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Droit Des Assurances(2011-2012)
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Droit des assurances
Introduction : (les assurances terrestres) :
1. En quoi consiste le droit des assurances ?
Le droit des assurances est très récent, c’est une discipline qui est née d’un certain besoin (quand on
a cherché à se prémunir contre les risques). Discipline qui va s’intéressée aux contrats d’assurances,
aux entreprises d’assurance, qui va régir les rapports entre les demandeurs de sécurité et les sociétés
d’assurance. Le contrat d’assurance qui est la colonne vertébrale de la matière, consiste en une
opération par laquelle une personne morale s’engage moyennant une somme d’argent (prime) à
payer certaines sommes d’argent à une personne qui a payée la prime ou à une autre personne à
condition qu’un risque déterminé (écrit dans le contrat) se réalise, à défaut pas de paiement mais la
prime doit être payé par l’assuré. Au 14ème siècle, on va constater des contrats surtout dans le
domaine maritime (contrats de prêt à la grande aventure) c’es au 16ème siècle que l’on va voir
apparaitre des sociétés d’assurance, des entités qui acceptent de prendre des sommes d’argent et
s’engagent à payer les dommages si le bateau n’arrive pas à destination ou la marchandise… c’est le
point de naissance de l’assurance. Au 17ème siècle on commence à parler de l’assurance terrestre. En
1666 il y a eu un incendie très important à Londres, il a emporté plus d’une centaine d’église et
beaucoup de maisons, on s’est dit si ces maisons étaient assurées, il y aurait aujourd’hui une société
qui payera les dégâts. C’est à partir de ce moment là qu’on va avoir conscience de la nécessité (en
Angleterre) de l’assurance. Par la suite, les allemand, les états unies. En France ; il a fallut attendre le
18ème siècle, pour voir la création des bureaux des incendies (sociétés d’assurances spécialisées) qui
vont être appelés les caisses de secours. En 1750 va voir le jour des entités spécialisées (la chambre
générale des assurances, en 1753, la chambre royale des assurances). En 1793, on a supprimé les
sociétés par action. Dans le code napoléonien de 1804, il y aura une section relative aux contrats
aléatoires. En 1906, la loi sur la laïcité. La France avait déjà construit un empire colonial (en Algérie,
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Tunisie et le Maroc en mars 1912). En 1930 lorsque la loi sur l’assurance a été promulguée en France
elle a été transposée telle quelle au Maroc par un arrêté viziriel du 28 novembre 1934. En 1956 il y a
eu la création la royale marocaine d’assurance à capital marocain. (Le protectorat légiférait par le
biais de deux moyens : les dahirs et les arrêtés). (Dahir sur la réparation des accidents de travail du
27 juin 1927). L’assureur est un commerçant qui vend la protection avant la réalisation du risque.
2. La place de l’assurance dans les pays du tiers monde dont le Maroc : (l’assurance en islam) :
On s’assure pour quelque chose qui va se produire. On a considéré que le facteur religieux était un
obstacle au développement de l’assurance. En plus de ce facteur, il y a le facteur psychosociologique
et le facteur économique. En ce qui concerne le facteur religieux, les adversaires ne s’opposaient pas
à l’assurance en islam comme ca mais, en raison d’arguments religieux, juridiques… par exemple,
IBNOU ABIDINE qui se basait sur l’argument juridique qui disait qu’on ne peut pas comporter un
contrat d’assurance qui n’est pas un contrat nommé alors qu’on est dans un système de contrat
nommés. BAKHIT AL MUTI avait le même raisonnement mais il ajoutait le facteur de l’aléa. AHMED
IBRAHIM considérait que le contrat d’assurance est illicite parce qu’il est immoral. Il comparait le
contrat d’assurance à un jeu ou un pari. On avait des juristes musulmans qui étaient pour le contrat
d’assurance et qui on répondu IBNOU ABIDINE en disant que l’assurance en tant que contrat n’est
pas prévu en droit musulman, mais si on examine la théorie de la formation du contrat on trouve
dans le droit musulman la possibilité de combiner deux contrats qui donnerait la naissance à un autre
contrat qu’on appellerait autre chose. MUSTAPHA ZARKA disait pourquoi on considéra l’assurance
comme illicite alors qu’elle correspond à l’art de la solidarité ; moi je ne vais pas faire d’accident mais
mon argent va servir pour compenser les dommages causés par l’accident d’une autre personne.
Et on avait d’autres personnes qui étaient pour le contrat d’assurance (c'est-à-dire qu’il n’y a pas
d’obstacle à accepter l’assurance au Maroc) tel TAHA SENOUSSI, AHMED ISSAOUI, YOUSSEF
MOUSSA, BORHAN ATALLAH….. On avait également des penseurs marocains qui étaient pour tel
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ALLAL EL FASSI qui a écrit un petit ouvrage intitulé « défense de la loi islamique » lui il était en faveur
de l’assurance mais d’une certaine forme d’assurance (mutuelle). On a l’assurance commerciale ; je
vais collecter des primes, je vais payer les sinistres, à la fin de l’année s’il n’y a plus d’argent moi-
même je dois déposer de l’argent en revanche, s’il reste des bénéfices je dois les partager avec les
actionnaires. En revanche, dans l’assurance mutuelle nous sommes tous des assureurs et des assurés
exemple, chacun met une certaine d’argent pour réparer un certain sinistre. Une personne va
s’occuper de la gérance, à la fin de l’année s’il n y a pas eu de sinistre l’année prochaine la prime va
être diminué de sorte que s’il y a eu une perte, l’année prochaine la prime sera plus chère. Donc pas
de bénéfice (but non lucratif). Les juristes musulmans n’ont pas de problème à accepter l »assurance
à condition qu’elle soit sous forme mutuelle. (Ce qu’il a dit à propos du facteur psychosociologique et
économique). Il faut avoir les moyens pour s’assurer c'est-à-dire que j’ai les moyens pour assurer les
besoins quotidiens et ce qui reste m’habilite à penser à l’avenir et donc à s’assurer contre les risques
du sort. Il faut qu’on soit arrivé à un niveau de comportement psychologique parce qu’on n’est pas
dans une logique de prévoyance. Bref, le facteur religieux ne fait aucun obstacle au développement
de l’assurance. Pour pouvoir avoir un développent significative de l’assurance, il faut que sur le plan
économique existe des moyens et que le niveau de vie des populations le permette ainsi que le
changement positif de la pensée. Aujourd’hui l’assurance est un moyen de l’obtention du crédit (si
vous êtes une entreprise et vous vous adressez à la banque en vue de l’obtention d’un crédit, celle-ci
va vous demandé des garanties (nantissement, gage, hypothèque sur une usine) le banquier vous dit
si l’usine brule la banque va perdre ses garanties alors elle va vous exiger de contracter une
assurance qui vous habiliterait à l’obtention du crédit). L’assurance se trouve impliquée dans la vie
des personnes qu’on le veule ou pas mais il y a des choses indispensables. (Exemple : obtenir de
l’argent pour investir dans votre usine= assurance au profit de la banque au cas où l’usine brule ou…)
aujourd’hui les compagnies d’assurance ne sont plus les seuls à commercialiser l’assurance mais
certains produits d’assurance sont aussi commercialisés par les banques (exemple : assurance
retraite.). (Les assurances des écoles sont des assurances de responsabilité).
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3. L’encadrement réglementaire de l’activité de l’assurance :
Le 1er texte est celui du 28 novembre 1934 qui est l’arrêté visiriel et qui est la copie de la loi du 13
juillet 1930 promulguée en France, elle a été bien faite de sorte qu’elle a été transposée dans des
pays non colonisé par la France, beaucoup de pays ont adopté cette loi elle était qualifiée de loi
moderne. Il a fallut que plusieurs sociétés d’assurance prennent des succursales à partir de 1941 on
va trouver de nombreux textes qui vont régir l’assurance. L’assureur ne fait que collecter de la
société des primes pour les faire redistribuer de telle ou telle façon en cas de sinistres. Cette activité
va être sous le contrôle de l’Etat en raison de l’importance qu’elle revêt sur le plan économique,
financier… dans tous les pays du monde. Les compagnies d’assurance établissent des rapports
concernant ce qu’ils ont fait avec les primes des assurés. La direction des assurances et de la
prévoyance sociale au ministère des finances depuis 1956 a la charge de contrôler les compagnies
d’assurance au niveau de l’activité quotidienne et au niveau de la naissance (formalités…). La loi 17-
99 loi portant code des assurances que l’on va voir comme nouveau texte à la place de celui de 1934
a été promulgue par le dahir du 3 octobre 2002 et ce code porte 4 volet (livre1 : contrats
d’assurances/ livre2 : assurances obligatoires/ livre3 : les entreprises d’assurance et de réassurance/
livre4 : la présentation des opérations d’assurance. En résumé, nous sommes dans un cadre o`l’on
trouve plusieurs textes qui réglementent cette activité en plus d’un contrôle de l’Etat.
Chapitre1 : la conclusion du contrat d’assurance :
Ce chapitre nous permet de faire une distinction entre deux étapes : conclusion initiale et la
modification. Mais avant il faut se poser la question de savoir quels sont les caractères que revêt ce
contrat ?
- Synallagmatique : (prestation représentée par la prime d’assurance et la contre prestation : la
garantie que l’assureur va donner).
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- Aléatoire : il faut rappeler que ce caractère est de moins en moins vérifiable parce qu’il y a le
développement de nouvel technologie etc. donc le risque qui était à l’époque ne représente pas
aujourd’hui le même degré.
- A titre onéreux : qui donne lieu à une prime.
- A exécution successive : toute la durée du contrat connait d’un côté une garantie qui est en cours et
de l’autre un risque qui peut se produire à n’importe quel moment.
- Le caractère le plus important est qu’il est un contrat de bonne foi : parce que l’assureur est à la
merci de la déclaration que l’assuré va lui faire (exemple vous venez assurer votre véhicule et vous
remplissez un formulaire dans lequel vous décrivez la chose à assuré. L’assureur va calculer le risque
d’après ce que l’assuré vient lui déclarer. (problème en cas de fausse déclaration).
Section1 : la conclusion initiale du contrat d’assurance :
Nous allons nous intéressé aux conditions de fond et aux conditions de forme :
A. Les conditions de forme :
Le contrat d’assurance doit être écrit : écrire le risque, la nature des obligations des uns et
des autres. L’article 11 du code des assurances qui reprend une règle ancienne de 1934 :
exige que le contrat doit être écrit en caractère apparent parce qu’il y a beaucoup de choses
à écrire donc le contrat est bien chargé. Les clauses doivent être en caractère très apparent.
L’assureur lui-même ne doit pas avoir un caractère de mauvaise foi (exemple : écrire avec un
petit caractère pour que l’assuré ne voie pas). Il y a un nombre de dispositions qui doivent
être apparent : l’assuré doit déclarer le risque avec tous les moyens. La sanction de faux
déclaration doit être annoncée dan le contrat. (Ce qu’il a dit sur la règle proportionnelle qui
s’applique lorsqu’on a une fausse déclaration et donc le contrat devient nul (cette règle
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signifie que l’assureur va payé en proportion du dommage exemple une personne a assuré
une maison à 500.000dh et il n’a pas déclaré qu’à coté de la maison se trouve une station de
service alors il vient demandé d’être rembourser de 1.000.000dh non l’assureur ne doit payé
que la moitié de ce que l’assuré à payé donc 250.000dh). parmi les clauses qui doivent figuré
il y a celle à selon laquelle si la compagnie d’assurance perd son agrément le contrat va être
résilier.
B. Les conditions de fond :
Le contrat d’assurance parce qu’il est un contrat, il doit obéir aux conditions normales de
validité. Pour le consentement il n’y a pas de problème (le consentement de l’assureur et de
l’assuré). Pour l’objet il faut que l’assurance ait un objet. Pour la capacité, il y a un
problème ; l’assureur doit être capable mais la capacité ne touche pas seulement l’assureur
mais il y a des parties qui sont intéressées par le contrat d’assurance exemple : pour
l’assurance vie il y a l’assureur, l’assureur et le tiers bénéficiaire c’est une opération
triangulaire l’assureur reçoit une prime de l’assuré en contre partie de laquelle il promet de
donner une somme déterminée au tiers bénéficiaire lorsque le risque sera réalisé et que
l’assuré sera décédé. Dans le contrat d’assurance vie on peut stipuler au profit des enfants
existants ou à naitre c'est-à-dire l’objet n’est pas déterminé. C'est-à-dire qu’on est entrain de
parler d’enfants mineurs ou qui n’existent pas encore. Le tiers bénéficiaire sa capacité n’est
pas exigée car il n’existe pas et parce qu’il ne fait que recevoir un profit alors son incapacité
ne gène pas en plus l’objet peut être déterminé seulement par rapport à on genre exemple :
humain, blé on ne sait pas s’il va y avoir la sécheresse ou combien la quantité même chose à
naitre peut naitre ou non comme la récolte mais le contrat est valable parce que dans le
raisonnement de l validité de l’objet cette validité est appréciée à deux moments : le premier
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est celui de la conclusion du contrat : je vais définir l’objet par son espèce et par son genre,
la quantité peu importe. Deuxièmement, lors de l’exécution, il faut que l’objet qui n’a été
défini que de façon sommaire (espèce et genre) et qui est une définition approximative, doit
devenir précise au moment de l’exécution (il faut que les enfants dont on a parlé existent).
L’incapable qu’il soit mineur ou incapable ne fait que recevoir un profit.
La cause : en contrat d’assurance doit être licite et morale. Incendie ou pas de problème
mais dans certains contrats on se pose la question de certaines façon : l’assurance vie ;
l’assurance peut être contre le décès ou la vie en général, on combine les deux : la cause de
cette situation doit être licite et morale. (Voir DOC et stipulation pour autrui+ voir le dessin
qu’on a fait sur la feuille). Le caractère immoral ou illicite s’est posé dans ce contexte de
l’assurance vie (concubine…).
Les obligations de l’assureur et de l’assuré: (toujours dans les conditions de fond) :
Il faut rappeler que le contrat va se présenté avec deux séries de conditions : générales et
particulières. Concernant les conditions générales, la plupart du temps on constate qu’il y a
une intervention étatique parce qu’il y a une intervention étatique parce qu’effectivement
plusieurs conditions générales ont fait l’objet de l’arrêté du ministère des finances (DAPS)
exemple : accidents de travail, incendies…) le ministère des finances a considéré que
l’assurance automobile est tellement importante qu’il faut unifier les conditions mais on
peut déroger à certaines. Dans ces conditions générales les obligations de l’assureur et
l’assuré vont pénétrés les conditions particulières : se présentent de deux manières, elles
peuvent pour certaines dérogé à certaines conditions générales où elles se contentent de
donner un certain nombre de précisions. Nous somme en présence dans le contrat
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d’assurance à un contrat d’adhésion (contrat préparé : conditions générales et ne va porter
quelques dérogations que par ces conditions particulières). L’idée générale, l’assureur a une
obligation de garantie qui est assez spécifique (ce qu’il a dit : tenu de la promesse jusqu’à la
réalisation du sinistre alors exécution). L’assuré a l’obligation de payer la prime et la
déclaration : déclaré le sinistre lorsqu’il survient dans 8 jours (5…) et l’aggravation s’il
s’aggrave.
Section2 : la modification :
Il est possible que pendant toute la durée du contrat rien ne change (pas d’accident, pas de
changement de profession ex taxi…). Les clauses d’aggravation sont éventuelles mais
lorsqu’elles surviennent l’obligation de l’assuré est de déclarer. Il se peut que le risque soit
aggraver du fait de l’assuré ou sans le fait de l’assuré. Dans le premier cas, exemple ; du taxi
fausse déclaration, ou c’est vous qui vous avez installé une pâtisserie (vous auriez du
déclaré). Dans le deuxième cas, causes étrangères : un investisseur mais vous avez le délai de
8 jours pour déclarer et payer la nouvelle prime (réajustement de la prime en fonction du
danger). Ici il y a un changement de circonstances contractuelles, l’assureur n’est pas obligé
de maintenir le lien contractuel donc soit réajuster la prime ou résilier le contrat. On a trois
cas soit il y a une diminution du risque : station de service qui a été annulée et je viens
demander la réduction pour le reste ou résilier le contrat. Soit disparition du risque : lorsqu’
à la suite de l’accident ce véhicule est détruit je l’avais assuré contre le vol ou l’incendie ou la
responsabilité civile (si je touche quelqu’un) trois mois plus tard ce véhicule est détruit donc
il y a une disparition du risque et à ce moment là je déclare cela ce qui entraine la résiliation
de plein droit. Ou il y a aliénation du risque : j’ai cédé le risque à quelqu’un ou en cas de
décès l’assurance va continuer avec les héritiers normalement, le contrat cesse mais il peut
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aussi continuer avec ce que je viens de dire. Ces modifications sont nécessaires : car
lorsqu’on a fait des fausses déclarations il y a des sanctions. Lorsqu’il y a des modifications
on est en présence de situation nouvelle donc si l’assuré a omis de faire déclaration ou
fausse déclaration donc mauvaise foi= nullité+ sanctions.
Précision : ces aggravations peuvent être découvertes soit avant ou après le sinistre : (feu à
la maison et on constate que vous n’avez pas déclaré si vous êtes de bonne foi, la réduction
proportionnelle si avant le sinistre (déclaration de station de service soit on réajuste soit en
arrête). Il a été nécessaire de séparer les cas où les aggravations sont déclarés avant
(réajustement ou résiliation) ou après et donc on ne peut pas revenir en arrière.
Chapitre2 : les effets du contrat d’assurance :
Section1 : les effets à l’égard des parties :
Paragraphe1 : La détermination de la prestation de l’assuré : c’est une somme que
l’assureur va fixer en contrepartie de la garantie qu’il va donner à l’assuré. La prime est
composée d’une somme, cette somme découle de l’évaluation faite par l’assurance, mais il y
a des accessoires de cette prime (les chargements de la prime : constitués par les
commissions versées par les intermédiaire d’assurance+ les taxes) et non pas seulement la
couverture de garantie.
a. L’exigence du paiement :
b. Le moment du paiement :
La prime est payée au début du processus de l’assurance, elle est payée au domicile de
l’assureur (donc elle est portable). Il y a des cas où la prime ne peut être fixée à l’avance ;
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exemple : employeur assure ses salariés contre les maladies ou les accidents de travail
(situation normale 1%) mais au cours de l’année l’employeur peut licencier des salariés
(donc réajustement) les primes sont calculées sur la base des salaires) pour cela l’assureur va
demander une avance et fera procédé par la suite à une régularisation (chaque trimestres)
en fonction des événements survenus.
c. Le paiement : arrivé le jour de l’échéance, il se peut qu’il n’y ait pas de paiement. Dans
l’arrêté viziriel du 28 novembre 1934, ‘article 16 prévoyait déjà une procédure particulière
de mise en demeure. Cela était repris par les articles 21 et 22 du code des assurances et l’on
constate un formalisme très précis puisque d’abord, la mise en demeure est adressée par
LRAR, et il y a plusieurs étapes avant de résilier le contrat (le respect des délais). Lorsqu’une
part de prime n’est pas payée, et lorsque malgré l’expiration d’un délai de 10 jours après
l’échéance il n’ ya pas eu de paiement, il a le droit de signifier (renvoyer) cette mise en
demeure et pourra suspendre l’assurance à l’expiration d’un délai de 20 jours. S’il n ya pas
eu de paiement, la résiliation sera dans un délai de 10 jours après les 20 jours (total 40 jours
entre le délai de l’échéance et celui de la résiliation). (Article 20 du code des assurances). Il y
a ainsi, un formalisme rigoureux pour que la mise en demeure puisse intervenir. Rien
n’empêche les parties après la suspension à reprendre leur relation mais à condition, que se
soit le lendemain après la suspension et non pas le même jour. (Exemple de l’accident).
Paragraphe2 : la prestation de l’assureur :
1ère étape : la promesse (l’assureur promet de payer une somme en cas de réalisation d’un
sinistre). La période peut s’écouler sans qu’il ait eu de sinistre, la prime dans ce cas sera
conserver par la suite ou alors le sinistre se réalise et nous passons de la promesse à
l’exécution. Parce qu’il y a une réalisation matérielle du risque, et c’est elle qui est le fait
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générateur de la garantie. Il faut que le risque se réalise dans les conditions prévues
(exemple : tous les feux ne sont pas garanties par exemple incendie intentionnelle) et
déterminer les conséquences du sinistre dans le contrat.
a. Le règlement du sinistre :
Pour remplir son exécution, l’assureur doit verser une somme. A qui ? En effet, cela dépend
de la nature ou de la forme de l’assurance. (Il y a les assurances de dommages et de
personnes) et donc la somme qu’il va verser dépend de cette nature (exemple : l’assurance
véhicule automobile, l’obligation de l’assurance est tournée vers les tiers) si vous renversez
quelqu’un ou si vous heurtez une voiture, l’assureur va payer l’indemnité au 1/3 que vous
avez blessé ou aux ayants cause si vous l’avez tué). Autre exemple : en cas d’incendie dans
votre maison, à qui revient l’indemnité ? Est bien à l’assuré. Donc l’indemnité revient tantôt
à l’assuré tantôt aux tiers selon la nature de l’assurance. Lorsque l’assuré à contracter une
police d’assurance vie, on ne parlera pas d’indemnité pais de capital assuré et alors, il va être
versé aux tiers bénéficiaires de l’assurance qui peuvent être des héritiers ou des 1/3.
Exemple : si vous contractez une assurance vie et vous dite à l’assureur que je voudrai
s’assuré pour 70 ans alors si vous mourait avant les 70 ans le capital assuré sera versé aux
tiers ou héritiers mais si vous vivait après les 70 ans le capital assuré vous sera versé.
b. Applications particulières du calcul de la somme que va payer l’assureur :
Dans les assurances de dommages, on peut avoir une assurance de choses (maison….) ou de
responsabilité. Le principe indemnitaire s’applique à toutes les assurances de dommages il
signifie qu’on doit réparer le dommage, tout le dommage mais rien que le dommage. Donc
le tiers ne peut pas s’enrichir du dommage sans cause. Mais dans les assurances de
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personnes et plus particulièrement, l’assurance vie, il y a un accord ; l’assuré veut assurer sa
vie pour par exemple, 1.000.000 DH. Si l’assuré meurt, est ce que l’assureur peut refuser de
payer l’argent ? Non, car la conséquence du règlement du sinistre c’est que le paiement
effectué par l’assureur a un effet libératoire (donc tant que l’assureur n’a pas payer l’argent
il reste tenu de le faire). Cet effet libératoire a deux aspects :
Il libère l’assureur vis-à-vis de l’assuré.
Le paiement libère l’assuré à l’égard des tiers.
La conséquence de ce paiement est non pas seulement libératoire mais aussi elle peut avoir
un effet subrogatoire : parce que l’assureur qui a payé l’assuré prend sa place, le cas
échéant s’il y a un recours à faire, dans tous ses droits et ses actions éventuelles.
Paragraphe3 : la durée du contrat d’assurance : article 6 du code des assurances) :
La durée est fixée par une police. Normalement, elle est conclue pour une durée d’une
année, elle peut être renouvelée ou résiliée. Si le contrat prévoit une durée supérieure à un
an, cela doit être fait par un caractère très apparent pour que l’assuré puisse avoir
conscience de cette longue durée en général, 3 ans et à défaut, c'est-à-dire si la mention ne
figure pas ou pas de caractère apparent, dans ce cas la durée est réduite à une année. La
remarque est celle qui se rapporte à la possibilité de la résiliation anticipée. En général, la
résiliation anticipée intervient soit en cas de disparition du risque, aliénation…. Tous ces
événements accourcissent la durée du contrat. Aussi, en cas de force sinistralité (exemple
d’une personne qui commet tout le temps des accidents). La durée qui est prévue par la loi
pour les actions qui naissent du contrat est prescrite par 2 ans.
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Paragraphe4 : l’extinction du contrat :
Par quoi ?
Par l’arrivé de son terme.
Pour non paiement.
Par la résiliation après sinistre
La disparition du risque
La nullité du contrat (article 30 : fausses déclaration, mauvaise foi…)
La chose assurée est l’objet de réquisition :(lorsque l’administration, autorité militaire ou
civile vous ordonne de mettre votre matériel à la disposition d’un événement).
Paragraphe5 : le contentieux de l’assurance :
Résulte de plusieurs sources :
Le non paiement de la prime
La contestation de l’assureur lorsque le sinistre se réalise (refus de remboursement).
Ceci relève de la compétence des tribunaux et le code dispose, lorsqu’on a par exemple,
l’arbitrage (l’insertion d’une clause non judiciaire de la réglementation des conflits, elle doit
être acceptée formellement par l’assuré). La prescription est de 2 ans à compter de
l’événement qui donne naissance à la réclamation. Il est susceptible d’interruption par les
causes ordinaires (DOC) ou par la désignation d’un expert : lorsqu’une réclamation est faite
notamment, dommage, incendie, l’assureur va désigner un expert pour constater les
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dommages et évaluer les préjudices (c’est une cause d’interruption de la prescription). Selon
le principe général du DOC, lorsque la prescription est interrompue, un nouveau délai
reprend à compter de cette date d’interruption.
Section2 : les effets du contrat à l’égard des tiers :
Il y a deux aspects qui nous interpellent dans les effets à l’égard des tiers :
La stipulation pour autrui et la subrogation.
En vertu du principe de la personnalité des obligations et du principe de la relativité des
obligations, le contrat ne peut être exécuté que par celui qu’il a contracté et il est sans effets
à l’égard des tiers. Or, le contrat d’assurance intéresse des tiers et l’on peut se demander
dans quelle mesure implique t-il les tiers. En fait, le contrat peut rendre un tiers créancier
d’une part, mais aussi débiteur d’autre part.
Paragraphe1 : le tiers créancier :
A l’occasion des assurances de responsabilité civile, l’assuré lui a causé un dommage et
l’assureur repart ce dommage à la place de l’assuré. Le tiers est ici créancier de l’assuré mais,
en matière d’accidents de la circulation par exemple, il a une action directe contre l’assureur
dès lors qu’il sait que l’auteur de l’accident est assuré et qu’il a identifié l’assureur, il peut
directement s’adresser à ce dernier et lui réclamé l’indemnité. La raison d’être de ce recours
direct : cela se justifie par l crainte de ne pas voir la victime indemnisée, si l’indemnité est
versée directement à l’assuré. Les créanciers de ce dernier pourraient appréhender
l’indemnité qui ne parviendrait pas à la victime comme, elle peut tout simplement, être
affectée par l’assuré à un autre usage et la protection des victimes a alors dictée la nécessité
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de prévoir cette action directe en matière d’accidents de la circulation. D’ailleurs, l’assureur
est appelé en cause dans les procès en réparation et le tribunal, lorsqu’il reconnait la
responsabilité de l’auteur et fixe l’indemnité, il ordonne la substitution de l’assureur à son
assuré dans le paiement des sommes auxquelles ce dernier est condamné.
Paragraphe2 : le tiers débiteur :
On imagine mal un contrat fixant un tiers débiteur. Le rendre créancier ce la ne pose pas de
problèmes, cela parce que le tiers ne fait que recevoir la prestation (indemnité ou capital
assuré). Par contre, si le contrat le rend débiteur cela contreviendrait à la règle de la
relativité des obligations. Pourtant, un tiers peut se trouver débiteur à l’occasion d’un
contrat d’assurance. (Voir l’exemple qu’il a donné sur la subrogation, tiers responsable….).
En résumé, à l’occasion d’un contrat d’assurance de dommage tel que l’incendie et lorsque
l’auteur est connu, l’assuré propriétaire de la maison détruite a en réalité deux débiteurs :
l’un à caractère délictuel qui est l’auteur et qui est un tiers et l’autre contractuel qui est
l’assureur. En vertu du principe indemnitaire, il ne peut percevoir qu’une seule indemnité, il
s’adressera naturellement, à l’assureur lequel une fois qu’il a désintéressé l’assuré va lui être
subrogé dans ses droits et actions à l’égard du tiers responsable. Par conséquent, il exercera
son recours subrogatoire et réclamera au tiers les sommes qu’il a du payer par sa faute payé
à l’assuré propriétaire du bien détruit. Ainsi l’on constate qu’un tiers est devenu débiteur à
l’occasion d’un contrat d’assurance, il est débiteur de l’assureur par le mécanisme de la
subrogation. Lorsque l’assuré n’a été que partiellement désintéressé généralement, par
application de la règle proportionnelle, il a de toute manière droit à une réparation totale de
la part du tiers auteur, mais du fait qu’il n’a reçu qu’une part de celle-ci, la subrogation qu’il
a consenti ne porte que sur la partie qu’il a perçu de sorte qu’il peut réclamer au tiers, le
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solde ( le reste). Le tiers est ainsi l’objet de deux recours d’une part, celui de l’assureur à titre
subrogatoire et d’autre part, celui de l’assuré pour le reste non couvert par l’assurer c'est-à-
dire à titre complémentaire de manière à ce qu’il obtient une réparation totale.
Partie2 : les formes d’assurance :
L’activité d’assurance se déploie en deux grandes branches : les assurances de dommage et
les assurances de personnes. Par ces deux branches, l’activité collecte plusieurs milliard de
DH de primes dont une grande partie en matière d’assurances automobiles. Elle progresse
d’année en année et la branche obligatoire représente dans l’encaissement global presque la
moitié. Il faut toutefois relever que toutes les assurances ne sont pas obligatoires mais que si
l’assurance auto domine les autres, il y a également l’assurance chasse et certaines
assurances contre les accidents de travail. On doit regretter que l’obligation ne soit pas
étendue de façon systématique aux immeubles d’habitation et aux ensembles industriels. A
ce sujet toutefois, ces ensembles sont contraint de s’assurer du fait de leur recours au crédit
puisque les banques exigent que les biens données en hypothèque ou en nantissement
soient couverts par l’assurance avec délégation d’indemnité au profit de a banque. Par
ailleurs, il faut préciser que les modes de présentation des opérations d’assurance
notamment par la banque assurance contribuent au développement de l’activité.
Titre1 : les assurances de dommage :
Elles se repartissent entre les assurances de choses et de responsabilité. Dans les deux cas,
les assurances sont tournées soit vers l’assuré soit vers les tiers. Dans l’assurance de choses,
on trouvera plutôt l’assuré alors que dans celles de responsabilité, la préoccupation
16
concerne les tiers. Dan tous les cas, le principe indemnitaire est appliqué pour éviter
l’enrichissement sans cause et pour réparer seulement, la perte de la chose, le préjudice
moral et matériel et écarter toute spéculation. Comme exemple de l’assurance de choses, on
peut citer le vol, l’incendie, le détournement, la grève, la mortalité du métal, la sécheresse,
le crédit etc.….. Pour l’assurance de responsabilité : l’assurance auto, l’assurance
responsabilité civile professionnelle, l’assurance de responsabilité civile produits. Certains
contrats peuvent prévoir une combinaison de l’assurance de chose et de celle de
responsabilité (exemple de l’assurance tout risque).
Section1 : exemple de l’assurance de choses : l’incendie :
Les assurances qui garantissent les choses sont au profit de l’assuré contrairement à celles de
responsabilité.
L’assurance contre l’incendie :
Les données juridiques qui régissent l’incendie à partir de l’article 51 et suivant du code des
assurances. L’article 51 est la reproduction pure et simple de l’arrêté viziriel du 28 novembre 1934.
Paragraphe1 : définition de l’incendie :
« Article 51 du code des assurances ». Nous n’avons pas réellement de définition. Le problème est
qu’en arabe l’article est mal traduit et puisque les litiges sont tranchés devant les juridictions en
langue arabe cela pose un problème. La traduction a été faite du français en arabe car elle est copiée
de l’arrêté de 1934 et celui-ci était en français. L’article 51 correspond à l’article 40 de l’arrêté et cet
arrêté a été copié de la loi du 29 juillet 1930 qui est une loi française. L’article a été mal traduit en
arabe, la combustion peut être qualifiée comme telle sans qu’il y ait de flammes mais en arabe ils ont
mis النار اشتعال هو االحتراق و donc contradiction. Il faut préciser que tous les feux ne sont احتراق
pas
17
couverts par l’assurance. Il faut qu’il y ait un commencement d’incendie, qu’il soit d’une certaine
gravité (suffisamment grave pour que l’on puisse avoir la certitude qu’il va se transformer en un
véritable incendie) la puissance du feu+ l’événement extérieur qui la stoppé (exemple du torchon)
exemple de la chaudière : la combustion va causée un dommage à la chose elle-même et non pas la
maison. Article 52 « ……….. » il va plus loin dans les causes pour parler de la foudre.
Paragraphe2 : la réparation :
Elle est particulière dans ce domaine, elle provient de deux choses : 1. De la définition (le risque s’est
réalisé, il faut la déclaration, mais à ce stade on ne sait pas encore si cette incendie est assuré ni le
taux des dégâts).
Procédure : la déclaration qui est faite à l’assureur va procédée à l’expertise qui va permettre de
définir l’incendie (les causes et circonstances de ce sinistre, est ce qu’il est ou non couvert, est ce
qu’il s’agit d’un incendie garantie). S’il est garantie alors quel est le montant de ces dommages donc il
y aura une expertise pour déterminer l’état des pertes.
2ème particularisme : 1ère étape : lorsqu’un dommage survient que ce soit dans le cadre de choses ou
de responsabilité, rien ne s’oppose à l’assuré de déclarer. Ici dans le cadre de l’assurance incendie,
l’article 52 donne des restrictions à la déclaration de l’incendie, il y a une procédure spécifique de
règlement : il y a une période de 3 mois qui va s’écouler à partir de la date à laquelle l’assuré à remis
l’état des pertes (la liste) et de la pendant la durée de 3 mois l’expertise doit se dérouler à tel point
que si elle n’est pas terminée dans les 3 mois, l’assuré dispose du droit de commencer à faire courir
les intérêts de retard. A ce stade, l’assuré ne peut pas encore saisir la justice ce n’est qu’après
l’écoulement de la 2ème période de 3 mois donc le total de 6 mois que l’assuré pourra aller au tribunal
pour réclamer l’indemnité.
Quel est le but de cette procédure ?
18
Premièrement, parce que nous sommes en présence d’un risque qui ne peut être évalué que par des
experts. Et deuxièmement, il faut donner à ces experts le temps suffisant afin d’évaluer les faits et les
dommages : l’assuré est présent à l’expertise, il peut les contestés, il peut également demander au
tribunal d’ordonner une expertise (car l’autre expertise est établie par les soins de l’assureur).
2ème étape : s’il y a un problème dans la définition, elle est qualifié d’incendie car dans la réalité le
tribunal désigne un ingénieur expert qui qualifie l’incendie et dit qu’elle est couverte par l’assurance.
Dans les assurances de choses, il y a une franchise qui reste à la charge de l’assuré par exemple ;
l’assuré demande à l’assureur de l’assuré pour 1.000.000dh et que le montant de 50.000dh restera à
la charge de l’assuré de sorte que si un sinistre survient et que la valeur des dommages est inférieur
ou égale au montant qui est à la charge de l’assuré, l’assureur ne doit rien à ce dernier.
Il y a un coefficient, un pourcentage de la vétusté (de la vieillesse) de la chose car celle-ci est atteinte
par l’usage qu’il a été fait (exemple de la cuisinière) sinon on s’exposera à un enrichissement sans
cause.
Exception de la franchise :
1. On peut avoir une clause dans le contrat d’assurance qui prévoie une assurance valeur à neuf :
remboursement e la valeur à neuf.
2. 2. Se mettre d’accord avec l’assureur pour racheter la franchise et d’intervenir au 1er franc : il va
payer dès le 1er centime alors que la règle étant la franchise mais l’assuré doit convenir avec
l’assureur, qu’il ne lui appliquera pas de franchise et qu’il lui remboursera la valeur à neuf.
A côté du contrat d’assurance, il existe des conditions générales types, ce sont des conditions
élaborées par certaines compagnies d’assurance et qui ont été validée par le ministère des finances
et qui font l’objet d’un arrêté du MF, parce que chaque fois qu’une compagnie dispose d’un public
important, elle doit se protéger par le biais de ces conditions.
19
Les contrats d’assurances sont des contrats dont l’intervention de l’Etat est visible alors qu’on est
dans un contrat de droit privé.
L’assurance de responsabilité : exemple de l’assurance automobile :
C’est l’exemple type et le plus important des assurances obligatoires. C’est la branche dominante de
toutes les formes d’assurance.
Les données juridiques : l’obligation d’assurance- la garantie- le contrôle- la réparation.
1. L’obligation d’assurance :
Aujourd’hui, les assurances de responsabilité en générale, sont régies par les articles 61 à 64 du code
des assurances mais le code a consacré une paie spéciale concernant l’assurance automobile article
120 (du code de 2002). L’assurance auto est un peu historique, depuis le siècle dernier l’apparition
des véhicules auto avec moteurs à explosion car avant les voitures à chevaux ont commencées à
causer des dommages. En 1909, la convention de paris a été conclue par plusieurs pays pour parler
de la circulation auto et l’assurance auto. On est pas encore dans l’assurance obligatoire. La loi de
1930 est une loi d’assurance et non pas d’assurance auto. L’arrêté viziriel de 1934 est consacré aux
contrats d’assurance en général, non spécifique à un domaine mais il est dédié aux assurances
terrestres et donc l’assurance auto est incluse dans les assurances terrestres. La 1ère étape est celle
du 06/09/1941, un arrêté viziriel va imposer l’assurance auto comme étant obligatoire. L’obligation
d’assurance va être instituée à cette époque là. L’obligation d’assurance auto a été instituée d’abord,
au Maroc puis en France en 1958 seulement par une loi du 29/02/1958 parce qu’on avait pris en
considération le fait que les véhicules conduises par les étrangers exposaient la population aux
risques et pas seulement les marocains. En France, en 1958, parce que les gens ont tété
volontairement assurés, ils avaient conscience que s’ils ne sont pas assuré ils vont payés de leurs
poches. Statistiquement, 89% des gens étaient assurés. La suisse 1914, Danemark 1918, Belgique
1962, grande Bretagne 1930, Allemagne 1939, Egypte 1955, Maroc 1941. Le texte de 1941 a été
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modifié par un dahir du 13 novembre 1963 (modifier la forme du texte initial) qui a été modifié lui
aussi par le dahir du 20 octobre 1969 qui va consacrer 15 articles à l’obligation d’assurance. Puis en
2002 le code des assurances a vu le jour. Aujourd’hui, l’obligation d’assurance est assortie de
sanctions pour préserver les intérêts des usagers de la route et psychologiquement tout le monde
s’assure (crainte).
2. La garantie :
Chose importante : l’assureur délivre à l’assuré une attestation d’assurance dont il y a des conditions
générales et particulières : contrat d’adhésion, tout est réglé sauf certaines choses que l’assuré désir
modifier ou ajouter dans les conditions particulières c’est le côté du contrat laissé à la volonté des
parties mais c’est le côté qui va comprendre les spécificités du véhicule, le nom de l’assuré,
l’adresse….. Les conditions générales vont définir l’identité de l’assuré (propriétaire et le conducteur
du véhicule). Le chauffeur est assuré par contre un garagiste à qui vous déposé votre véhicule n’est
pas assuré il doit s’assuré lui-même (en conduisant votre véhicule il doit y mettre une plaque
spécifique contenant le numéro ou le série de l’assurance).
Quelles sont les véhicules garantis : article 120 :
Véhicules terrestres à moteur qui ne sont pas liés aux chemins de fer.
Les personnes assurées :
Toutes les personnes qui sont confrontés au risque du véhicule mis à circulation. Les tiers soit
victimes d’un préjudice matériel, moral, corporel au profit des tiers ou à leur ayants droits.
Les personnes exclues :
Logiquement, propriétaire, souscripteur, chauffeur, c’est les dommages qu’ils causent aux tiers qui
sont assurés et non pas les personnes. Les personnes exclues sont les représentants légaux des
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personnes morales. (Exemple de l’aéroport). Les employés ne sont pas des tiers et la réparation pour
eux résulte des accidents de travail pas de l’assurance auto (article 120).
3. Le contrôle de l’obligation :
L’attestation d’assurance est le justificatif de l conformité à la loi et la garantie d’assurance استحقاق
Lorsqu’on découvre qu’une personne est en défaut d’assurance, il s’expose à une peine de . التعويض
6 mois d’emprisonnement et/ou 1200 à 6000dh. Exemple : résiliation. cette déchéance n’est pas
opposable aux tiers, le non paiement n’est pas opposable aux victimes, il doit payer et se retourner
vers son assureur pour régler le problème. Le principe est que l’assurance auto obligatoire, doit être
payée au comptant avant la délivrance de l’attestation c’est ce qui explique l a non opposabilité de la
déchéance. Si un assureur prend le risque en raison d’un lien d’amitié ou familial et délivre une
attestation à une personne et que cette personne malgré la mise en demeure effectuée par
l’assureur s’abstient de payer et qu’elle a causée un dommage, alors quelle est la solution la plus
équitable pour la victime ? La logique veux que l’assureur qui a donné l’attestation doit payé les
dégâts et se retourner vers l’assuré à qui il a donné l’attestation.
4. La réparation :
Dans l réparation il y a deux niveaux :
- Il y a le niveau de la responsabilité civile : il s’agit de déterminer la responsabilité du fait personnel
(article 77 et suivants du DOC) qui implique : une faute, un dommage et un lien de causalité.
- Il y a la responsabilité fondée sur la garde des choses selon l’article 88 du DOC.
L’article 77 du DOC pose le principe de la responsabilité pour faute prouvée selon lequel ; tout fait
quelconque de l’homme qui cause un dommage à autrui oblige celui par la faute duquel le dommage
a été causé, à réparer le dit dommage (article 77). (1er régime)
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Le 2ème régime met à la charge du gardien de la chose la responsabilité du dommage causé par celle-
ci à moins qu’il ne rapporte la double preuve suivante : 1. Qu’il a fait tout ce qui était nécessaire pour
éviter le dommage et 2. Que le dommage est du à un cas fortuit, à la force majeure ou à la faute de l
victime.
Cette double preuve pose la question de savoir si on peut échapper à la responsabilité car la
jurisprudence la plus ancienne ne considérait que le fait que le dommage soit survenu est bien la
preuve de ce que l’on n’a pas le nécessaire pour l’éviter car si le nécessaire (et pas le possible) avait
été fait, l dommage ne serait pas survenu. En d’autres termes, on est en présence dans cette
jurisprudence d’une responsabilité quasi-automatique, car si on peut rapporter la preuve que le
dommage a été du à la faute de l victime, il resterait tout de même, à prouver que l’on a fait le
nécessaire pour l’éviter. La jurisprudence a néanmoins, évoluée et on trouve certains cas dans
lesquels le gardien de la chose a été considéré comme ayant fait le nécessaire pour éviter le
dommage surtout lorsque celui-ci n’a été possible qu’en raison du comportement de l victime qui la
rendu inévitable. La jurisprudence a également définie le gardien de la chose comme étant celui qui
détient sur elle trois pouvoirs à savoir, le pouvoir de direction, de contrôle et l’usage de la chose. Cet
article 88 est d’application courante dans le domaine de la circulation automobile lorsque justement,
la faute incombe à la victime et que celle-ci ne peut par conséquent, justifiée que le dommage est du
à la faute de l’auteur de l’accident et qu’il y a un lien de causalité entre celui-ci et cette faute. Le
recours à l’article 88 transfert généralement, le débat du plan pénal au plan civil.
En effet, lorsque l’accident de la circulation survient, le PV de police ou de la gendarmerie est
transmis au parquet et le procureur qui a la latitude de poursuite peut décider de poursuivre
l’automobiliste s’il lui parait fautif et procède au placement du dossier lorsqu’il considère que le
dommage est résulté de la faute de la victime. Dan le 1er cas, le procureur poursuit l’auteur pour
homicide ou blessures involontaires selon le cas et pour une contravention au code de la route. Le
procès pénal est alors ouvert et l victime ou ses ayants droit vont se constituer partie civile. L’action
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civile est ainsi liée à l’action pénale et son sort dépend de celui de cette dernière. Si le juge déclare
l’auteur coupable, il se prononce sur l’action civile et ordonne la réparation, s’il acquitte l’auteur, il
devient incompétent pour statuer sur les intérêts civils. Dans ce cas, la victime ou ses ayants droit
devront engager une action civile ordinaire. La victime peut alors s’adresser au tribunal par une
action en réparation fondée sur l’article 88 du DOC. En effet, l’auteur de l’accident qui pourra
invoquer son absence de faute personnelle et invoquer le fait que l’accident est due à la faute de la
victime, doit encore prouver qu’il a fait tout ce qui a été nécessaire pour éviter le dommage. Le
tribunal appréciera le comportement de l’auteur pour ordonner soit un partage de responsabilité,
soit la prise en charge totale de l’accident par l’auteur. Il est même arrivé que le tribunal condamne
ce dernier à prendre en charge totalement les conséquences de l’accident après l’avoir déclarer
entièrement responsable comme cela est arrivé à l’occasion de l’application du droit de priorité
lequel a été considéré comme n’ayant pas un caractère absolu et que lorsque l’accident n’a pu
survenir que parce que le bénéficiaire de ce droit en a abusé. Il doit supporter l’entière responsabilité
de l’accident. Certains régimes juridiques d’ailleurs, appliquent un système de responsabilité sans
faute. Celle-ci n’étant plus prise en considération dans le domaine des accidents de la circulation et le
piéton bénéficie dans ces systèmes de l’exonération de responsabilité.
Le régime de la réparation :
IPP : l’incapacité partielle permanente s’exprime par un pourcentage d’incapacité de travail par
rapport à 100%
ITT : incapacité totale temporaire s’exprime en nombres de jours, de semaines ou de mois pendant
lesquelles on est incapable de travailler (il y a donc une perte de gain exemple : du salaire).
Pour indemniser l’IPP par exemple, si la victime obtenait des loyers son incapacité ne changera rien
mais le problème se pose lorsque cette personne exerçait un travail. Donc l’opération s’effectue
comme suit : si la personne touche 10.000/ mois (100% de capacité donc 100% du salaire)) du salaire
24
et que l’incapacité a tranchée 20% de sa capacité, 10.000/mois ça fait 120.000/ an 1% ça donne 1200
donc on multiplie 1200*20*l’âge (valeur permanente d’incapacité).
La réparation a passée de plusieurs étapes. 1ère étape avant 1978, 2ème étape après 1978, on a mis un
barème des indemnités par lequel on évalue le pretium doloris ou le prix de la douleur. Ce barème de
1978 qui a été envoyé aux différentes juridictions mais à titre consultatif, facultatif et non obligatoire
( on a laissé l’appréciation de son utilisation au juge).
3ème étape : la loi du 2 octobre 1984 qui a mit en place un barème d’indemnisation obligatoire. Ce
barème va être suivi à la fin de l’année par un autre barème en janvier 85. Le 1er ses rapporte à
l’indemnisation et le 2ème se rapporte au mode de calcul de l’IPP et qui est à l’usage des médecins qui
doivent délivrer des rapports médicaux et s’y référé pour appliquer les pourcentages d’incapacité
correspondant à la séquelle de l’accident (voir numéros 1 et 2 de la revue marocaine de droit
nouvelle formule et le commentaire du dahir de 84 (barème d’incapacité)).
Les préjudices indemnisables au niveau du barème d’incapacité :
Les frais et dépenses médicaux, chirurgicaux et d’hospitalisation. L’indemnisation de la période d’ITT
et l’indemnisation de la période de l’IPP. En cas de décès on a limité les ayants droit il s’agit, du
conjoint, des ascendants et descendants du 1er degré, personnes envers lesquelles on a une
obligation alimentaire de subvenir à leurs besoins. Le barème a également limité le préjudice
d’affection qui est de deux fois le montant des salaires ou des gains professionnels et s’il y a plusieurs
veuves, chacune a deux fois ce montant. Les ascendants et descendants une fois et demi du montant.
Le barème prévoit également le paiement des frais funéraires. Pour le montant (quantum) on prend
en considération les salaires et les gains professionnels et le barème a prévu un capital de référence
par lequel on multiplie le taux d’incapacité en prenant en compte l’âge. L’idée générale est de
plafonner le montant de la réparation laquelle d’ailleurs, tient compte du cadre duquel l’incapacité
rend nécessaire le recours à un tiers par exemple. Comme on prend en considération le préjudice
25
esthétique, le prix de la douleur, le changement de profession, l’interruption de scolarité… le
nouveau texte a également apporté de nouvelles mesures comme l’obligation pour les services de
police et de gendarmerie de transmettre directement les PV aux compagnies d’assurances. De même
une procédure de conciliation obligatoire doit être entamée par la victime sauf si une poursuite
pénale est déjà enclenchée. En effet, la victime ayant subie des blessures doit présenter sa
réclamation à l compagnie accompagnée du PV et d’un ensemble de pièces notamment le rapport
d’expertise qui est prévu par le dahir du 2 octobre 1984. Ce rapport médical permet de dégager le
pourcentage d’incapacité et de calculer le montant de l’indemnité. L’ avantage du barème et du dahir
du 2 oct. 1984 est d’avoir mis sur place un système d’indemnisation qui permet aux compagnies
d’assurances de savoir qu’elle peut être le montant de leur engagement à la suite d’un accident de la
circulation ayant causé des blessures ou le décès.
Les données institutionnelles : le BCM et le fonds de garantie automobile :
1. Le bureau central marocain :
Les bureaux centraux en général ont été créés en vertu d’une convention et le BC marocain a été
créé le 20 février 1969. Il a deux fonctions comme tous les bureaux centraux. Un bureau émetteur, il
émet les cartes vertes qui permettent aux assurés au Maroc de pouvoir bénéficier à l’étranger d’une
extension de leur assurance. En 2009, le BCM a émit 68.412 carte, le BCM a également un rôle de
gestionnaire. Ainsi, lorsque la victime réside à l’étranger, le BC de son pays va gérer l’accident et
lorsque la victime réside au Maroc, le BCM ca désigner une compagnie d’assurance pour gérer
l’accident. Le BC peut être ainsi amené à régler des indemnités à des victimes qui résident au Maroc
mais ces règlements proviennent des assureurs car le BCM n’est pas une société d’assurance mais un
intermédiaire pour émettre des cartes vertes ou pour gérer les sinistres qu’il confie à des sociétés
d’assurance ou à des organismes gestionnaires. En 2009, il a ouvert 5650 dossiers de sinistres et rend
ainsi, un service considérable aux assurés, aux compagnies d’assurance et aux victimes.
26
2. Le fonds de garantie automobile :
a. Présentation :
Il s’agit d’un organisme doté de la personnalité civile dont le rôle est de réparer les dommages
corporels résultant d’accidents causés par des véhicules dont le conducteur est inconnu ou insolvable
et non assuré. Il a également pour rôle de suppléer l’assureur insolvable. Il a été institué par un dahir
du 22 février 1955 qui marque son acte de naissance. Il est géré par l’article 133 et suivant du code
des assurances.
Les bénéficiaires du fonds de garantie : des personnes sont exclues du bénéfice du fonds de garantie
c’est le cas de l’assuré lui-même ou du conducteur du véhicule pour la simple raison que l’assuré
contracte une assurance pour les dommages qu’il peut causer à autrui et non pas ses propres
dommages. En plus, les préposés ou employés ne sont pas des tirs ils auront droit à une réparation
selon le régime des accidents de travail et non pas ici même chose pour les personnes qui conduisent
le véhicule sans autorisation. L’article 134 alinéa4 ajoute les voleurs, complices et personnes
transportées ne sont pas assurés.
b. Fonctionnement du fonds de garantie :
Il est administré par un conseil comprenant 14 membres, qui se recrutent à raison de 9 parmi les
représentants des entreprises d’assurance, sur proposition desdits organismes, d’un représentant
des sociétés mutuelles désigné par le ministre des finances, qui nomme également 4 membres, l’un
sur proposition du ministre de la justice, l’autre sur celle de la caisse de dépôt et de gestion.la
composition est assez caractéristique, on va avoir un représentant d’administration, directeur de
gestion et 7 représentants des entreprises d’assurance qui opèrent dans le domaine la compagnie
doit être agrée en assurance automobile.
c. Les ressources :
27
Lorsqu’on parle de financement il faut que ces fonds viennent de quelque part. En effet, l’article 140
donne des ressources du fonds parmi eux : la contribution dans les entreprises d’assurances, les
compagnies vont prélever une somme des primes qu’ils reçoivent et la mettre dans le fonds de
garantie. Cette prime qu’on paie il y a une partie qui va représentée notre contribution c'est-à-dire
des assurés qui va s’ajoutée aux primes. On prend l’exemple de 10% 1% pour les contributions des
assurés 9% pour assureurs dont 2% pour le fonds de garantie reste 7% dont 2 % pour les taxes 5% la
commission et comme ça on arrive à la prime principale ( réserver au sinistre à payer). En somme
lorsqu’il a payé tous ça, il restera quelque chose à condition que ces réserves suffisent pour payer le
sinistre. Vont aller dans ce fonds de garantie : les amendes ou prélèvements qui sont de deux sortes :
lorsque quelqu’un n’est pas assuré il s’expose à deux sanctions : une pénale et l’autre elle va au
fonds de garantie et qu’on appelle le prélèvement et puis il y a le recours qu’exerce le fonds (saisie
de véhicule…)
Lorsque le fond de garantie a payé et par hasard, on a retrouvé le responsable de l’accident qui
s’était enfuie et qui se trouve maintenant solvable, le fonds pourra dans ce cas exercer son recours
contre le responsable.
d. Les recours contre le fonds :
La réparation concerne certaines victimes et certains véhicules. On va s’aligner sur le dahir du 2
octobre 1984 qui a institué le barème nous allons appliquer le mêmes règles du dahir et les mêmes
règles de responsabilité. Deux points sont importants : à quel point l’infrastructure juridique et
financière mise en place depuis 1955 permet permettent d’obtenir le résultat et qu’elle est
l’efficacité du fonds est ce qu’il remplit sa fonction. Il faut distinguer le cas où l’on st devant un
accident où : l’auteur est connu et où l’auteur est inconnu. Dans ce dernier cas, il y intervention
directe du fond de garantie par contre, dans tous les autres cas, nous avons une procédure judicaire
qui a se déclencher qui est soit à caractère civil ou pénal : au niveau de la procédure à caractère
pénal, avec constitution en partie civile, la victime va appeler en cause la compagnie pou savoir si
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l’assurance va prendre ou ne pas prendre en charge. Si la victime voit qu’il ya auteur et qu’il ya
assureur, elle n’a pas de raison de penser au fond de garantie. Une attestation de prise en charge
peut être prise sans problème, mais rien n’empêche qu’il y aura une cause d’exonération de la
compagnie d’assurance. En effet, l’assurance peut réparer comme elle peut invoquer la nullité de
l’assurance et dans ce cas on se retourne vers le fonds de garantie. En plus le tribunal va juger s’il
rejette la nullité, l’assurance paie mais s’il retient la nullité on se retourne vers le fonds. S’il n y a pas
d’assurance et qu’on est en face d’un auteur d’accident connu, on peut craindre l’insolvabilité. Ce
fond de garantie va être mis en cause en prévision de risques d’insolvabilité de ce responsable et c’et
le jugement qui va fixer la somme. Le problème c’est que l’insolvabilité de l’assurance ou de
l’individu se posait. En effet, sous le régime de 1955 la victime devait apporter la preuve de
l’insolvabilité par le biais d’un PV de carence c'est-à-dire qu’on a exécuté toutes les voies d’exécution
(saisie mobilière et immobilière) et on a constaté qu’ils ne suffisent pas et on a obtenu Un PV du
tribunal qui prononce qu’il n’ya rien à saisir cela pouvait avoir des conséquences considérables. Au
niveau de la procédure à caractère civil : l’appel direct s’il n’ ya pas d’assurance. On constate la
lenteur des procédures, la recherche de la preuve de l’insolvabilité ce qui était difficile à établir par
contre dans le nouveau régime, on a assoupli le code parce que l’insolvabilité du débiteur doit être
établie au moyen d’une sommation de paiement suivi d’un refus. Le bilan du fonds de garantie c’est
qu’il a toujours un rôle considérable, c’est un rôle social et il peut intervenir dans toutes les instances
poursuivies par les victimes ou leur ayants droits.
Chapitre2 : les assurances de personnes :
Cette assurance peu être tournée cers l’assuré lui-même, ses ayants droits ou un tiers. Elle peut
couvrir des risques heureux ou malheureux elle est malléable et flexible et elle ne reçoit l’application
du principe indemnitaire que dan un cas limité celui des assurances de maladie pour interdire
29
l’enrichissement sans cause. Pour ce qui est des risques malheureux on peut penser à la maladie,
accidents décès. Les risques heureux englobent l’assurance de natalité de nuptialité (mariage).
Section1 : l’assurance vie :
C’est l’assurance dans laquelle un individu moyennant une prime convient avec l’assureur d’un
capital qui lui serait versé s’il atteint un tel âge ou versé à des tiers bénéficiaires s’il n’atteint pas cet
âge. Cette forme d’assurance se présente comme un produit de luxe et procède de l’initiative
personnelle de l’assuré qui souhaite se prémunir contre le décès ou disposer en cas de survie du
capital assuré. Nous sommes dans un domaine dans lequel l’état de santé de personnes est un
élément majeur de l’appréciation qu’on va faire pour établir la prime.
L’opération de l’assurance vie se présente comme la SPA avec l’assureur qui est le promettant,
l’assuré qui est le stipulant et le tiers bénéficie du capital assuré. La force du droit direct du tiers
s’explique par le fait que le capital provient du patrimoine du promettant et non de celui du
stipulant. C’est pour cela que le tiers est à l’abri de toute réclamation des héritiers et des créanciers
de la succession. La caractéristique de l’assurance vie est que la stipulation peut être faite au profit
d’enfants nés ou à naitre. D’ailleurs il n’est pas n nécessaire d’indiquer les noms.
Section2 : les assurances de groupe :
L’assurance de groupe assure une collectivité de personnes par l’entremise d’une personne morale
quelconque. Les assurances de groupe sont contractées par des institutions, des employeurs des
chefs d’entreprises au profit de leur personnel la prime sera également percutée en partie par
l’employeur qui va appliquer à son personnel la part salariale et pour lui la part patronale. La prime
d’assurance ne peut pas donc être fixée au départ comme pour les autre assurances notamment
l’assurance auto cette prime, n’est versée au départ car cela dépend des salaires versés on va agir par
provision puisque l’assureur pour calculer la prime il doit attendre la fin de chaque trimestre et les
relevés de salaires pour mettre à jour les changements et demander le reste de la prime s’il y a lieu.
30
(Les articles à apprendre par coeur : articles 17,
36, 47, 40,120, 124, (77, 78,88 du DOC), 133, à
140, 51 à 56, 41, 42, 43, 44, 45, 62, 85, 76, 323).
31