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LES ANNONCES DE LA SEINE RENTRÉE SOLENNELLE Tribunal de commerce de Versailles La légitimité de l’institution consulaire par Vincent Lesclous .............2 Les qualités d’un juge du commerce par Dominique Olivier ..............3 CHRONIQUE Licenciement pour faute grave par Jacques Brouillet ..............5 VIE DU CHIFFRE Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables Créer de la croissance par Joseph Zorgniotti ......................................6 Les acteurs de la compétitivité par Rémy Rioux..................................8 Panorama de la mandature d’Agnès Bricard ......................................9 VIE DU DROIT Visite à La Haye du Barreau de Paris ..................................12 Ministère de la Justice .............................................................14 TRIBUNE Les droits de la défense face à la pression médiatique ....14 CULTURE Château de Versailles .................................................................15 ANNONCES LEGALES ...................................................17 SOCIÉTÉ Actualité Versus Eternité (II) Habemus Papam par Jean-Luc A. Chartier ......................................32 J OURNAL OFFICIEL D’ANNONCES LÉGALES - I NFORMATIONS GÉNÉRALES, J UDICIAIRES ET TECHNIQUES bi-hebdomadaire habilité pour les départements de Paris, Yvelines, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val de Marne 12, rue Notre-Dame des Victoires - 75002 PARIS - Téléphone : 01 42 60 36 35 - Télécopie : 01 47 03 92 15 Internet : www.annoncesdelaseine.fr - E-mail : [email protected] FONDATEUR EN 1919 : RENÉ TANCRÈDE - DIRECTEUR : JEAN-RENÉ TANCRÈDE Lundi 18 mars 2013 - Numéro 19 - 1,15 Euro - 94 e année L a juridiction consulaire versaillaise a organisé son audience solennelle de rentrée judiciaire ce 14 janvier 2013 en présence des personnalités locales, d’élus du département des Yvelines et d’éminents représentants des mondes du droit et du chiffre. Le Procureur de la République Vincent Lesclous, souhaitant dire toute l’importance qu’il attache à l’institution consulaire de la ville du Roi-Soleil, a déclaré : « l’expérience que nous avons du fonctionnement de la juridiction ne peut que nous conduire à la confiance ». Reconnaissant « les pouvoirs considérables » des magistrats des tribunaux de commerce sur les acteurs économiques et conscient « des intérêts publics éminents confiés aux juges du commerce », le Chef du Parquet s’est déclaré déterminé à maintenir la présence du Ministère Public à toutes les audiences de suivi et de clôture des procédures collectives, malgré le manque d’effectifs, afin de « ramener à la raison certains que le pillage d’entreprises en difficulté tentait ». Le Président du tribunal de commerce de Versailles, Dominique Olivier a, ensuite, choisi d’évoquer les mises en cause des tribunaux de commerce au premier rang desquelles, la déclaration de Christiane Taubira le 31 octobre 2012 qui envisageait l’échevinage. Il s’est déclaré ensuite particulièrement ému par « le pacte national pour la croissance, l’activité et l’emploi qui, dans son constat, met en doute l’impartialité des juridictions commerciales et la capacité à traiter des affaires de tailles conséquentes ». Face à la mise en cause de l’exercice de la justice commerciale, il a exhorté ses collègues à renoncer à leurs fonctions si « en imposant l’échevinage, les juges consulaires n’étaient plus que des assesseurs bénévoles d’un juge professionnel ». Jean-René Tancrède Photo © Jean-René Tancrède - Téléphone : 01.42.60.36.35 Jean-Marc Galland, Vincent Lesclous, Dominique Olivier, Alain Nuée et Philippe Ingall-Montagnier Tribunal de commerce de Versailles Audience Solennelle de Rentrée - 14 janvier 2013

Edition du undi 18 mars 2013

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  • LES ANNONCES DE LA SEINE

    RENTRE SOLENNELLETribunal de commerce de VersaillesLa lgitimit de linstitution consulaire par Vincent Lesclous .............2Les qualits dun juge du commerce par Dominique Olivier ..............3CHRONIQUELicenciement pour faute grave par Jacques Brouillet ..............5VIE DU CHIFFREConseil Suprieur de lOrdre des Experts-ComptablesCrer de la croissance par Joseph Zorgniotti ......................................6Les acteurs de la comptitivit par Rmy Rioux..................................8Panorama de la mandature dAgns Bricard ......................................9VIE DU DROITVisite La Haye du Barreau de Paris ..................................12Ministre de la Justice .............................................................14TRIBUNELes droits de la dfense face la pression mdiatique ....14CULTUREChteau de Versailles .................................................................15ANNONCES LEGALES ...................................................17SOCITActualit Versus Eternit (II)Habemus Papam par Jean-Luc A. Chartier......................................32

    JOURNAL OFFICIEL DANNONCES LGALES - INFORMATIONS GNRALES, JUDICIAIRES ET TECHNIQUESbi-hebdomadaire habilit pour les dpartements de Paris, Yvelines, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val de Marne

    12, rue Notre-Dame des Victoires - 75002 PARIS - Tlphone : 01 42 60 36 35 - Tlcopie : 01 47 03 92 15Internet : www.annoncesdelaseine.fr - E-mail : [email protected]

    FONDATEUR EN 1919 : REN TANCRDE - DIRECTEUR : JEAN-REN TANCRDE

    Lundi 18 mars 2013 - Numro 19 - 1,15 Euro - 94e anne

    La juridiction consulaire versaillaise aorganis son audience solennelle derentre judiciaire ce 14 janvier 2013en prsence des personnalits locales,dlus du dpartement des Yvelines etdminents reprsentants des mondes du droitet du chiffre.Le Procureur de la Rpublique VincentLesclous, souhaitant dire toute limportancequil attache linstitution consulaire de la villedu Roi-Soleil, a dclar : lexprience quenous avons du fonctionnement de lajuridiction ne peut que nous conduire laconfiance . Reconnaissant les pouvoirsconsidrables des magistrats des tribunauxde commerce sur les acteurs conomiques etconscient des intrts publics minentsconfis aux juges du commerce , le Chef duParquet sest dclar dtermin maintenir laprsence du Ministre Public toutes lesaudiences de suivi et de clture desprocdures collectives, malgr le manque

    deffectifs, afin de ramener la raisoncertains que le pillage dentreprises en difficulttentait .Le Prsident du tribunal de commerce deVersailles, Dominique Olivier a, ensuite, choisidvoquer les mises en cause des tribunaux decommerce au premier rang desquelles, ladclaration de Christiane Taubira le31 octobre 2012 qui envisageait lchevinage.Il sest dclar ensuite particulirement mupar le pacte national pour la croissance,lactivit et lemploi qui, dans son constat, meten doute limpartialit des juridictionscommerciales et la capacit traiter des affairesde tailles consquentes .Face la mise en cause de lexercice de lajustice commerciale, il a exhort ses collgues renoncer leurs fonctions si en imposantlchevinage, les juges consulaires ntaient plusque des assesseurs bnvoles dun jugeprofessionnel .

    Jean-Ren Tancrde

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    Jean-Marc Galland, Vincent Lesclous, Dominique Olivier, Alain Nue et Philippe Ingall-Montagnier

    Tribunal de commerce de VersaillesAudience Solennelle de Rentre - 14 janvier 2013

  • La lgitimit delinstitution consulairepar Vincent Lesclous

    ai souhait, Monsieur le Prsident,Mesdames Messieurs les vice-Prsidentset Juges consulaires, assumer la premirepartie des rquisitions d'usage votreaudience solennelle, pour vous dire, en ma

    qualit de Procureur de la Rpublique deVersailles, en charge de ce Parquet depuis peu,toute limportance que jattache votrejuridiction alors que se dveloppent nouveaudivers dbats ce sujet.Cette reconnaissance tient d'abord la lgitimitde l'institution consulaire. Non seulement estelle tablie par la loi mais encore tient elle lalgitimit professionnelle de ses membres.Cette reconnaissance se double d'une confiancerelle du Parquet dans votre juridiction. Elle nedoit rien l'habitude ni aux convenances maiss'alimente des ralits dmontres.En effet, on ne le dit pas assez, les Jugesconsulaires, pour bnvoles et nonprofessionnels qu'ils soient, bnficient d'uneformation initiale et continue trs pousse, ycompris l'organisation judiciaire et ladontologie, formation organise et suivie deprs par la confrence gnrale des tribunauxde commerce.La garantie de la collgialit est en outre danscette juridiction une ralit vivante etpermanente.Vous prtez de surcrot nos rquisitions uneattention relle dont nous vous savons grcomme d'ailleurs de la qualit des contacts quenous pouvons avoir avec vous Monsieur lePrsident et avec les deux greffiers de commercepour la marche gnrale des choses. Encoreprochainement nous nous retrouverons pourmettre au point de nouvelles modalits desaisine et aussi construire une rpression efficacedu non dpt des comptes sociaux.

    En effet je souhaite dvelopper ici uneprocdure simple par composition pnale desanction du non dpt des comptes sociaux quipermettra un efficace rappel la loi, une mise jour des fichiers du greffe et aussi je l'espreune dtection de ceux qui ne dposent pas leurscomptes parce qu'ils sont en difficult, ce quipermettra une action de prvention. Enfin tout simplement l'exprience que nousavons du fonctionnement de la juridiction nepeut que nous conduire la confiance.Cette confiance est un atout majeur quand onmesure l'importance de votre tche.Vous touchez l'ensemble du monde del'entreprise depuis l'artisan, acteur conomiquecapital pour l'conomie d'un territoire, quis'puise des journes de 12 heures et consacreses soires sa gestion, jusqu'aux entreprisesfilialises ou indpendantes fortes de plusieurscentaines de salaris, victimes de la conjonctureen nombre croissant, ce qui est un vrai sujetd'inquitude et qui gnrent des procdures trscomplexes souvent de dimension internationale.Sur ce monde, vos pouvoirs sont considrableset parfois d'un usage fort dlicat tant la missiond'apprcier la valeur d'une entreprise, seschances d'avenir ou les meilleures modalits desa reprise peuvent tre complexes et incertaines.C'est le moment pour moi de saluer lesadministrateurs judiciaires et mandatairesjudiciaires la liquidation des entreprises.Votre tche qui mle le juridique, la gestionfinancire, la gestion des ressources humaines,nest pas aise. Vous tes missionns par letribunal mais loin d'tre de simples agentsd'excution, il vous faut au contraire faire preuved'initiative et de responsabilit que ce soit pourassurer au mieux l'avenir de l'entreprise et deses salaris ou pour faire sanctionner ceux quis'cartent de la bonne gestion et de la rgle. Vousdevez de surcrot veiller la meilleureinformation de la juridiction et de son Parquet.Le Parquet intervient tout au long de laprocdure, conciliation, sauvegarde, procdurescollectives. Le Parquet de Versailles est prsent certaines audiences d'ouverture et toutes les

    2 Les Annonces de la Seine - lundi 18 mars 2013 - numro 19

    LES ANNONCES DE LA SEINESige social :

    12, rue Notre-Dame des Victoires - 75002 PARISR.C.S. PARIS B 339 349 888

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    Etablissements secondaires :l 4, rue de la Masse, 78910 BEHOUST

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    Directeur de la publication et de la rdaction :Jean-Ren Tancrde

    Comit de rdaction :

    Thierry Bernard, Avocat la Cour, Cabinet BernardsFranois-Henri Briard, Avocat au Conseil dEtatAntoine Bullier, Professeur lUniversit Paris I Panthon SorbonneMarie-Jeanne Campana, Professeur agrg des Universits de droitAndr Damien, Membre de lInstitutPhilippe Delebecque, Professeur de droit lUniversit Paris I Panthon SorbonneBertrand Favreau, Prsident de lInstitut des Droits de lHomme des Avocats Europens,ancien Btonnier de BordeauxDominique de La Garanderie, Avocate la Cour, ancien Btonnier de ParisBrigitte Gizardin, Substitut gnral la Cour dappelRgis de Gouttes, Premier avocat gnral honoraire la Cour de cassationSerge Guinchard, Professeur de Droit lUniversit Paris II Panthon-AssasFranoise Kamara, Conseiller la premire chambre de la Cour de cassationMaurice-Antoine Lafortune, Avocat gnral honoraire la Cour de cassation Bernard Lagarde, Avocat la Cour, Matre de confrence H.E.C. - EntrepreneursJean Lamarque, Professeur de droit lUniversit Paris II Panthon-AssasChristian Lefebvre, Prsident Honoraire de la Chambre des Notaires de ParisDominique Lencou, Prsident dHonneur du Conseil National des CompagniesdExperts de JusticeNolle Lenoir, Avocate la Cour, ancienne MinistrePhilippe Malaurie, Professeur mrite lUniversit Paris II Panthon-AssasJean-Franois Pestureau, Expert-Comptable, Commissaire aux comptesGrard Pluyette, Conseiller doyen la premire chambre civile de la Cour de cassationJacqueline Socquet-Clerc Lafont, Avocate la Cour, Prsidente dhonneur de lUNAPLYves Repiquet, Avocat la Cour, ancien Btonnier de ParisRen Ricol, Ancien Prsident de lIFACFrancis Teitgen, Avocat la Cour, ancien Btonnier de ParisCarol Xueref, Directrice des affaires juridiques, Groupe Essilor International

    Publicit :Lgale et judiciaire : Didier ChotardCommerciale : Frdric Bonaventura

    Commission paritaire : n 0713 I 83461I.S.S.N. : 0994-3587Tirage : 12 897 exemplairesPriodicit : bi-hebdomadaireImpression : M.I.P.3, rue de lAtlas - 75019 PARIS

    Copyright 2013Les manuscrits non insrs ne sont pas rendus. Sauf dans les cas o elle est autoriseexpressment par la loi et les conventions internationales, toute reproduction, totale oupartielle du prsent numro est interdite et constituerait une contrefaon sanctionnepar les articles 425 et suivants du Code Pnal.

    Le journal Les Annonces de la Seine a t dsign comme publicateur officiel pourla priode du 1er janvier au 31 dcembre 2013, par arrts de Messieurs les Prfets :de Paris, du 27 dcembre 2012 ; des Yvelines, du 31 dcembre 2012 ; des Hauts-de-Seine, du 31 dcembre 2012 ; de la Seine-Saint-Denis, du 27 dcembre 2012 ; duVal-de-Marne, du 27 dcembre 2012 ; de toutes annonces judiciaires et lgales prescritespar le Code Civil, les Codes de Procdure Civile et de Procdure Pnale et de Commerceet les Lois spciales pour la publicit et la validit des actes de procdure ou des contratset des dcisions de justice pour les dpartements de Paris, des Yvelines, de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne ; et des Hauts-de-Seine.N.B. : Ladministration dcline toute responsabilit quant la teneur des annonces lgales.

    - Tarifs hors taxes des publicits la ligneA) Lgales :Paris : 5,48 Seine-Saint-Denis : 5,48 Yvelines : 5,23 Hauts-de-Seine : 5,48 Val-de-Marne : 5,48 B) Avis divers : 9,75 C) Avis financiers : 10,85 D) Avis relatifs aux personnes : Paris : 3,82 Hauts-de-Seine : 3,82 Seine-Saint Denis : 3,82 Yvelines : 5,23 Val-de-Marne : 3,82 - Vente au numro : 1,15 - Abonnement annuel : 15 simple

    35 avec supplments culturels95 avec supplments judiciaires et culturels

    COMPOSITION DES ANNONCES LGALESNORMES TYPOGRAPHIQUES

    Surfaces consacres aux titres, sous-titres, filets, paragraphes, alinasTitres : chacune des lignes constituant le titre principal de lannonce sera compose en capitales (oumajuscules grasses) ; elle sera lquivalent de deux lignes de corps 6 points Didot, soit arrondi 4,5 mm.Les blancs dinterlignes sparant les lignes de titres nexcderont pas lquivalent dune ligne de corps6 points Didot, soit 2,256 mm.Sous-titres : chacune des lignes constituant le sous-titre de lannonce sera compose en bas-de-casse(minuscules grasses) ; elle sera lquivalent dune ligne de corps 9 points Didot soit arrondi 3,40 mm. Lesblancs dinterlignes sparant les diffrentes lignes du sous-titre seront quivalents 4 points soit 1,50 mm.Filets : chaque annonce est spare de la prcdente et de la suivante par un filet 1/4 gras. Lespace blanccompris entre le filet et le dbut de lannonce sera lquivalent dune ligne de corps 6 points Didot soit2,256 mm. Le mme principe rgira le blanc situ entre la dernire ligne de lannonce et le filet sparatif.Lensemble du sous-titre est spar du titre et du corps de lannonce par des filets maigres centrs. Leblanc plac avant et aprs le filet sera gal une ligne de corps 6 points Didot, soit 2,256 mm.Paragraphes et Alinas : le blanc sparatif ncessaire afin de marquer le dbut dun paragraphe o dunalina sera lquivalent dune ligne de corps 6 points Didot, soit 2,256 mm. Ces dfinitions typographiquesont t calcules pour une composition effectue en corps 6 points Didot. Dans lventualit o lditeurretiendrait un corps suprieur, il conviendrait de respecter le rapport entre les blancs et le corps choisi.

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    Vincent Lesclous

  • Les qualitsdun juge du commercepar Dominique Olivier

    Comme l'exige le Code de l'organisationjudiciaire, je vous dois de rendrecompte de l'activit du tribunal decommerce pour lanne coule. C'estune anne importante. Nos missions ont volu.Notre institution fait l'objet de dbats que jevoudrai, aussi, aborder.Au cours de l'anne 2012 nous avons enregistr4 810 nouvelles socits commerciales pour4 487 radiations. Le nombre de socitscommerciales est en trs lgre croissancecomme c'tait le cas ces trois dernires annes.Nous avons rendu 11 370 dcisions.Le nombre de contentieux qui nous a tsoumis est en baisse de 13 %. Cette anne nousavons ouvert 7 dossiers de mdiationsconciliations bien que ce nombre soit biensuprieur celui de l'anne dernire, c'estinsuffisant surtout que peu d'entre eux se sonttermins avec accord.En ce qui concerne le nombre d'ouverture deprocdures collectives fin dcembre il taitinfrieur celui de 2011 et mme infrieur celui de 2010, concernant 2345 salaris soit aussi

    10 % de moins qu'en 2011.Il y a donc eu moins de dfaillance d'entreprisesen 2012 dans les Yvelines que les deuxprcdentes annes.Cependant ce chiffre brut doit tre clair. Lenombre d'ouverture de procdures collectivestait jusqu'en septembre 2012 infrieur de 20 % celui de 2011 priode comparable. Onremarque donc une reprise des dfaillancesdurant le 4me trimestre, et l'apparition desocits importantes en effectif.Au titre de la prvention entreprises, nous avonsconvoque 517 entreprises, parmi celles-ci 117ont fait l'objet d'une saisine d'office.La saisine d'office dclare inconstitutionnellepar le Conseil constitutionnel dans une de sesdcisions du 7 dcembre 2012 est le moyen defaire comparatre devant une formation dejugement une entreprise manifestement encessation de paiement. Cette dcision a pourconsquence directe d'affaiblirconsidrablement l'efficacit de la procduredite de prvention dtection . En effet lesentreprises invites venir s'expliquer sur lesdifficults financires dtectes, pourraient, sansla menace d'une procdure collectivedclanche par le tribunal, tre encline ne pascorriger leur situation et crer ainsi un passifbeaucoup plus lourd qui pourrait avoir desconsquences sur leurs fournisseurs et ainsi,d'tapes en tapes, dstructurer le tissu

    conomique. Nous souhaitons qu'une solutionjuridiquement tablie soit trouve cettedifficult.Enfin 35 mandats ad hoc et conciliations ontt ouverts ce qui reprsente le double parrapport 2011. Ces moyens mis la dispositiondes entreprises par le lgislateurs sont trsefficaces. En effet, ds que le chef d'entreprisedtecte une difficult certaine brve chanceil lui est loisible de requrir du tribunal lanomination d'un mandataire avec pour missionde ngocier avec les cranciers de l'entreprisedes solutions permettant de traverser unepriode difficile. Ces procdures s'effectuentdans la plus stricte confidentialit. Nousrencontrons des situations complexes omandats ad hoc et conciliations se succdent.Il y a malheureusement des cas o la situationfinancire est plus mauvaise que perue par leChef d'entreprise et relve plus d'une procdurecollective que dune procdure amiable ;nanmoins le taux de succs est trs lev, ildpasse les 60 %. Il est remarquer que lesentreprises prfrent recourir ces solutionspltt que la procdure de sauvegarde (4 foismoins en 2012). II faut peut tre en chercherles raisons dans le caractre strictementconfidentiel des mandats ad hoc et deconciliation.

    La dmatrialisation

    L'anne dernire ici mme, j'avais indiqu qu'iltait dans les objectifs de lanne 2012 de mettreen place la communication par voielectronique devant le tribunal de commercede Versailles. A cette fin, un groupe de travailrunissant juges, greffiers, avocats mais aussiinformaticiens, a t constitu au mois dejanvier 2012 pour que soient tests etdvelopps des liens entre loutil RPVA (rseau priv virtuel entre avocats) et le systmedes greffes afin d'assurer la remise del'assignation la juridiction et la notificationdirecte des actes de procdures ultrieurs entreavocats.Plusieurs runions de travail ont eu lieu maisfin juin 2012, aprs avoir constat que cet outiltait quasi oprationnel au plan informatique,nous avons d suspendre nos travaux.En effet, la communication par voielectronique au moyen du RPVA devant letribunal de commerce ne pouvait trejuridiquement scurise que par la publicationpar le Garde des Sceaux d'un arrt que nousattendons toujours.Toutefois, une avance est intervenue le 28 aotdernier, par la publication d'un arrt

    Les Annonces de la Seine - lundi 18 mars 2013 - numro 19 3

    Rentre solennelle

    audiences de suivi et de clture de procdurescollectives et de sanction . Nous portons sur lesprocdures un regard aussi complet quepossible englobant une apprciation des actesconomiques qui ont amen l'entreprise autribunal. Nous veillons au dclenchementcomplmentaire d'enqutes pnales ce qui anotamment permis de ramener la raisoncertains que le pillage d'entreprise en difficulttentait manifestement.

    Je remercie avec chaleur et sympathie mescollgues car mme si les magistrats serpartissent la charge de leur prsence auxaudiences, celle-ci nen est pas moins lourde.Le groupe de travail sur la charge des Parquetsnote dans son rapport de mars 2012 que pasmoins de 135 dispositions lgislatives organisentla prsence du Ministre public prs lajuridiction consulaire. Ce mme groupe noteque faute de disponibilit beaucoup de Parquets

    renoncent exercer leurs prrogatives en lamatire.

    Soyez assurs Monsieur le Prsident, Messieursles magistrats, qu'il n'en ira pas ainsi Versailles.Quelles que soient les difficults d'effectifs dece Parquet, et elles sont hlas srieuses, nousmaintiendrons notre prsence vos ctsconscients des intrts publics minents quivous sont confis.

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    Dominique Olivier

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    Rentre solennelle

    permettant, devant la juridiction consulaire, lanotification des actes entre avocats par voie designification lectronique au moyen de l'outil e-palais mis en oeuvre par la Chambrenationale des huissiers de justice.Plein d'enthousiasme, le mme groupe de travaila intgr en son sein nos huissiers audienciers.Au cours de sa runion de dcembre dernier ilest apparu que les avocats de ce groupe detravail manifestaient une hsitation s'avancerdans cette voie.Notre juridiction est prte passer ladmatrialisation, il ne dpend plus que duBarreau pour que cela soit demain une ralit.

    Audit

    En septembre dernier notre tribunal a t auditpar Monsieur le premier Prsident de la Courd'appel. C'est la premire fois que ce Tribunal estaudit. Ce rapport a attir notre attention entreautres sur la ncessit de dvelopper des outilsde contrle interne et de tableaux de bords.Un plan d'actions a t tabli. Plusieurs actionsont t ralises immdiatement ; d'autresseront mises en oeuvre ds aujourd'hui, jour del'ouverture de l'anne judiciaire. Enfin desactions ncessitant de plus amples mises enplaces seront implmentes durant le premiersemestre 2013.Nous l'avons dit Monsieur le premierPrsident lors de ses interviews et le rptons,nous sommes favorables ce que nos pratiques,et nos rsultats soient soumis des auditspriodiques dont les rapports sont des voiesd'amlioration de notre fonctionnement.

    Mise en Etat

    Un dcret est paru le 24 dcembre 2012modifiant significativement les conditions delexercice du contrle des expertises et la miseen oeuvre d'un Juge charg de l'instruction desdossiers de procdures contentieuses.Nous examinons en ce moment les dclinaisonsoprationnelles de ces dcisions en vue de lesmettre en place dans les dlais imposs par cedcret. Un groupe de travail compos des

    Presidents de Chambre des procdurescontentieuses et du Greffe a t cr cet effet.

    La mise en causedes Tribunaux de commerce

    Au cours de cette anne l'institution destribunaux de commerce a t mise en cause plusieurs reprises.Tout d'abord il y eu la dclaration de Madamele Garde des Sceaux lors de la sance dequestions suivant la discussion du budget le31 octobre. Cette dclaration mettait en causela comptence des tribunaux de commerce etenvisageait l'chevinage.Ensuite le pacte national pour la croissancel'activit et l'emploi qui dans son constat met endoute l'impartialit des juridictionscommerciales et la capacit traiter des affairesde tailles consquentes. Dans les dcisions dece mme pacte il est clairement envisag dereserver un traitement spcifique pour lesaffaires importantes ce qui inclut laspcialisation de certains tribunaux au

    dtriment des autres et de mettre en place unchevinage.Nous, juges du commerce, considrons cesassertions comme outrageantes lgard denotre engagement bnvole et sans faille auservice de la Justice de notre pays.

    En effet, si certaines affaires ont fait l'objet depublications mdiatises, Versailles nous avonsau cours de cette anne russi sauver et traiterau mieux, plusieurs grosses entreprises dontl'obligation de confidentialit nous interdit d'enfaire la publicit.Les acteurs de ces russites qui sont tousprsents ici cette audience, peuvent tmoignerque ces affaires sont traites avec intelligence,diligence et impartialit pour le plus grand biendes entreprises et des salaris en trouvant desrepreneurs dans d'excellentes conditions. Jevoudrais ici en fliciter et remercier au nom dutribunal le Ministre public, les administrateursjudiciaires, les mandataires judiciaires, ladirection dpartementale des financespubliques, greffiers et avocats pour les actionsmenes en bonne coordination pour faire ensorte que les consquences sociales,conomiques et industrielles soient les plusjustes possible dans le respect des textes.C'est donc avec beaucoup d'amertume quenous voyons mise en cause notre exercice dela Justice commerciale.Il est important de rappeler que cette Justice :est lgitime par le serment que nousprononons et qui est, comme l'a rappelMonsieur le premier Prsident lors de laprestation de serment des nouveaux juges,identique celui des magistrats professionnelset confort par la dcision du Conseilconstitutionnel du 4 mai 2012.Elle rend des dcisions de qualit et dans destemps compatibles avec la vie conomique.Elle a, en raison de l'origine des Juges, unecomprhension et une comptence relle dansl'analyse des diverses situations de l'entreprise.Elle agit dans un cadre lgal et la prsence duMinistre public ses cots en garantit lerespect. Le Ministre public est le gardien de laloi.

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    Jean-Paul Teboul et Corinne Schmitz

    Guy Roth, Patrick Henry-Bonniot,Philippe Ingall-Montagnier

    et Alain Nue

  • Il est rappeler encore une fois que le juge ducommerce apporte bnvolement et au prix derels sacrifices touchant sa vie personnelle, sesformations et ses expriences professionnellesmultiples acquises dans l'entreprise.Si la spcialisation de certains tribunauxentrainant le dport vers ceux-ci des affaires lesplus importantes, asschant ainsi lintrt desjuges de cette juridiction hautement qualifistait confirm ;Si l'exprience et la connaissance de l'entreprisene devaient plus tre considres commequalits premires d'un Juge du commerce ;Si en imposant l'chevinage, les juges consulairesn'taient plus que des assesseurs bnvoles d'unjuge professionnel ; alors il renonceraient. Lefonctionnement de la Justice commerciale seraitruin. Les juges du commerce esprentardemment ne pas arriver a une telle extrmit.Nul doute que l'anne 2013 sera riche envnements conomiques et judiciaires, nousserons tous mobiliss pour servir au mieuxnotre pays.

    Conclusion

    Je voudrais l'aube de cette anne judiciaire formerle voeux que grce l'action conjugue de tous,nous soyons capables de faire face et duvrer larsolution des difficults de tous ordres quijoncheront notre route cette anne 2013.C'est vous, chers collgues, qu'iront mesderniers remerciements.Des remerciements pour tout le temps etl'nergie que vous consacrez l'uvre de laJustice commerciale.Remerciements aussi pour la srnit fermeavec laquelle vous ragissez aux attaques dontnous faisons l'objet.Une nouvelle anne s'ouvre. Nous savons quellesera difficile. Vous m'avez fait part de votredtermination dans l'accomplissement de votrefonction de juge. Puissions nous continuer rendre la Justice dans les meilleures conditions.

    2013-212

    Les Annonces de la Seine - lundi 18 mars 2013 - numro 19 5

    Rentre solennelle Agenda

    Cest en tout cas lavis de la 2me

    Chambre civile de la Cour decassation dans un arrt n 1 - 2.916 du20/09/2012 rendu lencontre de la

    socit Avenir Telecom.La Cour considre, en effet, quen acceptant deverser au salari, licenci pour faute grave, uneindemnit en plus des indemnits de congspays, lemployeur avait implicitement renoncau licenciement pour faute grave, et ne pouvaitdonc se prvaloir des effets de celui-ci, privatifdu pravis.La Cour en tire alors la conclusion quelURSSAF est en droit de rintgrer danslassiette des cotisations sociales, une partie delindemnit transactionnelle correspondant aupravis !Il est vrai que, selon une jurisprudenceconstante, le juge est tenu de rechercher silindemnit transactionnelle verse nenglobepas des lments de rmunration tels queprimes, congs pays, heures supplmentairesetc rclams par le salari en plus de lacontestation du motif de licenciement.Mais cest la premire fois, notre connaissance,que la Cour de cassation accorde ce pouvoir derequalification dune partie de lindemnit, alorsmme que le salari navait pas rclam lepaiement dune indemnit compensatrice depravis.On est, ds lors, en droit de se demander si cetarrt Avenir Telecom nouvre pas la voie uneapplication gnralise de la notion derenonciation de lemployeur se prvaloir dela faute grave .

    Cet argument risque, en tout cas, dintresserPle-Emploi pour diffrer le paiement desallocations chmages aprs un dlaicorrespondant au pravis thorique!En pratique, il est sans doute opportun, en casde transaction aprs licenciement pour fautegrave, de prciser dans le protocole :- Non seulement (comme cela est souventindiqu) que lemployeur nentend pas renoncer la qualification de faute grave, mais acceptede compenser le prjudice subi du fait dulicenciement.- Mais aussi, que le salari ne rclame pas lepaiement dune indemnit de pravis (pour unebonne raison quil lui appartiendra dinvoquer !).- Ou de dclarer que les deux parties sontconvenues, dun commun accord, de maintenirla date de rupture initialement notifie(donc sans pravis).Nest-ce-pas dailleurs lesprit admis pour unerupture conventionnelle ?Rappelons, par contre, que si lURSSAF peuteffectivement rintgrer dans lassiette descotisations une partie de lindemnittransactionnelle au motif que celle-ciengloberait des sommes ayant nature de salaire,le Tribunal des affaires de scurit sociale(TASS) na pas le pouvoir de trancher la validitde la transactionconcerne.Cela relve de la comptence exclusive desPrudhommes.Et seul le salari peut se prvaloir de la nullitet non lemployeur (nullit relative). 2013-213

    Jacques BrouilletAvocat au Barreau de Paris

    Licenciement pour faute graveLindemnit transactionnelle en cas de licenciementpour faute grave peut-elle tre partiellement rintgredans lassiette des cotisations sociales ?

    Chronique

    ASSOCIATION DESAVOCATS CONSEILS DENTREPRISESSECTION JEUNES AVOCATS (ACEJA)

    La transmission et la reprisedes Cabinets dAvocats1re Convention - 5 avril 2013Maison des Avocats 34 rue de Bonnel - 69003 LYON Renseignements : 04 72 60 60 00

    [email protected]

    www.avocats-conseils.org 2013-214

    RENCONTRES BANQUE & DROIT

    Restructuration et faillites :les enjeux du droit des entreprisesen difficult pour notre conomieRencontre le 9 avril 2013Amphithtre Thomson Reuters Transactive6/8, boulevard Haussmann75009 PARIS Renseignements : Magali Marchal

    01 48 00 54 04

    [email protected] 2013-215

    CONSEIL NATIONAL DES BARREAUX

    Etat Gnraux 2013du Droit de lEntreprise Prnnit et croissancede lentreprise 11 avril 2013Htel Marriott17, boulevard Saint-Jacques75014 PARISRenseignements : 01 53 30 85 65

    [email protected] 2013-216

    THE JOURNAL OF REGULATION

    Contrat et Rgulation Colloque annuel - 11 avril 2013Auditorium Thomson Reuters 6/8, boulevard Haussmann75009 PARIS Renseignements : 01 56 03 68 08

    [email protected] 2013-217

    COUR DE CASSATION

    Le Ministre public, acteur majeurde la justice pnale ?Cycle pnal - 22 avril 2013GrandChambre de la Cour de cassation 5, quai de lHorloge 75001 PARIS Renseignements : Guillaume Fradin

    01 44 32 65 77

    [email protected] 2013-218

  • 6 Les Annonces de la Seine - lundi 18 mars 2013 - numro 19

    Vie du chiffre

    Crer de la croissancepar Joseph Zorgniotti

    Alheure o les reprsentantsnationaux de notre professionviennent de me confier pour laseconde fois la prsidence de notreInstitution, cest dabord un sentiment deresponsabilit qui mtreint. Responsabilit dansune crise exceptionnelle qui touche notre pays,notre conomie, nos entreprises, notammentles plus petites dentre elles. Responsabilitdassumer dans un tel contexte une fonction dedevoir, celui de se placer encore et toujours auservice de notre profession, au service de nosclients, au service de lconomie de notre pays,au service de lintrt gnral.Nous, les professionnels de lExpertise-comptable, sommes les interlocuteursprivilgis des chefs dentreprises, toutparticulirement des TPE et des PME danslensemble des secteurs dactivit : agricole,industriel et de services ; artisanal et libral ;marchand et non marchand.Professionnels de terrain, nous ne sommeslgitimes que parce que nous sommes utiles nos clients.Ne dit-on pas de nous que nous sommes lesmdecins gnralistes de lentreprise (je prfredailleurs le terme de mdecin de famille ) ?

    Si tel est le cas, je puis vous laffirmer, notrepatient est souffrant. Mais notre profession estprte ! Prte assumer sa mission daide aurtablissement de la sant de ses clients et delconomie.Cette utilit pour nos clients nous ladmontrons chaque jour. Nous leurpermettons de comprendre et de maitriser lacomplexit rglementaire et administrative quisimpose eux. Notre fonction dintrt gnralvient du terrain et nous en sommes fiers. Elleconsiste faire remonter aux pouvoirs publicsles difficults que rencontrent nos clients et vous aider apporter des rponses auxproblmes qui leur sont poss. Nous nousfaisons particulirement forts daider lesentreprises bnficier des dispositifs publicsconus pour favoriser leur dveloppement. Atitre dexemple, comme je my suis engag, leConseil suprieur mettra disposition delensemble des professionnels de lexpertise-comptable une hotline gratuite pour leurpermettre de dcrypter tout nouveau texte quile ncessitera et daccompagner ainsi leursclients dans le cadre de leurs missions. Cedispositif sera inaugur autour du CICE, pourlequel nous nous sommes dj beaucoupmobiliss. Le gouvernement nous a sollicit,comme vous le savez Monsieur le Directeur deCabinet, pour accompagner les entreprisesdans le cadre du prfinancement du CICE.Nous rpondrons prsents comme nous lavonstoujours fait.

    Notre profession est une profession citoyenne,qui sinscrit dans un rle de confiance et dedialogue entre les entreprises et les pouvoirspublics. La cration, au sein du Conseil suprieur,dun laboratoire de rflexion et de propositionsen matire dimpact sur les dispositifs publicsen sera une prochaine concrtisation.Et compte-tenu de la franchise de nos relationset du respect mutuel que nous nous portons,Monsieur le Directeur de Cabinet, dans le cadredes travaux de ce laboratoire nous voustiendrons un discours de vrit, si nous jugeonsquun nouveau texte venait accrotre la chargeadministrative, sociale ou fiscale qui pse surles PME, et a fortiori sur les TPE. A lheure ole gouvernement fait du partage des efforts consentir une de ses priorits, il est ncessairede rpartir ceux-ci plus quitablement enallgeant les contraintes des entreprises. Il sagittout simplement pour bon nombre dentre elles,et plus particulirement les plus petites, dunequestion de survie !Il est indispensable en effet que lnergie et lesressources des chefs dentreprises soienttournes vers le dveloppement, la conqutede nouveaux marchs et linnovation.Nous sommes aux cts de tous ceux quientreprennent :- pour consolider les ressources des TPE et PMEafin dassurer leur prennit ;- pour dmultiplier la vitalit du tissu conomiquefranais en dtectant les gisements de croissanceet en favorisant le regroupement en ETI ;- pour crer de la valeur ajoute en donnant auxentreprises les moyens de financer leurdveloppement.Nous continuerons bien videmment dassumernotre rle daccompagnement de nos clients danstous leurs projets. Et je vous garantis que cestbien vers cet objectif de cration de valeur et decroissance, pour les entreprises comme pour noscabinets, que toutes les nergies de linstitutionque je prside seront tournes. Cest la raisonpour laquelle, la famille syndicale laquelle je suisfier dappartenir, qui ma port la tte de cettemagnifique institution, et que jembrasseaffectueusement ce soir, a dcid de placer lanouvelle mandature sous le signe de lattractivit,de la performance et de lvolution de noscabinets. Car cest bien ce cercle vertueux quilnous faut enclencher : notre profession sera plusattractive en tant plus performante ; elle seraplus performante en voluant en phase avec lesbesoins de ses clients ; elle voluera dans lintrtde ses clients en attirant vers elle de nouveauxtalents. Il en va de lavenir de notre profession.Cest pourquoi nous porterons nos efforts de

    Conseil Suprieur delOrdre des Experts-ComptablesPassation de pouvoirs : Joseph Zorgniotti succde Agns Bricard

    Paris, 12 mars 2013

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    Vie du chiffre

    communication en direction des jeunes, deleurs enseignants et de lensemble des structuresdinformation et dorientation. Faisons leurdcouvrir toute la passion de nos mtiers,montrons leur toutes les perspectives demploiset davenir quils offrent. Ce nest dailleurs pasun hasard si notre prochain congrs national Dijon est consacr au capital humain et laformation.Lattractivit de notre profession passeragalement par une reconnaissance accrue denotre diplme et de son rayonnement au-delde nos frontires, vritable ssame du serviceaux entreprises et garantie dun savoir-fairepluridisciplinaire. Cest ainsi que nousproposerons dinstaller des centres dexamensdans lensemble des zones francophones afinde permettre aux tudiants de ces rgions, depasser un diplme de qualit alors que sonobtention relve encore trop souvent pour euxdun parcours du combattant administratif.Notre diplme est aussi le symbole de lunit denotre profession appele se diversifier pourrpondre aux besoins toujours plus vastes,toujours plus spcifiques de nos clients. Il runit,au del mme de notre diversit dexercice etde statut, lensemble des professionnels delexpertise comptable et du commissariat auxcomptes, mais aussi les nombreux salaris enentreprises titulaires du diplme. Cest la raisonpour laquelle, je souhaite que puisse enfinprendre corps la reconnaissance et lerassemblement au sein de lOrdre de tous lestitulaires du diplme dexpertise comptable

    autour de notre devise commune : Science,Conscience, Indpendance. Cette dmarche derassemblement sinscrit dans la continuit decelle mise en oeuvre avec la cration delUNPCOGA (je salue au passage les Prsidentsdorganismes de gestion agres prsents ce soir),qui a permis de sceller dfinitivementlappartenance des organismes de gestion agrs notre grande famille comptable.Notre objectif dunit professionnelle, nousamnera galement proposer la Compagnienationale des Commissaires aux comptes depoursuivre le rapprochement de nos deuxinstitutions.Je rencontrerai ds jeudi son Prsident, YvesNicolas, que je flicite nouveau pour sa rcentelection. Il nous faut engager une dmarche demise en cohrence de nos actions respectivesauprs des membres de notre professioncomme des pouvoirs publics, nationaux eteuropens. Je suis convaincu que nous sauronsdgager des synergies nouvelles en matirejuridique, de communication, de dontologie,et de formation initiale et continue, tout enpoursuivant le travail dj engag en matireinternationale et de droit comptable.Ce nest quunis que nous serons performantsau service des professionnels et de leurs clients.Unis au sein de notre profession, unis avec notreentourage proche, mais galement unis avecnos partenaires professionnels rglements (jesalue les Prsidents dinstitutions ordinales etconsulaires qui nous font lamiti dtre prsentsce soir) ; nous trouverons avec eux les moyens

    de dployer enfin une vritable inter-professionnalit dexercice, dans lintrt videntde nos clients communs.La nouvelle organisation que nous avons dcidde mettre en place au sein du Conseil suprieurde lOrdre, reflte les priorits de notre projet.Le secteur Performance et volution de laprofession sera en charge de la politiqueprofessionnelle en matire dattractivit, deformation, de qualit, et de communication.Le secteur Innovation au service des cabinets aura, quant lui, pour premier dfi depoursuivre lesprit dinnovation technologiqueque nous sommes fiers davoir institutionnalisavec la cration du portail jedeclare.com ou dela signature lectronique. Nous souhaitonsdailleurs faire de SignExpert notre cartedidentit numrique professionnelle ; ainsi, cetteidentification permettra aux entreprises de neplus se laisser abuser par ceux qui exercentillgalement notre profession. La lutte contrece flau restera une de nos priorits. Ce secteuraura galement pour vocation de mutualiserauprs de tous les cabinets les pratiquesmanagriales innovantes, indispensables lvolution entrepreneuriale de notre profession.Les deux secteurs Missions des professionnels ,regroupant les commissions techniques desdiffrents mtiers de notre profession et Marchs professionnels , en charge de ladfinition et de la diffusion des offres de servicesauprs de nos clients, seront galement au coeurde notre dispositif. Les rformes engages sousla mandature qui vient de sachever seront, bienentendu, consolides et scurises par lacration dune commission ddie aux Missions daccompagnement et de conseil etdune commission consacre au March desparticuliers .Et puisque nous voquons les rformesengages sous la prcdente mandature, je nevoudrais pas terminer mon discours sans direcombien nous souhaitons continuer duvreravec notre tutelle dans lesprit constructif qui atoujours exist entre nous. Quelques textes,dont la modification de notre Code dedontologie concernant la rglementation dudmarchage, sont encore finaliser et sontattendus avec impatience par la profession.

    Javais promis de faire court, lheure est doncvenue pour moi de conclure ce discours en metournant vers celle que jai prcde et que jene remplace pas (car elle est videmmentunique) mais qui jai lhonneur de succder.Chre Agns, tu as su marquer ta prsidencede ta personnalit singulire et forte. Personnena ignor quau Conseil suprieur une femme,la premire femme prsidente, tait auxcommandes. Je ne doute pas un seul instant quetoute la profession et bien au-del se souviendrade ta prsidence et de tes ralisations.Aprs la priode lectorale que nous venons devivre, je souhaite placer cette mandature sousle signe de la confraternit. Confraternit,dabord, dans lutilit concrte quapporte notreInstitution aux professionnels. Confraternit,ensuite, dans les relations qui unissent le ConseilSuprieur lensemble des Conseils rgionauxde lOrdre. Confraternit, enfin, dans lerassemblement de toutes les composantes denotre famille comptable plurielle et de toutesses forces vives, autour de nos comptences, denotre diplme et de notre thique.

    REPERES

    A propos de la Fdration desExperts-Comptables et Commissairesaux Comptes de France

    MISSIONS

    La Fdration des Experts-comptables et Commissairesaux comptes de France,prside par Jean-Luc Mohr, estle syndicat majoritaire lOrdredes Experts-Comptables depuis2008.Il fdre 23 syndicats rgionauxet rassemble plus de 3000adhrents exerantmajoritairement au sein decabinets indpendantsdexpertise comptable et decommissariat aux comptes depetite et de moyenne tailles.ECF est une organisationsyndicale patronalereprsentative au sens du Codedu travail, membre de lUnionnationale des professionslibrales et membre fondateurdEFAA (European Federation ofAccountants and Auditors forSMES).

    ELECTIONSLa Fdration ECF, prside parJean-Luc Mohr, a remport leslections au Conseil Suprieurde lOrdre des Experts-Comptables (CSOEC). En effet,la liste ECF - Union desLibraux - Promouvoir,conduite par Joseph Zorgniotti,a rassembl le 1er mars 2013,373 voix (54 % des suffragesexprims) contre 319 voix pourla liste IFEC conduite parFranoise Saves.Les 422 membres lus desconseils rgionaux de lOrdredes Experts-Comptables(reprsentant 698 voix) taientappels lire 46 membres duConseil suprieur de lOrdre ausuffrage proportionnel de listeassorti dune prime majoritaire.A ces 46 membres lussajoutent les 23 Prsidents deconseils rgionaux de lOrdre(CROEC), soit un CSOEC

    compos de 69 membres autotal.Le CSOEC sera dirig par unemajorit ECF - Union desLibraux - Promouvoircompose de 39 membres(30 lus et 9 prsidents deCROEC), sur les 69 que comptelinstitution. Joseph Zorgniotti adonc t lu la prsidence duCSOEC le 12 mars 2013.Dans un contexte de criseconomique, Joseph Zorgniottiaura pour mission de mettre enoeuvre le programme dECF,construit autour duneprofession utile, attractive,forte et unie.Ce programme a notammentpour vocation de rassemblertoutes les composantes de laprofession autour de laperformance et de lvolutiondes cabinets.

    Source : communiqu du 6 mars 2013

  • 8 Les Annonces de la Seine - lundi 18 mars 2013 - numro 19

    Vie du chiffre

    Les acteursde la comptitivitpar Rmy Rioux

    Le Ministre de lconomie et des finances,Monsieur Pierre Moscovici, est retenuce soir au Snat pour lexamen du Projetde Loi de sparation et de rgulationdes activits bancaires, et il ne pouvait donc sejoindre vous pour cette crmonie depassation de pouvoir, mais je voudraistransmettre en son nom ses plus chaleureusesflicitations Monsieur Joseph Zorgniotti, pourson lection ce matin en session la prsidencedu Conseil Suprieur de lOrdre des Experts-Comptables.Monsieur Le Prsident, vous prenez la tte duConseil alors que la profession dexperts-comptables, qui joue un rle important dans lavie quotidienne des entreprises, connatdimportantes mutations. Votre Ministre detutelle, Monsieur Pierre Moscovici, avait euloccasion de le rappeler lors de la plnired'ouverture du 67me Congrs de lOrdre, le3 octobre dernier : lenvironnementrglementaire et les pratiques de la professionont beaucoup volu et voluent encore, avecla rvision des normes comptables engage parlUnion europenne, la convergence desstandards comptables au niveau international,la mise en uvre de la directive Services, leprojet de texte encadrant la possibilit pour lesprofessionnels de lexpertise comptable demanier des fonds, lintroduction dans le droitfiscal franais du dispositif de tiers de confiance,lachvement de la rforme de la professionentame il y a huit ans Le tout, dans unpaysage concurrentiel qui volue rapidement. Vous connaissez ces mutations mieux que moi,je ny reviens pas, sauf pour souligner que laprofession a remarquablement su sadapter.Mieux mme, elle a su tre force de propositionau service de sa propre modernisation, de sonpropre dveloppement, elle a su penser et fairevoluer ses mtiers. Le ministre de lconomieet des finances appuie et soutient sans rserveces efforts de modernisation je pense parexemple la gnralisation de la tldclaration,un chantier men de concert par la professionet les services administratifs qui tmoignentde lengagement des experts-comptables pourleur performance, et leur comptitivit.

    Je voudrais prendre le temps ici de rendrehommage Madame Bricard, qui a su anticiper,piloter et accompagner ces mutations avecdvouement et avec talent. Sous sa direction,lOrdre des experts-comptables a t unpartenaire de confiance, respect et cout, pourles services de Bercy, et alors que nous avonsclbr il y a quelques jours peine la journedes femmes, je crois pouvoir dire que saprsidence a envoy des signaux douverturepositifs ceux et surtout celles qui, peut-treaujourdhui dans leur scolarit en phasedorientation, se destineraient la professiondexperts-comptables. Je ne doute pas que lenouveau Prsident de lOrdre aura cur deprserver et dapprofondir dans les mois venirles relations de confiance qui ont t nouesentre la profession et son administration detutelle, tout comme les services du Ministreauront cur de continuer avec elle sondialogue constructif et soutenu.Ce dialogue sera dautant plus important que lecontexte conomique reste, aujourdhui, dgrad.Le Ministre de lconomie et des finances lerelevait en octobre : les Experts-Comptables sontaussi des acteurs de la comptitivit de notre tissuproductif, au travers des services quils offrentaux entreprises. Et la priode difficile que noustraversons actuellement sur le front conomiquerend plus utiles, plus prcieuses encore, lesmissions de conseil et dassistance que laprofession accomplit, auprs des PME et des TPEen particulier. Le Gouvernement est extrmement mobilispour stimuler la croissance et soutenir lactivit,il met en uvre les rformes ncessaires pourrtablir la comptitivit du tissu productiffranais, mais limpact de ces rformes ne sefera sentir sur le terrain quavec la mobilisationde tous les acteurs impliqus.Cest le cas, notamment, du Crdit dImpt pourla Comptitivit et lEmploi (CICE) qui va allgerle cot du travail pour les entreprises hauteurde 20 milliards deuros par an en rgime decroisire. Ctait une mesure extrmementattendue des entreprises, en particulier des pluspetites, qui sont vos interlocuteurs quotidiens :il faut les aider sen saisir, se lapproprier, pourquelle puisse faire sentir le plus rapidementpossible ses effets positifs. Le prfinancement duCICE par la Banque Publique dInvestissement(BPI) pour les TPE et les PME est par ailleursdisponible depuis une dizaine de jours, leMinistre de lconomie et des finances, MonsieurPierre Moscovici, tait dailleurs hier Clermont-

    Ferrand pour signer les premiers contrats deprfinancement. Nous comptons sur les experts-comptables pour faire connatre ce dispositif, quenous avons voulu simple, pour aider les TPE etles PME lappliquer, les aider en comprendrela porte et les assister dans sa mise en uvre. Lesservices de Bercy ont fait le travail ncessaire enpubliant trs rapidement linstruction fiscale duCICE, et le Ministre est activement engag dansune campagne de promotion de ce CrditdImpt, et du Pacte pour la Comptitivit, laCroissance et lEmploi, de manire gnrale. Maiscest vraiment avec votre implication que les TPEet les PME pourront en tirer le plus grand profit.Nous comptons galement sur votremobilisation pour accompagner lactiondtermine du Ministre en matire de dlais depaiement. Un plan global trs structur derenforcement de la trsorerie des entreprises at conu pour que notre tissu productif eten particulier les TPE et les PME, qui ont parfoisdu mal faire respecter leurs droits nesubissent plus aussi durement les tensions surleur trsorerie provoques par des dlais depaiement qui demeurent des niveaux levsdans le cadre du crdit inter-entreprises. Ce plan comprend quatre leviers daction.Dabord des mesures de court terme,immdiates, pour soulager la trsorerie desPME : 500 millions deuros de crdits detrsorerie, ou le prfinancement du CICE, quejvoquais prcdemment. Ensuite, des mesuresstructurelles, notamment dans la future loi deconsommation, qui inclura des sanctionsadministratives directes, dissuasives, associes une publication harmonise des informationsrelatives aux dlais de paiement dans lescomptes annuels par les Commissaires auxcomptes. Enfin, la diffusion dune nouvelleculture du paiement, au sein de la puissancepublique, qui devra respecter un dlai global depaiement infrieur 20 jours dici 2017, maisaussi du priv, avec de nouvelles pratiques dansles filires industrielles. Se faire payer dans lestemps est un enjeu de tous les jours pour leschefs dentreprises des TPE, PME et ETI ; leGouvernement met en place les instrumentsncessaires pour les soutenir, mais l encore,nous comptons sur limplication et lamobilisation de la profession pour aider lesentreprises se les approprier.Enfin, et jen termine par l, le rle de prventiondes dfaillances des entreprises que les experts-comptables ont, traditionnellement, toujoursrempli avec application, prend une place encoreplus significative dans le contexte conomiqueque nous traversons. Le nouveau Prsident duConseil de lOrdre Suprieur des Experts-Comptables est, je le sais, soucieux de lafonction dintrt gnral que remplit laprofession, et attach accompagner lesentrepreneurs et prenniser la vitalit du tissudes PME franaises. Ce sont, bien sr, desobjectifs que nous partageons. Madame Bricard, tous nos chaleureuxremerciements pour les liens de confiance quise sont tisss avec le Ministre sous votreprsidence ; Monsieur le Prsident, mes sincresflicitations pour votre lection. Nous sommesimpatients de poursuivre vos cts lesrelations de confiance solides tablies entre leMinistre et la profession, et vous pourrezcompter, comme laccoutume, sur lcoutedu Ministre de lconomie et des finances.

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    Rmy Rioux

  • 2011

    9 mars - Agns Bricard lue prsidente du ConseilSuprieur de l'Ordre des Experts-ComptablesPour la premire fois, une femme est lue laprsidence du Conseil Suprieur et devient la27me prsidente de l'institution.

    15 mars - La loi de modernisation des professionsrglementes dfinitivement adopte :l'nterprofessionnalitLAssemble nationale a adopt dfinitivement le15 mars 2011 la loi de modernisation desprofessions judiciaires ou juridiques et decertaines professions rglementes. Les dputsn'ont, en effet, apport aucune modification endeuxime lecture au texte adopt par le Snat endcembre 2010. Un dcret permettant la crationd'une SPFPL interprofessionnelle est attendu.

    18 mars - Premier petit-djeuner de l'Associationdes femmes diplmes d'expertise comptableAprs la clbration de la journe de la femmele 8 mars 2011 au Conseil Suprieur qui avaitrassemble plus de 300 consurs, ce sont plus

    de 100 professionnelles qui ont particip le18 mars 2011 au premier petit-djeuner del'association.

    28 avril - Les Organismes de Gestion Agrs (OGA)et les experts-comptables scellent leur union avec lanouvelle association UNPCOGALe jeudi 28 avril 2011, les OGA et l'Ordre desExperts-Comptables ont officialis leurassociation UNPCOGA pour structurer leurschanges et servir de cadre dans la ralisationde travaux communs.

    29 avril - Assises de la simplification Bercy :la profession force de propositionsA l'occasion des assises de la simplification, le29 avril 2011, la prsidente a prsent seizemesures proposes par la profession pour aiderl'action gouvernementale, comme la dclarationunifie en matire sociale et fiscale.

    10 mai - Lancement de la signature lectroniquede l'expert-comptableLe 10 mai 2011 est ne Signexpert, signaturelectronique de l'expert-comptable, lors d'unecrmonie de remise des clefs en prsence des22 prsidents de Conseils rgionaux de l'Ordre.

    19 mai - Matine spciale dclaration de revenus surRTL : plus d'un million d'auditeursRTL, en partenariat avec le Conseil Suprieurde l'Ordre des Experts-Comptables, a organisle 19 mai 2011 une matine spciale dclarationde revenus.A cette occasion, Julien Courbet a accueilliAgns Bricard et Olivier Salamito pourrpondre en direct aux questions des auditeurs.

    17 juin - Les experts-comptables ou coeur desinvestissements d'avenirA l'invitation d'Agns Bricard, Valrie Pcresse,alors ministre de l'Enseignement suprieur et dela Recherche, et Ren Ricol, alors commissairegnral l'investissement, ont anim une tableronde sur les investissements davenir.

    20 juin - Avec le rseau Banque Populaire 1re

    signature d'une convention pour faciliter lefinancement des TPE et l'attribution notamment descrdits de moins de 25 000 eurosOlivier Klein, directeur gnral de la BPCE etAgns Bricard ont sign, au sige de la BPCE,la premire convention-cadre visant faciliterle financement des TPE. Cette convention apour objectif de faciliter le financement de TPEde moins de vingt salaris et d'attribuer descrdits infrieurs 25 000 euros.

    5 juillet - CSO, CDC - Entreprises et le FSI s'unissentpour favoriser le dveloppement des PME decroissance et des ETIAgns Bricard et Philippe Braidy, prsident deCDC-Entreprises, directeur gnral dlgu duFSO en charge des PME et de l'action rgionale,et Jean-Yves Gilet, directeur gnral du FSI, ontsign une convention visant faciliter lefinancement en fonds propres des PME.

    5 septembre - Avec le Crdit Lyonnais 2me signatured'un accord de partenariat destin fluidifier l'accsou crdit des TPE-PME

    5 septembre - Partenariat de diffusion entre le ConseilSuprieur et les presses universitaires de Fronce (PUF)Le Conseil Suprieur et les PressesUniversitaires de France ont sign unpartenariat de diffusion, qui s'est concrtis le5 septembre 2011 par le lancement de cinqouvrages au sein de deux collections dans les

    Les Annonces de la Seine - lundi 18 mars 2013 - numro 19 9

    Vie du chiffre

    Panorama de la mandature dAgns Bricard,1re femme lue prsidente du Conseil Suprieurde lOrdre des Experts-Comptables9 mars 2011 / 12 mars 2013

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    Dminentes personnalits, au premier rang desquelles Rmy Rioux Directeur de Cabinet de Pierre Moscovici, staient runies rue CognacqJay ce mardi 12 mars 2013 pour assister lmouvante crmonie de passation de pouvoirs entre Agns Bricard et Joseph Zorgniotti.Nous flicitons lAmbassadrice du Chiffre qui fut la premire femme lue par ses pairs la tte du Conseil Suprieur de lOrdre desExperts-Comptables le 9 mars 2011 : son dynamisme et sa clairvoyance ont guid ses actions au cours de sa mandature. Le soutien aufinancement, la scurit des entreprises, son implication pour la reconnaissance des droits des femmes dans lunivers du chiffre etlintelligence conomique ont figur au premier rang de ses priorits. Nous souhaitons pleine russite au 28me Prsident du Conseil Suprieurde lOrdre des Experts-Comptables qui ne manquera pas de poursuivre les rformes engages en faveur dun plus grand rayonnementdes experts-comptables dans le monde de lconomie. Jean-Ren Tancrde

  • domaines de la comptabilit, de la gestion, dudroit fiscal, du droit social et du droit desaffaires. Ces ouvrages sont disponibles dans lesgrandes librairies.

    5 septembre - L'Abcdaire de la professioncomptable : tout savoir sur la professionA l'occasion du 66me Congrs de l'Ordre, leConseil Suprieur a cr un nouvel outil LAbcdaire de la profession comptable .Objectif : prsenter la profession dans sonensemble. Plus de 65 000 exemplaires ont tdiffuss.

    19 septembre - Passion commerce, un tour de Francepour promouvoir le commerce et accompagner sonfinancementFrdric Lefebvre, alors Secrtaire d'Etat chargdu Commerce, de lArtisanat, des petites etmoyennes entreprises, a inaugur, en prsencenotamment d'Andr Marcon, l'oprationPassion commerce, une initiative du rseau deschambres de commerce et d'industrie. Laprofession tait partenaire de cet vnementavec la prsence dAgns Bricard.

    19 septembre - Le rapport de Grard Rameix reprendles propositions des experts-comptables et incite lesbanques rester mobilises sur le financement desTPE et PMEGrard Rameix, prsident de la Mdiation ducrdit, a rendu public son rapport. Ce rapportmet en avant les propositions et les ralisationsconcrtes faites par les experts-comptables surle financement des TPE.

    13 / 15 octobre - 66me Congrs : record de participationpour un congrs en rgion, 4 500 congressistes !Jean-Bernard Cappelier et Serge Bottali,rapporteurs gnraux, ont choisi d'organiser ce66me Congrs autour du thme Experts-comptables et TPE, pour une dynamique decroissance . Christiane Company, commissairegnral, et l'ensemble du comit d'organisationont invit les congressistes dcouvrir, pendanttrois jours, les secrets de la cit phocenne.Le 66me Congrs s'est vu dcern un prix pourle meilleur congrs national par les 80 villesayant un palais des congrs.

    16 novembre - Runion nationale des contrleursqualit au Cnam : une grande premire !Pour la premire fois, la commission Qualit duConseil Suprieur de l'Ordre des Experts-Comptables a runi, le 16 novembre 2011 auConservatoire National des Arts et Mtiers Paris, les quipes rgionales du contrle dequalit pour changer et suivre une formationsur les nouvelles normes professionnelles.

    21 novembre - 1er trophe de l'Association desfemmes diplmes d'expertise comptableadministrateurs, en prsence de Frdric LefebvreA l'occasion de la crmonie du PalmarsMadame Commerce de France, Agns Bricarda eu le plaisir de remettre le 1er trophe del'association des femmes diplmes d'expertisecomptable administrateurs, Lorraine Dauchez,au regard de son parcours professionnel.

    21 novembre - 3me rencontre nationale des EPY,Entreprises du Patrimoine VivantDe nombreux reprsentants du label EPV sesont regroups Bercy le 21 novembre 2011

    autour de Frdric Lefebvre. loccasiond'voquer les progrs de cette marque et lamanire de mieux la valoriser en France et l'Etranger, avec de nombreux partenaires tel quel'Ordre des Experts-Comptables.

    29 novembre - Les propositions du Conseil Suprieurau service de la comptitivit et de la valeur durabledes entreprisesLa plaquette Principes de mesure de l'immatriel :12 propositions au service de la comptitivit et dela valeur durable des entreprises a t adresse l'ensemble des dputs et snateurs ainsi qu'auxdiffrents ministres.

    5 dcembre - Agns Bricard remporte le prix La Tribune Women's Awards 2011 dans la catgorie finance etreoit le grand prix toutes cotgories confonduesLa Tribune a reconnu l'implication et le travailaccompli par la profession comptable pourfavoriser le financement des TPE/PME et desentreprises potentiel de croissance (ETI). Lorsde la crmonie de remise de prix, AgnsBricard a reu le Grand Prix Allianzrcompensant celle parmi les trois nommesayant reu le plus de votes des internautes toutescatgories confondues.

    6 dcembre - Simplification : premier bilan aprs lespremires assises du 29 avril 2011Frdric Lefebvre avec Jean-Luc Warsmann ontsouhait runir, le 6 dcembre 2011 Bercy, lesacteurs de la simplification et les chefsd'entreprise. Il a t dress la liste despropositions, dont celles issues de la profession,visant limiter les charges administratives quipsent sur les entreprises.

    8 dcembre - La commission de Droit comptable duConseil Suprieur a lanc la 2me dition des journestechniques Comptabilit Contrle Audit Journe organise par le Conseil Suprieur, avecJrme Dumont, prsident de la commissionde Droit comptable, en partenariat avec l'Intec,les confrences ont t animes par desprofessionnels et des universitaires.

    15 dcembre - Rflexion autour de l'thique et de lagouvernanceA l'occasion de l'Exposia 2011, salon europen dudroit, de l'audit et du conseil, plusieurs personnalitspubliques dont Agns Bricard, Michel Prada,Philippe Audouin, Yves Nicolas, William Nahumet Jean-Louis Mullenbach se sont runies pourchanger sur le thme Subordination etindpendance : principes de gouvernance .

    2012

    19 janvier - Cration et lancement d'une assurancesant pour les entreprisesInnovation majeure, cette assurance santpermettra aux entreprises franaises lorsque laprennit de leur activit est menace decouvrir les honoraires des experts de crise, dontl'expert-comptable de l'entreprise.

    27 janvier - Accord sign avec le GIP-MDS et leConseil Suprieur pour le rapprochement des portailsNet-entreprises et jedeclare.comCet accord sign avec Eric Hayat, prsident duGIP-MDS, a pour but de dvelopper la

    dmatrialisation, faciliter le quotidien desentreprises, et soutenir l'utilisation des deuxplateformes.

    1er fvrier - Signature d'une convention entre le ConseilSuprieur et le CRA, Cdants et Reepreneurs d'AffairesAccord permettant aux experts-comptables dedisposer d'un rseau qualifi pour accompagnerleurs clients dans la transmission d'entreprise.

    1er et 2 fvrier - Salon des entrepreneursLe Prsident de la Rpublique s'est rendu sur lestand des experts-comptables.Ce fut loccasion de lui prsenter les outilsdvelopps par l'Ordre des Experts-Comptablesddis au financement des TPE-PME.

    8 mars - Prsentation des dispositifs publics desoutien aux entreprises en prsence de trois ministresLe Conseil Suprieur a organis, linitiative deRen Ricol, alors commissaire gnral l'investissement et coordinateur des dispositifspublics de soutien aux entreprises, un colloquedont l'objectif tait de prsenter aux experts-comptables les dispositifs cls mis en oeuvrepar l'Etat en faveur des entreprises.

    8 mars - A l'occasion de la journe de la femme, leConseil Suprieur de l'Ordre des Experts-Comptablesa reu Jean-Franois Cop co-auteur de la loi Cop-Zimmermann sur la parit dans les conseilsd'administration

    19 mars - A l'occasion de l'inauguration du Conseil dela simplification Bercy, Frdric Lefebvre a nommAgns Bricard prsidente du groupe de travail surl'accs des TPE aux financements bancaires

    20 mars - Les experts-comptables font leurspropositions fiscalesJoseph Zorgniotti, prsident d'honneur duConseil Suprieur et prsident du Club fiscal etJean-Franois Pestureau, prsident de laCommission Fiscale du Conseil Suprieur ontdvoil les propositions fiscales des experts-comptables autour de deux tables-rondes : Lafiscalit : outil de dveloppement conomique ? et Fiscalit, les grands dfis d'aujourd'hui .

    26 mars - Le Conseil Suprieur de l'Ordre desExperts Comptables a sign la convention nationaleTiers de confiance avec la Direction gnrale desfinances publiquesTout expert-comptable, socit d'expertisecomptable ou association de gestion et decomptabilit qui a sign une conventionindividuelle avec la Direction des Financespubliques, peut exercer pour un client ou unadhrent, la mission de tiers de confiancemoyennant la conclusion d'une lettre de mission.

    30 mars - Publication du dcret relatif l'exercice del'activit d'expertise comptableCe texte fat suite aux lois du 23 juillet 2010relative aux rseaux consulaires, au commerce, l'artisanat et aux services et du 28 mars 2011de modernisation des professions judiciaires oujuridiques et certaines professions rglementes,sous l'influence du droit communautaire.

    2 avril - Avec le Crdit du Nord, 3me signature d'uneconvention en matire de financementAprs la Banque Populaire et LCL, le ConseilSuprieur a sign une convention de partenariat

    10 Les Annonces de la Seine - lundi 18 mars 2013 - numro 19

    Vie du chiffre

  • avec le Crdit du Nord afin de faciliter laccs desentreprises aux crdits bancaires et de raccourcirles dlais d'examen des demandes de prts.

    13 avril - Agns Bricard sur les ondes de RTLAgns Bricard est intervenue nouveau sur lesondes de RTL dans le cadre des nouveauts2012 en matire d'impts sur le revenu.

    3 mai - Publication de l'arrt portant agrment durglement intrieur de l'Ordre des Experts-comptablesLe texte qui complte le dcret du 30 mars 2012et encadre ainsi l'exercice de la profession.

    4 juin - Signature d'une convention de partenariatentre le Conseil Suprieur et la dlgationinterministrielle l'Intelligence conomiqueCette convention amliore la coopration enmatire d'intelligence conomique au servicedes entreprises et de l'emploi.

    5 juin - Fleur Pellerin, ministre dlgue aux PME. l'Innovation et l'Economie numrique, rencontre lesexperts-comptablesAgns Bricard a prsent Fleur Pellerin lestravaux mens par l'Ordre des Experts-Comptables sur le financement des TPE et lerenforcement des fonds propres des PME-ETIpour favoriser la comptitivit.

    19 juin - Confrence de presse avocats / experts-comptables : une interprofessionnalit fonctionnelle !Pour la premire fois, Agns Bricard etChristian Charrire Bournazel, Prsident duConseil national des barreaux, ont runiensemble la presse et affich une volontd'harmonie et de complmentarit entre lesdeux professions.

    28 juin - Plante PME : le Premier ministre, Jean-MarcAyrault, rencontre les experts-comptablesAu cours de la 10me dition de Plante PME,Jean-Marc Ayrault s'est rendu sur le stand del'Ordre des Experts-Comptables pourrencontrer Agns Bricard. Loccasion de luiprsenter les actions menes par le ConseilSuprieur en matire de financement, deprvention et d'intelligence conomique.

    3 juillet - Lancement de la Fdration Femmesadministrateurs l'initiative des experts-comptablesavec les femmes du secteur public et libralCinq associations de femmes regroupes dansles mtiers du chiffre, du droit ainsi que dusecteur public ont cr la fdration Femmesadministrateurs. La Fdration est prside pourun mandat de deux ans par Agns Bricard et,Marie-Jo Zimmermann, co-auteur de la loi surla parit, en est la prsidente d'honneur.

    4 juillet - 1er Congrs de DAF autour de la rflexiond'une liste spcifique experts-comptables salarisd'entreprisePlus de 2 000 DAF, issus de grandes entreprisesmais galement de PME, ainsi que de nombreusespersonnalits taient prsentes ce premierrendez-vous. Partenaire de l'vnement, l'Ordredes Experts-Comptables tait au coeur des dbats.

    12 juillet - Avocats et experts-comptables semobilisent au service de l'attractivit de la Franceet de l'accompagnement des investisseurs trangersLAFII (Agence Franaise pour lesInvestissements Intemationaux), le CNB et leConseil Suprieur ont sign un convention departenariat pour favoriser le dveloppementdes investissements trangers en France ens'appuyant sur la connaissance des milieuxd'affaires de chacun des partenaires.

    25 septembre - Avec le Crdit Agricole 4me signatured'une convention sur le financementLe Conseil Suprieur et le Crdit Agricole ontsign une convention cadre destine faciliterl'accs au crdit des TPE et des professionnels.

    1er octobre - Corse : cration du 23me Conseil rgionalde l'Ordre des ExpertsComptablesUn nouveau Conseil rgional de l'Ordre desExperts-Comptables a t cr : le Conseilrgional de Corse. Le Conseil Suprieur comptedsormais 69 lus.

    3, 4 et 5 octobre - 67me Congrs de l'Ordre :plus de 6 000 congressistes runis !Philippe Arraou, rapporteur gnral, et lesquipes de ce 67me Congrs ont choisi de

    consacrer cette nouvelle dition sur le thme Lexpert-comptable entrepreneur, une marque,une offre . Franoise Berthon, commissairegnral, et l'ensemble du comit d'organisation,ont invit les congressistes dcouvrir, pendanttrois jours, les charmes de la capitale.

    11 octobre - Le Conseil Suprieur a particip l'laboration d'un guide sur la gouvernanced'entreprise en France.Lobjectif de ce document souhait par l'InstitutFranais des Administrateurs (IFA) est demontrer l'excellence de la gouvernanced'entreprise en France afin d'attirer lesinvestisseurs trangers.

    2013

    25 janvier - Agns Bricard rencontreNicolas Dufourcq, directeur gnral de la BPIPrsentation des actions du Conseil Suprieur enmatire de financement des PME/ETI sur leursprojets de dveloppement par les fonds propres.

    28 janvier - Transmission d'entreprise : le ConseilSuprieur signe un partenariat avec la CCIFTEPartenariat destin renforcer la capacit pourles experts-comptables procder desmissions de conseil en transmission d'entreprise travers une collaboration scurise avec lesprofessionnels de la CCIFTE.

    5 fvrier - Remise nationale des prix Cr'Acc 2012 laFdration Franoise de Football, en prsenced'Emmanuel Petit, parrain de cette 10me promotionA l'occasion de son 10me anniversaire, Cr'Acca souhait rendre hommage Pascale Ullmo encrant le Prix 10me anniversaire/PascaleUllmo . Pascale Ullmo a toujours soutenu dansses fonctions, que ce soit la mdiation ducrdit ou au commissariat gnral l'investissement, les crateurs d'entreprise.

    6 fvrier - 20me anniversaire du Salon desentrepreneursAgns Bricard a ouvert le salon desentrepreneurs avec Pierre Moscovici sur lethme de la cration d'entreprise. En direct du20me salon des entrepreneurs, Agns Bricard at interviewe sur BFM Business.

    7 fvrier - Lancement du livre 70 ans d'histoire auprs de la presse Une marque, c'est raconter une histoire dclare Agns Bricard.

    7 fvrier - Avec la Caisse d'pargne, 5me signatured'une convention sur le financementDans le cadre du 20me anniversaire du salon desentrepreneurs, Christine Fabresse, directricedveloppement Caisse d'Epargne, et AgnsBricard ont sign une convention de partenariaten faveur du financement des TPE-PME.

    27 fvrier - France Active et le Conseil Suprieursignent une convention de partenariatUne signature avec un financeur solidaire pourcrer une synergie plus forte entre nos deuxrseaux.

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    Les Annonces de la Seine - lundi 18 mars 2013 - numro 19 11

    Vie du chiffre

    Joseph Zorgniotti,Rmy Rioux et Agns Bricard

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    Vie du droit

    Lors de la matine passe au TSL, lesreprsentants diplomatiques du Liban,de la France, de lAlgrie, dEgypte, duMaroc et de Tunisie taient galementprsents.Le prsident du TSL, David Baragwanath, jugeNo-Zlandais a fait part des propos desbtonniers de Beyrouth et de Tripoli quiauraient aim tre prsents et qui serjouissaient de lintrt du Barreau de Parispour cette juridiction.Herman von Hebel, Greffier du TSL, doriginenerlandaise, a prcis le rle pivot si particulierde greffier auprs du TSL, bien diffrent de celuique nous connaissons sur le plan national. Leprocureur Norman Rarell a indiqu que le droitpnal libanais, lui-mme inspir du droitfranais, tait appliqu devant le TSL.

    Franois Roux, Chef du bureau de la dfense arepris les propos de Franois Zimeray,Ambassadeur des Droits de lHomme, qui dittoujours que le paradoxe des Droits delHomme cest quils sont crs pour dfendrele droit des victimes mais quils prennent toutleur sens dans la dfense des accuss. Il a ainsiprsent lexception que reprsente le TSL parrapport aux autres juridictions pnalesinternationales. En effet, le Bureau de la Dfense

    est une vieille revendication desavocats qui jusque l taient grs par le Greffe et le sont encoredans les autres Juridictions.Pratique qui est trs rvlatrice dupeu de considration quavaient lesrdacteurs des premiers Statutsdes juridictions pnalesinternationales pour la Dfense,proccups quils taient par lalutte contre limpunit. Face lhorreur des crimes et unecertaine prsomption deculpabilit, la dfense tait loindtre la premire proccupation.Dailleurs dans le statut du Tribunal pnalinternational pour le Rwanda, le motacquittement nexiste pas.

    Au TSL, il existe un Bureau de la Dfensecomme Organe du Tribunal au mme titre queles 3 autres, Chambres, Greffier, Procureur. Ce bureau de la dfense a un double rle :- Ct Institution, faire entendre la voix de laDfense dans le Tribunal, notamment auComit de gestion compos des quatre ChefsdOrganes, et lextrieur, conclure des accordsde coopration avec les Etats, tablir des liensavec les Organisations professionnelles etc

    - Ct Dfense, constituer une listedavocats (un Barreau Internationalen somme, de 135 avocats de 25nationalits diffrentes, prts dfendre), les nommer, les former etleur apporter un soutien juridique,financier au titre de laide lgale etlogistique, pour tablir autant quepossible une galit darmes avec leBureau du Procureur dans unsystme de procdure, aujourdhuiencore, essentiellement accusatoire,au moins dans la phase des enqutes.Ainsi ce Bureau de la Dfense tenteenfin dinscrire la Dfense dans le

    paysage de la Justice Pnale Internationale. Cestloin dtre vident comme a pu le constater ladlgation en se rendant la CPI qui ne compteque trois organes. Un des combats que pourraitporter le Barreau de Paris serait sans doute lacration auprs de la CPI de ce quatrimeorgane de la dfense.

    Franois Roux a galement voqu le droitpnal international, droit encore en cration etfortement anglophone, dans la langue commedans les procdures et les concepts. Il nest doncselon lui pas vraiment international et il ne lesera que lorsquil intgrera vraiment lautre

    Visite La Haye du Barreau de ParisLa Haye - 12 fvrier 2013

    Le 12 fvrier dernier, Madame le Btonnier Christiane Fral-Schuhl sest rendue la Haye, aux Pays-Bas, auprs du TribunalSpcial pour le Liban (TSL) et de la Cour pnale internationale (CPI), accompagne par quelques membres du Conseil delOrdre du Barreau de Paris. Jean-Ren Tancrde

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  • Les Annonces de la Seine - lundi 18 mars 2013 - numro 19 13

    Vie du droit

    Au fil des pages

    grande culture juridique et lautre langue qui laporte, je veux parler bien sr du droit romano-germanique.

    Pour Franois Roux, le droit pnal internationalirriguera demain nos juridictions nationales,comme le fait la jurisprudence de la Coureuropenne des droits de lHomme et il nousappartient donc de lenrichir de la doubleculture si nous voulons crer un droit pnalvraiment universel, et pouvoir alors linvoquerdevant les juridictions nationales de tous nospays pour faire valoir les plus hauts standardsen matire de dfense des accuss. Dolimportance que les Barreaux sintressent cedroit, incitent les avocats sy intresser, venirtravailler dans ces Tribunaux et y apporterleur expertise de professionnels, non passeulement du droit, mais du judiciaire.Franois Roux considre quen donnant ladfense la possibilit de faire ses propresenqutes, la common law a apport devant cesjuridictions un plus considrable la dfensedes accuss. De mme que la cration dun Jugede la Mise en tat indpendant dont la fonctionest de prparer en amont le procs afin quil ne

    souffre pas de retards inutiles est un grandprogrs quil faut protger. Il lui parat cependantncessaire daller plus loin, en procurant lajuridiction de jugement un dossier qui seraitinstruit par un juge indpendant plutt que parun Procureur, un dossier contradictoire quiserait abond par les enqutes de chaque Partie,et en donnant ainsi cette Juridiction lapossibilit dorganiser et de mener des dbatsconcis et efficients, le droit romano-germaniqueapporterait aux procs lefficacit qui manquecruellement aujourdhui nos juridictionsinternationales, trop souvent enlises dans desprocs accusatoires terriblement longs etcoteux .Alain Grellet, Chef de la Section deParticipation des Victimes, a rappel que lavictime ntait pas une partie civile ni mme unepartie dailleurs car elle devait pralablementobtenir lautorisation du juge. Les victimespeuvent cependant citer des tmoins, lesinterroger et pour cela elles doivent trereprsentes. Il a dailleurs regrett labsencedavocats franais sur la liste des reprsentantsdes victimes. Il a prcis que les victimes taientreprsentes collectivement devant le TSL.

    Ensuite, deux conseils de la dfense devant leTSL dont notre confrre parisien VincentCourcelles Labrousse ainsi quun confrrelibanais ont voqu la particularit de leurpratique.Amlie Zinzius, membre du CourtManagement Section, a quant elle prsent lefonctionnement de cette salle daudience ultramoderne.Plusieurs axes de coopration ont t voqustels que notamment lenvoi de stagiaires au TSL.Ensuite Madame le Btonnier Christiane Fral-Schuhl, avec des membres du Conseil de lOrdredu Barreau de Paris, sest rendue la CPI, o ellea pu sentretenir avec le juge franais BrunoCotte ainsi quavec Pascal Turlan, reprsentantdu Bureau du Procureur, deux reprsentants dela section de la participation des victimes et desrparations, puis des reprsentants du Greffe ;avant de pouvoir sentretenir avec le Chef duBureau du Conseil public pour la Dfense, notreconfrre Xavier-Jean Keta.

    Anne Soulliac,Responsable Droits de lHomme

    lOrdre des Avocats du Barreau de Paris.2013-220

    Christiane Fral-Schuhl, avocate, est ladeuxime femme avoir t lueBtonnier de Paris. Elle simpliquepour la reconnaissance des droits desfemmes. Ainsi, en sa qualit de Btonnier, ellea instaur au sein du Barreau de Paris lacommission Femmes au Barreau et a crlObservatoire de lEgalit. Elle sige en tant quepersonnalit qualifie au Haut Conseil lEgalitentre les femmes et les hommes.

    Longtemps, la Justice fut un monde d'hommeset, plus encore, une affaire d'hommes, avec sescodes et ses valeurs. Puis, les femmes ont investila profession d'Avocat avec leur sensibilit. Celivre rend hommage une vingtaine d'Avocatesd'exception travers le monde. Chacune illustre, sa faon, et par son combat, ces valeursfminines de tolrance et de Justice qu'elle entenddfendre. Toutes ensemble, elles montrent lacomplexit et la richesse du mtier d'Avocat telque le vivent et le faonnent les femmes.Certaines figures sont trs connues et leurinfluence s'est tendue bien au del de leur

    Barreau - Hillary Clinton,Shirin Ebadi, ChristineLagarde... - mais j'aborde icileur parcours sous le prisme deleur mtier d'Avocate. D'autressont moins connues, voiretotalement inconnues dugrand public franais. Ellesn'en mnent pas moins uncombat admirable dans leurpays. Qu'il s'agisse deChristina Swarns, au Brsil,de Karinna Moskalenko, enRussie, et de toutes les autres.Leur engagement montrecomment, aujourd'hui dansle monde, la lutte pour lesdroits de l'homme passe parles femmes - parfois au prilde leur vie.

    Christiane Fral-Schuhl

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    Ces femmesqui portent la robe

  • 14 Les Annonces de la Seine - lundi 18 mars 2013 - numro 19

    Tribune

    Vie du droit

    Les droits de la dfenseface la pression mdiatiqueNous publions ci-dessous une lettre adresse par Bernard Vatier Jacques Degrandi en raction au discours que le PremierPrsident a prononc lors de la rentre solennelle de la Cour dappel de Paris (Les Annonces de la Seine du 14 janvier 2013,numro 3, page 2). Jean-Ren Tancrde

    Christiane Taubira, Garde des Sceaux,Ministre de la Justice, a sign le 18mars 2013 larrt mettant un terme lexprimentation de la participationdes citoyens au fonctionnement de la Justicepnale dans les Cours dappel de Dijon et deToulouse. Cette exprimentation sera arrte la date du 30 avril 2013.

    Comme elle lavait annonc, la Garde des Sceauxa fait procder une valuation complte de cedispositif. Elle relve que le rapport sur le bilande cette exprimentation, tabli le 28 fvrier2013 sa demande par deux Avocats gnrauxde la Cour de cassation, constate quen dpit decertains aspects positifs, la rforme des citoyensassesseurs a augment le cot de la Justice et

    allong les dlais daudiencement sans quelimage de celle-ci ne sen trouve amliore.Elle rappelle que cette exprimentation, prvuepar la loi du 10 aot 2011, avait dj fait lobjetdun prcdent arrt, en date du 13 juin 2012,abrogeant lextension de lexprimentation huitautres Cours dappel.Source : Communiqu de presse du 18 mars 2013 2013-223

    Ministre de la JusticeArrt de lexprimentation des citoyens-assesseurs issue de la loi du 10 aot 2011

    sur la participation des citoyens au fonctionnement de la justice pnale et le jugement des mineurs

    (Les Annonces de la Seine du 18 aot 2011, numro 47, page 10)

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  • Les Annonces de la Seine - lundi 18 mars 2013 - numro 19 15

    Culture

    Entre conservationet crationpar Catherine Pgard*

    Cest une fiert pour nous Versaillesque 2013 soit devenu, pour les amisdu patrimoine ou des jardins, lespassionns dhistoire oudarchitecture, lanne Le Ntre. Nous lavonsvoulu ainsi, dans un foisonnementdvnements jusqu la grande exposition qui, la fin de lanne, nous dvoilera le gnie dunhabile homme de cour autant que dun jardinieresthte. Quel plus beau triomphe que de voir,quatre-cents ans aprs sa naissance, senflammerde nouveaux dbats pour savoir si le grandMansart na pas outrageusement dfait le travaildu jardinier du roi ou si, comme laffirmentcertains architectes daujourdhui,extraordinaire ne fut pas davantage dans laconstruction des jardins plutt que dans celledu Chteau ? Quel plus bel hommage que devoir sanimer ses plus clbres crations Chantilly, Vaux, les Tuileries - comme celles,modestes, anonymes, quelles ont inspires danstoute la France, dans le sillage de Versailles otout finit au sens o, ici, fut lapothose de sontalent !Lanne 2013 commence donc Versailles le12 mars, jour de la naissance dAndr Le Ntre,avec le dbut des travaux du Bassin de Latone.Ce 12 mars a t dpos le groupe sculpt quisurmonte la fontaine et a ouvert le Belvdrequi pendant dix-huit mois, permettra auxvisiteurs de suivre les gestes des artisans dart.Plonge dans le pass, vision pour demain

    Le soutien de nos mcnes nous permet aumme moment de retrouver lidentique, lesprincipes de Le Ntre et den voir linterprtation,avec la recration du bassin du Thtre deaupar le paysagiste Louis Benech, associ Jean-Michel Othoniel pour la ralisation dunefontaine dont on pourra suivre les diffrents tatspuisque lartiste installe son atelier Versailles.Et puis comme une autre facette de la rflexion,Giuseppe Penone nous fera, le temps duneexposition, la surprise dhabiter de ses sculpturesun bosquet en dshrence, dialogue contemporain avec Le Ntre.

    Derrire ces travaux qui enchevtrent les temps,les talents et les savoir-faire, sont lhonneur lesjardiniers de Versailles, mobiliss pour faire vivreau quotidien notre muse extrieur.Cette anne, en cho lexposition Fleurs descollections royales , ils restitueront lefleurissement historique des parterres deTrianon : des centaines de bulbes, le parfum destubreuses qui tournait la tte des favorites duRoi.Car pour que cette anne soit vraiment uneanne, il faut que sadditionnent toutes les ides,tous les mtiers. On les retrouvera mme surlapplication mobile nouvelle manire devisiter les jardins qui sera lance cet t.Rien de ce qui fut le Versailles de Le Ntre nestoubli et, videmment, ni la musique, ni les ftesqui enivraient les bosquets. Laurent Brunnerqui, la tte de Chteau de Versailles Spectacles,mitonne encore les secrets de la saison estivale,eut, un jour, ce nom de code pour voquer sonprogramme : De Le Ntre Mozart .Audacieux raccourci. Cest que Le Ntre, ctaitLully, comme les jardins taient lis la musique.Alors, cette anne, aux feux dartifice et aux jeuxdeau qui perptuent le Grand Sicle,sajouteront bal masqu, carrousel et concertsindits.Et Versailles, une nouvelle fois, voudradmontrer quil ny a pas dopposition entreconservation et cration et que lexcellence delune fait celle de lautre.

    * Catherine Pgard est Prsidente de l'tablissement public du chteau,du muse et du domaine national de Versailles

    Chteau de VersaillesLancement de lanne Le NtreRestauration du Bassin de Latone

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  • 16 Les Annonces de la Seine - lundi 18 mars 2013 - numro 19

    Culture

    Le bassin et lesparterres de LatoneExposition jusquen avril 2014

    Il faut ensuite aller droit sur le haut de Latoneet faire une pause pour considrer Latone, leslzards, les rampes, les statues, lalle royale,lApollon, le canal, puis se tourner pour voir leparterre et le chteau.

    Louis XIV

    Durant toute lanne 2013 aura lieuune grande opration patrimoniale :la restauration du bassin et desparterres de Latone. Au coeur de laGrande Perspective du parc, ce chantier uniqueet innovant mettra en valeur les mtiers dartacteurs de cette restauration. Pour la premirefois, les millions de visiteurs qui parcourentchaque anne les alles du parc pourrontdcouvrir et suivre en direct toutes les tapesde la restauration d'un chef-doeuvre delarchitecture des jardins de Le Ntre.

    Le bassin de Latone est sans doute loeuvre laplus clbre des jardins de Versailles avec sonbuffet tag en marbre, d Jules Hardouin-Mansart, son riche dcor de plomb et de marbresculpt et ses savants jeux deau. Il est situ aucentre de la Grande Perspective, marquant ledbut de lAlle royale menant jusquau bassin

    dApollon. Il est louvrage clef du systmehydraulique du parc de Versailles : les eauxcollectes dans ses galeries souterrainesalimentent ensuite les effets des autres bassinsdu parc, notamment le jet central du bassindApollon.

    Aujourdhui, plus de trois sicles aprs sacration, sa restauration est devenueindispensable. Une intervention urgentesimpose la fois sur ses infrastructures, safontainerie et ses dcors sculpts. Les altrationsaffectent la stabilit gnrale de louvrage, et ontdes incidences sur ltanchit globale du bassin.Les dcors sculpts et les marbres sont aussifortement fragiliss.Les rseaux de fontainerie, internes et externes,prsentent galement de nombreusesdgradations qui participent auxdysfonctionnements actuels du systmehydraulique.Les travaux, commencs en mars 2013 pourune priode de seize mois, seront ralissconformment aux techniques anciennes. Denombreux artisans, matres d'art et ingnieurs

    sont appels intervenir. Un belvdre, destination du public, sera construit autour duchantier. Il permettra de suivre l'avance destravaux tout en favorisant un change avec lesvisiteurs.

    Cette initiative favorisera la valorisation et latransmission entre les gnrations, de savoir-faire spcifiques, uniques et fragiles, etsoutiendra la vocation et lesprit dexcellence dejeunes artisans. Elle sinscrit dans la volont dela Fondation Philanthropia de valoriser dans lemonde daujourdhui et de demain des mtiersdart (dorure, bnisterie, broderie ou encoretravail du marbre et du mtal). La prennit deces pratiques dpend de leur apprentissage parles jeunes gnrations et reprsente un enjeupour lavenir.Il importe la Fondation Philanthropia desoutenir un vivier de talents en mesure deperptuer ces comptences, parties intgrantesde notre patrimoine immatriel, et par l mmed'aider ces jeunes artisans dans leur chemin verslemploi.

    2013-224

    REPERES

    Andr Le Ntre (1613-1700)Une figure majeure de Versailles

    Andr Le Ntre nat Paris auxTuileries, le 12 mars 1613,dans une famille de jardiniers duRoi et de dessinateurs de jardins.Aprs avoir t form lhistoire, la gomtrie, lagronomie et lhydrologie, Le Ntre entre danslatelier de Simon Vouet, peintrede Louis XIII. L, il apprend lapeinture et larchitecture,approfondit ses connaissances enmatire d'optique et deperspective. Il y rencontreJacques Sarrazin, LouisLerambert, Pierre Mignard etCharles Le Brun.Le Ntre entame sa carrire en1635 comme jardinier de Gaston

    dOrlans, Oncle de Louis XIV. Auservice de la monarchie ds 1637,il devient en 1643 dessinateur duRoi et en 1657, contrleur gnraldes btiments, jardins, arts etmanufactures. Ses travaux pourFouquet, rvls par la grandefte de Vaux-Le-Vicomte (en1661) et des gravuresimmdiatement diffuses, luiattirent une rputationinternationale. Il commence, en1662, les premiers travaux pourVersailles simultanment ceuxdes jardins de Chantilly pour leGrand Cond.

    Versailles, ville et parc, avenueset alles, ne forment pl