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Final Printemps / Eté 2013 N° 5 Final Printemps / Eté 2013 http://embaixada-angola-marrocos.org Bulletin official de l’ambassade d’Angola au Maroc Manuel Aragon décoré commandant Wissam Al Alaoui Manuel Aragon termine sa mission au Maroc

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Embaixador N° 5 Primavera - Verão 2013 - Bulletin official de l’ambassade d’Angola au Maroc

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Final Printemps / Eté 2013

N° 5 Final Printemps / Eté 2013

http://embaixada-angola-marrocos.org

Bulletin official de l’ambassade d’Angola au Maroc

Manuel Aragon décoré commandant

Wissam Al AlaouiManuel Aragon termine sa mission au Maroc

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Final Printemps / Eté 2013

FICHE TECHNIQUE

ÉditionAmbassade de la République d’Angola au Maroc, Secteur de la PresseDirecteur de l´EditionAlexandre AndradeÉditriceAmélia Conde Rédaction; DisignMohammed ElgnaouiTraductionLahcen El moutaqi

Ambassade du Royaume du Maroc AngolaTel: 002120537659239Fax: 00212 0537653703S.E Fax: 00212 0537659238BP: 1318Adresse: 53, Rue Ahmed Rifai, Souissi-Rabat - MarocE-mail: [email protected]: http://embaixada-angola-marrocos.org

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Final Printemps / Eté 2013

Hockey sur patinsMondial de hockey sur patins 2013 4

Internationale

Pape Francisco Journée mondiale de la jeunesse, Rio 2013 17Influence angolaise aux Etats-Unis 20

Afrique

Reflechir sur l’enfant africain dans sa journée 18Jubilé africain célébré avec livre d’Angola 19Angola a signé la déclaration organisation de l’unité africaine 19Réflexion sur le rôle de la classe féminine de l’Afrique dans la société 22

Diplomatie

Manuel Aragon décoré commandant Wissam Al Alaoui 23José Eduardo dos Santos met en évidence la performance de CGG 24Angola accueille le prochain sommet ordinaire de CIRGL 26Les représentants du bassin Atlantique reçus par le Chef de l’Etat 27Le princ Harry a visité l’Angola et a parlé de Coopération 27

Économie

Angola dépasse le Nigeria dans la production de pétrole 28Angola mène les investissements dans le secteur bancaire en Afrique 28IMPA développe canal fluvial dans le sud de l’Angola 29L’investissement privé a atteint 2,9 milliards de dollars en 2012 29

PolitiqueAngola candidat à pays à revenu intermédiaire 30Reconnaissance à José Eduardo dos Santos 32

Social

La paix contribue à l’amélioration des services en Angola 33État investit trois cent mille millions kwanza dans les programmes énergétiques 38Angola veut l’autonomie technologique et crée propre satellite 39Créateur angolais présente la machine à laver avec télécommande 40

Communauté

Secretariat Général de l’Association des étudiants angolais au Maroc termine la Mai-trise 41

CultureAngola veut transformer la culture en facteur de développement 43Marché de l’artisanat prêt à accueillir les touristes 45Angola choisi pour élire les 7 merveilles du monde 46Luanda accueille en novembre le Festival International du Film 47

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Final Printemps / Eté 2013Hockey sur patins

Angola participe au Championnat du monde de ce sport depuis 1982 et a toujours été classé entre les 10 premiers du classement mondial.

Le président du Comitê International du Hockey sur patins, Harro Strucksberg, a récemment visité les pavillons de Luanda et Namibe, ayant été satis-fait des niveaux des travaux.

Dans cette 41 ème édition du Monde, l’Angola sera en compétition dans le groupe C, avec le Por-tugal, le Chili et l’Afrique du Sud. L’Espagne, cham-pionne en titre, en tête de la Série A, avec le Brésil, l’Autriche et la Suisse. L’Argentine, la France, l’Al-lemagne et l’Angleterre dans le Groupe B, tandis que la série D est composée de la Colombie, des Etats-Unis et Mozambique.

Mondial de hockey sur patins 2013

La coupe du monde de hockey sur patins en Angola

Du 20 au 28 Septembre 2013, le comité mondial du hockey sur patins défileront dans les villes angolaises de Luanda et Namibe. La competition compte sur 16 équipes,

qui s’affronteront dans les quatre séries.

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Final Printemps / Eté 2013Hockey sur patins

Calendrier des jeux

Accréditation des journalistes nationaux et étrangers

www.mundialhoqueiangola2013.com

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Pour assurer une plus grande participation des touristes et des sportifs, l’exécutif garantit la ré-

duction des prix des hôtels dans les villes de Luanda et Na-mibe, siège du 41 championnat du monde de hockey en patins. La réduction continue de l’ordre de 30% avant et pendant l’événe-ment, a déclaré à Luanda, Pedro Azevedo, Coordonnateur adjoint du Comité exécutif.

Hôtels avec réduction de 30% au cours du Mondial

Selon la source, il a été égale-ment observé la baisse des taux des billets d’avion de la compagnie aé-rienne TAAG d’Angola.

Abordant la question de la préparation du mondial, Pedro Azeve-do a déclaré que le comité d’organisation du championnat a conclu un accord avec les directions de plusieurs hôtels dans la capitale angolaise pour la bonification des valeurs, durant la période du 15 au 30 septembre.

Ils ont été choisis l’Hôtel Skina au Centre des Conventions de Talatona, Victoria Garden (à Luanda) et Chik Chik, cette dernière se trouve à la province de Namibe.

Pedro Azevedo, Coordonnateuradjoint du Comité exécutif

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421 jeunes ont été mobilisés pour les diffé-rentes tâches à développer à la ville – siège de Namibe, concernant l’organisation du champion-nat du monde de hockey sur patins. A annon-cé le leader de la jeunesse, lors de la réunion de clôture avec le gouverneur provincial, Rui Falcão.

S’exprimant au nom des 20 associations de jeunes de la province, le président du Conseil provincial de la jeunesse de Namibe, António Vi-digal, a déclaré que les jeunes prendront volon-

tairement des tâches comme des guides touris-tiques, des traducteurs et des assurages.

La jeunesse écologique soutiendra des ac-

tions, visant à maintenir l’hygiène et la propreté de la ville et la conservation des valeurs de l’en-vironnement.

«La posture des forts est de présenter des so-

lutions», a déclaré le gouverneur dans un geste de gratitude pour la participation des jeunes.

La mobilisation des jeunes

Namibe plus de 400 jeunes mobilisés pour le Mondial

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Les patins font la mode et «envahent», centre-ville de Luanda

«Avant il y avait pas d’es-paces, maintenant c’est différent, il y a l’espace dans le Marginale et dans les champs communau-taires et aux quartiers», a t-il dit, Quintiliao Joao, opérateur de télécoms de 37 ans,

résident au Prenda, qui

accompagne les fins de se-maines ses deux fils ( 9 et 6 ans) à patiner au Marginale.

Du même avis est l’ancien

athlète du Sporting de Luan-da, Rogério Bandeira, tous les week-ends prend son fils à patiner. Pour lui, le réamé-nagement du centre-ville

de Luanda a été un grand gain pour la jeunesse et au-delà, et est la principale incitation à la pratique sportive.

«Non seulement les patins, il est maintenant évident

l’afflux des utilisateurs de bicyclettes, planches à rou-lettes, qui n’étaient pas arrivées depuis longtemps. Les lieux de loisirs et ont augmenté le nombre de pratiquants. Ici vous pouvez laisser les cyclistes ou patineurs », a souligné.

Les praticiens et les supporters de

l’éducation suggèrent la création d’écoles où les enfants peuvent apprendre à patiner et faire une carrière. Le sport attire les filles et les garçons, ou encore les hommes et les

femmes qui disputent sur le même pied d’égalité.

«Mon mari et moi, nous sommes arrivés di-manche, avec notre fils pour patiner, mais en

La dispute du mondial du hockey sur patins et la concomitante création d’espaces de loisirs stimule l’appétit pour le patinage entre la population. Le marginal de Luanda est

devenu l’espace privilégié pour la pratique de ce sport.

voyant tant de gens, j’étais curieux et maintenant je veux apprendre», a dé-claré Gloria Santos, 32 ans, soulignant que l’air est amu-sant. Depuis 2011, le nombre d’utilisateurs a augmenté et par conséquent la demande. «Depuis Octobre 2012, nous ne pouvions pas avoir des stock».

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La province est située au sud-ouest de l’Angola et est la capitale portant le même nom. Confiné par l’Océan Atlantique (à l’ouest), la Namibie (au sud) et les provinces angolaises de Benguela (au nord), de Huila (à l’est) et Kunene (au sud-est), la province de Namibe a une superficie de 57 091 km2 et une popu-

lation estimée à 168 000 habitants, prédominée prin-cipalement l’ethnie Mucubal.

Avec un climat semi-aride, la population est concen-trée principalement dans le littoral et dans les villes de Namibe, Tombua et Baia dos Tigres. Au sud de la province se trouve le désert du Namib qui s’étend au nord-est de l’Afrique du Sud et ayant une longueur d’environ 1500 km et une largeur variant de 50 à 150 kilomètres.

La région de Namibe a été découverte par Diogo Cão en 1485, réalisant la première exploration ter-ritoriale en 1785, par le général d’Angola, José de Almeida Vasconcelos Soveral et Carvalho, Baron de

Moçâmedes. Son peuplement a commencé autour de 1839, mas en effet, seulement se considére l’arrivée des premiers colons, avec l’installation des Portugais, arrivant au Brésil en 1849. A cette époque, la ville prin-cipale a été appelée Moçâmedes (en considération à l’explorateur de la région), le nom qui a duré jusqu’à

la date de l’indépendance de l’Angola et ayant donc été remplacé par Namibe, en raison de sa proximité du désert de Namibie.

Namibe

Rencontrez les villes du mondial de hockey sur patins 2013

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Economia NamibeLa province est située au sud-ouest de l’Angola et est

la capitale portant le même nom. Confiné par l’Océan Atlantique (à l’ouest), la Namibie (au sud) et les pro-vinces angolaises de Benguela (au nord), de Huila (à l’est) et Kunene (au sud-est), la province de Namibe a une superficie de 57 091 km2 et une population esti-mée à 168 000 habitants, prédominée principalement l’ethnie Mucubal.

Avec un climat semi-aride, la population est concen-trée principalement dans le littoral et dans les villes de Namibe, Tombua et Baia dos Tigres. Au sud de la pro-vince se trouve le désert du Namib qui s’étend au nord-est de l’Afrique du Sud et ayant une longueur d’environ 1500 km et une largeur variant de 50 à 150 kilomètres.

La région de Namibe a été découverte par Diogo Cão en 1485, réalisant la première exploration territoriale en

1785, par le général d’Angola, José de Almeida Vasconcelos Soveral et Carvalho, Baron de Moçâmedes. Son peuplement a commencé autour de 1839, mas en effet, seulement se considére l’arrivée des premiers colons, avec l’installation des Portugais, arrivant au Brésil en 1849. A cette époque, la ville principale a été appelée Mo-çâmedes (en considération à l’explorateur de la région), le nom qui a duré jusqu’à la date de l’indépendance de l’Angola et ayant donc été remplacé par Namibe, en raison de sa proximité du désert de Namibie.

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La province de Namibe a été le moins touchée par la guerre coloniale et civile. Toutefois, la province a besoin de réhabiliter et d’améliorer non seulement l’infrastructure de communication et de commerce, mais les ports, les chemins de fer Mocamedes, les routes, les télécommunications et les réseaux d’électricité, l’éducation et la santé.

La province de Namibe a un paysage naturel très diversifié (littoral, savane, désert) et présente plusieurs intérêts touristiques: les églises de Saint-Adrien, Saint-Jacques, Notre-Dame de Fa-tima, Notre-Dame du Rosaire, les forteresses de San Fernando et Kapangombe; Serra da Leba, connu sous le nom de Morro da Chela, le Parc national de Iona (avec 15 150 km2); plages Ame-lia, bleu et Baba, l’habitat de la Welwitschia Mira-bilis, une espèce botanique endémique (unique au monde), qui symbolise la force et la survie des espèces animales et végétales dans le désert. En ce qui concerne cette espèce végétale, il est à noter que la plante a été identifiée par F. Welwit-sch en 1859. Ceci est constitué seulement par deux morceaux larges et plats, divisés en bandes pouvant atteindre 9 mètres de long, étant donc connu sous le nom «poulpe du désert». La plante survit bien aux rudes conditions du désert, absor-

bant l’eau de la nappe phréatique par les racines avec 40 mètres.

La longévité de la Welwitschia Mirabilis est si grande que l’on estime que certains premiers exemplaires ont 2000 ans.

Welwichia Mirabilis Planta característica do Namibe

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Luanda

Le Luanda actuel a été fondé en 1576 par le capitaine Paulo Dias de Novais, premier gouverneur de l’Angola. Il est vite développé un village où se dirigent plusieurs marchands intéressés par le commerce des esclaves. En 1605, en dépit de ne pas avoir de fortifi-cation ou poste de traite, le peuplement est dirigée vers la ville. En 1641, il était sous la domination des Hollandais, étant récupéré en 1648, sous le commandement du Salvador Correia de Sá, il lui donna le nom de Saint- Paulo da Assunção de Luanda.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, plusieurs forti-

fications ont été construites, comme la for-teresse de Morro de S. Miguel, São Pedro da Barra, le Forte de São Francisco do Pe-nedo, S. N. ª ª ‘s Guide et Saint-Antoine.

Au cours des XVIIIe, XIXe et XXe siècles, la métropole a connu un grand développement dans l’architecture civile et religieuse comme en témoignent les palais de l’ancien gouvernement général, le Pa-lais et l’église de Carmo de l’évêque. Avec le progrès de la ville, apparu la presse en 1856, le premier organe de communica-tion, Aurora.

Histoire et Monuments

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Au XXe siècle, les importantes institutions publiques ont été créées, comme le Musée de l’Angola (1938), l’Institut angolais de l’Édu-cation et les Services sociaux (1962) et les études de l’Université général (1962), qui ont été remplacés par l’Université en 1968. Après l’indépendance en 1975, Luanda est devenue la capitale du pays et a connu un grand afflux de population en raison de la guerre civile, ayant marqué l’intérieur du pays, entre les dif-férentes parties politiques en Angola.

Au début de 2002, avec la fin de la guerre civile, Luanda a commencé à récupérer la splendeur du passé, retrouvant le chemin du progrès et du développement.

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ÉconomieLuanda est la plus grande ville d’Angola, un centre

commercial et industriel important. Les principaux pro-duits agricoles de la région, qui favorisent l’économie locale, sont: le manioc, le maïs, l’arachide, le haricot, la patate douce et la banane. Du port moderne de Luanda, on exporte principalement le pétrole, le café, les diamants, le minerai de fer et les produits de la pêche.

L’activité de pêche, malgré l’artisanat, constitue une source importante de revenus pour la population lo-cale. Les projets en cours sont de réhabilitation du ré- seau de chemin de fer de la province (538 km) qui vise

à faciliter la circulation des marchandises et accélérer la mobilité des populations. En outre, la ville est servie par le plus grand aéroport international du pays, TAAG – lignes aériennes angolaises, la compagnie aérienne nationale.

Les domaines de l’emploi, le logement et l’hygiène sanitaire sont les zones les plus problématiques de la province. Pour inverser cette situation, le gouverne-ment a cherché à créer des partenariats avec d’autres pays pour que l’investissement étranger puisse accé-lérer le développement socio-économique.

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En plus de l’hos-pitalité, de ses habitants et de la richesse de son his-toire, la province de Luanda a plusieurs lieux d’intérêt touris-tique: Mussulo Bay, au sud de Luanda, où le Musée de l’es-clavage et de l’île exotique également connu Mussulo, l’ Barra do Kwanza (le long du fleuve le plus long en An-gola - Kwanza), qui se démarque de la plage Palmeirinhas (idéal pour le surf) et Miradouro da Lua, avec un paysage insolite, le parc na-tional de Kissama (à 70 km au sud de Luanda), qui se repeuple avec une faune unique, après des siècles d’abat-tage.

Aspects Touristiques et curiosité

Culture et des ArtsAu niveau culturel, il y a le

rôle de l’Union des écrivains angolais dans la diffusion et la promotion de la culture et de la littérature du pays. Les diffé-rantes fugures de renommée nationale et les plus diversi-fiées places naturelles sont Luanda, Óscar Ribas, John Bella, Viteix Philip Mukenga, Ondjaki et entre autres.

Les arts Tamem méritent une attention particulière, comp-tant sur plusieurs musées où des expositions sont faites par des artistes nationaux, la place de l’artisanat où sont vendus les plus varies produits de ti-roirs, de peintures à l’artisanat.

C’est à cause de ça que nous voulons attirer nos tou-ristes pour le mondial de pati-nage.

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Le pavillon de Namibe avec trois mille places était le premier à être achevé, celui de Luanda avec la capacité de 12 mille places sera prêt un mois avant la compétition.

Le Président de la Fédération a mis en évi-dence la qualité du pavillon de Luanda, réfé-rant que il sera au même niveau des circons-criptions que les autres, en citant l’exemple de Barcelone, FC Porto et Benfica.

Un troisième pavillon est construit à Malan-je, avec une capacité de trois mille places pour accueillir la 12e édition du tournoi international José Eduardo dos Santos, le tirage au sort de l’événement, qui sera disputé pour la première fois en Afrique, a eu lieu la fin de Juin, lors de la dernière visite des inspecteurs de la pati-noire internationale de hockey.

Pavillons de

Hockey pour

le patinage

La construction de deux pavillons qui accueilleront la 41 édition du Championnat Mon-dial de Roller Hockey en Angola est presque terminée, a déclaré le président de la

Fédération Angolaise, Carlos Alberto Jaime.

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Plusieurs moments ont marqué la visite du Pape à l’hôpital de S. Franscico de Assis pour aider les dé-pendants des drogues par le Chemin sacré du vendre-di 26/07, comptant sur la présentation des différentes figures de la télévision brésilienne et les fidèles qui ont donné leur témoignage de la vie, la veille du sa-medi 27/07, avec les témoignages de jeunes convertis et réussis grâce à la rencontre avec Dieu, la grande messe du dimanche 28/07 et les remerciements à tous les bénévoles qui ont organisé le festival de la jeunesse. Lors de cette rencontre, le Pape Francisco a orienté les

jeunes à être révolutionnaires, et être révolté contre la culture du provisoire, en référant à la crise de mariages ou d’une vie affective stable, contre l’individualisme et la perte des valeurs chrétiennes.

Après une semaine de dur labeur à Rio de Janeiro, en communion avec les jeunes à travers le monde, le pape Francisco a quitté le Brésil à l’image d’un vrai dis-ciple du Christ avec humilité et solidarité. Les jeunes du monde entier n’oublieront jamais cette première ren-contre.

Dans ses discours, les fidèles se souviennent des phrases comme: Soyez solidaires, révolutionnaires avec ceux qui marchent mal, faisant le contrecourant et rebeller contre tout ce qui porte atteinte aux valeurs fondamentales de l’humanité.

Retenant des souvenirs des liens cordiaux avec ces jeunes, des baisers aux petits enfants et l’approche aux minorités, souffrant de la discrimination.

La prochaine Journée Mondiale de la Jeunesse aura lieu à Cracovie - Pologne, ville natale de Jean-Paul II.

Pour ne pas oublier

Malgré les difficultés, l’Église catholique a pu réunir dans la ville de Rio de Janeiro - Brésil, plus de 3 millions de jeunes

à travers le monde, dans un geste de profession et de foi.

Internationale

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La Journée de l’enfant africain est célébrée chaque année le 16 Juin à la mémoire des enfants noirs de Soweto, en ce jour, en 1976, ils sont descendus dans les rues pour

protester contre le manque de qua-lité dans l’enseignement et auquel ils ont l’accès et pour revendiquer le droit d’apprendre dans sa propre langue.

Des centaines de filles et de gar-çons ont été tués, et pendant les deux semaines de protestation qui ont suivi, plus de 100 personnes sont mortes et plus d’un millier ont été blessés

En mémoire des enfants tués et des manifestants qui ont protesté avec eux, attirant ainsi l’attention

sur le sort des milliers d’enfants du continent, de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) créée à Addis-Abeba, en Ethiopie, en 1991, et la Journée de l’enfant africain.

Grace

à la date, l’UNICEF ex-horte la com-munauté in-ternationale à reconnaître que les en-fants sont la principale ca-ractéristique de l’Afrique, ils sont l’avenir de l’Afrique, qui doit être re-connu et avoir

de nombreux problèmes résolus, face à l’extrême pauvreté, aux conflits ar-més, au paludisme, à la malnutrition et au VIH / SIDA.

La violence

sexuelle est l’un des facteurs res-ponsables de la propagation du VIH / sida, qui a des conséquences dévastatrices pour les enfants, en par-ticulier en Afrique sub-saharienne.

La violence est utilisée systéma-tiquement comme arme de guerre et la pauvreté causée par les conflits, laisse souvent les femmes et les filles sans rien.

En Angola, en particulier, le gou-

vernement s’est engagé dans la lutte pour le bien-être de l’enfant en fournissant le soin à l’éducation, à la santé et au bon soin au sein de leurs familles. Un travail bien fait en collaboration avec les églises et la société civile à travers des cam-pagnes de sensibilisation contre la violence dans les écoles, les mar-chés, les églises et les quartiers.

Pour que les enfants aient une

vie décente et heureuse, il a été ap-prouvé par l’Organisation des Na-tions Unies (ONU), la «Déclaration des droits de l’enfant» et, en 1990, est devenu un droit international.

Reflechir sur l’enfantafricain dans sa journée

Afrique

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Final Printemps / Eté 2013

Jubilé africain célébréavec livre d’Angola

Un essai intitulé «Union afri-caine, Quo Vadis», rédigé par professeurs d’université ango-lais Antônio Luvualu de Carvalho a été présenté le 25, au siège de l’Union africaine (UA) à Ad-dis-Abeba, après la réunion spé-ciale des chefs d’Etat et de gou-vernement, en faisant allusion aux 50 ans de l’organisation.

Lancé pour la première fois, l’œuvre a été formulée dans l’acte central des activités cultu-relles que l’Angola a tenu à Addis-Abeba dans le cadre des célébrations du Jubilé d’or de l’OUA / UA.

En déclaration à l’Angop, l’auteur a dit que c’était un livre avec une perspective centriste «pas très afro-pessimiste, ni trop

afro-optimiste, car elle remet en cause certaines situations qui ont eu lieu dans le continent, tels que l’intervention de l’OTAN en Libye, l’arrestation du président Laurent Gbagbo, l’intervention française dans le nord du Mali, entre autres questions qui continuent d’être un handicap pour le développement du continent «.

La mission diplomatique ango-laise à Addis-Abeba a demandé 400 exemplaires qui ont été distri-bués aux représentations diploma-tiques des pays lusophones et his-paniques, ainsi que pour les autres parties intéressées.

Luvualu António de Carvalho a jugé que l’acte de jeter un point de repère, car il s’agit d’une première œuvre littéraire publiée au siège de l’UA et «étant d’un angolais, on pense que c’est une raison de joie pour nous tous et pour coïncider avec un hommage au fondateur da nation angolaise, Agostinho Neto, et l’héroïne Deolinda Rodrigues «.

La traduction en anglais est dé-sormais en charge de l’ambassade d’Angola en Ethiopie et sera publié dans les prochaines occasions éga-lement au siège de l’UA.

L’auteur a mis sur le marché des livres «Angola: Economie et Pé-trole 2002-2010» publié à Luanda en 2011, «Nouvelles voies pour la politique étrangère de l’Angola»,

publié par l’Université Lusíadas de Lisbonne, qui est un travail conjoint avec les auteurs portugais, et d’autres publications scientifiques qui ont fait leur apparition dans le monde académique.

En conclusion deux autres titres de l’auteur notamment «Union eu-ropéenne, du rêve intégrationniste de Jean Monnet au cauchemar des rachats du XXe siècle» et «Les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la région des Grands Lacs», qui sera brièvement lancé à Luanda.

Luvualu António de Carvalho est professeur de politique interna-tionale contemporaine, systèmes internationaux et histoire des rela-tions internationales à l’Université Lusiada de Angola de cours en droit et en relations internationales.

Professeur d’université,António Luvualu de Carvalho

Afrique

Angola a signé la déclarationorganisation de l’unité africaine

Le vice-pré-sident angolais, Manuel Vicente, représentant le Président de la République, José Eduar-do dos San-tos, a signé à Addis-Abeba

(Ethiopie), la déclaration du 50e anniversaire de la fonda-tion de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), prédéces-seur de l’Union africaine (UA).

La déclaration en 37 points signée par 50 chefs de gou-

vernements des États et africaine, réitérant l’engagement des dirigeants africains dans les efforts, visant à l’élimina-tion totale de la discrimination raciale et le colonialisme sous toutes ses formes.

Les hommes d’Etat ont également décidé de réacti-ver le Congrès panafricain, leur adoption dans le système de l’Union africaine et a renouvelé l’engagement de voir l’Afrique exempte de conflits.

Également ils ont réitéré la volonté de résoudre une fois pour tout le fléau des conflits violents sur le continent et sont prêts à promouvoir le maintien et la consolidation de la paix, déterminés à promouvoir la démocratie, la bonne gouvernance, la paix, la sécurité, la recherche scientifique, la technologie et l’innovation.

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Final Printemps / Eté 2013Internationale

Influence angolaise

aux Etats-Unis

Le saviez-vous?

Animés par les principes de la liberté, de la dignité et d’ une tradition de l’indépendance qui ne se limite pas tout simplement pour défendre leurs intérêts et le territoire, les Angolais ont commencé très tôt à jouer un rôle actif dans le processus d’émancipation de l’homme noir dans les terres américaines et les faits documentés prouvent qu’ils étaient à l’avant-garde de l’un des premiers actes organisés et connus de rébellion contre l’esclavage dans les frontières actuelles des Etats-Unis d’Amérique.

Angola et les Etats-Unis d’Amérique (USA) ont affiché

le 19 mai 2013, le 20e anniversaire de la normalisation des relations diplomatiques. Après des décennies de tension et de polarisation résultant de la «guerre froide», marquant une étape importante et nécessaire pour un nouveau départ entre les deux pays, ils sont liés par une histoire commune qui doit être rappeler aux nouvelles générations comme un héritage de l’Angola vers le Nou-veau Monde .

Tout a commencé en 1607 quand un groupe de 108

Britanniques ont établi la première colonie permanente sur le sol américain, à Jamestown, sur les rives de la baie de Chesapeake - le plus grand estuaire des États-Unis dans ce flux de plus de 150 rivières, et entourés par le présent Etat américain membre de Maryland et la Vir-ginie. Ans après les premiers Africains qui sont arrivés avec ses connaissances et son expérience, contribuant à promouvoir l’agriculture, en particulier le tabac, et à dé-velopper cette colonie.

Des recherches récentes confirment que ceux-ci

étaient des esclaves originaires des royaumes de Ndon-go et Kongo, les territoires qui constituent aujourd’hui une partie de l’Angola, et en 1619 à bord du bateau négrier portugais, São João Baptista, en partance pour le port de Vera Cruz, au Mexique quand il a été attaqué par des corsaires anglais.

Finalement transféré à la trésorière et les navires de

White Lion qui ont navigué avec le drapeau néerlandais, en direction Jamestown, où certains des esclaves ont été échangés pour l’épicerie. C’est ainsi que commença la présence angolaise aux Etats-Unis.

En effet, le 9 Septembre 1739, un groupe de 20 noirs en Caroline du Sud, dirigé par Jemmy, un esclave ango-lais, jusqu’à maintenant litre a commencé une marche près de la rivière Stono, à une vingtaine de miles au sud-ouest de Charleston, en agitant une banderole où l’ était le mot «Liberté», le même cri pour l’unisson. Dans la mê-lée qui a suivi, 20 blancs et 44 noirs étaient morts avant cette enquête qui a été étouffées. Inspiré par la rébellion Stono, comme on l’appelait alors, suivant un autre soulè-vements d’esclaves, en particulier en Géorgie, en 1740, puis également en Caroline du Sud

Texte: Francisco José da Cruz |

Dans les années 1980, autour de Saint Augustine, en

Floride, ils ont été découverts les restes de Fort Mose, un symbole de liberté pour les esclaves fuyant la Caro-line du Sud et la Géorgie. Il est beaucoup plus que la Floride espagnole qui a eu un problème pour les États et territoires des Sud-Américains, ayant institutionnalisé l’esclavage. Les autorités espagnoles ont pris une pos-ture de protection par rapport aux esclaves qui ont fui en quête de liberté, leur offrant un abri car ils convertissent au catholicisme. Pour eux, c’était une façon d’affaiblir la position de son voisin nord-américain dans le Nouveau Monde et gagner «alliés» pour la défense de leurs pos-sessions en Floride.

La nature dynamique de cette profonde aspiration à

la liberté, représentée par le premier Fort Mose dans les années 1700, puis par Darkhold au début des années 1800, a créé un véritable dilemme pour les propriétaires

Saint augustine city

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Final Printemps / Eté 2013Internationaled’esclaves, qui ont considéré que la simple existence de ces communautés comme stimulus et une incitation pour les esclaves à fuir pour la Floride espagnole. Une fois ces forts détruits, les autorités américaines ont pris conscience d’une nouvelle menace sur la côte ouest de la Floride. C’était Angola, une communauté agricole mise en place par des anciens esclaves et 300 Angolais, vers 1812, le long du fleuve Manatee, que les archéologues considèrent s’étendre de Tampa au comté de Sarasota.

Angola a finalement été associé à la réalisation du

rêve de liberté pour les esclaves fugitifs. Cette ville s’est développée, d’abord avec l’arrivée d’environ 40 sur-vivants Darkhold quand il a été détruit en 1816 sur les ordres du général américain Andrew Jackson. En 1818, une nouvelle vague de réfugiés est arrivée en Angola. Jackson à nouveau franchi la frontière de la Floride avec 4000 soldats dans une campagne visant à capturer et

restituer les esclaves fugitifs à leurs propriétaires. L’ex-pédition était dans sa deuxième semaine où se sont af-frontés avec environ 400 guerriers noirs sur les rives de la rivière Suwannee. Contre toutes attentes et prévisions militaires, ils ont réussi à résister pendant une journée, donnant ainsi du temps pour leurs familles à traverser la rivière avant que le groupe fuir vers le sud jusqu’à l’An-gola.

En 1821, l’Angola a été détruite lors d’un raid des In-

diens dirigé par William McIntosh, un allié de Andrew Jackson. Les maisons ont été incendiées et environ 300 Noirs capturés comme esclaves. Cependant, beau-coup de ses habitants ont réussi à s’échapper et, dans un acte de courage et de détermination, a entrepris un voyage long et pénible, simplement en utilisant leurs compétences de survie jusqu’à ce qu’ils atteignent l’île d’Andros aux Bahamas, où leurs descendants vivent encore aujourd’hui . D’autres ont fui vers la rivière de la Paix d’adhérer à un règlement des Noirs libres près du lac Hancock, connu sous le nom Minatti - un nom qui fait probablement allusion à la rivière Manatee où la ville de

l’Angola a été établi. Dans l’esprit des esclaves, l’Angola est devenu le sym-

bole de la liberté, de l’émancipation des Noirs Homme et la résistance à toutes les formes d’assujettissement. Ain-si, le nom maintenant donné aux communautés créées par les esclaves en fuite, dirigés ou proposés par des Angolais.

Cet héritage historique, le plus célèbre aujourd’hui la ville appelée Angola se trouve dans l’Etat de Louisiane, à 50 miles de Baton Rouge. Cette ancienne plantation de plus de sept mille hectares dont les travailleurs étaient pour la plupart naturelle Angola en 1835 a été construit le pénitencier d’État de Louisiane, la plus grande prison aux Etats-Unis où 85 pour cent des prisonniers rencontre des peines à perpétuité.

Cependant, il ya d’autres villes avec le nom de l’An-

gola, bien que moins cé-lèbres mais célèbre dans sa dimension historique, en particulier dans les États de New York, le De-laware et communautés Indiana nés grâce à la présence d’esclaves an-golais et leur adoption de principes sur la liberté et l’égalité en Amérique en-core en formation.

Ce sens de la mission

est encore imprégnée de l’esprit des nouvelles gé-nérations d’Angolais, par leur activisme à la digni-té des peuples africains - qui se manifeste à tra-vers l’histoire récente de la liberté et de l’émanci-pation de l’Afrique - avec

son soutien inconditionnel à la lutte pour l’indépendance du Zimbabwe en 1980 et la Namibie en 1990 et aussi pour les efforts politiques et diplomatiques déployés pour mettre fin à l’apartheid en Afrique du Sud et l’augmenta-tion résultante de la majorité noire au pouvoir en 1994.

En faisant partie de la Genèse États-Unis - aux côtés

des Britanniques qui a créé la colonie de Jamestown, et les Indiens Pawhattan, les premiers habitants de cette région de la Virginie - la préservation de leurs traditions africaines de défense des valeurs telles que l’indépen-dance, le respect mutuel et la solidarité, les Angolais ont contribué ainsi à ouvrir la société américaine.

Cette société embrasse les cultures et les civilisations

qui transforment, irmanam dignité et de plus en plus, une humanité sur la voie de la mondialisation inexorable. Et dans le processus, alors j’ai fini au niveau historique, la ligne d’attaque qui a conduit à l’élection de Barack Oba-ma comme le premier président américain noir.

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Final Printemps / Eté 2013

Journée de la Femme AfricaineRéflexion sur le rôle de la

femme africaine dans la société

L’événement est célébré dans le continent o’u la situation des femmes demeure tragique, même si elles commencent à accéder à une indépendance économique et aux postes de décision et de pouvoir.

Les femmes africaines, dans de nombreux pays, sont souvent dans des situations de

dépendance psychologique de leurs maris ou de leurs partenaires en raison de anciens stéréotypes susceptibles d’être dépassés avec le temps et la for-mation des nouvelles générations.

Dans les classes les plus défavorisées, les femmes sont doublement sacrifiées car, en plus de leur profession, elles doivent prouver, presque tou-jours seul, des efforts à la maison, fournir des soins aux enfants, quand elles ne confrontent pas souvent en silence, face à la violence domestique.

Pendant des siècles, le rôle des femmes africaines a mis l’accent sur leur rôle de mère, épouse et femme au foyer. Pour l’homme, il a lui été destiné un travail rémunéré en dehors du foyer.

Avec la décolonisation de l’Afrique dans la seconde moitié du XXe siècle, de nombreuses femmes ont commencé à exercer l’activité de travail, tout en obte-nant un rendement inférieur à celui de l’homme. Ré-agissant contre cette discrimination, les femmes se concentrent sur diverses formes de lutte. Aujourd’hui, les femmes sont intégrées dans tous les domaines professionnels, y compris ceux qui, bien que très

récemment ont été accordés qu’aux hommes, dont l’intervention dans les opérations militaires à haut risque.

Il faut que l’homme oublie les préjugés, que les femmes rencontrent et problèmes confrontés comme des égaux et en toutes circonstances, que ce soit à l’intérieur de la maison ou dans le lieu de travail.

En Angola, les femmes sont de plus en plus ap-pelées à jouer leur rôle dans la société, y compris la gouvernance ou au sein de la famille.

Dans le cas particulier d’Angola, elles occupent maintenant 40% des sièges parlementaires. Mais 60% sont alphabétisées, étudiantes universitaires et travaillent hors foyer. Ce qui peut être considéré un gain considérable.

La date a été fixée 31 Juillet 1962, à Dar-Es-Salaam, en Tanzanie, pour 14 pays et huit mouvements de libération nationale, à la conférence des femmes africaines.

Afrique

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Final Printemps / Eté 2013

Manuel Aragon décoré commandant

Wissam Al Alaoui

La cérémonie a commencé le début de Juillet dans la ville de Tétouan, lorsque l’ambassadeur Manuel Aragon avait présenté ses compliments en fin de la mission.

Les ambassadeurs du Groupe africain ont égale-ment accompli un acte d’adieu au chef de la Mission de l’Angola et son épouse recevant les compliments de ses homologues.

Aragon a également été reçu par le ministre des Af-faires étrangères et de la coopération du Maroc qui a remercié le niveau des relations entre les Etats.

Une autre réunion, en marge dont il a été salué par le personnel de la mission diplomatique et l’associa-tion étudiante, en offrant un déjeuner d’adieu.

L’ Ambassadeur Aragao a déjà regagné l’Angola, où

il occupe actuellement le poste de juge de la Directrice de la Cour suprême, tel poste auquel il a récemment été nommé par le président José Eduardo dos Santos.

Manuel Aragon termine sa mission au MarocSM le Roi Mohammed VI a honoré l’ambassadeur sortant de l’Angola au Marrcos, Manuel da Costa Aragão, commandant Wissam Al Alaoui, l’une des plus hautes dis-

tinctions du royaume attribué à des personnalités.

Diplomatie

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Final Printemps / Eté 2013

Le Chef de l’Etat angolais s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture du 3ème Sommet des Chefs d’Etats et des gouvernements de cet organisme africain, tenue à Malabo, le 10 Août, en tant que président de cet organisme au moment du sommet, passant le témoignage de son homologue de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema.

«Pour améliorer cette performance, sont éga-

lement nécessaires des contributions de chaque Etat membre au sein de ses frontières terrestres et maritimes, puisque les dangers et les menaces qui se produisent en mer, ils ont besoin du soutien sur le terrain pour commencer à être combatu,» a dé-fendu le Président José Eduardo dos Santos.

Pour Dos Santos l’hy-

pothèse de ces respon-sabilités pour chacun des pays renforce et leur donne les moyens de mieux

remplir leurs obliga-tions et les objectifs de la Commission du Golfe de Guinée.

Après avoir tenu la

conférence de Luan-da et le sommet de Yaoundé, où ils ont été discutés et envisagés

Guinée équatorialeJosé Eduardo dos Santos

met en évidencela performance de CGG

des solutions aux problèmes les plus urgents qui concernent les pays de cette région, qui sont d’une grande importance pour l’économie mondiale, il est nécessaire d’établir si une combinaison des efforts plus efficaces entre les pays de l’Afrique Centrale de l’Ouest, de l’Union africaine, de l’Atlantique sud et des Nations Unies

Soulignant que la CGG peut, dans ce contexte,

Le Président de la République, José Eduar-do dos Santos a salué à Malabo, la per-formance de la Guinée équatoriale et le

rôle de la Commission du Golfe de Guinée sur la consultation et les efforts conjoints des Etats membres pour combattre et éradiquer les crimes dans les eaux de l’Atlantique dans le Golfe de Guinée, ainsi que la prévention.

Diplomatie

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Final Printemps / Eté 2013

développer son action en vue de contribuer à l’har-monisation de l’action de la SADC et la CEEAC, afin d’optimiser les ressources et obtenir de meilleurs résultats.

«Il est de notre avis que la CGG doit être consi-

dérée comme une organisation ouverte à l’adhésion d’autres pays qui acceptent leur statut et s’engagent à lutter pour leurs objectifs, ce qui lui donne une plus grande portée et l’efficacité tout au long de la zone de sa compétence» , a déclaré.

L’intention est acceuillée par les Etats membres,

qui conduisent à l’adéquation du statut organique du secrétariat exécutif, lui permettant de remplir ses tâches.

Les questions relatives à l’élection du nouveau

conseil et adoption des rapports d’activité du Secré-taire exécutif de 2009 à 2013, et le président sortant et l’organe de Mécanisme de défense et la sécuri-té de la Golfe de Guinée ont signé l’agenda de la rencontre du sommet qui a réuni, en plus du pays acceuillant, les chefs d’Etat ou leurs représentants du Congo démocratique, la République du Congo, Nigeria, Sao Tomé-et-Principe, le Gabon et le Ca-meroun.

Les contributions et les arriérés des Etats

membres, le protocole annexé au traité, qui infor-ment le CGG à adopter un mécanisme approprié afin de déterminer les aspects qui favorisent les objectifs de la Commission, ayant été également abordés.

La République d’Angola abrite le siège de la Com-

mission du Golfe de Guinée et a pris les mesures appropriées pour assurer les secrétariat exécutif de la matière et les conditions logistiques nécessaires à leur pleine opération, fait connaître à Malabo, le chef de l’Etat, José Eduardo dos Santos, président sortant de l’organisme régional africain.

Une partie de la délégation angolaise qui a par-

ticipée aux réunions préparatoires, après Malabo, entre les jours 4 et 9 derniers, à savoir les ministres des Affaires étrangères, Georges Chikoti, de la Défense nationale, Cândido Van-Dunem et de l’In-térieur, Angelo Tavares, Secrétaire d’État des Fi-nances au Trésor, Leonel Silva, l’ambassadeur de l’Angola à la Guinée équatoriale, Armando Cadete, ainsi que des hauts fonctionnaires des ministères mentionnés.

L’insécurité maritime causée par le piratage, le

vol à main armée et autres actes illégaux commis à la mer dans les pays de la région, constituant la pré-occupation des participants qui luttent pour la paix et la sécurité dans la région, fondées sur la coopé-ration et le non-agression entre les Etats, ainsi que la défense commune et la coexistence pacifique.

Nouveau secrétariatExécutif

Quatre pays integrants la Commission du Golfe de Guinée (GGC) font part du nouveau conseil d’administration de cet organisme régional, sous de nouvelles propositions, après le nouveau pré-sident en exercice de cette organisation régionale en Afrique, assumée depuis samedi par la Guinée équatoriale.

Le nouveau modèle est construit par le Nige-

ria, qui assume le Secrétariat exécutif, Angola au poste de Secrétaire executif adjoint pour les affaires politiques, Cameroun au secrétaire exé-cutif adjoint, chargé des ressources naturelles, Gabon directeur financier et Guinée équatoriale directeur administratif de la Commission du Golfe de Guinée, selon l’ANGOP et de source officielle à Malabo et à la fin du Sommet des Chefs d’Etat et des gouvernements de cet organisme, tenu sa-medi dans la capitale equatoguinense.

Le chef de l’Etat angolais, José Eduardo dos

Santos, président sortant de la CGG, passé le te-moignage à son homologue de la Guinée équato-riale, Teodoro Obiang Nguema.

Le golfe de Guinée comprend la région de la

côte atlantique de l’Afrique central et occiden-tal, ayant été fondé en 1999, intégrant des pays comme l’Angola, le Cameroun, le Congo Démo-cratique, la République du Congo, le Nigeria, Sao Tomé-et-Principe, le Gabon et la Guinée équato-riale.

Diplomatie

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Final Printemps / Eté 2013Diplomatie

Angola sera l’hôte du prochain sommet ordinaire de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), prévu pour Décembre de cette année, on appris à Nairobi (Kenya), à la fin du sixième som-met extraordinaire de cette organisation régionale.

Le pays a participé à la réunion avec une déléga-tion multisectorielle conduite par le ministre des Af-faires étrangères, Georges Chikoti, représentant le Président de la République, José Eduardo dos San-tos.

Le Sommet a exprimé son soutien aux pourparlers de Kampala entre le gouvernement de la RD Congo et le mouvement M23, ayant appelé les parties à conclure dès que possible un accord de paix.

Les chefs d’Etat et de gouvernement ou leurs re-présentants ont réaffirmé leur soutien au mandat de la brigade d’intervention, afin de mettre un terme aux forces négatives, conformément à la résolution de la CIRGL et du Conseil de sécurité des Nations Unies.

La RDC et le Rwanda ont été encouragés à pour-suivre les discussions bilatérales, comme ils faisaient avant la crise actuelle, la recherche de la confiance et la coopération entre eux, tandis que le Soudan et le Soudan du Sud ont été recommandés pour maintenir les mécanismes de compréhension pour résoudre bi-latéralement et pacifiquement leurs différends.

Constatent aussi des recommandations, pour objet la mobilisation des ressources pour la gestion des pro-grammes et projets de développement régional et la promotion d’événements culturels et sportifs, visant à renforcer les relations entre les peuples et la montée de la sécurité, de la stabilité et de développement.

Le sommet a examiné les aspects de la situation politique actuelle dans la région, marquée par la re-prise des combats entre le Gouvernement de la Ré-publique démocratique du Congo et les rebelles dans l’est du pays.

Actuellement, présidé par l’Ouganda, la conférence a été créé après les conflits politiques qui ont marqué la région des Grands Lacs en 1994, le résultat de ce qui a marqué la reconnaissance de leur taille et de la nécessité d’un effort concerté pour promouvoir la paix et le développement dans la région .

En Mars, les chefs d’Etat de l’Angola, de la Répu-blique démocratique du Congo et de l’Afrique du Sud ont décidé dans un sommet tripartite tenu à Luanda, pour créer un Mécanisme Tripartite de Relation e Coo-

pération Conjuguée, pour préserver les conditions fa-vorables à la mise en œuvre de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération en RDC, signé le 24 Février à Addis-Abeba.

Le document interdit les pays voisins de soutenir les mouvements rebelles et encourage une série de réformes visant à instaurer l’état de droit dans l’est de la RDC, où les institutions gouvernementales sont particulièrement faibles.

José Eduardo dos Santos et Jacob Zuma ont réaf-firmé leur soutien aux efforts de l’homologue congolais et son gouvernement dans la recherche de la paix, la stabilité et le développement du pays. En outre, souli-gnant l’importance de l’accord-cadre, en tant que point de vue plus approprié pour la résolution pacifique de la crise et le conflit dans l’est de la RDC, ainsi que la sauvegarde de sa souveraineté et son intégrité ter-ritoriale, condition essentielle pour le développement économique et social de ce pays

La réunion de Nairobi, en présence du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon et le pré-sident de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, a pour objectif de maintenir l’engagement et le soutien de la communauté internationale dans le processus de paix en cours dans la région des Grands Lacs.

Étaient également présents l’Envoyé spécial du Se-crétaire général de l’Organisation des Nations Unies pour les Grands Lacs, Mary Robinson, et des repré-sentants de l’Union africaine, la Communauté de dé-veloppement d’Afrique australe, la République démo-cratique du Congo et en Ouganda.

La résolution finale du Conseil de sécurité, adoptée le 28 Mars, jusqu’en 2014, a la performance Mission de stabilisation des Nations Unies en République dé-mocratique du Congo (MONUSCO), et crée une Bri-gade d’intervention.

La mission de MONUSCO a perturbé les actions des forces rebelles, opérant dans le pays, en souli-gnant pour le M23 (Mouvement de (23 Mars), les FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) et la LRA (Armée de Résistance du Seigneur).

La Conférence internationale sur la région des Grands Lacs comprend l’Angola, le Burundi, la Ré-publique centrafricaine, le Congo, la République dé-mocratique du Congo, le Kenya, l’Ouganda, le Rwan-da, le Soudan, le Soudan du Sud, la Tanzanie et le Zambie.

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Final Printemps / Eté 2013

Les représentants du bassin Atlan-

tique reçus par le Chef de l’Etat

Le chef de l’Etat angolais, José Eduardo dos Santos, a récemment reçu, à Luanda, une délégation faite par les participants de l’Initiative de coopération de la Conférence III pour le bassin de l’Atlantique, traitant de potentiel de coopération entre les pays riverains de l’océan Atlantique.

Au sortir de l’audience, l’ancien Premier ministre espagnol, José Ma-ria Aznar, qui a rejoint la délégation, a déclaré aux journalistes que la réu-nion était pour examiner la nécessité de renforcer l’échange transatlantique et soutenir davantage la croissance économique que l’Angola a enregis-tré.

De plus José Maria Aznar a re-joint la délégation reçue au Palais présidentiel dans la Haute-Ville, l’an-cien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, l’ancien vice-présidents Miguel Echeverias (Costa Rica) et George Quirogue (Bolivie) et ancien premier ministre du Mozambique, Luisa Diogo.

Diplomatie

Le princ Harry a visité l’Angola

et a parléde Coopération

Prince Harry, petit-fils de la reine Elizabeth II d’Angle-terre, est arrivé à Luanda le 8 Août, à quelques heures de sa visite privée en Angola, encadré dans une tournée effectuée pour le continent africain.

Lors de son séjour dans le pays, le Prince a été reçu en audience par le Vice-Président de la République, Ma-nuel Vicente, avec qui il s’est approché questions liées à la coopération entre les Etats dans le domaine du com-merce, de l’industrie et autres. Harry visitera également Kubango, où il est informé du travail de déminage mené par une ONG britannique dans cette portion du territoire.

Henry David Charles Albert est né le 15 Septembre 1984. Il est militaire et membre de la Chambre de Wind-sor.

Prince britannique Harry

Le Vice-président, Manuel Domingos Vicente,accorde une audience au Prince Harry

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Final Printemps / Eté 2013

Angola mène les investissements dans le secteur

bancaire en Afrique

Économie

Angola dépasse le Nigeria dans la production

de pétrole

Depuis mai 2013 que l’Angola est le numé-ro un dans la production de pétrole brut en Afrique, en dépassant ainsi Nigeria, en raison de problèmes internes dans le pays. Annoncé le consultant responsable des Aspects énergé-tiques, cité par le britannique «Financial Times».

L’analyste de l’énergie Aspects amartia Sen

affirme que la production angolaise a augmenté lentement en raison aux nouvelles explorations, tandis que le Nigeria tombe suite à un vol de pé-trole et de ruptures d’approvisionnement.

La production nigériane passe de 2,2 millions

de barils par jour en 2012 à moins de 1,9 million aujourd’hui.

Dasos l’organisation des pays exportateurs

de pétrole (OPEP) montre que l’Angola a dé-passé la production du Nigeria en mai, quand le Nigeria a produit 1,676 millions de barils par jour, l’Angola 1,730 millions.

Angola mène la liste des pays africains qui ont absorbé le plus gros investissements dans le secteur bancaire au cours des dix dernières années, selon un rapport publié par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

Le document souligne que l’Angola était «de loin» le pays avec la plus forte croissance de son secteur bancaire, en quelque sorte les banques de capitale portugaise ont joué «un rôle de premier plan».

L’étude de la CNUCED citée, parmi les facteurs qui ont contri-bué à cette expansion, le fait que la Banque Nationale d’Angola (BNA, central) a cherché à réduire les coûts d’immobilisation de liquidité et influencer la réduction du coût en capital subie par les

agents économiques.Dans le même temps, l’Angola semble également co-diriger

avec l’Afrique du Sud la liste de la plupart des pays africains, qui ont intensifiés leurs investissements à l’étranger.

Les sorties d’investissements directs étrangers (IDE) en Afrique ont presque triplé en 2011, dépassant les cinqs milliards USD pour 14 milliards USD.

Toujours selon la CNUCED, l’Afrique était l’une des deux seules régions du monde qui ont connu des hausses de flux de l’IED en 2012, plus que les deux géants de l’Afrique sub-saha-rienne, le Nigeria et l’Afrique du Sud, qui ont diminués.

Alors que l’IED mondial a chuté de 18% l’année dernière, l’Afrique a résisté à la tendance, avec une augmentation de 5% des entrées de l’équivalent de 5 trillions de Kwanza angolais (en-viron cinq milliards de dollars), tandis que les pays comme le Mo-zambique, la Tanzanie et Ouganda ont récolté les avantages des nouvelles découvertes de pétrole et de gaz. L’Afrique de l’Ouest a absorbé l’essentiel des investissements, mais les flux vers la région ont diminué de 5% pour 16,8 milliards de USD, en raison principalement de la baisse des investissements dans l’huile au Nigeria, le plus grand producteur de la région.

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Final Printemps / Eté 2013

Les valeurs des projets approuvés à ce jour sont encore loin des objectifs, un investissement privé annuel moyen en ordre de 4.000 millions de dollars durant la quadriennale 2013-2017.

Le montant de l’investissement privé d’Ango-la dans les secteurs du diamant et du pétrole atteint le chiffre de 2,9 milliards USD en 2012,

plus de 400 millions USD en 2011, dont la va-leur était d’environ 1,9 milliard de dollars, ce qui représente une croissance de 21%, selon ce qui est révélé le président du conseil d’administra-tion de l’Agence Nationale d’Investissement Pri-vé (ANIP), Maria Luísa Abrantes.

Maria Abrantes a prédit que le volume de l’in-vestissement privé peut se développer dans un proche avenir, en tenant compte des demandes adressées à la zone d’exploitation minière, beaucoup pour faute de la politique de promo-tion du secteur géologique et minier que ANIP vient de développe.

«Nous avons fait la promotion de cette région et nous pensons que la valeur des investisse-ments privés sont susceptibles de se dévelop-per à partir de la mise sur l’industrie du dia-mant», a t-il dit.

IMPA développe canal fluvial dans le sud de l’Angola

L’investissement privé a atteint 2,9 milliards de

dollars en 2012

L’Institut portuaire et maritime de l’Angola (IMPA) a un projet dans un canal fluvialde 10 km entre Xan-gongo (Cunene) et Rivungo (Ku-bango), au sud du pays, destiné au transport des biens et des per-sonnes, se réfère à Cargo News.

Selon Victor de Carvalho, direc-teur général de l’IMPA, le bâtiment est à un stade avancé de mise en œuvre et sera opérationnel à partir de 2014. Également à l’étude,il est le lien entre la province de l’inté-rieur du Zaïre et de la République démocratique du Congo, à travers la rivière Aire.

«Nous sommes convaincus et espérons que le projet apportera de nombreux avantages pour les

pays concernés, car il permettra l’accroissement des échanges entre les peuples», a déclaré le manager.

Économie

Zone économique spéciale

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Final Printemps / Eté 2013Politique

Angola candidat à paysà revenu intermédiaire

Angola a présenté le processus pour l’obtention du diplôme de pays à revenu intermédiaire (PRI), lors d’un séminaire organisé par le ministère des Affaires étrangères, en partenariat avec la Conférence des Nations Unies sur le Commerce (CNUCED).

Le Vice-Secrétaire général des Nations Unies

et le Haut Commissariat pour les pays les moins avancés (PMA) ont accepté la demande officielle de l’Angola à appliquer pour l’obtention du di-plôme de pays à revenu intermédiaire (PRI) lors de la 59e session de la CNUCED, organisme des Nations Unies créé pour objectif intégrer les pays en développement dans l’économie mondiale.

L’endossement positif était dû au fait que l’An-

gola a réalisé avec succès les activités de recons-truction nationale et les taux élevés de croissance économique enregistrés ces dernières années. Ceci est une autre étape vers la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement fixé par les Nations Unies pour 2015, visant la réduc-tion de la pauvreté, l’amélioration de l’assistan-ce médicale, la promotion des femmes, l’accès à l’éducation, l’emploi, le logement, la préservation de l’environnement, la bonne gouvernance et l’ac-cès à la justice.

Le secrétaire d’Etat à la Coopération, Ministère des Affaires Etrangères, Angela Bragança, qui a réalisée la dernière semaine de Juillet, une confé-rence de presse au Centre de presse Anibal de Melo, traitant du thème «Graduation durable: poli-tiques et stratégies pour une transformation struc-turelle, visant la capacité productive et croissance surtout en Angola, «un séminaire dirigé aux res-ponsables techniques et politiques.

Le 26 Avril 2013, le Président de la république

créée par décret, un comité interministériel sur l’éligibilité de l’Angola à l’obtention du diplôme au sein du Groupe des pays les moins avancés (PMA), coordonné par le ministre des Affaires étrangères, Georges Chikoti.

Lors de la première réunion du comité, qui

s’est tenue dans la première quinzaine du mois de Juillet, le ministre des Affaires étrangères a pris quelques aspects pour lesquels la demande d’Angola: «Nous avons réalisé quelques-unes des valeurs que avons spécifiées, comme le pro-duit intérieur brut (PIB) Per-capita par habitant, qui est de $ 1.190, ayant un degré de vulnérabilité économique réduit et aussi un bon indice de dé-veloppement humain ».

Le comité est chargé de créer les conditions «subjective et objective de la transition de l’Ango-la au pays à revenu intermédiaire.» Le ministre a déclaré que la cadidature suit les efforts de l’An-gola au cours des 11 années de paix, le pays a atteint la stabilité politique et macro-économique

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Final Printemps / Eté 2013Politique

et a dû faire face avec détermination aux défis dans le domaine social. Le ministre a souligné les points importants le produit intérieur brut (PIB), qui a augmenté considérablement et durant long temps, parcourant environ 12% , la forte réduc-tion du taux d’inflation 76% en 2003 pour 13,9% en 2009, étant maintenant moins de 10%.

Le ministre Georges Chikoti a également fait

référence à la stratégie nationale de lutte contre

la pauvreté, qui a réduit le taux de pauvreté dans le pays. En outre, évoqué les données de l’en-quête sur le bien-être de la population en 2008, ce qui indique qu’une grande partie de la popula-tion était toujours confronté à certains indicateurs de pauvreté, ces derniers se sont considérable-ment améliorés.

Dans son discours, on a également abordé le domaine de l’éducation, où il y a eu des progrès considérables, une fois qu’en 2002 il y avait deux millions et 127 mille étudiants inscrits pour, en 2010, ce chiffre était passé à six millions.

«Nous avons un travail important à accomplir,

qui aura lieu entre 2015 et 2018, au cours de la-quelle nous avons à atteindre certains des Objec-tifs du Millénaire pour le développement fixé par

l’ONU dans les domaines où nous avons quelques retards», a dit Chicoti.

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Final Printemps / Eté 2013Politique

Reconnaissance à José Eduardo dos Santos

Les femmes appuient JESdans le dialogue avec les jeunes

Pendant la promenade, des mots d’encourage-ment au Président par l’initiative de dialoguer avec les jeunes, de soutenir les politiques publiques, l’entretien de la démocratie et la paix ont été l’objet de débats.

La marche qui s’est tenue simultanément dans tout le pays, a également pour but de commémorer le rôle du Président de la république au sujet de l’état

démocratique, au plan de développement national, à la formation du personnel et contre la violence do-mestique, approuvé en Juin 2011.

L’engagement de José Eduardo dos Santos dans la lutte contre la drogue, VIH / sida et particulièrement la signalisation, les routes que, à cette époque, ont cau-sé de nombreux morts sur les routes du pays, ceci a

également été soulevé lors de cette marche.

La marche, qui a réuni des hommes politiques, des femmes provenant de diverses églises, des athlètes, des entrepreneurs, des parlementaires, des vendeurs, des étudiants et des agriculteurs, en appui à la pré-sence de patineurs au championnat du monde de hockey sur patins, qui se tiendra en Angola prochain Septembre, profitant pour voir le Mausolée Neto An-gostinho au marginale.

Sous la devise «femmes angolaises, marche de la Solidarité et appui au Président de la République» la marche a été suivie d’une manifestation culturelle à la-quelle ont assisté la chanteuse Yola Semedo, WKing, Zulmira, entre autres.

Des centaines de femmes ont participé à Luanda à la marche tenue pour soutenir l’initiative du Président angolais, José Eduardo dos Santos, à maintenir un dialogue avec les jeunes.

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Final Printemps / Eté 2013Social

La paix contribue à l’amélioration des

services en Angola

Angola, un pays en développement

Après près de 30 années de guerre civile, l’Angola se refait peu à peu. Hausse des décombres de nouvelles infrastructures qui améliorent la qualité de vie des citoyens. Les constructions dé-sordonnées donnent naissance à des quartiers urbanisés, les routes reliant l’ensemble du pays, les chemins de fer permettent la circulation accrue des personnes et le transport de marchandises, plus l’assainissement, l’eau arrive aux communautés, les écoles également se multiplient, élevant le niveau d’instruction.

Au long de 11 ans de paix ef-fective, les angolais ont dédié les efforts pour sauvant la culture, re-tracer l’histoire, ont investi dans la formation du personnel de dif-férents niveaux, donnant à nos enfants le meilleur des cas, ré-duire la faim, favorisant la culture, le sports et les loisirs.

Notre approche va un peu sur chacun de ces domaines d’intervention.

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Construction de plus de huit millekilomètres de routes en récupération

Avec le silence des armes en 2002, la vie des Angolais s’améliore chaque jour. Le gouver-

nement s’est fixé comme priorités la libre circulation des personnes et des biens sur tout le territoire na-tional, la création d’infrastructures de base. Investir dans l’amélioration des soins de santé, l’éducation, l’énergie et l’eau.

Sont en cours de réhabilitation et de construction de plus de huit mille kilomètres de routes et près de 450 ponts en Angola, dans le cadre du programme de reconstruction de l’infrastructure routière et le programme national de développement 2013/2017, a déclaré le ministre de la Construction, Waldemar Pires Alexandre.

Les informations fournies lors de la réunion avec le ministre pour l’Afrique, du ministère des Affaires étrangères du Royaume-Uni, Marks Simmonds.

«Le gouvernement angolais a établi la priorité de la première ligne, la reconstruction et la réhabilita-tion des infrastructures détruites par la guerre,pour être le facteur déterminant pour la croissance et le développement du pays.»

Il était possible de récupérer le réseau routier du pays, entre les principaux corridors routiers, stimu-lant ainsi le développement prévu tout au long du pays.

Il a ajouté que l’intervention du ministère de la Construction a également lieu au niveau des in-frastructures de base, des bâtiments publics, monuments et les grands travaux de l’ingénierie comme les ports, les aéroports, les barrages et les différents services sociaux.

Le ministre a assuré l’entière disposition du sec-teur qu’il dirige, travaillant pour la consolidation des relations dans les domaines qui sont déterminés et qui seront paraphés entre les deux pays.

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Les lignes de force du

secteur Selon le PND 2013/2017,

les objectifs du secteur de la construction nationale sont: Promouvoir la réhabilitation et la construction d’infrastructures adaptées aux besoins du pro-cessus de développement du pays, à savoir:

• Améliorer la circulation des personnes et des véhicules

• Promouvoir la réalisation des investissements dans les estrururas d’infrastructure, en coordination avec d’autres sec-teurs

• Accroître et amélhiorer le niveau technique de la main-d’œuvre nationale liée à la construction civile

• Effectuer des grands travaux d’ingénierie

• Renforcer le cadre juridique et institutionnel pour le secteur de la construction, entre autres.

Les lignes ferroviaires sont à proximité de ports, des aéroports, des grands centres de population etauxcomplexes industriels, de logistique et d›exploitation minière.

L›objectif est de promouvoir l›électrification progressive du réseau ferré national, introduire à grande vitesse ferroviaire, progressivement sur les routes existantes et de construire les villes à condition que leurs plans directeurs de transport, du réseau de transport ferroviaire soient léger, de type métropolitain .

Un autre projet est le lien avec la

future gare centrale vers le nouvel aéroport international de Luanda

dans ses liens nationaux et internationaux avec le réseau national de plateformes logistiques, transfrontalières régionales, urbains, portuaire et avec les centres d’embarquement aérien, en contact avec les initiatives privées.

En ce qui concerne le sous-

secteur routier, il est prévu de mettre en œuvre le réseau de base des routes, l›hypothèse de nouvelles routes telles que les autoroutes, les routes principales et complémentaires, selon la hiérarchie du réseau, en fonction de la charge, le type de trafic et le volume du trafic.

dans la capitale et la promotion de ce lien vers le nouveau port de Luanda, qui sera construit sur la Barre do Dande.

L›exécutif

va articuler le réseau ferré national,

Chemin de fer d’Angola lié la région

La réhabilitation et la modernisation des trois lignes ferroviaires existantes en Angola permettront la connexion avec la voisine République démocratique du Congo, la Zambie et la Namibie, a déclaré le ministre des Transports, Augusto da Silva Tomás, en présentant

les programmes structurants à mettre en œuvre le sous- rail, au 5ème Forum germano-angolais qui s›est tenue récemment à Luanda.

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TAAG atteint 100% de conformité recommandé

par l’IATA

L’Angola Airlines a atteint 100% des normes d’audit de conformité recommandée par l’IATA, et a renouvelé son IOSA (IATA Operational Safety Audit) pour 2015, selon le directeur de la qualité de l’entre-prise, Joaquim Fortes.

«Les zones inspectées étaient de l’organisation et le contrôle du système de qualité et de sécurité opérationnelle, aindi que les opérations aériennes, les opérations d’expédition, d’ingénierie et de main-tenance, du personnel de cabine, des opérations au sol, des opérations de fret et de sécurité contre les actes illicites», a t-il dit.

Selon le directeur, depuis 2008 que le transpor-

teur vit processus de reconstruction et sur cette base et il a mis en place une vaste modernisation et l’adaptation de leurs procédures fondées sur les normes internationales.

TAAG perspectives pour les années à venir, la

création d’une Académie de l’aviation civile pour

la formation des pilotes et des fonctionnaires qui traitent avec le public, ainsi que la mise en œuvre d’un plan de développement continu des compé-tences techniques dans les domaines de la main-tenance, des opérations en terre, médecine aéro-nautique avancée, à travers des programmes de formation intensifs.

Ces changements seront complétés par un rajeu-

nissement de l’image de l’entreprise, de la création de nouveaux magasins, de nouveaux uniformes et matérieux de service à bord.

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Final Printemps / Eté 2013

Les experts en ingénierie des Forces Armées An-golaises (FAA) vont enlevés les explosifs, dans un espace de 3,4 millions de pieds carrés, à moins d’un an, dans l’est du pays, a déclaré le chef de la Division de l’ingénierie et de l’Infrastructure, Lieutenant- Le colonel Armando Ngoia.

De Mars 2012 jusqu’au premier trimestre de cette année ont été retirés 71 mines antipersonnel, 74 mines antichars, 49 armes de l’Etat obsolète, 3,244 projectiles différents et 24.350 munitions. Ar-mando Ngoia a veillé à ce que l’institution dispose de moyens techniques suffisants pour permettre la continuité des travaux en vue de transformer le ter-rain miné dans les champs cultivés. L’officiel supérieur des FAA a déclaré que l’action

donne la sécurité aux communautés, qui se traduit par la circulation des personnes et des biens, l’exten-sion du réseau logement, l’éducation et la santé, et la poursuite de l’investissement dans les zones de développement.

Déminage accélère la culture

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Entre les principaux projets structurants, il y a la construction d’utilisation Hidroeléctrique de Lauca, dans la province de Kwanza Norte, qui a une capaci-té de 2067 mégawatts (MW), dont l’achèvement est prévu pour la fin de 2017, la construction de la deu-xième centrale de Bar-gem hydroélectrique de Cam-bambe, province du Soyo, province de Zaire.

Selon le ministre de l’Energie et des Eaux, compte tenu des besoins énumérés dans le plan d’action du secteur pour la période de cinq ans 2013-2017 et les objectifs de la direction du programme, pré-voit qui sont nécessaires autour de 2,3 billions de kwan-za pour la réalisation de projets dans le secteur de l’électricité.

En 2012, il a rappelé, ayant disponi-bilisé par le Trésor à la Société natio-nale de l’électricité et de la Distribution d’Energie (EDEL) plus de 70 milliards de kwanza pour subventionner les prix.

«En ENE, 83% des intérêts de l’en-treprise, soit environ 63 millions de kwanza, provenant des titres d’Etat et des subventions des prix. En EDEL, 44% de leur revenu opérationnel, d’une valeur de 9,7 millions de Kwanza ont été couverts par des subventions de l’Etat, «a t-il expliqué.

Les coûts d’exploitation des deux en-treprises, a souligné, poussent a un taux annuel moyen de 28%, ce qui reflète une augmentation des subventions an-nuelles.»La question fondamentale qui se pose est ce qui se passera si elles sont maintenues aux niveaux actuels de subvention des entreprises compte tenu de l’effort d’investissement élevé qui contribue à accroître la capacité de production, de transport et de distribu-tion d’électricité, dans les cinq quintu-plés ans», a t-il dit.

Les projections faites récemment in-diquent que le cas la tendance main-tienne l’évolution des déficits actuels

d’exploitation et, par conséquent, les niveaux de subventionnement, l’effort financier fait par l’Etat, peuvent être transférés progressivement pour cou-vrir les besoins opérationnels au détriment de ser-vices qui fournissent de l’energie életrique pour une partie importante de la population.

En 2012, les investissements dans le secteur ont atteint 580 milliards de la Kwanza. Jusqu’au 2017 prévoyant des investissements de 2,2 billions de Kwanza, objectivant une forte révolution dans le secteur de l’électricité, et accroître la production, la transmission et la distribution au niveau national.

État investit trois cent mille millions kwanza dans les

programmes énergétiques

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Final Printemps / Eté 2013

Les ministres de l’Energie de la SADC ont déci-dé d’acelerer les projets énergitiques en cours dans leurs pays respectifs afin de permettre une offre effi-cace, fiable et rentable comme moyen d’éradiquer la pauvreté.

Dans la déclaration présentée à la fin de la réu-nion, les ministres estiment que la réalisation de ces projets permettra d’assurer l’efficacité économique et l’utilisation durable de l’énergie dans la région.

Plusieurs projets sont en cours pour améliorer l’approvisionnement en énergie de l’électricité à la population, ainsi que les actions pour interconnec-ter énergitique Angola / Namibie, grâce à l’utilisation hidroe-lectrique de Baynes, la construction de la deuxième Central hidro-életrique de Cambambe à Kwanza -Nord, ce qui permettra l’augmentation de la production actuelle de 180 mégawatts à 960 mé-gawatts, et la construction de la centrale thermique du cycle combiné à Soyo, a déclaré le secrétaire de l’Etat angolais, Jaoquim Bonaventure.

L’énergie

au sein de

la SADC

Les technologies de l’information constituent au-jourd’hui le levier pour le développement, Angola est consi-conscient de cela et travaille pour être au-tonomie.

Le processus de construction et le lancement de satellite angolais en orbite devrait être achevé en 2016, a assuré le ministre des Télécommunications et Technologies de l’Information, José Carvalho da Rocha.

«Nous espérons ne pas avoir de questions dé-favorables qui peuvent corriger les programmes que nous avons. Mais en principe, tout fonctionne comme prévu», a t-il dit.

La construction, la mise en orbite du satellite seront en charge par un consortium russe, dirigé

par l’entreprise Rosoboron Export et son entré au service permettra l’accès à des services interna-tionaux, le soutien et l’expansion de l’Internet haut débit, la transmission pour les opérateurs de télé-communications et les prestataires de services de réseau et de télédiffusion.

Le contrat prévoit, en plus de fournir une assis-tance technique, la formation des quadres angolais en technologie spatiale et dans la gestion du satel-lite.

La création du satellite angolais a été approuvée en 2008 par le Conseil des ministres, dans la même session dans laquelle il a été donné le feu vert à la rédaction du contrat entre le ministère des Postes et Teleco-munications et le consortium russe dirigé par Rosoboron Export

Angola veut l’autonomietechnologique et crée propre satellite

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Créateur angolais présentela machine à laver

avec télécommande

Le créateur de systèmes électroniques, Jeovane Range Antonio, a présenté, à Luanda, au cours du deuxième Salon International des Technologies de l’Information et de la Communication de l’Angola, son dernier dispositif technologique qui consiste en une machine à laver avec télécommande.

Dans une interview à l’Angop, l’inventeur dit que la

machine est connectée à un ordinateur qui vous per-met de contrôler les vêtements de lavage de temps. «L’unité dispose d’une télécommande, qui sert à al-lumer et éteindre», a t-il dit.

Grâce à cette innovation, prétendant les usines aux machines à laver reproduisent sa création en écailles de grilles.

La réalisation de la foire de technologies est

dans son optique, un atout, surtout pour les déve-loppeurs en permettant un meilleur échange avec les grandes entreprises liées au monde de la tech-nologie de l’information.

La deuxième édition de l’Expo 2013, les entre-

prises se sont réunis Tic liée au monde de la tech-nologie et des télécommunications en Angola, au Portugal, au Brésil et au Mozambique.

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Créateur angolais présente Machine à laver avec télécommande

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Final Printemps / Eté 2013

Secretariat Général de l’Association des étudiants angolais au Maroc

termine la MaitriseLunianga Daniel, naturel de Luan-

da, fils de Daniel et Nsolaka Ma-yamba Maria, est né le 05/09/1987.

Diplômé en génie électrique, dé-dié à l’étude de la fibre optique dans les chemins de fer du Maroc. Il a fait sa maîtrise en génie électrique dont le thème est: «La communication mobile ad-hoc pour la communi-cation entre dispositifs et appareils GPS dans les véhicules».

Votre projet est un simulateur d’un espace pour les véhicules équipés d’un récepteur GPS, dont l’intention est de communiquer par réseau sans fil ad hoc du réseau ‘(LAN), contrôlant ainsi tous les GPS respectives et les voitures. Les informations sur les véhicules est géré par un satellite, en utilisant un logiciel de simulation: Vanetsim, Ns2, OpenGTS, Packet Tracer.

Le diplômé d’université peut être une grande aide dans la construction du pays notamment ainsi que dans le secteur comme le transport, la sé-curité routière, l’information, l’énergie

et l’eau, entre autres liés à l’ingénierie électrique. Son retour est prévu pour Novembre de cette an-née. Nous ne pouvons que souhaiter bonne chance à Daniel.

Communauté

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Final Printemps / Eté 2013

C’est avec une profonde tristesse et regret que le groupe de fonctionnaires de l’ambassade de la République d’Angola au-près du royaume du Maroc a appris le décès inattendu du dé-funt ambassadeur, Ly Bubacar, à Rabat le 30 Juillet, à cause de la maladie.

L’événement malheureux , implorant pour la mémoire du grand nationaliste dirigeant du PAIGC et nous exprimons nos plus sincères condoléances à la famille endeuillée, aux per-sonnels de l’Ambassade de la République de Guinée-Bisssau dans le Royaume du Maroc et le peuple de ce pays frère.

Paix à son âme.

Alexandre Andrade Chargé d’Affaires a.i.

Condoléancesà la Guinée-Bissau

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Final Printemps / Eté 2013Culture

Débats houleux marquant le troisième Conseil Consultatif élargi du Ministère de la Culture qui s’est tenue du 8 au 10 Juillet 2013, dans la province de Ben-guela, sous la devise: « promouvoir la culture et les arts à l’appréciation de notre patrimoine historique et cultu-rel «.

La séance d’ouverture a été présidée par la ministre de la Culture, Dr Rosa Cruz e Silva, avec la collabora-tion des entités aux hauts niveaux et secteurs.

Pendant les trois jours, les participants ont échangé leurs expériences afin d’identifier des solutions et des stratégies pour la mise en œuvre d’une politique cultu-relle pour les années à venir, ce qui rend le secteur plus productif et rentable, contribuiant donc à la collecte de recette comme pour d’autres secteurs de l’économie nationale, le renforcement de l’identité nationale et l’in-dustrie culturelle.

À la suite des discussions, les participants ont recom-mandé:

En ce qui concerne le patrimoineMatériel et immatériel

• Pour lister et classer tout le patrimoine culturel, en col-laboration avec les institutions privées dans l’augmen-tation du financement pour l’inventaire et la restauration du patrimoine matériel et immatériel;• Renforcer l’enseignement technique et scientifique sur le patrimoine matériel et immatériel;

Dans le domaine de l’infrastructure• Définir l’emplacement et la configuration de l’in-frastructure culturelle au niveau central et local;• Élaborer un plan de relance de lieux culturels exis-tants;• Former des techniciens et leur donner les moyens pour le fonctionnement et l’entretien de l’infrastructure culturelle;• Créer des espaces pour la production et la réalisa-tion de manifestations culturelles;

En ce qui concerneL’Économie de la culture

• Évaluer l’inclusion de la notion de copie privée dans la lutte contre la piraterie dans le domaine de l’édition musicale et de la vidéographie;• Créer un observatoire pour la production et la consom-mation de biens et services culturels;• industrialiser la zone de divertissement en Angola;• Renforcer le tourisme culturel comme un moyen de diversifier l’économie;• Présenter le programme des universités liés à l’écono-mie et à la culture du droit d’auteur;• Encourager le secteur privé dans la promotion des ac-tivités économiques dans le domaine de la culture ainsi que le financement des arts;• Favoriser l’émergence des foires et des activités connexes en vue de l’insertion de la production artisa-nale dans la génération d’emploi et de réduire ainsi le chômage;

Culture et médias• Intensifier le travail de la commission mixte entre les départements ministériels de la culture et de la commu-nication sociale visant à suivre les contenus des pro-grammes culturels;• Créer des programmes de formation et de surmon-ter les journalistes, destinés à améliorer leurs connais-sances techniques et d’expertise scientifique sur les questions liées à la culture et aux arts;• Créer et inclure des programmes de radio sur la culture et les arts télévision grilles et;• Inclure dans la grille des programmes de télévision angolais sur la culture et les arts d’autres personnes;

Langues Nationales• Réhabiliter le concours littéraire dans les langues na-tionales «Nous reviendrons»;• Institutionnaliser un prix national de journalisme en langues nationales;• Normaliser l’écriture des langues nationales:• Promouvoir les études de formation de la recherche scientifique dans le domaine des langues nationales;• Promouvoir le plurilinguisme;

Recherche scientifique dansles domaines des arts et la culture• Fournir le département ministériel de la Culture de Re-cherche Scientifique dans le domaine de la culture;• Créer un centre de recherche;• Régler le statut du chercheur scientifique;

Angola veut transformer la culture en facteur de

développement

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Final Printemps / Eté 2013Culture

Formation, éducation et promotion des arts

• Etudier un mécanisme pour la création d’un fond pour la promotion des arts;• Accélérer la mise en œuvre de la régularisation et le droit de patronage;• Créer des actions et des programmes dans le contexte culturel et artistique pour la communauté et la formation du public exigeant;• Initier une stratégie commune de mise en œuvre du paquet législatif des arts.• Promouvoir un dialogue permanent entre les artistes, les producteurs et autres acteurs culturels.

La diplomatie culturelle• Définir le statut de l’attaché culturel;• Renforcer le lien entre le ministère de la Culture et les missions diplomatiques.• Habiliter les missions diplomatiques avec les experts du ministère de la Culture;

Dans le domaine desprojets spécifiques

• Intensifier la diffusion de projets spécifiques tels le projet Mbanza Kongo-Tchitundu Hulu et Corredor do Kwanza;

Dans le domaine II FENACULT• Créer un comité d’organisation de la deuxième fes-

tival national de la culture-FENACULT, à se réaliser en 2014;

Dans le domaine des pro-grammes culturels municipaux

• Valoriser le patrimoine culturel et historique au sein des communautés;• Favoriser l’échange national dans le domaine culturel;• Encourager l’utilisation de matériaux d’origine natio-nale en contribuant à stimuler la production des artistes locaux;• Organiser des concours aux niveaux des gouverne-ments provinciaux pour l’organisation de foires artisa-nales.• Créer des programmes visant à revitaliser les écoles traditionnelles (culture, poterie, vannerie, etc.) Au ni-veau provincial;

Dans le domainedes Affaires religieux

• Motiver le contenu de la circulaire numéro quatre (4), interdisant le transfert des terres aux églises non recon-nues;• Demander plus d’attention de la part des gouverne-ments provinciaux sur la question des affaires religieux;• Identifier les problèmes du Forum religieux en péri-mètres classés comme patrimoine culturel;• Accroître le contrôle sur les activités des églises des sujets du genre transnational non reconnus;• exercer un plus grand contrôle sur la pollution sonore causée par les églises;

Lors du Conseil consultatif élargi, les participants ont eu droit à des moments culturels, avec l’exibition des ar-tistes locaux.

L’événement compte sur la présence des secrétaires d’Etat à l’éducation, à l’enseignement supérieur, à la Science et à la Technologie, la Secrétaire du vice-pré-sident pour la branche sociale, des représentants d’orga-nismes de l’État et des entités ecclésiastiques tradition-nelles, les fondations nationales, les directeurs nationaux le secrétaire permanent de la Commission nationale pour l’UNESCO et les vice-gouverneurs des provinces, les techniciens du secteur et les attachés culturels et les re-présentants de la société civile.

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Final Printemps / Eté 2013Culture

L’enceinte située à la commune de Benfica, muni-cipalité de Belas est prêt à accueillir les touristes (na-tionaux et étrangers) durant la réalisation de la 41e. Édition du Championnat du monde de hockey, qui se tiendra 20-28 Septembre dans les villes de Luanda et Namibe.

C’est l’occasion de montrer au monde le potentiel culturel du pays. Ici, les touristes peuvent acheter des souvenirs sur l’Angola dans les peintures à l’arti-sanat typiques du pays.

Les vendeurs et artisans augmentent la production afin que les visiteurs ne manquent de rien.

Marché de l’artisanat prêtà accueillir les touristes

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Angola choisi pour élire les 7 merveilles du monde

L’idée a été présentée au vice-président, Manuel Vicente, lors de l’audience qui s’est tenue à Luanda, pour le président de la Fondation des 7 Merveilles, Bernard Weber, qui à l’époque a invité le pays à ac-cueillir la cérémonie de l’élection des 7 merveilles de l’Afrique.

Le responsable a expliqué à la presse après la ré-

union, que l’initiative vise à identifier le meilleur du patrimoine naturel du continent, chaque pays devrait tenir sa gala national pour habituer à la participation à la finale.

- Provinces de K.Norte

- Cunene-Cataratas-Eve

- Benguela-Egypte Plage - Cabinda - Forêt du Mayombe

- Namibie – Desert du Namib

- Zaïre-Caves du Nzau Vua

- K.Sul-Caves de Sassa

- Uige - Caves NZENZO

- Parc national de Cameia - Malanje-pierres de Pungo a Ndongo

La Fondation 7 Merveille, basée à Zurich, en Suisse, a été créé en 2002.

La promotion a été officiellement lancée le 19 Juin, avec la levée de son patrimoine naturel existant dans les différentes provinces dont les spécialistes de la Fondation et du pays, en collaboration avec les gou-vernements locaux.

Le vote du public aura lieu jusqu’en Octobre, culmi-

nant dans le choix des 7 merveilles naturelles de l’Angola qui, selon Bernard Weber, mérite la diffusion dans le monde entier.

Ce sont quelques-unes des beautés naturelles de

l’Angola au concours.

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Final Printemps / Eté 2013Culture

Le ministère de la Culture, à travers l’Institut an-golais de Cinéma, Audiovisuel et Multimédia - IACAM - qui se tiendra la semaine du 15 au 21 Novembre 2013, il s’agit de la sixième édition du Festival International du Film-FIC Luanda.

Ainsi, nous sollicitons aux professionnels du film réalisateurs et producteurs et même les institu-tions de cinéma local pour l’inscription de leurs films à VI FIC Luanda, en utilisant à cet effet le site ou www.ficluanda.org [email protected].

Les films de la Compétition internationale doivent être realisés dans les deux dernières années et ouverts aux catégories de longues et courts

métrages et do-cumentaires, de portée générale.

L’organisation du FIC Luanda prend en charge les frais de dépla-cement aérien, à partir du point d’escale dans les lignes aériennes de TAAG (Angola Airlines) , inclus l’hébergement et nourriture pour les invités.

Si vous avez des contacts de réalisateurs et des institutions de Cinéma pouvant être option de manière à agiliser le contact direct.

«La culture renforce la Nation-Plus Culture Plus Angola»

Bureau coordonnateur du FIC, à Luanda, le 27 mai 2013. -Pedro Alfredo Ramalhosotélephone Mobile:00244-92332295700244-930579312

Luanda accueille en novembre le Festival International du Film

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