Émergence Magazine Québec - Avril 2015

ÉMERGENCEM AG A Z I N E Q U É B E C

Le webzine des arts et de la culture au Québec

2 ÉMERGENCE MAGAZINE QUÉBEC © Avril 2015

J’en ai assez d’être pauvre.

Chuis tannée de compter mes cennes.

J’ai deux jobs qui se chevauchent. Une de semaine à temps plein, une de fins de semaine et d’été. Je n’ai jamais congé. Même pas à Noël. Même pas à Pâques. Je travaille tous les soirs du temps des Fêtes, incluant le 24-25, 31-1er. Je travaille à Pâques, incluant le vendredi et le lundi. Je travaille le 24 juin, le 1er juillet, à la fête du travail pis à l’Action de Grâce.

Mais c’est pas assez.

Alors je fais des contrats supplémentaires, les rares fins de semaine où je suis libre. Je vais chanter pour des personnes âgées. Je vais maquiller pour des fêtes de quartier. Je vais animer pour des évènements communautaires. J’enseigne la danse.

Des fois j’ai de la chance. Je réussis à décrocher un contrat évènementiel de danse. Yes! Une soirée bien payée! Y’en arrive combien des soirées bien payées dans mon domaine par année? Pas beaucoup. Genre +/- 3. Pis quand je dis bien payées, c’est relatif. Un musicien pleurerait d’avoir ce si mince cachet. Comme dirait un bon ami à moi, danseur également: «Ça veut des grands battements, mais ça ne paye même pas pour avoir un tendu.»

Pis ces temps-ci, je comprends pas. Je comprends pas pourquoi ma job vaudrait moins que celle d’un autre. J’ai travaillé aussi fort pour arriver où j’en suis que n’importe qui qui a fait ses études aussi sérieusement que moi. Pis cette personne-là, qui a une job standard, ben une fois qu’elle l’a, sa job, ben Yes sir! Elle a pu à s’en faire. Moi, à chaque saison, c’est un moment de stress... Comment je vais faire cet hiver? Comment je vais faire cet automne? Ok, là j’ai une job jusqu’à septembre. J’fais quoi rendu là? La vie à long terme, c’est jamais possible. J’aimerais ça, moi, voir un compt-able ou un gérant se trouver une nouvelle job à tous les 5 mois.

Ah c’est sûr que je l’ai choisie cette vie-là. Je le savais. On me l’avait dit. On m’avait mise en garde. TOUT LE MONDE TE LE DIS TOUT LE TEMPS. Être artiste, c’est avoir une vie d’étudiant pour toujours. MAIS POURQUOI? POURQUOI CE QUE JE FAIS MOI VAUT MOINS QUE CE QUE TU FAIS TOI? Parce que t’es plus utile à la société? Ok, t’es doc, t’es infirmier, t’es prof, correct.

Mais toi, qui a une job de vraie vie, deux semaines de vacances payées avec congés maladie ou maternité... Toi, là, le soir du 31 décembre, tu viens souper au resto où je vais te divertir toute la soirée et toute la nuit en chantant pour ton party de famille ou de bureau. Tu viens aussi voir mon show de musique et de danse traditionnelle le 24 juin. Pis le samedi, tu amènes Mathis, William et Léa te faire maquiller au parc. Pendant que t’es en congé, moi je te divertis. Pis pendant que tu travailles, ben je travaille aussi. Fack toi, tu penses pas que je devrais peut-être avoir un peu plus de reconnaissance? (Au fait, merci de me laisser du pourboire quand tu es content du Spiderman ou de la Elsa que j’ai fait à ton kid. C’est peut-être du screening de fond de poche pour toi, mais pour moi, c’est une boite de biscuit dans l’épicerie ou un cappuccino glacé le vendredi).

Oui ça se peut que tu me vois dans un pub le samedi soir (après mon shift, bien sûr). Ou à la crème glacée le dimanche après-midi (entre deux services). Ça se peut. Mais t’as vu ce que je commande? Une bière. Juste une. Pis j’vais la téter toute la veillée, au grand dam du barman. Pis un PETIT blizzard aux Oréos. Même si je suis assez bibitte à sucre pour en prendre un extra grand. Non, un petit. Faut être raisonnable. C’est 1,75$ de moins. C’est pas rien ça. 1,75$, c’est la moitié d’une pinte de lait. Parce que chuis rendue au stade d’acheter une seule pinte de lait par semaine, même si j’en boirais facilement 2. Tant pis, j’boirai de l’eau quand j’en aurai pu.

J’aimerais ça ne pas avoir à compter quand je vais à l’épicerie.

Pouvoir m’acheter des amandes si ça me tente. Pas du Toblerone fancy, là, juste des noix.

Des fois, j’vais chez Costco pour diner avec des échantillons de bouffe. C’est comme aller au resto gratis. Grosse sortie.

J’aimerais ça aller au cinéma mes samedis soirs de congé. C’est de valeur, j’peux même pu y aller les mardis soirs moins cher, j’enseigne.

J’aimerais ça acheter un beau cadeau à mon chum pour sa fête. Ça me tenterait de le gâter. Lui aussi c’est un artiste, il le mériterait. (Mais comme justement, c’est un artiste lui aussi, il me donnera rien pour ma fête non plus. J’me sens moins mal. Au moins, on est pauvres égal.)

J’aimerais ça avoir de l’argent pour aller chez le physio pour me faire arranger les vertèbres qui sont déplacées et la métatarse qui est scrap depuis 2 ans.

J’aimerais ça avoir des nouveaux souliers pour danser, histoire d’arrêter de porter ceux qui me scrappent ladite métatarse depuis 2 ans. (tsé j’danse, moi, dans vie. Mon corps c’est mon outil de travail, c’est comme faire de la vente par téléphone avec une ligne qui grièche)

J’aimerais ça avoir un appart qui tombe pas en ruine, sans fourmis ni souris.

J’aimerais ça pouvoir m’acheter des kleenexs Puffs avec de la lotion dedans quand j’ai le rhume.

J’aimerais ça pouvoir dire: «On économise pour une maison/condo/duplex».

J’aimerais ben ça.

Mais les arts, c’est pas essentiel, fack... tant pis pour toi fille.

“J’aurais voulu être un artiste...” ouin ben fait pas trop bon à être un artiste ces temps-ci...

1 verre de lait c’est bien, mais 2 c’est trop cher. Marylo L-Hétu

J’ai voulu être un artiste...

https://www.facebook.com/marylo.lhetu

3ÉMERGENCE MAGAZINE QUÉBEC © Avril 2015

Photographie de la page couverture : Klaudy Bégin

Modèle : Ron Poulin

Les auteurs ont l’entière responsabilité de leurs textes ainsi que d’obtenir les autorisations nécessaire à la diffusion des images, des photographies et des vidéos illustrant ces derniers.

© RÉJEAN SAVARD Tous droits réservés pour tous pays.

Reproduction par quelque procédé que ce soit et traduction, même partielles, interdites sans l’autorisation de RÉJEAN SAVARD.

Émergence Magazine Québec, est un collectif d’artistes québécois différents chaque mois. Ils diffusent bénévolement leur propre texte et image dans le but de vous présenter leur réalisation et mettre de l’avant leur travail artistique.

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Peinture

La muse caméléon

Musique

Coiffure et cie

Peinture

Mannequinat

Mode

Musique

Littérature

Modèle

Photographies de mode

Créations visuelles

Musique

Mannequinat

Photographe professionnel

Alain Mercure

M!M! Cauchemar

Route d’Artistes

Apparat !

Christine Bélanger

Roxanne Vie

A’S de la perfection

Surf Rides

Les Six Brumes

Ron Poulin

GPPictures

Carobeau

David Lazcano

Deanna Ellington

Daniel Beaudoin

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Dès mon plus jeune âge, le dessin a toujours occupé une place importante. Il me permettait d’exprimer différentes émotions en matérialisant sur papier, les images et les histoires qui nourrissaient mon imaginaire. De l’humour à la science fiction, mon trait de crayon s’affirmait de plus en plus avec le temps.

Remportant à 16 ans, une mention lors d’un concours de BD, dans le cadre de l’événement les grands voiliers (1984), au salon du livre de Québec, j’ai alors eu la chance de côtoyer de grands noms de la bande dessinée. Expérience qui m’a grandement enrichi.

Dans la vingtaine, ayant besoin d’explorer de nouveaux horizons, je louais un atelier dans le Vieux-Port de Québec et expérimentait divers médiums dont l’acrylique et l’huile. Je peignais des murales pour divers types d’établissements : pub, bar, restaurant, salon de bronzage, mural pour enfant, même un « dinausorarium » à St-Basile-le-Grand en 1990, alors âgé de 25 ans.

1996 : lors d’un voyage en Gaspésie où j’ais été foudroyer par la beauté des lieux et de l’accueil chaleureux des gaspésiens, je décidais d’y ouvrir mon commerce, « Mercure Air Brush ». Dans cette boutique situer au chœur de Percé, je peignais, pendant la période touristique, des articles souvenirs au motif d’oie blanche, de baleine ou de fou de Bassan.

Venu dans la région de Montréal il y a une dizaine d’année, je louais un atelier dans le but de peindre de façons sérieuse et de développer ma technique. Après avoir exposé dans quelques cafés sur la rive-sud où mes toiles on eu un certains succès, cette visibilité ma permis de louées pour le cinéma, entre autres lors de la production « nez rouge » avec Patrick Huard. C’est lors d’une exposition avec l’association des artistes peintres de Longueuil (AAPL) en que j’ai eu la chance de vendre une de mes œuvres à madame Pauline Marois, alors ministre des finances.

Aujourd’hui à l’aise avec mes techniques de travail je partage sur canevas, sentiment et émotion, dans un tourbillon de couleur théâtral. Bienvenu dans mon univers.

Alain Mercure

Peintre

www.alainmercure.com

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Bonjour à tous, je me nomme M!M! Cauchemar et je suis modèle alternative et de bodypainting depuis plus de 5 ans. J’ai commencé à faire du modeling en 2009, d’une façon assez particulière. Ma meilleure amie, Lorie Hamel, m’a demandé d’être modèle pour elle, puisqu’elle commençait dans l’art du bodypainting. J’ai accepté, mais comme j’avais très peu confiance en moi à l’époque, puisque je souffre d’alopécie, je lui ai demandé de ne montrer les photos à personne. C’est lors de ce projet-là qu’un changement magique a commencé à s’opérer, j’ai commencé à me trouver belle et à accepter ma maladie. J’ai attrapé la piqure comme on dit, et par la suite j’ai participé à plusieurs «jams» de bodypainting, où j’ai rencontré une panoplie de gens ultra sympathiques et talentueux (bodypainters, photographes, modèles, etc), plusieurs d’ailleurs sont toujours à l’heure actuelle d’excellents amis. C’est tout cela qui m’a emmené quelques mois plus tard à faire du modeling alternatif. J’ai toujours eu un style un peu particulier, et c’est là que j’ai vraiment commencé à l’exploiter. Des photographes habitués des «jams» de bodypainting m’ont demandé de faire des séances photos avec eux. Pour ça aussi, j’étais un peu réticente au début, mais plus ça allait, plus je me sentais à l’aise devant la caméra, et plus j’avais envie de travailler sur de nouveaux projets. Encore à ce jour, je cherche toujours à faire des projets qui sortent de l’ordinaire, j’adore les projets créatifs et j’aime participer activement à l’élaboration de concepts. D’ailleurs, j’ai eu la chance de participer au World Bodypainting Festival en Autriche avec Lorie dans les trois dernières années, et je me suis impliquée autant que possible dans le «brainstorming» d’idées, et la fabrication des accessoires. J’adore jouer des personnages, je crois que c’est cela qui m’attire le plus du bodypainting, le fait que tu peux jouer à être une créature étrange pendant plusieurs heures. Je m’amuse beaucoup en étant modèle de bodypainting, et j’adore voir la réaction des gens. C’est assez particulier de se promener dans une foule, arborant une œuvre d’art sur sa peau, en marchant avec des échasses ou avec quatre visages! Et c’est d’autant plus énergisant d’avoir à monter sur scène devant des milliers de personnes pour montrer cette incroyable œuvre d’art.

Du côté plus alternatif, plus les années avancent, plus je deviens accro aux tatouages, et plus j’essaie de les mettre en valeur. J’aime beaucoup aussi avoir des styles différents dans mes séances photos, pour créer de la diversité, et en gardant toujours autant que possible une touche d’originalité. Pour moi, le modeling, c’est une passion, un passe-temps qui m’a permis de rencontrer plein de gens merveilleux et qui me permet d’exprimer mon côté créatif, juste pour le plaisir. Il est possible de suivre mon travail sur ma page Facebook M!M! Cauchemar (la muse caméléon). Note, les maquillages sur les photos de bodypainting présentées sont l’œuvre de Lorie Hamel.

M!M! CauchemarLa muse caméléon

www.mimicauchemar.com

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Photographie de Robert Gilbert


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Une belle collaboration entre Émergence Magazine Québec et la Boîte à Musiciens,. La Boîte à Musiciens, c’est toute une équipe!

Un gang de bénévoles passionnés par leur domaine qui, facilités par les ressources de leurs commanditaires, fournissent aux artistes émergents une corde de plus à leur arc. Régisseurs, techniciens, machinistes, photographes sont présents afin d’assurer des événements de qualité professionnelle.

Découvrez le nouveau livre cd de berceuses pour enfants :

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Route d’Artistes est un nouveau réseau de concerts intimes qui a vu le jour en 2014. L’idée a germé depuis déjà plusieurs

années dans la tête de Fany Rousse, directrice du réseau et jeune entrepreneure diplômée de l’Industrie du spectacle.

Depuis 2008, elle a travaillé avec des artistes tels que: Ève Cournoyer, Sarah Toussaint-Léveillé, Jean-Philippe Gauthier et

Michel Robichaud. Ce printemps, elle nous présentera son plus récent coup de cœur, le duo Saratoga.

Sous forme de circuit balisé dans diverses villes du Québec, le concept vise à offrir aux artistes une route spécifique pour

l’une de leurs tournées. Que ce soit dans un gîte, un bistro sympathique, un chalet, un salon d’appartement ou de maison,

le but principal est de rassembler un public de qualité et des artistes d’exception pour créer des soirées des plus uniques.

À qui s’adresse la tournée?

Tous les auteurs-compositeurs-interprètes, conteurs, poètes, slameurs (pour ne nommer que ceux-ci) sont les bienvenus à

parcourir cette route qui se veut à la fois professionnelle et rassembleuse. Les critères essentiels sont le talent, l’originalité,

le charisme et l’ouverture d’esprit.

« C’est d’abord et avant tout un projet égocentrique, puisque je crée une série de concerts dans des lieux coups de cœur de

100 personnes et moins et ce, avec des artistes que j’adore. C’est vers ce type de spectacles que je suis naturellement attirée.

Un jour, je me suis simplement dit : Pourquoi ne pas faire vivre aux autres ce genre d’événement qui me fait tant tripper?»

Le public de Route d’Artistes est composé de personnes passionnées et curieuses qui partagent une même envie; celle de

découvrir de nouveaux talents dans une ambiance décontractée et dépourvue d’artifice.

«Il y a énormément de diversité chez les artistes et je suis fière d’offrir à ceux-ci des lieux atypiques où un public assoiffé

de découvertes les attend.»

La proximité devient alors un outil important pour tous les auteurs-compositeurs-interprètes qui souhaitent développer

et fidéliser leur public. Quand les artistes reviennent dans une même ville, mais dans une salle plus grande, les conquis des

soirées intimes sont à nouveau présents. Il y a un donc un véritable lien qui se tisse entre l’artiste et son public dans des

plus petits lieux et tout le monde en bénéficie.

Pour le moment, une tournées au printemps et à l’automne sont au programme.

Chantal Archambault et Michel-Olivier Gasse sont les artistes qui participeront à la première tournée de Route d’Artistes

avec leur nouveau projet : Saratoga. C’est dans une ambiance conviviale et chaleureuse que les spectateurs seront plongés

dans l’univers musical de ces deux artistes talentueux. Un spectacle intime et authentique qui saura charmer le public de

Joliette jusqu’à Sept-îles.

La tournée se déroulera du 2 au 9 mai 2015.

Route d’Artistes

Pour voir la relève de près !


www.routedartistes.com

Photographies de Catherin Arsenault

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Est né d’une envie de changement, d’évolution; de la volonté de créer un service professionnel différent.

L’idée d’offrir un service de coiffure et maquillage à domicile, a été pour moi des plus libératrice. Elle m’a permis

d’allier mon côté « nomade » à ma passion créatrice pour ce métier. En effet, en participant aux évènements

importants qui jalonnent la vie des gens - défilés de mode, mariages, bals, galas de danse, cinq à sept, séances photos,

pièces de théâtre ou tout simplement une grande occasion à deux - j’explore de nouveaux horizons et j’apporte cette

touche supplémentaire qui fait la différence.

C’est toujours un plaisir de voir l’étincelle dans vos yeux, lorsque vous vous regardez dans le miroir après une mise

en beauté.

Je sais que vous mettez beaucoup d’énergie à organiser des évènements pour qu’ils soient à la hauteur de vos attentes,

et qu’ils se transforment en instants exceptionnels. je me propose de contribuer à cette réussite en vous offrant à la

fois un soin personnalisé unique, et un moment de détente bien mérité.

Je suis une passionnée qui cumule 13 ans d’expérience dans le domaine de la coiffure et du maquillage artistique.

Mon travail consiste à faire avec vous les choix les plus avantageux en matière de coiffure et de maquillage.

Ensemble, nous prendrons le temps d’examiner toutes les options qui s’offriront à vous. Et ce, que vous ayez des

goûts classiques ou que vous soyez prêt(e) à sortir de votre « zone de confort » pour créer un look unique, charmant,

éblouissant… et inoubliable.

Apparat! Coiffure et cie

www.apparatcoiffure.com

Photographies de Shantell

https://www.facebook.com/apparatcoiffure?fref=ts

http://www.apparatcoiffure.com/





Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été fascinée par les visages humains. Enfant, cela se traduisait par mes dessins de visages féminins. Je crois que déjà, toute jeune, je tentais de rationnaliser cette envie de dessiner en leur ajoutant des corps vêtus de magnifiques robes et en expliquant que je voulais devenir dessinatrice de mode. À l’adolescence, j’ai plutôt opté pour un métier plus sécurisant et voulu mettre à profit mes aptitudes pour la langue française en m’orientant vers une technique de bureau au cégep. Ces études m’ont tout de même permis d’occuper des postes d’adjointe de direction dans des entreprises d’envergure durant près de 20 ans, mais mon côté artistique n’était évidemment jamais comblé.

Comme hobbys, j’ai touché au maquillage, à la photographie (portraits) et bien évidemment, à la peinture. C’est en 1995 que j’ai réalisé ma première oeuvre à l’huile. Et malgré mon talent évident, la vérité est que j’ai toujours délaissé ce don par manque de temps. Devenue maman en 2003; une plus longue pause s’amorça jusqu’en 2012 où j’ai renoué avec la peinture en faisant le portrait d’Adele, ainsi que celui de mon conjoint Pascal. Cela m’a rappelé à quel point l’odeur de la peinture à l’huile m’incommodait et c’est là que j’ai découvert l’acrylique et sa rapidité de séchage. Comme ça faisait déjà quelques années que ma carrière d’adjointe ne me satisfaisait plus; j’ai quitté mon emploi en décembre 2013 et me suis remise à la peinture plus assidûment. J’ai eu quelques contrats de toiles personnalisées et j’en ai même vendu 4 dans une même semaine! Je me suis alors surprise à croire à la possibilité d’exploiter ce talent et d’en faire un travail gratifiant.

Passionnée de psychologie, de relations humaines et de communication, je me devais de faire naître Artémo pour traduire l’art et les émotions dont est composé tout être humain. Je souhaite justement émouvoir l’humanité d’autrui, parler des vraies affaires, aller au-delà de l’apparence et dépeindre l’âme dans le regard de mes sujets. En créant Artémo, je souhaitais rendre mes oeuvres accessibles en offrant des produits d’art prêt à porter, ou pour décorer. J’ai donc lancé une première collection de sacs à main et bandoulière et de coussins décoratifs imprimés à partir de photographies de mes oeuvres, le tout accompagné de citations inspirantes ou de mots touchants. J’ai ensuite étéadmise à un programme d’aide au travail autonome afin de bénéficier d’un soutien financier et de l’accompagnement durant 52 semaines. J’ai donc accès, depuis tout récemment, à la formation Lancement d’entreprise auprès du SAJE où je travaille à l’élaboration de mon plan d’affaires. Ceci m’oblige à structurer ma pensée et réfléchir afin de faire de mon talent une entreprise viable et à succès. Cette réflexion me ramène à la base : peindre des visages car ce sont eux qui me fascinent… Je reviens à ce qui me fait vibrer… J’y crois éperdument parce qu’enfin je peux affirmer que je suis « sur mon X »!

Christine BélangerArtiste peintre

www.artemo.ca

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Moins douloureux L’efficacité du vrai laser Sécuritaire et ultra rapide

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Roxanne VieAu naturel

Photographie de Michel Létourneau


Éducatrice de profession mais avant tout mannequin téméraire

désirant percer dans l’industrie de la mode. Sa devise: être équilibré

tant avec le corps que l’esprit! Expérimentée dans le mannequinat,

elle tente tout de même d’en apprendre davantage, d’essayer la

nouveauté et d’évoluer constamment de jours en jours! Beaucoup

de séances photos à son actif ainsi que d’intéressantes apparitions

sur scène lors de défilés d’évènements de mode. Une préférence

pour la magie des «runways» qui par ailleurs l’aide à travailler sur

sa confiance en soi et son anxiété face à quelques situations. On la

décrit comme souriante, amicale, ricaneuse capable d’ajouter un

soupçon d’humour lors de son travail de modèles bien qu’elle prend

ce rôle très au sérieux. Belle initiative, entraide, travail d’équipe,

attentive et créative, on lui trouve toujours des belles qualités

professionnelles! Elle aime s’impliquer socialement et avoir le

sentiment de faire une différence dans le monde.

De nature spirituelle, elle aime lire, s’informer et toujours voir au

delà des choses. «La beauté est dans l’œil de celui qui regarde» et

dans le regard de Roxanne Vie on peut y voir une joie de vivre

passionnée et un cœur tendre désirant aider et contribuer au

bien-être de chacun! Décrivons la comme étant authentique,

audacieuse et amusante! Toujours prête à vivre de nouvelles

expériences, à foncer et travailler pour atteindre ses objectifs,

à relever des défis de sensations fortes, à sortir de sa zone de

confort, à faire face à l’inconnu, à visiter et voyager de nouveaux

endroits... Auriez-vous la chance de travailler avec cette jeune

femme scintillante?

https://www.facebook.com/roxannevie?fref=ts


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Photographie de Marc Young



Photographie de Marc Young



Entre hommage au continent africain et

africanisation de la mode occidentale, A’S de

la Perfection propose à tout individu, à travers

le monde, une pièce unique de prêt-à-porter

féminin ou masculin, de petite maroquinerie

ou d’accessoire éditée seulement en une série

très limitée et avec des tissus venus d’Afrique

comme le wax ou le pagne tissé et des textiles

recyclés. Angélique et Stéphane Diène, frère et

sœur précurseurs de la marque veulent rendre

impérativement, au-delà des frontières, hom-

mage à la beauté et aux richesses de l’Afrique,

continent qui a beaucoup inspiré la mode.

Créative et solidaire, A’S de la Perfection reverse

une partie de ses bénéfices à des associations

sénégalaises, en particulier.

Photographies de Bassam Sabbagh


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Surf Riders est un groupe de musique surf et rock n’ roll instrumental retro basé dans la tradition de l’époque du yéyé, des drive-ins et des muscle cars. Fidèle à la sonorité des années 60, le groupe incorpore le son vintage à des pièces appartenant autant au répertoire traditionnel que moderne. Avec des pièces allant des Ventures aux Black Keys, Surf Riders donne un spectacle endiablé, énergique et original!

C’est à travers le film Fiction Pulpeuse qu’Alain Filion (aussi membre de Melody Cocktail et Les Évadés) découvre le surf. Fasciné par le son et l’énergie, il entretiendra pendant plusieurs années une passion secrète pour ce style de musique. C’est dix ans plus tard qu’il décide de céder à un vieux rêve de fonder un groupe de surf et recrute des collègues musiciens tous diplômés de l’Université Laval en musique. Avec Olivier Lepage-Applin (Melody Cocktail, St-Rock Jazz Quartet) au saxophone/orgue/guitare, Mathieu Rancourt (5 for Trio, Melody Cocktail) à la basse et Jean Rancourt (Dirty Red Shoes) à la batterie, le quartet forme un ensemble professionnel, dynamique et original.

Depuis leur première apparition en mai 2014 pour le 30e anniversaire du Pat Retro, les Surf Riders cumulent plus d’une vingtaine de spectacles. Plusieurs prestations sont prévues pour 2015 ainsi qu’un disque de compositions et d’arrangements originaux.

Un son qui rappelle à tous les fêtes sur la plage et les voitures rapides!


Photographies de Dylan Page


https://www.youtube.com/watch?v=sOd6AfxOc3A


www.surfriders.ca

https://www.facebook.com/SurfRidersBand?fref=ts

http://www.surfriders.ca/









https://www.facebook.com/nolad.cinemusique?fref=ts


Jeune homme de 23 ans, Ron vivent de Saint-Georges de Beauce et a emménagé à Québec en 2011 pour venir vivre de nouvelles aventures et débuté sa carrière d’électricien dès la fin de ses études.

Étant une personne très active et de bon vivant, il se promène sa et la entre les évènements sportif, automobiles et les sorties entre amis. Sans être trop axé sur son corps, il aime prendre soin de lui, bougé, aller au gym et faire du ‘’calisthenics’’.

Malgré son côté ricaneur, ses photos sont empreintes d’intensité et d’émotions. Grâce à son physique particulier, le mystère et l’intérêt vienne chercher l’attention des gens qui regardent ses photos. Et pourquoi porte t’il un sourcil blanc ? Comment se fait-il qu’il est cette dépigmentation sur le côté droit de son visage ? La réponse en est toute simple. Lors d’un évènement de drift automobile, alors qu’il filmait et photographiait les participants, un pneu a éclater et plusieurs morceau ont frapper l’endroit ou il se trouvait, lui causant de graves brulures au visage.

Ron PoulinModèle

Photographie de Klaudy Bégin

https://www.facebook.com/ron.poulin.3?fref=ts









Photographie de Krystel Beaulieu


Photographie de Kamala Houle







GPPICTURES, c’est une entreprise bien inspirée née en 2014 à Montréal.

Derrière le mystère, il y a une jeune française passionnée par tout ce qui brille. Un attrait parmi bien d’autres qui l’a poussée à se spécialiser dans la photographie de mode. Fascinée par l’omniprésence de la mode dans nos vies, elle s’amuse de sa légèreté à changer de vision en fonction des saisons et des envies de ses clients. Afin de faire en sorte que ces moments éphémères deviennent intemporels. La photographie de mode impose une grande rigueur. Alors pas question de fournir des images floues ou mal travaillées – voir le sourire sur le visage de ses clients, ça se mérite.

Au delà des attitudes figées emblématiques de l’univers de la mode, GPPICTURES est aussi spécialisée dans la photographie de portraits – de professionnels et de particuliers. Croyez bien qu’avec une telle exigence de la technique apportée à la mode, les portraits qu’elle réalise n’échappent pas à son oeil de professionnel.

Ainsi, GPPICTURES c’est une créativité basée sur la beauté des choses et sur le glamour ; tout aussi capable de réaliser des clichés très posés que lifestyle – photos prises sur le vif. Un avantage non négligeable lorsqu’il s’agit de réaliser des portraits de particuliers.

Gwendoline Pichard, la photographe de GPPictures s’adapte aisément aux différentes demandes qu’elle personnalise selon les envies et la personnalité de chacun.

GPPicturesGwendoline Pichard, photographe

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CarobeauCréations visuelles

Caroline Beaulieu, la femme, la mère, l’amie, l’intervenante et Carobeau, la passionnée, l’artiste!

La création visuelle a été pour moi, et reste toujours, un mode de survie, un attachement à la vie, un moyen de surmonter les obstacles et de partager ma joie de vivre. L’art est un besoin, au même titre que de manger, dormir et respirer!

Autodidacte, c’est ce que l’on devient par la force des choses avec une telle destinée lorsqu’on est passionnée! Je n’ai pas fait d’étude en arts, j’ai fait l’école de la vie! Celle qui m’a fait partir de la maison familiale à seize ans avec le seul espoir de gagner ma vie en tant qu’artiste, celle qui m’a fait passer au feu à dix-huit ans avec une centaine d’œuvres accumulées sans avoir les moyens d’une assurance pour tout recommencer, celle qui m’a présenté la réalité d’un SDF, celle qui m’a fait découvrir la force du milieu communautaire, celle qui m’a donné le courage de retourner aux études en éducation spécialisée pour avoir un métier « convenable » et avoir des enfants, celle qui aujourd’hui me donne envie de croire qu’il est encore temps de vivre de mon art pour enfin ne faire qu’un avec ma propre essence !

Les relations humaines sont à la base de ma création, c’est probablement pourquoi j’ai été interpellé par le domaine de l’éducation spécialisée. Un métier qui me permet de côtoyer au quotidien plusieurs personnes en situations particulières. Tous, avec des besoins, des convictions, des opinions, des façons de faire les choses qui peuvent se ressembler ou s’éloigner, créant ainsi des réactions que j’aime apaiser ou pousser plus loin pour détruire les jugements que les gens se portent entre eux. J’aime réaliser que je peux concrètement apporter ma touche personnelle pour rendre ce monde meilleur, tout en couleur !

Ce que je fais de toute cette inspiration pour l’avenir…

Je travaille actuellement sur une série d’histoires illustrées destinées aux enfants (et aux adultes) qui devrait voir le jour éventuellement. Mon objectif : sensibiliser les gens à la différence, parce que derrière chaque situation se cache une explication qui exprime l’expérience de la vie humaine, une richesse que je souhaite partager à tous.

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Photographie Imagier Redj





Je m’appelle David Lazcano, j’ai 29 ans même si on jurerait que j’en ai 22 et j’habite Montréal. Étant né de parents chiliens artistes dans l’âme, j’ai toujours eu une tendance pour la musique, aussi loin que je peux me souvenir. C’est cette passion qui m’a accompagné tant dans les moments plus joyeux que difficiles de ma vie. J’aime bien comparer ma relation avec la musique à un couple: j’y mettais énormément d’efforts par moments, mais j’avoue avoir parfois laissé le temps passer sans vraiment m’attarder à elle.

Après 5 ans de réel investissement dans mon art, je suis maintenant prêt à présenter un projet que j’ai envie de dévoiler au grand public: le projet «David Lazcano.»

Lorsqu’on me demande quel est mon style, il m’est souvent difficile de l’expliquer et de le cerner en même temps. Donc ,pour faciliter la chose, je vous présente LA recette de mon style musical qui pourrait ressembler à ceci: Dans un bol, on mélange:- 2 tasses d’Alexandre Désilets;- 1 tasse de Daniel Bélanger;- 3 cuil. à soupe de Our Lady Peace;- 1 cuil. à thé de Beatles;- Et on termine en saupoudrant une pincée de Louis-Jean Cormier. Ça devrait vous donner une bonne portion d’indépendant, puisant dans le folk populaire urbain et parfois alternatif avec ma petite touche latine.

Mon inspiration:

Mon quotidien montréalais depuis ma naissance et mes nombreux voyages au Chili pour tenter d’y vivre ont beaucoup influencé mes compositions. La vie dans son intensité, ses excès, sa simplicité m’a fait découvrir une passion et une voie que je veux suivre.

Mon parcours:

Au cours de toutes ces années, j’ai participé à plusieurs sortes de projets de musique comme Euphorik, Histoire d’une vie, Méchant Mélange, Gros Chat, Rik Ant Dav, LazCover et Dylaz et différents concours qui m’ont permis de grandir sur la scène tels que Cégep en spectacles 2006 et 2007, de Zéro à 1000$: l’échelle du talent, La Voix 2014 et L’Étoile montante Ford – CKOI 2014 et Le Festivoix.

À venir:

Un nouveau single sortira dans les prochaines semaines. C’est une de mes compositions qui peut être perçue de plusieurs façons, parfois s’adressant à un proche, parfois à notre bien-aimé. Elle propose quelques faits vécus tout en gardant le côté général de la chose. Je ne vous en dis pas plus! Soyez à l’affût de ce qui s’en vient dans les radios près de chez vous!


David LazcanoMusique

Photographies d’ Isabelle Jette

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S’étant laissée éprendre de la solitude laissée par les expériences du passé, elle s’est retrouvée au sein d’une bataille contre elle-même, contre les idées formées par des gestes qui n’auraient dû être posés, par des paroles qui n’auraient dû être prononcées, contre les répercussions qui avaient pris place au sein de sa vie, au sein d’elle-même. Avec le temps, qui lui semblait pourtant interminable et sans issue, certains ont cru en elle, et ont permis à l’espoir de prendre place parmi les pensées entremêlées.

Elle s’est alors laissée emporter par cet espoir, par la réalisation que les individus, la société, le monde, n’avaient pas contrôle absolu sur son destin. Qu’elle pouvait changer son monde, traverser toutes les barrières, miser sur un bonheur tant extérieur qu’intérieur, s’améliorer chaque jour, sans jamais plus se justifier de par le passé, mais plutôt avoir la volonté de bâtir le présent, l’avenir.

Dee ElliMannequinat

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Un merci spécial aux gens qui m’entourent aujourd’hui, ainsi qu’aux professionnels du domaine artistique qui ont grandement contribué au développement de qui je suis devenue, et n’oubliez pas que tout ce que vous désirez être et avoir est possible! Vous avez le Pouvoir :)

Passionnée par les sports et les activités sportives, par l’enseignement et l’apprentissage, les relations humaines et sociales, les cultures, les voyages, la danse, la construction|rénovation, l’entrepreneuriat, les services financiers, ainsi que tout ce qui génère de l’adrénaline! Ouverte aux nouvelles expériences artistiques, qui nous permettront, à vous et moi, de prendre un peu plus place chaque jour dans ce monde :)

Photographie de Pierre Joosten


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Photographie de Pierre Joosten



Daniel BeaudoinPixelyst photographie

Daniel découvre la photographie à l’âge de 14 ans, lors d’un passage au centre socio-récréatif de Sept-Îles sur la Côte-Nord. Cette journée-là, il y avait démarrage d’un cours sur la photographie ou tout le matériel était fourni, incluant la chambre noire pour le développement. Il quitte avec au cou un Minolta argentique et deux 24 poses noirs et blancs. C’était le début d’une grande aventure.

Habitant à l’embouchure du fleuve St-Laurent, les paysages marins, la vie animalière et l’évènementiel seront ses premiers sujets de prédilections, il illustre son coin de pays et rapidement on reconnait en lui une maitrise particulière de la lumière et une technique approfondie. Très tôt il participe à des expositions photos illustrant ses œuvres.

Ne voyant pas de débouchées en photographie dans sa région, il entreprend une carrière de 28 ans en télécommunications. Reconnu comme un expert dans son domaine, son métier l’amène à voyager fréquemment tant dans des grandes villes nord-américaines ou européennes. Ces voyages lui permettent d’explorer la photographie de rue, urbaine et architecturale.

C’est en 2002, lors d’un projet majeur avec Parcs Canada couvrant l’ensemble des Parcs Canadiens qu’il passe au numérique en s’équipant professionnellement. Durant ce mandat, il a la chance de renouer avec sa passion de toujours, les grands espaces et découvre les paysages grandioses de l’Est du Canada maritime et de l’Ouest Canadien. Ses photos de longues expositions réalisées durant ces voyages lui procurent une reconnaissance lors de concours à l’échelle provinciale et nationale.

Avril 2013 c’est le grand changement, la passion de la photographie prend toujours plus de place dans sa vie. Il entreprend alors la création de l’agence photographique et vidéo Pixelyst qu’il fondera en 2014. Il entreprend une formation de 14 mois de photographie professionnelle au réputé Collège Marsan afin de parfaire les techniques en lumières créatives et surtout d’approfondir ses connaissances en photographie de mode, artistique, culinaire, de produit, photoreportage / documentaire, publicitaire et l’environnement de mise en scène studio et extérieur.

Une des grande force de Daniel est qu’il a su mettre à profit ses expériences acquises lors de sa carrière en télécommunications et de les appliquer à son nouveau métier. Son vécu en gestion de projet, coordination d’équipe et en gestion du changement lui permettent aujourd’hui de produire des réalisations importantes requérant de nombreux intervenants ainsi que de nombreux moyens techniques. Cela est naturel pour lui car il adore travailler en équipe en raison de la créativité qui se dégage des échanges d’idées.

Aujourd’hui, 38 ans après sa première photo, Daniel est considéré comme un photographe multidisciplinaire pouvant œuvrer dans l’ensemble des déclinaisons de la photographie. Pour lui, la photographie n’est pas qu’un métier, mais une façon de vivre pleinement, de figer dans le temps les gens et l’environnement qu’il découvre au grès de ses voyages et explorations. Toutefois, il demeure toujours artistiquement profondément attaché au noir et blanc pour lesquels il est reconnu, ainsi que pour la photographie de longue exposition qu’il pratique pendant ses temps libres.

Si vous croyez que la passion s’estompe avec le temps, prenez 5 minutes pour communiquer votre projet à Daniel, vous constaterez rapidement que c’est une boite à idées et concepts toujours plus novateurs les uns que les autres.

À titre de directeur photographique de Pixelyst, il est toujours à l’affût de projets stimulants et c’est avec plaisir qu’il discutera avec-vous de vos projets, même les plus ambitieux, car c’est ce qui l’anime, le dépassement et la satisfaction de produire des créations sachant répondre aux besoins exprimés par ses clients.

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ÉMERGENCE MAGAZINE QUÉBEC

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Émergence Magazine Québec - Avril 2015