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Maquette d'un ouvrage retraçant le parcours artistique d'une artiste et paysagiste sur le GR7, sur la crête de la Montagne Noire.
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échellesUNE DEMARCHE PAYSAGISTE
Sophie Roux-Pagès
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Cet ouvrage marque le point de départ d’une aventure.Elle se commence en solitaire et promet de se poursuivre à plusieurs.Mais rien n’est moins certain.Il est l’expression d’une intention, seulement.Celle du partage de l’espace.
La série d’ouvrage racontant la création à plusieurs n’existe pas encore.La répercussion de celui-ci (l’ouvrage) jouera sans doute sur le destin de cette aventure.
Voyons voir ce qu’il en est.
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Au départ, une intention utopiste.Marcher sur les crêtes du Massif Central, relier les monts de l’Espinouse, Aigoual, Lozère, Mézenc, Pilat, de Castres à Saint-Etienne.Marcher pour aller voir ce qu’il y a entre les monts, s’ils sont isolés, habités. Aller voir jusqu’où on voit.Marcher sur la crête des montagnes comme un funambule sur un fil. Jouer sur le déséquilibre pour rester stable. Marcher sur cette ligne de partage des eaux : l’eau de pluie s’égouttant sur ces sommets se sépare en deux eaux aux destins opposés. Les unes vont vers la Méditerranée, les autres vers l’Atlantique.
Je repense à cette fois où ma mère m’avait fait remarquer : « C’est curieux, on appelle ça partage alors que c’est une division. Quand on met en partage, on met en commun, non ? » L’ambiguïté du mot a ça de bon que de créer le débat sur ce qu’on divise pour garder à soi et ce qu’on met sur la table pour mutualiser. L’expression de partage qu’elle soit des eaux ou des terres me pose la question de la ligne, de la frontière et du territoire. De l’espace public et du droit, des outils publics et administratifs de répartition et de gestion de ces ressources.
Ce sont aussi les questions que se posent les PNR, les syndicats des eaux, les collectivités territoriales, les gestionnaires des grands sites, etc, dans la limite de leurs compétences et territoires d’exercice.
En tant que paysagiste ma démarche traverse toutes les échelles, explore des concepts et le « terrain », cherche à appliquer des idées à la réalité même lorsqu’elles sont trop abstraites.
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C’est d’ailleurs ce raconte cet ouvrage, au delà de l’illustration d’un vécu: la quête incertaine d’un ancrage dans la réalité. A travers la marche, la photographie, la cartographie, la proposition de projet, je me pose inlassablement la question du contact avec le monde, de l’inscription du réel dans mes rêves, dans ma tête, dans mon corps.Et pourtant, l’imaginaire et l’abstraction me gagnent comme un mauvais penchant séduisant, comme un vice.Quand arriverai-je à marquer le sol de mon empreinte ? Un pas, est-ce jamais suffisant ? Faut-il voir la terre être retournée par son vouloir pour se sentir enfin exister ? Faut-il que toute intention s’incarne dans la matière pour dormir sur ses deux oreilles, pour atteindre le salut de l’âme ?
Ces questions traversent les jours que j’ai passés sur le GR7, la vélo-route des 3 Cantons, les chemins de la Montagne Noire, ou en atelier, à coller, dessiner, cliquer, laissant décanter cette étrange sentiment d’intimité avec l’immensité des pays traversés.
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Projection
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graphiquede plus en plus hauts les monts
étoiléles monts les pics
mikadode mont en montles villes alentour
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constellationles monts joints
ruptures de pentes courbe de niveau 1000
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noires les vallées
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hydrographie
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chemin des crêtes
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la chaîne des parcs
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le GR7la stricte ligne de partage des eauxla limite du PNR
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un. évaluation approximative des distances à parcourirdeux. où trouver le gîte et le couvert? trois. conforter ma position, prévoir, anticiper, traverser. Replis.Je coupe, je monte, je contournehop hop hop
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En quittant Toulouse, pour approcher la Montagne Noire, les collines sont rondes et allongées. Je n’ai pas regardé la géol. Habitat sur le haut. Céréales, bois de feuillus. Pâtures et jachères. Les routes montent de biais pour rattraper la crête et le hameau perché, et longent parfois les ruisseaux dans le creux des vallons. On quitte la vallée de la Garonne où Toulouse s’étale. Le plateau s’étend en collines régulières, amples, ondoyantes. Des réseaux de fossés cernent les parcelles où des érables, saules et peupliers viennent s’aligner. Des plantations de conifères entre les blés verts constrastent certains versants.
Les parcelles sont de plus en plus grandes. La terre est rousse, fine, profonde. Des teintes brunes ou dorées assouplissent la surface. On bascule dans un paysage plus vallonné. Les parcelles en pente viennent gratter des mètres carrés auprès de boisements en friche. Certaines s’abandonnent aussi aux buissons et arbres pionniers.
Le cimetière sur la crête de Saint Felix de Laugarais attrape le ciel.
Brebis.
C’est là ? C’est là ? Est-ce que c’est là, la Montagne Noire…
Rangée d’éoliennes, plus loin la plaine de Castres.La Vallée du Laudot installe la Coopérative. Monoculture et autres scieries. Platitude au pied du massif qui s’élance. Ca y est la voilà.
Parcours
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18jour un : revel-les cammazes
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Cagnard. Pas une âme qui traine dans les rues de Revel. C’est le midi, les revêtements blafards
accompagnent un pas déterminé. Tissu urbain tiré au cordeau autour d’une circulade désertée.
Simplicité et mystère au détour du rond point, dernier ancrage de la civilisation des vallées. J’embranche le chemin, le premier chemin grimpant. Je ne sais pas si c’est le
bon, peu importe, il faut monter. Je raccrocherais la fameuse ligne de partage des eaux plus haut, autour du Bassin de Saint Féréol.
Je l’imagine creusé, cerné de versants abruptes, secs, noircis par un sol rocailleux et acides où seuls
les grands conifères excellent à contredire le vent. Un paysage de
gorge, secrètement aménagé pour la baignade.
Chaque enjambée est facile, merveilleuse, entraînante. Je m’arrête bêtement tous les 10
mètres, exaltée d’y être. La Grande Ascension d’une montagne dédaignée.
La Montée, qui ne s’arrêtera qu’au Pic de Nore, derrière lequel je redescendrais, enfin ? Je me retourne déjà, envoutée par une promesse de
solitude.
20jour deux : les cammazes-boissezon
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le discours de la marche qui va pas à pas au gré du souffle
et des brulures le poids du corps de tout son long le dos
givré par une chaleur étouffante. les tempes qui battent
l’épaule meurtrie muette le sac s’est engouffré dans la chair.
22jour trois : boissezon-font bruno
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Couchée tôt après une radieuse nuit, la tente plantée dans l’herbe grasse, lovée à l’arbri de la ferme du Château de Brisson,
je suis réveillée à 6h dans un brouillard humide et chaud. J’ai la tête dans les nuages et le restera jusqu’à mon arrivée au gîte de Font Bruno.
De 6h30 à 14h, je marche sans percevoir tantôt à 10 mètres, tantôt à 100. Cela dépend si je suis protégée par le versant de la montagne.
Lorsque la le chemin est au nord de la crète, les forêts forment un tunel dans lequel j’avance, confiante.
C’est la tempête sur la crête. Le vent souffle par raffales et balance les troncs fins des pins, les cépées de hêtre, qui alternent tout au long du parcours. On dirait que la montagne s’ébroue. L’eau du brouillard, condensé sur les feuilles est évacuée régulièrement pour s’étaler au sol. Des sortes de pluies artificielles par sacades. Tout s’agite,
c’est un vacarme incessant. Et exaltant. Il se passe quelque chose de fort sur toute la montagne, le vent anime des bouquets d’arbres et je les vois, je les entends passionnément. Ils se distinguent chacun leur tour. Je ne passe pas
«le long du chemin», je traverse véritablement une épaisseur humide où du sol jusqu’au delà des cimes tout un orchestre de forces font rire et pleurer la canopée.
C’est extraordinaire d’être là.
C’est vivace et doux à la fois. Les ramures brisent la violence des rafales et elles arrivent comme apaisées à mon niveau, pour me rafraichir le visage, m’éponger. Je suis en sueur, dans la boue. Les feuilles virevoltent de partout.
Des craquements, des sifflements agrandissent ma perception de la montagne. Sonore, je perçois le lointain autrement que par la vue. Et des sortes d’échos nuageux, tonitruants répondent dans d’autres versants. J’écoute.
24jour quatre: font-bruno - pradelles
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26jour quatre: font-bruno - pradelles
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Je me met à croire à la perception de sa « fin », du dernier mont derrière lequel « on arrive ».
J’ai commencé par un bout, un début. C’était précis, localisable par Revel. J’ai fais l’ascension vers la crête, le regard obnubilé par la présence de la « ligne » sur la colline d’en face. Et puis j’y ai été. Je m’y suis attaché.Et je l’ai oublié pour la suivre.
jour cinq : pradelles - sales
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La marche me permet un contact avec la profondeur et l’étendue. Plus « espace » mais « matière ». Plus de vide.Tout est plein de quelque chose.
jour six : sales - vers labastide
L’étendue se mesure en respiration, en efforts et en corps. Pas de «vacuité» à mesure que les pensées fugaces, elles, se calment peut-être. Pas l’expérience du vide comme on peut imaginer un parcours solitaire qui aurait des tendances métaphysiques. Au contraire, une plus grande physicalité et matérialité des choses, une continuité sans heurt avec l’alentour. Un mouvement permanent de corps qui se rencontrent, se meuvent les uns les autres, une forme de dilatation dans une épaisseur plastique.
Avancer avec l’objectif performatif d’arriver à tel endroit à tel moment (ce soir au gîte, dans deux heures en bas, demain dans l’autre vallée, dans deux
ans à st etienne) dans une extrême exigence, définit comme un lieu. Ce dans quoi j’habite en marchant, ce qui m’anime dans mes désirs, intentions,
frustrations, sensations, humeurs, émotions...
Quelque chose d’un peu étroit, d’assez épais, souvent lourd et pourtant moteur. Le « Allez !» qui relance en permanence et tient lieu à
l’intérieur de ligne droite, de persévérance, de ligne de conduite, de ‘profil’, de canon,
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de modèle, qui porte l’ambition au delà de soi et du temps vivable chaque instant. Ce lieu que je transporte avec moi permet par son existence d’en sortir. Le parcours est un paradoxe. Chaque pas devient l’épreuve en geste de deux mouvements contradictoires. Chaque pas «réalise» in vivo le projet préconçu. Et à chaque pas j’abandonne, je quitte l’ambition par la simplicité du fait et me laisser toucher par ce que je rencontre. Je suis traversée, enfin, par la densité de la pierre, de l’air, des forces climatiques, par l’humidité des vapeurs sortant des sous-bois, par la solidité et par la souplesse des branchages. A la longue, se crée une forme d’adhérence.
n.f. physique : contact, attache, maintien mentale : adhésion, accord, acceptation.
Elle permet une relocalisation des éléments géographiques et paysagers entre eux. Progressivement, se fabrique un système de
relations qui dépasse la lecture linéaire du chemin.
J’avance mais je fais aussi des allers-retours permanents et de plus en plus fournis entre les différentes échelles de temps et d’espace.
le juste là et le lointain, l’entre les deux et le derrière,
l’hier et le demain.
une chair vivante complexe.
Je marche sur le dos d’un monstre endormi qui remue, ronfle et renifle au rythme de ses rêves les plus profonds. Un animal
auprès duquel se cache des colonies de petits êtres humains qui s’alimentent régulièrement de sa fourrure
épaisse, s’amusent à le tondre en petits damiers. le long de son échine.
Quel songe...
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La vallée
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Dans la vallée du Thoré et du Jaur. Quelles sensations éprouvées au creux de la montagne, protégé en son sein ?
Au pied du monstre, les créatures s’agitent. Mais la vallée pelée, arrachée de ses machines rugissantes et suintantes lesquelles faisaient couler les larmes, les tonneaux, les mots, le sang dans les veines des ouvriers… Passé industriel qui a émergé des forces de la montagne : élevages de brebis, laine, délainage, peaux, cuirs, sources, eaux, pureté, dynamisme, forêts…
Aujourd’hui: « patrimoine ».
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Le patrimoine est-il le seul lien entre la montagne et la vallée? Quel rapport ? En dehors de l’intérêt touristique du Pic de Nor, du bassin de St-Ferreol, de la Rigole d’Alzon ? La montagne n’est plus qu’un monument, un musée «vert» qu’on visite le wek-end?
Le pic immuable fait la fierté.Point d’appel. Phare. D’ailleurs s’y perche un antenne radio : captation des ondes et diffusion sonore.
Et puis : infrastructures hydrauliques des barages et retenues d’eau. Elle est marqué par le projet d’alimentation en eau du canal du midi : ingéniosité, ‘‘ingenieurité’’?La Montagne Noire est prise dans un système à l’échelle nationale. Les autres bassins alimentent en eau potable, en électricité : pompage, réserves hydrauliques, distribution, partage, gestion...Des enjeux majeurs du développement des territoires. Dans la vallée, j’ai été marquée par un discours qui évoquait les lacs « au dessus ». Comme si le plafond de la vallée pouvait craquer.«Retenues» : bon terme pour définir ce qui se trame.Retenir son souffle : la vallée est dépendante en terme de survie et d’activité : alimentation en eau potable, développement touristique, création d’emploi. Elle est aussi dépendante en terme physique et matériel : de l’écoulement de l’eau, du débit des canyons et rivières, et donc de l’inondabilité de la vallée.
Lien infrastructurel aux versants montagneux. Développement urbain autour des pôles existants articulés par le cumul des infrastructures viaires. Polarisation. Développement d’une économie de la facilité : être plus proche pour être plus rapide, c’est l’angoisse de l’isolement.
Désertification des villages montagnards, agrégats villageois pour résistants ou villégiature occasionnelle d’urbains extraterritorialisés.
Enjeu de l’équilibre: répartition plus homogène ou tirer partie des déséquilibres ?
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Dans la vallée du Thoré et du Jaur
parcours 2 : Revel - Lamalou-les-Bains
MAZAMET
CASTRES
SORÈZE
DOURGNE
LES CAMMAZES
ARFONS
LAPRADE
AUSSILLON
PRADELLES-CABARDÈS
ST AMANS-VALTORET
ST AMANS-SOULT
SALÈS
LABRUGUIÈRE
GR7
GR7
ligne de crête
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LABACARÈDE
LABASTIDE- ROUAIROUX
ST-PONS-DE-THOMIÈRES
RIOLS
OLARGUES
COLOMBIÈRES-SUR-ORB
LAMALOU-LES-BAINS
SALÈS
GR7
Cartes Postales
Curiosité. Lieu. D/a/te
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6Ferme au Hameau de ChantillyCommune de St Amancet 07/07/2014
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6Maison en constructionSortie de Sorèze07/07/2014
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6Carrière de Granulats St Amancet07/07/2014
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6Route de MalabartheCommune de St Amancet07/07/2014
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6Ferme à MalabartheCommune de Saint Amancet08/07/2014
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6Désert de Saint FerreolMassaguels08/07/2014
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6PigeonnierMassaguels08/07/2014
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6GareMazamet08/07/2014
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6LotissementEscoussens08/07/2014
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6LotissementMazamet08/07/2014
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6A vendreMazamet08/07/2014
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6PeuneusMazamet09/07/2014
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6Chemin de la filaturePont de l’Arn09/07/2014
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6Pont de l’Arn qui regarde Bout du Pont de l’ArnPont de l’Arn09/07/2014
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6Chemin de la FilatureMazamet09/07/2014
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6Fermentation des résidus d’épurationPont de l’Arn09/07/2014
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6Le gouffre de ferPont de l’Arn09/07/2014
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6Le Relais 81Bout du Pont de l’Arn09/07/2014
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6CarayonBout du Pont de l’Arn09/07/2014
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6Dissane Mazamet09/07/2014
Chemin de la filaturePont de l’Arn09/07/2014
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6Arrière du E.LeclercBout du Pont de l’Arn09/07/2014
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6Pont de la LauzeEntre Bout du Pont de l’Arn et Mazamet09/07/2014
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6Lotissement de la Métairie NeuveBout du Pont de l’Arn09/07/2014
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6En montant vers la friche de la Lauze 3Mazamet09/07/2014
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6Menguy’sBout du Pont de l’Arn09/07/2014
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6Sortie du Relais 81Bout du Pont de l’Arn09/07/2014
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6RuinesOlargues10/07/2014
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6BarrièreSaint Amant Soult09/07/2014
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6Les terrasses de la CosteLa Coste10/07/2014
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6La Trivalle Mons10/07/2014
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6PanneauxLamalou-les-Bains11/07/2014
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6CimetierreSaint-Martin-de-l’Arçon10/07/2014
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6Virage sur la D157La Tour sur Orb11/07/2014
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6Pont CarrelLamalou-les-Bains11/07/2014
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6NouguièsEntre Vlaquières et Vernazoubres11/07/2014
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6Dio et ValquièresLa Tour sur Orb11/07/2014
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6Vue vers le lac du SalagouLimite administrative entre Lavalette et Lunas11/07/2014
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6Eoliennes de Plo de LaurierDio et Vlaquières11/07/2014
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6GrangeQuelque part au nord de Rodez13/07/2014
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6MarchéLodève12/07/2014
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6AmbroiseUzerche14/07/2014
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6ImmeublesTulle14/07/2014
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ConfluencesA la rencontre de l’Arn, de l’Arnette et du Thoré s’étend une vaste plaine.Des ponts, des secrets, des embuches et des tas de gravats. Une végétation luxuriante cernée de béton, de déchets, de taule et de goudron. Pas un chat.Cet espace à part de toute vie humaine dévoile pas à pas les vestiges de son passé industriel, recouvert d’un urbanisme de la chose inerte et isolée.A la rencontre de Mazamet, Pont de l’Arn et Bout-du-Pont-de-l’Arn, j’ai rêvé de retourner les croutes de macadams et proposer un espace de culture, de respiration et d’envol sur les horizons de la Montagne Noire.
54Mazamet : confluence de l’Arn, l’Arnette et le ThoréArnette
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56aux confluences, l’espace du projet
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BOUT DU PONT DE L’ARN
PONT DE L’ARN
58entre le Thoré et l’Arn, la presqu’île du Pont de l’Arnmaquette papier A4
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60cultures rivulaires
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62friches jardinéesmaquette carton et papier 55x22cm
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64aménagemer la traverseée, la pause, la rencontre
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échelles, une démarche paysagistepour Horizon de Crètes
Sophie Roux-Pagèslabandepassante-paysage.com
kineja.comjuillet 2015