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Texte : Camille Laurans.
En France, on compte plus de 9 millions de personnes pauvres. Ce chiffre va augmenter, cette année, à cause de l’épidémie de Covid-19 qui prive de travail beaucoup de monde.
Face à cette pauvreté, la solidarité s’organise. Depuis le début de la crise, de plus en plus de jeunes rejoignent des associations pour aider ceux qui en ont le plus besoin. Comment ?
Par exemple en donnant de la nourriture et du réconfort aux personnes qui ont faim.
COVID-19 : LA LUTTE CONTRE UN VIRUS QUI MUTE
DES NOUVELLES DU BIG BANG !
DU 22 AU 28 JANVIER 2021N
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DÈS 8 ANS
Bonne nouvelle !La France s’est engagée à protéger de plus en plus de zones naturelles, sur terre et dans les mers. Les activités humaines, comme l’agriculture ou la pêche, y seront réduites, voire interdites.
Pourquoi on attaque les chevaux ?Depuis des mois, des centaines de chevaux ont été blessés ou tués en France. Pour en savoir plus, écoute dès lundi notre podcast sur 1jour1actu.com. Pose tes questions au 05 61 76 64 14.
18,07 mètres !C’EST LE NOUVEAU RECORD DU MONDE DE TRIPLE SAUT EN SALLE. BRAVO, HUGUES-FABRICE ZANGO !
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P.Des soldats au CapitoleDes milliers de militaires campent dans le Capitole, à Washington. Leur mission : éviter des violences avant et pendant la cérémonie où Joe Biden doit devenir président des États-Unis.
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Propos recueillis par Nathalie Michel.
Tu peux retrouver la saison 2 d’ASKIP, le collège se la raconte, à partir du 22 janvier sur Okoo... à ce qu’il paraît !
Artemisia, 18 ans.
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Artemisia, 18 ans, joue Lou, une collégienne, dans la série ASKIP. Elle revient, pour 1jour1actu, sur ses années collège et nous parle de son expérience de comédienne.
1jour1actu : Dans la série ASKIP, tu joues une collégienne un peu peste. Comment étais-tu, toi, au collège ? Heureusement, je ne ressemblais pas du tout à mon personnage ! J’étais plutôt timide et discrète. J’avais une bande de copains qui comptait beaucoup pour moi. Et puis, je me prenais un peu pour une grande. J’ai de très bons souvenirs de cette époque.
Que penses-tu des sujets abordés dans la série ? Je trouve qu’elle traite des sujets essentiels, comme le harcèlement ou l’homosexualité. J’ai beaucoup aimé tourner une scène où mon personnage aide un camarade à parler des mauvais traitements que son père lui fait subir. C’est important, quand on est jeune ado, d’apprendre à parler de ces choses.
Ce n’est pas trop difficile de tourner et de suivre des études en même temps ?Si, au début, c’était très intense. On tournait 15 jours d’affilée de 8 heures à 18 heures. Et comme le tournage est à Sète, loin de chez moi, il m’est arrivé de rater des cours. Mes copines me prenaient les leçons, et je devais rattraper le retard en rentrant à la maison.
Texte : Nathalie Michel.
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C’est quoi, le variant anglais ?
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Les enfants, plus touchés par ce variant anglais ?On constate que plus d’enfants sont contaminés en ce moment. Est-ce à cause de ce variant ? Les scientifiques enquêtent. Mais ils savent déjà que les enfants ne font pas plus de formes graves qu’avant.
Les écoles françaises restent ouvertes, mais :• élèves et enseignants
seront davantage testés ;• les classes ne se
mélangent plus à la cantine ;
• le sport en intérieur est interdit.
ET LES AUTRES VARIANTS ?D’autres variants circulent en France : le variant sud-africain et le variant brésilien. Les chercheurs surveillent leur évolution.
Un virus, ça mute : c’est normal. Il prend de nouvelles formes, appelées « variants ». L’un des variants du virus responsable du Covid-19 a été découvert en Angleterre. Il fait parler de lui en ce moment.
Une nouvelle forme
du virus, qui nous oblige à faire plus attention
Origine inconnueCe variant a été détecté en Angleterre en septembre 2020, mais on ne sait pas exactement d’où il vient.
Plus contagieuxIl entre plus facilement dans le corps, mais ne rend pas plus malade.
Grand voyageurComme il est plus contagieux, il se répand plus vite. Il a déjà été détecté dans plus de 60 pays dans le monde. En France, 200 à 300 personnes en seraient atteintes chaque jour.
Un problème pour les hôpitauxQuand le nombre de malades augmente rapidement, les hôpitaux sont surchargés. Ils ont des difficultés pour soigner tout le monde.
Les pays d’Europe s’organisentPour lutter contre ce variant :• Ils renforcent les gestes barrières et le port du masque. • Ils limitent le passage des frontières. • Ils mettent en place des couvre-feux.
C’est le cas en France et en Espagne, par exemple.• Ils reconfinent leur population et ferment les écoles,
comme en Angleterre, en Allemagne, en Irlande, etc.
Les vaccins à la rescousse !Selon les chercheurs, les vaccins seraient efficaces contre le variant anglais.
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Pour nous joindre. Site : www.milanpresse.com. Adresse : 1, rond-point du Général Eisenhower 31101 Toulouse Cedex 9. N° de téléphone (0,15 €/minute) 0 825 80 50 50 (information, conseil, abonnement). Pour le suivi de vos abonnements : 05 67 805 000 ou [email protected]. Pour les autres pays : un seul numéro pour les abonnements et conseils : (33) 5 61 76 64 11. Directrice générale : Marie-Anne DENIS. Directeur marketing éditeur : Philippe ORILLAC. Vente au numéro : Cécile BRÉMAUD (n° vert réservé aux diffuseurs de presse 0 800 22 86 22). Fabrication : Mathilde BRISSEAUX. Photograveur : Kindy DIALLO. PUBLICITÉ : Bayard Media Developpement. Tél. : 01 74 31 49 86. Directrice générale : S. LE MAIRE ([email protected]). Directrice générale adjointe : F. MARQUET ([email protected]). Directrice de publicité : A. PARCHITELLI ([email protected] – 49 14). 1jour1actu est édité par Milan Presse SAS, société par actions simplifiée, 1, rond-point du Général Eisenhower 31101 Toulouse Cedex 9. Président et directeur de la publication : Bayard Presse représenté par Pascal RUFFENACH. Actionnaire : Bayard Media International et Investissement (100 % du capital). Loi n° 49956 du 16/07/1949 sur les publications destinées à la jeunesse. Belgique et Luxembourg – Editions Milan – Da Vincilaan 1 – 1930 Zaventem. Editeur responsable : Sandrine Van Gossum. Tél. 0800/900 28 (de Belgique, n° gratuit) ou 8002/9195 (du Luxembourg). www.bayardmilan.be. Suisse tél. : 022 860 84 02. Mail : [email protected] Commission paritaire : 0925 C 91928. ISSN : 2269-2509. Dépôt légal à date de parution. Imprimeur : SIEP, 77590 Bois-le-Roi. Origine du papier : Espagne. Taux de fibres recyclées : 0,28 %. Origine des fibres : papier issu de forêts gérées durablement. Impact sur l’eau : Ptot 0,02 kg / T.
Pour joindre la rédaction, composer le 05 61 76, puis les 4 chiffres du poste de votre correspondant (entre parenthèses). Directrice éditoriale Planète : M. MAI-VAN-CAN (64 34). Rédactrice en chef : C. LAURANS (64 43). Rédactrices en chef adjointes : N. MICHEL (68 35) et É. LETURCQ (64 83). Rédactrice en chef adjointe déléguée au monde enseignant : M. RÉVILLION (64 67). Directrice artistique : N. FAVAREL. 1res rédactrices graphistes : L. BONNEFOI-CALMELS (65 33), C. PEBREL. Chef de rubrique : C. GANET (65 81). Secrétaire de rédaction : É. RENGOT (65 87). Responsable marketing : J-L. MONCHY. Révision : A. LE BRETON et D. DALEM. Photographe : V. GIRE. Documentation : I. NFIFI. SUPPLÉMENTS NUMÉRIQUES : Rédactrice en chef : S. BARTHÈRE. Rédacteur en chef technique : G. ABBADIE. Chefs de rubrique : F. BLANQUART, C. TOUATY. Conseiller pédagogique : M. GRANDATY.
Une révolution ! Auparavant, la plupart des scientifiques
pensaient que l’Univers était fixe, et qu’il avait toujours été ainsi.
Selon cette théorie, l’espace serait comme un ballon en train
de grossir.
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Le big bang, c’est la théorie scientifique qui explique la naissance de l’Univers.
Grâce à de nouvelles observations, des scientifiques viennent de réussir à calculer plus précisément l’âge de notre Univers : il serait né il y a 13,77 milliards d’années, lors du big bang.
Pour se moquer de cette idée nouvelle, Fred Hoyle, un physicien,
l’a surnommée « big bang », ou « gros boum » en français.
C’EST QUOI,
LE BIG BANG ?Une question de
Muhammed, 10 ans
Composé au départ de gaz infiniment chaud et dense, il s’est mis à s’étendre
et à se refroidir.
Dans les années 1920, c’est l’Américain Hubble et le Belge Lemaître qui ont proposé cette
théorie d’un Univers en expansion.
Ce qui a permis, bien plus tard, l’apparition des étoiles, puis
des planètes comme la Terre.
Or, depuis, les observations des scientifiques ont confirmé la théorie,
et ce drôle de nom est resté.
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Texte : Catherine Ganet
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En France, des centaines de milliers de personnes ne peuvent pas s’acheter à manger. L’épidémie de Covid-19 a encore augmenté ce nombre, car elle aggrave la pauvreté. Heureusement, des associations comme les Restos du cœur se mobilisent chaque jour du matin au soir. 1jour1actu a suivi l’équipe de Toulouse qui s’occupe de la distribution dans la rue.
Tous les matins, plusieurs tonnes d’aliments arrivent au centre de Toulouse. Les Restos en achètent énormément, mais ils reçoivent aussi d’immenses quantités de produits invendus des supermarchés. Quel trafic !
Changement de décor. Ici, on est dans un vrai restaurant… fermé pour cause de Covid-19. Plutôt que de rester à ne rien faire, les patrons et toute l’équipe ont décidé de préparer chaque jour gratuitement un plat pour les Restos. Respect !
Des bénévoles vérifient qu’aucun aliment n’est périmé. D’autres composent des centaines de sachets, qui seront donnés le soir avec un plat chaud. À l’intérieur : du pain, un laitage, un fruit, un gâteau et de l’eau.
Camille met les barquettes dans l’étuve pour les garder à la bonne température jusqu’au soir. En hiver, les personnes qui dorment dehors ou dans un logement mal chauffé ont un besoin vital de manger chaud.
Des personnes de tous âges vont aux Restos du cœur, comme Anastasia et sa sœur Tamar. Leurs parents ont fui leur pays, la Géorgie, dans l’espoir d’une vie meilleure. La soupe des Restos remplit le ventre, et réchauffe les mains.
Ces personnes préparent de la soupe et le plat du soir. Les Restos du cœur aident des personnes en difficulté à retrouver une vie normale. Cuisiner pour les autres leur permet de se sentir utiles, et leur apprend un métier.
Voilà le camion des Restos qui arrive sur le lieu habituel de distribution. Et il est plein à craquer ! Sachets, plats chauds, café, etc. Il y a aussi des couches pour bébé et des croquettes pour chien. Des dizaines de personnes patientent dans la nuit.
Un sourire, un mot gentil, un encouragement… c’est aussi ça que les gens viennent chercher aux Restos du cœur. Souvent, de belles relations humaines se nouent entre ceux qui donnent et ceux qui reçoivent.
Chaque soir de la semaine, des bénévoles se relaient pour faire la distribution. Il faut aller vite : les gens ont faim, et ils sont nombreux. Pourtant, l’ambiance est souvent à la rigolade. Ça donne des forces à tout le monde.
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TÔT LE MATIN, L’ARRIVÉE DES MARCHANDISES
ICI AUSSI, DE BONS PETITS PLATS SE PRÉPARENT
UN TRAVAIL D’ÉQUIPE
CHAQUE JOUR, DES CENTAINES DE SACHETS À REMPLIR
MAINTENIR AU CHAUD : C’EST IMPORTANT
DES ENFANTS, AUSSI, FONT LA QUEUE
À MIDI, ON FAIT CHAUFFER LES MARMITES
À 19 H, DÉJÀ UNE LONGUE FILE D’ATTENTE
DANS RESTOS DU CŒUR, IL Y A « CŒUR »
Une journée avec les Restos du cœur Toulouse
Voici l’une des équipes de bénévoles. Elle distribue des repas, le mercredi soir à Toulouse. Les bénévoles sont des personnes qui aident gratuitement une association. Cathy,
la journaliste
Roxana
Lucie Joëlle FlorenceClovis
Michel
JenniferVeronik
Des Enfoirés au grand cœur
En 1985, Coluche, un célèbre humoriste, lance les Restos du cœur. Son idée : distribuer des repas gratuits aux personnes pauvres, dans toute la France.
Pour réussir, Coluche demande aux cantines et aux supermarchés de donner leurs surplus de nourriture.
Il mobilise aussi ses copains artistes pour faire connaître l’association et trouver de l’argent. Ainsi naît la Bande des Enfoirés qui, chaque année en concert, entonne le fameux refrain :
« Aujourd’hui, on n’a plus le droit ni d’avoir faim ni d’avoir froid. »
Le concert des Enfoirés a toujours beaucoup de succès. Mais, cette année, il a été enregistré sans public en raison du Covid-19. Il sera retransmis en mars à la télévision.
Un succès qui fait réfléchir
1 million : c’est le nombre de personnes que les Restos du cœur pensent accueillir d’ici la fin de l’hiver, en France. Ce sera, en tout cas, beaucoup plus que les autres années : à cause du Covid, un grand nombre d’hommes et de femmes sont sans travail, et se sont appauvris.
Heureusement, les bénévoles et les lieux de distribution sont très nombreux.
73 000 bénévoles, dont beaucoup
de jeunes.
1 900 centres de distribution
en France.
Du 22 au 28 janvier 2021