Upload
sa-ipm
View
237
Download
0
Embed Size (px)
DESCRIPTION
Edition spéciale de la Dernière Heure - Steve Jobs
Citation preview
© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Spécial Steve Jobs 12 pages
JONATHAN MAK
© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Le fait Store Store Store Store
2 3
Chapeau bas, l’iRtiste
h Steve Jobs,visionnaire de sonépoque et grandmanitou d’Apple, estparti à 56 ans, emportépar un cancer dupancréas. 56 ans, doncbien trop tôt. Maislargement suffisantpour changer lemonde. Plus d’une fois.
Aujourd’hui matin, Steve Jobs n’est plus là,et le monde avance toujours. Mais n’allezpas croire. Car depuis que Galilée a établique la Terreétait ronde, et qu’il est mortpour ça, le globe n’aura jamais autant ressemblé à une pomme que ce 5 octobre2011. Et quelque part, Jobs, à sa manière,est mort pour ça aussi. Sa vie, c’était Apple,et Apple le lui a bien rendu.
L’iMac ? C’est lui. Les iPod, iTunes, iPhone,iPad ? iDem. Steve Jobs était un “visionnaire”, comme l’a dit un certain BarackObama, plus promptement encore qu’iln’eut salué le génie d’un Michael Jackson,embrayant sur une twittosphère en émoi.Un putain de visionnaire, même. Ses idées
“Vous souvenir
que vous pouve
z mourir
est la meilleure
façon d’éviter d
e
penserque vou
s avez quelque
chose à
perdre”STEVE J
OBS, EN2005
One More Thing…6 h 39 dumat’, l’iPad tinte. Une fois. Deux fois. Trois fois. L’œil hagard, onheurte maladroitement la table de chevet. “Steve Jobs est mort”. Difficile d’iRoniser làdessus, mais ce sont probablement les produits que Steve a tant rêvé denous mettre entre les mains qui ont relayé les premiers, à vitesse grand V, lanouvelle. Le reste est difficile à décrire. Un peu comme si vous persévériez avecune femme qui ne vous aime plus : vous savez que la rupture est la seule échappatoire mais vous avez toujours envie d’y croire. Pareil avec Steve Jobs. Voussavez que la faucheuse rode mais, inconsciemment, repoussez le rendezvous.Sauf qu’elle finit toujours par être diaboliquement ponctuelle et que Steve Jobsest bel et bien mort.Aussi cruciale soit son œuvre, aussi concret soit son impact dans nos poches,
oreilles, bureaux et quotidiens, gardons raison : il ne faut pas surestimer l’impact qu’a eu l’homme sur son ère. Jobs n’est pas Gandhi – même s’il fut un tempsoù il aurait adoré la comparaison. En revanche, Jobs est une iCône. À tort ou àraison. Ce n’est pas de la déférence, juste un constat. Des teeshirts à son effigiese vendent comme des petits pains, les guignols l’adorent, sa BD et la biographiearrivent, le biopic est dans les cartons et, aujourd’hui, alors que la Pommesaigne, foncez sur le Net pour vous en rendre compte : le monde pleure. Uneprouesse, pour quelqu’un qui occupe la fonction de CEO, où il est tellement plussimple de se faire détester… La force de Steve Jobs n’était pas d’être le plus instruit des techniciens, ni le plus avantgardiste des geeks. Simplement, il pensaitaux gens et à la manière dont ils préféreraient appréhender ses produits. Etmême s’il ne proposait pas quelque chose de beaucoup plus avancé que la concurrence, il avait toujours à portée de ses longilignes bras enfermés dans sonsweat col cheminée noir, un petit One More Thing qui ferait ladifférence. Certains appellent ça de l’esbroufe, d’autres du génie.C’est selon.On ne sait pas si Jobs a gagné son eticket pour un repas attablé
avec Edison, Newton et autres Bell et Boeing, dans l’iCloud immatériel qu’il vient de rejoindre. Mais Steve Jobs, s’il n’est pas l’inventeur le plus influent de son époque, est probablement celui qui l’ale mieux compris. RIP.Alexis Carantonis
n’avaient pas de limites, si ce n’est celles despossibilités techniques de son ère, que sonvieux pote et cofondateur d’Apple SteveWozniak (Steve two ou Woz, pour les intimes) n’avait de cesse de lui rappeler. Jobsfut le premier IT à se rendre compte que lamaîtrise du couple hardwaresoftware étaitla clé de l’instauration d’un succès, le premier à se rendre compte, aussi, que l’ordinateur voulait être perçu, par la société,comme un objet de design. Les autres faisaient la course au gigahertz, Jobs pourchassait la simplicité, l’épure.
Jobs avait 56 ans. Dans sa vie, il a gagnébeaucoup de batailles, y compris contre…Apple, lorsqu’il fut contraint de prendre la
porte en 1982 suite à une bisbille interne,avant de revenir au bercail et de faire remonter la pente à la firme. Beaucoup de batailles, sauf une, et peutêtre la plus importante : sa lutte contre une “tumeur neuroendocrinienne des îlots de Langerhans”.Une saleté, pour parler bref, qui lui bouffe lepancréas depuis sept ans déjà. Une greffe dufoie en 2009, après un premier congé et uncancer de la prostate, et un sacré paquetd’abnégation n’y auront pas suffi. Elle l’aemporté durant la nuit dernière, où il a dit“PommeQ” pour de bon, entouré de safemme Laurene et de leurs trois enfants (entout, Jobs, en avait quatre).
C’était dans ses gênes, même s’il fut, plusjeune, dilettante et renégat : il a toujoursvoulu se montrer digne, à la hauteur de sonposte, du charisme et de la responsabilitéque lui prête Apple, en dépit de la maladie.Comme lors de ce WWDC 2006 de SanFrancisco, où il apparaît amaigri et secondépar trois personnes, pour honorer une desfameuses Keynote, conférence de pressed’Apple.
C’est le 25 août dernier, que le mondeprend conscience que Steve Jobs est condamné. Date à laquelle il refile les clés d’Apple à Tim Cook, nouveau CEO, et démissionne officiellement de ses fonctions à Cupertino. Quelques jours plus tard, le Webnous inflige dans les mirettes une photo,terrifiante, de notre homme. Amaigri à l’extrême, joues creusées, il ne tient presqueplus sur ses jambes. La suite était aussiécrite que le succès de l’iPhone en 2007.
Il n’y a pas beaucoup plus de 24 heuresentre la première keynote d’Apple sansSteve Jobs, annonçant un iPhone 4S quiaura déçu fans et marchés, et le décès de celui dont l’ombre a plané, envahissante, auHall 4 du Campus d’Apple mardi. Comme siJobs ne l’avait pas digéré, comme s’il n’étaitplus aussi prêt à lutter, loin de ce qui l’animait jusquelà. Le timing nous joue parfoisde drôles de tours. Chaque ligne d’arrivéeest le début d’une nouvelle course, et le successeur d’iPapy tourne la clé au volant d’unbolide qui pèse aujourd’hui 33 milliards dedollars, évalué comme deuxième capitalisation boursière du monde.
Bien du courage, M. Cook, vous marchezdans les pas d’un mec qui a passé sa vie àchanger la nôtre. Plus que ça : d’une légende, tout simplement.Alexis Carantonis
« Scannez cecode pour
visionner lesvidéos de
Steve Jobs »
© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Store Store Store
3
Chapeau bas, l’iRtiste
One More Thing…6 h 39 dumat’, l’iPad tinte. Une fois. Deux fois. Trois fois. L’œil hagard, onheurte maladroitement la table de chevet. “Steve Jobs est mort”. Difficile d’iRoniser làdessus, mais ce sont probablement les produits que Steve a tant rêvé denous mettre entre les mains qui ont relayé les premiers, à vitesse grand V, lanouvelle. Le reste est difficile à décrire. Un peu comme si vous persévériez avecune femme qui ne vous aime plus : vous savez que la rupture est la seule échappatoire mais vous avez toujours envie d’y croire. Pareil avec Steve Jobs. Voussavez que la faucheuse rode mais, inconsciemment, repoussez le rendezvous.Sauf qu’elle finit toujours par être diaboliquement ponctuelle et que Steve Jobsest bel et bien mort.Aussi cruciale soit son œuvre, aussi concret soit son impact dans nos poches,
oreilles, bureaux et quotidiens, gardons raison : il ne faut pas surestimer l’impact qu’a eu l’homme sur son ère. Jobs n’est pas Gandhi – même s’il fut un tempsoù il aurait adoré la comparaison. En revanche, Jobs est une iCône. À tort ou àraison. Ce n’est pas de la déférence, juste un constat. Des teeshirts à son effigiese vendent comme des petits pains, les guignols l’adorent, sa BD et la biographiearrivent, le biopic est dans les cartons et, aujourd’hui, alors que la Pommesaigne, foncez sur le Net pour vous en rendre compte : le monde pleure. Uneprouesse, pour quelqu’un qui occupe la fonction de CEO, où il est tellement plussimple de se faire détester… La force de Steve Jobs n’était pas d’être le plus instruit des techniciens, ni le plus avantgardiste des geeks. Simplement, il pensaitaux gens et à la manière dont ils préféreraient appréhender ses produits. Etmême s’il ne proposait pas quelque chose de beaucoup plus avancé que la concurrence, il avait toujours à portée de ses longilignes bras enfermés dans sonsweat col cheminée noir, un petit One More Thing qui ferait ladifférence. Certains appellent ça de l’esbroufe, d’autres du génie.C’est selon.On ne sait pas si Jobs a gagné son eticket pour un repas attablé
avec Edison, Newton et autres Bell et Boeing, dans l’iCloud immatériel qu’il vient de rejoindre. Mais Steve Jobs, s’il n’est pas l’inventeur le plus influent de son époque, est probablement celui qui l’ale mieux compris. RIP.Alexis Carantonis
porte en 1982 suite à une bisbille interne,avant de revenir au bercail et de faire remonter la pente à la firme. Beaucoup de batailles, sauf une, et peutêtre la plus importante : sa lutte contre une “tumeur neuroendocrinienne des îlots de Langerhans”.Une saleté, pour parler bref, qui lui bouffe lepancréas depuis sept ans déjà. Une greffe dufoie en 2009, après un premier congé et uncancer de la prostate, et un sacré paquetd’abnégation n’y auront pas suffi. Elle l’aemporté durant la nuit dernière, où il a dit“PommeQ” pour de bon, entouré de safemme Laurene et de leurs trois enfants (entout, Jobs, en avait quatre).
C’était dans ses gênes, même s’il fut, plusjeune, dilettante et renégat : il a toujoursvoulu se montrer digne, à la hauteur de sonposte, du charisme et de la responsabilitéque lui prête Apple, en dépit de la maladie.Comme lors de ce WWDC 2006 de SanFrancisco, où il apparaît amaigri et secondépar trois personnes, pour honorer une desfameuses Keynote, conférence de pressed’Apple.
C’est le 25 août dernier, que le mondeprend conscience que Steve Jobs est condamné. Date à laquelle il refile les clés d’Apple à Tim Cook, nouveau CEO, et démissionne officiellement de ses fonctions à Cupertino. Quelques jours plus tard, le Webnous inflige dans les mirettes une photo,terrifiante, de notre homme. Amaigri à l’extrême, joues creusées, il ne tient presqueplus sur ses jambes. La suite était aussiécrite que le succès de l’iPhone en 2007.
Il n’y a pas beaucoup plus de 24 heuresentre la première keynote d’Apple sansSteve Jobs, annonçant un iPhone 4S quiaura déçu fans et marchés, et le décès de celui dont l’ombre a plané, envahissante, auHall 4 du Campus d’Apple mardi. Comme siJobs ne l’avait pas digéré, comme s’il n’étaitplus aussi prêt à lutter, loin de ce qui l’animait jusquelà. Le timing nous joue parfoisde drôles de tours. Chaque ligne d’arrivéeest le début d’une nouvelle course, et le successeur d’iPapy tourne la clé au volant d’unbolide qui pèse aujourd’hui 33 milliards dedollars, évalué comme deuxième capitalisation boursière du monde.
Bien du courage, M. Cook, vous marchezdans les pas d’un mec qui a passé sa vie àchanger la nôtre. Plus que ça : d’une légende, tout simplement.Alexis Carantonis
« Scannez cecode pour
visionner lesvidéos de
Steve Jobs »
© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Store Bio Store Store Store
4 5
iTinéraire d’un enfant (pas) gâtéh Steve Jobs, l’adopté, le hippie,le renégat, le technicien,le concepteur, le marketeur
h Non, ce n’est pas du vent :Apple est né dans un garage
Il y a ceux qui poussent les portes, avec le front sinécessaire, puis ceux à qui on les ouvre, pompeusement et en souriant. Steve Jobs fait partie de lapremière catégorie. Déjà, tout le monde ne le saitpas, mais Steve Jobs fut, très tôt, adopté. Fils d’unemère américaine – Joanne Carole Schieble – etd’un père syrien – Abdulfattah Jandali, alors étudiant en sciences politiques – Steven Paul Jobs estné à San Francisco en Californie, de parents… quine voulaient pas de lui. Trop jeunes, pas demoyens.Il est adopté une dizaine de jours après sa naissance par Paul et Clara Jobs, couple sans histoirelové à Mountain View en Californie. Cette vérité,cruciale dans la construction d’un être humain,Steve Jobs ne se la prendra en pleine face que bienplus tard. Un coup de massue d’autant plus sévèreque ses parents naturels garderont Mona, sa sœurcadette, mariée un temps à un scénariste desSimpson…
À l’école primaire, Steve est plutôt du genrecaïd, bombes à eau et boules puantes. À 10 ans, ilcommence à s’intéresser de près aux circuits électroniques et demande assidûment le tournevisde papa pour démonter les gadgets de l’époque. Iln’a pas encore le début d’un poil au menton qu’ildéniche dans le bottin le numéro de Bill Hewlett– oui, de HewlettPackard. Bingo ! Le jeune Stevedécroche un job d’étudiant d’assemblage de composants dans son entreprise, presté trois annéesplus tard.
N’allez toutefois pas croire : ado, Jobs est aux antipodes du cliché du nerd autiste. Au contraire : ils’envoie du Dylan dans les oreilles au moindretransistor croisé et réfléchit, déjà, énormément,sur le monde qui l’entoure. Son rêve n’est pastant, à 19 ans, de concevoir son premier ordinateur, que de se rendre au Kumbh Mehla, plus grosrassemblement religieux du monde qui se tienttous les quatre ans en Inde, sur les bords duGange. Ses parents cèdent, et lui offrent le billetdu pèlerinage, en 1974. Il n’a pas 20 ans, ne rencontre aucun successeur de Gandhi, mais le LSD,et le free mind spirit. En pleine visite de l’Himalaya, Jobs se fait tondre par un Moine en signe depurification. C’est le côté ascète et hippie de Jobsqui naît : la culture orientale, la philosophie influent sur lui et son mode de vie. La petite tisane,le régime végétalien, ce n’est pas du pipeau. Deretour aux States, il lâche l’école et, chaque di
manche soir, parcourt à pied les dix kilomètresqui le séparent du temple Hare Krishna de Portland pour obtenir un repas (végétarien) gratuit…
Entretemps, Jobs a rencontré Steve Wozniak –dit Woz, ou Steve 2 – chez HP. Il deviendra sonpote de toujours et cofondateur d’Apple. De quatre ans son aîné, Woz étale Jobs en maîtrise del’électronique et en bidouillage. On dira plus tardque Jobs était le concepteur, Wozniak le tournevis. Pas tout à fait faux. Jobs pousse Woz à abandonner son poste chez HP alors que lui, qui vientjuste de commencer un boulot chez Atari, vend sacamionnette Volkswagen. En tout, les deux Stevemettent la royale somme de 1.820 dollars de côté.Suffisant pour se payer des microprocesseurs etse lancer dans ce qui restera à jamais le premierordinateur d’Apple, conçu dans le garage de papaet maman Jobs (ceci n’est pas une légende) : l’Apple I et son désormais culte clavier en bois gravé àla main. Les compères en écoulent 150, à 666,66 $la pièce, la première année. L’iVenture commenceet les choses sérieuses aussi. Jobs a 21 ans.
Son look, 501 et baskets blanches, déroute lesinvestisseurs. Mais rien à faire, il lui faut des sous.Mike Markkula, un ex d’Intel, se laisse convaincreet signe le premier chèque (250.000 dollars) quipermet à Apple de se doter de ses propres bureaux, à Cupertino. S’ensuivirent ? La gloire (en1977, avec l’Apple II, qui intronise la couleur dansles ordis), de formidables avancées technologiques (la souris, c’est à Apple qu’on la doit – quoiqu’en dise IBM) et un titre de plus jeune millionnaire du monde dans le tapeàl’œil classementde Forbes, à 27 ans.
N’allez pas croire : comme toute épopée, la chevauchée de Jobs l’a mis quelques fois le postérieurdans la boue. Comme en 1985, où John Sculley,un cadre de PepsiCola que Jobs avait embauchéen 1982, pousse le conseil d’administration à virer Steve de… sa propre entreprise. Mais mêmedans les cordes, l’homme garde du nez : il crée lasociété informatique NeXT et, surtout, rachètePixar en 1986, qu’il revendra des fortunes àDisney plus tard. Entretemps, sans lui, Applesouffre. Il revient en 1995, en grande pompe, etshoote dans les fesses de l’informatique avecl’iMac, en 19971998, décomplexé et coloré dansun secteur où les machines sont très sobres. Jobsinvente l’ordinateur design. Plus tard, il sera l’undes premiers à mettre des centaines de morceauxdans nos poches (l’iPod), à populariser le smartphone (l’iPhone, que les concurrents parviennent, enfin, à rattraper) et à instaurer le supportde la tablette tactile (l’iPad). Mais vous présenterces produits, sur lesquels vous avez peutêtre appris la triste nouvelle du jour, tient presque del’insulte.
C’est la plus belle victoire d’iPapy.
A.Ca.
c Épinglé
Parmi les 110 hommes les plus riches du monde
Steve Jobs a été classé 110 e fortune mondiale en cette année 2011. Son porte-feuille compte sept milliards de dollars. Il fut le plus jeune homme, en 1982, àentrer dans le classement des 400 personnalités les plus riches du monde. Safortune, Steve Jobs la laisse derrière lui à son épouse, Laurene Powell et ses quatreenfants. A commencer par l’aînée, 31 ans, Lisa Brennan-Jobs, née d’une précédenteunion avec Chris-Ann Brennan. Avec Laurene Powell, Steve Jobs a eu trois enfants,Reed, 20 ans, Erine Sienna, 16 ans et Eve, 13 ans.Via un communiqué , Laurene Powell et ses trois enfants, ont exprimé leur tristessece jeudi tout en demandant de respecteur leur intimité. “Steve s’est éteint paisible-ment aujourd’hui, entouré par les siens.En public, Steve était connu comme unvisionnaire ; en privé, il chérissait sa famille. Nous remercions les nombreusespersonnes qui ont prié et espéré pendant cette dernière année de maladie de Steve; un site Web sera mis en place pour ceux qui veulent partager leurs souvenirs etleurs hommages.Nous sommes reconnaissants du soutien et de la gentillesse deceux qui partagent nos sentiments pour Steve. Nous savons que beaucoup d’entrevous partageront notre douleur, mais nous vous demandons de bien vouloir respec-ter notre intimité pendant notre deuil”.
l vite dit ‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹
Pourquoi Apples’appelle AppleAlexis Carantonis
Ce n’est pas mentir que de l’écrire, nimême surestimer l’homme : Steve Jobsavait une conception non seulementidéologique de son métier, mais aussipoétique. L’origine du nom qui fut choisipour sa société en atteste.Quand ils l’ont adopté, à son très très
jeune âge, les Jobs s’étaient engagés à fairesuivre des études à Steve. Au Reed College,dans l’Oregon. Qui est une région crucialedans l’histoire d’Apple. C’est dans cetteécole qu’il se lie d’amitié avec Robert
Friedland, un gueulard plus vieux de cinqans, qui fera fortune par la suite dans lesmines au Venezuela. Toxic Bob, comme ilsera surnommé à la suite de l’explosiond’une de ses mines dans le Colorado,possède un verger dans l’Oregon. Appledoit son nom à ces aprèsmidi d’automne,où Steve Jobs, dans cet endroit, évitescrupuleusement les bancs de cours. C’estl’ombre des pommiers qui lui inspire lachose : “si j’ai un jour ma propre société,ce sera Apple.” Parole tenue.
“Il y a beaucoup de choses dont je ne suis pas fier,
notamment la façon dont, à 23 ans, j’ai géré la situation
lorsque ma petite amie est tombée enceinte. Mais je n’ai
pas de cadavres dans le placard que j’essaie de cacher”. ”
STEVE JOBS, DANS LA BIOGRAPHIE AUTORISÉE À PARAÎTRE LE 2 NOVEMBRE
© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Store Store Store
5
iTinéraire d’un enfant (pas) gâté
c Épinglé
Parmi les 110 hommes les plus riches du monde
Steve Jobs a été classé 110 e fortune mondiale en cette année 2011. Son porte-feuille compte sept milliards de dollars. Il fut le plus jeune homme, en 1982, àentrer dans le classement des 400 personnalités les plus riches du monde. Safortune, Steve Jobs la laisse derrière lui à son épouse, Laurene Powell et ses quatreenfants. A commencer par l’aînée, 31 ans, Lisa Brennan-Jobs, née d’une précédenteunion avec Chris-Ann Brennan. Avec Laurene Powell, Steve Jobs a eu trois enfants,Reed, 20 ans, Erine Sienna, 16 ans et Eve, 13 ans.Via un communiqué , Laurene Powell et ses trois enfants, ont exprimé leur tristessece jeudi tout en demandant de respecteur leur intimité. “Steve s’est éteint paisible-ment aujourd’hui, entouré par les siens.En public, Steve était connu comme unvisionnaire ; en privé, il chérissait sa famille. Nous remercions les nombreusespersonnes qui ont prié et espéré pendant cette dernière année de maladie de Steve; un site Web sera mis en place pour ceux qui veulent partager leurs souvenirs etleurs hommages.Nous sommes reconnaissants du soutien et de la gentillesse deceux qui partagent nos sentiments pour Steve. Nous savons que beaucoup d’entrevous partageront notre douleur, mais nous vous demandons de bien vouloir respec-ter notre intimité pendant notre deuil”.
l vite dit ‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹‹
Pourquoi Apples’appelle AppleAlexis Carantonis
Ce n’est pas mentir que de l’écrire, nimême surestimer l’homme : Steve Jobsavait une conception non seulementidéologique de son métier, mais aussipoétique. L’origine du nom qui fut choisipour sa société en atteste.Quand ils l’ont adopté, à son très très
jeune âge, les Jobs s’étaient engagés à fairesuivre des études à Steve. Au Reed College,dans l’Oregon. Qui est une région crucialedans l’histoire d’Apple. C’est dans cetteécole qu’il se lie d’amitié avec Robert
Friedland, un gueulard plus vieux de cinqans, qui fera fortune par la suite dans lesmines au Venezuela. Toxic Bob, comme ilsera surnommé à la suite de l’explosiond’une de ses mines dans le Colorado,possède un verger dans l’Oregon. Appledoit son nom à ces aprèsmidi d’automne,où Steve Jobs, dans cet endroit, évitescrupuleusement les bancs de cours. C’estl’ombre des pommiers qui lui inspire lachose : “si j’ai un jour ma propre société,ce sera Apple.” Parole tenue.
“Il y a beaucoup de choses dont je ne suis pas fier,
notamment la façon dont, à 23 ans, j’ai géré la situation
lorsque ma petite amie est tombée enceinte. Mais je n’ai
pas de cadavres dans le placard que j’essaie de cacher”. ”
STEVE JOBS, DANS LA BIOGRAPHIE AUTORISÉE À PARAÎTRE LE 2 NOVEMBRE
© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Store Store Les fans pleurent Store Store
6 7
Tous concernés,tous touchés
h Audelà de la planètevirtuelle, des milliers de fansde Steve Jobs lui ont renduhommage devant lesboutiques Appel Storessituées aux quatre coins dumonde
Ceux qui dorment avec leur Iphone surla table de chevet ont sans doute été réveillés en pleine nuit par des alertes virtuelles annonçant la mort de Steve Jobs.La nouvelle a rapidement fait le tour desréseaux sociaux. Et, ce matin sur Facebook, les citations de Steve Jobs et lespommes ont nourri les statuts de milliers de facebookiens, aussi bien de Macaddict que de drogués à l’Iphone voire,plus simplement, d’internautes attristéspar la mort que les internautes s’accordent à qualifier de génie.
Audelà de la toile, l’hommage mondial à Steve s’est traduit par des rassemblements devant les apple stores auxquatre coins du monde. Outre les fleurs,bougies et petits mots, les fans sont allésjusqu’à déposer des pommes vertes devant les boutiques Appel et même… desIpod, Iphone et Ipad !
Des minutes de silence ont égalementété observées dans plusieurs magasinsApple mais aussi dans d’autres boutiques spécialisées en nouvelles technologies. Les fans ont tout de suite comparé la mort de l’inventeur qu’ils vénèrent tant à celle de l’icône de la pop,Michael Jackson.
Même les détenteurs d’Ipod, Iphoneou Ipad qui ignoraient jusqu’à ce matinqui était Steve Jobs ont, désormais, unepensée en tapant sur leur machine, pourcelui qui se cache derrière leurs bijouxtechnologique préféré. Parce que SteveJobs aura eu ce pouvoir de changer,qu’on le veuille ou non, le quotidien dechacun d’entre nous, sa mort aura marqué aux quatre coins de la terre, bienaudelà de la planète virtuelle.
Nawal Bensalem
EPA
Des pommes, forcément.Mais aussi des Iphones ouIpad ont été déposés aupied des Apple Stores parles fans du grand Steve.
“Tu nousmanqueras,Steve”
L’iPhone trône à l’horizontal entre deuxroses posées à même le trottoir, à unmètre de la porte d’une boutique Applede New York. Eclairé par une petitechandelle bleue, l’écran du téléphoneaffiche six mots : “We will miss you SteveJobs” (“Tu nous manqueras Steve Jobs”).
Dès qu’il a appris le décès mercredi ducofondateur de la marque à la pomme,Gregory Littley a accouru au AppleStore de Soho, dans le coeur de Manhattan. “J’ai vu sur Twitter qu’il était mort,mais j’étais sceptique parce qu’il n’y avaitrien sur Google News”, raconte ce trentenaire employé dans une startup de cequartier branché. Avec son collègue etami, ils ont apporté des fleurs. Un hommage évident, expliquetil : “Je ne comprends pas qu’il n’y ait pas plus de gens quifassent cela, ce gars est une légende”. Auxbadauds et fans qui photographient cemini mausolée avec leurs BlackBerry, ilrépète : “Vous n’avez pas plutôt Instagram ?”, une célèbre application photode l’iPhone.
A l’intérieur, rien ne traduit toutefoisl’émotion suscitée par la mort, à 56 ans,de celui qui a révolutionné l’informatique en érigeant depuis un garage de SanFrancisco un empire devenu l’une desplus grosses entreprises cotées aumonde, au coude à coude avec le pétrolier ExxonMobil. Seuls les pages d’accueil des ordinateurs Mac évoquent ledécès. Une photo en noir et blanc deSteve Jobs, accompagnée de la simplemention 19552011, ses années denaissance et de mort. C’est d’ailleurs enconsultant avec des clients le site del’entreprise, que les employés du magasin de Soho ont appris la nouvelle, décrit
Amaya, employée depuis un an.“Ca fait tout juste 20 minutes. Personne
ne nous l’a dit”, s’émeut la jeune fille, vêtue d’un teeshirt bleu, comme tous lesvendeurs et techniciens de ces magasinsdevenus, pour certains fans et autres“geeks”, un temple de la technologie.Gênée de briser les consignes de mutisme données par la direction de la société, elle confie : “C’est la fin d’une époque. Vraiment”. Avant de s’empresser derajouter : “Mais on a une super équipe à latête, j’ai confiance”.
Encore en tenue de sport, ScottBarsky, un étudiant newyorkais, résume : “C’est la plus grande entrepriseaméricaine, c’est fantastique ce qu’il a fait.Regardez !”, ditil en désignant la vasteboutique au design épuré. “Mon collèguem’a appelé pour me le dire. Je n’y ai pascru, je croyais que c’était une blague…C’est tellement ironique”, lâche LamontDawson, venu passer des vacances àNew York avec ses trois enfants, safemme et ses beauxparents. “On vientde la baie” de San Francisco, “pas loin deCupertino”, ville californienne où Applea établi son siège. “Nous sommes venusavecma femme pour acheter un iPad pourelle juste au moment où il est mort… çan’arrive qu’à moi ce genre de choses”, explique cet employé de l’opérateur téléphonique AT&T.
Devant la boutique de la 5e avenue, ausud de Central Park, des visiteurs ontégalement déposé deux gros bouquetsdevant les panneaux qui recouvrent lesparois du cube en verre bien connu destouristes, en rénovation. ”On était dansle quartier alors on est venus”, raconteArnaud van Soom, Belge de 22 ans présent avec sept camarades de l’école d’architecture de l’Université Catholique deLouvain. “Mais on a été déçus qu’il n’y aitrien de spécial à l’intérieur, on auraitpensé qu’il y aurait une photo ou quelquechose d’autre…”
h A l’aube ce jeudi, les fanscommençaient déjà à affluerdevant les Apple Stores
“L’annonce de s
on décès est au
ssi
importante que
celle dela mort
de
MichaelJackson
. Et je me dema
nde si,
sans luiautour,
Apple ne va pa
s
décliner”. UN FAN SUR TWIITER
© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Les fans pleurent Store Store
7
Tous concernés,tous touchés
EPA
“Tu nousmanqueras,Steve”
L’iPhone trône à l’horizontal entre deuxroses posées à même le trottoir, à unmètre de la porte d’une boutique Applede New York. Eclairé par une petitechandelle bleue, l’écran du téléphoneaffiche six mots : “We will miss you SteveJobs” (“Tu nous manqueras Steve Jobs”).
Dès qu’il a appris le décès mercredi ducofondateur de la marque à la pomme,Gregory Littley a accouru au AppleStore de Soho, dans le coeur de Manhattan. “J’ai vu sur Twitter qu’il était mort,mais j’étais sceptique parce qu’il n’y avaitrien sur Google News”, raconte ce trentenaire employé dans une startup de cequartier branché. Avec son collègue etami, ils ont apporté des fleurs. Un hommage évident, expliquetil : “Je ne comprends pas qu’il n’y ait pas plus de gens quifassent cela, ce gars est une légende”. Auxbadauds et fans qui photographient cemini mausolée avec leurs BlackBerry, ilrépète : “Vous n’avez pas plutôt Instagram ?”, une célèbre application photode l’iPhone.
A l’intérieur, rien ne traduit toutefoisl’émotion suscitée par la mort, à 56 ans,de celui qui a révolutionné l’informatique en érigeant depuis un garage de SanFrancisco un empire devenu l’une desplus grosses entreprises cotées aumonde, au coude à coude avec le pétrolier ExxonMobil. Seuls les pages d’accueil des ordinateurs Mac évoquent ledécès. Une photo en noir et blanc deSteve Jobs, accompagnée de la simplemention 19552011, ses années denaissance et de mort. C’est d’ailleurs enconsultant avec des clients le site del’entreprise, que les employés du magasin de Soho ont appris la nouvelle, décrit
Amaya, employée depuis un an.“Ca fait tout juste 20 minutes. Personne
ne nous l’a dit”, s’émeut la jeune fille, vêtue d’un teeshirt bleu, comme tous lesvendeurs et techniciens de ces magasinsdevenus, pour certains fans et autres“geeks”, un temple de la technologie.Gênée de briser les consignes de mutisme données par la direction de la société, elle confie : “C’est la fin d’une époque. Vraiment”. Avant de s’empresser derajouter : “Mais on a une super équipe à latête, j’ai confiance”.
Encore en tenue de sport, ScottBarsky, un étudiant newyorkais, résume : “C’est la plus grande entrepriseaméricaine, c’est fantastique ce qu’il a fait.Regardez !”, ditil en désignant la vasteboutique au design épuré. “Mon collèguem’a appelé pour me le dire. Je n’y ai pascru, je croyais que c’était une blague…C’est tellement ironique”, lâche LamontDawson, venu passer des vacances àNew York avec ses trois enfants, safemme et ses beauxparents. “On vientde la baie” de San Francisco, “pas loin deCupertino”, ville californienne où Applea établi son siège. “Nous sommes venusavecma femme pour acheter un iPad pourelle juste au moment où il est mort… çan’arrive qu’à moi ce genre de choses”, explique cet employé de l’opérateur téléphonique AT&T.
Devant la boutique de la 5e avenue, ausud de Central Park, des visiteurs ontégalement déposé deux gros bouquetsdevant les panneaux qui recouvrent lesparois du cube en verre bien connu destouristes, en rénovation. ”On était dansle quartier alors on est venus”, raconteArnaud van Soom, Belge de 22 ans présent avec sept camarades de l’école d’architecture de l’Université Catholique deLouvain. “Mais on a été déçus qu’il n’y aitrien de spécial à l’intérieur, on auraitpensé qu’il y aurait une photo ou quelquechose d’autre…”
h A l’aube ce jeudi, les fanscommençaient déjà à affluerdevant les Apple Stores
© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Store Store Store Apple, en chiffres Store
8 9
30 années pommées,plus qu’il n’en fautpour changer le monde
© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Store Apple, en chiffres Store
9
© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Store Store Store Store En images
10 11
AP/REPOR
TERS
/PHO
TONE
WS/DU
BUS
Scannez ce code pour visionnerles vidéos de Steve Jobs
© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Store Store En images
11
AP/REPOR
TERS
/PHO
TONE
WS/DU
BUS
Scannez ce code pour visionnerles vidéos de Steve Jobs
© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Réacs, Twitter, etc. Store
12
“Steve Jobs était un génie, témoin de l’intelligence del’Amérique, qui a changé notre vision du monde. Ilétait l’un des plus grands inventeurs américains, assezcourageux pour penser différemment, assez audacieuxpour croire qu’il pouvait changer le monde, et asseztalentueux pour le faire.”Barack Obama
“Steve Jobs était le plus grand inventeur depuis ThomasEdison. Il a mis le monde à nos pieds”Steven Spielberg
“L’Amérique a perdu un génie dont on sesouviendra comme d’Edison etd’Einstein.”Michael Bloomberg,maire de New York
“C’est un peucomme quand JohnLennon est mort, ouJFK, ou peut-êtreMartin Luther King :c’est comme ungrand trou qu’onressent.”Steve Wozniak,cofondateur Apple
“La magie de Steveétait que lorsque lesautres acceptaientle statu quo, ilvoyait le véritablepotentiel des chosesqu’il touchait.”George Lucas
“Le monde voitrarement des gensqui ont une influenceaussi importante quecelle que Steve aeue. Ses effets seferont encoreressentir pendantplusieursgénérations.”Bill Gates
“Steve Jobs, pour moi le Gutenberg du21e siècle.”Laurent Wauquiez,ministre français de l’enseignementsupérieur et de la recherche
“Steve, merci d’avoirété un mentor et unami. Merci d’avoirmontré que ce qu’onconstruit peutchanger le monde.Tu me manqueras.”Mark Zuckerberg,sur sa page Facebook
“Steve Jobs étaitaussi inspiréqu’inspirant, ilrestera comme l’unedes grandes figuresde notre temps.”Nicolas Sarkozy
“Apple a perdu unvisionnaire, uncréateur de génie, etle monde, un êtrehumain hors ducommun.”Tim Cook,nouveau CEO d’Apple
“Steve Jobs a introduit de nombreux changementsrévolutionnaires dans le secteur des technologiesde l’information et était un grand entrepreneur.Son esprit novateur et ses succès remarquablesresteront dans les mémoires aux quatre coins dumonde.”G.S.Choi, CEO de Samsung Electronics (en dépit dela guerre que se livrent les deux entreprises)