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DROIT DES SOCIÉTÉS Exemple de contenu de Practical Law Canada

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DROIT DES SOCIÉTÉS

Exemple de contenu de Practical Law Canada

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Rencontrez le nouveau membre de notre équipeNotre expert avocat-éditeur utilise son vaste expérience juridique pour vous fournir une expérience pratique précieuse.

Marc Guénette s’est joint à Practical Law Canada après avoir été, pendant plusieurs années, un des administrateurs et actionnaires de Marque d’or, leader en droit des sociétés au Québec. Depuis 1994, il est le rédacteur et éditeur du journal électronique bilingue « Télémarque ». Spécialiste de la Loi sur les sociétés par actions du Québec, rédacteur juridique, auteur et conférencier, il donne plusieurs conférences et webinaires chaque année et a donné au fil des ans des centaines de conférences devant des milliers de personnes qui sont, tout comme lui, passionnées par le droit des sociétés.

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ContenuDocuments et Clauses Modèles • Convention unanime des actionnaires :

Actionnaire gestionnaire : Droit d’option d’achat (« call ») (Extrait) ......................................................4

• Convention unanime des actionnaires (Extrait) ...................................................................................... 7

• Résolutions des Actionnaires :Aliénation Affectant la Poursuite d’Activitiés Substantielles (Extrait) .................................................... 9

• Déclaration de Dissolution : LSAQ (Extrait) ...........................................................................................13

Note de Pratique• Obligations des administrateurs : obligations fiduciaries (Extrait) ....................................................... 11

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Disposition d’une convention unanime des actionnaires qui donne à la société dans certaines circonstances le droit d’acheter (« call » en anglais) les actions de la société détenues par un employé de la société ou d’une de ses filiales. Cette clause modèle intègre des notes avec des explications importantes ainsi que des conseils de rédaction et de négociation.

Pour la version complète, maintenue en permanence de cette Clause Modèle, visitez www.practicallaw.ca.

Convention unanime des actionnaires : Actionnaire gestionnaire : Droit d’option d’achat (« call ») (Extrait)

Note

Lisez ceci avant d’utiliser le document

[…]

Le conseil d’administration d’une société peut approuver le rachat des actions en circulation de la société conformément à l’exercice d’un droit d’option d’achat ou d’un droit d’option de vente, sous réserve des dispositions énoncées dans la loi constitutive régissant cette société. Par exemple, la société peut acquérir par voie d’achat, de rachat, d’échange ou autrement des actions entièrement payées qu’elle a émises (article 93, Loi sur les sociétés par actions, RLRQ, c. S-31.1 (LSAQ)).

Toutefois, la société ne peut faire aucun paiement en vue d’acheter ou de racheter des actions s’il y a des motifs raisonnables de croire qu’elle ne peut ou ne pourrait de ce fait acquitter son passif à échéance (article 95, LSAQ). C’est ce qu’on appelle le test de solvabilité.

Également, la société ne peut faire aucun paiement en vue d’acheter ou de racheter des actions si ce paiement la rendait incapable, en cas de liquidation, de verser les sommes nécessaires au paiement des actions prioritaires ou concurrentes aux actions ainsi achetées ou rachetées, en tenant compte, s’il y a lieu, de la renonciation au paiement des actionnaires détenant des actions prioritaires ou concurrentes (article 96, LSAQ).

De plus, une société ne peut être tenue de payer les actions de son capital-actions qu’elle a acquises si elle démontre que, ce faisant, elle contreviendrait à l’un des articles 95 ou 96 de la LSAQ.

La personne qui détenait ces actions devient alors créancière de la société et a le droit d’être payée aussitôt que celle-ci pourra légalement le faire, ou dans le cas d’une liquidation, le droit d’être

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Convention unanime des actionnaires : Actionnaire gestionnaire : Droit d’option d’achat (« call ») (Extrait)

colloquée par préférence aux actionnaires de la catégorie d’actions qu’elle détenait et aux actionnaires des catégories concurrentes, mais après les autres créanciers de la société.

La société doit remettre à la personne qui détenait ces actions une preuve de sa créance (article 97, LSAQ).

Pour déterminer si le test de solvabilité est rempli, le conseil d’administration peut se fier aux états financiers de la société ainsi qu’à un rapport d’un professionnel de la comptabilité (expert-comptable dans la loi; voir l’article 121, LSAQ). Si une société rachète ses actions en violation du test de solvabilité applicable en vertu de la LSAQ, les administrateurs qui, par vote ou acquiescement, ont approuvé la résolution autorisant l’achat ou le rachat des actions sont solidairement tenus de restituer à la société les sommes en cause que celle-ci n’a pas recouvrées autrement (article 156, LSAQ). Toutefois, l’administrateur tenu responsable en application de l’article 156 de la LSAQ peut demander au tribunal d’ordonner à tout actionnaire qui a bénéficié de ce rachat de lui remettre les sommes qu’il a reçues.

Le tribunal peut, s’il estime que cela est équitable, faire droit à la demande et rendre toute autre ordonnance qu’il estime appropriée; il peut, notamment, ordonner à la société de rétrocéder les actions à la personne de qui elle les a achetées, rachetées ou autrement acquises ou d’en émettre en sa faveur (article 157, LSAQ).

[…]

ARTICLE IDÉFINITIONS

Les termes mentionnés ci-dessous ont le sens énoncé à cet Article I.

« Actionnaire gestionnaire cédant » a le sens prévu à la Section 2.01(a), disponible dans le document complet à www.practicallaw.ca.

« Actions de l’actionnaire gestionnaire » signifie toute action ordinaire détenue par les actionnaires gestionnaires ou les cessionnaires autorisés pour l’actionnaire gestionnaire.

« Actions ordinaires » signifie les actions ordinaires de la société et toutes valeurs mobilières émises y étant assimilées, ou en remplacement de celles-ci, en lien avec tout dividende, subdivision, refonte d’actions, recapitalisation, fusion, arrangement, réorganisation, échange ou opération semblable. .

« Actions rachetées de l’actionnaire gestionnaire » a le sens prévu à la Section 2.01(b) , disponible dans le document complet à www.practicallaw.ca.

« Avis de la situation de délai » a le sens prévu à la Section 2.01(c), disponible dans le document complet à www.practicallaw.ca.

« Avis de rachat » a le sens prévu à la Section 2.01(b), disponible dans le document complet à www.practicallaw.ca.

« Cause », à l’égard de tout actionnaire gestionnaire, a le sens énoncé dans tout contrat d’emploi en vigueur avec cet actionnaire gestionnaire, ou, en l’absence d’un tel contrat, « cause » désigne (i) l›incapacité répétée de l›actionnaire gestionnaire à exercer substantiellement

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ses fonctions en tant qu›employé de la société [ou l›une de ses filiales] (autre qu›une incapacité découlant de son invalidité), incapacité qui s›est poursuivie sans être corrigée pendant plus de [30] jours après que la société l›en ait avisé par écrit, attendu que le non-respect des attentes en matière de performance financière ne constitue pas, en soi, une incapacité de l›actionnaire gestionnaire à accomplir substantiellement ses fonctions, (ii) la malhonnêteté, l›incompétence, l›inconduite intentionnelle, la négligence grave ou la violation du devoir fiduciaire de l›actionnaire gestionnaire, (iii) toute condamnation ou déclaration de culpabilité pour un crime constituant un acte criminel en vertu d›une loi du Canada, d›une province ou d›un territoire ou toute violation volontaire ou importante par un tel actionnaire gestionnaire de toute loi sur les valeurs mobilières provinciales, territoriales ou étrangères, (iv) toute condamnation pour tout autre acte criminel ou toute conduite malhonnête ou déloyale de la part d›un tel actionnaire gestionnaire ayant un effet négatif important quant à la propriété, aux opérations, aux affaires ou à la réputation de la société [ou de l›une de ses filiales], (v) l›usage illégal (y compris être sous l›influence) ou la possession de drogues illégales par cet actionnaire gestionnaire dans les locaux de la société [ou l›une de ses filiales ou sociétés affiliées] tout en exerçant des fonctions ou des responsabilités pour la société [ou l›une de ses filiales ou sociétés affiliées], (vi) la violation importante par un tel actionnaire gestionnaire de toute autre règle ou politique de la société [ou ses filiales], ou (vii) la violation importante par un tel actionnaire gestionnaire de toute clause restrictive ou convention écrite avec la société [ou l›une de ses filiales ou sociétés affiliées] lui interdisant de divulguer des informations confidentielles ou de concurrencer ou d›interférer avec la société [ou l›une de ses filiales ou sociétés affiliées].

NoteCause : Définition

Ceci est une définition type de « cause » dans une CUA pour des actionnaires ou employés gestionnaires. Toutefois, la définition varie en fonction des besoins de la société. Le conseiller juridique devrait en discuter avec son client.

[…]

Pour la version complète, maintenue en permanence de cette Clause Modèle, visitez

www.practicallaw.ca.

Convention unanime des actionnaires : Actionnaire gestionnaire : Droit d’option d’achat (« call ») (Extrait)

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Convention unanime des actionnaires (Extrait)

Modèle d’une convention unanime des actionnaires retirant en totalité les pouvoirs conférés par la loi au conseil d’administration, soit la gestion des activités commerciales et des affaires internes de la société, pour qu’ils soient assumés par les actionnaires. Ce document modèle intègre des notes avec des explications importantes ainsi que des conseils de rédaction et de négociation.

Pour la version complète, maintenue en permanence de ce Document Modèle, visitez www.practicallaw.ca.

Convention unanime des actionnaires

entre les parties

[NOM DES PARTIES]

avec l’intervention de

[NOM DE LA SOCIÉTÉ]

en date du

[DATE]

NoteVeuillez lire ceci avant d’utiliser ce modèle de convention unanime des actionnaires

[…]

Cette personne est présumée ne pas avoir eu connaissance de la convention unanime des actionnaires si le certificat d’actions qu’elle détient ne fait pas état de l’existence d’une telle convention ou, lorsqu’il s’agit d’actions sans certificat, si elle n’a pas reçu un avis qui en fait état (article 218, LSAQ).

Une CUA peut faire l’objet d’un document séparé ou être incluse avec les autres clauses d’une convention entre actionnaires plus large. Il est important de noter que seules les clauses restreignant ou retirant les pouvoirs des administrateurs sont visées par les dispositions de la LSAQ relatives à la CUA, y inclus la présomption de l’article 218 et non au reste de la convention. Toutefois, puisque les créanciers peuvent, en vertu de l’article 32 de la LSAQ, consulter toute CUA en vigueur dans une société, nous recommandons de créer deux documents distincts ou à tout le moins de bien distinguer la partie

« unanime » de la partie « convention entre actionnaires », pour pouvoir donner aisément accès à la partie « unanime » à ceux-ci, ce qui peut parfois s›avérer difficile.

[…]

La LSAQ possède des caractéristiques qui lui sont propres quant à l’existence d’une CUA au sein d’une société et que tout conseiller juridique ayant une société québécoise doit maîtriser.

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La société doit déclarer au registraire des entreprises, conformément aux dispositions de la Loi sur la publicité légale des entreprises, RLRQ, c. P-44.1, l’existence ou la fin (notamment lorsque la société devient un émetteur assujetti) d’une convention unanime des actionnaires ayant pour effet de retirer ou de restreindre les pouvoirs des administrateurs, pour inscription au registre des entreprises (article 215, LSAQ).

Lorsque la convention retire tous les pouvoirs du conseil d’administration en faveur des actionnaires ou de tiers, la société doit déclarer au registraire des entreprises les nom et domicile de ceux qui assument ces pouvoirs (article 216, LSAQ).

Lorsque les actionnaires assument les pouvoirs des administrateurs, ils sont alors soumis aux règles des sections I et II du chapitre VII de la LSAQ, sauf disposition contraire de la convention unanime des actionnaires ou du règlement intérieur (article 216, LSAQ).

Les actionnaires peuvent choisir de ne pas constituer de conseil d’administration (article 216, LSAQ).

Les décisions de l’actionnaire unique en faveur duquel ont été retirés tous les pouvoirs du conseil d’administration peuvent être prises par résolution écrite.

Tout acte posé par l’actionnaire unique au nom de la société est réputé autorisé.

L’actionnaire unique peut choisir de ne pas constituer de conseil d’administration. Il peut également choisir de ne pas nommer de vérificateur. Il n’est pas tenu de se conformer aux exigences de la présente loi relatives au règlement intérieur, aux assemblées d’actionnaires et aux réunions du conseil d’administration (article 217, LSAQ).

Toute convention unanime des actionnaires prend fin si la société devient un émetteur assujetti ou, sous réserve de ce que prévoit la convention de fusion, si la société fusionne par voie ordinaire (article 219, LSAQ).

Convention unanime des actionnaires

IDENTIFICATION DES PARTIES

INTERVENUE à [VILLE], ce [DATE].

ENTRE: [NOM DE LA SOCIÉTÉ], une société régie par la [LOI CONSTITUTIVE], représentée par [NOM DU REPRÉSENTANT], [FONCTION], dûment autorisé à cette fin tel qu’il le déclare, ayant son siège social au [ADRESSE DU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ];

ET [Monsieur/Madame] [NOM DE LA PARTIE], ayant sa résidence et son domicile au [ADRESSE DU DOMICILE];

ET [NOM DE LA SOCIÉTÉ], une société régie par la [LOI CONSTITUTIVE], représentée par [NOM DU REPRÉSENTANT], [FONCTION], dûment autorisé à cette fin tel qu’il le déclare, ayant son siège social au [ADRESSE DU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ];

ET INTERVENANT [NOM DE LA SOCIÉTÉ], une société régie par la Loi sur les sociétés par actions du Québec, constituée le [DATE DE CONSTITUTION], représentée par [NOM DU REPRÉSENTANT], [FONCTION] de la société, dûment autorisé à cette fin tel qu’il le déclare, ayant son siège social au [ADRESSE DU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ];

[…]

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Convention unanime des actionnaires (Extrait)

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Résolutions des Actionnaires : Aliénation Affectant la Poursuite d’Activitiés Substantielles (Extrait)

Résolutions spéciales des actionnaires autorisant la vente exceptionnelle de la totalité ou de la quasi-totalité des actifs d’une société que la Loi sur les sociétés par actions du Québec, RLRQ, c. S-31.1 décrit comme une aliénation affectant la poursuite d’activités substantielles. Ces résolutions sont rédigées sous forme de clauses modèles et devraient être insérées dans les procès-verbaux des assemblées des actionnaires ou dans les résolutions écrites en tenant lieu. Cette clause modèle intègre des notes avec des explications importantes et des conseils de rédaction.

Pour la version complète, maintenue en permanence de cette Clause Modèle, visitez www.practicallaw.ca.

NoteExigences légales

Cet ensemble de résolutions doit être utilisé si l’approbation des actionnaires est requise pour la vente des actifs d’une société. La Loi sur les sociétés par actions du Québec, RLRQ, c. S-31.1 (LSAQ) régit l’approbation des actionnaires par résolution spéciale pour la vente, la location ou l’échange de tout ou de la quasi-totalité des actifs de la société en dehors du cours normal des affaires. Toutefois, la LSAQ a adopté un libellé différent pour englober le concept de « la vente, la location ou l’échange de tout ou de la quasi-totalité des actifs » à savoir une « aliénation affectant la poursuite d’activités substantielles ». L’expression est différente, mais le concept est sensiblement le même (article 271, LSAQ).

Si les détenteurs d’une catégorie ou série d’actions s’opposent à une telle aliénation, ils peuvent exiger le rachat de leurs actions (article 372, paragraphe 3, LSAQ).

Si une catégorie ou une série d’actions est affectée par cette aliénation d’une manière différente des actions d’une autre catégorie ou série, les détenteurs de cette catégorie ou série ont droit à un vote séparé par catégorie ou série (article 191, LSAQ).

L’approbation de l’aliénation affectant la poursuite d’activités substantielles s’effectue par résolution spéciale des actionnaires ayant droit de vote. Cependant, la LSAQ donne un droit de vote aux actionnaires s’opposant à l’aliénation (article 372, LSAQ) et à ceux affectés par cette aliénation (article 191, LSAQ).

Dans la mesure du possible, il est généralement préférable d’obtenir une résolution spéciale distincte des actionnaires de chacune des catégories et séries d’actions émises et en circulation afin de s’assurer d’avoir une approbation de tous les actionnaires votants ou non. Cela diminuera grandement les risques de contestation.

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L’approbation des actionnaires peut également être requise par une convention unanime des actionnaires (CUA). Avant le vote par les actionnaires, le conseil d’administration approuve d’abord la transaction et accepte de la recommander aux actionnaires. S’il y a un délai entre la signature et la clôture de la transaction, le conseil d’administration approuve généralement (et la société exécute) le contrat d’achat d’immobilisations conditionnel à l’approbation ultérieure des actionnaires.

Le test pour déterminer s’il y a une aliénation affectant la poursuite d’activités substantielles est énoncé à l’article 274 de la LSAQ :

La société est réputée poursuivre des activités substantielles lorsque les activités qu’elle poursuit après une aliénation de ses biens satisfont aux exigences suivantes :

1 elles nécessitaient l’utilisation d’au moins 25% de la valeur de l’actif de la société à la date de la fin de l’exercice précédant l’aliénation;

2 elles ont généré, au cours de l’exercice précédant l’aliénation, au moins 25% des produits ou du bénéfice avant impôt de la société.

Dans le cas de l’aliénation des biens d’une filiale, l’actif, les produits et le bénéfice visés au premier alinéa sont calculés à partir de l’information financière consolidée de la filiale et de la société qui la contrôle.

Une société est tenue d’empêcher sa filiale de procéder à une aliénation des biens de celle-ci chaque fois que la société, par suite de cette aliénation, ne pourrait poursuivre des activités substantielles, dans l’hypothèse où les biens de la filiale seraient ceux de la société et où les activités de la société incluraient celles de sa filiale.

La société n’est toutefois pas tenue d’empêcher une telle aliénation dans les cas suivants : 1 l’aliénation est faite dans le cours normal des activités de la filiale;

2 l’aliénation est faite en faveur d’une filiale de la filiale dont celle-ci est l’unique actionnaire;

3 les actionnaires de la société l’ont autorisée, par résolution spéciale, à permettre l’aliénation des biens de la filiale.

Une copie ou un résumé de l’acte d’aliénation projeté doit être joint à l’avis de convocation.

(Article 273, LSAQ.)

[…]

ATTENDU QUE la société [a conclu/conclura] une convention d’achat d’actifs avec [PARTIES] substantiellement sous la forme [telle que présentée la dernière fois à [l’actionnaire/aux actionnaires] de la société ci-jointe en tant que pièce [NUMÉRO]] (la « convention d›achat d›actifs »), par laquelle la société vendra, transmettra et transférera la totalité ou la quasi-totalité de ses actifs (la « vente d›actifs ») à [ACHETEUR]; et

ATTENDU QUE le conseil d’administration de la société a approuvé les termes de la convention d’achat d’actifs et a décidé que la vente d’actifs est souhaitable et dans l’intérêt de la société.

[…]

Pour la version complète, maintenue en permanence de cette Clause Modèle, visitez www.practicallaw.ca.

Résolutions des Actionnaires : Aliénation Affectant la Poursuite d’Activitiés Substantielles (Extrait)

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Obligations des administrateurs : obligations fiduciaires (Extrait)

La présente note de pratique traite du devoir de loyauté ou encore du rôle de mandataire des administrateurs et des dirigeants enchâssés dans la Loi sur les sociétés par actions du Québe, RLRQ, c. S-31.1 (LSAQ) et en les comparant avec certaines dispositions de la Loi canadienne sur les sociétés par actions, L.R.C. 1985, c. C-44 (LCSA) lorsque nécessaire.

Pour la version complète, maintenue en permanence de cette Note de pratique, visitez www.practicallaw.ca.

La Loi sur les sociétés par actions du Québec, RLRQ, c. S-31.1 (LSAQ) consacre les obligations statutaires fondamentales de loyauté et de soins des administrateurs et des dirigeants comme suit :• Obligations du mandataire (articles 321, 322 et 2138, Code civil du Québec, RLRQ c. CCQ-1991 (C.c.Q.)).• Obligation d’honnêteté, de loyauté, de prudence et de diligence (article 119, LSAQ).• Sous réserve des dispositions de la présente section, les administrateurs sont soumis aux obligations

auxquelles est assujetti tout administrateur d’une personne morale en vertu du Code civil.• En conséquence, les administrateurs sont notamment tenus envers la société, dans l’exercice de leurs

fonctions, d’agir avec prudence et diligence de même qu’avec honnêteté et loyauté dans son intérêt.• Les dirigeants, en leur qualité de mandataires de la société, sont soumis, entre autres, aux mêmes

obligations auxquelles sont tenus les administrateurs en vertu du deuxième alinéa.

(Article 119, LSAQ)

En s’inspirant de la loi ontarienne (voir article 134(1), Loi sur les sociétés par actions, LRO 1990, c. B.16 (LSAO)), le législateur a choisi d’éliminer toute ambiguïté et de clarifier que les devoirs de prudence et de diligence ainsi que les devoirs d’honnêteté et de loyauté des administrateurs s’adressent à la société. La LSAQ s’éloigne ainsi clairement de l’arrêt Peoples rendu par la Cour suprême (People’s Department Stores Ltd. (1992) Inc., Re, 2004 CarswellQue 2862 (SCC) (Peoples)) qui étendait les devoirs de soin, de diligence et de compétence aux créanciers de la société.

Finalement, il précise qu’en qualité de mandataires de la société, les dirigeants sont tenus aux mêmes obligations.

[…]

Devoir de loyauté des administrateurs en vertu de la LSAQ

L’article 119 de la LSAQ codifie l’obligation pour les administrateurs et dirigeants d’agir avec prudence et diligence de même qu’avec loyauté et honnêteté.

Tel que nous l’avons déjà vu, en codifiant le devoir de loyauté, la LSAQ s’écarte du libellé de la LCSA qui énonce que les administrateurs et les dirigeants doivent, dans l’exercice de leurs fonctions, agir « avec intégrité et de bonne foi au mieux des intérêts de la société » (article 122(1)a), LCSA). Par conséquent, les devoirs de mandataire d’un administrateur en vertu de la LSAQ sont exclusivement envers la société elle-même et non envers les actionnaires ou d’autres intervenants (Peoples).

[…]

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Devoir de loyauté des administrateurs en vertu de la LSAQPour terminer cette section, un rappel succinct des dispositions de la LSAQ sur le devoir de loyauté des administrateurs.

L’article 119 de la LSAQ codifie les obligations de loyauté (et de diligence) des administrateurs et des dirigeants.

En codifiant le devoir de loyauté, la LSAQ s’écarte du libellé de la LCSA qui consiste à « agir honnêtement et de bonne foi au mieux des intérêts de la société » : (article 122(1)a), LCSA). L’article 119 de la LSAQ énonce plutôt « tenus envers la société ». Par conséquent, tout comme la LCSA, les obligations fiduciaires d’un administrateur en vertu de la LSAQ sont dévolues exclusivement à la société elle-même et non directement aux actionnaires ou aux autres parties intéressées (Peoples).

L’article 120 de la LSAQ invalide toute disposition disculpatoire des statuts, du règlement intérieur ou d’un contrat visant à libérer un administrateur de ses obligations ou de sa responsabilité pour manquement à ses obligations. Toutefois, contrairement à la LCSA, l’article 120 de la LSAQ ne s’applique pas à la disculpation en faveur d’un dirigeant.

Une convention unanime des actionnaires peut servir à libérer les administrateurs de leurs obligations et responsabilités ou du moins à les circonscrire (voir l’article 214, LSAQ).

L’article 121 de la LSAQ prévoit une défense de diligence raisonnable pour les administrateurs. Tout comme sous la LCSA, les administrateurs d’une société régie par la LSAQ peuvent s’appuyer sur un conseiller juridique, un expert-comptable ou une autre personne engagée à titre d’expert par la société. De plus, les administrateurs peuvent également s’appuyer sur :

Un dirigeant de la société qu’ils croient fiable et compétent.

Un comité du conseil d’administration.

Pour la version complète, maintenue en permanence de cette Note de pratique, visitez www.practicallaw.ca.

Obligations des administrateurs : obligations fiduciaires (Extrait)

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Déclaration de Dissolution : LSAQ (Extrait)

Déclaration de dissolution pour la dissolution d’une société constituée en vertu de la Loi sur les sociétés par actions du Québec, RLRQ, c. S-31.1 (LSAQ). Ce document modèle intègre des notes avec des explications importantes et des conseils de rédaction.

Pour la version complète, maintenue en permanence de ce Document Modèle, visitez

www.practicallaw.ca.

NoteLire ceci avant d’utiliser ce document

[…]

La dissolution de la société s’effectuant par le biais d’une déclaration et non de statuts, il est important de noter que l’article 265 de la LSAQ ne s’applique pas et donc que le conseil d’administration de la société ne peut en demander l’annulation. Si le conseil d’administration (ou le conseiller juridique de la société) a procédé par erreur à la dissolution de la société, cette dernière ne peut reprendre son existence que par le dépôt de statuts de reconstitution en vertu de l’article 365 de la LSAQ.

FORMULAIRE RE-512

DÉCLARATION DE DISSOLUTION

(Articles 317 et 318 de la Loi sur les sociétés par actions du Québec (LSAQ))

Loi sur les sociétés par actions, RLRQ, c. S-31.1

[…]

Page 14: DROIT DES SOCIÉTÉS - thomsonreuters.ru

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Note

[…]

Pouvoir de dissoudre la sociétéEn vertu de l’article 304 de la LSAQ, il existe trois types de dissolution volontaire :• Du consentement des actionnaires.• Du consentement des administrateurs. • Par déclaration de l’actionnaire unique.

À la suite de la dissolution de la société, ce sont les actionnaires qui assumeront certaines obligations tout en respectant le principe de la responsabilité limitée. Les actionnaires ne seront responsables de l’exécution des obligations de la société que jusqu’à concurrence de la valeur de la part du reliquat reçue par ceux-ci et, le cas échéant, des sommes impayées sur les actions qu›ils détiennent au moment de la dissolution. Ces obligations protègent les créanciers en empêchant les actionnaires de s’enrichir des biens de la société au détriment des droits des créanciers de la société ou en ne payant pas pour les actions qu’ils ont détenues.

L’article 29 de l’ancienne Loi sur les compagnies du Québec, RLRQ, c. C-38, prévoyait plutôt la responsabilité des administrateurs, sous réserve de la preuve de leur bonne foi.

En vertu de l’article 308 de la LSAQ, le consentement des actionnaires à la dissolution de la société est donné par résolution spéciale. Les actionnaires autorisent, par cette résolution, un administrateur ou un dirigeant de la société à signer la déclaration de dissolution. L’adoption de la résolution par laquelle les actionnaires consentent à la dissolution de la société ne peut conférer à un actionnaire le droit d’exiger de la société le rachat de ses actions conformément au chapitre XIV de la LSAQ.

L’article 309 de la LSAQ est de droit nouveau. Cet article prévoit que la société dissoute du consentement de ses actionnaires soit préalablement liquidée. Les actionnaires ayant droit au partage du reliquat peuvent décider d’éviter le processus formel de liquidation et confier au conseil d’administration l’exécution des obligations de la société, ce qui est très avantageux. Le dernier alinéa de cet article prévoit que les actionnaires qui détiennent des actions permettant de participer au partage du reliquat des biens de la société doivent être convoqués à l’assemblée pendant laquelle les actionnaires donneront leur consentement à la dissolution de la société, et ce, même si leurs actions ne comportent pas le droit de vote.

La liquidation est une conséquence juridique du consentement des actionnaires à la dissolution de la société qui a des obligations ou des biens. La LSAQ permet aux actionnaires d’exempter la société de la liquidation formelle prévue à sa section II et d’exiger du conseil d’administration qu’il exécute les obligations de la société, en obtienne la remise ou y pourvoie autrement afin de respecter les droits des créanciers. Ainsi, seule la responsabilité des actionnaires ayant droit de participer au partage des biens de la société peut être engagée s’il n’a pas été correctement pourvu à l’exécution des obligations de société. La LSAQ leur réserve donc exclusivement la décision d’exempter ou non la société de la liquidation formelle, que les actions détenues pas ces actionnaires comportent ou non le droit de vote. Cette décision est prise par résolution spéciale.

L’article 312 de la LSAQ est de droit nouveau et s’inspire de l’article 211(2.1) de la Business Corporations Act de l’Alberta, R.S.A. 2000, c. B-9. Cet article permet à l’actionnaire unique de la société de déclarer la dissolution de la société. Pour permettre à un actionnaire qui détient 90 % ou plus des actions de la société d’en devenir l’unique actionnaire en vue de la dissoudre, la LSAQ rend applicables ses dispositions du chapitre XV. Celles-ci permettront à l’actionnaire majoritaire de contraindre les actionnaires minoritaires à lui céder leurs actions; en contrepartie, ils bénéficient de recours judiciaires.

Déclaration de Dissolution : LSAQ (Extrait)

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afin d’obtenir la juste valeur de leurs actions. Cette forme de dissolution ne requiert qu’un minimum de formalités : il n’y a pas de liquidation et l’actionnaire fait lui-même la déclaration de dissolution; il n’est donc pas nécessaire qu’il y ait une résolution de cet unique actionnaire à cet effet, ni d’assemblée de l’actionnaire. C’est une procédure expéditive.

Lorsque l’unique actionnaire de la société est une personne morale, les administrateurs de cette personne morale, si elle a déclaré la dissolution de la société alors qu’il y avait des motifs raisonnables de croire que cette personne morale ne pourrait acquitter le passif de la société à échéance, sont solidairement responsables des obligations de la société que la personne morale ne peut exécuter (article 314, LSAQ).

Finalement, l’article 316 de la LSAQ s’inspire de l’article 210(1) de la Loi canadienne sur les sociétés par actions, L.R.C. (1985), ch. C-44 et prévoit les circonstances dans lesquelles le conseil d’administration peut, de son propre chef, dissoudre une société.

La société qui n’a ni obligation, ni bien, ni actionnaire peut être dissoute du consentement de son conseil d’administration. Le conseil d’administration autorise l’un de ses membres ou un dirigeant de la société à signer la déclaration de dissolution (article 316, LSAQ).

[…]

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Déclaration de Dissolution : LSAQ (Extrait)

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