I R E

P a r t i e I : d o n n é e s a d m i n i s t r a t i v e s e t r é s u m é d u d o s s i e r I.1. Renseignements administratifs page 3 I.2. Résumé des caractéristiques du produit page 3 I.3. Etiquetage et notice page 3

P a r t i e I I : d o c u m e n t a t i o n s c i e n t i f i q u e

II.1. Curcuma page 4

II.2. Griffe du Diable page 5

II.3. Grande camomille page 7

II.4. Saule Blanc page 8

II.5. Boswellia page 9

II.6. Gingembre page 11

II.7. Poivre noir page 12

P a r t i e I I I : m é t h o d e d e p r é p a r a t i o n d u p r o d u i t f i n i page 14

B i b l i o g r a p h i e page 15

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reproduction sont interdits.

P a r t i e I : d o n n é e s a d m i n i s t r a t i v e s e t r é s u m é d u d o s s i e r

I.1. Renseignements administratifs Responsable de la mise sur le marché et de la commercialisation

NATURAL DISTRIBUTION Hlds.

Unit E / Foster Road Ashford Business Park

Sevington, Ashford Kent, TN24 0SH

Tél. : 44 (0) 1233 504 444 Fax : 44 (0) 1233 504 450 www.diet-horizon.com

I.2. Résumé des caractéristiques du produit Curalgic Nouvelle Formule est un complément alimentaire sous forme de comprimés. Cette formule a été conçue pour agir rapidement et efficacement sur tous types d’inflammations (chroniques ou aigues) quelles soient d’origine articulaire, oculaire, intestinale, gastrique, ou cutanée, etc. Curalgic Nouvelle Formule possède tout ce que la Nature a de plus puissant en matière d’actifs à visé anti-inflammatoire ! En aucun cas les renseignements donnés ne

peuvent se substituer à un avis médical et

chaque utilisateur est tenu responsable de ses

propres actes, de sa santé et de sa sécurité. I.3. Etiquetage et notice Composition pour 4 comprimés : Extrait sec de racine de Curcuma (Curcuma longa) standardisé à 85% de curcumine…………………….1237,6 mg Extrait sec de racine de Griffe du diable (Harpagophytum

procumbens) standardisé à 3% d’harpagoside ..... 800 mg Extrait sec de Grande Camomille (Tanacetum parthenium) standardisé à 0,2% de parthénolide ..................... 800 mg Extrait sec d’écorce de Saule Blanc (Salix alba) standardisé à 25% de salicine ................................................... 400 mg Extrait sec de Boswellia (Boswellia serrata) standardisé à 65% d’acide boswellique ...................................... 340 mg Extrait sec de racine de Gingembre (Zingiber officinale) standardisé à 5% de gingerol ................................ 200 mg Extrait sec de Poivre noir (Piper nigrum) standardisé à 95% de pipérine ............................................................ 105 mg

Ingrédients : Extrait sec de Curcuma (Curcuma

longa) standardisé à 85% de curcumine, Extrait

sec de racine de griffe du diable (Harpagophytum procumbens) standardisé à 3% d’harpagoside, Extrait sec de Grande Camomille (Tanacetum parthenium) standardisé à 0,2% de parthénolide, Antiagglomérant : phosphate tricalcique, stéarate de magnésium ; Extrait sec d’écorce de Saule Blanc (Salix Alba) standardisé à 25% de salicine, Extrait sec de Boswellia (Boswellia

serrata) standardisé à 65% d’acide boswellique, Extrait sec de racine de Gingembre (Zingiber

officnale) standardisé à 5% de gingérol, Agents d’enrobage : Cellulose microcristalline, acide stéarique, phosphate dicalcique ; Extrait sec de Poivre Noir (Piper nigrum) standardisé à 95% de pipérine.

Conseils d’utilisation :

Prendre ½ à 4 comprimés par jour

Ne pas dépasser la dose journalière

recommandée. Ce produit n’est pas un

médicament et ne peut se substituer à un

régime alimentaire varié et à un mode de vie

sain. Femmes enceintes ou allaitantes,

demander conseil à votre médecin.

Maintenir soigneusement fermé dans un

endroit frais, à l’abri de l’humidité. Tenir hors de

portée des enfants.

Référence : DHSC002 Etui de 30 comprimés Poids net : 34,35 g

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reproduction sont interdits.

P a r t i e I I : d o c u m e n t a t i o n s c i e n t i f i q u e

II.1. Curcuma (Curcuma longa)

II.1.1. Elément de botanique

Nom Vernaculaire : Curcuma, Safran des Indes. Nom Latin (Synonymes) : aucun. Parties utilisées : rhizome. Le Curcuma est une plante herbacée rhizomateuse vivace de la famille des Zingiberaceae.

Elle est originaire d’Asie du sud. Il est largement cultivé en Inde et dans une moindre mesure en Chine, à Taiwan, au Japon, en Birmanie, en Indonésie et en Afrique. C'est un des principaux ingrédients du curry, mélange d'épices omniprésent dans la cuisine indienne. En Asie, on a depuis longtemps découvert qu’ajouté aux aliments, le rhizome réduit en poudre permettait d'en conserver la fraîcheur, la saveur et la valeur nutritive. Ainsi, bien avant l'époque des conservateurs synthétiques, le curcuma jouait un rôle primordial comme additif alimentaire. Son nom chinois, Jianghuang, signifie « gingembre jaune », une allusion au fait qu'il est de la même famille botanique que le gingembre et à la remarquable couleur de son rhizome qu'on a utilisé comme colorant et teinture. En médecine ayurvédique (médecine traditionnelle de l'Inde), de même que dans les médecines traditionnelles de la Chine, du Japon, de la Thaïlande et de l'Indonésie, le curcuma est considéré comme un tonique du système digestif et un remède contre les troubles de la digestion. En fait, ces propriétés sont pour ainsi dire universellement reconnues, si bien que le rhizome est commercialisé dans le monde entier II.1.2. Constituants et propriétés Au cours des 10 dernières années, des substances auxquelles on a donné le nom de curcuminoïdes ont été isolées du rhizome de Curcuma longa. La curcumine est le principal composé que l’on retrouve dans la classe des curcuminoïdes. Il s’agit d’antioxydants très puissants. Cette puissante activité antioxydante pourrait expliquer un grand nombre des indications médicinales traditionnelles de cette plante (notamment en médecine Ayurvédique) comme les troubles

inflammatoires (soulagement des douleurs arthritiques, rhumatismales ou menstruelles, traitement de certaines inflammations cutanées, ophtalmologiques, etc.) Outre la présence de ces molécules, le rhizome de curcuma renferme bon nombre de vitamines, minéraux et autres micronutriments d’intérêt. La curcumine est le pigment principal du curcuma. C’est un pigment polyphénolique qui donne la couleur jaune caractéristique à la poudre de rhizome de curcuma.

Données générales

Règne Plantae

Division Magnoliophyta

Classe Magnoliopsida

Ordre Scrophulariales

Famille Pedaliaceae

Genre Harpagophytum

Nom Latin Harpagophytum procumbens

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reproduction sont interdits.

La curcumine existe sous deux formes : Kéto-curcumine et Enol-curcumine qui ont les mêmes propriétés. La molécule ci-contre est une forme à plat de la conformation « kéto » de la curcumine. La curcumine est un puissant antioxydant (plus actif que la vitamine E), un puissant antiseptique et

antibactérien, ainsi qu’un puissant anti-inflammatoire car elle inhibe la Cyclooxygénase 2 (ou Cox-2) ainsi que le facteur NF Kappa-B impliqué dans les processus inflammatoires. Le Curcuma possède également des actions intéressantes au niveau de la protection des organes majeurs comme l’estomac, le foie, le cœur et également au niveau cellulaire. II.1.3. Etudes cliniques En Inde et en Chine, on utilise le curcuma depuis très longtemps pour ses effets anti-inflammatoires. Des essais in vitro et sur des animaux ont confirmé cette propriété. [1-2 ; 59] Quelques études préliminaires ont tenté d’évaluer l’efficacité du curcuma (seul ou en combinaison avec d’autres substances) pour soulager l’inflammation, avec des résultats prometteurs, mais qui demandent à être confirmés. [3-5] Par exemple, au cours de deux essais, on a comparé l’effet de 1 200 mg de curcumine à celui de la phénylbutazone, un médicament anti-inflammatoire. La curcumine s’est révélée aussi efficace que le

médicament auprès de patients souffrant d’arthrite rhumatoïde et d’œdème postopératoire. [36,34] Par ailleurs, des chercheurs indiens se sont intéressés aux effets thérapeutiques de la curcumine (1,125 mg par jour) sur l’inflammation oculaire. [6-7] Bien que positifs, les résultats de ces études doivent être interprétés avec prudence, à cause d’un haut taux d’abandon (40 %) et de l’absence d’un groupe témoin. [6] Une étude en double aveugle récente a donné de bons résultats auprès de 82 patients souffrant de colite ulcéreuse, une maladie inflammatoire de l’intestin. Les participants ont pris soit un placebo, soit 1 g de curcumine deux fois par jour, en plus de leur traitement habituel (sulfasalazine ou mézalamine). Il y a eu moins de rechutes de la maladie dans le groupe traité. [8] II.1.4. Effets indésirables – Contre indications – Interactions médicamenteuses Le curcuma et les curcuminoïdes sont déconseillés aux femmes enceintes ou allaitantes à de fortes doses.

II.2. Griffe du Diable (Harpagophytum procumbens)

II.2.1. Elément de botanique

Nom vernaculaire : Griffe du Diable, racine de Windhoek Synonymes : - Partie utilisée : racine secondaire. Plante herbacée vivace de la famille des Pedaliaceae, aux feuilles alternes aux limbes ovoïdes et aux fleurs en trompette rouge violacé.

Sa racine plonge profondément dans le sol pour se diviser en racines secondaires aux lourds tubercules, seuls utilisés en pharmacie.

Données générales

Règne Plantae

Division Magnoliophyta

Classe Magnoliopsida

Ordre Scrophulariales

Famille Pedaliaceae

Genre Harpagophytum

Nom Latin Harpagophytum procumbens

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reproduction sont interdits.

C'est une plante médicinale dont la racine est inscrite dans la pharmacopée européenne avec l'indication « traditionnellement utilisée dans le traitement symptomatique des manifestations articulaires douloureuses mineures ». II.2.2. Propriétés En 1989, la Commission E allemande approuvait l'usage de la racine de griffe du diable pour traiter l'inappétence et la dyspepsie, de même que pour contribuer au traitement des troubles dégénératifs du système locomoteur (le squelette, les muscles, les articulations). En 1996, l'ESCOP (l'European Scientific Cooperative on Phytotherapy) reconnaissait également son efficacité pour traiter le manque d'appétit et la dyspepsie, de même que pour contrer la douleur

accompagnant l'arthrose et la tendinite. L’harpagophytum a pour principaux effets une action anti-inflammatoire, il soulage les douleurs

articulaires. L’amertume de l’harpagophytum stimule et tonifie le système digestif. Nombre de troubles arthritiques s’associent à une mauvaise digestion et à une mauvaise assimilation ; l’effet stimulant de cette plante sur l’estomac et la vésicule biliaire contribue à sa valeur thérapeutique comme remède anti-arthritique. II.2.3. Etudes cliniques Les résultats de plusieurs essais cliniques, avec ou sans groupe placebo, indiquent que la racine de griffe du diable peut améliorer la mobilité et soulager sensiblement la douleur dans les cas de troubles musculo-squelettiques, notamment l'arthrite et les maux de dos. [9-13] Des essais cliniques comparatifs ont également démontré que la plante était aussi efficace que la diacérhéine [14] pour soulager l'arthrite et que le rofécoxib (le Vioxx®) - qui a été retiré du marché en septembre 2004 à cause de ses effets indésirables - pour soulager les douleurs lombaires [15]. Au cours d’une étude en double aveugle menée auprès de 63 patients, des chercheurs ont constaté que, en plus d'agir sur les articulations et les tendons, la plante favorise la détente musculaire, sans pour autant exercer une action sur le système nerveux central. [16] La grande majorité de ces études ont porté sur des extraits normalisés fabriqués en Europe (le Doloteffin®, l'Harpadol®, le LI 174®, le WS 1531®). Les recherches semblent indiquer que l'action anti-inflammatoire de la griffe du diable serait différente de celle des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). En effet, plutôt que de s'attaquer aux prostaglandines, la griffe du diable réduit la production des leucotriènes qui sont d'autres substances impliquées dans le processus d'inflammation [17-19]. Plusieurs experts affirment qu'un extrait complet est plus efficace que ses composés actifs pris séparément [20].

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reproduction sont interdits.

II.3. Grande Camomille (Tanacetum parthenium)

II.3.1. Eléments de botanique

Partie utilisée : Feuilles La grande camomille est une plante originaire du Sud-est de l’Europe, elle pousse également en Amérique du Nord et en Australie. On la cultive par semis ou bouturages, sur des sols ensoleillés et bien drainés. Les feuilles sont récoltées toute l’année selon les besoin. Les parties aériennes, elles, le sont en été après floraison.

II.3.2. Constituants et propriétés Traditionnellement, on l'utilisait surtout contre les maux de tête, l'aménorrhée (l'absence de menstruations) et les douleurs rhumatismales. L'histoire veut que l'intérêt scientifique pour la grande camomille se soit manifesté après qu'un haut responsable des services de santé de la commission nationale anglaise du charbon (la National Coal Board), dont la femme souffrait de fortes migraines récurrentes, ait rencontré un mineur qui lui suggéra d'essayer les feuilles de grande camomille, traitement traditionnel qu'il avait lui-même employé avec succès. À la suite de ce traitement, les migraines de la dame cessèrent presque complètement et le mari, intrigué et enthousiaste, en parla à un confrère, le docteur Stewart Johnson de la London Migraine Clinic. Ce dernier amorça une série d'essais cliniques qui contribuèrent à établir la réputation de la plante. La grande camomille a pour principaux effets de soulager la douleur, de faire baisser la fièvre, ou encore de stimuler le flux menstruel. L’ESCOP et l’OMS reconnaissent l’efficacité des feuilles de grande camomille pour la prévention de la migraine. On retrouve dans cette plante des lactones sesquiterpéniques comme les parthénolides, des sesquiterpènes comme le camphre entre autre. II.3.3. Etudes cliniques De nombreuses études, synthèses et méta-analyses ont porté sur l’efficacité de cette plante pour la prévention de la migraine. L’ensemble de ces analyses a conclu à un effet positif de la grande camomille. [21-22] Une étude menée sur 170 patients migraineux publiée en 2005 à donné des résultats positifs. Les participants ont vu leurs crises diminuer. [23] Certains cliniciens considèrent que la grande camomille mérite d’être essayée, notamment lorsque les médicaments classiques se révèlent inefficaces. [24-25] Toutes les études sur cette plante se sont axées sur son action sur les maux de tête et migraines. Des études sont en cours de réalisation pour prouver scientifiquement l’ensemble de ces autres propriétés traditionnellement reconnues.

Classification classique

Règne Plantae

Sous-règne Tracheobionta

Division Magnoliophyta

Classe Magnoliopsida

Ordre Asterales

Famille Asteraceae

Genre Tanacetum

Nom latin Tanacetum parthenium

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II.3.4. Effets indésirables – Contre indications – Interactions médicamenteuses Les personnes allergiques aux plantes de la famille des astéracées devraient éviter la grande camomille. La plante étant traditionnellement réputée pour son efficacité à déclencher les menstruations, on conseille donc aux femmes enceintes de l'éviter. II.4. Saule Blanc (Salix alba)

II.4.1. Eléments de botanique

Partie utilisée : écorce des jeunes branches de deux ou trois ans.

Le saule blanc est originaire d’Europe. Il pousse également en Afrique du Nord et en Asie dans les zones humides. On le multiplie par bouture de bois à moitié mûr l’été, ou dur en hiver. Les arbres sont très souvent écimés et les branches des saules âgés de 2 à 5 ans sont écorcées au printemps.

II.4.2. Constituants et propriétés L'utilisation de l'écorce de saule a traversé les siècles et les civilisations. Environ 500 ans avant notre ère, les Chinois en connaissaient les propriétés fébrifuges et analgésiques. Les anciens Grecs l'utilisaient également pour faire baisser la fièvre et soulager la douleur, et son usage était répandu dans l'Europe du Moyen Âge, entre autres choses, pour arrêter les vomissements, éliminer les verrues et réduire la libido. De la Floride à l'Alaska, l'écorce de saule a été et est encore abondamment employée par les Amérindiens comme antidouleur et comme fébrifuge. En 1828, un pharmacien français du nom de Leroux isolait la salicine de l'écorce de saule, qu'il reconnut être la substance active principale de la plante. On découvrit alors que l'organisme transformait la salicine en acide salicylique, qui a des propriétés analgésiques, antirhumatismales et fébrifuges. Le professeur italien Rafaele Piria fut le premier à produire de l'acide salicylique pur à partir de l'écorce de saule. Un chimiste allemand, du nom de Kolbe, fut le premier à synthétiser l'acide salicylique en 1860. Le Saule blanc a donc des propriétés anti-inflammatoires, il permet de soulager la douleur ainsi que de faire tomber la fièvre. Il a aussi des propriétés antirhumatismales. La Commission E et L’ESCOP reconnaissent, toutes deux, l’efficacité de l’écorce de saule pour faire baisser la fièvre et soulager les douleurs ainsi que les maux de tête. On retrouve dans le saule blanc : des glucosides-phénoliques comme la salicine, des flavonoïdes et des tanins. II.4.3. Etudes cliniques

Classification classique

Règne Plantae

Sous-règne Tracheobionta

Division Magnoliophyta

Classe Magnoliopsida

Ordre Salicales

Famille Salicaceae

Genre Salix

Nom latin Salix alba

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reproduction sont interdits.

Il faut tout d’abord noter que l'acide acétylsalicylique (Aspirine®) agit plus rapidement que l'écorce de saule, mais son effet est moins prolongé et il cause des effets indésirables (irritation de la muqueuse de l'estomac et inhibition de la coagulation) que la plante ne provoque pas. La grande majorité des études menées sur le saule blanc concernent son effet antidouleur. Ces études montrent que l’extrait de saule blanc est aussi efficace pour soulager la douleur que certains médicaments (le Vioxx® par exemple ou le Diclofénac un anti-inflammatoire pour les problèmes arthritiques). [26-28] II.4.4. Effets indésirables – Contre indications – Interactions médicamenteuses Les personnes allergiques à l’acide acétylsalicylique (Aspirine®) pourraient également l’être à l’extrait de saule blanc.

II.5. Boswellia (Boswellia serrata)

II.5.1. Eléments de botanique

Parties utilisées : la résine qui exsude du tronc et l’écorce Le Boswellia est appelé Arbre à encens. C’est un arbre à feuilles caduques, à écorce pâle et parcheminée. Ses feuilles sont composées et il forme de petites fleurs blanches en bouquet. La résine de couleur or translucide exsude de l’écorce. Le Boswellia peut atteindre jusqu’à 15 m de haut.

C’est un arbre qui pousse dans les régions sèches et vallonnées du centre et du Nord de l’Inde. II.5.2. Constituants et propriétés L’arbre à encens contient des acides triterpéniques (dont en grande majorité l’acide β-boswellique), de l’huile essentielle, des phénols, de l’acide uronique, des résines, des stérols et des tanins. L’écorce et la sève de cet arbre sont utilisé en médecine ayurvédique depuis des millénaires comme anti-inflammatoire et astringent. La résine est un antiseptique naturel et un astringent capable de soigner et de resserrer les tissus

enflammés. Le Boswellia a aussi un fort pouvoir anti-inflammatoire et antiarthritique ce qui le rend utile dans le cas de maladies inflammatoires chroniques comme l’arthrite rhumatoïde, la rectocolite hémorragique et le psoriasis.

Données générales

Règne Plantae

Division Magnoliophyta

Classe Magnoliopsida

Ordre Sapindales

Famille Burseraceae

Genre Boswellia

Nom Latin Boswellia serrata

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II.5.3. Etudes cliniques La résine et l’écorce de Boswellia figure parmi les produits de santé naturels anti-inflammatoires les plus employés à l’heure actuelle, notamment par les patients souffrant d’affection abdominale inflammatoire [29-31]. Elle renferme plusieurs composés (acides boswelliques) qui réduisent le processus inflammatoire, en agissant sur les cytokines5et les leucotriènes. [32-33]Ces derniers sont des substances pro-inflammatoires qui interviennent spécifiquement dans la constriction des bronches (asthme). [34-36] De plus, les acides boswelliques s’opposeraient à l’adhérence des globules blancs aux sites où ils causent l’inflammation. [9] L’ensemble de ces actions pharmacologiques expliquerait l’utilité du boswellia comme anti-

inflammatoire et son emploi de plus en plus répandu pour soulager l’asthme bronchique ou d’autres

maladies auto-immunes comme l’arthrite rhumatoïde, la maladie de Crohn ou encore la colite

ulcéreuse. [36] Des essais cliniques portant sur des préparations associant le boswellia à d’autres substances (withania et curcuma par exemple) ont donné des résultats positifs sur l’ensemble des problèmes arthritiques. [37-39]. Trois études portant sur des patients souffrant d’arthrose du genou ont donné des résultats positifs. En décembre 2002, au cours d’une étude portant sur 60 sujets, une préparation associant le boswellia et le curcuma, administrée durant trois mois, a soulagé les douleurs de l’arthrose et réduit les taux des

marqueurs sanguins d’inflammation. [40] En janvier 2003, une étude croisée réalisée en Inde et portant sur 30 sujets souffrant d’arthrose du genou a donné des résultats positifs : l’extrait de boswellia s’est montré nettement plus efficace que le placebo pour soulager la douleur, améliorer la souplesse du genou et augmenter la distance de

marche. [41] Une autre étude en double aveugle avec placebo menée en 2004 auprès de 90 patients atteints d’arthrose du genou à montrer qu’un mélange comprenant du boswellia, du curcuma et du gingembre a été plus efficace qu’un placebo pour diminuer la gravité de la maladie et soulager la douleur. [42] De même, les résultats de deux études comparatives menées auprès de 72 patients souffrant de colite ulcéreuse indiquent que l’extrait de boswellia a été aussi efficace que la sulfasalazine (médicament classique) pour enrayer l'inflammation dans le tube digestif, sans toutefois provoquer les effets indésirables associés à cet anti-inflammatoire classique [43-44]. Les effets d’un extrait de boswellia ont été comparés à ceux de la mésalazine, un médicament classique pour le traitement de la maladie de Crohn sur un panel de 102 sujets. L’extrait a été aussi efficace que le médicament, effets indésirables en moins. [44] Depuis quelques années, tant en Orient qu'en Occident, des chercheurs se penchent sur les propriétés anticancéreuses de l'acide boswellinique. [45-52] Cette substance aurait la propriété de provoquer l’apoptose des cellules cancéreuses Elle pourrait aussi augmenter l’effet des traitements de chimiothérapie. Ces recherches in vitro étant pour l’instant au stade préliminaire, on ne peut en tirer un usage thérapeutique contre le cancer dans l'immédiat.

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II.5.4. Effets indésirables – Contre indications – Interactions médicamenteuses La documentation médicale indienne rapporte quelques cas d'avortement spontané qui seraient attribuables à l'emploi d’extrait de boswellia. On recommande donc aux femmes enceintes de s'abstenir d'en prendre. II.6. Gingembre (Zingiber officinale)

II.6.1. Eléments de botanique

Parties utilisées : Le rhizome Le gingembre est originaire d’Asie. Il est cultivé sous les tropiques par division du rhizome. Il pousse sur les sols riches et humides. On déterre son rhizome lorsque la plante atteint 10 mois. On le lave et on le fait tremper. Il est parfois bouilli et épluché.

II.6.2. Constituants et propriétés Le rhizome de gingembre contient de l’huile essentielle et des dérivés sesquiterpéniques. On y retrouve de l’oléorésine et des phénols comme les gingérols. Utilisé depuis plus de 6 000 ans, le gingembre est la panacée de la médecine asiatique. Ses usages médicinaux pour faciliter la digestion, pour le traitement des maux d'estomac, de la diarrhée et des nausées sont aussi répandus que ses usages culinaires. Il était aussi traditionnellement utilisé pour traiter les maux suivants : dyspepsie, gaz intestinaux, coliques, spasmes et troubles gastriques, rhume, grippe, maux de gorge, manque d'appétit, maux de

tête et douleurs rhumatismales. Il était aussi employé comme stimulant et réchauffant. De tout temps et dans toutes les cultures, on a aussi attribué des vertus aphrodisiaques au gingembre. Selon la Médecine traditionnelle chinoise, il permettrait d'éviter les infections du système respiratoire lorsqu'on le prend dès l'apparition des premiers symptômes d'un rhume ou d'une grippe. La Commission E reconnaît l'usage médicinal du rhizome de gingembre pour traiter les troubles

digestifs (dyspepsie) et prévenir les nausées causées par le mal des transports. L'ESCOP reconnaît son usage pour prévenir les nausées et vomissements attribuables au mal des transports ou consécutifs à une intervention chirurgicale mineure. À cela, l’OMS ajoute la prévention des nausées et des vomissements de la grossesse. II.6.3. Etudes cliniques La découverte, au début des années 1970, que le gingembre exerce des effets inhibiteurs sur la

production de prostaglandines a été confirmée à plusieurs reprises par plusieurs études scientifiques. Le gingembre agit sur la synthèse des prostaglandines en inhibant les Cox-1 et Cox-2. Il réduit également la biosynthèse des leucotriènes en inhibant la 5-lipoxygénase pro-inflammatoire. Ainsi, par ces différentes voies, le gingembre module l’inflammation [53].

Données générales

Règne Plantae

Division Magnoliophyta

Classe Liliopsida

Ordre Zingiberales

Famille Zingiberaceae

Genre Zingiber

Nom Latin Zingiber officnale

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La racine de gingembre contient de très puissants composants anti-inflammatoires, les gingérols. On leur attribue la réduction du niveau de douleur et l’amélioration de la mobilité chez des sujets

souffrant d’arthrite ou d’ostéoarthrite lorsqu’ils consomment régulièrement du gingembre. Une étude a été entreprise pour investiguer les effets analgésiques, anti-inflammatoires et hypoglycémiants d’un extrait de rhizome de gingembre sur des rats et des souris. Les résultats sont venus confirmer l’utilisation traditionnelle en ethnomédecine du gingembre dans le traitement ou la gestion de pathologies arthritiques inflammatoires douloureuses. [54] Dans une étude en double aveugle croisée et contrôlée contre placebo qui a duré 12 mois, 29 patients âgés de 42 à 85 ans avec une arthrite douloureuse du genou ont reçu quatre fois par jour pendant 12 semaines 250 mg d’un extrait standardisé de gingembre ou un placebo. Puis, pendant les 12 semaines suivantes, les traitements ont été interchangés. Ensuite, 20 patients souhaitant poursuivre l’expérience ont été suivis pendant 24 semaines supplémentaires. La douleur provoquée par les mouvements du genou, la mobilité et la circonférence du genou ont été mesurées au début de l’étude puis tous les mois. Au bout de la première période de six mois, les sujets recevant l’extrait de gingembre ont constaté

qu’ils souffraient moins lorsqu’ils se mouvaient et qu’ils étaient moins handicapés. La douleur provoquée par le mouvement est passée d’un score de 76,14 à un score de 41,00 et le handicap de 73,47 à 46,08. Par contre, les sujets qui sont passés de la supplémentation en gingembre au placebo ont vu la douleur provoquée par le mouvement augmenter à un score de 82,10 et leur handicap passer à 80,80. Dans la phase finale de l’étude pendant laquelle tous les sujets ont reçu de l’extrait de gingembre, la douleur est restée faible chez ceux prenant déjà du gingembre dans la phase précédente et a diminué à nouveau chez ceux précédemment sous placebo. La supplémentation a également diminué l’enflure et la circonférence de leurs genoux : dans la première phase de l’étude, celle-ci est passée de 43,25 cm à 39,36 cm ; pour ceux qui ont poursuivi l’expérience, elle a encore diminué pour atteindre 38,78 à 36,38 cm. [55] De plus, le gingembre est très riche en enzymes digestives (100 fois plus que la papaye). Il va donc augmenter l’assimilation des autres nutriments de 2 à 2,5 fois plus. II.6.4. Effets indésirables – Contre indications – Interactions médicamenteuses En cas de calculs biliaires, la Commission E recommande de consulter son médecin avant de prendre du gingembre. II.7. Poivre noir (Piper nigrum)

II.7.1. Eléments de botanique

Parties utilisées : Fruits Le poivrier est une liane vivace à tige ligneuse. Ses feuilles sont grandes et ovales et ses fleurs blanches en épis. Les fruits du poivrier sont petits er ronds, vert, en grappes et rougissent en mûrissant. Le poivrier peut atteindre jusqu’à 5m de haut. C’est une plante originaire du Sud Ouest de l’Inde mais aujourd’hui cultivé dans toutes les régions tropicales.

Données générales

Règne Plantae

Division Magnoliophyta

Classe Magnoliopsida

Ordre Piperales

Famille Piperaceae

Genre Piper

Nom Latin Piper nigrum

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II.7.2. Constituants et propriétés Le fruit du poivrier contient de l’huile essentielle et des alcaloïdes dont le plus important est la pipérine. La pipérine donne son goût piquant du poivre. Les propriétés de la pipérine sont particulièrement nombreuses, en effet, elle possède des propriétés

antimicrobiennes, anti-inflammatoires et hépatoprotectrices. De plus, elle favorise l'absorption ainsi que la biodisponibilité de nombreuses molécules (vitamines, minéraux, médicament, polyphénols, etc... ) dans le corps. [60] La pipérine améliore également l’absorption des curcuminoïdes et des molécules à visées anti-

inflammatoires (20 fois plus) de manière à passer la barrière de la sphère digestive afin d’être beaucoup mieux assimilé et donc d’avoir une plus grande efficacité, tant chez les animaux que chez les humains. [56] II.7.3. Etudes cliniques Selon la médecine ayurvédique, les poivres noirs et longs étaient utilisés comme traitements anti-

inflammatoires et comme composant anti-irritation. La pipérine, extraite du poivre noir, a de puissants effets anti-inflammatoires démontrés sur tout un éventail d’inflammations induites chez le rat. Le potentiel anti-inflammatoire de la pipérine a été évalué sur un modèle expérimental avec une arthrite et une enflure des tissus de la patte arrière chimiquement induites chez des rats. Trois groupes d’animaux ont reçu par gavage oral : de la pipérine (10 mg/kg), de l’oxyphénylbutazone, un médicament anti-inflammatoire non stéroïdien (50 mg/kg) ou une solution ne contenant aucune substance active pour le groupe témoin. Tous les animaux ont reçu une injection contenant des carraghénanes, une substance irritante. La Bioperine® (extrait de poivre standardisé en pipérine) et l’oxyphénylbutazone ont inhibé tous les stades de l’inflammation, qui ont été mesurés pendant les 24 heures suivant l’injection. Les deux traitements ont inhibé l’inflammation induite par le produit chimique par rapport au groupe témoin. [57]

La pipérine exerce une action bénéfique sur l’inflammation aiguë ainsi que sur les modifications inflammatoires granuleuses chroniques. [58] C’est un puissant inhibiteur du facteur NF-kB 28 et de

l’expression des gènes des cytokines pro-inflammatoires. Le poivre long était également utilisé par la médecine ayurvédique pour traiter les allergies. Ainsi, le poivre long protège efficacement les cochons d’Inde, animal témoin, contre une crise d’asthme induite par des allergènes. II.7.4. Effets indésirables – Contre indications – Interactions médicamenteuses Aucun.

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