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LES ANNONCES DE LA SEINE RENTRÉE SOLENNELLE Barreau du Val-de-Marne Un gouvernement de l’avocature par Arnauld Bernard ......................2 VIE DU DROIT Affaire Lætitia Perrais ..................................................................5 Association Nationale des Médiateurs ...............................10 DIRECT Ministère du Commerce Extérieur Lancement de la campagne « So French, So Good »...........................7 CULTURE Cercle culturel Henner Les grands enjeux de croissance et de compétitivité pour 2011 ........8 JURISPRUDENCE Loi organique relative à la limité d’âge des magistrats de l’ordre judiciaire Conseil constitutionnel - décision n°2010-615 DC du 9 novembre 2010..10 ANNONCES LEGALES ...................................................11 ADJUDICATIONS................................................................19 PALMARÈS Prix Seligmann 2010 .................................................................23 AU FIL DES PAGES Pourquoi la torture ? par Serge Portelli ...................................24 SUPPLÉMENT Rentrée de la Conférence du Barreau du Val-de-Marne J OURNAL OFFICIEL D’ANNONCES LÉGALES - I NFORMATIONS GÉNÉRALES, J UDICIAIRES ET TECHNIQUES bi-hebdomadaire habilité pour les départements de Paris, Yvelines, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val de Marne 12, rue Notre-Dame des Victoires - 75002 PARIS - Téléphone : 01 42 60 36 35 - Télécopie : 01 47 03 92 15 Internet : www.annoncesdelaseine.fr - E-mail : [email protected] FONDATEUR EN 1919 : RENÉ TANCRÈDE - DIRECTEUR : JEAN-RENÉ TANCRÈDE Jeudi 17 février 2011 - Numéro 12 - 1,15 Euro - 92 e année L a Rentrée solennelle de la Conférence du Barreau du Val-de-Marne s’est déroulée le jeudi 27 janvier 2011 dans la salle des assises du Palais de justice de Créteil. Selon l’usage, les secrétaires de la conférence ont eu le privilège de prononcer une interven- tion devant les personnalités judiciaires cristoliennes. Lors d’un talentueux échange empreint d’humour, Kristel Lepeu et Emmanuelle Debrenne, respectivement Première et Deuxième Secrétaires de la Conférence, ont porté un regard transversal sur l’état de la justice et la condition des avocats. Elles ont notamment évoqué le vent des réformes en déplorant que les faits divers entraî- nent systématiquement le dépôt d’un texte au Parlement et en dénonçant par ailleurs les incohérences et la déma- gogie des pouvoirs politiques. Cette audience fut aussi l’occasion pour le Bâtonnier en exercice Arnauld Bernard de livrer ses réflexions sur l’actualité judiciaire. Il a insisté sur l’insuffisance des moyens donnés à la justice, qualifiant de «honteux » le désengagement de l’Etat dans le domaine de l’aide juridictionnelle et le secteur assisté. Eut égard au nombre de gardes-à-vue mises en œuvre, il apparaît délicat selon Arnauld Bernard d’ « assurer une assistance digne de ce nom sans un budget singulièrement revu à la hausse et dans des proportions qui n’auront rien à voir avec les quelques dizaines de millions d’€uros qui nous auraient été proposés. ». Cette situation est particulièrement préoccupante dans le Val-de-Marne où la population pénale locale est éligible à 80 % à l’aide juridictionnelle. Selon une étude de la commission européenne pour l’efficacité de la justice (CEPEJ) d’octobre 2010, la France est classée 18 ème sur 43 pays en ce qui concerne le budget par habitant consacré à la justice : avec seulement 57 euros en 2008 par an et par habitant, elle se trouve largement derrière la plupart des pays d’Europe de l’Ouest, comme l’Italie (70 euros), l’Espagne (81 euros) ou la Belgique (74 euros). Ce rapport indique que la France note « un effet de ciseaux sur le budget de la justice judiciaire, entre une évolution négative ou stagnante des crédits et une évolution croissante des besoins, qu'il s'agisse des personnels, des crédits de fonctionnement ou des frais de justice. » L’ouverture des Tribunaux correctionnels aux jurés popu- laires sera également coûteuse. Au delà de cette considé- ration, le Bâtonnier Bernard a rappelé que « juger était un métier ». Il a aussi estimé qu’il s’agissait d’une « idée aven- tureuse », relevant qu’elle « pourrait être gravée dans le marbre dès demain, et alors même qu’il y a moins d’un an, l’on parlait de supprimer les jurés d’Assises, au moins en première instance. » Pour mener tous ces combats, Arnauld Bernard a plaidé pour la refonte du Conseil National des Barreaux afin d’instaurer un « véritable gouvernement de l’avocature », une représentation nationale suffisamment forte » pour porter la voix de la profession, « avec à sa tête des chefs fiers de leur mandat mais aussi prêts à en rendre compte à tout moment aux ordres locaux». Jean-René Tancrède Conférence du Barreau du Val-de-Marne Rentrée solennelle - 27 janvier 2011 Photo © Jean-René Tancrède - Téléphone : 01.42.60.36.35 Elizabeth Menesguen, Arnauld Bernard et Eric Allain

Edition du jeudi 17 fevrier 2011

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  • LES ANNONCES DE LA SEINE

    RENTRE SOLENNELLEBarreau du Val-de-MarneUn gouvernement de lavocature par Arnauld Bernard ......................2VIE DU DROITAffaire Ltitia Perrais ..................................................................5Association Nationale des Mdiateurs ...............................10DIRECTMinistre du Commerce ExtrieurLancement de la campagne So French, So Good ...........................7CULTURECercle culturel HennerLes grands enjeux de croissance et de comptitivit pour 2011 ........8JURISPRUDENCELoi organique relative la limit dgedes magistrats de lordre judiciaireConseil constitutionnel - dcision n2010-615 DC du 9 novembre 2010..10ANNONCES LEGALES ...................................................11ADJUDICATIONS................................................................19PALMARSPrix Seligmann 2010 .................................................................23AU FIL DES PAGESPourquoi la torture ? par Serge Portelli ...................................24SUPPLMENTRentre de la Confrence du Barreau du Val-de-Marne

    JOURNAL OFFICIEL DANNONCES LGALES - INFORMATIONS GNRALES, JUDICIAIRES ET TECHNIQUESbi-hebdomadaire habilit pour les dpartements de Paris, Yvelines, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val de Marne

    12, rue Notre-Dame des Victoires - 75002 PARIS - Tlphone : 01 42 60 36 35 - Tlcopie : 01 47 03 92 15Internet : www.annoncesdelaseine.fr - E-mail : [email protected]

    FONDATEUR EN 1919 : REN TANCRDE - DIRECTEUR : JEAN-REN TANCRDE

    Jeudi 17 fvrier 2011 - Numro 12 - 1,15 Euro - 92e anne

    La Rentre solennelle de la Confrence du Barreaudu Val-de-Marne sest droule le jeudi 27 janvier2011 dans la salle des assises du Palais de justicede Crteil. Selon lusage, les secrtaires de laconfrence ont eu le privilge de prononcer une interven-tion devant les personnalits judiciaires cristoliennes. Lors dun talentueux change empreint dhumour, KristelLepeu et Emmanuelle Debrenne, respectivementPremire et Deuxime Secrtaires de la Confrence, ontport un regard transversal sur ltat de la justice et lacondition des avocats. Elles ont notamment voqu levent des rformes en dplorant que les faits divers entra-nent systmatiquement le dpt dun texte au Parlementet en dnonant par ailleurs les incohrences et la dma-gogie des pouvoirs politiques. Cette audience fut aussi loccasion pour le Btonnier enexercice Arnauld Bernard de livrer ses rflexions surlactualit judiciaire. Il a insist sur linsuffisance des moyensdonns la justice, qualifiant de honteux ledsengagement de lEtat dans le domaine de laidejuridictionnelle et le secteur assist. Eut gard au nombrede gardes--vue mises en uvre, il apparat dlicat selonArnauld Bernard d assurer une assistance digne de cenom sans un budget singulirement revu la hausse et dansdes proportions qui nauront rien voir avec les quelquesdizaines de millions duros qui nous auraient tproposs. . Cette situation est particulirementproccupante dans le Val-de-Marne o la population pnalelocale est ligible 80 % laide juridictionnelle.

    Selon une tude de la commission europenne pourlefficacit de la justice (CEPEJ) doctobre 2010, la Franceest classe 18me sur 43 pays en ce qui concerne le budgetpar habitant consacr la justice : avec seulement 57 eurosen 2008 par an et par habitant, elle se trouve largementderrire la plupart des pays dEurope de lOuest, commelItalie (70 euros), lEspagne (81 euros) ou la Belgique(74 euros). Ce rapport indique que la France note uneffet de ciseaux sur le budget de la justice judiciaire,entre une volution ngative ou stagnante des crdits etune volution croissante des besoins, qu'il s'agisse despersonnels, des crdits de fonctionnement ou des frais dejustice. Louverture des Tribunaux correctionnels aux jurs popu-laires sera galement coteuse. Au del de cette consid-ration, le Btonnier Bernard a rappel que juger tait unmtier . Il a aussi estim quil sagissait dune ide aven-tureuse , relevant quelle pourrait tre grave dans lemarbre ds demain, et alors mme quil y a moins dun an,lon parlait de supprimer les jurs dAssises, au moins enpremire instance. Pour mener tous ces combats, Arnauld Bernard a plaidpour la refonte du Conseil National des Barreaux afindinstaurer un vritable gouvernement de lavocature ,une reprsentation nationale suffisamment forte pourporter la voix de la profession, avec sa tte des chefsfiers de leur mandat mais aussi prts en rendre compte tout moment aux ordres locaux.

    Jean-Ren Tancrde

    Confrence duBarreau du Val-de-MarneRentre solennelle - 27 janvier 2011

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    Elizabeth Menesguen, Arnauld Bernard et Eric Allain

  • Un gouvernementde lavocaturepar Arnauld Bernard

    La tradition maccorde, pour trois joursencore, la possibilit de prsenter mesvux.Permettez-moi donc, en premier lieu,de les adresser ceux auxquels il ne maurait pasdj t donn loccasion de le faire.Mais, au-del de vous tous qui acceptez dementendre les renouveler, je vous demanderai debien vouloir les partager avec ceux que la rformede la carte judiciaire a laisss au bord du chemin :rappelons que 22 tribunaux de grande instance,dont 4 avaient dj t clos par anticipation, ontt supprims au 31 dcembre 2010.Cest ainsi que par dlicatesse, moins que cene soit par pudeur, les avocats au Barreau deRiom, pour ne citer queux, sont aujourdhuidevenus avocats en rsidence Riom.La formule ne choquera pas nos amis notairesque la loi du 25 ventse de lan XI a assigns rsidence et ce jusquau lendemain de la dernireguerre.Ainsi, devaient-ils, raison de leur qualitdofficier public et ministriel, demeurer dansou autour de leur tude.Dornavant, et par un curieux retour delhistoire, nos confrres privs de leurs tribunauxde grande instance entendent-ils, deux-mmes,demeurer au plus prs de leurs clients, un peu limage du baquet qui y puisant leau se tienten permanence sur la margelle du puits,toujours prt servir.Bonne anne donc tous ces confrres auxquelsje souhaite de trouver dans leur nouvel exercice,la part de bonheur dont ils ont certainementt sevrs.Je vous invite galement, en communion avecluniversalit des avocats de la terre, nousincliner devant le courage et labngation de nosconfrres tunisiens que les vnements rcentsnont pas pargns.Le pouvoir en place jusqu la fuite inespre duPrsident Ben Ali na pas hsit tirer sur sesressortissants, ni mme traner au sol jusque

    dans les prtoires des avocats dont la seule fautefut de prendre la dfense de leurs frres larecherche de pain ou dun emploi dans un paysqui ntait plus quune dictature corrompue laquelle pourtant notre ancien garde des Sceauxaujourdhui chef de la diplomatie franaise asouhait proposer une coopration scuritaire.Lapaisement pour autant relatif qui semble sedessiner aprs la rvolte du Jasmin et leur paroleenfin retrouve neffacera pas pour autant lesouvenir des jours peu glorieux que nosconfrres - au nombre desquels je citerai enpremier lieu ceux de la circonscription deSousse et de son Barreau auquel nous sommesjumels - ont connus.Il sen faut toujours de peu pour quun foyer debraises ne se transforme en un vaste incendie.Je grossirais certainement le trait en affirmantque chez nous la rvolte gronde.Et pourtant, jimplore nos gouvernants de nepas rester plus longtemps sourds aux attentesde nos confrres que la misre de laidejuridictionnelle et du secteur assist affamechaque jour de plus en plus.Combien de temps pourra-t-on encoresupporter lhonteux dsengagement de lEtatpour sa Justice.Comme lcrivaient les dirigeants de lun de cessyndicats dans une lettre du 13 janvier appelantnos instances reprsentatives et les autressyndicats crer une coordination nationale,nos confrres peinent chaque jour davantagepour assumer avec dignit leur mission deservice public.Les auteurs de cette lettre poursuivaient endclarant que la Chancellerie doit admettre quetous les avocats, quel que soit leur modedexercice, quelles que soient leurs spcialits,quelle que soit la taille de leur cabinet, sont unispour dfendre laccs de tous la Justice et ladfense pour tous dune mme libert.Quand tous les avocats sacquittent, pour leursclients du secteur que lon appelle encore libredun droit de plaidoirie, ft-il de 8,84 uros, ilnest pas concevable que lEtat, quant lui, senaffranchisse brutalement dans le cadre hypo-crite dune loi de finances sclrate qui vadonc contraindre les avocat du secteur ditassist, puiser dans leurs indigents molu-

    2 Les Annonces de la Seine - jeudi 17 fvrier 2011 - numro 12

    Rentre solennelleLES ANNONCES DE LA SEINESige social :

    12, rue Notre-Dame des Victoires - 75002 PARISR.C.S. PARIS B 572 142 677 - (1957 B 14267)

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    Directeur de la publication et de la rdaction :Jean-Ren Tancrde

    Comit de rdaction :Thierry Bernard, Avocat la Cour, Cabinet BernardsFranois-Henri Briard, Avocat au Conseil dEtatAntoine Bullier, Professeur lUniversit Paris I Panthon SorbonneMarie-Jeanne Campana, Professeur agrg des Universits de droitAndr Damien, Membre de lInstitutPhilippe Delebecque, Professeur de droit lUniversit Paris I Panthon SorbonneBertrand Favreau, Prsident de lInstitut des Droits de lHomme des Avocats Europens,ancien Btonnier de BordeauxDominique de La Garanderie, Avocate la Cour, ancien Btonnier de ParisBrigitte Gizardin, Substitut gnral la Cour dappelRgis de Gouttes, Premier avocat gnral honoraire la Cour de cassationSerge Guinchard, Professeur de Droit lUniversit Paris II Panthon-AssasFranoise Kamara, Conseiller la premire chambre de la Cour de cassationMaurice-Antoine Lafortune, Avocat gnral honoraire la Cour de cassation Bernard Lagarde, Avocat la Cour, Matre de confrence H.E.C. - EntrepreneursJean Lamarque, Professeur de droit lUniversit Paris II Panthon-AssasNolle Lenoir, Avocate la Cour, ancienne MinistrePhilippe Malaurie, Professeur mrite lUniversit Paris II Panthon-AssasPierre Masquart, Avocat la CourJean-Franois Pestureau, Expert-Comptable, Commissaire aux comptesSophie Pillard, MagistrateGrard Pluyette, Conseiller doyen la premire chambre civile de la Cour de cassationJacqueline Socquet-Clerc Lafont, Avocate la Cour, Prsidente dhonneur de lUNAPLYves Repiquet, Avocat la Cour, ancien Btonnier de ParisRen Ricol, Ancien Prsident de lIFACFrancis Teitgen, Avocat la Cour, ancien Btonnier de ParisCarol Xueref, Directrice des affaires juridiques, Groupe Essilor International

    Publicit :Lgale et judiciaire : Didier ChotardCommerciale : Frdric Bonaventura

    Commission paritaire : n 0713 I 83461I.S.S.N. : 0994-3587Tirage : 12 994 exemplairesPriodicit : bi-hebdomadaireImpression : M.I.P.3, rue de lAtlas - 75019 PARIS

    Copyright 2011Les manuscrits non insrs ne sont pas rendus. Sauf dans les cas o elle est autoriseexpressment par la loi et les conventions internationales, toute reproduction, totale oupartielle du prsent numro est interdite et constituerait une contrefaon sanctionnepar les articles 425 et suivants du Code Pnal.

    Le journal Les Annonces de la Seine a t dsign comme publicateur officiel pourla priode du 1er janvier au 31 dcembre 2011, par arrts de Messieurs les Prfets :de Paris, du 23 dcembre 2010 ; des Yvelines, du 16 dcembre 2010 ; des Hauts-de-Seine, du 22 dcembre 2010 ; de la Seine-Saint-Denis, du 21 dcembre 2010 ; duVal-de-Marne, du 31 dcembre 2010 ; de toutes annonces judiciaires et lgales prescritespar le Code Civil, les Codes de Procdure Civile et de Procdure Pnale et de Commerceet les Lois spciales pour la publicit et la validit des actes de procdure ou des contratset des dcisions de justice pour les dpartements de Paris, des Yvelines, de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne ; et des Hauts-de-Seine.N.B. : Ladministration dcline toute responsabilit quant la teneur des annonces lgales.

    - Tarifs hors taxes des publicits la ligneA) Lgales :Paris : 5,34 Seine-Saint-Denis : 5,29 Yvelines : 5,09 Hauts-de-Seine : 5,34 Val-de-Marne : 5,27

    B) Avis divers : 9,75 C) Avis financiers : 10,85 D) Avis relatifs aux personnes : Paris : 3,74 Hauts-de-Seine : 3,72 Seine-Saint Denis : 3,74 Yvelines : 5,09 Val-de-Marne : 3,74 - Vente au numro : 1,15 - Abonnement annuel : 15 simple

    35 avec supplments culturels95 avec supplments judiciaires et culturels

    COMPOSITION DES ANNONCES LGALESNORMES TYPOGRAPHIQUES

    Surfaces consacres aux titres, sous-titres, filets, paragraphes, alinas

    Titres : chacune des lignes constituant le titre principal de lannonce sera compose en capitales (oumajuscules grasses) ; elle sera lquivalent de deux lignes de corps 6 points Didot, soit arrondi 4,5 mm.Les blancs dinterlignes sparant les lignes de titres nexcderont pas lquivalent dune ligne de corps6 points Didot, soit 2,256 mm.Sous-titres : chacune des lignes constituant le sous-titre de lannonce sera compose en bas-de-casse(minuscules grasses) ; elle sera lquivalent dune ligne de corps 9 points Didot soit arrondi 3,40 mm. Lesblancs dinterlignes sparant les diffrentes lignes du sous-titre seront quivalents 4 points soit 1,50 mm.Filets : chaque annonce est spare de la prcdente et de la suivante par un filet 1/4 gras. Lespace blanccompris entre le filet et le dbut de lannonce sera lquivalent dune ligne de corps 6 points Didot soit2,256 mm. Le mme principe rgira le blanc situ entre la dernire ligne de lannonce et le filet sparatif.Lensemble du sous-titre est spar du titre et du corps de lannonce par des filets maigres centrs. Leblanc plac avant et aprs le filet sera gal une ligne de corps 6 points Didot, soit 2,256 mm.Paragraphes et Alinas : le blanc sparatif ncessaire afin de marquer le dbut dun paragraphe o dunalina sera lquivalent dune ligne de corps 6 points Didot, soit 2,256 mm. Ces dfinitions typographiquesont t calcules pour une composition effectue en corps 6 points Didot. Dans lventualit o lditeurretiendrait un corps suprieur, il conviendrait de respecter le rapport entre les blancs et le corps choisi.

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    Arnauld Bernard

  • ments, une dme nouvelle dont une part nonngligeable alimentera au surplus la compen-sation nationale.Il y a l une incontestable rupture dgalit quenos parlementaires nont pas encore le couragedanantir malgr les interventions remarqua-bles de certains de nos btonniers comme cellede notre ami Ren Despieghelaere la tte duBarreau de Lille.Peut-on encore croire dans les promesses quinous sont faites que lEtat abondera hauteurdu diffrentiel de TVA les dotations que nosbarreaux reoivent pour rgler nos confrresles missions daide juridictionnelle quilsremplissent et dornavant taxables 19,60% oudoit-on craindre que sur leurs fonds propresnos Ordres naient finalement supporter cediffrentiel que le mme Etat, contrairement ses obligations, devrait leur rgler toutsimplement pour conserver cette chargenouvelle son caractre fiscalement neutre.Je voudrais rester optimiste mais je crains de nepas pouvoir le demeurer longtemps tant nosespoirs depuis 10 ans - et ce fameux jour dumois de dcembre 2000 - ont t dus.Seront-ils aussi dus par cette rformeannonce de notre garde vue la franaise ?Malgr la victoire remporte sur le tapis vert duConseil constitutionnel, et les coups ports notre systme de rtention dun autre ge parles plus hautes instances juridictionnelleseuropennes et mmes nationales, il sen est fallude peu pour que laudition libre ne voit le jour.Et supposer, comme cela semble se dessiner,que la prsence de lavocat tout au long de lagarde vue soit prochainement lgalise, va-t-on enfin voir reculer le nombre de ces gardes vues qui nont cess de crotre et denfler aucours de ces dernires annes.Dans un rcent aveu la presse, MonsieurMichel Mercier, ministre de la Justice et desLiberts dclarait viser 300 000 gardes vue demoins.Sur la base des chiffres que nous connaissons,il en resterait donc encore 500 000, chiffre

    encore impressionnant pour un texte qui san-nonait avant lt comme voulant prcis-ment limiter cette mesure.Dans mon Barreau, et au vu des chiffres quimont t communiqus par le Parquet pourlanne 2009, je me suis livr une projection.Nous avons recens pour cette seule anne21 617 gardes vue en mme temps quuneffectif moyen de 470 avocats.

    En comptant sur un groupe de dfense pnaledj fort de 140 avocats rompus cet exercice,la moyenne stablit 154 gardes vue par anet par tte soit 13 par mois ou encore plusfinement 4 5 par semaine. Je dois lobligeance des services de Madamele Procureur de mavoir communiqu pour 2010des chiffres lgrement en baisse, de lordre de10%.Mais, si lon sait que notre population pnalelocale est ligible 80% laide juridictionnellenous ne pourrons jamais assurer une assistancedigne de ce nom sans un budget singulirementrevu la hausse et dans des proportions quinauront rien voir avec les quelques dizainesde millions duros qui nous auraient tproposs.La Cour europenne na-t-elle pas crit et rcritque la discussion de laffaire, lorganisation de ladfense, la recherche des preuves favorables laccusation, la prparation des interrogatoires,le soutien de laccus en dtresse et le contrledes conditions de dtention sont des lments

    fondamentaux de la dfense que lavocat doitlibrement exercer.Pour atteindre cet objectif, et comme il doit lefaire pour assurer nos juridictions des effectifssuffisants et des moyens dcents, lEtat qui nestpas pour nous la providence, ne pourra fairelconomie dun budget qui ne soit plus ridicule.Pour mmoire, la France se positionnerait au33me rang sur 40 en ce qui concerne le budget

    consacr la Justice par habitant et par an.Pardonnez pour daucuns qui les auraient peut-tre trop entendus, des propos qui soientproches de la redondance mais je ne peux pascomprendre que lon puisse laisser le navire dela Justice tanguer aussi dangereusement.Lquipage avec lequel nous avons embarqudoit bien sr prendre sa part pour viter lenaufrage mais encore faut-il que la ration donton le nourrira y suffise ou le lui permette.Mais, derrire ce combat, il sen profile dj unautre, celui de louverture des tribunauxcorrectionnels aux jurs populaires.Il parat que cela est devenu une priorit pourlElyse. Cest vous dire que cette ideaventureuse pourrait tre grave dans le marbreds demain, et alors mme quil y a moins dunan, lon parlait de supprimer les jurs dassises,au moins en premire instance.LAvocat gnral Philippe Bilger, dont onconnait le franc parler, le disait il y a peu : Ona limpression que cette rforme rpond unepulsion prsidentielle.

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    Rentre solennelle

    Cest naturellement pour inflchir ces tendances populistesque nous voulons nous retrouver au sein dune reprsentationnationale suffisamment forte pour porter notre voix mais aussicomprise de sa base qui ne sy reconnat plus trop, faut-illadmettre.Arnauld Bernard

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  • Il ajoutait, et je le cite encore : Rien de ce quiconcerne la magistrature nest profondmentpens.Ainsi, des citoyens ordinaires, tirs au sort surles listes lectorales, seraient-ils, une semainedurant, associs aux magistrats de souche dansla juridiction correctionnelle.Convoqus le lundi matin, ils se formeraient lepremier jour avant de rendre la Justice du mardiau vendredi.Il parat que nous avons t concerts. Pour mapart, je lapprends.Sans mme parler en termes de budget - encorequil faudrait bien ncessairement le trouver -je crains que nos gouvernants ou ceux quirflchissent pour eux - naient rellement perdula notion de ce que juger tait un mtier.Que fera un jur populaire face un dossiertechnique tel quun dossier despionnageindustriel suppos dans lequel il faudra seprononcer sur la rgularit dune enqute priveavance comme mode de preuve par une partie laquelle son contradicteur opposera la rponsede la dnonciation calomnieuse et ses mandresjurisprudentiels.Imaginons un instant que pour combler ledficit de la Scurit sociale il suffise dedemander nimporte quel passant dsuvr,choisi au hasard dans la rue, daller prter la mainau chirurgien plutt que doffrir celui-cilassistance de mains expertes.Tout cela ne tiendrait que du bricolage et si nousny prenions garde, il ny aurait plus demainbeaucoup de diffrence entre les pratiques dela Justice et celle de la grande distribution, ainsique lavait prmonitoirement mis en scne lUJAde Paris dans sa revue du printemps 2010.Cest naturellement pour inflchir ces ten-dances populistes que nous voulons nous

    retrouver au sein dune reprsentation natio-nale suffisamment forte pour porter notrevoix, mais aussi comprise de sa base qui ne sy

    reconnat plus trop, faut-il ladmettre.Tous modes dexercices confondus, cest dunvritable gouvernement de lavocature dontnous avons besoin avec sa tte des chefs fiersde leur mandat mais aussi prts en rendrecompte tout moment aux ordres locauxdont je souhaite le maintien par ce quils sont,Monsieur le Prsident, Madame le Procureur,vos interlocuteurs incontournables.Nous devons travailler cela et souhaitons queles consultations actuellement demandes auxOrdres aboutissent une vraie refonte de notreConseil national des barreaux que jappelle denos prires.Que lon ne men veuille pas, lnonciation dece seul mot, davoir recherch en un temps oelle nous fait parfois dfaut cette once despiritualit sans laquelle on ne peut atteindre laconfiance.Dans lpreuve que jai traverse en allant jusqumexposer aux foudres de la Justice dont lonmaurait bien damn pour avoir, raison de lareligion relle ou suppose, tent de discriminertel ou tel de mon prochain, jai connu de la partde mon Barreau des magistrats de ce tribunal,de son personnel, de celui de lOrdre, mais aussidautres Barreaux un soutien dont je lesremercie tous.Jai la faiblesse de croire quils massurerontencore de leur aide pour les missions que jaientreprises et celles que le temps et sonquotidien parfois oppressant ne mont pasencore permis daccomplir.Pour conclure, et vous laisser emporter avecmoi par ce vent doptimisme dont mes proposnont pas t trop empreints, je veux partageravec vous lespoir que la montagne se couvrirabientt dor ! 2011-074

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    Xavier-Jean Ketaet Arnauld Bernard

    Nathalie Becache, Arnauld Bernard et Emmanuelle Debrenne

    Gilles Rosati et Kristel Lepeu

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    Vie du droit

    Il y a prs dun mois, le mercredi 19 janvierdernier, Pornic, en Loire-Atlantique,Laetitia Perrais, une jeune fille de 18 ans adisparu. Une enqute a t ouverte dansle cadre dune prsomption denlvement etun suspect, Tony Meilhon a t identifi etinterpell, ds le 20 janvier. Ce suspect a tmis en examen le 22 janvier pour enlvementet squestration suivi de mort. Ds le 24 jan-vier, jai diligent des inspections administra-tives pour que toute la lumire soit faite sur lefonctionnement de la chaine pnale danscette affaire et que des rponses soient appor-tes aux dysfonctionnements qui pourraienttre observs.Le 11 fvrier dernier, les rapports de linspectiongnrale des services judiciaires et delinspection des services pnitentiaires ont tcommuniqus.

    Il est rapidement apparu que lintress, librde prison le 24 fvrier 2010, devait faire lobjetdun suivi dans le cadre dun SME pouroutrage magistrat et menaces. Ce dossier at transmis par le service dapplication despeines du tribunal de grande instance deNantes avant mme la libration deMonsieur Meilhon, le 24 novembre 2009avec mention urgent, saisir le SPIP . Cedossier a t enregistr par le SPIP le9 dcembre 2009, il na pas t affect nomi-nativement un travailleur social eu gard la nature de linfraction. De ce fait, siMonsieur Meilhon a bnfici dun suivi

    effectif en milieu ferm, il na pas t suiviaprs sa libration en milieu ouvert.Par ailleurs, il a t constat par les inspectionssur la gestion du dossier de Monsieur Meilhon :- un suivi antrieur dans le cadre dune mise lpreuve prononce en 2001 non transmis auSPIP en raison dune erreur de gestion, na past mis en uvre ;- une absence de liaison entre les conseillersdinsertion du milieu ferm et du milieu ouvert ;- une mauvaise utilisation des moyensinformatiques des suivis des dossiers ;- des critres daffectation des dossiersmconnaissant le principe dindividualisationdes suivis, ne tenant pas suffisamment comptedu profil des personnes condamnes ;- des carences manifestes au niveau delorganisation des services (absence de ractivitde la hirarchie, gestion des RH dfaillantes)et dans la circulation des informations entre lesdiffrents acteurs.Les inspections ont galement rvl concer-nant le fonctionnement des services :- des choix inadapts sur laffection desmoyens, tant au niveau de la juridiction dutribunal de grande instance de Nantes que dela cour dappel de Rennes, alors quils auraientpu tre affects notamment au service delapplication des peines, qui avaient appellattention de sa hirarchie plusieurs reprisessur sa situation ;- laudit de la DAP concernant le SPIP deNantes, dont les conclusions ont t transmisesen septembre 2010 la direction interrgionaledes services pnitentiaires nont pas t prisesen compte. Certaines recommandationsvisaient les carences dcrites antrieurementet proposaient des solutions ;- des charges de travail lourdes pesant sur lesdeux services et une inadquation des moyens la charge relle de lactivit (quatre postes deconseillers insertion probation manquants,deux postes de greffier et un poste de jugedapplication des peines vacants).Sagissant des conclusions tirer de ses rapports :- en ce qui concerne les suites donner sur leplan dventuelles sanctions, je prendrai mesresponsabilits et vous ferai part dans lesprochaines semaines de mes conclusions ;- sur le fond des choses, jai toujours indiquque mon principal souci tait de mettre unterme travers cette triste affaire, aux dys-fonctionnements observs par une remise plat de lorganisation et des mthodes sur leplan national.A la demande du Prsident de la Rpublique etdu Premier ministre, je viens de proposer auxorganisations syndicales de les retrouver

    rapidement, sous forme de groupes de travail,afin dvoquer les questions suivantes :- lorganisation des services pnitentiaires din-sertion et de probation (bilan des orientations2009, organigramme, rle de lencadrement,rpartition des charges et des ressourceshumaines) ;- lvaluation de lactivit et des moyens desservices de lapplication des peines au sein desjuridictions ;- les modalits du suivi des personnescondamnes, et en particulier des rcidivisteset des dlinquants sexuelsEn parallle et afin denrichir ce travail, uneinspection conjointe justice/finances va trelance sur lensemble de ces questions.Une organisation nouvelle est recherche.Des moyens complmentaires y seront imm-diatement consacrs. Ils prendront la forme :- dun triplement du budget consacr en 2011 la rserve judiciaire et pnitentiaire, ce quipermet de dgager ds maintenant 5 millionsdeuros pour des vacations supplmentaires,principalement consacrs aux services delexcution et de lapplication des peines et auxSPIP ;- de lanticipation ds 2011 de larrive dans lesservices en 2012 de 400 greffiers avec lamobilisation du mme nombre de vacataires ;- de laugmentation des crdits consacrs auxjuges de proximit.Par ailleurs, et pour conclure, je me suisengag auprs des organisations syndicales ne pas envisager la mise en uvre de nou-velles rformes sans vocation des moyensncessaires.

    Affaire Ltitia PerraisCommunication de Monsieur le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Liberts, lissue de la rception des syndicats des magistrats et des Services PnitentiairesdInsertion et de Probation (SPIP)

    Htel de Bourvallais - 14 fvrier 2011

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    Michel Mercier

    Laetitia Perrais

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    Vie du droit

    Directionde lAdministrationPnitentiaireInspection des ServicesPnitentiairesRapport relatif aux conditions de la priseen charge de Tony Meilhon par le SPIP deLoire-Atlantique - 10 fvrier 2011

    Conclusion

    Il ressort de lanalyse de la direction desaffaires criminelles et des grces queM. Meilhon aurait d, sa libration le24 fvrier 2010, tre suivi pour deux SMEprononcs lun des chefs de viol, agressionsexuelle et violences aggraves, et lautre pouroutrages et menaces magistrats en rcidive.Le SPIP de Loire-Atlantique na t saisi que decette dernire mesure. Or, sil avait galementt saisi du premier SME, lorientation donnepar ce service au dossier de M. Meilhon nauraitpas t la mme, du fait des rgles de prise encharge des mesures de SME qui y prvalaient,et de lapprciation du profil criminologique dece probationnaire qui aurait ainsi t diffrente.Labsence de prise en charge de M. Meilhon parle SPIP, sa libration, au titre du SMEcorrectionnel dont il faisait lobjet, sexplique parplusieurs dysfonctionnements.Tout dabord, lexistence dun stock importantde mesures non affectes initi peu avant queM. RM quitte son poste de DSPIP fin juin 2009,il sest accru durant lintrim assur par sonadjointe Mme RL, de juillet au 2 novembre2009, et le nouveau DSPIP M. RA nest pasparvenu le rsorber aprs quil en a euconnaissance.

    Ensuite, labsence de lien entre les milieux fermet ouvert du SPTP na pas permis Mme RLdapprhender rapidement et prcisment leslments de personnalit de M. Meilhon, pourlesquels elle na bnfici daucun signalementparticulier qui lui aurait permis de prendre unedcision plus claire. La sous-utilisation dulogiciel APPI, facilitant la mise en commundinformations entre les services, ainsi quelabsence dchanges et dinformations partagesavec les autorits mdicales du SMPR quisuivaient M. Meilhon, ont contribu ce dficitde communication pourtant ncessaire.Par ailleurs, les critres de priorisation des dos-siers mis en place au sein du SPIP compter dumois de mai 2010, notamment pour tenircompte dun sous-effectif au regard de lorgani-gramme cible du service, que lenqute aconfirm, et dont les magistrats avaient euconnaissance, se sont traduits par des prises encharge des dossiers fondes davantage sur lanature de la mesure et le motif de la condam-nation que sur le profil du condamn. En les-pce ces orientations de service nont pas per-mis didentifier la ncessit dune continuit dusuivi que ncessitait M. Meilhon.La responsabilit de ces dysfonctionnementsest collective.Elle incombe Mme RL qui a laiss saccrotreun stock critiquable de dossiers non affectssans en informer ni sa hirarchie, ni les autoritsjudiciaires mandantes. Elle concerne galementM. RA en sa qualit de chef de service puisquilnest pas parvenu rsorber ce stock en dpitdes orientations quil a prises pour amliorer lefonctionnement de son service depuis quil ena pris la direction.Elle incombe aussi lquipe de direction de laDISP de Rennes, M. RS et M. DT, ainsi quauxdeux chefs du dpartement insertion etprobation, Mme RN et dans une moindremesure Mme RR qui na pris ses fonctions quetrs rcemment. Ces fonctionnaires nont passu apporter le soutien ncessaire au SPIP deLoire-Atlantique, dabord pendant lintrim de

    Mme RL, puis aprs que le directeur deladministration pnitentiaire leur a demanddaccompagner le SPIP dans la mise en uvredes recommandations contenues dans lerapport de laudit ralis par lISP au mois davril2010.Pour autant, dune part, les insuffisances dontont fait preuve les cadres de la DISP de Rennes,chacun dans leur fonction, sinscrivent dans uncontexte institutionnel ancien, mais encore rel,du service public pnitentiaire, qui a longtempscentr ses priorits sur les enjeux du milieuferm au dtriment de ceux du milieu ouvert.Dautre part, le dfaut de suivi du dossier deM. Meilhon sa libration, doit tre apprhenddans un environnement daugmentationconstante des mesures prises en charge parlantenne milieu ouvert du SPIP de Loire-Atlantique, alors que, dans le mme temps, ceservice a t confront un absentisme trsimportant dagents pour des raisons mdicales.Dans un tel contexte, marqu par ailleurs par lapoursuite de la rforme des SPIP entranant unevolution des mthodes dvaluation et des modesde prise en charge des personnes places sous-main de justice, il est ncessaire que la DISP deRennes accompagne le SPIP de Loire-Atlantiquedans lutilisation doutils existants, tel le logicielAPPI, qui doit tre immdiatement gnralise, tous les niveaux hirarchiques, et dans la miseen place dune organisation et de mthodes detravail permettant ce service de rpondre auxexigences de la prvention de la rcidive.Si dans le cadre de la loi pnitentiaire du24 novembre 2009, ladministration pniten-tiaire a rcemment engag plusieurs chantiersdevant aboutir une meilleure valuation etanalyse de la population pnale place sous-main de justice, travers notamment le diag-nostic vise criminologique , et une priseen charge diffrencie en fonction du profildes personnes concernes et non de la mesurequi laffecte, il apparat indispensable quelle sedote concomitamment doutils de pilotage etdvaluation des missions des SPIP.

    Inspection Gnraledes Services JudiciairesRapport Inspection de fonctionnementdu service de lapplication des peinesdu tribunal de grande instance de NantesFvrier 2011 - n13/2011

    Conclusion

    Au terme de son inspection la mission,tirant les consquences de sesconstatations, formule, tant au planlocal quau niveau national, lesrecommandations suivantes :

    A - Au plan localRecommandation n1Pourvoir, ds le plus prochain mouvement, leposte vacant lapplication des peines dutribunal de grande instance de Nantes.

    Recommandation n2Maintenir le juge plac quil est prvu daffecter temps complet compter du 1er avril 2011 auservice de lapplication des peines de Nantesjusqu larrive effective en juridiction dumagistrat devant y tre nomm.Recommandation n3Pourvoir, le cas chant, par laffectation, tempscomplet, dun magistrat plac, toute nouvellevacance qui viendrait se produire dans ceservice.Recommandation n4Dcharger dans limmdiat les magistrats delapplication des peines de toute tchejuridictionnelle trangre leur service.Recommandation n5Adapter leffectif du greffe du service delapplication des peines du tribunal de grandeinstance de Nantes ses besoins.Recommandation n6Rapporter la note du 22 octobre 2010 etredfinir, de faon explicite, aprs concertationavec tous les services, internes la juridictioncomme externes celle-ci, les orientationsgnrales du service de lapplication des peines,en prvoyant formellement lvaluation de

    chaque situation individuelle ; soumettre cettenote lapprobation de lautorit hirarchique.Recommandation n7Tirer les consquences, notamment lgard ducasier judiciaires national, de la condamnationde la cour dassises des mineurs du 9 mars 2001.

    B - Au plan nationalRecommandation n8Faire du dialogue de gestion le moment odoivent sarticuler lengagement des gestion-naires en matire de performance et la dfini-tion des moyens qui leur seront allous.Recommandation n9Privilgier ce moyen plutt que lenvoi de cour-riers tout au long de lanne la direction des ser-vices judiciaires, sauf circonstance exceptionnelle.Recommandation n10Mettre au point cette fin les outils ncessaires lvaluation de la charge de travail des magistrats.Recommandation n11Rappeler aux chefs de juridiction leurs res-ponsabilits premires dans ladministrationet la gestion de celle-ci, responsabilits quilsne sauraient dlguer, sauf circonstancesexceptionnelles.

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    Vie du droit

    Recommandation n12Accrotre la dimension gestionnaire de laformation des futurs chefs de juridiction.Recommandation n13Assurer une formation continue la gestion,compte-tenu de ses volutions permanentes,aux chefs de juridiction.Recommandation n14Asseoir toute demande de magistrat plac surune analyse taye de la situation du service oil doit tre affect.Recommandation n15Spcifier quelles attributions seront confies aumagistrat plac.Recommandation n16Affecter effectivement le magistrat plac dans lesfonctions pour lesquelles il a t sollicit, sauf solliciter des chefs de cour un changementdaffectation en fonction de lvolution de la situation.

    Recommandation n17Rendre compte aux chefs de cour du travailaccompli par le magistrat plac.Recommandation n 18Dvelopper la notion de services au sein desjuridictions.Recommandation n19Dsigner un responsable par service.Recommandation n20Favoriser la communication des donnesdactivit et la coopration entre les servicesinternes de la juridiction.Recommandation n21Favoriser, le cas chant, la communicationentre services internes de la juridiction etservices externes celle-ci.Recommandation n22Formaliser, par des comptes rendus explicites,les orientations souhaites par un service.

    Recommandation n23Veiller, pour le responsable dun service, informer les chefs de juridiction, en temps utileet de faon explicite, de toute orientationsouhaite par ce service.Recommandation n24Veiller, sagissant des chefs de juridiction, ceque les orientations souhaites par lesresponsables des services soient conformes labonne marche gnrale de la juridiction.Recommandation n25Rexaminer larticulation entre dune part ladfinition des modalits de mise en uvre parles directions des services pnitentiairesdinsertion et de probation des mesures qui leursont confies par les autorits judiciaires, etdautre part les orientations gnrales arrtespar ces mmes autorits.Recommandation n26Prvoir une valuation au cas par cas de chaquesituation dans la mise en uvre des orientationsgnrales dun service de lapplication despeines.Recommandation n27Rappeler les rgles de suspension du dlai dusursis avec mise lpreuve durant les priodesdincarcration.Recommandation n28Etudier les modalits pratiques dune informationdu casier judiciaire national sur la suppression dudlai dpreuve du fait dune incarcration.Recommandation n29Assurer dans les meilleurs dlais, une articulationtechnique entre lapplication Appi, et le systmede gestion lectronique documentaire (GED),afin de permettre laccs, pour les utilisateurs delapplication Appi, toutes les pices de fondpralablement numrises, du dossier duncondamn. 2011-075

    Direct

    Le 19 novembre 2010, le repas gastro-nomique des Franais a t inscrit aupatrimoine immatriel de lUNESCO.Fort de cette reconnaissance internatio-nale, pour laquelle le Prsident de la Rpubliquesest personnellement engag, Pierre Lellouche,secrtaire dEtat au Commerce extrieur, a lanchier la campagne So French, So Good , sur unsecteur dexcellence franaise : la gastronomie etlindustrie agro-alimentaire.Lobjectif de cette campagne : stimuler lexporta-tion des produits agro-alimentaires et des artsde la table franais en mettant la disposition delensemble des professionnels, travers lensem-ble de nos rgions, des instruments de commu-nication adapts aux marchs trangers.Lagriculture et lindustrie alimentaire, ce sont250 000 emplois en France et 15% de nosexportations totales, galit avec laronau-tique. Cest aussi un secteur qui a besoin dtrestimul : la France qui a perdu, ces dix der-nires annes, des parts de march est dsor-mais dpasse par lAllemagne.La campagne So French, So Good vise donner envie de France travers le monde.

    Elle visera en priorit 12 pays cibles concentrant66% des exportations des produits agro-alimentaires transforms : Allemagne, Belgique,Brsil, Chine, Emirats Arabes Unis, Espagne,Etats-Unis, Grande-Bretagne, Italie, Japon,Russie et Sude. Le rseau commercial de laFrance travers le monde sera mobilis, ainsiquUbifrance et Sopexa, au service desentreprises et des emplois.Le Gouvernement franais ambitionne dtreprsent sur les principaux salons et vnementsprvus en 2011 lEtranger, en commenantpar le salon Foodex de Tokyo le 3 marsprochain, au cours duquel le Secrtaire dEtatPierre Lellouche inaugurera la campagne So French, So Good qui sappuiera surdiffrents outils de promotion commerciale :films, site internet ddi, cration de kitadaptables et modulables, des Maisons de laGastronomie franaise . Un Festival mondialde la Gastronomie franaise sera galement crautour de la clbration du 14 juillet 2011.Source : Communiqu du Secrtariat dEtat auprs du ministre delEconomie, des Finances et de lIndustrie, charg du Commerceextrieur, du 16 fvrier 2011. 2011-076

    Ministre du Commerce ExtrieurLancement de la campagne So French, So Good - Bercy, 16 fvrier 2011

    Pierre Lellouche

    Communiqu conjoint du Ministrede la justice et du Ministre de lintrieurAla suite du drame rcent de Pornic,sept mesures, destines amliorer larponse de lensemble des acteurs de lachane pnale en matire de lutte contrela rcidive, ont t proposes ds le 31janvier au Prsident de la Rpublique, quiles a approuves, parmi lesquelles lacration dun office oprationnel desuivi des dlinquants sexuels ou violents.Afin de dterminer prcisment quelsseront les missions, les outils juridiques ettechniques et les moyens de cettenouvelle structure vocationinterministrielle, une mission deprfiguration est mise en place compterde ce jour et confie un collge depersonnalits dirig par Madame Corinne

    Moreau, substitut gnral prs la Courdappel de Paris.Cette mission, qui rendra ses conclusionsau plus tard le 31 mars 2011, devrapoursuivre un double objectif :- dfinir de manire prcise les missions decette structure, en veillant identifier cellesqui, droit constant, sont susceptiblesdamliorer le dispositif actuel de prventionde la rcidive des dlinquants sexuels ouviolents, et celles qui justifieraient unevolution de notre cadre juridique ;- dterminer en consquence la compositionde la nouvelle entit en fonction descomptences qui doivent tre runies(magistrats, conseillers dinsertion et deprobation, travailleurs sociaux, officiers de

    police et de gendarmerie, expertspsychiatriques, criminologues, experts) ausein des dpartements ministriels intresss.Sil na pas vocation diligenterdirectement des enqutes, cet office deprvention de la rcidive des dlinquantssexuels ou violents doit en effet pouvoirjouer, par le partage des informationsutiles entre les diffrents professionnels,un rle tout la fois de reprage, dalerteet de prvention et, terme, conduire unvritable travail danalyse criminologiqueet comportementale, voire de profilagedes dlinquants sexuels ou violents lesplus dangereux et prsentant un risqueparticulirement lev de rcidive.

    Paris, 16 fvrier 2011

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    Culture

    De la relativit des prvisions

    Le consensus gnral sur ce que serait2010 tait, selon Henri de Castries : legrand risque du double deep, la fin delinflation, le grand retour des Etats.Or, ce nest pas ce qui sest pass : 2011 se pr-sente sous des atouts diffrents. Le monde estreparti sur un sentier de croissance relative-ment soutenue, mme sil subsiste un certainnombre de zones de fragilit forte car beau-coup de problmes structurels nont pas trsolus. La croissance reste significative dansles pays mergents et un niveau lev dansles pays dvelopps. Le risque est davoir uneinflation sur les produits alimentaires ainsique sur les matires premires et une instabi-

    lit sociale. Les USA sont repartis un taux decroissance structurelle de 3,5%. Cela est d laconsommation des mnages et aux dpensesen capital des entreprises qui connaissent unecourbe en V laquelle continue de sacclrer.Les entreprises taient entres dans la criseavec des bilans solides, elles ont fait des ajuste-ments vigoureux ce qui a contribu la plon-ge que nous avons connue. Les bilans sontaujourdhui sains, les entreprises ont des res-sources, des cash flow investir, elles doiventse convaincre que lenvironnement va resterconvenable.La croissance en Europe est mdiocre maismoindre que ce que lon pouvait craindre. Lespays qui avaient un besoin durgence de fairedes programmes dajustement ont atteint leursobjectifs mme si les rsultats ne sont pasencore visibles. Si le risque dinflation existe dans

    les pays mergents, en Europe le risque dpenddes gouvernements et de leur capacit rduireleurs dpenses plutt que daugmenter lesimpts. En France, 56% du PIB est consacr auxdpenses publiques alors quelles ne devraientpas dpasser 35 45%. Il faut trouver 70 milliardsdconomies pour stabiliser la dette. Lapriorisation et la productivit de lEtat ont tfaibles depuis vingt ans, alors que les entreprisesont en permanence cherch faire chaqueanne toujours mieux pour moins cher. LEtatdoit en prendre lexemple. Le dossier a t bienrgl sur lEuro avec le fond de stabilit. Il fautdes camions de pompiers mais il faut aussi desarchitectes et des jardiniers. Les conomiescentrales doivent retrouver de la productivitet de la croissance. LEspagne depuis 10 ans avu ses parts de marchs lexportationprogresser de 15%, l o la France en a perdu25%. Il faut permettre aux secteurs productifsde retrouver leur comptitivit. Pour aller versplus de comptitivit en France, lEtat doitbaisser limpt sur les socits et augmenter laTVA pour baisser le cot du travail.

    Nos avantages comptitifs

    Lun des avantages de lEurope est limpor-tance de son taux dpargne quivalent celuides pays mergents. Aux USA le tauxdpargne est insuffisant. Or, nous ne savonspas exploiter cela. Notre pargne longue estmal investie, des horizons trop courts (LivretA), les gouvernements qui cherchent per-mettre des investissements productifs et delemploi nont pas pris la mesure du potentielde cette donne. Il suffirait de prendre durecul et daller vers de linvestissement produc-tif. La duration des engagements des assureursest de 7 8 ans, la duration des passifs devrait

    Cercle culturel HennerLes grands enjeux de croissance et de comptitivit pour 2011

    Cercle de lUnion Interallie, Paris - 28 janvier 2011

    Le Cercle culturel Henner, prsid par Rmy Robinet-Duffo, sest fix pour objectifs dengager rgulirement des rflexions stratgiquesautour de personnalits exceptionnelles. Aprs avoir invit, Raymond Soubie, Conseiller du Prsident de la Rpublique, Jean-Paul Betbze,Economiste, Christian de Boissieu, Prsident du Conseil dAnalyse Economique et Rmy Pflimlin, Prsident Directeur Gnral de FranceTlvisions, le Cercle Culturel a reu, le 28 janvier 2011, Henri de Castries, Prsident Directeur Gnral dAXA. Recrut en 1989 parClaude Bbar, Henri de Castries tient, avec succs, les rnes dAXA depuis dix ans. Il a cumul les fonctions de prsident et de directeurgnral, le 29 avril 2010. Le Groupe AXA capitalise plus de 30 milliards deuros. Son rsultat oprationnel a t multipli par 4 au coursdes dix dernires annes, dmontrant la solidit de son modle oprationnel. Il sest fix pour objectifs de continuer daccrotre sa prsencedans les pays mergents qui ont une forte dmographie, du capital, de la technologie, et maintenant de la main duvre qualifie. Toutela question est de savoir comment gnrer de la croissance dans les pays dvelopps qui reprsentent 80% de la richesse mondiale. LaFrance, plus long terme, pourra bnficier de sa natalit. Il sagit plus de repenser son modle social pour en faire conomiquement unavantage.

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    Rmy Robinet-Duffo

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    Culture

    tre quivalente. En France, avec les nouvellesnormes comptables, les assureurs ont d ven-dre 400 millions dactions. En 2000, les actionsreprsentaient 15% du bilan, aujourdhui ellesreprsentent 4%, pour le futur ce mcanismeva sacclrer. Les consquences de ces nou-velles obligations joueront sur la capacit decrdit, le cot du crdit, la croissance et lem-ploi. Il suffirait de mieux calibrer ces donnes.Il est louable de ne pas reproduire la crise,mais il faut choisir les bons moyens. Un dur-cissement excessif des rglementations et lap-plication trop aveugle du principe de prcau-tion auront des consquences sur la crois-sance et lemploi.Il faut dvelopper la qualit des lments decontrles et non le niveau du capital.Concernant Ble III, le ratio du capital est unniveau respectable ; en revanche, le ratio desliquidits est plus inquitant. Sagissant deSolvency II, il est indispensable de reconnatrela diversification gographique. Le PanEuropean Insurance Forum, que prside Henride Castries et qui regroupe les 15 compagniesprives les plus importantes en Europe estunanime sur ce point . Les mesures envisagespourraient avoir une incidence sur la place deces compagnies dans le secteur, alorsquaujourdhui, la moiti des 10 principalescompagnies dans le monde sont europennes.On a envisag la croissance dans les paysmergents et la crainte de la rcession dans lespays dvelopps. En 2010, on a cru quil fallaitvendre au plus tt ses expositions dans les paysdvelopps pour tout remettre dans les paysmergents. Aujourdhui, cela est relativiser carlorsque lon regarde o se cre la richesse dansle monde, Il faut observer les flux mais aussi lesstocks. Les pays dvelopps reprsentent 80%de la richesse mondiale. En 2020, ilsreprsenteront 75%. Or, 50% des flux viennentdes pays mergents et 50% seulement des paysdvelopps. Il ne faut pas perdre de vue lcartet sattendre un regain des pays dvelopps. Sion ne sapplique pas investir pour rcuprerses parts de march on les perd rapidement. Ona pu avoir la tentation de ne pas investir ses partsde march dans les pays dvelopps. Le fairelongtemps fait prendre du retard quil est difficilede rattraper.

    Tirer les leons de ses erreurs

    Il faut toujours envisager les scenarios extrmes,tels que laccroissement des volatilits et desrisques. Un certain nombre de stabilisateursnexistent plus et lconomie mondiale est plusfluide. Les chocs se transmettent plusrapidement et il faut rviser les corrlations quine sont pas improbables. 80% des richessesmondiales sont moins de 50 km des ctes. Ledveloppement des infrastructures depuis20 ans a conduit assurer des zones risquesplus importantes. La concentration des valeursest galement plus leve : une usine cote pluscher quavant.Il faut acclrer lexposition sur les mergentsmais ne pas rester naf. Il y a des opportunitsdans les pays dvelopps. Lconomie estdevenue plus granulaire quautrefois.Il y a quelques annes, dans les pays dveloppsla croissance tait convenable et dans les pays

    mergents la croissance tait plus forte mais lesrisques taient galement trs forts. Aujourdhui,dans les pays dvelopps la croissance est moinsbonne et dans les pays mergents, les risquesont baiss et leur croissance a augment.Des tendances lourdes modifieront sur quinzeans les paysages conomiques : la dmographieest la source principale de cration de richesseavec linnovation. Laccroissement de la longvita t constante : lesprance de vie tait de 45 ansen 1900, de 75 ans en 2000 et aujourdhui, nousgagnons un trimestre par an.Les USA avaient un million de personnes en1600, cinq ou six en 1700, 12 en 1800 et ensuitele chiffre a explos avec plus de 300 millionsdhabitants. La France tait la premire puissancedEurope avec 20 millions dhabitants au XVImesicle, elle avait pniblement 36 millionsdhabitants au XXme sicle et aujourdhui en a65 millions. La baisse de notre dmographienous a fait perdre du poids conomique.Toutefois, ce nest pas le nombre quil fautregarder mais les progrs de la longvit. Dansla premire moiti du XXme sicle la mortalitinfantile tait la principale cause de mortalit.Dans la seconde moiti du XXme sicle lamortalit en milieu de vie (cancer, crisecardiaque entre 40 et 60 ans) a pris le relais. Desprogrs considrables ont t obtenus en fin devie. La bonne nouvelle est que laccroissementde lesprance de vie ne bouge pas : un trimestrepar an, mais nous vieillissons plus et en bonnesant, ce qui va conduire revoir lorganisationsociale, conomique et publique. Nos grands-parents vieillissaient avec des familles deuxgnrations, aujourdhui on vit avec des familles cinq gnrations. Cette situation a desincidences sur la solidarit intergnrationnelle,sur la transmission du patrimoine et des produits mettre au service des personnes. La Chine avec9 ou 10% de croissance a mis en place, depuis40 ans, une politique dun enfant par famille, la fin un producteur devra sappuyer sur6 retraits. Lge moyen de la population chinoiseaura rejoint lge moyen franais en 2040. EnFrance, les plus de 65 ans sont plus importantsque les moins de 15 ans, ce que nous avons mis114 ans atteindre en termes de vieillissement,les Chinois auront mis 25 ans .En Europe, on atrop tendance considrer que le vieillissementest une punition et un cot conomique. Or,cest linverse : cest une opportunit de croissantevidente. Les conomies les plus avances yrflchissent. Le Japon est un laboratoirephnomnal, il a une population plus ge quela ntre et a commenc rflchir sur la capacitdune population de structuration ge conduire gnrer de linnovation et de lacroissance.

    Les enjeux de la dpendance

    Cest le risque social montant non prvisiblemais qui concerne tout le monde. Cest un risqueassurantiel. Une personne sur quatre terminerasa vie pendant trois ans. Les autres seront mortsavant. Le nombre des personnes dpendantesva progresser. Les dpartements ont en chargela dpendance dans le cadre de lAPA (allocationpersonnalise dautonomie) qui constitue pourla majorit dentre eux le premier poste dedpenses. Le systme est devenu insoutenable.

    La couverture universelle obligatoire devraitcommencer plus tt. Le financement seraitscuris si chacun versait 8 par mois partirde 40 ans, ce qui permettrait dallouer 1 000 par mois aux personnes dpendantes. Le recourssur succession est un tabou quil faut lever. Lacrance de la socit sur la succession est toutaussi lgitime que celle des banquiers.

    Vers une meilleure gestionde lAssurance maladie

    LAssurance maladie peut tre mieux gre.On ne peut pas vivre avec des schmas hritsdes sicles prcdents. En raison de lvolu-tion sociale et technologique, il est possibledavoir une intervention de lEtat avec des axesdiffrents. En 1945, le pays sortait de la guerreavec une absence de march financier et detechnologies. Aujourdhui la socit est lgedu digital et dune innovation importante. Labonne rponse est de ne pas avoir un Etat quifait tout mais qui dfinit le cahier des chargeset qui en choisit les oprateurs. Cette stratgiea t payante dans les domaines de laudiovi-suel et des tlcommunications. Le secteursocial nest pas tabou. Rester dans le systmeactuel cest aller dans le sens contraire de lasolidarit. Les plus faibles sont les plus affai-blis, les plus riches sont les plus avantags.

    Elisabeth Berg-Suet

    Prochaines confrences du Cercle Culturel Henner : le 26 avril 2011,avec Benot Roger-Vasselin, directeur des ressources humaines dePublicis Groupe, prsident de la Commission march du travail, emploi,et formation du Medef et le 28 juin 2011, avec Frdric Ouda, prsidentdirecteur gnral de la Socit gnrale.Contact : [email protected] - www.cercleculturelhenner.fr

    2011-077

    Henride Castries

    D.R

    .

  • 10 Les Annonces de la Seine - jeudi 17 fvrier 2011 - numro 12

    Vie du droit

    Vendredi 5 novembre 2010 a eu lieupour la 5me anne conscutive auPalais Bourbon le 10me Rendez-vousd'automne de l'ANM (Associationnationale des mdiateurs, cre il y a 18 ans)avec pour thme Argent et Mdiation, parlons-en ! . Les changes ont t anims par FrancetteRosamont journaliste et croqus par ledessinateur Chapu.Environ 180 participants ont assist auxdiffrents exposs, aprs les mots de bienvenuedu dput Dominique Raimbourg et de laprsidente de l'ANM, Gabrielle Planes qui alanc un appel pour la professionnalisation desmdiateurs. Martin Hirsch a introduit la journede faon concrte en rappelant la ralit de lapauvret, qui empche de pouvoir faire deschoix, et en prnant le concept de socialbusiness , entreprise rentable pouvant dgagerdes bnfices mais n'engendrant ni perte niprofit.

    Une premire conversation croise a permisde s'interroger sur le pouvoir et l'argent enmdiation en distinguant d'une part le rapportdu mdiateur l'argent, savoir une recon-naissance sociale travers une transactionmontaire pour le juste prix d'une prestation,et d'autre part le rle de l'argent au sein de lamdiation, lieu de rquilibrage des pouvoirsparfois en change d'une somme d'argent. Estperu comme juste ce qui est quitable pourchacun avec un rapport subtil entre le sacri-fice et le gain.Puis la discussion a port sur la valeur et le cotde la mdiation. Il est courant de dire que ce quiest gratuit n'a pas de valeur. Le cot d'unemdiation comprend non seulement la sommede tous les frais exposs, y compris leshonoraires du mdiateur, mais aussi le cotpsychologique. Sa valeur est fonction du degrde satisfaction escompt et du bnfice obtenu.Le mdiateur est, comme tout prestataire,soucieux de la qualit de son produit et a foi enson utilit, la difficult tant de facturer del'immatriel. Corrlativement, l'acte de payerest un signe la fois d'engagement dans unedmarche et de libert en effaant une dette. Ils'agit d'une rmunration, et non d'uneindemnisation, dont la logique n'est pas lamodration mais la transparence. En effet, larelation conomique n'exclut pas la dmarchealtruiste et humaniste.La mdiation est un bien de confiance quioptimise les intrts de chaque partie et lacoopration entre les individus permet dedgager des gains mutuellement bnfiques,

    la diffrence des solutions coercitives. Lareconnaissance a un prix, l'argent est souventson expression mais la crdibilit de la mdia-tion ne vient pas de son prix.Des tudes ont t menes sur l'utilit socialede la mdiation ainsi que sur les cots vits.Des intervenants ont relat diffrentes exp-riences dans la prvention ou la gestion desrisques que ce soit en milieu urbain, dans lesconflits collectifs du travail ou l'hpital parexemple. Enfin, des mdiateurs d'horizonsdivers (bnvole, institutionnel ou exerant titre libral), ont essay de rpondre la ques-tion qui doit payer la mdiation ? ou dfaut qui peut la payer ? . Autant lesmdiations sont multiples, autant les prises encharge sont varies. La cration d'une aidemdiationnelle a t suggre. La conclusionest revenue Luc Ferry, pour lequel, la rmu-nration juste n'existe pas car c'est souvent letalent (don naturel) plus que le mrite (trans-formation du don) qui est rtribu par l'argent.Lors de la journe, le trophe ANM de l'inno-vation en mdiation a t remis pour sonaction depuis 2003 Mdiateur du Net ausein du Forum des droits sur l'internet(www.foruminternet.org/particuliers/media-tion/) Marie Franoise Le Tallec qui sou-ligne qu'un accord est toujours pour le mdia-teur un cadeau.

    Hlne Gebhardt(2)(1) Gabrielle Planes est Prsidente de lANM.(2) Hlne Gebhardt est membre du CA de lANM.

    2011-078

    Association Nationale des Mdiateurs10me rendez-vous d'automne - Paris - 5 novembre 2010

    Loi organique relative la limite d'gedes magistrats de l'ordre judiciaireConseil constitutionnel - dcision n 2010-615 DC du 9 novembre 2010

    Le Conseil Constitutionnel,1. Considrant que la loi organique soumise l'examen du Conseilconstitutionnel a t prise sur le fondement de l'article 64 de laConstitution ; qu'elle a t adopte dans le respect des rgles de procdureprvues par les trois premiers alinas de l'article 46 de la Constitution ;2. Considrant que l'article 1er de la loi organique porte de soixante-cinq soixante-sept ans la limite d'ge des magistrats de l'ordre judiciaire ns compter de 1956 ; que son article 2 applique cette limite de faonprogressive aux magistrats ns entre 1951 et 1956 ; que son article 3amnage en consquence le rgime de maintien volontaire en activit

    des magistrats ayant atteint la limite d'ge ; que ces dispositions ne sontpas contraires la Constitution,Dcide :Article 1er - La loi organique relative la limite d'ge des magistrats del'ordre judiciaire est conforme la Constitution.Article 2 - La prsente dcision sera publie au Journal officiel de laRpublique franaise.Dlibr par le Conseil constitutionnel dans sa sance du 9 novembre 2010, o sigeaient : Jean-Louis Debr,prsident, Jacques Barrot, Claire Bazy Malaurie, Guy Canivet, Michel Charasse, Jacques Chirac, Renaud Denoix deSaint Marc, Valry Giscard d'Estaing, Jacqueline de Guillenchmidt, Hubert Haenel et Pierre Steinmetz. 2011-079

    Par sa dcision n 2010-615 DC du 9 novembre 2010, le Conseil constitutionnel a jug conforme la Constitution la loiorganique relative la limite d'ge des magistrats de l'ordre judiciaire dont il avait t saisi par le Premier ministre enapplication des articles 46 et 61 de la Constitution.

    Jurisprudence

    Gabrielle Planes(1)Phot

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  • Les Annonces de la Seine - jeudi 17 fvrier 2011 - numro 12 11

    PARIS

    CONSTITUTION

    Aux termes dun acte sous seing priven date Paris du 14 fvrier 2011, il at constitu une socit prsentant lescaractristiques suivantes : Dnomination sociale :

    MIRAKL Sige social : 191, rue de lUniversit 75007 PARIS Forme : Socit ResponsabilitLimite. Capital : 10 000 Euros. Objet social : la conception, laproduction, ldition et la diffusion delogiciels informatiques notammentde-commerce et de marketing, qu ellequ en soit la forme, sur tout support et travers tout mode de communicationactuel ou futur. Dure : 99 ans. Co-Grance : - Monsieur Philippe CORROT demeu-rant 20, rue Louis David 75116 PARIS. - Grant : Monsieur AdrienNUSSENBAUM demeruant 191, rue delUniversit 75007 PARIS. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Socits de Paris.1077 Poour avis

    Aux termes dun acte sous seing priv,en date Paris du 15 fvrier 2011, il a t constitu une socit prsen-tant les caractristiques suivantes : Dnomination sociale :

    AGILIDEA Sige social : 2, passage du Moulinet 1er tage, porte droite 75013 PARIS Forme : Socit ResponsabilitLimite. Capital social : 1 000 Euros. Objet : prestations et conseils ensystmes dinformations et management. Dure : 99 ans. Grance : Monsieur Zsolt MATHEdemeurant 2, passage du Moulinet,1er tage, porte droite 75013 PARIS. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Socits de Paris.1119 Pour avis

    LOUIS PETRUSSocit par Actions Simplifie

    Unipersonnelleau capital de 15 000 Euros

    Sige social :43, boulevard Ney

    75018 PARIS

    Aux termes dun acte sous seing priven date Paris du 11 fvrier 2011, il at constitu une socit prsentant lescaractristiques suivantes : Dnomination sociale :

    LOUIS PETRUS

    Sige social : 43, Boulevard Ney 75018 PARIS Forme : Socit par ActionsSimplifie Unipersonnelle. Capital : 15 000 Euros, divis en15 000 actions dun Euro chacune. Objet social : dtention de participa-tions dans des P.M.E. Prsident : Monsieur WilfridWITMEYER demeurant 21, rueRaymond Poincar 77400 THORIGNYSUR MARNE, nomm pour une dureindtermine. Dure : 99 ans. Admission aux Assembles : Chaque Associ a le droit de participer

    aux dcisions collectives par lui-mmeou par son mandataire. Exercice du droit de vote : Chaque action donne droit une voix. Le droit de vote attach aux actionsest proportionnel au capital quellesreprsentent. Transmission des actions : les actionsne peuvent tre transfres entreAssocis quavec lagrment pralabledu Prsident de la socit, lequel doitapprcier si le transfert envisag estconforme lintrt social. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Socits de Paris.1052 Pour avis

    Aux termes dun acte sous seing priven date Paris du 14 fvrier 2011, il at constitu une socit prsentant lescaractristiques suivantes : Dnomination sociale :

    CABINET XAVIER PHILIPPEGESTION PRIVEE

    Sige social : 50, avenue de la Grande Arme 75017 PARIS Forme : Socit ResponsabilitLimite. Capital : 15 000 Euros. Objet social : le conseil pour lagestion, les affaires, la gestionpatrimonial, linvestissement immobilier,linvestissement financier. Le courtage etlintermdiation en assurance, ledmarchage bancaire et financier. Dure : 99 ans. Grance : Monsieur Xavier PHILIPPEdemeurant 19, rue Thomas Lemaitre92000 NANTERRE. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Socits de Paris.1098 Pour avis

    CLEARQUALSocit par Actions Simplifie

    Unipersonnelleau capital de 10 000 Euros

    Sige social :16, cour de la Ferme Saint-Lazare

    75010 PARIS

    Suivant acte sous seing priv en date Paris du 6 dcembre 2010, il a tconstitu une socit prsentant lescaractristiques suivantes : Dnomination :

    CLEARQUAL

    Sige social : 16, cour de la Ferme Saint-Lazare 75010 PARIS Forme : Socit par ActionsSimplifie Unipersonnelle Capital social : 10 000 Euros. Objet social : prestation de service,dexpertise, daudit, de conseil, deformation dans tous les domaines relatifs la qualit. Dure : 99 ans compter de son imma-triculation au Registre du Commerce etdes Socits. Prsident : Monsieur Marc LABICHE,n le 27 novembre 1961 Paris 14mearrondissement, de nationalit franaise,demeurant 21, route de Claville 27180CAUGE. Clause dagrment : les actions sontlibrement ngociables sous rserve dunagrment et dun droit de premption. Immatriculation : la socit sera imma-tricule au Registre du Commerce et desSocits de Paris.1006 Pour avis

    Aux termes dun acte sous seing priv,en date Paris du 9 fvrier 2011, il a t constitu une socit prsen-tant les caractristiques suivantes : Dnomination sociale :

    MAESTRO BAT Sige social : 21, rue de la Villette 75019 PARIS Forme : Socit ResponsabilitLimite. Capital social : 7 000 Euros. Objet : plomberie, lectricit, btimentet toutes activits pouvant se rattacher lobjet social. Dure : 99 ans. Grance : Monsieur Walid ABOUHASSANEIN demeurant 21, rue de laVillette 75019 PARIS. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Socits de Paris.1054 Pour avis

    Aux termes dun acte sous seing priven date Paris du 31 janvier 2011, il at constitu une socit prsentant lescaractristiques suivantes : Dnomination sociale :

    BUS Sige social : 125, boulevard Malesherbes 75017 PARIS Forme : Socit ResponsabilitLimite. Capital : 100 Euros. Objet social : htellerie, restauration,chambres dhtes, vente et location desappareils de bien-tre, vnementiel,stages de formations, location du "spaphmre", relooking et stylisme,coaching physique et mental. Dure : 50 ans. Grance : Mademoiselle SylvianneMECHIN demeurant 125, boulevardMalesherbes 75017 PARIS. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Socits de Paris.1094 Pour avis

    Aux termes dun acte sous seing priv,en date Paris du 30 novembre 2010, il a t constitu une socit prsen-tant les caractristiques suivantes : Dnomination sociale :

    ONE TIME PROD Sige social : 4, rue du Chevaleret 75013 PARIS Forme : Socit ResponsabilitLimite. Capital social : 20 000 Euros. Objet : reportages photos, vidos,audiovisuels. Dure : 99 ans. Grance : Madame Dalila DJELASSIdemeurant 4, rue du Chevaleret 75013PARIS. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Socits de Paris.1072 Pour avis

    Aux termes dun acte sous seing priv,en date Paris du 12 fvrier 2011, il a t constitu une socit prsen-tant les caractristiques suivantes : Dnomination sociale :

    KIOU Sige social : 9, rue Mayran 75009 PARIS Forme : Socit ResponsabilitLimite capital variable. Capital social dorigine : 1 000 Euros. Capital minimum : 500 Euros. Capital maximum : 10 000 Euros.

    Objet : la production et la post-produc-tion doeuvres audiovisuelles etcinmatographiques. Dure : 99 ans. Grance : Monsieur YvesTRONCHOT demeurant Le ClosRenaud 35170 BRUZ. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Socits de Paris.1047 Pour avis

    MANAGEMENT CONSEIL SANTESocit Responsabilit Limite

    au capital de 7 500 EurosSige social :

    Centre dAffaires Trocadro112, avenue Klber

    75116 PARIS

    Aux termes dun acte sous seing priven date Paris du 4 fvrier 2011, il a t constitu une socit prsen-tant les caractristiques suivantes : Dnomination sociale :

    MANAGEMENT CONSEIL SANTE

    Sige social : Centre dAffaires Trocadro 112, avenue Klber 75116 PARIS Forme : Socit ResponsabilitLimite. Capital social : 7 500 Euros, divis en750 parts de 10 Euros chacune,entirement souscrites et libres. Objet : en France et dans tous pays : - toutes activits de conseil, audit,formation, communication et accompa-gnement, dans les domaines dumanagement, de lorganisation, desressources humaines, de la sant autravail des entreprises, dans les secteurspublics et privs. Dure : 99 ans compter de son imma-triculation au Registre du Commerce etdes Socits sauf dissolution anticipeou prorogation. Co-Grant : - Monsieur Jean-Franois MARIdemeurant 13, avenue du LieutenantLavenne de la Montoise 44000NANTES. - Madame Marie-Christine MARI,pouse Paul-Louis SOULA, demeurant90, rue Brancas 92310 SEVRES. Immatriculation : la socit sera imma-tricule au Registre du Commerce et desSocits de Paris.

    Pour avis1078 La Grance

    Aux termes dun acte sous seing priv,en date Paris du 31 janvier 2011, il a t constitu une socit prsen-tant les caractristiques suivantes : Dnomination sociale :

    TEXT.JPG Nom commercial :

    TEXT.JPG Sige social : 5, avenue Milleret de Brou 75016 PARIS Forme : Socit ResponsabilitLimite de type E.U.R.L. Capital social : 1 000 Euros. Objet : conseils en cration demarques, produits, services etdveloppement commercial. Dure : 99 ans. Grance : Monsieur Pierre NABHANdemeurant 5, avenue Milleret de Brou75016 PARIS. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Socits de Paris.1039 Pour avis

    Rectificatif linsertion 221 du13 janvier 2011 pour JAD CONSEIL,lire, Grant : Jean-Georges BENDRIHAM (et non, Jean BENDRIHAM).1063 Pour avis

    Annonces judiciaires et lgales

  • 12 Les Annonces de la Seine - jeudi 17 fvrier 2011 - numro 12

    Aux termes dun acte sous seing priv,en date Paris du 1er fvrier 2011, il a t constitu une socit prsen-tant les caractristiques suivantes : Dnomination sociale :

    WASSOLOT CASH Nom commercial :

    WASSOLOT CASH Sige social : 84, quai de Loire Immeuble Dapi 75019 PARIS Forme : Socit ResponsabilitLimite. Capital social : 8 000 Euros. Objet : import-export, e-commerce. Dure : 99 ans . Grance : Monsieur Zan DIARRAdemeurant 34, avenue Pierre Koenig95200 SARCELLES. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Socits de Paris.1105 Pour avis

    Aux termes dun acte sous seing priv,en date Paris du 8 avril 2010,enregistr le 20 avril 2010 au Service desImpts des Entreprises de Paris 11meSainte Marguerite, bordereau 2010/154,case 6, extrait 1713, il a t constitu une socit prsen-tant les caractristiques suivantes : Dnomination sociale :

    AY Sige social : 32, rue de Malte 75011 PARIS Forme : Socit dExercice Libral Responsabilit Limite. Capital social : 12 500 Euros. Objet : la socit a pour objetlexercice libral en commun de laprofession dHuissier de Justice (JournalOfficiel du 1er fvrier 2011). Dure : 99 ans compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Socits saufdissolution anticipe ou prorogation. Co-Grance : - Monsieur Eric ALBOU, n le13 octobre 1967 Issy les Moulineaux(Hauts de Seine) demeurant 32, rue deMalte 75011 PARIS. - Madame Carolle YANA, ne le7 novembre 1965 Paris, demeurant32, rue de Malte 75011 PARIS. Immatriculation : la socit sera imma-tricule au Registre du Commerce et desSocits de Paris.1011 Pour avis

    Rectificatif linsertion 240 du13 janvier 2011 pour LESPRIT DUJEUX, lire : capital variable initial de25 000 Euros au capital minimum de2 500 Euros et maximum de 100 000Euros (et non, capital fixe).1036 Pour avis

    RTB-DESIGNSocit Responsabilit Limite

    au capital de 9 000 EurosSige social :

    21, place de la Rpublique75003 PARIS

    Aux termes dun acte sous seing priven date Paris du 4 fvrier 2011, il a tconstitu une socit prsentant les carac-tristiques suivantes : Dnomination sociale :

    RTB-DESIGN

    21, place de la Rpublique 75003 PARIS Forme : Socit tesponsabilitLimite. Capital social : 9 000 Euros. Objet social :

    - tous travaux de btiment, - tous corps dtat, - tous travaux dlectricit et dinstalla-tions lectriques, de plomberie,dbnisterie, de couverture, demaonnerie, de carrelage et demarbrerie. Achat, vente,location de matriel lectrique,lectromcanique en tous genres. Cabalges de rseaux, dtectionincendie, et confection darmoires et detableaux lectriques contrats entretien etde maintenance de rseaux installationsde centrales dairs, de chauffages, deventilations, de climatisations et secondoeuvre sy rapportant ( faux plafonds etfaux planchers). Dure : 99 ans compter de la date delimmatriculation de la Socit auRegistre du Commerce et des Socits. Grance : Monsieur OlivierADELAIDE demeurant 19 bis, rue de laConvention 94270 LE KREMLINBICETRE, n le 30 juin 1973 Paris13me arrondissement, de nationalitFranaise, clibataire. Immatriculation : la socit sera imma-tricule au Registre du Commerce et desSocits de Paris.

    Pour avis1004 La Grance

    Aux termes dun acte sous seing priv,en date Paris du 10 fvrier 2011, il a t constitu une socit prsen-tant les caractristiques suivantes : Dnomination sociale :

    JP - MAT Sige social : 36, rue Washington 75008 PARIS Forme : Socit ResponsabilitLimite de type E.U.R.L. Capital social : 5 000 Euros. Objet : la socit a pour objet enFrance et lEtranger, directement ouindirectement : - limportation et lexportation, larparation et le commerce sous toutes sesformes de tous vhicules automobiles ouremorqus, - la fabrication, lachat, la vente depices de rechange et de tout matriel,neufs ou doccasion. Dure : 99 ans compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Socits. Grance : Monsieur Jean-PierreMAURUS demeurant 24, rue Jouvenet75016 PARIS, nomm pour une dure decinq ans. Immatriculation : la socit sera imma-tricule au Registre du Commerce et desSocits de Paris.1069 Pour avis

    TROCADERO CORPORATEFINANCE

    Socit par Actions Simplifieau capital de 20 000 Euros

    Sige social :10, rue Henner75009 PARIS

    Par acte sous seing priv en date Paris du 14 fvrier 2011, il a tconstitu une socit rgie par la loi etles dispositions rglementaires envigueur, dont les caractristiques sont lessuivantes : Dnomination :

    TROCADERO CORPORATEFINANCE

    Sige social : 10, rue Henner 75009 PARIS Forme : Socit par ActionsSimplifie. Capital social : vingt mille Euros(20 000 Euros) divis en deux mille(2 000) actions de dix Euros (10 Euros)chacune. Objet la socit a pour objet tant en

    France qu lEtranger, toutes oprationsse rapportant directement ouindirectement : a) lassistance aux entrepreneurs, auxentreprises ou toute autre personnephysique ou morale en matire de strat-gie de dveloppement et de recherchedinvestissements, de conseil dans lesdomaines financier et commercial, ainsique toutes tudes et expertisesfinancires. b) toutes oprations industrielles,commerciales ou financires, mobiliresou immobilires pouvant se rattacherdirectement ou indirectement auxactivits sus-vises et toutes activitssimilaires ou connexes. Dure : 99 annes compter du jourde limmatriculation au Registre duCommerce et des Socits. Prsident : Madame AlexandraDHAVERNAS, ne le 5 mars 1965 Essen (99142 ALLEMAGNE)demeurant 15, rue de Franqueville 75116PARIS. Commissaires aux Comptes Titulaire :Monsieur Jean-Luc POUZET, n le 20aot 1940 Craon (Mayenne) domicili3, square de lAvenue du Bois 75116PARIS. Commissaire aux Comptes Supplant :Monsieur Richard QUILIN, n le14 septembre 1964 Alforville (Val deMarne) domicili 4, rue Duvivier 75007PARIS. Conditions dadmission aux Assem-bles et exercice du droit de vote : ledroit de participer aux Assembles estsubordonn linscription de lAssocidans les comptes de la socit. Clause dagrment : la cession estlibre entre Associs ; tout projet de muta-tion daction un tiers non Associ encours de vie sociale est soumis lagrment pralable de la collectivitdes Associs. Immatriculation : la socit sera imma-tricule au Registre du Commerce et desSocits de Paris.

    Pour avis1121 Le Prsident

    NEXTSTONE REAL ESTATE IISocit par Actions Simplifie

    au capital social de 10 000 EurosSige social :

    27, rue de Lorraine75019 PARIS

    Aux termes dun acte sous seing priven date Paris du 8 fvrier 2011, il a tconstitu une Socit par ActionsSimplifie prsentant les caractristiquessuivantes : Dnomination :

    NEXTSTONE REAL ESTATE II

    27, rue de Lorraine 75019 PARIS Forme sociale : Socit par ActionsSimplifie. Capital social : 10 000 Euros. Objet social : - lacquisition, la dtention de tousbiens et droits mobiliers et immobiliers, - ltude, la ralisation de travauxdquipement, damnagement et dernovation sur tous les terrains et biensimmobiliers et droits de construireimmobiliers, passation de toutesconventions y affrentes, - la construction, avec ou sansdmolition de btiments existants, detous immeubles ou ensembles spars, - tous emprunts avec ou sans garantiehypothcaire ayant pour but de permettrela ralisation de lobjet social, - la gestion et la location desimmeubles sociaux, - la prise de participation dans toutessocits ayant un objet similaire,connexe ou complmentaire. Dure : 99 annes compter de la datedimmatriculation de la socit auRegistre du Commerce et des Socits. Prsident : Monsieur David AZOUTE,n le 15 septembre 1972 Paris (12me)demeurant 27, rue de Lorraine 75019

    PARIS, de nationalit franaise, Commissaires aux Comptes : . Monsieur Richard COHEN domicili1, place du Gnral de Gaulle 93340LE RAINCY, Commissaire auxComptes Titulaire. . La socit DIDIER MARECHALsise 27, rue Bezout 75014 PARIS, enqualit de Commissaires aux ComptesSupplants. Conditions dadmission auxAsembles : Tout Associ justifiant de son identitet de linscription en compte de sesactions au jour de la dcisioncollective a le droit de participer auxdcisions collectives, personnellementou par mandataire, quel que soit le nom-bre dactions quil possde. Il peut sefaire reprsenter par un autre associ oupar un tiers, chaque mandataire disposantdun nombre illimit de mandats, qui peu-vent tre donns par tous procds decommunication crite, et notamment partlcopie. Conditions dexercice du droit devote : chaque action donne droit unevoix. Le droit de vote attach aux actionsest proportionnel au capital quellesreprsentent. Clause dagrment : La cession de titres de capital et devaleurs mobilires donnant accs aucapital un tiers quelque titre que cesoit est soumise lagrment pralablede lAssemble Gnrale Ordinaire lexception de transfert de titres decapital ralis entre Associs de lasocit, et/ou par un Associ de lasocit dtenant plus de 50% du capitalsocial et/ou des droits de vote de lasocit mme au bnfice dun tiers. Immatriculation : la socit sera imma-tricule au Registre du Commerce et desSocits de Paris.

    Pour avis1016 Le Prsident

    Aux termes dun acte sous seing priv,en date Paris du 5 janvier 2011, il a t constitu une socit prsen-tant les caractristiques suivantes : Dnomination sociale :

    COTE SUSHI REPUBLIQUE Sige social : 77, rue de Turbigo 75003 PARIS Forme : Socit ResponsabilitLimite. Capital social : 5 000 Euros. Objet : restauration rapide, traiteur,vente emporter. Dure : 99 ans. Grance : Monsieur Emmanuel TAIBdemeurant 8, rue des Carmes 75005PARIS. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Socits de Paris.1116 Pour avis

    Aux termes dun acte sous seing priv,en date Paris du 11 fvrier 2011, il a t constitu une socit prsen-tant les caractristiques suivantes : Dnomination sociale :

    EPTIC Sige social : 101, rue de Svres 75280 PARIS CEDEX 06 Forme : Socit ResponsabilitLimite de type E.U.R.L. Capital social : 4 000 Euros. Objet : cration et dition de sitesinternet, rfrencement sur les moteursde recherche, gestion de campagne depublicit et conseils en stratgie internet. Dure : 99 ans. Grance : Monsieur GuillaumeAUTRET demeurant 180 bis, rue deCharenton 75012 PARIS. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Socits de Paris.1032 Pour avis

    Annonces judiciaires et lgales

  • Les Annonces de la Seine - jeudi 17 fvrier 2011 - numro 12 13

    Aux termes dun acte sous seing priv,en date Paris du 2 fvrier 2011, il a t constitu une socit prsen-tant les caractristiques suivantes : Dnomination sociale :

    EPARGNE INVESTISSEMENT Sige social : 37, rue des Mathurins 75008 PARIS Forme : Socit ResponsabilitLimite de type E.U.R.L. Capital social : 1 000 Euros. Objet : conseils en gestion depatrimoine, conseils financiers,transactions sur immeubles et fonds decommerce. Dure : 99 ans. Grance : Monsieur LaurentDORNEL demeurant 12, rue de Lille06400 CANNES. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Socits de Paris.1106 Pour avis

    MODIFICATION

    LARCHE DU PARADISSocit Responsabilit Limite

    au capital de 1 000 EurosSige social :

    26, rue de Mogador75009 PARIS

    452 428 774 R.C.S. PARIS

    Par dcision de lAssemble GnraleMixte en date du 30 juin 2010, il a tpris acte de la nomination de MonsieurChristophe HUET demeurant 16, rue duRefuge 78000 VERSAILLES en qualitde nouveau Grant, compter du1er juillet 2010 pour une dure illimite,en remplacement de MademoiselleBatrice YVON, dmissionnaire. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Socits de Paris.1003 Pour avis

    HORIZON INVESTISSEMENTSSocit Responsabilit Limite

    au capital de 7 500 EurosSige social :

    179, boulevard Preire75017 PARIS

    477 936 421 R.C.S. PARIS

    Suivant dcision de la Grance en datedu 1er janvier 2011, il a t dcid detransfrer le sige social du : 179, boulevard Preire 75017 PARIS au : 5, rue Blanche 75009 PARIS et de modifier en consquence larticle4 des statuts. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Socits de Paris.1019 Pour avis

    STI VOYAGESSocit Responsabilit Limite

    au capital de 3 440 000 EurosSige social :

    16, rue Brunel75017 PARIS

    313 335 838 R.C.S. PARIS

    LAssemble Gnrale Extraordinaireen date du 8 fvrier 2011 a pris acte de ladmission de Monsieur Georges EL-HAYEK de ses fonctions de Co-Grantde la socit STI VOYAGES compterdu 31 janvier 2011. La socit est dsormais reprsentepar un seul Grant, Monsieur TewfikGHATTAS. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Socits de Paris.

    Pour avis1127 Le Grant

    ETUDE DE MAITRESJEAN-CLAUDE LUTUN

    etANNE MOTIN

    NOTAIRES ASSOCIES107, rue Emmamuel Liais

    50100 CHERBOURG-OCTEVILLE

    SCL LA VERRIERESocit Civile Immobilireau capital de 390 000 Euros

    Sige social :38, rue de la Sablire

    75014 PARIS518 907 811 R.C.S. PARISSIRET 518 907 811 00013

    Insertion constitutive"LES ANNONCES DE LA SEINE"

    du 26 novembre 2009, page 11

    Suivant acte reu par Matre Jean-Claude LUTUN, Notaire Associ de laSocit Civile Professionnelle "Jean-Claude LUTUN et Anne MOTIN,Notaires Associs", titulaire dun OfficeNotarial dont le sige est 107, rueEmmanuel Liais 50100 CHERBOURG-OCTEVILLE, le 28 janvier 2011,enregistr au Ple Enregistrement deSaint Lo le 9 fvrier 2011, bordereau2011/193, case 3, les Associs de la socit SCI LAVERRIERE ont compter du 28 janvier2011, dcid : 1) daugmenter le capital social dunmontant de 174 000 Euros par apport ennumraire, pour le porter la somme de564 000 Euros. Larticle "Apports - Capital social"des statuts a t modifi en consquence. Ancienne mention : Le capital social est fix la sommede 390 000 Euros divis en 390 partssociales de 1 000 Euros chacune. Nouvelle mention : Le capital social a t fix la sommede 564 000 Euros divis en 564 partssociales de 1 000 Euros chacune. 2) de transfrer le sige de laditesocit au 14, boulevard Edgar Quinet75014 PARIS. Larticle "Sige" des statuts a tmodifi en consquence. Ancienne mention : Sige social : Le sige social est fix : 38, rue de la Sablire 75014 PARIS Nouvelle mention : Le sige social a t fix : 14, boulevard Edgar Quinet 75014 PARIS Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Socits de Paris.

    Pour avis1018 Le Notaire

    INDOOR DECORSocit Responsabilit Limite

    de type E.U.R.L.au capital de 3 300 Euros

    Sige social :40 42, rue Sambre et Meuse

    75010 PARIS523 595 635 R.C.S. PARIS

    Par dcision du Grant en date du1er fvrier 2011 il a t dcid de transf-rer le sige social de la socit du : 40 42, rue Sambre et Meuse 75010 PARIS au : 6, cit Joly 75011 PARIS compter du 1er fvrier 2011. Les statuts ont t modifis enconsquence. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Socits de Paris.1024 Pour avis

    ART & DEVELOPMENTSocit Responsabilit Limite

    au capital dun EuroSige social :

    34, boulevard des Italiens75009 PARIS

    500 354 964 R.C.S. PARIS

    Par dcision de IAssemble GnraleExtraordinaire en date du 29 janvier2011, il a t dcid de transfrer lesige social de la socit du : 34, boulevard des Italiens 75009 PARIS au : 20, quai de la Mgisserie 75001 PARIS compter du 29 janvier 2011. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Socits de Paris.1062 Pour avis

    ITM AUTOMOBILESocit par Actions Simplifie

    Unipersonnelleau capital de 40 000 Euros

    Sige social :24, rue Auguste Chabrires

    75015 PARIS379 627 664 R.C.S. PARIS

    Aux termes dune dlibration delAssocie Unique en date du 3 janvier2011, il a t pris acte de la dmission deMonsieur Nicolas BULTEL, de sesfonctions de Prsident de la socit, compter du 1er janvier 2011, il a tdcid de nommer en remplacement, enqualit de nouveau Prsident et ce pourune dure illimite, Monsieur PhilippePOILVEZ, n le 23 septembre 1955 PARIS 19me demeurant Kerbiquet29910 TREGUNCT. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Socits de Paris.1066 Pour Avis

    STASI CHATAIN ET ASSOCIESAssociation dAvocats Responsabilit

    Professionnelle Individuelle (A.A.R.P.I.)Sige social :

    2, avenue Hoche75008 PARIS

    429 189 759 R.C.S. PARIS

    LAssociation STASI CHATAIN ETASSOCIES comprenant cinq Associs,Monsieur le Btonnier Mario STASI,Matre Antoine CHATAIN, MatreStphane LATASTE, MatreMario-Pierre STASI et Matre SylvieLERAT, compte depuis le 1er janvier2011, trois nouveaux Associs : - Matre Muriel FAYAT, Avocat laCour, demeurant 26, avenue Victoria94100 SAINT MAUR DES FOSSES, - Matre Katia SITBON, Avocat laCour, demeurant 57 bis, avenue de laMotte Picquet 75015 PARIS - Matre Arnaud RICHARD, Avocat la Cour, demeurant 8, place Paul VaillantCouturier 92130 ISSY LESMOULINEAUX, tous inscrits au Bareau de Paris. Les statuts ont t modifis en ce sens. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Socits de Paris.1022 Pour avis

    VIVEO BANKING ANDFINANCE CONSULTING

    Socit par Actions SimplifieUnipersonnelle

    au capital de 150 000 EurosSige social :

    251, boulevard Preire75852 PARIS CEDEX 17392 146 270 R.C.S. PARIS

    Suivant procs-verbal de la dcisionde lAssoci Unique en date du17 janvier 2011 conformment larticle

    L227-6 du Code du Commerce et auxdispositions statutaires, lAssoci Uniquea pris acte de la dmission de MadameLaurence BARROIN de sa qualit deDirecteur Gnral de la socit. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Socits de Paris.1073 Pour avis

    GIE LAURENT-PERRIERDIFFUSION

    Groupement dIntrt EconomiqueSige social :

    27, rue du Faubourg Saint-Honor75008 PARIS

    319 556 031 R.C.S. PARIS

    Suite lAssemble GnraleOrdinaire en date du 6 janvier 2011, lesmembres ont pris acte de la dmissionpour des raisons personnelles, deMonsieur Stphane LEFEBVRE,Administrateur et ce compter du6 janvier 2011. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Socits de Paris.

    Pour avis1023 Le Reprsentant lgal

    DIX MILLESocit Responsabilit