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Droit Pénal Selon Philipe Bonfils le droit pénal est constitué des règles générales qui permette l’application effective des incriminations et qui régissent l’infraction la responsabilité et la sanction. L’infraction est l’action ou l’omission violent une norme de conduite strictement définit par un texte d’incrimination et entrainent la responsabilité pénale de son auteur, elle peut être constitutive d’un crime, d’un délit ou d’une contravention. Les contraventions ne sont sanctionnées que par des peines d’amende de maximum 3000€ pour les contraventions de 5eme classe commise en état de récidive légale, ce sont les infractions les moins graves et sont organisées en classe. Les délits sont de gravité intermédiaire et sont sanctionné par une peine d’amende égale ou supérieur à 3700€ et ou par une peine d’emprisonnement dont la durée maximale ne peut excéder 10 ans. Les crimes sont les infractions les plus graves, car sanctionné par des peines de réclusion criminelle à perpétuité ou à temps. Le droit pénal organise la vie en société, il nous ce qui est licite ou illicite, il est intimement lié à la notion de souveraineté de l’état ce qui justifie qu’au départ les sources du droit pénal sont essentiellement nationales. Le code pénal actuel est entré en vigueur le 1 mars 1994 et ce découpe en 7 livres : 1 er = dispositions générales ; le 2eme vise les crimes et délits commis contre les personnes ; 3eme = atteinte aux biens ; Livre 4 = crime et délit contre l’état et la paix publique ; 5= fourre-tout ; 6= contraventions ; 7= Dispositions de l’outre-mer. Fonctions du droit pénal = 3= - fonctions sanctionnatrice ou répressive, il a vocation à sanctionner les individus qui ne se conforme pas aux normes prescrites, le droit pénal ce concentre donc uniquement sur le passé, dans ce cas. -Préventive double : le prononcé d’une sanction doit dissuader

Droit Pénal

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Droit PnalSelon Philipe Bonfils le droit pnal est constitu des rgles gnrales qui permette lapplication effective des incriminations et qui rgissent linfraction la responsabilit et la sanction.Linfraction est laction ou lomission violent une norme de conduite strictement dfinit par un texte dincrimination et entrainent la responsabilit pnale de son auteur, elle peut tre constitutive dun crime, dun dlit ou dune contravention.Les contraventions ne sont sanctionnes que par des peines damende de maximum 3000 pour les contraventions de 5eme classe commise en tat de rcidive lgale, ce sont les infractions les moins graves et sont organises en classe.Les dlits sont de gravit intermdiaire et sont sanctionn par une peine damende gale ou suprieur 3700 et ou par une peine demprisonnement dont la dure maximale ne peut excder 10 ans.Les crimes sont les infractions les plus graves, car sanctionn par des peines de rclusion criminelle perptuit ou temps.Le droit pnal organise la vie en socit, il nous ce qui est licite ou illicite, il est intimement li la notion de souverainet de ltat ce qui justifie quau dpart les sources du droit pnal sont essentiellement nationales. Le code pnal actuel est entr en vigueur le 1 mars 1994 et ce dcoupe en 7 livres: 1er= dispositions gnrales; le 2eme vise les crimes et dlits commis contre les personnes; 3eme = atteinte aux biens; Livre 4 = crime et dlit contre ltat et la paix publique; 5= fourre-tout; 6= contraventions; 7= Dispositions de loutre-mer. Fonctions du droit pnal = 3= - fonctions sanctionnatrice ou rpressive, il a vocation sanctionner les individus qui ne se conforme pas aux normes prescrites, le droit pnal ce concentre donc uniquement sur le pass, dans ce cas. -Prventivedouble: le prononc dune sanction doit dissuader le dlinquant, dautre part il est cens dissuader les autres individus dadopter ce type de comportement.-Fonction resocialisant: il doit assurer la rinsertion. Partie 1: La norme pnaleLe principe dgalit domine le droit criminelle en prvoyant que les rgles applicables doivent ncessairement tre contenu dans un texte, de plus ce principe dtermine les sources du droit pnal, cest--dire les textes prvoyant les incriminations, leur sanctions et les conditions de responsabilits des agents. Chapitre premier: Le principe de la lgalit criminelleIl est souvent exprim sous la forme dun adage nullum crimen nulla poena sine lege, Il ny a pas de crimes et de sanctions sans loi. Ce principe est primordial en matire pnale, car il en dcoule deux autres principes irrigant lensemble de la matire pnale.Section 1: laffirmation du principe de lgalit1- La signification du principe de lgalit Ce principe signifie quil ne peut ny avoir dinfraction ou de peine si une loi ne le prvoit pas, ce principe dgalit a donc une double signification, si un comportement na pas t prvu et dfinit par la loi alors il ne pourra pas tre reproch, ensuite le principe signifie quune sanction pnale non antrieurement prvu ne pourra pas tre prononc contre une personne pour des faits commis auparavant. 2- Les origines et les justifications du principe de lgalitA- Les originesDfendu par Montesquieu dans lesprit des loisou encore par Beccaria dans son trait des dlits et des peines. Selon ces auteurs les incriminations et les peines devaient tre fix prcisment par la loi car leur juge ne devait tre quun mcanicien du droit, pour Montesquieu le juge devait tre la bouche prononant les paroles de la loi. Ce principe a ensuite t traduit pour la premire fois dans la DDHC en 1789. B- Les justificationsIl se justifie par des considration dintrt public et priv ainsi le principe dgalit constitue une des garantie essentielle de la libert individuelle, en effet le citoyen et protg contre larbitraire du juge puisque le juge se doit de respecter les textes, en outre il est primordial que chaque citoyens puissent connaitre en avance ce qui est dfendu ou permis et corrlativement la peine laquelle il sexpose sil adoptait e comportement prohib 3- la valeur du principe dgalitElle est considrable en tmoigne la multitude de texte la consacrant, au plan national le principe de lgalit est contenu dans la DDHC dans les articles 7 et 8, le principe est ensuite repris dans le code pnal de 1810, il tait nonc dans larticle 4 de celui-ci, et enfin il a t repris par le nouveau code pnal aux articles 111-2 et 111-3. Au plan international le principe est consacr dans dclaration des droits de lhomme de 1948, par la convention europenne de droit de lhomme et le pacte international relatif aux droits civils et politique 4- Les consquences du principe dgalitDans sa version initiale ce principe induisait un monopole du lgislateur, mais cette vision a volu et on parle dornavant on parle dexigence dun texte crit qui doit remplir certaines exigencesA- Du monopole lgislatif lexigence dun texte critLors de la conscration du principe dgalit seule la loi au sens formelle pouvait crer des incriminations ou prvoir des sanctions. A- Mes obligations tenant la qualit du texteLes textes doivent tre claire et prcis, il est donc interdit de crer des textes de type ouvert laissant la place une large interprtation. En consquence le lgislateur lobligation de dfinir les comportements incrimins et les peines applicables, ex article 311-1 le vol est laction frauduleuse de la chose dautrui. Le lgislateur a aussi lobligation, en principe, de prvoir incrimination et la sanction dans le mme texte. Le Conseil constitutionnelle contrle le respect de ses exigence censurant les textes trop flou ou trop large, ex dcision du 18 janvier 1985 relatif au redressement et a la liquidation des entreprise, cette loi prvoyait des sanctions contre ladministrateur provisoire qui se rendrait coupable de malversation dans lexercice de sa mission, la malversation n tait pas dfini, le Conseil a alors censur cette dcision la jugeant contraire au principe dgalit.Le texte doit tre accessible, le lgislateur doit sassurer que le texte est accessible chaque citoyen et en pratique cette condition sera remplie par la publication des textes au JO. Le texte doit tre prvisible cest dire que doit tre prcis les conditions auxquelles une personne engage sa responsabilit pnale Section 2: les corollaires au principe de lgalit criminelle1- Le principe de linterprtation stricte de la loi pnale Dans lexercice de sa mission le juge peut tre amen interprt la loi, au terme de larticle 111-4 du code pnal, la loi pnal est dinterprtation stricte, seul certaines mthode dinterprtation seront possible alors que dautres notamment la mthode de lanalogie doit tre rejet A- La mthode dinterprtation par analogie: la mthode rejete Mthode autorisant le juge rechercher dans des textes voisin lincrimination se rapprochant le plus du comportement reproch mais qui nest pas expressment vis par un texte, lanalogie permettrait donc de condamner une personne par un fait non prvu par un texte. Le principe de lgalit des dlits et des peines soppose ce mode de raisonnement. Exemple la squestr de Poitier, CA de 1901 , une femme cloitr par son frre pendant plusieurs annes dans une pice sans ouverture et lumire, le frre est poursuivie pour violence volontaire mais comme il ny a pas eu de violence le frre est relax. Lanalogie est possible lorsque fait in favorem, au bnfice de la personne poursuivie. B- Les mthodes dinterprtation concevable1) Linterprtation littrale Lorsque le juge interprte littralement un texte, il est tenu de prvaloir la lettre de celui-ci, cette mthode est donc une mthode concevable dans le cadre de linterprtation de la loi pnale, mais ne peut tre utilis systmatiquement pour deux raisons:-Une telle mthode suppose la perfection du texte, or il arrive que les textes contiennent des erreurs matriels, en tmoigne un dcret du 11/11/1917 aux termes duquel il tait interdit de monter ou descendre du train ailleurs que dans les gares et lorsque le train est compltement arrt.-La mthode littrale conduit parfois le juge des interprtations trop restrictive du texte: par exemple la jurisprudence en matire dhomicide du ftus, pour la cour de cassation cet homicide nexiste pas et le raisonnement opr par la cour de cassation se fonde sur larticle 111-4 du code pnal qui pose lexigence dune interprtation stricte de la loi pnale, pour la cour de cassation lhomicide involontaire fait rfrence autrui, pour la cour de cassation il faut entendre par autrui une personne au sens juridique du terme, une personne qui est ne vivante et viable. Linterprtation restrictive cest lorsque les juges vont faire dire moins au texte que ce que le lgislateur a rellement envisag.2) Linterprtation tlologique Elle suppose que le juge se rfre lesprit du texte, la ratio legis, cette mthode prsente des avantages, elle permet de rsoudre les ventuels erreurs matriel, cette mthode permet de faire voluer le texte et de ladapter ainsi au progrs technologique, ainsi par exemple dans un arrt du 30/09/2009 chambre criminelle: les appelle tlphonique malveillant pouvait tre constitu par lenvoi de sms alors mme que ces derniers ne sont pas vis par le texte.Paragraphe 2: Les principes relatifs lapplication de la loi pnale dans le temps La loi pnale vocation a simpliquer principalement a des faits commis postrieurement son entre en vigueur, toutefois du fait du dcalage existant entre la commission des faits et le jugement, il arrive quun loi nouvelle intervienne et vienne modifier les rgles applicables, on dit alors quil y a conflit de loi dans le temps. En droit pnal les principes applicable vont diffrer selon si la loi est de forme ou de fond

A- Les lois pnales de fondLoi relative lincrimination, la sanction, et aux conditions de responsabilit. Deux principes sont applicables, au terme de larticle 112-1 alina 1 du code pnal les lois pnales de fond plus svre sont non rtroactive. Cette loi plus svre ne pourra sappliquer quaux faits commis postrieurement son entre en vigueur. Deuxime principe 112-1 alina 3, les lois pnales de fond plus douce sont-elles rtroactive, on parle de rtroactivit in micius une loi est plus douce lorsquelle allge la rpression, une loi qui cre une nouvelle cause dirresponsabilit ou encore une loi supprimant une incrimination. La loi pnale plus douce a vocation sapplique ra des faits commis avant son entre en vigueur conditions que les faits ne soit pas dfinitivement jug au moment de cette entre en vigueur. Ces deux principes ont la mme valeur constitutionnelle (article 8 de la DDHC).A- Les lois pnales de formesElle vise diffrentes hypothse envisag aux articles 112-2 et 112-3, concernant ces lois un principe prvaut, les lois de formes sont dapplication immdiate compter de leur entre en vigueur. -Il existe des lois de comptence et dorganisations judiciaire (112-2 premirement): cest une loi qui cre une nouvelle juridiction ou qui modifie la rpartition des comptences. Ces lois sont dapplication immdiate y compris pour des faits commis avant leur entre en vigueur, conditions quun jugement sur le fond nest pas t rendu en premire instance. -Des lois qui fixent les modalits de poursuite et la forme des procdures (112-2 deuximement) -Les lois relatives aux rgimes dexcution et dapplication des peines, ces lois sont dapplication immdiate sauf en cas daggravation, on fait donc suivre ces lois de formes quasiment le mme rgime que celui des lois de fond. -Les lois relative la prescription de laction publique (dlai durant laquelle laction peut tre a exerc contre le dlinquant compter de la commission des faits) et la prescription des peines, (dlai dans lequel une peine doit tre mise excution aprs le prononc de la condamnation= 3 ans en matires contraventionnelle et 20 ans en criminelle). Ces lois sont dapplication immdiate tant la prescription nest pas acquise. -Les lois relatives aux voix de recours (112-3) les voix de recours se forment selon la loi en vigueur au jour du jugementMthodes de rsolution des conflits de lois dans le temps-Il faut identifier le conflit de loi dans le temps-Existe-t-il des dispositions de droit transitoires? Si oui, il faut sy rfrer et les appliquer. Sinon, il faut se demander si nous sommes en prsence dune loi de fond ou de forme. -Dans le cas dune loi de fond il faut se demander si nous sommes en prsence dune loi simple ou complexe. Une loi simple est une loi dont toutes les dispositions sont soit plus douces soit plus svres alors quune loi complexe est une loi qui contient des dispositions plus douces et plus svres ; si la loi nouvelle est une loi simple elle est entirement plus douce ou entirement plus svre il suffit dappliquer le bon principe. Si la loi nouvelle est complexe je dois donc passer une autre tape qui consiste se demander si les dispositions de cette loi complexe sont divisibles ou indivisibles.Divisible Elles peuvent tre envisages sparment car elles nont pas vocation sappliquer conjointement au mme individu dans une situation donne.Indivisible Une loi contient des dispositions indivisibles lorsque ces dispositions ont vocation sappliquer conjointement au mme individu dans une situation donne.Si la loi nouvelle est une loi divisible, il suffit dappliquer les dispositions concernant lindividu en cause.Si la loi nouvelle est une loi indivisible, il faut rechercher la disposition principale (regarder si la loi nouvelle modifie lincrimination: si la loi nouvelle modifie lincrimination ce sera cette disposition qui sera la principale en revanche, si lincrimination ne change pas, on regardera les peines il faudra se rfrer la hirarchie des peines, une peine privative de libert prime toujours sur une peine damende pour dterminer la rtroactivit.Ou dune loi de forme (un seul principe application immdiate, il faudra juste identifier la catgorie de loi de forme pour voir si cette application immdiate est conditionne ou non).

Chapitre 2: les sources du droit pnalCela reste interne car le droit pnal relve de la souverainet tatique. Cependant on constate un dveloppement des sources internationales en raison de linfluence de la CEDH et en raison de lvolution de lUE.Section 1: les sources internesOn peut distinguer la comptence de la loi et du rglement, le rle du Conseil Constitutionnel.Paragraphe 1: la loi et le rglementCest la source principale du droit pnal franais en raison du principe de lgalit.Paragraphe 2: le bloc de constitutionnalit On observe un phnomne de constitutionnalisation du droit pnal et pour 3 raisons: La Constitution de 1958 contient des dispositions de droit pnal On a constitutionnalis et on constitutionnalise de grands principes On constate un rle accru du Conseil ConstitutionnelLa coutume en revanche joue un rle marginal en matire pnale. Il arrive cependant que le lgislateur et la jurisprudence se rfrent la coutume. En effet, il arrive que la loi renvoie directement la coutume (art 521-1 du Code Pnal rprimant les svices envers les animaux). Ce texte prvoit une cause dimmunit applicable uniquement pour les combats de coqs et les corridas condition cependant que le ces derniers se droulent dans une commune pouvant justifier dune tradition locale ininterrompue en la matire. De faon exceptionnelle le juge peut se rfrer la coutume et donc aux usages souvent en matire commerciale.De faon plus anecdotique le juge peut se rfrer aux usages en labsence de textes sur la dnomination dun produit et sur sa composition (arrt du 5 octobre 1967 laffaire du quatre-quarts un individu commercialisait un gteau sous le nom de quatre-quarts sans y incorporer de beurre).Section 2: les sources internationalesIl existe une vraie influence du Conseil de lEurope mais nettement moins de lUE. Le droit du Conseil de lEurope sintresse au droit pnal et linfluence de la CEDH est nette. La France est le 2me pays le plus condamn par la CEDH sur le fondement de larticle 3 de la Convention (violences policires actes de torture) et pour la dure excessive de la procdure (entre linfraction et le premier jugement).Chapitre 3: lapplication de la loi pnale dans lespace.Cas pratiques:Les faits sont sous lempire dune loi mais ne sont pas encore jugs lorsque la loi nouvelle entre en vigueur. Les faits ont t commis le 31 dcembre 2012 mais ne sont pas encore dfinitivement jugs lorsque la loi nouvelle entre en vigueur au 15 janvier. En lespce laffaire a t juge le 10 janvier 2013; il sagit dune loi de forme car elle porte sur le dlai pour faire appel, donc sur lexercice dune voie de recours. Il y a application immdiate de la loi nouvelle donc Rmi pourra interjeter appel.Il y a conflit de loi dans le temps, les faits ont t commis le 18 octobre 2012, la loi nouvelle entre en vigueur le 1er dcembre 2012. A cette date les faits ne sont pas encore dfinitivement jugs car un appel est en cours. Il ny a pas de dispositions transitoires, sagissant dune loi relative aux sanctions, il sagit dune loi de fond. La loi est une loi complexe car le montant de lamende est plus faible mais la peine demprisonnement est plus leve. Cette loi est une loi indivisible. Nous avons une modification de la peine privative de libert qui salourdit donc la loi nouvelle nest pas rtroactive.La question de lapplication de la loi pnale dans lespace va se poser quand il existe un lment dextranit dans le litige: un homme de nationalit bulgare viole une femme de nationalit franaise au Brsil. Faut-il appliquer la loi franaise ou la loi dun autre tat?La loi pnale franaise na pas vocation assurer une rpression universelle. Dans quelles hypothses la loi pnale franaise sera comptente?Section 1: linfraction est commise sur le territoire nationalLorsquune infraction est commise en France on pose le principe de territorialit franaise.Paragraphe 1: le territoire nationalIl comprend des zones terrestres, maritimes, ariennes.Le territoire terrestre comprend la France mtropolitaine, les DOM-TOM, les collectivits territoriales statut spcial. Le territoire maritime sentend dune zone de 12 miles entre les ctes franaises et la haute mer. Le territoire arien est celui situ au-dessus du territoire terrestre et maritime.Paragraphe 2: le principe de territorialitQuand linfraction est commise sur le territoire national ou quand un lment constitutif de cette infraction a lieu sur ce territoire, cest la loi franaise qui sapplique. Il existe des infractions supposant laccomplissement de plusieurs actes matriels pour tre consommes (escroquerie qui suppose la ralisation de 2 actes matriels diffrents pour tre consommes; elle suppose des actions frauduleuses et la remise dun bien). Il suffit que lun de ces 2 actes se droule sur le territoire national pour que la loi pnale franaise soit comptente.Ce principe dcoule du principe de souverainet de ltat; toutes les infractions la lgislation franaise commises en partie en France relvent de la comptence de la loi nationale quel que soit la nationalit de lauteur ou de la victime. Peu importe donc que les faits commis soient rprims ou non dans ltat dorigine de lauteur ou de la victime. On ne sintresse pas aux ventuelles poursuites qui ont eu lieu ltranger; peu importe que lauteur des faits ait t arrt voire mme dj jug pour ces faits malgr ladage: une personne ne peut pas tre condamne 2 fois pour les mmes faits. Arrt chambre criminelle du 26 septembre 2007, affaire dans laquelle un receleur de biens culturels qui avait t jug pour ces faits de recel en Belgique, lexception de chose juge a t cart et cet homme a t jug pour les mmes faits en France.Paragraphe 3: les exceptions au principe de territorialitIl arrive quen dpit de leur commission sur le territoire franais certaines infractions ne puissent faire lobjet daucunes poursuites en France en raison des immunits diplomatiques.Cette rgle ne repose sur aucun texte, elle est base sur la coutume.Section 2: infraction commise ltrangerEn principe, si lon sen tient la rgle de territorialit, lorsquune infraction est commise ltranger, la loi pnale franaise est incomptente. Pour autant, en vertu de diffrents autres principes, la loi pnale franaise peut sappliquer; les conditions dapplication de la loi franaise sont nettement plus rigoureuses.Paragraphe 1: le principe de la comptence personnelleCe principe prend en compte la nationalit des acteurs de linfraction ainsi la loi franaise sapplique lorsque lauteur ou la victime est de nationalit franaise uniquement en cas de crime ou de dlit passible dune peine demprisonnement condition que le dlit en cause soit galement constitutif dune infraction dans le pays de commission. Pour la victime cest le principe de personnalit passive de la loi pnale. Dans les 2 cas, lapplication de la loi franaise implique le respect de la rgle NON BIS IN IDEM aucune poursuite ne pourra tre exerce contre une personne qui aura t juge dfinitivement ltranger pour les mmes faits (art.113-9).Il faudra ncessairement que les poursuites aient t engages en France par le ministre public suite une plainte de la victime ou suite une dnonciation officielle de la part des autorits dans ltat dans lequel linfraction a t commise.Paragraphe 2: la comptence relleCe systme permet la loi franaise de sappliquer en raison des intrts protgs par le texte dincrimination. La loi franaise sappliquera pour toutes les infractions portant atteinte aux intrts de la nation.Lart. 113-10 dresse la liste des infractions concernes; est vise linfraction de contrefaon et la falsification du sceaux de ltat.Paragraphe 3: la comptence universelleCe systme est prvu par lart. 689-1 du Code de Procdure Pnale. Dans cette hypothse la loi franaise sapplique raison du lieu darrestation de la personne sans considration du lieu de commission de linfraction, de la nationalit de lauteur ou de la victime. Seul un trs petit nombre dinfraction est concern par ce systme. Il sagit des infractions qui blessent les intrts communs des tats en application des conventions internationales (actes de torture et de barbarie convention de N-Y de 1984 arrt 23 octobre 2002).Depuis la loi du 21 dcembre 2012, la loi franaise est susceptible de sappliquer pour les crimes et dlits qualifis dactes de terrorisme commis ltranger par un franais ou une personne rsidant habituellement en France.PARTIE 2: LES ELEMENTS CONSTITUTIFS DE LINFRACTIONLinfraction est un comportement prohib par la loi et qui entraine contre son auteur lapplication dune sanction. Linfraction correspond une fracture du pacte social car il viole une norme lgale prtablie.Toutes les infractions ont un point commun car elles supposent 3 lments constitutifs:Chapitre 1: llment matriel des infractionsIl ny a pas dinfraction sans lments matriels; il faut un minimum dlments extrieurs perceptibles par la socit pour pouvoir sanctionner. Le droit pnal ne sanctionne pas les mauvaises intentions ce qui distingue le droit de la morale. Cette exigence est pose par lart. 121-1 nul nest pnalement responsable que de son propre fait. Llment matriel peut tre dcoup entre lacte et le rsultat de lacte.Section 1: lacteIl existe plusieurs classifications fondes sur la nature ou la structure de lacte.Paragraphe 1: infraction de commission et infraction domissionLinfraction de commission (ou daction) est celle par laquelle le dlinquant ralise un comportement positif qui peut tre divers (gestes, paroles). Le meurtre est donc une infraction de commission qui traduit un comportement actif de lauteur.Une infraction domission est celle par laquelle le dlinquant sabstient dexcuter une obligation de faire, pose par la loi. Llment matriel suppose une abstention ou une inaction de la part de lauteur (omission de dclarer une naissance la mairie, abandon de famille, non rvlation dun crime).Il arrive enfin que le lgislateur rige en infraction dans le mme texte des comportements actifs comme passifs (fraude fiscale peut tre ralise par commission ou omission). Il nest pas possible de sanctionner un comportement passif quand lincrimination exige la ralisation dun comportement actif. Lanalogie est prohibe car la loi pnale est gouverne par linterprtation stricte de la loi.Paragraphe 2: infractions simples, complexes ou dhabitudesUne infraction simple est constitue dun seul acte; un acte unique suffit pour violer la loi pnale.Une infraction complexe est constitue de plusieurs actes de natures diffrentes qui ont un but unique. Chaque acte pris isolment nest pas sanctionnable; linfraction nest consomme qu compter de la ralisation du dernier acte. Lescroquerie pour tre sanctionne suppose laccomplissement de manuvres frauduleuses ayant conduit la remise dun bien les 2 actes conduisent une sanction (art. 312-1).Linfraction dhabitudes est une infraction qui suppose la ralisation de plusieurs actes identiques qui pris isolment ne sont pas punissables. La ritration du mme acte conduit une sanction. La jurisprudence considre quil y a habitude compter du 2me acte (exercice illgal de la mdecine, harclement sexuel).Lintrt de ces distinctions est dordre procdural: Concernant la comptence territoriale de la juridiction, si linfraction est simple, 1 seule juridiction est comptente; si linfraction est de structure complexe, plusieurs juridictions sont susceptibles dtre comptente. Le dlai de prescription pour linfraction simple commencera au jour de la commission de lacte; pour linfraction complexe, le dlai de prescription commencera le jour o toutes les infractions auront t commises et le jour du 2me acte pour linfraction dhabitudes.Paragraphe 3: infractions instantanes et continuesUne infraction instantane est une infraction qui se ralise en un seul trait de temps alors quune infraction continue est une infraction qui stend sur une certaine dure et qui se manifeste par la ritration constante de la volont coupable de lauteur. Linfraction est constitue aussi longtemps que persiste la situation infractionnelle (recel: linfraction prend fin lorsque lagent se spare du bien vol).Lintrt de la distinction est dordre procdural:Linfraction continue peut staler dans le temps ce qui veut dire que si pendant cette priode une loi nouvelle entre en vigueur, cette loi nouvelle a vocation sappliquer mme quand elle est plus svre.Une squestration peut se produire en des lieux diffrents donc pourront tre comptentes, les juridictions o la personne a t squestre.Si linfraction est continue, le dlai de prescription commence courir le jour o le comportement dlictueux a cess.Section 2: le rsultatEn principe, pour pouvoir tre sanctionn, lagent doit avoir commis le comportement interdit; il doit avoir consomm linfraction. Cependant, le lgislateur a prvu que le dlinquant pourra tre sanctionn en cas de tentative dinfraction; lorsque le rsultat prvu par le texte naura pas t atteint.Paragraphe 1: linfraction consommeUne infraction est consomme quand le rsultat redout par le texte (rsultat juridique) est atteint. Dans le meurtre le rsultat redout est la mort de la victime, dans le vol le rsultat juridique est la dpossession du propritaire. Ce rsultat juridique doit tre distingu du rsultat matriel. Ce dernier est celui qui dcoule de la commission de lacte. Dans le meurtre, le rsultat matriel est la mort de la victime; on voit bien que dans le meurtre le rsultat juridique et matriel concident. Or, certaines infractions existent indpendamment du rsultat matriel alors que toutes les infractions supposent un rsultat juridique. Ces 2 rsultats ne concident pas ncessairement.Il existe une diffrence entre infraction matrielle et infraction formelle.Les infractions matrielles supposent lobtention dun rsultat matriel pour tre consommes. Le meurtre nest pas consomm tant que la victime nest pas morte.Les infractions formelles sont les infractions qui sont consommes indpendamment du rsultat matriel; lempoisonnement est consomm ds que le poison a t administr peu importe que la victime dcde ou non.Les infractions obstacles:Ces infractions prsentent la particularit dtre sanctionnes indpendamment du rsultat matriel. Cependant, si le rsultat se produit, il entraine la transformation dune infraction en une autre infraction (port darme prohibe infraction; utilisation darme autre infraction). Avec linfraction obstacle, ce que souhaite le lgislateur est dviter la ralisation dinfraction plus grave. Il arrive que le rsultat ne se produise pas, linfraction ne peut plus tre poursuivie au titre de linfraction consomme cependant si certaines conditions sont remplies lagent pourra tre sanctionn au titre de linfraction tente.Paragraphe 2: linfraction tenteLinfraction est dite tente lorsque le rsultat juridique ne sest pas produit ou na pas t atteint. La tentative est envisage par les articles 121-4 (cet article dfinit le domaine de la tentative punissable daprs ce texte lintention tente est toujours punissable en matire criminelle, elle ne lest jamais en matire contraventionnelle, elle le sera en matire dlictuelle sous la rgle dun texte spcial) et 121-5 du Code Pnal. Il existe 2 cas de tentatives:A) La tentative interrompueHypothse dans laquelle les actes sont suspendus au cours de leur ralisation. 2 conditions doivent tre runies pour que cette tentative soit punissable: Un commencement dexcution Un dsistement involontaire

1- Le commencement dexcutionIl faut tout dabord sintresser au processus criminel (priode de la pense criminelle la consommation de linfraction) La simple pense criminelleElle nest pas punissable car elle nest pas extriorise (je suis dans le rouge donc jirai bien braquer une banque). La rsolution criminelleCest la dcision arrte de commettre tel crime ou tel dlit. Elle est punissable exceptionnellement quand elle est extriorise. Si elle ne lest pas, elle reste non punissable (les menaces sont extriorises et donc punissables). Les actes prparatoiresLagent commence mettre son projet excution en accomplissant certains actes en vue de laccomplissement de linfraction. En principe les actes prparatoires ne sont pas punissables (choix de lagence bancaire que je vais braquer, choix de larme). Certains sont punissables comme ceux expressment prvus par le Code Pnal (port darme prohib). Le commencement dexcutionLinfraction entre dans sa phase dexcution; il est dfinit par la jurisprudence sans dfinition lgale. La chambre criminelle de la cour de cassation a dfini celui-ci dans un arrt du 5 juillet 1951. Acte tendant directement la consommation de linfraction avec lintention de la commettre.Elle a deux lments constitutifs: Llment objectif: la proximit quil existe entre lacte commis par lagent et la consommation de linfraction. Llment subjectif: lintention irrvocable de lagent de commettre linfraction.

La consommation de linfractionLinfraction est consomme lorsque le rsultat juridique est atteint.2- Le dsistement volontaireSelon larticle 121-5 du Code Pnal, le commencement dexcution ne constituera une tentative punissable que sil a t interrompu par des circonstances indpendantes de la volont de son auteur (bruit des sirnes de police, arrive dun tiers sur les lieux de linfraction). En revanche ne constitueront pas dsistement les remords de lauteur face la souffrance de la victime ou la simple crainte dtre poursuivi par la police).Il faut que le dsistement volontaire soit antrieur ou concomitant la commission de linfraction. Il existe une distinction entre dsistement volontaire et repentir actif.Le repentir actif: lorsque lauteur tente de rparer ou dattnuer les consquences de linfraction quil vient de commettre.Un homme agresse une femme, commence la dshabiller, elle se met pleurer extrmement fort, lhomme sen va.1re hypothse: la scne se droule dans un endroit frquent les juges pencheront en faveur dun dsistement involontaire.2me hypothse: la scne se droule dans une maison isole les juges pencheront en faveur dun dsistement volontaire.B) La tentative infructueuse (ou tentative acheve)Laction a t mene jusqu son terme mais le rsultat juridique ne se produit pas. Cette hypothse peut tre divise en 2 catgories:1- Linfraction manqueHypothse dans laquelle linfraction na pas t consomme cause de la maladresse ou de ltourderie de lauteur. Cette infraction manque est assimile par le Code Pnal comme linfraction tente.2- Linfraction impossibleLe rsultat nest pas atteint en raison de linexistence de lobjet ou de linadquation des moyens utiliss par le dlinquant (vouloir tuer quelquun dj mort; arrt du 16 janvier 1986 AFFAIRE PERDEREAU; un homme sest introduit de nuit chez un autre et lavait frapp laide de tessons de bouteilles dans lintention de le tuer, ce qui lignorait cest que lindividu tait dj mort, il fallait dterminer sil t possible de tuer un cadavre. A priori la rponse est ngative car celui qui tente de tuer un cadavre ne commet pas une tentative de meurtre mais ce nest pas la solution retenue par la cour de cassation elle a estim que celui qui tente de tuer un cadavre car il ignore que la personne est dj morte nen demeure pas moins une personne dangereuse qui mrite donc dtre sanctionne si la personne avait encore t en vie elle serait morte).La cour de cassation retient un principe de rpression absolue pour les infractions impossibles. Elle considre que les infractions impossibles doivent tre assimiles aux infractions tentes.C) Rpression de la tentativeLinfraction tente est rprime comme linfraction consomme: principe de lassimilation. Larticle 121-4 du Code Pnal prcise que la peine encourue pour linfraction tente est la mme que celle pour linfraction consomme.Cas pratique:Le vol est une infraction matrielle qui suppose un acte de soustraction et la dpossession dautrui.En lespce les 2 font dfaut (pas de soustraction et pas de dpossession dautrui); linfraction de vol nest donc pas consomme toutefois cest en raison de linexistence de lobjet. Il convient donc denvisager la tentative de vol. Le vol est un dlit et il faut vrifier si la tentative de vol est bien apprhende.Lobjet du vol nexiste pas il sagit donc dune infraction impossible. Selon la cour de cassation linfraction impossible est assimile linfraction manque, elle-mme assimile linfraction tente. La tentative dinfraction est apprhende comme linfraction consomme.Aux termes de larticle 311-3 lauteur dune tentative de vol encours 3 ans de prison et 45000 euros damende. Cette peine sera encourue par Suzanne.

CHAPITRE 2: LLMENT PSYCHOLOGIQUE DES INFRACTIONS (lment moral ou intentionnel)

Cet lment psychologique renvoi la faute pnale commise par lagent. Cette faute pnale peut tre intentionnelle ou non-intentionnelle. Ltude de cette faute renvoi donc la notion de culpabilit. Lindividu choisit de faire ce qui est interdit par la loi ou encore lindividu nexerce pas suffisamment sa vigilance pour faire ce que la loi impose ou pour viter de faire ce que la loi interdit.Section 1: la faute intentionnelleElle est prvue par larticle 121-3 alina 1; ce texte prvoit quil ny a point de crime ou de dlit sans intention de la commettre tous les crimes et dlits sont des infractions intentionnelles. La consquence est simple, si lintention nest pas dmontre, la personne poursuivie doit tre relaxe ou acquitte (cour dassises).La faute intentionnelle renvoie au dol (dfinition doctrinale: transgression consciente et volontaire dune norme pnale). Lauteur de lacte veut commettre cet acte et il cherche obtenir le rsultat prohib. 2 lments sont ncessaires pour caractriser le dol: La connaissance: lindividu doit avoir agi en connaissance de cause La volont: lindividu veut, malgr cette connaissance, commettre lacte interditPour lessentiel des infractions, ces 2 lments sont suffisants pour caractriser lintention dol gnral. Cette intention doit tre distingue du mobile.Le mobile ce sont les raisons pour lesquelles lindividu commet une infraction, il peut donc tre extrmement vari. Par principe, les mobiles sont indiffrents en droit pnal et ne sont pas pris en compte dans la qualification de linfraction car la loi est logique et abstraite et il y aurait trop de difficults connaitre ce mobile et dmontrer.Cependant il y a quelques exceptions; des hypothses dans lesquelles le lgislateur prend en compte le mobile de lauteur (violences volontaires aggraves lorsque lauteur a agi en raison de lappartenance ou de la non-appartenance dune personne une race, une ethnie, une religion).Parfois il faudra dmontrer lexistence dun dol spcial cest lintention datteindre un rsultat prcis (pour les infractions datteinte la vie humaine, il faudra montrer en plus du dol gnral, lintention de tuer).Parfois dans dautres hypothses, on exigera la dmonstration dun dol aggrav il suppose une intention prmdite (assassinat meurtre commis avec prmditation). La prmditation est dfinit par larticle 132-72 dessin form avant laction de commettre un crime ou un dlit particulier.Le dol PRAETER intentionnel ou dol dpass: dans cette hypothse le lgislateur se montre svre puisquil vient sanctionner lauteur dune infraction au-del de son intention initiale. Cela signifie que lauteur de cette infraction va tre sanctionn en fonction de son rsultat mme si ce rsultat dpasse ce qui avait t envisag initialement (ex: article 322-10 du Code Pnal sanction de lauteur de la destruction dun bien par le biais dun incendie lorsque lincendie a en plus entrain le dcs dun tiers).Le dol indtermin: lauteur dune infraction sera sanctionn en fonction du rsultat obtenu (violences volontaires).Section 2: la faute non-intentionnelleLa loi puni parfois par exception des faits ne reposant sur aucune faute intentionnelle; cela concerne en principe uniquement les dlits et quelques contraventions.Paragraphe 1: la faute dimprudence simpleElle est vise par larticle 121-3 alina 3: il y a galement dlit lorsque la loi le prvoit en cas de faute dimprudence, de ngligence, ou de manquement une obligation particulire de prudence ou de scurit par la loi ou le rglement. Sil est tablit que lauteur des faits na pas accompli les diligences normales, compte tenu de la nature de ses missions, de ses fonctions ou de ses comptences ainsi que du pouvoir et des moyens dont il disposait.Cette faute nexiste quen matire dlictuelle condition que le texte dincrimination le prcise. La faute dimprudence suppose 2 lments pour tre constitue: Une imprvoyance lauteur des faits na pas prvu les consquences de son acte Une indiscipline sociale en adoptant son comportement, lauteur de linfraction na pas respect une discipline sociale car il a viol une rgle de prudence ou sest abstenu de prendre les prcautions quil aurait d.Il peut sagir dune rgle envisage par une loi ou un rglement; le juge possdera donc un texte de rfrence cest lhypothse la plus simple.En revanche sil ny a pas de rgle prtablie, le juge pourra dmontrer une faute dimprudence en se rfrant au comportement dun homme normalement prudent et diligent. Paragraphe 2: la faute de mise en danger dlibreElle est prvue par larticle 121-3 alina 2: lorsque la loi le prvoit, il y a dlit en cas de mise en danger dlibre de la personne dautrui faute lourde dimprudence.Cette faute va concerner une personne qui prendra un risque dlibrment tout en esprant que ce risque naura aucune consquence dommageable. Au niveau du contenu de cette faute, il faudra dmontrer que lindividu avait la volont de violer une obligation de scurit ou de prudence. La preuve sera difficile rapporter (ex: lorsquune personne grille un feu rouge, il faudra dmontrer que cette inobservation de la signalisation tait dlibre et ne rsultait pas dune simple imprudence.Cette faute constitue le plus souvent une circonstance aggravante la faute dimprudence simple. Elle est galement llment moral dune infraction autonome dlit de risque caus autrui (article 223-1 du Code Pnal).Paragraphe 3: la faute qualifie