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la revue du service départemental d’incendie et de secours du doubs
#31juillet, août, septembre 2012
l'Écho du
Le dossier :
Le SSO : outil d’aide à la décisionpour le déclenchementdu soutien sanitaire opérationnel
www.sdis25.fr
Luc BESSOT
président du conseil d’administrationdu SDIS 25.
En ce début d’automne, nous entrons dans la phase active de préparation budgétaire pour 2013. Cetexercice s’avère plus délicat que les années précédentes pour deux raisons majeures. La première est liéeaux contraintes budgétaires des collectivités qui financent le Sdis, notamment le Conseil général ;la seconde réside dans les difficultés que rencontrent toutes les collectivités, dont les Sdis, pour lever
l’emprunt.
Dans ce contexte délicat, le Sdis sera amené à revoir sa planification pluriannuelle enfocalisant ses priorités sur deux axes :
y l’atteinte des objectifs du Schéma départemental d’incendie et de secours du Doubs(SDACR) et notamment de disposer des moyens humains et logistiques nécessaires ;
y la poursuite du plan immobilier, à savoir doter les sapeurs-pompiers de casernementsadaptés favorisant notamment le développement du volontariat.
Une nouvelle planification sera proposée au conseil d’administration au cours dudébat d’orientation budgétaire 2013, avec, en filigrane, l’objectif d’offrir à chacun surnotre territoire un service efficient, de qualité et performant.
ÉDIT
ORI
AL
L’OPÉRATIONNEL 03-07
LE DOSSIER… Le SSO : outil d’aide à la décisionpour le déclenchement du soutien sanitaire opérationnel
08-09
LE PORTRAIT… Vocation : « pharmacien » SPV 10-11
EN BREF – Mouvements de personnel 11-12
la revue du service départemental d'incendie et de secours du doubs
#31juillet, août, septembre 2012
l'Écho du
Le dossier :
Le SSO : outil d’aide à la décisionpour le déclenchementdu soutien sanitaire opérationnel
www.sdis25.fr
Sommairejuillet, août, septembre 2012
#31
« L’écho du SDIS 25 » - publication interne du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) du Doubs – 10 chemin de la Clairière – 25042 BESANÇON CEDEX• Directeur de la publication : Colonel René Cellier • Comitééditorial : P. Albert, C. Denis, O. Deschampt-Monot, R. Faivre, M. Guichard, M. Grammaire, I. Kleinhans, B. Lambert, D. Marchand, V. Marizy, C. Martin, F. Martin. Ont collaboré : S. Bertolina, J.P. Caillaux, P. Colard, J. Girard, N. Goubet,M. Honor, Y. Moreau, F. Nicod, S. Olivier, F. Puel, M. Raillard, D. Regazoni, S. Richard, B. Roussey • Conception – impression – routage : BIALEC, 95 bd d’Austrasie, 54001 NANCY CEDEX• Crédits photos : F. Comte, J.F. Grimm, P. Louis,N.Mars, S. Olivier, F. Parriaux,J.Tissot, Sdis 25 • Dépôt légal septembre 2012. •Tirage à 3950 exemplaires • Pour toute remarque ou suggestion, vous pouvez contacter le service communication du SDIS – tél. 03 81 85 37 10.
0303-0-077
0808-0-099
1010-1-111
1111-1-122
Léon BESSOT
président du conseil d’administrationdu SDIS 25.
10-31-1745
02
L’ÉCHO DU SDIS 25 / #31 - juillet, août, septembre 2012
L’OPÉRATIONNEL
Quand le tuyés’enflamme…
e mercredi 18 juilletà 9 heures 02, le centrede secours principalde Pontarlier est engagépour « feu de cheminée »sur la commune de la Cluseet Mijoux dans l’entreprisede charcuterie Decreuse.Durant le transit, le chefde groupe demande le renfortd’une échelle pivotanteautomatique.A l’arrivée sur les lieuxdu camion citerne ruralet du chef de groupe, le tuyéest en flamme et la fumées’échappe déjà par la toiturede la partie laboratoireet fumage.
De nombreux moyens sont deman-
dés en renfort et l’officier d’astreinte
au groupement se rend sur les lieux.
Vers 10 heures alors que le feu est
généralisé à l’ensemble du bâtiment,
les deux poteaux d’incendie utilisés
ne fournissent plus suffisamment de
débit. La propagation n’est plus
contenue. Un réservoir de gaz pro-
pane et la forêt toute proche sont
menacés.
Vu le risque d’explosion de la citerne
de gaz, la décision est prise d’évacuer
l’ensemble du personnel, le public et
Lles moyens sapeurs-pompiers au-
delà d’un périmètre de sécurité dans
l’attente de l’alimentation du dispo-
sitif par 2 camions dévidoirs hors
route depuis le Doubs. Cette
manœuvre est rendue difficile par le
passage des tuyaux sous le ballast de
la voie ferrée. La RN 57 est coupée.
A 11 heures 10, les fourgons sont de
nouveaux alimentés. 2 lances à débit
variable 2000 (LDV) entrent en
action. Le camion citerne à grande
capacité procède au refroidissement
de la cuve de propane. 1 LDV 250
sur un camion citerne de feux de
forêt empêche la propagation à la
forêt.
En début d’après-midi, l’intensité du
foyer baisse. La circulation de la
RN 57 est rétablie sur une voie à
15 heures et en totalité à 17 heures.
La surveillance du sinistre se pour-
suit jusqu’au lendemain avec l’aide
de 5 centres de première interven-
tion du secteur.
Un sapeur-pompier, victime d’un
coup de chaleur, est transporté sur
le centre hospitalier de Pontarlier,
d’où il ressort une heure plus tard.
Le manque d’eau oblige le repli
La cuve
de propane
Au plus fort de l’action les
moyens sont les suivants :
• 10 officiers,
• 21 sous-officiers,
• 23 caporaux et sapeurs
armant,
• 1 poste de commandement,
• 9 engins d’incendie,
• 4 véhicules de soutien sani-
taire et logistique.
Tous les moyens, à l’exception
du véhicule logistique, pro-
viennent de 5 centres de
secours du groupement Sud.
03
juillet, août, septembre 2012 - #31 / L’ÉCHO DU SDIS 25
L’OPÉRATIONNEL
Les pompiers du Doubsau cœur de la grande boucle
Le risque radiologiquechez les particuliers
Le 9 juillet, le Tour de Francemettait la Franche-Comtéà l’honneur en organisant uneétape de contre-la-montre entreArc-et-Senans et Besançon.
Le Sdis 25 a répondu présent en ren-
forçant les centres de secours le long
du trajet de l’étape et en déployant
des moyens venus des casernes de
Besançon-Centre et Besançon-Est,
de Saint-Vit et d’Arc-et-Senans sur
le site des salines où était implanté
pour la journée le village départ
ainsi qu’une drop zone qui accueil-
lait 5 hélicoptères.
ROUGEMONT -16 mai 2012, un violent feud’habitation fait rage.L’occupant indiqueaux sapeurs-pompiersqu’il collectionnedes minerais phosphorescents,dont un radioactif.
L’équipe risques radiologiques (RAD)
départementale isole la source
radioactive pour sécuriser les opéra-
tions de déblai.
Il n’est pas rare que des particuliers
disposent de radioéléments, parfois
sans le savoir : objets anciens phos-
phorescents, paratonnerre, détecteur
de fumée, fontaine au radium, …
Ce risque radiologique ne doit pasêtre négligé.En cas de risque réel ou supposé, les
commandants des opérations de
secours doivent demander l’engage-
ment de l’équipe RAD, capable de
détecter les sources présentes et
de prendre les mesures radioprotec-
tion des intervenants.
Vue du feu
de Rougemont :
dans les déblais
se trouve le minerai
radioactif à isoler
L’autunite :
un minerai
phosphorescent
et radioactif
Exemple
d’objet
contenant
des radio-
éléments
La foule autour des animations prévues ce jour là
Les sapeurs-pompiers présents sur
le dispositif du Tour de France
Moyens de renfort sur les lieux des
salines :
• 1 fourgon pompe tonne hors route,
• 1 camion porte cellule et une cel-
lule mousse,
• 1 camion citerne grande capacité
• et 14 sapeurs-pompiers.
L’ÉCHO DU SDIS 25 / #31 - juillet, août, septembre 2012
04
L’équipe cynophileUn être humain dégage des molécules odorantes de
différentes densités que l’on retrouve au sol ou dans
l’air ambiant. Dans les décombres, les effluves se dis-
persent autour de la cache ou se trouve la victime, puis
se disséminent au gré des courants d’air. Il se dit que la
truffe d’un chien vaut un million de nez, ce qui lui per-
met de détecter ce que l’homme n’est capable de faire.
Au cours des reconnaissances, les maîtres chiens
suivent l’animal et restent attentifs aux réactions de
celui-ci. En cas de découverte d’une victime, le chien
effectue une fixation, c’est-à-dire qu’il stoppe net sa
progression, aboie et gratte la cache avec une des
pattes avant.
Le vendredi 15 juin 2012 à18 heures, alors que la Franceaffronte l’Ukraine en matchde poule pour le comptedu championnat d’Europede football, un orage éclate.Les éclairs déchirent le cielet s’abattent sur le stade,le match est interrompu.
Au même moment, à 18 h 02 la
sonnerie de départ du CSR
d’Audincourt-Valentigney retentit.
Un Fourgon Pompe Tonne (FTP) est
engagé pour l’effondrement d’un
bâtiment rue du Cercle sur la
commune de Valentigney. Le pre-
mier chef de groupe le lieutenant
Jean MICHAUD se présente sur
les lieux, à 18 h 15. Le premier
Commandant des Opérations de
Secours (COS) passe un message à
18 h 25, confirmant le sinistre et
demandant le concours d’EDF, de la
cellule sauvetage déblaiement, de
l’équipe cynotechnique et de l’offi-
cier d’astreinte du groupement
(OAG) Est.
A 18h35, le chef de colonne se pré-
sente sur les lieux et inscrit son
action dans la continuité du travail
du premier COS.
Les enfants du quartier, curieux et
impressionnés, sont invités à rentrer
chez eux, les journalistes sont
regroupés à l’écart. Il s’agit de
supprimer les sources d’agitation
susceptibles de perturber la concen-
tration des chiens. Une équipe
cynotechnique est composée d’un
maître chien et de son chien. Sur les
lieux, trois équipages sont à la
manœuvre : le capitaine GEHIN, le
major MARTIN et l’adjudant-chef
GUIGNARD avec leurs chiennes res-
pectives Abysse, Vicky et Aska.
Après 50 minutes d’interruption, le
match reprend. On assiste à un va-
et-vient des habitants du quartier
entre leur poste de télévision et les
abords du périmètre de sécurité de
l’opération en cours.
A 18 h 51, le message de l’OAG au
CODIS stipule l’effondrement d’une
toiture d’une ancienne cantine
d’une surface d’environ 400 m2.
L’effondrement a entraîné la chute
partielle d’un mur de 25 mètres de
long et d’une hauteur de 5 mètres
sur la voie publique entraînant la
destruction d’une voiture. Ce bâti-
ment enclavé dans un ensemble
d’immeubles d’habitation est selon
les dires du voisinage squatté occa-
sionnellement par des sans-domicile-
fixe.
Actions effectuées
• Pérennisation du périmètre de
sécurité par la pose de bar-
rières et le comptage des enfants
du voisinage pour s’assurer
qu’aucun ne jouait dans le bâti-
ment sinistré.
• Reconnaissances dans les locaux
attenants par des binômes du
FTP afin de lever le doute sur la
présence d’éventuelles victimes.
• Recherches dans la zone sinistrée
par l’équipe cynotechnique.
• Etablissement d’arrêté de péril
imminent par le maire sur
demande des sapeurs-pompiers
afin d’assurer la démolition des
structures instables menaçant
de s’effondrer pour assurer la
sécurité sur la voie publique.
Les recherches débutent face au
vent et chacune des trois équipes
cynotechniques fait un passage
dans la zone du sinistre.
• 19h30 : les recherches se sont
avérées négatives. Les moyens
de la ville arrivent sur place,
mettent à terre l’ensemble des
structures instables et assurent
la sécurisation du site.
• 20h15 : un enfant d’une fenêtre
crie « la France vient de
marquer », la rue se vide des
badauds qui rentrent chez eux
pour voir la France se qualifier
pour les quarts de finale.
• 20h22 : l’opération est terminée,
l’ensemble des moyens de secours
rentre.
Un soir d’étésur la communede Valentigney
juillet, août, septembre 2012 - #31 / L’ÉCHO DU SDIS 25
05
L’OPÉRATIONNEL
Formation initialeà Baume-les-Dames
La cérémonie de remisede diplômes d’équipierssapeurs-pompiersvolontaires (SPV)a eu lieu le 20 août,au centre de secours renforcéde Baume-les-Damesprésidée par Léon BESSOT,président du CASDIS,le colonel René CELLIER,directeur départemental adjointet Roland VUILLEMIN,président de l’UDSP 25.
Cette 4e formation initiale estivale,
dispensée à 108 stagiaires durant
6 semaines, permettra d’intégrer dès
septembre 64 SPV au dispositif opé-
rationnel, sur 108 apprenants pré-
sents à ce stage.
Les autorités ont remercié le capitaine
P.ALBERT, le lieutenant B. ROUSSEY,
l’adjudant-chef O. BAUDREY, les
sapeurs J. POURNY et R. BLET ainsi
que la trentaine de formateurs pour
leur implication dans la réussite de
cette édition.
Le 13 juillet 2012 à 01h06,les secours sont engagéspour un violent feude cage d’escalier,rue du Chapitre à Besançon.Cette rue, située dans le cœurhistorique de Besançon,présente de nombreusesdifficultés opérationnelles.
A leur arrivée sur les lieux les pre-
miers engins (FTPL, EPA, FPTGP,
VLCG) découvrent une situation
très critique. La cage d’escalier
de l’immeuble est entièrement
embrasée entre le rez-de-chaussée
et le 1er étage. Cette cage d’escalier
représente le seul accès aux étages
et le feu condamne la fuite des
occupants des appartements. Au
total, le premier détachement assure
le sauvetage de 11 personnes pié-
gées dans les étages.
Après la mise en sécurité des habi-
tants, la priorité est de stopper la
propagation qui menace une cha-
pelle et un immeuble voisins.
Lorsque le feu est circonscrit au
moyen de 7 lances, plusieurs diffi-
cultés se présentent pour les déblais :
• absence d’escalier pour accéder
aux étages ;
• toitures en large tôles de zinc ;
• 1 appartement rempli de 60 m3
de matériel et détritus divers.
Des personnels aidés par une équipe
GRIMP sont engagés jusqu’au matin
du 14 juillet pour parfaire l’extinction
et les déblais.
Au plus fort du sinistre environ
60 pompiers et 15 engins étaient
présents sur les lieux.
Vue de la cage d’escalier
Vue des déblais
Violent incendieen plein cœur de la Boucle
L’ÉCHO DU SDIS 25 / #31 - juillet, août, septembre 2012
06
S’entraîner ausauvetage en eaux vives
Devant la recrudescence desinondations, les techniques desauvetage se devaient d’évoluer.En utilisant les forces descourants et en adaptant lematériel utilisé dans le sauvetageen eaux vives (SAV) et la nage eneaux vives, le sapeur-pompieren binôme associe uneprotection individuelle àune rapidité de mise en œuvre.
Pour faire l’apprentissage des tech-
niques d’inondations en eaux vives,
nous nous rendons régulièrement
sur le bassin de kayak à Voray-sur-
l’Ognon. Il est le quatrième pôle de
formation national référencé par
l’Ecole d’Application de Sécurité
Civile (ECASC).
Cette formation est accessible aux
agents SAV qui sont dans un centre
identifié inondation en eaux vives.
Les techniques enseignées sur 3 jours
avec un exercice de nuit permettent la
mise en sécurité des personnes après
une traversée à pied de cours d’eau en
crue, le sauvetage de personnes sur un
point isolé, le sauvetage de personnes
emportées par le courant et per-
mettent une familiarisation aux méca-
nismes de l’eau pour évaluer les dan-
gers et favoriser la prise de conscience
de nos propres limites.
L’unité nautique est composée de
SAV qui réalisent des sauvetages de
personnes en difficulté en surface,
de sauveteurs qualifiés inondations
et eaux vives et de scaphandriers
autonomes légers (SAL) permettant
le complément d’action des sauve-
teurs en eaux vives et dont certains
ont la qualification surface non libre.
Pour faciliter cette interaction, a été
mis en place un classeur de procé-
dures qui établit des tâches prédéfi-
nies ; soit en formation avec un res-
ponsable de l’action et un adjoint ;
soit en intervention.
Préserver le capital humain
Tous les entraînements sont plani-
fiés avec un encadrement qui est
responsabilisé et formé au préalable.
Chaque action de formation donne
lieu à un retour d’expérience systé-
matique qui analyse les points à
améliorer, l’état du personnel (inci-
dent ou accident), les dispositions
prises en cohérence avec les fiches
procédures, l’influence de l’environ-
nement et la défaillance éventuelle
des matériels. Les points positifs
sont ressortis avec les mêmes élé-
ments. L’ensemble de ces éléments
est repris dans une synthèse
annuelle donnant des axes
d’amélioration.
Le fonctionnement de l’unité nau-
tique tant au niveau matériel
qu’organisationnel est d’assurer une
démarche de qualité avec un souci
constant de préservation du capital
humain. ●
juillet, août, septembre 2012 - #31 / L’ÉCHO DU SDIS 25
07
LE DOSSIER
Le SSO :outil d’aide à la décisionpour le déclenchementdu soutien sanitaire opérationnel
E SOUTIEN SANITAIRE OPÉRATIONNEL
(SSO) est défini comme « la présence
des moyens du Service de Santé et
de Secours Médical (SSSM) lors de
l’intervention des sapeurs-pompiers
qui, par leur nature, par les risques
et les dangers, par le volume des
personnels engagés doivent béné-
ficier de la présence sur le terrain
d’une équipe du SSSM (infirmiers
et/ou médecins) susceptible de
prendre en charge, de prévenir ou de
traiter des incidents ou accidents
Ldont seraient victimes les personnels
engagés ». Pour accomplir cette mis-
sion, les infirmiers ont suivi 16 heures
de formation et réalisent leurs pre-
mières interventions de soutien sani-
taire en doublage avec un personnel
de santé expérimenté. Au cours de
cette formation d’adaptation aux
risques locaux, les infirmiers sapeurs-
pompiers (ISP) sont formés à la mise
en œuvre de protocoles de soins
d’urgence afin de prendre en charge
sans délai tout personnel blessé,
dans l’attente d’une prise en charge
médicale si nécessaire.
L’efficacité de ce soutien sanitaire,
pluridisciplinaire, assure :
• au commandement : le maintien
quantitatif et qualitatif des effec-
tifs en intervention,
• aux sapeurs-pompiers : un meilleur
engagement, soutenu par la garan-
tie d’une meilleure sécurité et de
soins rapides en cas d’accident,
• à l’autorité : une garantie juri-
dique.
Activité du soutien sanitaireopérationnel en hausse
Le soutien sanitaire opérationnel,
sur les lieux-mêmes de l’inter-
vention, dans le cas d’opérations à
risques (longue durée, dangereuse
à l’égard de l’environnement,
risques d’explosion, d’intoxica-
tions…) est motivé par les pro-
blèmes de relève, d’hygiène alimen-
taire, diététique et hydrique, de
protections et de soins pour bles-
sures, brûlures, intoxications aux
fumées ou autres, mais aussi par les
conséquences psychologiques de
certaines interventions.
Mis en œuvre sur l’ensemble du
département depuis 2006, le sou-
tien sanitaire opérationnel permet
également d’assurer les soins pré-
ventifs et curatifs des sapeurs-
pompiers engagés sur des manifes-
tations sportives départementales,
régionales ou nationales et des
entraînements à risques (plon-
geurs, eaux vives). La prise en
compte de ces nouvelles actions
entraîne une augmentation de
l’activité opérationnelle des per-
sonnels de santé.
Lors des interventions importantes,
le SSO doit être demandé par le
commandant des opérations de
secours (COS) et/ou proposé au COS
par l’officier de garde du centre opé-
rationnel départemental d’incendie
et de secours (CODIS).
Nombre de secours sanitaires
opérationnels annuel
0
20
40
60
20042005
20062007
20082009
20102011
L’ÉCHO DU SDIS 25 / #31 - juillet, août, septembre 2012
08
Une étude réalisée sur l’évaluation
du SSO met en évidence des inter-
ventions qui auraient pu bénéficier
de cet appui « santé ». Afin de per-
mettre à chaque élément de la
chaîne de commandement d’évaluer
la pertinence d’une demande de
SSO, un outil d’aide à la décision
d’engagement a été créé.
Grille chiffrée
Il permet d’obtenir une évaluation
chiffrée de la pertinence d’un SSO
en fonction de 4 éléments :
• la criticité : permet d’évaluer le
niveau de risque auquel est sou-
mis chaque agent lors d’une inter-
vention. La criticité prend en
compte, pour chaque nature
d’intervention citée, la gravité
potentielle des atteintes et leur
fréquence. Cette cotation est pro-
posée par la DGSCGC1, afin de
permettre une analyse plus ra-
pide, toutes les natures d’inter-
ventions avec un coefficient
supérieur à 100 bénéficient de
10 points, toutes celles supé-
rieures à 50 de 5 points,
1 Direction générale de la sécurité civile
et de la gestion des crises.
• l’effectif engagé, correspond au
nombre de sapeurs-pompiers déjà
engagés sur l’intervention mais
également au nombre de sapeurs-
pompiers attendu en renfort,
• la durée prévisible de l’inter-vention, déblais compris,
• les contraintes environnemen-tales correspondent à tous les
paramètres liés à l’environnement
ou aux contraintes particulières
imposées aux agents.
Parmi les contraintes prises en compte,
on retrouve par exemple les tempéra-
tures extrêmes, un risque social (vio-
lences urbaines) ou une intervention
en zone rurale éloignée d’une possi-
bilité de prise en charge médicale
rapide. Les contraintes imposées au
personnel sont également utilisées
dans l’évaluation comme le port
d’équipement de protection indivi-
duelle (ARI, TLD, CLD…) ou le tra-
vail en milieu périlleux…
La grille sert d’appui pour faire
intervenir le personnel de santé
dans le cadre de cette mission sur
les lieux d’une intervention mais ne
remplace pas le commandant des
opérations de secours qui peut
choisir, malgré un résultat inférieur
à 15 points, de proposer au CTA de
déclencher ou non le SSO… ●
Criticité Total
10 pts 5 pts
• Feu en sous-sol • Feu de bâtiment agricole
• Feu de matières dangereuses • Secours en montagne
• Contamination nucléaire, radiologique,biologique ou chimique (NRBC)
• Feu de végétation
• Feu établissement industriel • Accident de plongée
• Intervention sauvetage déblaiement • Feu installation électrique
• Secours en site souterrain • Feu en établissement répertorié (ERP)
• Accident de transportde matières dangereuses avec fuite
• Feu d’habitation
• Accident ferroviaire • Menace d’incendie et d’explosion
• Accident aérien • Sauvetage de surface / 10
Effectif engagé
• ≥ 20 S.P. = 5 pts
• ≥ 40 S.P. = 10 pts / 10
Durée prévisible
> 5 heures = 5 pts / 5
Contraintes environnementales
• 3 pts = au moins 1 contrainte
• 5 pts ≥ 1 contrainte / 5
Total / 30
• < 15 : pas de personnel de santé
• ≥ 15 : engagement d’un personnel de santé (demande à transmettre au CODIS)
Un outil permettant
d’évaluer l’engagement
d’un soutien sanitaire
opérationnel
juillet, août, septembre 2012 - #31 / L’ÉCHO DU SDIS 25
09
LE PORTRAIT
Vocation :« pharmacien » SPV
CCeenntteennaaiirree ddeess ppoommppiieerrss ddee CChhaalleezzeeuullee
C’C’esestt avavecec bebeauauccououpp d’d’émémototioionn etet enen prprésésenenccee dede MoMonsnsieieurur BEBESSSOSOTT
prprésésididenentt dudu CACASDSDISIS,, dudu cocololonenell BEBENKNKEMEMOUOUNN etet dudu cocommmmanandadanntt
FRFREIEIDIDIG,G, ququee s’s’esestt dédérrououléléee lala cécérérémomoniniee dudu cecentntenenaiairree dudu cecentntrree dede
prprememièièrree ininttererveventntioionn rerenfnfororcécé dede ChChalalezezeueulele..
CeCe fufutt auaussssii l’l’ococcacasisionon dede rerememettttrree leless clclésés dede lala cacasesernrnee ininauaugugurréeée enen
19197171 àà MoMonsnsieieurur REREYLYLE,E, mamairiree dede ChChalalezezeueulele etet dede memettttrree àà l’l’hohonnnneueurr
cecertrtaiainsns sasapepeururs-s-popompmpieiersrs enen leleurur dédéccerernanantnt dedessmémédadaililleless d’d’anancicienennenetté.é.
LoLorsrs dede cecettttee jojoururnénée,e, leless vivisisitteueursrs onontt pupu dédéccououvrvririr :: unun ststanandd
seseccouourirismsme,e, lala cocollllecectitionon d’d’anancicienenss vévéhihicuculeless dedess popompmpieiersrs dede ViVieueux-x-
ChChararmomontnt,, lala cocollllecectitionon prprivivéeée dede cacasqsqueuess etet tetenunueses dede MoMonsnsieieurur
StStépéphahanene OLOLIVIVIEIER,R, dedess mamannœœuvuvrreses àà l’l’anancicienennene etet dudu seseccouoursrs roroututieierr..
PlPlusus d’d’unun sisiècèclele dede dédévovoueuemementnt
L’L’anannénéee 18180606 mamarrququee lele dédébubutt dede lala luluttttee cocontntrree l’l’ininccenendidiee avavecec leless prprememièièrreses dodotatatitiononss enen mamattérérieielsls dede lala cocommmmununee etet
l’l’enengagagegemementnt dede ququelelququeses cocoururagageueuxx hahabibitatantnts.s.
UnUn teterrrribiblele ininccenendidiee enen 18180909 dédétrtruiuitt dodouzuzee mamaisisononss dudu vivillllagage.e.
QuQuelelququeses anannénéeses plplusus tatarrd,d, lala cocommmmununee vovottee lele 2626 jajanvnvieierr 18185353 l’l’acacququisisititioionn d’d’ununee popompmpee àà brbrasas..
MaMaisis ilil fafaududrraa atatttenendrdree lele 2 s2 sepepttemembrbree 19191212 popourur ququee lele coconsnseieill mumuninicicipapall crcréeée ununee vévériritatablblee cocompmpagagniniee dede sasapepeururs-s-
popompmpieiersrs cocommmmununalalee rarattttacachéhéee auau didiststririctct dede BeBesasançnçonon enen 19199494 pupuisis dédépaparrtetemementntalalisiséeée enen 20200101..
20201212,, ununee papagege d’d’hihiststoioirree sese totoururnene,, lele CPCPIRIR ChChalalezezeueulele fefermrmee sesess poporrtetess popourur mimieueuxx rerenanaîtîtrree auau seseinin dudu nonouvuveaeauu CeCentntrree
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Dans la vie professionnelle, elle est
aussi pharmacien territorial à Pays
de Montbéliard Agglomération, où
elle assure la responsabilité du ser-
vice hygiène-sécurité et gestion des
risques. Une double activité qui lui
permet de s’épanouir dans un uni-
vers qui lui tient à cœur, la sécurité.
« A 18 ans, passionnée par le secours
à personne, j’ai intégré une associa-
tion de sécurité civile et obtenu les
différents diplômes de secourisme et
le monitorat. J’étais BNSSA1, chef
de poste SPV, en mer et à la base
nautique de Brognard de 1996 à 2001.
1. Brevet national de sécurité et sauve-
tage aquatique.
Attirée par les valeurs de rigueur et
d’esprit d’équipe véhiculées par le
monde des sapeurs-pompiers, je
voulais devenir SPP pharmacien. J’ai
obtenu le concours en 2004, mais il
n’y avait pas de poste disponible
dans la région. J’ai donc décidé de
m’investir dans le poste de phar-
macien SPV ». Outre les rempla-
cements du pharmacien-chef à la
pharmacie à usage intérieur, les
visites annuelles dans les centres
pour vérifier les produits et maté-
riels pharmaceutiques, elle gère les
deux postes médicaux avancés du
groupement Est.
Il s’agit d’abord pour Isabelle d’uti-
liser ses compétences pour faire par-
tager des connaissances indispen-
sables aux autres sapeurs-pompiers
dans leurs missions quotidiennes.
Elle s’intéresse également de près
à tout ce qui touche le risque
nucléaire, radiologique et chimique
et participe aux travaux de l’autorité
de sûreté nucléaire. C’est d’ailleurs
dans cet esprit qu’elle s’est investie
dans une formation complémen-
taire, un master de gestion des
risques et des crises de sécurité
civile dispensé par l’ENSOSP2.
Contrairement aux idées reçues,
l’activité pharmacien SPV ne se
cantonne pas à répertorier les médi-
caments « j’aime rencontrer les
sapeurs-pompiers dans les centres,
échanger avec eux et leur apporter
le soutien du SSSM dans mon
domaine d’activité ». La manœuvre
mensuelle du dimanche matin fait
aussi partie des moments privilégiés
avec les autres sapeurs. Une activité
à laquelle elle a initié son mari,
devenu SPV… Plus qu’une vocation,
une passion partagée. ●
2. Ecole nationale supérieure des offi-
ciers de sapeurs-pompiers.
Isabelle MERAUX-NETILLARD, 35 ans,maman d’une petite fille de 8 mois, est pharmaciensapeur-pompier volontaire (SPV), au seindu service de santé et de secours médical (SSSM)du groupement Est à Montbéliard depuis 2003.
La cérémonie du centenaire de Chalezeule
L’ÉCHO DU SDIS 25 / #31 - juillet, août, septembre 2012
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EN BREF
EvénementsUn nouveau double titrede Champion de Francepour Franck GOY
Une belle délégation
de cyclistes du SDIS 25
était présente les 26
et 27 mai dernier à
Vivonne dans la
Vienne pour les Cham-
pionnats de France de
cyclisme sur route.
Une fois de plus et pour la troisième année
consécutive, notre champion Franck GOY
remporte l’épreuve du contre-la-montre à
plus de 44 km/h de moyenne en réalisant le
meilleur temps général. Sur sa lancée et mal-
gré une courte nuit, il s’adjuge au sprint la
victoire le lendemain lors de l’épreuve en
ligne, réalisant ainsi le doublé comme il
l’avait fait deux ans auparavant.
Les PATS1 ne sont pas en reste puisque
Matthieu Nicolas s’est illustré en réalisant
une belle 8e place lors du contre-la-montre.
Défilé du 14 juillet 20123 officiers du Doubs parmi les élèves officiers
(Lt Yann MOREAU-FILT n° 78, Lt Laurent
ROUSSET-FILT n° 76 et Lt Guillaume GILLIOT-
FILT n° 78) et cadres de l’ENSOSP ont défilé
sur les Champs-Elysées le 14 juillet 2012.
Cette année, une nouvelle tenue est adoptée,
plus proche de la tenue traditionnelle, his-
torique des officiers de sapeurs-pompiers.
C’est un honneur
et une fierté de
défiler pour y por-
ter les valeurs des
sapeurs-pompiers
français, des offi-
ciers et de l’école.
Championnat de Francede rugby sapeur-pompier 2012Cette année encore, l’équipe de rugby des
sapeurs-pompiers du Doubs, les Bucherons,
ont participé au Championnat de France qui
s’est déroulé le samedi 16 juin à Gujan-
Mestras et Arcachon en Gironde.
Surclassée en 1re division suite à de bons
résultats en 2011 (4e de 2e division), l’équipe
du Doubs a su faire face contre des équipes
mieux entraînées et possédant de nombreux
joueurs licenciés en club.
En effet, les 23 joueurs, dont 2 seulement
évoluent en club, ont su défendre les cou-
leurs du Doubs en finissant 3e de leur poule
pour finalement se classer 12e sur les
40 équipes représentées et ainsi assurer leur
maintien en 1re division.
1 Personnels Administratifs et Techniques.
Le rendez-vous est donc donné pour le
prochain championnat de France les 15 et
16 juin 2013 à Clermont-Ferrand dans le Puy-
de-Dôme. En attendant, l’équipe va devoir
s’entraîner plus régulièrement et affronter
d’autres équipes afin de trouver des auto-
matismes et perfectionner son jeu.
L’équipe de rugby des sapeurs-pompiers du
Doubs remercie ses donateurs et tous ceux
qui ont permis cette belle représentation du
Doubs au niveau national.
Visite de l’ENSOSP à l’Etat-major
La brigade de sapeurs-pompiers de Paris a
reçu mardi 10 juillet 2012 la visite de la
78e FILT (Formation Initiale des Lieutenants
de Sapeurs-Pompiers) de l’ENSOSP (Ecole
Nationale Supérieure des Officiers des
Sapeurs-Pompiers). Ces jeunes lieutenants
en formation ont choisi pour nom
« Promotion lieutenant-colonel Fréderic-
Louis CURIE », né à Etupes dans le Doubs et
ancien adjoint au chef de corps du régiment
de sapeurs-pompiers de Paris. Résistant
pendant la seconde guerre mondiale, il fut
le pionnier du sauvetage héliporté. Accueillis
dans le musée par le général GLIN, comman-
dant la BSPP, ils se sont recueillis devant la
plaque commémorative du directeur de
l’école Chaptal, qui servit de base à la créa-
tion de l’ENSOSP. La délégation a ensuite
visité durant un après-midi le centre opéra-
tionnel et le poste de commandement de la
5e compagnie.
Cérémonies
• Vaufrey : jeudi 12 juillet, lors de la prise
de commandement du centre de première
intervention de Vaufrey par le sapeur
Sébastien HUELIN, le sergent-chef
Thierry BATTAGLIA, du centre de
Bethoncourt, s’est vu remettre le galon
de lieutenant.
InformationsLe télétravail au SDIS 25Le dispositif du télétravail, encore embryon-
naire dans la fonction publique territoriale,
a été légalisé par l’article 133 de la loi
n° 2012-347 du 12 mars 2012. Un décret
doit fixer les conditions d’application de cet
article, notamment en ce qui concerne les
modalités d’organisation du télétravail.
Cependant, afin de répondre à des situations
individuelles particulières et d’améliorer les
conditions de travail des agents concernés,
le conseil d’administration a décidé le 19 juin
dernier d’instaurer, dès à présent, ce mode
de travail.
Les situations particulières visées sont les
suivantes :
• une mobilité par nécessité de service qui
s’accompagne pour l’agent d’un éloigne-
ment de son domicile,
• des difficultés de santé restreignant l’apti-
tude de l’agent et nécessitant d’aménager
les conditions de travail.
Le dispositif a été prévu pour un travail à
distance à partir du domicile ou d’un autre
site du SDIS qui ne serait pas le lieu de travail
habituel de l’agent.
Il a été mis en place à ce jour pour un agent
sur préconisation du médecin du travail.
La journée de carenceL’article 105 de la loi de finances pour 2012
instaure un jour de carence pour les arrêts
de maladie ordinaire initiaux des agents ter-
ritoriaux (fonctionnaires et non-titulaires de
droit public à partir de 4 mois d’ancienneté)
à compter du 1er janvier 2012.Cette disposition se traduit par l’absence de
versement de la rémunération correspon-
dant à ce premier jour de carence, soit 1/30e
de la rémunération principale, le cas échéant,
des primes et indemnités dues au titre de la
première journée du congé maladie et de la
NBI. Les sommes correspondant à la retenue
opérée se rapportent strictement au jour non
travaillé. Le supplément familial de traite-
ment qui est lié à la charge effective et per-
manente d’un ou plusieurs enfants est versé
en totalité. ●
juillet, août, septembre 2012 - #31 / L’ÉCHO DU SDIS 25
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EN BREF
rMouvements du personnelBienvenue
y Le 1er juillet 2012BEUGNOTAlexis, caporal-chef, SDIS 543 CSP Besançon Centre
MARILLIER Thibaut, sapeur, SDIS 773 CSP Besançon Centre
BOUCON Carole, adjoint administratif contractuel3 DDSIS –
Groupement logistique et technique – secrétariat
y Le 16 juillet 2012GUILLERANDAnne, adjoint administratif contractuel3 DDSIS – GEC – service RH –
bureau gestion administrative SPP/PATS
y Le 1er août 2012DETTE Jean-Philippe, caporal, SDIS 703 CSPMontbéliard
GRISEY Pascal, caporal, SDIS 913 CSP Besançon Est
RUDE Alexandre, sapeur, SDIS 893 CTA-CODIS
FAIVRE Benoît, caporal SPV contractuel3 CSP Besançon Est
GUILLEMIN Marc, sapeur SPV3 CSP Besançon Est
y Le 6 août 2012CHABRATGhislaine, adjoint administratif contractuel, CNFPT3 DDSIS –
groupement administration et finances – remplacement accueil
Mobilité interne
y Le 1er juillet 2012BRENIAUXJean-Simon, sapeur, CSP Besançon Centre3 CSP Pontarlier
MONNOT-PRONGUE Sylvie, adjoint administratif pal 2e classe, DDSIS – Groupementprévention planification – secrétariat3 DDSIS – GEC – service formation –
secrétariat bureau formation des pats et gestion des formations extérieures
PICARD Sylvain, sapeur, CSP Besançon Centre3Groupement gestion opérationnelle – CTA-CODIS
VADAM Jean-Charles, sapeur, CSP Pontarlier3 CSPMontbéliard
y Le 1er août 2012BONNEFOYCarole, adjoint administratif, DDSIS – GEC – ressources humaines – bureaudéveloppement RH3 DDSIS – Groupement prévention-planification – secrétariat
LACHAUXMaeva, adjoint administratif contractuel, DDSIS – GEC –service ressources humaines – bureau développement RH3
DDSIS – GEC – service ressources humaines – bureau développement RH
LOUIS Pascal, sergent-chef, CSPMontbéliard3 CTA-CODIS
SAUSER Yannick, sergent, CSP Besançon Est3 CSPMontbéliard
y Le 1er septembre 2012BERTOLINA Stéphane, lieutenant, Groupement Est – chef du bureau petit matérielet habillement (renfort provisoire)3 Groupement Ouest – chef du bureau formation
COLARD Pascal, commandant, Groupement gestion opérationnelle –chef de groupement3 Groupement Ouest – chef de groupement
FOURNEROT Christophe, commandant, Groupement Ouest – chef de groupement3 Groupement gestion opérationnelle – chef de groupement
ENDERLIN Claude, lieutenant 2e classe, Groupement Est – service opérations-prévision –chef du bureau prévision3 CSPMontbéliard – officier expert en charge de la formation
TRAVERSIER Olivier, lieutenant 1re classe, Groupement Est – CSPMontbéliard – chefdu bureau formation3 Groupement Est – officier expert en charge de la prévision
POIRET Céline, capitaine, Groupement Est – chef du service opérations-prévision3Groupement Est – chef du service RH-formation-volontariat par intérim
GAILLARD Pascal, capitaine, Groupement Est – chargé de mission3Groupement Est – chef du service opérations-prévision
HOFFSCHURR Pascal, lieutenant 1re classe, Groupement Est –service opérations-prévision – chef du bureau mise en œuvre opérationnelle3
DDSIS – Groupement prévention et planification – service prévision –
officier expert chargé de la prévision opérationnelle
PELISSARD Vanessa, adjoint administratif pal 2e classe, DDSIS - Groupementgestion opérationnelle – secrétariat3 Groupement Ouest –SSSM – secrétariat
ROUSSEAU Elisabeth, adjoint administratif 2e classe, Groupement Ouest – SSSM –
secrétariat3 DDSIS – Groupement gestion opérationnelle
COGHETTO Floriane, adjoint administratif contractuel, Groupement Ouest –remplacement congé maternité secrétariat SSSM3 DDSIS – Groupement gestion
opérationnelle – secrétariat
y Le 15 septembre 2012BALLIN Reynald, capitaine, DDSIS, Groupement gestion opérationnelle, chefdu service CTA-CODIS3 Groupement Ouest – chef du service opérations-prévision
Au revoir
y Le 1er juillet 2012BAILLYAlain, adjudant chef, CSP Besançon Est3 Retraite
GUY Dominique, adjudant chef, CSPMontbéliard3 Retraite
MARECHAL David, caporal-chef, Groupement gestion opérationnelle –service CTA-CODIS3 Démission
y Le 15 juillet 2012GRANDJEAN Edouard, sapeur, CSPMontbéliard3Mutation SDIS 74
y Le 1er août 2012PELISSARD Jean-Marie, adjudant chef, CTA-CODIS3 Retraite
GREA Françoise, attaché principal, Disponibilité3 Retraite
y Le 1er septembre 2012BASILICO Romain3 Retraite
BENKEMOUNAndré, colonel, DDSIS – direction départemental –directeur départemental3Mobilité externe SDIS 76
CHABRATGhislaine, adjoint administratif contractuel, DDSIS –groupement administration et finances – remplacement accueil3 Fin de contrat
JEANMOUGIN Thibaut, adjoint technique 2e classe – DDSIS –groupement gestion opérationnelle – bureau base de données3 Démission
PERIN Bruno, attaché principal, DDSIS – groupement emploi et compétences –service développement du volontariat3 Retraite
y Le 8 septembre 2012CAPELLO Delphine, adjoint administratif contractuel, DDSIS – groupement emploiet compétences – secrétariat3 Fin de contrat
Nouveau véhicule1 véhicule d’intervention en milieux périlleux
– Coût TTC unitaire : 75350 € TTC
RRee eezz ttoo eess..ff
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75350 €
L’ÉCHO DU SDIS 25 / #31 - juillet, août, septembre 2012
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