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ENTREPRENDRE AU FÉMININ LES MENTALITÉS CHANGENT ACTU CCI, VOS NOUVEAUX ÉLUS SUCCESS STORY DELTA PLUS À APT FÉVRIER I MARS 2011 67 L’ ACTUALITÉ DES ENTREPRISES DU VAUCLUSE

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ENTREPRENDRE AU FÉMININ

LES MENTALITÉS CHANGENTACTU

CCI, VOS NOUVEAUX ÉLUSSUCCESS STORY

DELTA PLUS À APT

FÉVRIER I MARS2011 67

L’ ACTUALITÉ DES ENTREPRISES DU VAUCLUSE

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FÉVRIER 2011 L’ ACTUALITÉ DES ENTREPRISES DU VAUCLUSE

Directeur de la publication : François Mariani - Rédacteur en chef : Xavier BellevilleRédaction : Emmanuel Brugvin, Sylvie Valienne, Service CommunicationConception-réalisation : Service Communication - Photos : Hervé Michel, Getty imagesRégie publicitaire : CEP Édition - Tél. : 04 32 74 14 68Photogravure - Impression : De Rudder - Tirage : 21 000 exemplairesCCI de Vaucluse 46, cours Jean-Jaurès, BP 158 84008 Avignon Cedex 1 - Tél. : 04 90 14 87 00

WWW.VAUCLUSE.CCI.FR

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ENTREPRENDRE AU FÉMININLES MENTALITÉS CHANGENTPrépondérance des hommes à la tête des entreprises,salaires féminins souvent plus bas, avancement desfemmes moins rapide, inégalités à l'embauche : lesinégalités persistent à l'arrêté des chiffres sur notresociété. Mais les choses bougent en profondeur dansnos entreprises vauclusiennes. Les inégalités s'effacentdurablement et le nombre de femmes chef d'entreprisene cesse de croître. Elles se regroupent même enréseaux pour partager leurs expériences. Enquête.

DELTA PLUS APT LA MONDIALISATION PILOTÉE D'APTEn avance sur son temps, Jacques Benoit, qui vient de décéder enjanvier, avait compris que l'avenir passait par la mondialisation.Trente trois ans plus tard, Delta plus, son entreprise aptésienne,emploie 1 300 personnes dans le monde et vise 133 M€ de chiffred'affaires pour 2010...

SOMMAIRE

DOSSIER 18

SUCCESS STORY 12

ACTUALITÉS 8

ÉLECTIONS CONSULAIRESQUI SONT VOS NOUVEAUX ÉLUS ?Les élections pour le renouvellement des membres titulaires desChambres de Commerce et d’Industrie se sont déroulées du 25 novem-bre au 8 décembre dernier. Ce scrutin, organisé par catégorie profes-sionnelle (commerce, industrie et services), a désigné 34 chefs d’entre-prises, appelés à gérer votre CCI pour les 5 prochaines années...

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Une nouvelle CCI, une nouvelle équipe, un nouvel élan

Une mandature en mutation qui en 2011 marquera l’entrée devotre Chambre de Commerce et d’Industrie dans le nouveaudispositif voulu par la réforme des chambres consulaires. Cetteréforme qui renforce l’échelon régional nous conduira à redoublerd’énergie pour que le Vaucluse garde toute sa place à l’échelon deProvence-Alpes-Côte d’Azur.Malgré les difficultés, l’année 2010 a vu en France un record decréations d’entreprises, et je m’en réjouis. Des initiati-ves de votre CCI, comme la Maison de l’Entrepreneur,ont aidé à rendre plus facile la création d’Entreprise etnous ne nous arrêterons pas là. De trop nombreusesjeunes entreprises échouent dans leurs premièresannées alors que cela pourrait être évité. La solitude etle manque de formation en sont souvent la cause. UneCCIT au service de l’entrepreneur de PME-PMI. Nousvoulons mettre en place l’Ecole du Chef d’Entreprisepour que chaque entrepreneur puisse trouver, encontinu, la formation adaptée à ses besoins, et aussipour qu’ils puissent échanger son expérience avecd’autres qui partagent les mêmes préoccupations.Cette Ecole de l’Entrepreneur verra le jour prochaine-ment.Sur nos sites, nous avons récemment construit ou rénové nosétablissements de formation, l’aéroport, nos antennes et relaisqui apportent les services de la CCI au cœur de chaque territoiredu Vaucluse. Nous allons continuer, sur le Port du Pontet parexemple et poursuivre nos réflexions sur le développement dura-ble ! Et aussi, développer notre présence sur les territoires par denouveaux relais. Comme nous allons poursuivre nos efforts pourfaire émerger des filières d’avenir dans le département, maisaussi amplifier les expertises en direction de la formation des jeu-nes. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés devant un taux dechômage des jeunes de 24% qui fait de la France l’un des derniersde la classe en Europe ! Ceci n’est qu’une esquisse. D’ici au 21juin vos élus vont travailler, en mobilisant l’ensemble des collabo-rateurs de la CCI, nous allons consulter les entrepreneurs, leursfédérations professionnelles, leurs groupements de parcs d’acti-vités, leurs associations. La réponse viendra d’eux, et ensemble,nous bâtirons, ce projet pour les années à venir qui sera votre pro-jet, un projet porté par l’ensemble des entreprises du Vauclusequi s’appuiera sur les richesses qui existent dans notre départe-ment et sur la volonté des hommes et des femmes d’entreprisedu Vaucluse, un département dont les atouts considérables sontencore trop peu exploités.

A tous les entrepreneurs et commerçants vauclusiens, j’adressemon respect et à ceux engagés à mes cotés pour défendre et pro-mouvoir l’esprit d’entreprendre, mon estime profonde et sincère.

François MarianiPrésident de la CCI de Vaucluse

05 ACTUALITÉSL’actualité des entreprises du Vaucluse

10 REBONDSReforme territoriale : le Vaucluse existera-t-il encore demain ?

14 À SUIVRECyclopanier Avignon : le bio à Vélo

17 HORIZONIntelligence collective ou comment sauver l'entreprise de l'étouffement

26 PAROLES D'EXPERTSTélécommunications : la convergence numérique dans l’entreprise

29 TOURISMEFédération des Clubs Hôteliers : défendre et promouvoir une profession

30 COMMERCEMarchés d'intérêt national : s'adapter pour survivre

33 PROXIMITÉL'actualité économique des territoires

34 CCI INFOSL'actualité de la CCI

37 ZOOMTaxe d’apprentissage : bénéficiez d’un accompagnement gratuit et personnalisé

38 TENDANCESLes indicateurs économiques du Vaucluse

41 À LIRE.

42 AGENDA

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croissance de 11,2% et elle est due à la bonnetenue de la médecine générale avec +7,6%. Surles neuf premiers mois de l’année 2010, les ven-tes consolidées du groupe ont atteint 842,1 M€,en hausse de 7% (hors effets de change). Lesventes dans les principaux pays d’Europe del’Ouest se sont élevées à 411,7 M€ en baisse de0,3%. En Amérique du nord, les ventes ont atteint43,9 M€, en hausse de 26,3%, hors effets dechange.

Frédéric De Agostini, Directeur du site deTricastin (84, 26) souligne que si AREVA est unacteur mondial de l’énergie, il s'investit dans ledéveloppement économique local. Parmi les 152fournisseurs des différents établissementsd'Areva au Tricastin, 46 opèrent sur Bollène.Parmi les entreprises concernées, on compteCombronde (Bollène), société de transport et delogistique Eco2Distrib (Avignon), spécialiséedans la fabrication de machines de distributionde lessive pour les grandes surfaces. Les sou-tiens peuvent aller d'une prise de participation aucapital à des prêts participatifs.

Les électriciens japonais KYUSHU ELECTRICPOWER ET TOHOKU ELECTRIC POWERsont entrés respectivement à hauteur de 1% aucapital de la holding de la Société d'enrichisse-ment du Tricastin (SET), qui exploite l’usineGeorges Besse II (groupe Areva) via JFEI (JapanFrance Enrichment Investing) nouvellementcréée, qui regroupe l’ensemble des intérêts japo-nais présents au capital de GBII. JFEI détientainsi 4,5 % de la SET Holding, incluant la partici-pation de Kansai et Sojitz, entrées au capital de laSET Holding en 2009 à hauteur de 2,5%. Avec 3Md€ d’investissements, Georges Besse II est l’undes investissements industriels français les plusimportants.

Basé à Cavaillon, ID LOGISTICS prévoit undéveloppement sur un rythme soutenu et uneintroduction en bourse. 4 à 5 gros dossiersdevraient voir le jour cette année. Chacun d’euxporte sur 30 000 à 50 000 m² d’entrepôts etdevrait générer entre 60 et 120 emplois pour uninvestissement de 50 M€. Parmi ces dossiers, ilest prévu la création d’une nouvelle plate-formelogistique de 48 000 m² à Miramas ou bien d'unentrepôt de 41 000 m² à Brébières, dans le Pas-de-Calais. Un important marché est sur le pointde se concrétiser en Russie et une nouvelleimplantation est également programmée enIndonésie. Par ailleurs, en Chine, sa collabora-tion avec Danone, entre autres, devrait s’étendreà d’autres clients. Pour assurer son développe-ment, le groupe dirigé par Patrick Hémard,pourrait faire son entrée en Bourse cette année.Créé en 2001, il atteint un CA de plus de 370 M€en 2010, dont un tiers réalisé à l’international.

Première en France pour le grand public :BERBIGUIER, entreprise familiale bicentenairede Cavaillon, spécialisée dans la diffusion d'auto-mobiles, a proposé son premier lot de 140 voitu-res fin 2010. Elle s'allie, pour l'occasion, à l'amé-ricain Manheim qui se présente comme le leadermondial de cette formule on line. Les internautesinscrits sur le site pouvaient assister à la présen-tation de véhicules d'occasion et de déstockagesur le site et participer à leur vente aux enchèresau plus offrant. Les clients sont venus chercherleur voiture sur Cavaillon où ils pouvaient sous-crire une option de garantie et un financement.Ce spécialiste Peugeot et Ford sur Cavaillon etPertuis a réalisé 73 M€ de chiffre d'affairesconsolidé en 2009.

PASCAL GUILLAUME, un des 12 masters,franchisé de www.lowcostce, en charge de Pacaet Languedoc-Roussillon vient de mettre un pieddans le Vaucluse avec Corine Boix qui représentel'enseigne sur Avignon. Ce site marchand per-met d'apporter des avantages sur l'achat debiens et services aux salariés qui ne bénéficientpas d'un comité d'entreprise. Une carte leur per-met d'obtenir des réductions sur les achats surle site ou chez des commerçants commeCarrefour, Auchan, Géant, Kyriel, Kadeos ouDarty. Les cartes sont vendues aux TPE et PMEavec un droit d'entrée de 19 € par entreprise.

Basé à Piolenc, RAPHAËL MICHEL crée"Vignobles et Domaines" et rachète trois domai-nes : le Domaine de la Canarde (5,5 ha, classéCru des Côtes du Rhône depuis 2006) situé sur lacommune de Vinsobres (26), le Domaine LesBourdeaux (10 ha, 300 hl de Côtes du RhôneVillage bio) à Visan et le Domaine Bellencontre(12 ha, 450 hl d’AOC Côtes du Rhône régional) àSuze-la-Rousse (Drôme provençale).

DIDIER AUZET redevient le directeur de RMG,la régie municipale qui gère le Palais descongrès du palais des Papes d'Avignon etl'Espace Jeanne Laurent, les halles, le parkingdes halles et celui du Palais des Papes. Il rem-place Philippe Périnet, nommé il y a bientôt deuxans, démissionnaire. Didier Auzet a déjà dirigéRMG de 1995 à 2003 et vient d'être rappelé par lemaire d'Avignon. Entre-temps, il assurait ladirection déléguée de la SMINA, la société quigère le Marché d'Intérêt National d'Avignon. Ilconserve également ce poste. Didier Auzet est unfidèle de RMG puisqu'il travaillait déjà en 1974, aumoment de sa création.

IPSEN, basé à l'Isle-sur-la-Sorgue, enregistreune hausse de 9% de ses ventes de médica-ments (hors effet de change) au trimestre, soit288,2 M€ de CA. Cette progression est portée parle dynamisme de la médecine de spécialité en

TROPHÉES RSEVotre entreprise basée en Vaucluse a aumoins 5 salariés? Donnez de la visibilité àvotre ambition d'entreprise responsable enparticipant à la 2ème édition des TrophéesRSE en Vaucluse ! Remporter ce challengevous permettra de mettre en lumière lesbonnes pratiques de votre entreprise sur leplan social, environnemental et territorial.Dossier de candidature à télécharger surwww.rsepaca.com. Et à retourner avant le28 février 2011. La remise des prix sedéroulera le 15 mars 2011 à Avignon. LesTrophées régionaux sont organisés le 31mars à Marseille.

Renseignements : 04 90 14 87 51

UNE CRÈCHE SUR AVIGNON SUDL'association Les Maisons du Monde, aobtenu un permis de construire pour réali-ser une crèche privée de 40 places sur unterrain en périphérie du MIN d'Avignon quilui fournit 800 m². Elle sera située entre lecentre de tri de la poste et la voie ferrée. Cetétablissement sera ouvert de 5 h 30 à 20 h30 en 2011.

AGENCE PAYSAGESLe jardin romain de Caumont a été lauréatdes Victoires d’Argent et du Prix du Publicdes Victoires du Paysage 2010. Il a été réali-sé par l'architecte paysagiste avignonnaisSébastien Giorgis (Agence Paysages). Leprix a été remis par Eric Orsena.

CHAMBRE DE MÉTIERS Thierry Aubert est le nouveau Président dela Chambre de Métiers et de l'Artisanat deVaucluse dont il était Vice-Président depuis5 ans. Âgé de 49 ans, cet électricien de for-mation, est actuellement Président del’Union professionnelle Artisanale (UPA) etde la Confédération de l’Artisanat et desPetites Entreprises du Bâtiment deVaucluse. Il dirige également depuis 20 ansl’entreprise familiale Aubert et Gignoux.

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CAPEB 84Jean Sanchez, prend la présidence de laCapeb de Vaucluse, à la suite de l'électionde Thierry Aubert, son prédécesseur, à laprésidence de la Chambre de Métiers. JeanSanchez dirige Emilaur Construction, uneentreprise de maçonnerie générale née en1990 qui emploie 7 personnes à Pertuis.

TOURISME D’AFFAIRES Be Api dont la mission est de promouvoirAvignon et sa région en tant que destination"Affaires" renforce en 2011 ses actions sur leterrain avec l’organisation d’Eductoursréparti tout au long de l’année et la participa-tion à deux événements majeurs, lesRencontres Méditerranée à Cannes en marset le salon REUNIR à Paris en septembre.

ITAQUELe cabinet de conseils en ressourceshumaines pontétien Itaque (1,2 M€ de chiff-re d'affaires), intègre Iorga (25 M€), ungroupe basé à Levallois-Perret spécialisédans le conseil en organisation, l'intégrationde logiciels et de nouvelles technologies quicompte désormais 50 professionnels. Le sitedu Pontet subsiste. Il est piloté par GillesTabellion (ex-Président du CJD 84), sonassocié, Robert Diez, partant en retraite.

FORUM CARPENSUD 30 MARS 2011L'association Carpensud qui rassemble 70chefs d'entreprise des zones d'activités deCarpentras et Pernes les Fontaines organi-se le 30 Mars 2011 de 9h à 19h à l'EspaceAuzon de Carpentras son deuxième forumCarpensud. Une quarantaine d'entreprisesprésenteront leurs activités, les services ouproduits qu'elles fabriquent et distribuent.Pour tout renseignements : AssociationCarpensud - 04 90 67 27 00 - [email protected]"

Spécialisée dans le négoce de produits chi-miques, la Société de Vedène JOPROCHIM(15 personnes, 4,6 M€ de chiffre d'affaires) aprogrammé l’édification de cinq bâtimentssupplémentaires totalisant plus de 2 500 m`de surface. L’entreprise s’installerait dans l’unde ces bâtiments, les quatre autres seraientdestinés à accueillir d’autres entreprises. Ledossier en est au stade des autorisationsadministratives. Le chantier pourrait êtreengagé avant l’été 2011. Les nouvelles instal-lations devraient voir le jour chemin de laBanastière. L’entreprise axe son activitéautour de la fourniture de sels, de produitspour les pressings et de produits chimiquesde base qu’elle reconditionne. Elle rayonnesur le pourtour de l’arc méditerranéen.

Le fonds californien Montreux EP vient d’en-trer au capital du groupe irlandais GCAL quidétient, depuis 2008, EUROSILICONE surApt. Il injecte 30 M$ dans son développementcommercial mondial, notamment au Brésil.Ce fond devrait également lui permettre desacquisitions externes dans des entreprisesspécialisées dans les anneaux gastriques, lecomblement des rides... Eurosilicone, en diffi-cultés en 2008, dirigée depuis par PatrickGaude, réalise 23 M€ de chiffre d'affaires(+8,92%), un résultat net de 2,15 M€ (+28%) etemploie 183 personnes.

La Cave TERRAVENTOUX s'est engagéedans une démarche de développement dura-ble en 2008 qui se traduit aujourd'hui par lelancement d'une bouteille en verre très léger,pour améliorer son bilan carbone lors dutransport sur une partie de sa production.Cette formule s'applique à la cuvée Ventouretd'entrée de gamme et devrait s'étendre àl'ensemble des références à terme. Le cartonadopte un matériel recyclé. Le bouchon deliège et l’étiquette proviennent de forêtsgérées en développement durable (FSC). Leprocess de vinification limite l'usage de l'eau.Les vignerons de cette cave coopérativebasée à Villes-sur-Auzon s’appuient sur ladémarche d'agriculture raisonnée, selon lacharte Rhône Méditerranée. 70 ha sur les 800ha de la coopérative sont aujourd'hui en 2èmeannée (sur trois) de conversion bio. Trois personnalités vauclusiennes lancent

SYNTHÈSE FINANCE, un cabinet de conseilpour accompagner les entreprises de larégion dans la gestion de leur haut de bilan. Ils'agit de Gérard Mazziotta, qui fut pendant 9ans Directeur de la Banque de France surAvignon. Il est associé à Dominique Daniel,qui quitte AJR, une société de conseil en ingé-nierie située sur Agroparc dirigée par JosephRoussel. Et Philippe Ginoux, ancien directeurfinancier de CGIP (promotion immobilière).Ensemble, ils apporteront leur compétencespécifique. Dominique Daniel, qui reste expertchez AJR, accompagnera les chefs d'entrepri-se dans l'optimisation financière, PhilippeGinoux sur les aspects patrimoniaux etGérard Mazziotta sur leur formation. Lasociété, aujourd'hui en création, s'installerasur Agroparc.

RICHET, le spécialiste de la maintenance etde l'installation de matériel frigorifique surles camions envisage de quitter Avignon pours'installer sur Caumont-sur-Durance avecVolvo. Installé aujourd'hui sur le périmètre duMarché d'Intérêt National (MIN), il est logédans deux immeubles différents. Son départpourrait lui permettre de regrouper ses activi-tés sous le même toit et à la direction du MINde réaménager un point stratégique pour elle.Richet utilise un bâtiment idéalement situé àl'angle de l'avenue Pierre Sémard (route deMarseille) et de la Rocade Charles de Gaulle.

JACQUES PONS, consultant sur Avignon envalorisation d'entreprise depuis 1992, créeune nouvelle formule pour financer en capitaldéveloppement des entreprises en phase decroissance. Sa formule s'appuie sur uneassociation (loi 1901) baptisée Adinvest, quiregroupe 27 membres dont les deux tiers sontdes investisseurs prêts à soutenir le dévelop-pement d'une entreprise. Le tiers restantcomprend des spécialistes de l'entreprisecapables de trouver des financements hors del'association. Les dossiers de financementsont analysés par un comité de 5 membres,des consultants en développement d'entre-prise, gestion de patrimoine, un banquier etun cabinet de commissaires aux comptes,filiale de Deloitte.

Michel Leuthy, le PDG de L'ARBRE VERTn°1 français des produits d'entretien et d'hy-giène écologiques, a reçu le prix del'Entrepreneur de l'Année, dans la catégorie"Business vert", décerné par Ernst & Young etl'Entreprise. La PME a été sélectionnée parmile Top 100 des entreprises les plus perfor-mantes, publié chaque année par le magazi-ne. Cette marque est exploitée par Novamex,entreprise basée aux Taillades.

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30 M$c'est la somme injectée pour le développementcommercial mondial d'Eurosilicone

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ÉLECTIONS CONSULAIRES

QUI SONT vos nouveaux élus ?Les élections pour le renouvellement des membres titulaires des Chambres deCommerce et d’Industrie se sont déroulées du 25 novembre au 8 décembre dernier.Ce scrutin, organisé par catégorie professionnelle (commerce, industrie et services),a désigné 34 chefs d’entreprise, appelés à gérer votre CCI pour les 5 prochainesannées. Le 11 janvier 2011, ces élus récemment renouvelés étaient appelés à choisir

leur Président et leur bureau à bulletins secrets lors de l’assemblée d’installa-tion en présence du Préfet de Vaucluse. Zoom sur cette nouvelle équipe.

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34 CHEFS D’ENT34 CHEFS D’ENTREPRISE

La boulangerie Bouvier

1 FRANÇOIS MARIANI . PrésidentENTREPRISE MARIANI AVIGNON

2 CHRISTIAN LEONARD . Vice président ServicesCREDIT AGRICOLE ALPES PROVENCE AVIGNON

3 LUC CRESPO . Vice président CommerceAUCHAN FRANCE LE PONTET

4 JACQUES BRES . Vice président déléguéBRES ELECTRICITE VENASQUE

5 ROBERT TEYSSIER . Vice présidentSAS TEYSSIER PERE ET FILS VAISON LA ROMAINE

6 FRANCK GOMEZ . Vice président SOCIETE D'EXPLOITATION HÔTELIÈRE SEGURET

7 JEAN-MARC NOBLE . Vice président NOBLE SA PERTUIS

8 JEAN-LOUIS BONZI . Vice président SUD COURTAGE AVIGNON

9 FRANÇOIS GRANJON DE LEPINEY . TrésorierAVIGNON EXPERTS COMPTABLES AVIGNON

10 SYLVIE INZIRILLO . Trésorier adjointINTERMARCHÉ SORGUES

11 LAURENCE CASTELAIN . SecrétaireCHOCOLATERIE CASTELAIN CHATEAUNEUF DU PAPE

12 CHANTAL BERNUSSET . Secrétaire adjointPHARMACIE AVIGNON

13 MARC ATTALSARL ABSHALOM CARPENTRAS

14 SKORA BERTOLOTRIADE INDUSTRIE SORGUES

15 GÉRARD BRIESBRIES TRAVAUX PUBLICS CABRIÈRE D'AVIGNON

16 GILBERT CASSARSUD PREVENTION SECURITE AVIGNON

17 FRÉDÉRIC CHABRANLES FLEURS D'ANADIA SARRIANS

18 CORINNE CHATRIOTPASTEL AVIGNON

19 PHILIPPE DARCASCOQUELICOT PROVENCE CARPENTRAS

20 CHRISTIAN ETIENNECHRISTIAN ETIENNE AVIGNON

21 ALAIN FACQUEZCOMTAT NET LORIOL DU COMTAT

22 ALEXANDRE FRANCKDOMAINE LES TEYSSONNIERES GIGONDAS

23 ALAIN GABERTRESTAURANT LES LAVANDES MONIEUX

24 JEAN-PIERRE GERARDURBANIA CARPENTRAS

25 MICHEL GONTARD CONFLUENCE AVIGNON

26 RICHARD GONTIERTRANSPORTS VINCENT CARPENTRAS

27 MARC GUIRAUDM3G MERINDOL

28 ALIX KAUTZMANNLE COQ NOIR L'ISLE SUR LA SORGUE

29 MICHEL LECCHININÉPAL AVIGNON

30 JEAN-PAUL LIEUTAUDSCTP CARS LIEUTAUD VAISON LA ROMAINE

31 GILBERT MARCELLIKSB SERVICE EITB SITELEC MONTFAVET

32 PATRICK POUDEVIGNESOCIÉTÉ VAUCLUSIENNE DE DISTRIBUTION AUTOMOBILE CARPENTRAS

33 PIERRE SZCZERBINABRICOPERTUIS PERTUIS

34 DOMINIQUE TADDEIDIAGNOSTIC ET STRATÉGIES D'ENTREPRISES AVIGNON

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L'Europe, l'État, les régions, lesdépartements, les groupements decommunes, les 36 000 communes,c'en est trop. Le système est tropcomplexe et coûte cher. Nos collecti-vités locales consomment 11,2% denotre richesse nationale. Leur budgeta crû de 150% de 1980 à 2007, deux

fois plus que le PIB ! La solution pourcertains : supprimer des échelons àcommencer par les conseils généraux,issus de la Révolution. A l'instar desévêchés, la taille des départements futconçue pour permettre de rejoindrechaque point du territoire en moinsd'une journée de cheval. Le monde aévolué depuis.

CONSEILLERS TERRITORIAUX

Pour éviter une levée de boucliers d'é-lus avec un passage en force, la réfor-me territoriale, comprise dans laRéforme Générale des PolitiquesPubliques, joue dans la subtilité. Pourcontourner le lobby des conseillersgénéraux, une première loi de février2010 crée les conseillers territoriauxqui siègeront à la fois à la Région etdans le Département dès les électionsde 2014. "L'objectif affirmé du gou-vernement est de renforcer la coopé-ration entre les conseils régionaux etgénéraux, souligne Philippe Blachèr,Doyen de la Faculté de Droit de l'uni-versité d'Avignon et des Pays deVaucluse, professeur de droit public.En 2014, les élus qui siègent dans lesgroupements de communes (EPCI)seront désignés au suffrage direct, celui leur donnera toute légitimité".Philippe Blachèr y voit plusieursconséquences. "Tout d'abord, cetteréforme ne permettra pas d'assurer unrenouvellement de la classe politique.Ceux qui sont déjà bien enracinésauront toutes les chances d'être élus

conseillers territoriaux et conseillerscommunautaires. La réforme ne com-bat pas le cumul des mandats car unélu pourra être, par exemple, députéet conseiller territorial. Enfin, ellerisque d'entraîner la disparition admi-nistrative des conseils généraux".Face aux contraintes budgétaires, nosconseillers territoriaux devront bienréaliser des économies d'échelle dansles deux institutions en mutualisantcertains services.

CONCENTRATIONS

Mais la loi va plus loin. "Elle va per-mettre à des élus d'agglomérationd'au moins 500 000 habitants decréer des "métropoles" qui prendrontles compétences des autres strates descollectivités locales, commune,conseil général, conseil régional. Lesélus pourront également créer denouvelles communes dans les zonesmoins peuplées qui remplaceront lescommunes existantes. Nous allonsvers un renforcement du poids desvilles face à la campagne, vers undéveloppement de l'urbanisationcomme partout sur la planète. Laréforme du Sénat qui améliore lareprésentativité des urbains par rap-port aux ruraux ne va qu'accélérer lephénomène. Elle risque de boulever-ser l'équilibre politique de la hauteassemblée. Désormais, pour se faireentendre, les communes devront seregrouper pour peser ensemble detout leur poids dans le concert régio-

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L'objectif du gouvernement

est de renforcer la coopération entre

les conseils régionaux et généraux

REFORME TERRITORIALE

LE VAUCLUSE EXISTERA-T-IL ENCOREDEMAIN ?La réforme territoriale va supprimer certaines strates de notre millefeuille adminis-tratif. Avec cette nouvelle donne, combien pèsera le Vaucluse ? Mais, y-aura-t-ilencore un Vaucluse ?

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préfet, qui préside la CDCI(Commission Départementale deCoopération Intercommunale), pro-posera un Schéma Départemental deCoopération Intercommunale (SDCI),explique Christian Gros, Maire deMonteux, Président de laCommunauté de Communes desSorgues-du-Comtat, RapporteurGénéral de la CDCI. Les maires des151 communes et les présidents des17 intercommunalités auront troismois pour exprimer leur avis sur cetteproposition préfectorale, à la suite dequoi la future CDCI délibèrera. Sicette dernière n’accepte pas la propo-sition du Préfet, elle pourra faire unecontre-proposition qui s’imposera aupréfet dès lors qu’elle sera adoptéeavec une majorité des deux tiers. Entout état de cause, la loi prévoit quela carte de l’intercommunalité doitêtre arrêtée au plus tard le 31 décem-bre 2011 et qu’il ne doit plus y avoirde commune isolée. Les 40 élus quivont siéger à la CDCI auront donc unrôle important à jouer. C’est la raison

nal. Le Grand Avignon ne pourra sur-vivre que s'il sait mettre en avant sesspécificités, le tourisme et la culture,par rapport aux autres villes de Paca".

LISIBILITÉ POLITIQUE

Il est clair qu'entre groupements decommunes et région, il n'y aura plusde place pour les départements. Unecrise des finances publiques, commel'annoncent de nombreux économis-tes et élus locaux, ne ferait qu'accélé-rer le mouvement de mutualisation...et de concentration. "Pour réussir unecarrière politique, le passage par lacase président du groupement decommunes sera le passage obligéalors qu'aujourd'hui, c'est le conseilgénéral", reprend Philippe Blachèr.

INTERCOMMUNALITÉ EN MARCHE

La machine est en marche au niveaudes intercommunalités. "Après lesélections cantonales de mars 2011, le

pour laquelle l'Association des Mairesdu Vaucluse a mis en place uneCommission Intercommunalité qui seréunit tous les mois depuis un anpour rechercher un consensus surl’organisation intercommunale duVaucluse, aidée en cela par l’AURA(Agence d'Urbanisme du GrandAvignon). Les élus considèrent qu’ilen va de leur responsabilité de déciderde l'avenir de nos territoires". Du 1erjanvier 2012 au 31 mai 2013, la loiassouplit les conditions pour permet-tre les nouvelles recompositions jus-qu’à donner des pouvoirs renforcés aupréfet pour mettre en œuvre la carteintercommunale arrêtée fin 2011."L'esprit de la loi est aux économiesd'échelle dans un contexte nationaloù l’argent public sera plus rare, re-prend Christian Gros. Ceux qui ne s'ypréparent pas dès aujourd'hui ris-quent de le faire payer cher à leurcommune demain", conclut-il. Seulesles intercommunalités bien structu-rées tireront leur épingle du jeu.

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DELTA PLUS

Jacques Benoît, le visionnaire de la mondialisationEn avance sur son temps, Jacques Benoit, qui vient de décéder en janvier, avait com-pris que l'avenir passait par la mondialisation. Trente trois ans plus tard, Delta plus,son entreprise aptésienne, emploie 1 300 personnes dans le monde et vise 133 M€ dechiffre d'affaires pour 2010. Il laisse derrière lui un des leaders de la fabrication deséquipements de protection des personnels sur les chantiers et dans les usines.

Très vite, Jacques Benoît a un deuxiè-me coup de génie. Il devient importa-teur exclusif pour la France deShowa, le fabricant japonais de gantsde travail, une référence mondiale dequalité. Depuis, notre entrepreneuraptésien est resté tou-jours fidèle à ses fournis-seurs en Asie ce qui luidonne aujourd'hui unelongueur d'avance sur sesconcurrents qui ne fontque des coups commer-ciaux. Avant de décéder,Jacques Benoît a confiéles rennes de l'entrepriseà trois directeurs géné-raux, Jérôme Benoît, sonfils et AlexandreDesroches tous deux sortis d'HEC etson partenaire italien depuis la créa-tion de la société Ivo Boscardin. Sonautre fils travaillant à Paris dans lesfusions-acquisitions. Sa société

1976, la Chine est alors un pays loin-tain, communiste, industriellementpeu développé, sans commune mesu-re avec l'usine du monde qu'elle estdevenue aujourd'hui. Entreprenant,Jacques Benoît, issu d'une vieillefamille aptésienne, son diplômed'HEC en poche, part pour l'empiredu milieu l'année suivante tenter unebelle opération commerciale plutôtque de commencer une belle carrièredans une tour de la Défense. Il cons-tate qu'en France, pays des droits del'homme, les ouvriers travaillent surles chantiers, en usine ou en hauteuravec très peu de protections indivi-duelles. Il arrive dans ce qui étaitencore la colonie britannique deHong Kong, achète un container degants de travail fabriqués à Cantonqui arrivent quelques semaines plustard dans sa ville natale. En bon com-mercial, il a déjà vendu une partie dela marchandise alors qu'elle était surle bateau.

emploie 1 300 personnes dans lemonde. Delta Plus est présent com-mercialement dans 20 pays et a réali-sé 150 M€ en 2008, avant une chutede 20% l'année suivante "à l'instar de

nos clients du BTP et de l'industrie" souligneAlexandre Desroches qui,confiant, compte retrouverson niveau de vente histo-rique sous 18 mois.

LE SIÈGE À APT

Aptésien dans l'âme,Jacques Benoît a toujoursvoulu conserver le siègesocial de l'entreprise à l'en-trée de sa ville. Pour gar-der du recul, il avait mis en

place un modèle original de gouver-nance au sein de son conseil de sur-veillance. Il s'était entouré de troisadministrateurs étrangers à l'entrepri-se, un grand imprimeur, un spécialiste

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de la fusion-acquisition de Londres etun investisseur. Environ 110 person-nes travaillent dans les services cen-traux installés à Apt plutôt qu'à Paris.Dans ses bureaux avec vue sur leLuberon, Delta plus abrite son servicerecherche et développement quiconsacre 1 M€ par an à la mise aupoint de nouveaux produits notam-ment contre les chutes. L'entrepriseréalise 75% de son chiffre d'affaires enFrance, Royaume-uni, Italie, Espagne,Portugal, Belgique, le reste en Chine,au Moyen-Orient et en Amérique lati-ne. "Nous avons conservé cet espritconquérant d'un pack offensif d'uneéquipe de rugby, souligne AlexandreDesroches qui reste tourné vers lacroissance. Nous travaillons sur troisaxes de développement ".

LARGEUR DE GAMME

Tout d'abord, l'entreprise cherche àproposer la gamme la plus large dumarché avec aujourd'hui 8 000 réfé-rences sous les marques Panoply quiprotègent les personnes de la tête auxpieds. Ensuite elle développe sescanaux de distribution. "Aujourd'hui,près de 80% de nos produits sontdiffusés par des revendeurs, reprendAlexandre Desroches. Nous commen-çons à traiter directement avec desréseaux de grandes surfaces spéciali-sées notamment avec notre marqueSimply Safe by Panoply.Parallèlement, nous organisons desstages de formation dans les grandesentreprises industrielles mondiales oùles directions prescrivent nos produitsà leurs salariés". Enfin, l'entreprisecotée sur l'Euronext depuis 1999poursuit une politique ambitieuse dedéveloppement de parts de marchédans les pays émergents (la Chine, leMoyen-Orient et l'Amérique latine àpartir du Pérou). "Nous y réalisonsdes augmentations de nos ventesdeux fois supérieures à leur taux decroissance déjà élevé", préciseAlexandre Desroches. Dans ces pays,Delta Plus défriche le marché avec desVIE (Volontariat International enEntreprise) dont certains sont inté-grés à la société par la suite. Pour la

livraison, Delta Plus dispose de pla-tes-formes géantes à Apt(15 000 m˙), en Inde (3 000 m˙), enChine (12 000 m˙), Pologne(5 000 m˙) et Angleterre (8 000 m˙) etde plates-formes de taille moyenneen Grèce, en Croatie, en Ukraine, àDubaï et au Pérou.

TOURNANT INDUSTRIEL

Il y a cinq ans, changement de cap.Sur ses produits à meilleure valeurajoutée, la société décide de devenirindustrielle. Elle ouvre à 1 h 30 deroute à l'ouest de Shanghaï, uneusine de fabrication de chaussures desécurité qui emploie près de 500 per-sonnes. Dans la foulée, elle inaugureune seconde usine dans la zone fran-che de Sharjah, dans l'émirat deDubaï. Spécialisée dans les équipe-ments contre les chutes, elle emploieune centaine de personnes quasimenttoutes originaires du même village duKerala en Inde. Fin 2010, elle a pris lecontrôle d'un partenaire indien et deson usine située à 60 kilomètres deCalcutta qui emploie 200 personnes.Les usines indiennes et chinoises pro-duisent 1 million de paires de chaus-sures de sécurité chacune, quandDelta plus en vend 4 millions par an."Cette répartition entre ces deux paysnous permet de nous garantir contreune hausse du yuan, reprendAlexandre Desroches. En cas d'aug-mentation du cours de la monnaiechinoise, nous pouvons accroîtrenotre production en Inde, voiredémarrer la fabrication des chaussu-res à Dubaï en quelques mois ". EnChine, Delta Plus doit également faireface à d'autres changements de para-digmes. Les salaires ont augmenté de20% en 2010. On attend autant en2011. Et les travailleurs migrants sefont rares sur les zones industriellescôtières, préférant saisir les nouvellesopportunités de développement dansles régions centrales de la Chine."Pour lutter contre le déficit de maind'œuvre, nous fidélisons notre per-sonnel grâce à une politique salarialeet sociale plus intéressantes que celledes industries qui travaillent unique-

ment pour le négoce international",souligne Alexandre Desroches.

RÉSERVE DE CROISSANCE

Delta Plus garde des potentiels decroissance en réserve. Sa forte présen-ce en Pologne pourrait lui servir detête de pont pour conquérir de nou-veaux marchés en Europe centrale.Elle est également étrangère aux mar-chés d'Amérique du Nord etd'Australie qui utilisent d'autres nor-mes, accessibles uniquement par desacquisitions coûteuses. La stratégieest claire, Delta Plus se focalise sur lespays à la croissance à deux chiffrestout en restant farouchement ancrée,comme l'a voulu son créateur, dans lepays d'Apt.

DELTA PLUS GROUPZ.A.C. La Peyrolière - BP 14084405 APT CedexTél : + 33 04 90 74 20 33Fax : + 33 04 90 74 32 59Web : www.deltaplus.eu

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À SUIVREDYNAMIQUES PAGE 14

Laurent Remy

Les tomates anciennes de Père Testudde Rognonas… Les plantes aroma-tiques de Monsieur Broggi de Pernes-les-Fontaines… Les poivrons, les rai-sins et les melons de SébastienDescalis à Cucuron… Les pommesBraeborn ou Pink Lady des frèresMestre aux Vignières… Les choux-fleurs de Monsieur Testud àChâteaurenard… Les épinards deMaître Marcelin à Cabanne… Lamesse est dite ! Tous les fruits etlégumes que vous êtes censés trouverdans la banaste de 4 à 5 kg comman-dée à Cyclopanier proviennent des 50producteurs des départements pro-ches et n’ont donc pas subi les outra-ges carboniques des mannes nutriti-ves venues d’ailleurs. Du fin fond del’Afrique ou des Amériques. BrunoLaunay, 40 ans, Président de la SASCyclopanier, voulait tout sauf ça.

L’HOMME AU CENTRE DESON ENVIRONNEMENTAprès avoir touché de près les fruits etlégumes pendant 9 ans et constaté, àses dépends, les aberrations de fonc-tionnement de cette filière dont onattend tout puisqu’il n’est pas un joursans que l’on nous rebatte les oreillesavec le slogan "mangez au moinscinq légumes ou fruits par jour pourgarder la forme", cet ancien ingénieuragronome a voulu redonner un sens àsa vie professionnelle en s’impliquant

dans la promotion des valeurs aux-quelles il croit dur comme fer : l’agri-culture raisonnée grâce à des produc-teurs qui savent maîtriser les risquessanitaires, la santé et la sécurité autravail, le bien-être des animaux. Ilcroit aussi à l’agriculture biologique,grâce à des agriculteurs qui plébisci-tent, comme lui, l’agro-système, labiodiversité, l’interdiction de l’usagedes engrais et des pesticides de syn-thèse, d’organismes génétiquementmodifiés. Les principes sur lesquelss’est créé le concept Cyclopanier, unesociété qui livre à domicile et en tri-cycle électrique des paniers de fruitset légumes à ceux qui en font lademande, sont limpides : 1 - mettre l’homme au centre de savie et de son environnement, enrecréant des liens entre les produc-teurs locaux – et Dieu sait si laRégion Paca en regorge – et lesconsommateurs, véritables acteursdans l’achat. "En supprimant lesintermédiaires, j’ai voulu privilégier laproximité des lieux de vie et de pro-duction pour polluer moins" décrèteBruno Launay. 2 - Redonner le plaisir des sens par unretour à une alimentation équilibrée,saine et de saison.3 - Proposer un niveau de serviceélevé en évitant aux consommateurs,particuliers ou entreprises, de sedéplacer et de porter des poids insup-portables.

Chaque jour depuis unan que la société existe,

les clients se font plusnombreux. Preuve que

le message sur lerespect de l’environne-

ment est passé…

CYCLOPANIER AVIGNON

Parce qu’il avait envie d’agir concrètement pour la natu-re et pour le bien-être des consommateurs, BrunoLaunay a inventé un concept de livraison de fruits etlégumes biologiques à domicile qui vaut le détour. Enrecréant des liens directs entre les producteurs locauxet les consommateurs, Cyclopanier remplit une missionhonorable et honorée car elle vient d’être récompenséepar le Trophée RLA (Réseau Local d’Accueil) dans lacatégorie "dimension citoyenne".

Le bioàvélo

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DYNAMIQUES VAUCLUSE 15

4 - Réanimer les zones de vie en voiede désertification en s’installantvolontairement en centre-ville. "Notrepremière boutique a été créée 20 ruedes Lices, la deuxième 23 rueCarreterie. C’est un choix pertinent,car si les clients ne veulent pas unpanier entier, ils peuvent toujoursvenir acheter leurs fruits et légumesau détail à proximité de chez eux,sans être obligés de prendre leurvéhicule."

DES FORMULES SUR MESURETous les matins, les équipes deCyclopanier vont chercher les fruits etlégumes à la source. Chez les agricul-teurs, les arboriculteurs, les maraî-chers avec qui Bruno Launay a nouédes relations privilégiées en les visi-tant régulièrement, en discutant aveceux sur l’art et la manière de fairepousser les fruits de la terre, en négo-ciant les prix au plus juste, en établis-sant des relations de confiance surlesquelles le président de la SAS ne

transige jamais. Pour le consomma-teur, le principe est simple : il suffitd’un clic sur le site internet pour unrèglement en ligne ou d’un simplecoup de fil pour déclencher la com-mande et la livraison par tricycle.Avec ou sans abonnement ! Au-delàdes clients particuliers, Cyclopanierétend cette année ses livraisons auxsalariés des entreprises qui en font lademande, avec des avantages tarifai-res et un choix de créneaux horaires.Le projet 2011 de Bruno Launay quirefuse d’entrer dans la logique desproduits exotiques apportés parbateau ou avion, est de franchiser sonconcept, de multiplier les points devente dans les régions productrices defruits et légumes, d’étendre ses varié-tés de légumes aux fromages et auxproduits fermiers. Le Trophée RLA2010 qu’il vient d’obtenir pour la «dimension citoyenne" de sa société, l’yencourage. "Au-delà de la dotationfinancière toujours appréciable (elle aété portée par la CCI de Vaucluse, leConseil général, le Crédit agricole,Créasol et Aréva), c’est la reconnais-

sance d’une adaptation au mondenouveau dont la conscience pour lerespect de l’environnement grandit".Et ça, c’est le plus important !

Cyclopanier20, rue des Lices et 23, rue Carreterie à AvignonTél. : 04 90 84 15 96www.cyclopanier.com

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est devenue une des entreprises pharede son groupe. Comment en est-ilarrivé là ? Par le management. Il atravaillé avec Vincent Lenhardt,coach et formateur, Président deTransformancePro et Senior Advisordu Boston Consulting Group-Parissur une démarche basée sur l'intelli-gence collective.

ÉCHANGER OU DISPARAÎTREEn pratique, il aura fallu mettreautour de la table, et lors de nom-breuses séances, tous les acteurs del'entreprise pour qu'ils expriment,sans tabou, toutes leurs idées pourconnaître les nouvelles attentes dumarché et satisfaire au mieux leursclients. Une révolution dans unesuperstructure. "L'intelligence collec-tive existe depuis la création des pre-miers groupes humains (intelligencecollective originelle)", assure Jean-François Noubel, installé au pied duVentoux, Président de TheTransitioner, un réseau de réflexioninternational de recherche et déve-loppement. Sous l'arbre à palabres ouà la veillée à la ferme, tout le groupese réunissait pour parler des améliora-tions à apporter pour mieux assurer lasurvie de la famille, du clan, de latribu ou du village. Les limites et lesressources de chacun étaient connuesde tous. Chacun apportait le mieux

iNTELLiGENCECOLLECTIVEOU COMMENT SAUVER L'ENTREPRISE DE L'ÉTOUFFEMENT ?

qu'il pouvait. Même l'idiot du villageavait sa place. "Mais la croissance denos sociétés a nécessité la mise enplace de plus grosses structures éco-nomiques et politiques. Nous avonsdonc créé des structures pyramidalespour construire les états nation, lesmoyennes puis les grandes entrepri-ses. Il a fallu les structurer avec à latête une direction générale qui pilotedifférentes sous-directions (intelli-gence collective pyramidale)".

DANGEREUSE COMPLEXITÉ "Chaque service de l'entreprisedispose, à son niveau, son proprecercle d'intelligence collective maisce système se grippe pour plusieursraisons. Depuis ces dernières décen-nies, ce système doit intégrer sanscesse, à sa fonction originelle deproduction, de nouvelles disciplines(administrative, commerciale, juri-dique, judiciaire, financière, ressour-ces humaines, communication...). Ladirection générale ne peut plusappréhender de manière globale cesystème complexe. Ensuite, la struc-ture ne fait que s'alourdir pour per-dre en agilité. Elle crée des déchetsqu'elle doit aujourd'hui chèrementretraiter alors qu'auparavant, oncroyait que la nature s'en occuperaitseule. Elle impose une hyper spécia-lisation des tâches. Elle n'apprécieses collaborateurs que sur le "faire",rarement pour l’"être". Il s'en suit unmalaise, une perte de sens et demotivation qui affectent l'apparte-nance au groupe et sa dynamique. Cemodèle économique génère à sontour de l'exclusion. Le chômage et lesproblèmes sociaux engendrent desdépenses nouvelles qui se traduisenten hausse de charges et d'impôts qui

En 1993, Rhône-Poulenc Agro est encrise. Les mutations économiquesfont soudain vaciller cette entrepriseinternationale de 7 000 personnes.Faut-il tailler dans les dépenses ?Alain Godard, son Directeur Général,décide alors d'une toute autre straté-gie. Il redéploye son entreprise versses clients. C'est l'opération SDM :simplifier, décentraliser, manager.Trois ans après, Rhône-Poulenc Agro

HORIZONDYNAMIQUES PAGE 16

L'entreprise n'a de cessede devenir une structurede plus en plus complexe.Deviendrait-elle impossi-ble à gérer tant les para-mètres économiques,commerciaux, sociaux,fiscaux, juridiques, judi-ciaires, managériaux etfinanciers s'imbriquentavec complexité ? Lasolution : développer l'in-telligence collective.Internet favorise cettenouvelle ère de travailcollaboratif en réseau quipourrait survivre à nosstructures pyramidales.

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Les réseaux interagissent ensemblepour créer de nouvelles idées, de nou-velles richesses. La richesse du lienhumain que la structure pyramidaletend à réduire, réapparait dans lesréseaux. En relation, les acteurs re-trouvent leur utilité, leur motivation,leur créativité".

CRÉATIFS CULTURELS ET ALTER CRÉATIFS"Aujourd'hui, près de 38% de nosconcitoyens aspirent à ces nouveauxmodes de fonctionnement", assure lesociologue Jean-Pierre Worms duCNRS qui les qualifie de créatifs cultu-rels et d'alter créatifs. Localement, l'é-coquartier de Beaulieu à Monteuxaspire à répondre à cette nouvelleattente. Jean-François Noubel prendl'exemple de l'équipe de foot."Pendant la partie, chacun analyse enpermanence la situation, adapte sonjugement, fait preuve de créativité,prend à tour de rôle le leadership,

étouffent encore plus un système quine crée plus de croissance". La plusgrande partie de l'économie euro-péenne en est là. Le système secondamne à l'étouffement .

RETOUR AU LIENLa solution, pour Jean-FrançoisNoubel : réintroduire la communica-tion dans l'entreprise pour permettrel'intuition et la créativité, adopter lacommunication non violente (intelli-gence collective globale) :"J'interviens dans un grand groupecosmétique où la direction investitpour que toute une équipe œuvredans la réalisation de nouveaux pro-duits bons, beaux et vrais. Les nou-veaux modes de fonctionnement s'ap-puient sur l'organisation des réseauxsociaux qui ont émergé avec internet.Chacun, dans son groupe, apporte sacontribution. La reconnaissance dechacun se fait sur sa réputation acqui-se à l'usage et non par rapport à sonniveau hiérarchique qui là, disparaît.

passe le ballon sans chercher une gra-tification personnelle dans le seul butd'atteindre un objectif collectif".Rencontrer l'autre pour échanger estdans la nature humaine. Les nouveauxoutils de communication qui limitentla relation physique (voir Dynamiquesn°65 pages 10 et 11) n'y feront rien.Sinon, ils ne seraient pas des centainesau TGV de 6 heures 04 dans le froidet une fin de nuit de sommeil tropcourte pour se rendre à une réunionsur Paris pour retrouver un cercle oùse pratique spontanément l'intelligen-ce collective.

L'intelligence collective existe depuis la création des premiers groupes humains

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ENTREPRENDRE AU FÉMININ

LES MENTALITÉSCHANGENT

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Prépondérance des hommes à la tête desentreprises, salaires féminins souventplus bas, avancement des femmes moinsrapide, inégalités à l'embauche : les inéga-lités persistent à l'arrêté des chiffres surnotre société. Mais les choses bougent enprofondeur dans nos entreprises vauclu-siennes. Les inégalités s'effacent durable-ment et le nombre de femmes chef d'en-treprise ne cesse de croître. Elles seregroupent même en réseaux pour parta-ger leurs expériences. Enquête.

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Rien n'échappe à la féminisation dumonde du travail. Même la fonctionde chef d'entre-prise, un des der-niers bastionsm a s c u l i n s ,tombe. Il y alégèrement plusde femmes à latête des entrepri-ses unipersonnel-les que d'hom-mes (voirr u b r i q u eTendances pages 38 et 39). Ces TPEseront les PME de demain. Toutestailles d'entreprises et tous secteursconfondus, les femmes occupentdésormais un quart des fauteuils depatron. "Pour être chef d'entreprise,il faut avant tout avoir la fibre entre-preneuriale et elle existe autant chezles femmes que chez les hommes",assure Isabelle Rimbaud, co-diri-geante de l'Imprimerie Rimbaud àCavaillon et nouvelle Présidente de

l'Association des Femmes chefsd'entreprise lancée dans le Vaucluse

en 2008. Parcontre, la vie defemme chef d'en-treprise n'est pasdes plus faciles."Alors qu'il estnormal chez unhomme que lesens des priorités(travail, famille,cercle d'amis,relations socia-

les...) soit bien établi, il est entière-ment bouleversé chez les femmeschefs d'entreprise" assure LaurenceCastelain, dirigeante de la chocolate-rie éponyme à Châteauneuf-du-Pape. "Nous avons plusieurs vies,professionnelle et de mère", ajouteMagdelaine Nitard, dirigeante del'Intermarché de Pernes-les-Fontaines et Présidente del'Association des Femmes chefsd'entreprise de 2008 à 2011. "La

Nous avonsplusieurs vies,professionnelle

et de mère

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une carrière dans la grande distribu-tion. Les clients et les salariés nousattendent au tournant. Nous arrivonstoujours à trouver des solutionsimprobables pour faire nos preuves.J'ai un relationnel très différent desautres chefs d'entreprise de maçon-nerie. Avec les clients, je me mets àleur place pour trouver la meilleuresolution pour qu'ils vivent harmo-nieusement dans leur maison quandun homme aura plutôt tendance àproposer des solutions techniques.Avec mes trois ouvriers, la politesse etle vouvoiement s'imposent alors quele tutoiement et les propos familierssont la règle dans ce milieu. Nos rela-tions sont empreintes d'un grandrespect"."Nous nous remettons plus facile-ment en question, disposons d'unefaculté de synthèse plus affinée quinous permet de gagner du temps re-prend Myriam Guillen, expert comp-table à Coustellet, membre del'Association des Femmes chefs d'en-treprise. "Elles sont plus persévéran-tes et ont moins tendance à mettre latête dans le sable", soutient MichèleFaure, Responsable de CourtineVoyages, membre de cette associa-tion.

MANAGER AUTREMENT Pour Annie Montagard qui dirigel'Imprimerie Laffont officiellementdepuis 10 ans, dans la pratiquedepuis 18 ans, "notre différence avecles hommes repose essentiellementdans le management. Nous sommesplus enclines au management partici-patif. Quand j'ai pris mes fonctions,j'avais peur de ne pas avoir l'autoritéqu'ont les hommes. Dans la pratique,j'ai managé autrement, par le rela-tionnel, m'adaptant à chacun et cha-cun s'est adapté à moi, même leshommes plus âgés que moi". SylvieInzirillo, qui co-dirige avec son maril'Intermarché de Sorgues, souligne"que les femmes sont plus dans l'é-coute, dans l'affectif". MagdeleineNitard estime que les femmes patrons'avèrent plus endurantes au stress,s'organisent mieux" car elles ne recher-chent pas le pouvoir pour le pouvoir.

plupart ont des enfants et doiventassurer deux journées en une,explique Nathalie Gaillardet, qui pré-side Haut les Filles, une autre asso-ciation de femmes chefs d'entrepriselancée aussi en 2008. Leur prioritéreste leurs enfants et beaucoupvivent cette situation avec le senti-ment de culpabilité de ne pas assezs'en occuper". Et à LaurenceCastelain d'ajouter, "Nous devonsdoublement faire nos preuves, prou-ver notre compétence professionnel-le et convaincre notre entouragefamilial du bien-fondé de nos impé-ratifs quotidiens de chefs d'entrepri-se". Alors qu'un homme n'a pas à sejustifier. Isabelle Rimbaud reconnaîtque "les enfants de mères chefsd'entreprise s'élèvent plus seuls".

PATRON DE TERRAIN"Notre entreprise, c'est notre bébéavant tout, confirme Christelle Postelqui a monté son entreprise demaçonnerie à Saint-Victor-Lacoste, àdeux pas du Gard avignonnais après

Nous devons doublement faire

nos preuves

Laurence Castelain

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L'entreprise Castelain

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PÔLES D'INTÉRET"La différence se retrouve égalementdans nos syndicats professionnels,reprend Annie Montagard. Les fem-mes patron parlent spontanément deressources humaines et de développe-ment durable quand les hommes s'in-téressent plus aux dernières technolo-gies et aux succès commerciaux. Iln'en reste pas moins que les hommeset les femmes se complètent dansl'entreprise". Ce que confirme SylvieInzirillo : "Dans notre réseau de dis-tribution, 80% des entreprises sontdirigées par des couples. Nous remar-

quons qu'il n'y a pas de fonctionsprédestinées à l'un ou à l'autre. Monmari est un excellent manager et jem'occupe avec plaisir de la partieadministrative et financière alors quec'est l'inverse chez nos collègues dumagasin de Sarrians".

FEMMES CHEFS D'ENTREPRISE Après avoir appartenu à l'Associationdes Femmes chefs d'entreprise dansles Bouches-du-Rhône, MagdeleineNitard l'a lancée dans le département.Ce réseau existe depuis 65 ans en

France. Elle compte 12 500 membresdans 42 délégations. Celle duVaucluse compte une vingtaine demembres. L'association a pour objec-tif premier la prise de responsabilitédes Femmes Chefs d'Entreprises dansla vie économique et le renforcementde leur présence dans les instancesdécisionnelles au niveau local, régio-nal et national. "Notre but est de per-mettre aux femmes qui dirigent desentreprises de se retrouver ensembledans ce monde très macho, assure laprésidente. Nous devons montrer quenous avons aussi notre place dans lemonde économique, une manière dif-férente d'aborder les situations etd'atteindre le résultat. Nous nousretrouvons régulièrement sur des thè-mes liés à l'entreprise". Des réunionsmensuelles (les mardis des FCE) sontorganisées autour de thèmes variés,avec rencontres d'intervenants quisont des acteurs économiques repré-sentatifs des questions et probléma-tiques de nos entreprises. Un dinersuit généralement pour prolonger etapprofondir ces échanges profession-nels enrichissants. Des visites, des for-mations sont également proposées etcréent des liens durables et des rela-tions privilégiées entre les adhérentesqui représentent une large palette deprofessions souvent complémentai-

Nous nous remettonsplus facilement enquestion, disposonsd'une faculté de synthèse plus affinéequi nous permet degagner du temps

Myriam Guillen

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Marie-Josée Reynaud

Jocelyne BonziAnnie Montagard

Catherine BrulatCéline Viany

Cécile Vuchot

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res. Isabelle Rimbaud, Présidente del'association depuis janvier dernier, ytrouve "un véritable esprit de camara-derie où nous sommes toutes la petiteou la grande soeur d'une autre, qui se coachent mutuellement".

HAUT LES FILLESTendance récente, les femmes chefsd'entreprise vauclusiennes se struc-turent en réseau. "Nous avons crééHaut les Filles, une structure pourpermettre aux femmes de sortir deleur isolement de dirigeante, de tisserdes liens, d'échanger des compéten-ces, de se former, voire d'échangersur des opportunités commerciales,explique Nathalie Gaillardet, égale-ment gérante d'Autrement 10 . Nousétions 10 au début. Nous sommesaujourd'hui 36 adhérentes dontbeaucoup sont consultantes ouresponsables de TPE, essentiellementdans l'artisanat et les métiers de ser-vices. Nous nous retrouvons autourde réunions mensuelles. Nous orga-nisons des événements, des forma-tions en interne, des rencontrescomme "Papotages économiques"sur des thèmes touchant la vie de lafemme chef d'entreprise ou des ren-contres avec des personnalités.Chaque consultante de l'associationaccueille les autres membres pourdes conseils pour le prix défiant

toute concurrence de 20 €. Il s'agit làd'un véritable réseau d'entraide". Quand on l'interroge sur l'intérêt decréer des associations spécifiquesaux femmes, elle répond "que lesproblématiques qu'elles rencontrentsont différentes de celles des hom-mes. Le retour d'expérience des uneset des autres permet de retrouver desrepères. Mais surtout, chez Haut lesfilles, nous avons plaisir à nousretrouver et nous nous amusons bienensemble".

ET CHEZ LES SALARIÉS ? Les chiffres sont têtus. Chez les sala-riés, les femmes bénéficient de reve-nus moindres que ceux des hommes(de 19,1% toutes catégories confon-dues), de 21,7% en moyenne chez lescadres dans le privé et le semi-public,32,1%, chez les dirigeants salariés desociété. Près de 29,4% des femmesqui travaillent sont à temps partiel,contre 5,8% pour les hommes ! Ellessouffrent d'un taux de chômage d'unpoint supérieur à celui de la gent mas-culine. Nous sommes encore loin del'égalité au travail. Pour les sociétésqui emploient plus de 50 personnes,l’élaboration d’un rapport de situationcomparé est obligatoire. "Cette mesu-re permet de mesurer les différencesdans une même catégorie sociopro-fessionnelle entre les rémunérations,

La raison d’être denotre associationest avant tout de

mettre en lumièrele rôle et la vraie

place qu’occupentaujourd’hui les

femmes dans lebâtiment

Marie-France Souloumiac

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les emplois, les formations, les situa-tions au travail des hommes et desfemmes", assure Yanick Robert,consultant dans un groupement d'in-térêt public qui intervient dans lesentreprises. L'idée n'est pas de sanc-tionner, mais de faire prendre cons-cience à l'entreprise de la réalité vécuepar son personnel. "Pour leur permet-tre d'accéder plus facilement à la for-mation professionnelle, nousconseillons, par exemple, d'avoirrecours aux chèques emploi-servicepour la garde de leur(s) enfant(s) oude favoriser les formules d'enseigne-ment intra-entreprise". Il y a 4 ans,l'Européenne d'Embouteillage quiemploie 550 personnes sur 4 sites enFrance, dont 165 sur Châteauneuf-de-Gadagne, a mis en place un accordégalité hommes-femmes. "Chaqueannée, nous réalisons une photogra-phie la plus exacte possible de nospratiques en terme de recrutement, depromotion interne, d'organisation dutemps de travail, de formation profes-sionnelle, d'évolution de carrière, degestion de la parentalité...", expliqueStéphan Mounier, DRH des 4 sites."Avec les représentants nommés par leCCE, nous analysons ces données,proposons des solutions d'améliora-tion, mettons en place, si nécessairedes dispositifs ad hoc".

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LES FEMMES DU BÂTIMENT FONT PARLER D’ELLES Les femmes du bâtiment optent pour le travail en réseau. En 2009,dirigeantes et codirigeantes d'entreprises créaient cette associa-tion loi 1901 qui regroupe actuellement une quinzaine de profes-sionnelles du Bâtiment installées dans le Vaucluse, la Drôme,l’Hérault et les Bouches du Rhône. Dirigeantes ou salariées, ellesreprésentent les métiers phares du BTP depuis le gros oeuvre jus-qu’à l’aménagement. Les femmes choisissent aujourd’hui le bâti-ment par passion et y sont heureuses ! “La raison d’être de notreassociation est avant tout de mettre en lumière le rôle et la vraieplace qu’occupent aujourd’hui les femmes dans le bâtiment,explique Marie-France Souloumiac, Présidente de l’association.Nous souhaitons lutter contre tous les a priori. Si pour une grandepartie du Grand Public et des médias, le bâtiment est une affaired’homme, c’est de moins en moins vrai : les métiers évoluent etsont de plus en plus adaptés aux femmes . Une exposition photoset un calendrier sont notre réponse à un autre préjugé négatif par-tagé par beaucoup de femmes : celui qui consiste à penser que l’onne peut pas exercer un métier du bâtiment tout en restant fémini-ne, continue Marie-France Souloumiac. Un travail d'équipe entreFrançois Vachet photographe vauclusien et notre association apermis la réalisation d’une expo photos pour le moins étonnante :douze clichés format affiches de cinéma pour douze femmesissues des métiers du bâtiment, qui se mettent en scène en s’ha-billant des matériaux et des outils de leurs professions et évo-quent leurs univers avec originalité et créativité. “

Photos de François Vachet extraites du calendrier 2011 "Les femmes du bâtiment font parler d’elles".

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liste national de la location decamions avec chauffeur installé surAvignon-Courtine, Isabelle Chiffe, laDRH et son équipe cherchent égale-ment à féminiser l'entreprise. Elleemploie 2 000 personnes depuis lerachat de LoveFrance à Nantes dont90% de conducteurs. Mais ne compteque 10 conductrices ! "A l'expérience,elles sont, d'une part, très rigoureuseset d'autre part, plus conciliantes avecles clients, explique Isabelle Chiffe. Jeles sens plus impliquées dans leur mis-sion. Elles peuvent sans souci condui-re les camions d'aujourd'hui.L'essentiel de nos tournées fait quenos collaborateurs rentrent tous lessoirs chez eux. Au niveau de notreService Exploitation (gestion des plan-nings), nous comptons désormaisapprocher la parité. Nous nous inves-tissons beaucoup dans la féminisationde la fonction commerciale", assureIsabelle Chiffe dont Pierre-Yves Berto,son PDG est très investi dans la paritéau travail.

MÉTIERS D'HOMMES ? Invitée à témoigner dans "papotageéconomique" de Haut les filles,Apolline Descombes, chef de chantierdans les travaux publics, corrobore cesdires : elle ne dirige que des hommes !"Quand je veux recruter, je ne trouveaucun CV de femme. Quand je suisrentrée à l'école, tout le monde m'aprise pour une folle", assure cetteconductrice de travaux publics depuisbientôt un an après sa sortie d'uneécole d'ingénieurs. Dans la métallur-gie, autre secteur réputé très mascu-lin, les choses évoluent doucement. LeCFAI 84, centre de formation de laMétallurgie (IUMM) basé surAgroparc, ferraille en permanencepour attirer des étudiantes. Elles ensortiront techniciennes ou ingénieuressans grand souci d'employabilité.Malgré les efforts soutenus de com-munication, la gent féminine stagne à8%. Idem dans le transport réputé trèsmasculin. Chez Berto location, spécia-

Les entreprises du Cac 40 les plus

performantes sont celles

où la proportion de femmes est la plus grande

Yanick Robert

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L'ASSOCIATION FEMMESCHEFS D'ENTREPRISE

Créée en 1945, elle compte aujour-d'hui en France 2000 membresactifs répartis en 42 délégationslocales. Elle a pour objectif premierla prise de responsabilité desFemmes Chefs d'Entreprises dansla vie économique et le renforce-ment de leur présence dans lesinstances décisionnelles au niveaulocal, régional et national. EnVaucluse, l'association est présidéepar Isabelle Rimbaud (PDG impri-merie Rimbaud).

Contact : [email protected]

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RESSOURCES HUMAINESSophie Le Mellec, Chargée deRecrutement pendant 27 ans dont 7ans chez Ducros, caoch et consultanteen ressources humaines depuis 1995 àl’Isle-sur-la-Sorgue, ajoute qu’il y abelle lurette "qu’être un homme ouune femme n’entre plus dans les cri-tères de sélection de recrutement. Lesemployeurs s’intéressent à la compé-tence mais aussi au savoir-être de lapersonne, assure-t-elle. Ils prennenten compte l’individu, sa maturité, sonexpérience, ses réflexes professionnels,son confort intérieur, son adaptationau poste, à son environnement et à laculture d’entreprise. Mieux, ils saventque des équipes mixtes apportent unmeilleur équilibre au groupe, une plusgrande écoute de l’autre". Et YanickRobert d'ajouter : "les entreprises duCac 40 les plus performantes sont cel-les où la proportion de femmes est laplus grande". Si c'est le commissaireaux comptes qui le dit !

LA FIN DES GROS BRASTous les secteurs sont concernés :"L’expérience de femmes ingénieuresdans les travaux publics montre qu'el-les réussissent très bien à s’imposergrâce à leurs compétences reprendSophie Le Mellec. Elles apportent del’écoute dans l’authenticité ce qui estbeaucoup plus pertinent que d’avoirdes gros bras. Dans tous les secteurs,elles sont sollicitées comme chef d’é-quipe". C'est ce que confirme ApollineDescombes "Pour s'imposer, il fautfaire ses preuves et je ne m'autorisepas la moindre erreur, explique-t-elle.Une fois ce cap passé, tout se passetrès bien sur les chantiers. J'estimeque l'ambiance est même plus calme.En cas de souci, chacun sait que jesuis à son écoute". Thierry Pellissier,Directeur de secteur Banque populairesur Avignon, qui compte 12 femmessur 20 collaborateurs dans sa direc-tion, constate "que les femmes met-tent plus en avant leurs qualités rela-tionnelles et leur savoir-faire quand

les hommes passent du temps àrevendiquer leurs compétences. Jem'aperçois que les femmes maternentleurs projets et les défendent jusqu'aubout. Ce n'est pas toujours le cas deshommes qui peuvent les abandonneren cours de route". NathalieGaillardet, Présidente de l'AssociationHaut les filles, souligne que dans "lesassemblées, les hommes commencenttout de suite par marquer leur territoi-re et s'imposer au groupe. Les femmeslaissent faire. Résultat : elle ont beau-coup moins accès au chapitre".

GÉNÉRATION YLe débat hommes-femmes n'est-il pasen train de prendre une autre forme ?"Nous vivons des évolutons sociétalesimportantes, reprend StéphanMounier. La génération Y, celle deceux qui sont nés entre 1970 et lemilieu des années 90, qui arrivent surle marché du travail, possèdent unfonctionnement très différent de celuiqui anime leurs ainés. Bercés par latélévision, communiquant par textos,échangeant sur les réseaux sociaux,accédant à l'information très diffé-remment, ils possèdent une représen-tation du travail plus horizontalequand leurs ainés conçoivent l'entre-prise comme une structure verticale.Ils attendent, dans leur emploi, unerelation personnalisée, à leur mesure,quand les générations précédentesétaient fières d'appartenir à un grou-pe. Les méthodes d'intégration col-lective d'antan s'avèrent, pour eux,incongrues. Leur accès à l'informa-tion, grâce au net, est également trèsdifférent. Aux entreprises de s'adap-ter, par ce biais, pour les séduireautrement". Avec cette génération Yqui arrive, le débat hommes-femmesva sûrement muter. Ce thème éterneltranscende toutes les transforma-tions sociales depuis la nuit destemps. Aux DRH et chefs d'entreprisenés le plus souvent bien avant lesannées 70, de s'adapter pour resterperformants dans leurs relationssociales avec les geeks.

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TAXE D’APPRENTISSAGE, DERNIERS JOURSPOUR BÉNÉFICIER D’UN ACCOMPAGNEMENT GRATUIT ET PERSONNALISÉ

La CCI de Vaucluse vous propose gra-tuitement un service de proximitépour vous conseiller et simplifier cetteformalité :

une assistance technique et juridiqueles dernières actualités législativesdes informations sur les déductions

et les exonérations

un appui personnalisé au calcul dela taxe et à la répartition aux écoles

la prise en charge de tout ou partiedes formalités, un site de saisie enligne dédié et sécurisé.

Mi-janvier, vous avez reçu le borde-reau de déclaration de la taxe d’ap-

prentissage 2011. Vous avez alors 2options :

renvoyer par courrier ce bordereauavant le 1er mars 2011 à notreService Taxe, dûment complété, enprécisant vos instructions et accom-pagné de votre règlement,

déclarer votre taxe en ligne : votreclé personnelle WEB figure sur cebordereau de déclaration. Ensuite,laissez-vous guider pour faire votredéclaration.

Nous vous assurons sécurité, fiabilitédes calculs et rapidité de traitement :lors de la saisie de vos données detaxe sur le site, les plafonds et déduc-tions sont calculés automatiquementen fonction des informations saisies.Les données renseignées dans ladéclaration en ligne sont intégréesautomatiquement dans notre systè-me, vérifiées et mises en conformité,si nécessaire, selon la législation envigueur. En totale transparence, nousvous informons des régularisationsopérées par nos soins.

Cabinets comptables :

votre espace dédié sur notre site desaisie en ligne vous permet d’intégreren un clic les DADS-U de tous vosclients, par collaborateur, et de calcu-ler les déclarations de taxe d’appren-tissage et de formation profession-nelle continue.

mieux ! Gagnez un temps précieux :nous vous proposons gratuitementl’assistance sur mesure d’un de nosexperts pour traiter en toute sécuritéet transparence, les déclarations devos clients.

Ayez le réflexe simplicité !

Contacts : Françoise LIBERMarie-Thérèse [email protected]

PAROLES D'EXPERTDYNAMIQUES PAGE 26

Chefs d’entreprises, responsables financiers, cabinetsd’experts-comptables, vous devez vous acquitter de lataxe d’apprentissage au plus tard, le 28 février 2011.Vous avez obligation de verser cette taxe auprès d’unorganisme collecteur. La CCI de Vaucluse vous simpli-fie la taxe ! Utilisez nos services pour traiter votredéclaration, en consultant le site www.vaucluse.cci.frou en contactant notre conseiller Info taxe.

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TÉLÉCOMMUNICATIONS LA CONVERGENCE NUMÉRIQUE DANS L’ENTREPRISELa "convergence numérique" des moyens de télécommunications constitueaujourd’hui une véritable révolution en matière de services à valeur ajoutée et degain de productivité. En effet, nous constatons actuellement une double convergencedes architectures des réseaux, de l'informatique et du multimédia : à la fois uneconvergence des services vidéo, voix et données, et une convergence des réseauxfixes et mobiles.

Par Edouard SCICLUNA, Consultant chez Stédia ConsultingTél. : 06 68 210 220

QU’APPORTERA LA CONVERGENCE NUMÉRIQUE À L’ENTREPRISE ?

Un des objectifs de cette doubleconvergence est de mettre en œuvredes applications multimédia distri-buées et de configurer des réseauxdotés d'une flexibilité en matière dechoix de débit élevé et de garantiesde qualité.La voix, les données, et deplus en plus les images, ne sont plusdes flux isolés. On assiste à une glo-balisation des échanges dont laconséquence directe tient en 2 mots :simplification et économie. Accéderdepuis son ordinateur - et dans desenvironnements de travail connus etmaîtrisés - à des services d’audiocon-férence, de visiophonie, de travail col-laboratif et ce, de manière transpa-rente, que l’on soit au bureau, chezun client ou en déplacement à l’é-tranger, est aujourd’hui une réalitéqui permet à des structures d’amélio-rer sensiblement la productivité deleurs collaborateurs et apporte denouveaux services à forte valeur ajou-tée. Tous les métiers de l’établisse-ment sont impliqués, la communica-tion interne mais aussi externe s’entrouve positivement impactée.Par ailleurs, avec l’émergence des ser-vices de ToIP, de nouveaux services sesont développés, en particulier :

rience sur les pièges à éviter dans lamise en place de votre projet.

Optimisation des coûts de fonction-nement (communication inter-sites,réduction du nombre d’abonnements,etc.), d'exploitation et de maintenan-ce. L'homogénéisation du parc determinaux, la mutualisation des com-pétences et des équipes d’exploita-tion constituent en effet des vecteursd’économie et d’amélioration du ser-vice rendu.

Amélioration de l’accueil télépho-nique (centre d’appel virtuel, coupla-ge téléphonie- informatique, etc.).

POURQUOI FAIRE APPELÀ UN EXPERT ?

Bien sûr, tout cela nécessite uneréflexion préalable en matière debesoins et une mise en œuvre adap-tée. Toucher à la téléphonie ou auxflux de production n’est pas anodinet les bénéfices attendus ne doiventpas occulter la réalité des conséquen-ces possibles en cas de dysfonction-nement ou de mauvais dimensionne-ment d’un réseau par exemple. L’objectif de l’expert est de détermi-ner, avec la direction de l’entreprise,le scénario conduisant au meilleurcompromis entre les coûts d’investis-sement et les bénéfices potentiels dela convergence des infrastructures,mais aussi des applicatifs associés(centre d’appels, convergencefixe/mobile, taxation, etc.).Dans son rôle de conseil technolo-gique, l’expert apportera son experti-se, mais également son retour d’expé-

PAROLES D'EXPERTDYNAMIQUES PAGE 27

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Aujourd'hui, la Fédération des ClubsHôteliers de Vaucluse compte une60aine de membres réunis autourd'un même objectif : défendre leurprofession et mutualiser leurs moyensde promotion. "Notre fédération

date de 2001, explique MichèleMichelotte, sa Présidente. Nousregroupons 4 clubs hôteliers dudépartement, celui d'Avignon présidépar Harald Pons, celui d'Orange, leplus ancien, né en 1996, présidé parNathalie Baudoin, ainsi que celui deLuberon-Pays-des-Sorgues présidépar Brigitte Blanc-Brude etCarpentras-Ventoux avec à sa têtePhilippe Babinet.

MUTUALISATIONDans les années 90, des hôteliers etdes restaurateurs, sur Orange etAvignon, émettent l'idée de travaillerensemble pour peser devant les pou-

voirs publics, assurer la promotion deleur destination touristique et la qua-lité de service de leurs établissements."Rapidement, nous avons voulu nousregrouper pour mutualiser certainesactions et réaliser des économies d'é-chelle. Nous mettons ensemble, enavant, notre offre diversifiée en amé-liorant notre lisibilité dans les officesdu tourisme, lors de salons profes-sionnels et sur Internet".

COMMUNICATIONLe web joue un rôle de plus en plus

important dans le choix des touristes.Ils sont toujours plus nombreux àpréparer leurs voyages en surfant surla toile. La fédération s'est mêmedotée d'un site welcomeprovence.com.Il est conçu pour apporter des répon-ses pratiques. Le site indique leshôtels indépendants membres desclubs, les restaurants et les sorties etloisirs avec une ergonomie simple.Quand un touriste appelle un établis-sement déjà complet, ce dernier atout loisir de le conseiller d'allerréserver chez un de ses confrères duclub. "Chaque hôtelier, chaque res-taurateur est un promoteur des desti-nations touristiques locales", reprendMichèle Michelotte. Pour maintenirles tours operateurs en haleine, lafédération édite régulièrement unelettre d'informations qui soulignel'actualité et les atouts de la destina-tion Vaucluse. "Nous signons despartenariats avec certains organisa-

teurs d'événements locaux", reprendla présidente. Début octobre, la fédé-ration a accueilli une nouvelle perma-nente, Justine Labesse, qui travaillaitprécédemment au CDT de la Somme.Elle intervient pour la fédération etles 4 clubs. Pour son financement, lafédération s'appuie sur les cotisationsdes clubs, les subventions du ConseilGénéral, du Conseil Régional et de laCCI qui prend aussi à son compte lesfrais de fonctionnement et abrite lastructure. L'union fait la force, c'estvrai aussi dans l'hôtellerie.

Fédération des Clubs Hôteliers :46 Cours Jean Jaurès à Avignon 04 90 14 87 84welcomeprovence.com

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FÉDÉRATION DES CLUBS HÔTELIERS

DÉFENDRE ET PROMOUVOIR UNE PROFESSION En se regroupant depuis près de 10 ans, les clubshôteliers ont su conjuguer leurs talents pour défendreleur cause auprès des pouvoirs publics et mettre enplace des opérations communes de marketing.

Chaque hôtelier,chaque restaurateurest un promoteurdes destinationstouristiques locales

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Les MIN de Châteaurenard,Cavaillon, Avignon, Carpentras,depuis l'après-guerre, lieu de ren-contre incontournable des produc-teurs de fruits et légumes et desexpéditeurs, ont du s'adapter avecleur temps. Aujourd'hui, seulsCavaillon et Avignon conservent uneactivité dans le Vaucluse. La grandedistribution n'a eu de cesse, depuisles années 80, de raccourcir ses cir-cuits d'approvisionnement en déve-loppant ses propres plates-formestoujours plus grandes et loin desMIN. "Nous avons perdu depuis,70% à 80% des volumes", préciseRené Molle, Directeur du MIN deCavaillon. Cela ne veut pas dire queles 60 000 m˙ couverts sur ses 18 hagérés par une régie municipalecavaillonnaise ressemblent à uneville fantôme. Au contraire. Le MINCavare, présidé par Gérard Daudet,affiche quasiment complet et a suévoluer avec son temps. "Nous noussommes concentrés sur la satisfac-tion des professionnels qui traitentles 20% restants, reprend René

Molle. Les primeurs, jusqu'auDauphiné, le Massif central et laCôte d'Azur en été, viennent s'ap-provisionner chez nous".Conséquence : un lieu de ventemodernisé fonctionne de 3 h 30 à7 h à côté du traditionnel carreau."Depuis 3 ans, nous avons développéle marché du bio, reprend RenéMolle, un formidable message dequalité pour les primeurs". Avicenne,spécialiste de l'import-export de bios'est installé sur le MIN. Pro Natura,un des leaders européens, a construità ses portes son immeuble bioclima-tique.

CAVAILLON PRIMEUR

Cavaillon veut aujourd'hui développerl'offre la plus large possible pour lesmagasins de détail, en fruits et légu-mes mais aussi en produits secs, bois-sons, charcuterie fine, huile d'olive,cartes postales... Il souhaite égale-ment attirer la clientèle des traiteurset incite les opérateurs à mutualiser

La Provence des trente glorieuses était réputée pour ses MIN. Le Vaucluse était le Jardin dela France. Mais les méthodes de massification et d'internalisation de la filière fruits et légu-mes par la grande distribution ont changé la donne. Aujourd'hui, chaque MIN se trouve unenouvelle vocation, en accord avec l'évolution du marché.

leurs moyens de transport pour réali-ser des économies d'échelle et dimi-nuer l'impact carbone. Malgré cettemutation, le MIN Cavare dispose depeu d'espace libre. "Nos grossistesconservent une forte activité vers lescollectivités privées et publiques etrépondent aux demandes spécifiquesde la grande distribution". Situé à "lalimite de la conduite chauffeur" depoids lourds entre l'Europe du Sud etdu Nord, il est néanmoins sollicité pardes industriels de l'agroalimentaire duNord à la recherche d'une base avan-cée pour conquérir les marchés médi-terranéens. L'aire cavaillonnaise resteun pivot majeur de la filière fruits etlégumes avec près de 2 000 salariésdans des entreprises aussi importan-tes qu'AZ ou Tonfoni.

AVIGNON MISE SUR LESMÉTIERS DE BOUCHE Sur Avignon, le MIN a fêté ses 50 ansl'an dernier. Lui aussi a connu lesmutations sur son parc de 25 hectares

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MARCHÉS D'INTÉRÊT NATIONAL

S'ADAPTER POUR SURVIVRE

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depuis l'entrée de l'Espagne et duPortugal dans le marché commun,puis les importations marocaines etl'arrivée de la grande distribution.Après un développement de la messa-gerie sur le site aux portes de la ville(La Poste, DHL...), Thierry Vibert, ledirecteur de l'époque, a accueilliPromocash, puis Métro, faisant dusite la base arrière des métiers debouche. Dans cette mouvance, le MINa vu l'arrivée de Scolarest (restaura-tion scolaire), de la CharcuterieAlsacienne, du négoce d'épices, de lafabrication de pop-corn, du transportde viande pendue, d'une plate-formede diffusion de Döner Kebab, deconditionneurs de produits secs et desauces (Stolpi, Vincypack), puis desentreprises spécialistes de la mainte-nance et des artisans. Dans les années2000, la SMINA a accueilli desimmeubles de bureaux en façade dela route de Marseille avec commeobjectifs d'améliorer visuellementl'entrée de la ville et du MIN et derépondre à une demande de bellesentreprises : le Crédit agricole, le

siège de KP1, des cabinets juridiqueset comptables, des cabinets deconseil, et plus récemment des servi-ces de la Banque Chaix.

RÉSEAU CAPILLAIRELe MIN d'Avignon, devenu une plate-forme de la distribution spécialiséedans l'approvisionnement des der-niers kilomètres aux portes de la villecentre, n'en n'oublie pas ses fonda-mentaux. Il accueille des grossistesimportants (7 dans les fruits et légu-mes, 2 dans la viande, 2 dans la pois-sonnerie, 1 dans les épices). Tous lesjours, à 2 h 30 du matin, une cin-quantaine de producteurs retrouveune soixantaine d'acheteurs. Ils assu-rent désormais un tiers de l'activité.Le 2ème tiers est généré par les servi-ces aux métiers de bouche et l'agroa-limentaire, et le dernier tiers par l'ac-tivité de bureaux. Les 135 entreprisesdu site accueillent 1 500 salariés quigénèrent environ 300 M€ de chiffred'affaires dont 70% dans des activitésliées à l'agroalimentaire. La SMINA,

présidée par Pierre Rigaud, comptedévelopper sa performance sur la dif-fusion des marchandises sur les der-niers kilomètres. Prochainement avecdes véhicules électriques, qui sait ?

Photos : benjaminrinaldi.com

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LA VALLÉE DU RHÔNE vient d’être élue meilleure région viticolede l'année 2010 par le célèbremagazine de presse vin WineEnthusiast aux États-Unis. Cetteprestigieuse récompense a étéremise, en janvier 2011 lors des"Wine Star Awards" à laBibliothèque Publique de New York.

À VALRÉAS, Intermarché repart àl'attaque avec un ensemble com-mercial de 9 000 m² de Shon. Cecentre commercial devrait êtrerejoint par un établissement d’hé-bergement pour personnes âgéesdépendantes (Ehpad), un motel etun Retail Park. Il faut rappelerqu’un premier projet de ce type desurface équivalent, porté par l'en-seigne, avait été refusé par laCommission Départementaled’Equipement Commercial (CDECdevenue depuis CDAC) du Vaucluseen 2006.

Après la fermeture des PAPÈTE-RIES DE MALAUCÈNE, le Préfetdu Vaucluse, François Burdeyron,et le Président de MalaucèneIndustrie, Michel Fievez, ont signéune convention de revitalisation duterritoire. Selon ce dispositif, legroupe Schweitzer MauduitInternational, propriétaire du site,s'engage à mettre en œuvre desactions concrètes au cours des

L’ ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE DES TERRITOIREStrois ans à venir pour créer unnombre d'emplois au moins égal aunombre de ceux supprimés, soit211. Une première convention derevitalisation, signée il y a deux ansentre le même groupe et l'État, lorsd'une première série de licencie-ments (69), avait permis la créationde 86 emplois. Le périmètre de laconvention concerne la communede Malaucène, la communautéd'agglomération Ventoux ComtatVenaissin (Cove) et la Communautéde Communes du Pays VaisonVentoux (Copavo). MalaucèneIndustrie s'est engagée à hauteurde 855 K€ et a confié au CabinetSofred Consultants une missiond'accompagnement dans l'élabo-ration et la mise en œuvre de cetteconvention.

Dans le cadre du développement dubio dans les restaurants scolaires,la ville de CAVAILLON a lancé unappel d'offres pour répondre à cettedemande. Le Marché d'IntérêtNational cavare (MIN) étudieactuellement la réalisation sur sonsite d'une légumière qui permet-trait de traiter cette filière fruits etlégumes particulière. Le sitecavaillonnais possède une lon-gueur d'avance dans ce domaine.Un lieu de vente modernisé, quifonctionne de 3 h 30 à 7 h, à côté dutraditionnel carreau, diffuse déjà dubio et rencontre un certain succèsauprès des primeurs du Sud-Est.

CRÉATIVA, la plus grosse pépinièred'entreprises de PACA a ouvert uneextension de 1500 m² qui permettral'accueil de 60 nouvelles entreprises.Avant même le découpage du ruban,il ne restait que 3 places disponiblesdans cette structure qui totalise dé-sormais 5 300 m² et accueille 93occupants. Le financement des3,2 M€ de l'extension est assurépour moitié par le fonds européenFeder, 1,2 M€ par le Grand Avignon,le reste à égalité par le Départementet la Région. Cette pépinière dirigéepar Marc Chazaux, une des rares enFrance à atteindre l'équilibre finan-cier, a permis la création de 280entreprises depuis sa création en1990, qui ont créé 1229 emplois.

LE SCOT (Schéma de cohérence terri-toriale) du bassin de vie Cavaillon, vientde dévoiler son Projet d’Aménagementet de Développement Durable (PADD).Il offre une perspective à 15 ans sur lesbassins de vie de Cavaillon, Coustellet,Isle-sur-la-Sorgue. Il sera décliné pro-chainement dans le Documentd’Orientations et d’Objectifs (DOO) quis’imposera quant à lui aux documentsd’urbanisme locaux, notamment lesPlans Locaux d’Urbanisme (PLU). LeScot présidé par Catherine Légier, éga-lement Présidente de la Communautéde Communes des Pays des Sorgues etMonts de Vaucluse (Isle-sur-la-Sorgue), prévoit l'accueil de 15 000 nou-veaux habitants pour prévenir le vieillis-sement de la population tout en préser-vant l'environnement naturel et agrico-le local, soit 1,08 % de croissance paran, 15 100 habitants supplémentairesdans le but d’atteindre 101 600 habi-tants. Le bassin de vie mise sur 610nouveaux logements par an dont 135 àcaractère social tout en économisantl'espace, soit 20 logements à l'hectare.Il soutient le développement d'infras-tructures telles le second pont sur laDurance, les contournements deCoustellet, de Cheval Blanc, la rocadeEst de Cavaillon et du réseau ferroviaireavec la remise en service de la lignevers Pertuis. Pour limiter l'évasioncommerciale, les élus souhaitent laréalisation du pôle commercial deVoguette. Ce projet doit accueillir ledéplacement d'Auchan qui a connu desvicissitudes juridiques de la part deLeclerc. Pour le développement écono-mique, le Scot prévoit la mise à dispo-sition, pour les entreprises, de 145 had'ici 2020 dont 40 ha très rapidementsur la commune de Cheval Blanc "pourpouvoir accueillir de façon réactive unévènement économique exceptionnel".

PROXIMITÉDYNAMIQUES PAGE 33

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VOTRE CCI CERTIFIÉE !

Le TÜV Saarland, organisme certifica-teur reconnu, vient de décerner la certi-fication ISO 9001 à la CCI de Vauclusepour l’ensemble de ses services et derenouveler la certification ISO 14001 àl’Aéroport d'Avignon. Cette certificationest un gage de confiance et de qualité deservice auprès des entreprises deVaucluse.

WTE NOUVELLE FORMULE

WTE, la web TV des entreprises, faitpeau neuve ! Lancée en février 2010, elleest de retour avec une interface plusconviviale, toujours plus d’actu pour lesentreprises et quelques surprises !Rendez-vous en mars avec une nouvelleémission sur WTE84.com

MARCHÉS PUBLICS

Toutes les consultations lancées parla CCI de Vaucluse concernant desmarchés publics d'un montant égalou supérieur à 4.000 € HT sont sys-tématiquement publiées et librementaccessibles sur notre site Web

VAUCLUSE.CCI.FRRUBRIQUE MARCHÉS PUBLICS

CCI INFOSDYNAMIQUES PAGE 34

15 DÉCEMBRE 2010 EXPORT, PROGRAMME2011L'association d'exportateurs StaterProvence International (Sprint), dédiéeau développement des TPE et PMEvauclusiennes débutantes ou confir-mées à l’international, a présenté leprogramme de ses actions pour 2011.Des missions de prospection sontainsi prévues au Brésil (février), enSuède/Norvège (Mars) et en Inde(Novembre).

4 JANVIER 2011 THIERRY MARIANIANNONCE SES PRIORITÉS À LA CCI DE VAUCLUSEMardi 4 janvier, Thierry Mariani , Secrétaire d'État chargé des Transports était àl’hôtel consulaire où il a dévoilé à la Presse les 7 chantiers dont il fait ses prioritéspour le département. L’aéroport d’Avignon-Provence est concerné avec le projetde réouverture de la ligne de Paris. Au chapitre routier : la Liaison Est-Ouestd’Avignon, bien entendu, mais aussi la déviation d’Orange et l’échangeur de l’A7à Piolenc. Le ferroviaire est aussi concerné avec la ligne Avignon-Carpentras.Quant au transport urbain, c’est sur le Tramway d’Avignon que porteront lesefforts. En ce qui concerne le fluvial, le ministre a confié à la CCI une mission d’é-tude sur le potentiel commercial et touristique du Rhône dans le cadre duGrenelle de l’environnement.

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31 JANVIER 2011FRANÇOIS MARIANI PRÉSENTE SES VŒUX Devant un public venu nombreux, François Mariani, entouré de sa nouvelle équipe, adresseses vœux, au nom de la CCI, pour l’année 2011. Une année dont les débuts seront marquéspar la construction d’un projet pour 5 ans avec les élus des chefs d’entreprise du Vaucluse.

VENDREDI 4 FÉVRIER NUIT DE L’ORIENTATION A la Cité de l’Entreprise, les jeunes et leurs parents étaient conviés à venir réfléchir aux formations qui leur conviennent. Ateliers infor-matiques pour mieux se connaître, rencontres avec les professionnels, stands des écoles, animations diverses dans une ambiance fes-tive. La nuit de l’orientation c’est tout le sérieux de l’orientation, le stress en moins.

ÉCO TROPHÉLIA EUROPE

La CCI a remporté un importantappel d’offres de la CommissionEuropéenne. Désormais, TropheliaEurope devient Eco TropheliaEurope, un Trophée étudiant del’éco-innovation alimentaire euro-péenne qui prendra encore plus encompte la dimension "développe-ment durable" de l’innovation.Premier objectif : 14 pays partici-pants. Bientôt les 27 ?

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SOS ENTREPRISES EN DIFFICULTÉ

Un conseiller peut vous aider !Votre entreprise doit faire face à un ralentissement d’activité, à des augmentationsde charges ? Vous rencontrez des problèmes de trésorerie ou de des difficultésd’ordre bancaire ? Faites le point en toute confidentialité avec un conseiller de laCCI, qui analyse les problématiques de gestion et de financement de votre entre-prise et étudie avec vous des solutions. Explications avec Anne-Valérie Ramat,chargée de l’accompagnement des entreprises à la CCI de Vaucluse.

‘’Le point de départ de cette missiona été la crise en 2008, où une certainnombre de dispositifs ont été mis enplace par la Chambre de Commerce,précise Anne-Valérie Ramat.Aujourd’hui, notre action est résolu-ment tournée vers la prévention afind’aider les entreprises qui rencontrentdes difficultés d’ordre divers : trésore-rie, relation difficiles avec leur parte-naires bancaires, baisse de C.A, diffi-cultés de gestion, besoin d’un busi-ness-plan, etc…’’.

DIAGNOSTIC FINANCIER

‘’Lorsqu’une entreprise fragilisée noussollicite, explique Mme Ramat nousétudions sa situation financière sur labase des documents comptables.L’entretien totalement confidentielavec le chef d’entreprise permet defaire une analyse la plus complètepossible de sa situation au senslarge : historiques de création et d’ex-ploitation, points forts et points fai-bles, difficultés avérées ou à craindre,stratégie définies par le dirigeant afind’identifier des pistes d’amélioration.Ces 3 années d’expérience depuis lespremiers outils mis en place nous ontpermis de définir que sous les diffi-cultés conjoncturelles se cachent sou-vent des difficultés structurelles’’. Leprincipe est de mettre en évidence leséléments de fragilité structurels afinde les écarter définitivement. Ce dia-gnostic débouche sur des préconisa-tions et des aides pratiques pour leurmise en œuvre (mise en relation avecnotre réseau de partenaires privilé-

giés, assistance auprès du PôlePrévention du Tribunal de Commerce,aide à la préparation de businessplan…). Cet accompagnement duchef d’entreprise dans l’analyse etl’aide à la prise de décision lui appor-tent le regard extérieur et le reculnécessaires.

ACCOMPAGNEMENT BANCAIRE

Des entreprises rencontrent des diffi-cultés avec leur établissement bancai-re (refus de prêt ou de ligne de finan-cement Dailly, non renouvellement dedécouvert…). "Elles peuvent alorsnous solliciter dans le cadre de laMédiation du Crédit, en tant queTiers de Confiance, reprend MmeRamat... A ce titre, nous aidons lechef d’entreprise à formuler sesrequêtes et à constituer un dossier desaisine du Médiateur du Crédit. Ainsi,il bénéficie d’une aide face à la com-plexité des démarches’’. En cas de sai-sine le tiers de confiance doit prendrecontact avec l’entreprise dans les 48heures. Cet accompagnement est trèsencadré puisque chaque tiers deconfiance doit signer une charted’engagement auprès de la MédiationNationale du Crédit.

PROCÉDURE JUDICIAIRE

Mais parfois, les entreprises rencont-rent des difficultés qui nécessitent lamise en place d’une procédure collec-tive, telle que le redressement ou laliquidation judicaire. ‘’Nous accompa-gnons alors le chef d’entreprise pen-

ZOOMDYNAMIQUES PAGE 37

dant toute la durée de la procédure :nous l’aidons à mieux l’appréhenderen décryptant ses étapes, et l’épaulonsdans cette phase délicate.’’ En amontd’autres possibilités existent : la procé-dure de sauvegarde, la nominationd’un mandataire ad’hoc. Ces mesuressont des mesures de prévention misesen place pour soutenir les entreprisesfragiles. Anticiper, c'est préparer leschangements afin de ne pas subir. llest essentiel de nous solliciter au plustôt dès que les premiers signaux fai-bles vous apparaissent : impayés, det-tes qui s’accumulent, relations tenduesavec votre banquier… Plus tôt lesrisques sont identifiés, plus large est lapalette de solutions et plus grandessont les chances de pérenniser l’entre-prise. Enfin , il est important de préci-ser que cet accompagnement est tota-lement confidentiel et gratuit.

Contact : Anne-Valérie RamatAccompagnement des entreprises et Tiers de Confiancedu Médiateur de Crédit04 90 14 87 29

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5 280 entreprises sont dirigées par une femme en Vaucluse.Les entreprises dont le dirigeant principal est une femme génèrent 6 744 emplois salariés.Plus d’1 entreprise sur 2 dirigée par une femme, dépend du secteur des services.Source : RCS de Vaucluse-31/12/2010Source : RCS de Vaucluse - 01/10/2010

0 SALARIE

1 A 2 SALARIES

3 A 5 SALARIES

6 A 9 SALARIES

10 A 19 SALARIES

20 A 49 SALARIES

50 A 99 SALARIES

100 A 199 SALARIES

200 A 499 SALARIES

500 A 999 SALARIES

Une prédominance des femmes diri-geantes dans le secteur des services

Proportionnellement, les femmes chefs d’entre-prise sont plus nombreuses dans les secteursdominants du Vaucluse (services et commer-ces). 1 femme sur 2 dirige une entreprise dans lesecteur des services, contre 2 hommes diri-geants sur 5. Corolairement, environ 1 hommesur 10 exploite une activité économique indus-trielle contre 1 femme sur 20. Source : RCS deVaucluse- 31/12/2010

FEMMES CHEFSD’ENTREPRISES

SERVICES 51%

COMMERCE 40%

INDUSTRIE 5%

CONSTRUCTION 4%

HOMMES CHEFSD’ENTREPRISES

SERVICES 43%

COMMERCE 33%

CONSTRUCTION 15%

INDUSTRIE 9%

FEMMES

58.7

21.3

10.3

4.5

2.9

1.7

0.3

0.2

0.1

0.0

HOMMES

56.9

21.1

10.8

5.0

3.1

2.3

0.5

0.2

0.1

0.0

TOTAL

57.4

21.1

10.6

4.9

3.1

2.2

0.4

0.2

0.1

0.0

Les femmes sont un peu plus nombreu-ses que les hommes à diriger des entre-prises de petite taille

La répartition des dirigeants par taille d’entre-prise montre que les femmes sont légèrementmoins nombreuses que les hommes à dirigerdes entreprises de 20 salariés et + (5,2% de diri-geants femmes contre 6,2% de dirigeants hom-mes). A contrario, le nombre de dirigeantes quiexploitent des entreprises unipersonnelles estun peu plus fort que celui des dirigeants (58,7%de femmes contre 56,9% d’hommes).

TENDANCESDYNAMIQUES PAGE 38

LES INDICATEURS ÉCONOMIQUES DU VAUCLUSELes femmes chefs d’entreprise en VaucluseAu 31/12/10, 5 280 femmes dirigent une entreprise inscrite au RCS de Vaucluse, soit environ 25 % desentreprises implantées sur notre territoire.

RÉPARTITION DES CHEFS D’ENTREPRISE SELON LE GENRE ET LE SECTEUR D’ACTIVITÉ

RÉPARTITION EN % DES DIRIGEANTS PAR GENRE ET TAILLE D’ENTREPRISE

LE VAUCLUSE EN CHIFFRES

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PLUS D'INFOS SUR ECONOMIE.VAUCLUSE.CCI.FR

RÉPARTITION EN % DES FEMMES CHEFS D’ENTREPRISE PAR ZONE D’EMPLOI

Des femmes chefs d’entreprises plus nombreuses sur la zone d’emploi d’Apt

En Vaucluse, 1 femme sur 4 dirige une entreprise. La répartition des dirigeantes par zone d’emploi (ZE) laisse transparaitreun nombre de femmes exploitantes plus élevé sur la ZE d’Apt (30% contre 25% en Vaucluse). La répartition homme/femmedes chefs d’entreprise observée sur les autres zones d’emploi est similaire à celle du Vaucluse.

NBRE DE FEMMES DIRIGEANTES CHEFS D'ENTREPRISE SUR LA ZONE D’EMPLOI

ZONE D'EMPLOI D'AVIGNON 2 270 24%

ZONE D'EMPLOI D'APT 0 853 30%

ZONE D'EMPLOI DE CARPENTRAS 0 962 25%

ZONE D'EMPLOI D'ORANGE 0 961 25%

TOTAL 5 046

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LE HAVRE, PORT DE PARIS

Un humoriste avaitproposé de prolon-ger le boulevardSaint-Michel dansles deux sens, jus-qu’à la mer, etParis-plage a quasi-ment fait de lacapitale une stationbalnéaire… Oui,Paris doit avoir unevocation maritime.Ce livre, commandépar les trois CCI del’estuaire de la

Seine (Le Havre, Fécamp-Bolbec,Pays d’Auge), constate que toutesles capitales économiques ont unaccès à un port maritime qui lesouvre sur le monde. Si l’on ne veutpas que ce débouché soitRotterdam, Paris doit donc inscrireson devenir entre "une communau-té de 12 millions d’habitants et lesgrands ports de commerce nor-mands". Sous la direction deJacques Attali, les auteurs font unecinquantaine de propositions pourbâtir un axe le long de la basse val-lée de la Seine, sous l’égide d’unétablissement public, à l’image de laLondon Development Agency.

"Paris et la mer"sous la direction de Jacques Attali,éditions Fayard – 190 pages – 12€

AU BORD DE L’EAU

La question foncière estd’une acuité toute parti-culière sur le littoral –des événements drama-tiques nous l’ont rappelérécemment. Le droit depropriété, nous signalentles auteurs, est unenotion complexe et fluc-

tuante, et la France a sa conceptionparticulière de l’expropriation.L’ouvrage utilise le foncier commegrille de lecture des territoires,questionne l’accès au rivage et pro-pose des solutions aux acteurspublics.

"Tensions foncières sur le littoral"sous la direction de Clotilde Buhot,Yann Gérard, Fabien Brulay et ClaireChoblet - Presses Universitaires deRennes – 174 pages – 16 €

SOUTENIR LEDÉVELOPPEMENT

DES ETI ?

Cet ouvrage est consacréaux ETI (entreprises detaille intermédiaire), cesgrosses PME de 250 à5 000 salariés qui man-quent cruellement autissu industriel françaismais font la force de l’Allemagne,où 10 000 entreprises relèvent duMittelstand. Comment dès lorsencourager l’apparition et soutenirle développement des ETI ? Leguide fourmille d’informations etidentifie les bonnes pratiques.

"Entreprise de taille intermédiaire.Mode d’emploi pour retrouver lacroissance" 228 pages – 12 €Collection "Développer et entrepren-dre", Rapports et études de la CCIde Paris, La Documentation fran-çaise.

SÉSAME POUR LES MARCHÉS PUBLICS

Réalisé à l’initiative du Conseilsupérieur de l’ordre des expertscomptables etactualisé avec leconcours del’ACFCI, ce guidepropose uneméthodologie per-mettant de répon-dre de manièreoptimale auxappels d’offres. Ilest précédé d’untexte de ChristineLagarde, ministrede l’Économie, etde François Drouin,président d’Oseo.

"Guide pratiquepour la réponse des PME à la com-mande publique"Conseil supérieur de l’ordre desexperts-comptables

Source : L’Interconsulaire

D’ENTREPRENEUR À ENTREPRENEUR

Le titre semble pointer une résistan-ce à la création d’entreprise, maisévoque en fait une réussite. Il s’ap-puie en effet sur l’exemple deCatherine Néressis et Patrick Jolly,fondateurs en 1975 du magazine"De Particulier à Particulier". Deuxjeunes gens qui vont faire d’uneintuition l’une des plus belles réus-sites de la presse immobilière. Or nil’un ni l’autre n’avait entendu parlerde la création d’entreprise avant decréer la leur ! Un itinéraire exem-plaire qui évoque toutes les difficul-tés concrètes de l’entreprise et four-nit des réponses pratiques, sansnégliger les atouts subjectifs dusuccès : savoir faire appel au bonsens, être tenace mais pas entêté…et avoir de la chance. À ces deuxentrepreneurs "particuliers", la CCIde Paris a confié le "mentorat" dejeunes entreprises.

"Pas si dur d’entreprendre, moded’emploi" par Alexandra Da Rocha,éditions Les Carnets de l’Info 152pages – 19 €

À LIREDYNAMIQUES PAGE 41

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DOSSIER DU PROCHAIN NUMÉROACCESSIBILITÉ, ATTRACTIVITÉ ET MOBILITÉ

LES CAFÉS DE L’ENTREPRENEURCCI de Vaucluse – 46 cours Jean Jaurès à AvignonInscription gratuite et renseignements : 04 90 14 87 45 ou 04 90 14 87 13

Mieux comprendre la génération "Y" (ou net génération) pour mieux la manager ! Le 17 février 2011 de 8h30 à 10h30

avec l’intervention de Murielle MARION du CabinetQuadra Conseil. En 2015, cette génération (actifsnés entre 1980 et 1996) représentera en France 40%de la population active. Face à ceux qui portent laculture traditionnelle de l’entreprise, la communi-cation reste difficile. Les "clefs" pour faire cohabiterleurs valeurs respectives et trouver un fonctionne-ment optimum car la génération "Y" est une forceincontournable à prendre en compte par l’entreprise.

Site Internet, comment établir son cahier des charges ? Le 3 mars 2011 de 8h30 à 10h30 avec l’intervention de Semaweb

Les nouvelles méthodes de recrutement : l’adaptation à notre tempsLe 8 mars 2011 de 8h30 à 10h30

Avec l’intervention de l’APEC et du Pôle Emploi."Recruter sans CV" ou "recruter par simulation", cesnouvelles techniques se développent de plus en plus.Très efficace face à un poste proposé, elles s’appuientavant tout sur les aptitudes et les compétences descandidats bien plus que sur leur formation initiale.Ces nouvelles méthodes sont aussi très efficace pourdébusquer les talents de la génération Y.

Le e-marketingLe 17 mars 2011 de 8h30 à 10h30avec l’intervention de Nowhere Entreprise

Les talents de la génération Y pour les technologies numériquesLe 24 mars 2011 de 8h30 à 10h30

Avec l’intervention de Nowhere Entreprise. Cettegénération semble être née avec un clavier et unesouris dans les mains. Ils lisent moins de livres queleurs aînés, mais sont d’une efficacité redoutablepour trouver la bonne information en un tempsrecord. Comprendre et utiliser leur talents dans lesnouvelles technologies…

La e-réputation Le 31 mars 2011 de 8h30 à 10h30avec l’intervention de Nowhere Entreprise

Les réseaux sociaux , facebook et autres pour les entreprises Le 7 avril 2011 de 8h30 à 10h30 avec l’intervention de Nowhere Entreprise

Emailing , fidélisation, bons usages et pièges à éviter Le 14 avril 2011 de 8h30 à 10h30 avec l’intervention de Nowhere Entreprise

LES MATINALES DE LA CRÉATION Inscription gratuite et renseignements : 04 90 14 87 81

Les réunions dédiées au futur créateur d’en-treprise et au jeune créateurà la Maison de l’Entrepreneur275 chemin de la Cristole à Avignon-Montfavet

L’auto-entrepreneur et l’EIRL Le 17 février 2011 de 9h30 à 11havec l’intervention de l’Ordre des Experts-Comptables.

Les éléments incontournables du Business Plan Le 24 mars 2011 de 9h30 à 11havec l’intervention du cabinet 4S Conseil

L’étude de marchéLe 28 avril 2011 de 9h30 à 11havec l’intervention de l’association EGEE

La protection sociale du dirigeant d’entrepriseLe 19 mai 2011 de 9h30 à 11havec l’intervention de l’association EGEE

TROPHÉES DE LA RSE15 mars 2011à partir de 18hCampus de la CCI de Vaucluse –Allée des Fenaison à Avignon

Cette cérémonie récompense les entreprises vau-clusiennes pour leurs bonnes pratiques en matièrede développement durable. Contact 04 90 14 87 30

AGEN

DA JOURNÉES PORTES OUVERTES ÉCOLE HÔTELIÈRE D’AVIGNONSamedi 9 avril 2011 de 9h à 17h et tous les mercredis de mars et avril de 15h à 17hCampus de la CCI de Vaucluse –Allée des Fenaison à Avignon

La prestigieuse Ecole Hôtelière d’Avignon vousouvre ses portes ! C’est l’occasion de rencontrerl’ensemble de l’équipe pédagogique et de visiter leséquipements exceptionnels de cet établissement :cuisines, bar, salle de pâtisserie, hôtel pédago-gique… Au programme : visite Tables rondes,démonstrations culinaires…

Contact 04 90 13 86 63 www.ecolehoteliereavignon.fr

JOURNÉES PORTES OUVERTES SUD FORMATION SANTÉSamedi 19 mars 2011 de 9h à 17h et samedi 9 avril 2011 de 9h à 17hCampus de la CCI de Vaucluse –Allée des Fenaison à Avignon

Brevet professionnel pharmacie, optique lunetterie,formation en orthopédie orthèse, dermo-cosmé-tique, services à la personne… L’Ecole SudFormation Santé vous accueille pour vous présenterses formations, courtes ou longues, dédiées auxmétiers de la santé et bien-être. Contact : 04 90 13 86 55 www.sudformationsante.fr

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