4
Alors que le gouvernement cherche des solutions pour assurer l’équilibre des comptes de l’assurance-maladie, notre CHU croule sous les dettes et se voit refuser par la plupart des banques les avances de trésorerie nécessaires à son bon fonctionnement. De quoi est victime notre hôpital ? Victime d’erreurs de ges- tion du passé ? Sans doute. Victime de la crise ? Assurément. Mais victime aussi de réformes successives qui, en plus d’avoir favorisé les établissements privés, ont tout bonnement sacrifié les politiques de prévention. Au-delà de la situation particulière du CHU, n’est-il pas temps de repenser notre système de santé pour s’attaquer enfin aux causes des maladies modernes ? En la matière, nous savons que la dégrada- tion de notre environnement (qualité de l’air, qualité de l’eau, alimentation etc.) a des conséquences directes sur notre santé. En guise d’exemple emprunté à l’actualité, on pourra citer l’étude du pro- fesseur Séralini chercheur à l’Université de Caen (voir en page 3). Cette expé- rience qui tend à démontrer la toxicité du maïs OGM NK603 - qu’il ait été ou non traité aux pesticides - nous rappelle à quel point notre bonne santé dépend de nos façons de vivre, de produire et de consommer. Notre Municipalité, souvent sous l’impul- sion du groupe des élus écologistes, a fait le choix d’agir : notre action a permis de réduire de 80% l’utilisation des pesti- cides et notre objectif est de stopper leur usage d’ici 2014. L’Agenda 21 de la Ville prévoit d’atteindre 70% de produits lo- caux labellisés (bio notamment) dans la restauration collective d’ici 2016. Un pro- gramme de reconquête de la qualité de l’eau potable est engagé, programme qui permet aux agriculteurs présents sur les aires de captages de bénéficier d’aides majorées s’ils choisissent de se convertir à l’agriculture biologique. « Mieux vaut prévenir que guérir » dit un adage populaire. Voilà ce qui doit guider les politiques en matière de santé, voilà ce qui devrait être inscrit au fronton de chacun de nos hôpitaux. Droit de cité La lettre d’information des élus écologistes au Conseil Municipal de Caen Oct/Nov 2012 Notre environnement, c’est notre santé ! ÉDITO RUDY L’ORPHELIN Président du groupe des élus Europe Écologie Les Verts, Maire-adjoint en charge de l’environnement, du développement durable et des déplacements #2 DANS CE NUMÉRO w Déchets Nos poubelles débordent, l’environ- nement trinque. w OGM : le débat relancé Un chercheur de l’Université de Caen alerte sur les conséquences des OGM dans nos assiettes. w Logement Un chantier d’isolation de 730 loge- ments à la Folie-Couvrechef. w Transports Bus de nuit, « tourne-à-droite », doubles sens cyclables : toutes les nouveautés de la rentrée. w La place du stationnement Retour sur les mesures mises en oeuvre depuis un an. 940 000. En kWh, ce sont les économies d’énergie attendues en 2012 suite à la mise en place de 225 horloges astrono- miques sur le parc d’éclairage public de la ville. Ce dispositif permet de réduire les temps d’allumage (près de 2h par jour) sans pour autant nuire au confort de chacun ; un investissement de 70 000 € qui devrait être amorti en moins de deux ans par une économie de 40 000 € sur la facture d’électricité. Le chiffre : 10 % d’économies sur l’éclairage

Droit de cité #2

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Lettre d'information des écolgistes au Conseil Municipal de Caen

Citation preview

Page 1: Droit de cité #2

Alors que le gouvernement cherche des solutions pour assurer l’équilibre des comptes de l’assurance-maladie, notre CHU croule sous les dettes et se voit refuser par la plupart des banques les avances de trésorerie nécessaires à son bon fonctionnement. De quoi est victime notre hôpital ? Victime d’erreurs de ges-tion du passé ? Sans doute. Victime de la crise ? Assurément. Mais victime aussi de réformes successives qui, en plus d’avoir favorisé les établissements privés, ont tout bonnement sacrifié les politiques de prévention.

Au-delà de la situation particulière du CHU, n’est-il pas temps de repenser notre système de santé pour s’attaquer enfin aux causes des maladies modernes ? En la matière, nous savons que la dégrada-tion de notre environnement (qualité de

l’air, qualité de l’eau, alimentation etc.) a des conséquences directes sur notre santé. En guise d’exemple emprunté à l’actualité, on pourra citer l’étude du pro-fesseur Séralini chercheur à l’Université de Caen (voir en page 3). Cette expé-rience qui tend à démontrer la toxicité du maïs OGM NK603 - qu’il ait été ou non traité aux pesticides - nous rappelle à quel point notre bonne santé dépend de nos façons de vivre, de produire et de consommer.

Notre Municipalité, souvent sous l’impul-sion du groupe des élus écologistes, a fait le choix d’agir : notre action a permis de réduire de 80% l’utilisation des pesti-cides et notre objectif est de stopper leur usage d’ici 2014. L’Agenda 21 de la Ville prévoit d’atteindre 70% de produits lo-caux labellisés (bio notamment) dans la

restauration collective d’ici 2016. Un pro-gramme de reconquête de la qualité de l’eau potable est engagé, programme qui permet aux agriculteurs présents sur les aires de captages de bénéficier d’aides majorées s’ils choisissent de se convertir à l’agriculture biologique.

« Mieux vaut prévenir que guérir » dit un adage populaire. Voilà ce qui doit guider les politiques en matière de santé, voilà ce qui devrait être inscrit au fronton de chacun de nos hôpitaux.

Droit de citéLa lettre d’information des élus écologistes au Conseil Municipal de Caen

Oct/Nov 2012

Notre environnement, c’est notre santé !

ÉDITORUDY L’ORPHELIN Président du groupe des élus Europe Écologie Les Verts,Maire-adjoint en charge de l’environnement, du développement durable et des déplacements

#2

DANS CE NUMÉROw Déchets Nos poubelles débordent, l’environ-nement trinque. w OGM : le débat relancéUn chercheur de l’Université de Caen alerte sur les conséquences des OGM dans nos assiettes.w LogementUn chantier d’isolation de 730 loge-ments à la Folie-Couvrechef.w Transports Bus de nuit, « tourne-à-droite », doubles sens cyclables : toutes les nouveautés de la rentrée.w La place du stationnementRetour sur les mesures mises en oeuvre depuis un an.

940 000. En kWh, ce sont les économies d’énergie attendues en 2012 suite à la mise en place de 225 horloges astrono-miques sur le parc d’éclairage public de la ville. Ce dispositif permet de réduire les temps d’allumage (près de 2h par jour) sans pour autant nuire au confort de chacun ; un investissement de 70 000 € qui devrait être amorti en moins de deux ans par une économie de 40 000 € sur la facture d’électricité.

Le chiffre : 10 % d’économies sur l’éclairage

Page 2: Droit de cité #2

Action première du nouvel Agenda 21 de la Ville, la rénovation thermique de 730 logements sociaux à la Folie-Couvrechef va bientôt démarrer. L’ob-jectif est de réduire des deux tiers la consommation énergétique des loge-ments en visant une certification BBC (Bâtiment Basse Consommation). Une fois les travaux d’isolation par l’exté-

rieur terminés, chaque ménage de-vrait économiser jusqu’à 300 € par an. « Aujourd’hui, le coût de l’énergie met sous pression des locataires qui sont obligés de dépenser beaucoup pour se chauffer. Devant ces coûts deve-nus insupportables, certains renon-cent même à se chauffer » explique Annie Berger, Conseillère municipale écologiste de Caen et administratrice de Caen Habitat, l’office HLM qui gère ces logements. Le chantier qui doit durer 25 mois a été présenté lors du Conseil Municipal du 24 septembre. Son financement - 21 millions d’euros - est assuré par divers partenaires dont la Ville de Caen, l’Europe, le Conseil Régional de Basse-Normandie et l’ADEME.

Aujourd’hui, comment sont gé-rées nos poubelles à Caen ? Depuis 2003, c’est l’agglomération Caen-la-Mer qui gère nos déchets. Elle collecte directement ou via des entre-prises privées les ordures ménagères, les recyclables, les gros objets et les autres déchets (« verts », électro-niques, huiles, etc.). La plupart sont acheminés au Syvedac. Ce syndicat qui regroupe 93 communes est chargé de valoriser (chauffage urbain, tri) ou d’éliminer ces déchets.

Ce modèle est-il satisfaisant éco-logiquement ? Non, nous produisons trop de déchets - 370 kg par an et par personne - et cela continue d’augmenter. Il faut limi-ter le poids de nos poubelles et amé-

liorer les capacités de tri. La ville de Caen, l’agglomération Caen-la-Mer et le Syvedac s’y attèlent depuis 2008 au travers de la mise à disposition de composteurs, notamment. Mais une proportion importante de nos ordures reste non valorisée, notamment les restes alimentaires, qui représentent la majeure partie des déchets dits fermentescibles et qui pourraient être compostés ou transformés en gaz.

Que faut-il faire pour limiter la quantité de déchets et en amélio-rer la valorisation ? Le déchet le moins polluant est celui qu’on ne produit pas ! Il est nécessaire tout d’abord de moins jeter, d’amélio-rer le tri et surtout de mieux valori-ser pour n’incinérer au final que des déchets ultimes. L’enjeu premier est de réduire nos poubelles par la réuti-lisation, la réparation ou le recyclage. Mieux encore, plutôt que de gaspiller de l’énergie en brûlant nos déchets, nous pourrions en produire ! Il est en effet possible de collecter et de méthaniser une partie de nos déchets

fermentescibles, c’est-à-dire les faire fermenter pour qu’ils dégagent du méthane. Ce gaz, très proche du gaz de ville, pourrait ainsi nous permettre de nous chauffer, de nous éclairer ou de nous déplacer.

730 logements rénovés à la Folie CÔTÉ QUARTIERS

Ce chantier de réhabilitation qui vise près de 2 000 locataires démarre en octobre. À la clé, économies d’énergie et réduction de charges.

« Nous pouvons produire moins de déchets »L’INTERVIEW

Chaque habitant produit en moyenne 370 kg de déchets par an. Des pistes existent pour réduire cette production et mieux la valoriser. Tour d’horizon avec Françis Joly, Vice-président du SYVEDAC.

entretien avec FRANCIS JOLYConseiller municipal de Caen, Vice-président du Syndicat pour l’élimi-nation et valorisation des déchets de l’agglomération caennaise (SYVEDAC)

Une campagne de distribution gratuite de com-posteurs est actuellement en cours sur la ville de Caen. Plus d’informations sur www.caenlamer.fr

Quelle ville pour demain ? Le PLU voté en fin d’annéeLe Plan Local d’Urbanisme (PLU) est le nouvel outil réglementaire de construc-tion de la Ville. Il remplace le Plan d’Oc-cupation des Sols (POS) et sera voté en fin d’année avant d’être soumis à en-quête publique. Outil majeur d’aména-gement de la ville, il comprend plusieurs volets dont le projet de ville et le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) ; ces documents sont consultables sur www.caen.fr

Retrouvez les élus écologistes sur www.elus-caen.eelv.frVidéos, compte-rendus des conseils mu-nicipaux, communiqués de presse : re-trouvez toute l’actualité des élus Europe Ecologie Les Verts sur leur site Internet. Vous pouvez également les rencontrer à l’occasion de leurs permanences (voir agenda en page 4).

En Bref

Page 3: Droit de cité #2

Le 19 septembre, le chercheur caen-nais Gilles-Eric Séralini a publié une nouvelle étude dont les conclusions tendent à démontrer les effets à long teme du maïs génétiquement modifié NK603 sur la santé. Le protocole mis en place avait permis de constituer quatre groupes de rats composés de mâles et de femelles : l’un des groupes était nourri au maïs NK603 sans her-bicide, un groupe était abreuvé d’eau additionnée d’une très faible quantité d’herbicide, un troisième était nourri au maïs NK603 traité à l’herbicide, le dernier groupe étant le groupe té-moin. Au final, les trois groupes ont présenté deux à trois fois plus de tu-

meurs diverses que le groupe témoin dans le même temps. Outre la confir-mation de la toxicité des herbicides et des OGM traités - à laquelle nous nous attendions - cette étude met en évidence la toxicité d’un maïs géné-tiquement modifié en soi, traité ou non. Alors que la riposte de Monsan-to et des grands semenciers ne s’est pas fait attendre, les écologistes ont réitéré leur demande d’interdiction d’importation des OGM en Europe et d’un moratoire européen sur les auto-risations de mises en culture ainsi que d’un étiquetage plus exigeant sur les produits alimentaires contenant des OGM.

OGM : Tous cobayes ? L’ACTUALITÉ

Une étude conduite par Gilles-Eric Séralini, professeur à l’Université de Caen, relance le débat sur l’évaluation des biotechnologies.

Santé : des actions en réponse aux priorités des Caennais

Lors de l’élaboration du diagnostic San-té de la Ville, trois thèmes prioritaires ont été repérés par les habitants et les partenaires interrogés l’été dernier. Il s’agit de l’alimentation, du bien-être psychique et de l’accès aux soins. La Ville de Caen vient de clore son appel à projets auprès des associations et insti-tutions pour soutenir les actions autour de la bonne santé qui tiendront compte de ces priorités.

Tarification progressive de l’eau : en vigueur à Caen depuis 2010

Une proposition de loi est en cours d’examen au Parlement pour la mise en place d’une progressivité des tarifs du gaz et de l’électricité. L’engagement de la nouvelle majorité nationale prévoit également la mise en place d’une tari-fication progressive de l’eau qui devrait être discutée prochainement. La ville de Caen n’a pas attendu : depuis 2010, ce système est en place. Autrement dit, ceux qui consomment plus d’eau payent proportionnellement plus cher que ceux qui consomment moins.

Une motion de soutien aux salariés d’Honeywell

Annoncée en 2011, la fin de l’activité du site industriel d’Honeywell à Condé-sur-Noireau devrait être effective en juin 2013. Ce sont 223 emplois directs qui vont disparaître. Dans une motion présentée par la majorité et votée à l’unanimité, les élu(e)s de la ville de Caen ont tenu à dénoncer l’absence de désamiantage du site de Condé, dû par Honeywell, et qui expose aujourd’hui encore les salariés à l’amiante. Ils ont également tenu à faire part de leur sou-tien aux salariés et anciens salariés du site qui demandent la reconnaissance du statut de travailleurs de l’amiante.

Faire son miel à Caen, c’est désormais possible

Dans le cadre de son programme bio-diversité, la ville de Caen a engagé un partenariat avec l’Abeille Normande du Calvados (ANC) afin d’accompagner les particuliers ou associations qui sou-haitent installer des ruches en ville. Une façon de protéger les espèces locales tout en sensibilisant le public sur l’im-portance de préserver la biodiversité.

Instantané

Cinq ans après l’ouverture de la SMAC (Salle de Musiques ACtuelles) caen-naise, la Ville a renouvelé sa confiance à Arts Attack, l’équipe originelle qui a su construire une véritable dynamique autour des musiciens régionaux. Selon Samia Chehab, Maire-adjointe délé-guée à l’innovation culturelle : « Pour ce nouveau contrat, nous avons souhaité que le financement de la Ville se porte sur certaines missions essentielles :

l’accompagnement des groupes régio-naux, l’action culturelle auprès de tous les publics et la valorisation du festival Nördik Impakt. Ce travail s’est fait en lien avec la Région Basse-Normandie et Pascale Cauchy sa Vice-présidente en charge de la culture. » L’enveloppe budgétaire augmentée à 550 000 € par an traduit un véritable choix poli-tique municipal de soutien accru aux musiques actuelles.

Arts Attack rempile pour 5 ans au Cargö

Aller tout droit ou tourner à droite bien que le feu soit au rouge ? C’est désor-mais possible à Caen et seulement à vélo ! Dispositif mis en place sur une quinzaine de carrefours depuis début septembre, il permet aux cyclistes de réduire leurs temps de parcours, et ce en toute sécurité. Cette nouveauté s’accompagne de l’arrivée d’une ving-taine de doubles-sens cyclables sup-plémentaires et la réalisation d’une

piste cyclable boulevard Dunois. Notre réseau de bus se renforce également en cette rentrée avec l’arrivée d’une ligne de bus de nuit (Noctibus) en ser-vice les jeudis, vendredis et samedis et de 4 lignes de soirée (Flexo) en ser-vice les vendredis et samedis. Un en-gagement tenu et un succès immédiat à en juger par l’importante fréquen-tation des premières semaines (plus d’infos sur www.twisto.fr).

Mobilité : les nouveautés de la rentrée

L’étude qui porte sur un échantillon de 200 rats a mis en évidence une surmortalité inquiétante des animaux nourris au maïs génétiquement modifié NK603.

Page 4: Droit de cité #2

Tarifs et durée. La zone hyper-centre (rouge) comporte 1 285 places. On y stationne pour une durée maximum de 1h15 (1,20 €/h). La zone périphérique (jaune) comporte 3 085 places. On y sta-tionne pour 2h30 maximum (0,80 €/h).

Le forfait résident. Chaque foyer peut souscrire une carte de résident moyen-nant 15 € par mois ou 150 € pour un engagement d’un an. Les habitants de la zone rouge peuvent y stationner grâce à un forfait supplémentaire de 2 euros par jour. Un forfait pour les artisans répara-teurs a également vu le jour pour 250 € par an.

Les autres mesures. Le parking place de la République dispose désormais de barrières en entrée et en sortie, ce qui permet de payer la durée réelle station-née. Les usagers du train peuvent béné-ficier d’un tarif de stationnement attrac-tif (6 € par jour) sur le parking de la rue d’Auge (50 places).

Les parkings-relais. Une étude conduite par Caen-la-Mer a permis d’identifier les futurs parkings-relais et/ou aires de covoiturage au sein de l’ag-glomération. Ces sites seront inscrits dans le Plan de Déplacements Urbains (PDU) en cours de révision.

Depuis un an, un nouveau plan de stationnement a été mis en place dans notre centre-ville. Objectifs : mieux partager l’espace public, ren-forcer l’attractivité du centre-ville et inciter le plus grand nombre à se tourner vers les transports en com-mun et les modes doux de déplace-ment.

RECONQUÉRIR L’ESPACE PUBLIC

Parkings souterrains sous-utilisés, nombre élevé de places en surface, manque de clarté dans la réglementa-tion (tarification, durée de stationne-ment, places gratuites à l’intérieur du secteur payant) sont autant de raisons qui nous ont conduits à proposer de nouvelles mesures pour optimiser la gestion du stationnement plutôt que de donner suite au projet de parking sous les fossés Saint-Julien, imaginé par la précédente Municipalité.

Au mois de novembre, la place Saint-Sauveur sera enfin rendue aux piétons, après une première phase de piétonisa-tion, en 2009, des rues Ecuyère, Saint-Pierre et de Strasbourg. Depuis 2008, le vélo trouve peu à peu sa place et l’offre de transports en commun a été renfor-cée. « C’est l’ensemble de ces projets qui nous a conduits à adapter la poli-tique de stationnement qui n’avait pas

été revue depuis près d’une décennie » indique Rudy L’Orphelin, élu en charge du dossier.

LE SUCCÈS DE LA CARTE RÉSIDENT

La réduction de l’offre de stationnement liée à ces projets s’est ainsi accompa-gnée d’une extension de la zone payante. 800 places anciennement gratuites sont devenues payantes, les tarifs et durées ont été revus (voir ci-dessous). Le forfait résident a quant à lui été étendu à l’en-semble de la zone payante et son coût divisé par deux. Ce nouveau dispositif a largement trouvé son public puisqu’il

compte aujourd’hui près de 600 abon-nés contre 30 sous l’ancienne formule.

Ces différentes mesures marquent un tournant vers une politique de station-nement intégrée à nos politiques de dé-placements afin de favoriser de réelles alternatives à la voiture individuelle, notamment pour les 15 000 salariés du centre-ville. La création de nouveaux parkings-relais, l’accompagnement des salariés dans le cadre des plans de mobi-lité comme le projet de ligne 2 de trans-port en commun en site propre doivent y contribuer pour un centre-ville attractif dans un environnement préservé.

Stationner autrement pour bouger autrementLE ZOOM

Quelle place pour le stationnement dans notre ville ? Depuis septembre 2011, de nouvelles mesures ont été mises en oeuvre. Retour sur les objectifs d’une telle politique.

Rappel des principales nouveautés

Droit de cité est la lettre d’information du groupe des élus écologistes au Conseil Municipal de Caen.Imprimé par nos soins. Directeur de Publication : Rudy L’ORPHELIN.

Ont participé à ce numéro : Pascale CAUCHY, Jean-Luc VÉRET, Annie BERGER, Samia CHEHAB, Françis JOLY, Colette GISSOT, Antoine ASTRUCPour tout contact : Groupe Europe Ecologie Les Verts - 25, Rue Varignon 14000 CAEN. Site Internet : http://elus-caen.eelv.fr

Prenons datew Jeudi 8 novembre 2012 - 20H15Réunion du groupe local EELV Pays de Caen Siège d’EELV - 25, rue Varignon à Caen

w Jeudi 12 novembre 2012 - 17H30Séance du Conseil Municipal - Hôtel de ville de Caen (salle des Gardes)

w Samedi 17 novembre 2012 - 10H00/12H00Permanence du groupe des élus écologistes - Siège d’EELV - 25, rue Varignon à Caen

w Vendredi 7 décembre 2012 - 18H00Conseil Communautaire de Caen-la-Mer - ESAM - Cours Caffarelli à Caen.

w Octobre, Novembre, Décembre 2012Les élus EELV organisent 8 réunions de compte-rendus de mandat dans les quartiers caennais. Toutes les dates sur www.elus-caen.eelv.fr

Près de 600 foyers bénéficient de la carte résident. Moins incités à déplacer leur véhicule de crainte d’être verbalisés, les habitants du centre peuvent opter plus facilement pour les transports en commun.