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Décembre 2017 #02 Magazine interne du GHT Plaine de France www.ch-stdenis.fr www.ch-gonesse.fr La loi Claeys-Leonetti p. 27 Le bus santé fait étape à Gonesse p. 5 Visite du couple présidentiel lors de la journée mondiale de lutte contre le SIDA p. 12 EN EMBLE Vers une gouvernance transversale, performante et réactive SÉMINAIRE DE DIRECTION

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Décembre 2017 #02 Magazine interne du GHT Plaine de France

www.ch-stdenis.fr www.ch-gonesse.fr

La loi Claeys-Leonetti

p. 27

Le bus santé fait étape à Gonesse

p. 5

Visite du couple présidentiel lors de la journée mondiale de lutte contre le SIDA

p. 12

EN EMBLE

Vers une gouvernance transversale, performante et réactive

SÉMINAIRE DE DIRECTION

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Sommaire

Suivez l’actualité du GHT Plaine de France

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https://www.facebook.com/GHT-Plaine-de-France-1689845464654707/

Publication interne du Groupement Hospitalier de Territoire Plaine de France

Etablissement support du GHT : Centre Hospitalier de Saint-Denis, 2, rue du Dr Delafontaine, 93 200 Saint-Denis

Etablissement membre du GHT : Centre Hospitalier de Gonesse, 2, boulevard du 19 mars 1962, 95 500 Gonesse

Directrice de la publication : Yolande Di Natale

Directrice de la rédaction : Anissa Taleb

Comité de rédaction : Hélène Thin, Maria Ortega, Béatrice Niset, Dr Labergère, Sandrine Bagassien, Michel Dupuy et Michel Dector, Catherine Brunner

Conception-réalisation & photographies : Marc Boulenaz, Anissa Taleb

Impression : service interne de reprographie du GHT Plaine de France

Tirage : 2000 exemplaires

Dépôt légal : décembre 2017

Les articles publiés dans le magazine

ne peuvent être reproduits sans l’autorisation expresse de la rédaction.

Edito

04 | ReplayL’actualité du GHT de ces derniers mois

13 | Côté presseArticles parus dans la presse ces derniers mois

22 | En actionRésidence artistique : l’expérience se poursuit !

24 | Grand angleLe séminaire de direction du GHT Plaine de France

28 | EthiqueLa loi Claeys-Leonetti

32 | Coup de projecteur Les projets phares de chaque établissement

L’année 2017 a été une année riche en changements, tant au CH de Gonesse qu’au CH de Saint-Denis, notamment avec la réorganisation de certains secteurs d’activité.

Tout au long de cette année, les communautés médicales des deux sites ont travaillé ensemble sur la rédaction du projet médical partagé remis à l’ARS le 1er juillet dernier. Ce projet médical partagé met en avant des synergies et des complémentarités qui ne peuvent que renforcer les dynamiques internes à chaque site. De la même manière, le personnel paramédical a élaboré un projet de soins partagé innovant en lien avec le PMP.

Les projets médicaux internes spécifiques à chaque établissement, qui ne figurent pas dans le PMP, sont actuellement en cours d’élaboration. Ils viendront compléter les différentes filières identifiées dans le PMP.

En 2017, deux fonctions supports ont été mutualisées à l’échelle du GHT. Il s’agit de la fonction SIH qui tend à faire converger les systèmes d’information des deux établissements et la fonction communication qui permet d’harmoniser et de diffuser une information claire et transparente sur chacun des deux sites.

Au 1er janvier 2018, quatre autres fonctions supports seront mutualisées de façon réglementaire ; il s’agit du DIM, des achats, de la coordination des écoles et la formation continue.

En 2018, il nous faudra relever de nouveaux challenges au sein du GHT Plaine de France. Les équipes de direction auront pour mission de nous proposer un organigramme commun de direction afin de faciliter les échanges inter-sites.

Des enjeux importants à venir restent à relever notamment en lien avec la situation financière du GHT Plaine de France qui a été présentée à l’ARS le 4 décembre dernier.

Je ne doute pas que vous apporterez tout votre concours à la réalisation des projets du GHT afin de continuer de proposer aux patients une offre de soins de qualité.

Je souhaite à chacune et chacun d’entre vous de très joyeuses fêtes de fin d’année.

Dr François VenutoloPrésident de la CME du CH de Gonesse Président du collège médical du GHT Plaine de France

www.ch-gonesse.frwww.ch-stdenis.fr

Si vous souhaitez participer au prochain comité de rédaction du magazine Ensemble ou simplement proposer des sujets, n’hésitez à adresser un mail à la directrice de la communication du GHT : [email protected]

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4 #02 - décembre 2017

Public, personnels et partenaires ont répondu présents le 13 septembre dernier, date de l’élection de la ville hôte aux jeux olympiques 2024, en participant à la journée sportive organisée en faveur de la future maison des usagers.Nombreux furent ceux à se mettre au défi et prendre part aux différentes activités encadrées par des professionnels : danse orientale, thaï chi, marche nordique, ping-pong, parcours déficience motrice et visuelle, quizz santé…Au cœur des préoccupations de santé publique, le sport est désormais reconnu par la loi comme thérapeutique non médicamenteuse, dont la pratique est fortement soutenue par la future maison des usagers.Espace d’accueil, d’information, d’écoute et d’expression de la parole individuelle et collective, situé au cœur de l’hôpital, la maison des usagers ouvrira ses portes courant 2018.Yolande Di Natale et Elisabeth Belin - maire adjointe déléguée à la santé - ont à l’occasion de cette manifestation exprimé leur attachement à ce projet citoyen, qui résulte d’une mobilisation forte de la direction de l’établissement comme de la communauté médicale et soignante.

Journée spéciale « défis sportifs » à l’hôpital Delafontaine : retour en images

Septembre913

Saint-Denis

Une journée pour parler du syndrome d’alcoolisation foetale

GonesseSur les 800 000 bébés qui naissent chaque année, environ 8000 sont atteints du syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF). Depuis 1999, chaque année a lieu la journée mondiale consacrée à la sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale, conséquence de la consommation d’alcool pendant la grossesse. L’alcool, qui passe très bien le placenta (concentrations équivalentes chez la mère et l’enfant à naître), agit notamment sur le système nerveux central fœtal (cerveau). En France, comme dans d’autres pays occidentaux, la consommation d’alcool pendant la grossesse est la première cause de handicap mental d’origine non génétique chez l’enfant.Le 8 septembre 2017, ELSA (Equipe Liaison et de Soins en Addictologie) a organisé et animé cette journée mondiale de prévention.Nous remercions les animateurs : Dr Xavier Marcos, médecin addictologue, Catherine Brunner, infirmière, et Caroline Remy, psychologue, tous trois membres de l’ANPAA95 (association nationale de prévention en alcoologie et addictologie), et Thi My Deslandes psychologue.Nous remercions également les partenaires MNH et l’ANPAA95 .Cette journée fût remplie de succès puisque 211 personnes sont passées par le stand pour recevoir de l’information par nos professionnels avec documentation à l’appui !L’équipe ELSA vous donne rendez-vous en 2018.

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#02 - décembre 2017

150 patients étaient au rendez-vous ce samedi 16 septembre pour la 5ème rencontre de chirurgie bariatrique.Un moment privilégié lors duquel patients et médecins se sont retrouvés pour dresser un bilan post-opératoire et aborder l’actualité en compagnie de Claudine Canal, présidente de l’association « Les poids Plumes », qui œuvre en faveur de la prévention de l’obésité.L’équipe médicale de l’hôpital Delafontaine était largement représentée : chirurgiens, diététiciennes, psychologues et endocrinologues, tous concourant à une prise en charge globale et efficiente des patients candidats à la chirurgie de l’obésité.Centre de référence dans cette spécialité, l’hôpital de Saint-Denis a réalisé l’an passé 286 actes de chirurgie bariatrique.Qualifiée d’épidémie mondiale par l’OMS, l’obésité toucherait aujourd’hui 1,4 milliard de personnes adultes dans le monde,

causant chaque année le décès de 2,8 millions de personnes, et se plaçant au cinquième rang des facteurs de risque de mortalité.En France, 6,5 millions de personnes seraient obèses, soit près de 15% de la population adulte.Face à une maladie dont la prévalence ne cesse de progresser depuis plusieurs années, la chirurgie bariatrique représente une alternative thérapeutique offrant de bons résultats, et entrainant une réduction du diabète de type 2.

Chirurgie de l’obésité : l’heure du bilan Saint-Denis

Gonesse et Saint-DenisLors de la 11ème journée des acteurs de santé du territoire, les participants du Bus Santé ont marqué l’arrêt au Centre Hospitalier de Gonesse, où ils furent accueillis par les équipes du pôle femme - enfant. Isabelle Frassa, directrice des soins, et Odile Colin, cadre supérieure, ont fait une présentation conjointe du pôle, à l’issue de laquelle fut proposée une visite du service de pédiatrie, de l’unité de néonatologie ainsi que de la maternité qui, en 2016, enregistrait 2 418 naissances et 2800 naissances en 2017. Les participants ont ensuite rejoint pour le déjeuner le Centre Hospitalier de Saint-Denis, où une présentation du GHT Plaine de France leur a été faite. Plusieurs fois dans l’année, la maison de la santé de la ville de Saint-Denis organise le Bus Santé, manifestation réunissant des professionnels pour une visite des structures socio-sanitaires du territoire, alliée à une découverte de la ville de Saint-Denis. L’objectif est d’encourager les échanges entre acteurs de santé et d’identifier les ressources sanitaires locales pour faciliter et améliorer l’orientation des patients.

Le Bus Santé fait désormais étape à Gonesse

Gonesse

Septembre1619

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6 #02 - décembre 2017

Septembre232429 Le Centre Hospitalier de Gonesse, une nouvelle fois partenaire

du forum santé de la ville de Gonesse, répond à l’invitation de Monsieur le Maire, Jean-Pierre Blazy. Sept parcours étaient proposés et visaient à guider les visiteurs vers les stands les plus adaptés à leurs besoins.

Au programme : D’abord, un stand spécifique de présentation de l’hôpital de Gonesse avec toute l’offre de soins proposée et les plans d’accès aux différentes unités. Ensuite, une large information sur l’accès aux droits par les représentants du service social : permanence d’accès aux soins de santé, protection universelle maladie, couverture médicale universelle, aide médicale d’Etat.

Le Dr Monique Martinez, diabétologue endocrinologue, ainsi qu’une partie de son équipe a présenté le dispositif de prise en charge du diabète au sein de l’établissement : dépistage, prévention, suivi, alimentation équilibrée.

L’hôpital de Gonesse, membre du réseau périnatal du Val d’Oise, accompagné de la CPAM et de la protection maternelle et infantile, a décrit un suivi d’une grossesse depuis la déclaration jusqu’au jour de l’accouchement en passant par tous les examens nécessaires et indispensables pour la maman et le futur bébé.

Les visiteurs ont également trouvé les réponses qu’ils attendaient sur les conditions d’accouchement, la prise en charge de la douleur, le contact rapproché entre les parents et leur bébé.

L’unité de pédiatrie des enfants de plus de 2 ans a reçu un large public. Les prises en charge par une équipe pluridisciplinaire comprenant des médecins, des infirmiers, des auxiliaires de puériculture, des éducateurs spécialisés, une diététicienne ont été mises en avant. Les visiteurs ont pu découvrir des conditions d’hospitalisation de qualité au travers des photos du service exposées.

La maison des adolescents a remporté un vif succès également auprès de la population. Madame Menetrier, cadre éducateur, et son équipe ont procédé à l’explication de ce dispositif auprès des jeunes et de leurs parents.

Un partenariat avec le forum santé de la ville de GonesseGonesse

Le dimanche 24 septembre se tenait la 3ème édition de la fête de quartier « Lamaze, enlève tes bretelles », organisée par la ville de Saint-Denis sur la bretelle d’accès à l’autoroute A1, fermée pour l’occasion.Habitants, associations et structures locales étaient invités à participer à cette initiative citoyenne et festive à la fois. Le Centre Hospitalier de Saint-Denis était doublement représenté par le Professeur en oncologie Gaëtan Des Guetz, comptant parmi les participants à la table ronde sur le thème de la santé environnementale, et Marie-Joëlle Dejouet, animatrice de la filière neurologie, en charge du stand AVC.Ce fut une nouvelle fois l’occasion d’informer et sensibiliser la population sur l’accident vasculaire cérébral qui, chaque année en France, touche 150 000 personnes dont 1 000 enfants. Il constitue en outre la première cause de handicap acquis, et la troisième cause de décès dans le pays. Une soixantaine de personnes a été reçue sur le stand lors de cette journée.Ces messages ont été rediffusés à l’hôpital Delafontaine le 8 novembre à l’occasion de la journée européenne de l’AVC.Ces actions de prévention auprès du grand public sont d’autant plus nécessaires que le facteur temps est primordial lors de la survenue d’un AVC.

Saint-DenisL’hôpital Delafontaine dignement représenté

à la 3ème édition de « Lamaze, enlève tes bretelles »

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#02 - décembre 2017

En route vers la vie professionnelle !Saint-Denis

61 élèves infirmiers de troisième année ont été diplômés en présence de Yolande Di Natale et Laurent Russier, maire de Saint-Denis. Un moment fort pour ces jeunes infirmiers comme pour l’équipe pédagogique, qui consacre les efforts accomplis durant les trois années que compte la formation.L’institut accueille chaque année près de 400 étudiants, dont 300 élèves infirmiers répartis sur trois promotions. Environ 70% d’entre eux sont issus du département de Seine-Saint-Denis.

La formation qui leur est dispensée met l’accent sur les compétences spécifiques induites par l’offre de soins du territoire.Basé sur une approche innovante, le programme pédagogique intègre la simulation en santé, la pédagogie renversée ou le recours au e-learning.Une méthode éprouvée qui, associée aux stages pratiques, permet de préparer au mieux ces futurs infirmiers à l’insertion dans l’univers professionnel.

Nombreux furent les visiteurs en ce mois d’octobre rose édition 2017 à l’hôpital de Gonesse !

Il faut dire que l’atelier apprentissage de l’autopalpation du sein a remporté un vif succès : patients, visiteurs et professionnels ont pu découvrir un buste de femme que l’on pouvait palper à plat sur la table ou bien porter sur la poitrine à l’aide de sangles dorsales.

Le but recherché était de découvrir, au décours de la palpation, plusieurs anomalies qui doivent conduire à consulter sans délai son gynécologue. Certaines étaient aisées à trouver tandis que d’autres étaient plus sournoises.

Comment s’examiner? A quelle fréquence? A quel moment dans le mois? Autant de questions auxquelles le Dr Dauptain, gynécologue obstétricien, a pu répondre.

Nous avons eu l’immense honneur d’accueillir Alexia Cassar, 1ère

tatoueuse du sein en 3D en France après chirurgie et/ou mastectomie. Après sa formation aux Etats-Unis, elle s’est établie non loin du Centre Hospitalier afin de permettre aux femmes mutilées de retrouver une plus belle image de leur corps. Madame Cassar était très attendue et a été assaillie de questions. La reconstruction du mamelon reste difficile après chirurgie et les résultats sont souvent décevants. Madame Cassar a pu montrer les résultats étonnants qu’on pouvait obtenir par le tatouage.

Octobre rose à GonesseGonesse

Octobre10

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8 #02 - décembre 2017

Octobre1719

Saint-Denis

Le prix des Lauriers de la Fondation de France attribué au Centre AION

La coopération franco-béninoise à l’honneur

L’ambassadeur du Bénin en France, accompagné d’une délégation du ministère de la santé et du ministère des affaires étrangères, s’est rendu à l’hôpital Delafontaine le mardi 17 octobre. Il a visité le bloc opératoire ainsi que les services de néonatalogie et réanimation néonatale, de neurologie et d’imagerie médicale.Cette visite fut pour tous l’occasion de réaffirmer les liens qui unissent nos deux pays et de saluer la richesse de la coopération médicale mise en place, grâce à laquelle notre hôpital accueille des médecins béninois.

Saint-DenisLe 19 octobre dernier, le centre AION recevait le prix national des Lauriers ainsi qu’une dotation de 6000 euros aux côtés des douze autres lauréats également récompensés lors de la soirée spéciale

organisée par la Fondation de France à l’Elysée Montmartre.Les treize lauréats ont été sélectionnés parmi soixante-dix projets participants.

« Les Lauriers distinguent des initiatives inspirantes, concrètes et duplicables, nous montrent une fois de plus l’énergie positive que des citoyens sont prêts à déployer pour en aider d’autres ». C’est ainsi qu’Axelle Davezac, directrice générale de la Fondation de France, a souligné la valeur symbolique que revêtent les Lauriers aux yeux de la Fondation.

Mis en place il y a un an, le centre AION de cancérologie intégrative du Centre Hospitalier de Saint-Denis accueille les patients atteints d’un cancer à un stade avancé, pour lesquels la chimiothérapie n’est pas indiquée.D’autres pistes sont alors explorées pour combattre la maladie, qui privilégient une approche psychique, alimentaire et physique. Projet unique et novateur, porté par une équipe pluridisciplinaire, le centre AION répond à une volonté de prise en charge globale du malade dans sa singularité.A ce jour, une quarantaine de patients a bénéficié d’une prise en charge par le centre AION, qui reçoit un nombre croissant de demandes. Les résultats cliniques qui ont été observés sont très encourageants.

Un grand merci à tous ceux qui ont soutenu le projet des Lauriers du Public, grâce auxquels ont été recueillis 2181 votes, qui ont permis au Centre AION de se hisser à la troisième place du classement

des projets plébiscités par le public.

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#02 - décembre 2017

Une opération de sensibilisation d’envergure autour de l’AVC

La presse a largement relayé la dynamique des professionnels de santé à bord du fameux bus rose et jaune destiné à informer et prévenir les Accidents Vasculaires Cérébraux. 20/09/17 - 9h-16h27/09/17 - 9h-16h02/10/17 - 9h-16h04/10/17 - 9h-16h06/10/17 - 9h-16h10/10/17 - 9h-16h12/10/17 - 9h-16h18/10/17 - 9h-16h

Beaumont-sur-OiseVilliers-Le-BelMagny-en-VexinGoussainvilleArgenteuilBezonEragnyGarges les Gonesse

Bus AVC - Information, Prévention et

Dépistage

Organisateur : Eric Manchon, neurologue CH Gonesse, animateur de la filière AVC du Val d’Oise

Partenaires : ARS IDF, France AVC IDF, Hôpitaux de Gonesse et Pontoise, Conférence des Financeurs 95

A bord, les visiteurs ont pu :• S’informer : Qu’est-ce qu’un AVC ? Quels en sont les signes ? Comment réagir ? Comment limiter les risques ? Avec une large offre de documentation et grâce aux spécialistes présents sur place, les Val d’Oisiens ont trouvé réponse à toutes leurs questions.• Faire évaluer leur risque : Hypertension, diabète, cholestérol, hygiène de vie…. Les facteurs de risque de l’AVC sont multiples. Ceux qui l’ont souhaité ont pu s’entretenir avec un professionnel de santé et bénéficier de tests de dépistage (glycémie, cholestérol, tension artérielle, doppler…).Devant le succès, nous souhaitons renouveler l’opération en 2018 !

FLASHMOB pour promouvoir l’hygiène des mains

Une centaine d’étudiants de l’institut de formation en soins infirmiers a créé l’événement au CH de Gonesse lors d’un FLASHMOB, jeudi 19 octobre.Beaucoup de curiosité autour de ce FLASHMOB de l’IFSI de Gonesse. La campagne d’information a été relayée sur les réseaux sociaux et le résultat fut au rendez-vous !La curiosité vient tout d’abord du terme « FLASHMOB », alors « c’est quoi un FLASHMOB » ?C’est un regroupement de personnes qui chantent et dansent sur une chorégraphie pour promouvoir une activité ou une action. En clair et en français : une mobilisation éclair. De fait, les FLASHMOB ne durent pas plus de 5 minutes !Une foule de personnels, de patients et de visiteurs, amassée entre le grand escalier qui surplombe le rez-de-chaussée bas et la cafeteria, a découvert, médusée, une danse des étudiants pour la promotion du lavage des mains sur un air endiablé.Merci à tous ces jeunes gens pour leur prestation, à renouveler !

Octobre20

Gonesse

Gonesse

Le Dr Eric Manchon, neurologue à l'UNV de l'hôpital de Gonesse (95) a élaboré 5 cartoons pédagogiques à l’attention du grand public et des patients ayant eu un AVC. Ils sont disponibles sur Internet et sur le compte Facebook de France AVC IDF aux adresses suivantes : https://www.youtube.com/watch?v=xrnitOJ3kvE&feature=sharehttps://drive.google.com/drive/folders/1TGDIWYg2YTayYmqAA4-Tp7jeoXCbdA7fhttps://www.facebook.com/FranceAVCIdF/

Les signes d’alerte, les dispositions à prendre d’urgence et les causes des AVC sont autant d’informations à diffuser et à partager largement pour diminuer les risques et les conséquences des AVC.

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10 #02 - décembre 2017

Le 7ème art s’invite à l’hôpital !

L’hôpital Delafontaine a accueilli le tournage d’un long métrage réalisé par Pascal Thomas, qui sortira au cinéma l’année prochaine.Le parvis de l’hôpital et la maternité se sont transformés, le temps d’une journée, en décor de cinéma.

Novembre620

Saint-Denis

Le comédien José Garcia

Saint-Denis

L’opération « un bébé, un livre » pour promouvoir le langage en maternité

Financée par le syndicat des orthophonistes d’Ile-de-France, l’opération nationale « un bébé, un livre » s’est tenue cette année encore à la maternité de l’hôpital Delafontaine.

Durant trois jours, les orthophonistes bénévoles ont arpenté les couloirs du service de suites de couches à la rencontre des mamans et de leur nouveau-né.L’objectif : promouvoir et encourager la communication orale avec les nourrissons pour prévenir l’apparition d’éventuels troubles du langage et lutter contre l’illettrisme.Support privilégié au service du développement du langage, le livre occupe une place centrale dans cette campagne de sensibilisation.Les mamans ont pu choisir un ouvrage pour leur enfant, parmi une large sélection. 111 livres au total ont ainsi été distribués.L’opération, qui bénéficie du parrainage du ministère de la culture et du ministère de la santé, rencontre un vif succès depuis son lancement en 2006.

L’équipe mobile de soins palliatifs reçoit Alain Ramadier, député de Seine Saint-Denis

A l’approche de la 2ème journée des soins palliatifs en Île-de-France, Alain Ramadier, député de la 10ème circonscription de Seine-Saint-Denis, a rencontré l’équipe mobile de soins palliatifs (EMSP) du Centre Hospitalier de Saint-Denis, aux côtés d’Antonio UGIDO, délégué général d’ASP fondatrice, association œuvrant en faveur du développement des soins palliatifs. L’EMSP a exposé ses missions, exercées en coordination avec les services de l’établissement et autres structures du territoire. Cette rencontre fut pour l’équipe l’occasion de témoigner de l’engagement qui est le sien, autour d’une prise en charge du patient guidée par le confort physique et psychique de celui-ci, s’efforçant quotidiennement de répondre au mieux à la complexité et à la singularité de chaque situation.

Saint-Denis

Alain Ramadier

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#02 - décembre 2017

Des ateliers scientifiques ludiques et interactifs à CasanovaLes résidents de l’hôpital Casanova ont revêtu le costume d’enquêteur scientifique le temps d’un après-midi pour résoudre les énigmes posées par l’animateur des Savants Fous, expériences pratiques à l’appui. L’atelier, qui repose le principe de l’apprentissage par l’expérimentation, propose aux participants un enseignement ludique et interactif autour de la science. Un moment à la fois de détente et de pédagogie !

L’opération «Mois sans tabac» a été lancée en novembre pour la deuxième année. Le tabac continue à tuer chaque année en France 73 000 personnes et représente la première cause de mortalité évitable. Néanmoins, près de 24% de la population fument quotidiennement, soit environ 2 100 000 personnes.Bien entendu, la prise de tabac est un facteur de risque pour un grand nombre de maladies mais particulièrement pour le cancer du poumon. - Le cancer du poumon est un cancer évitable. Le tabac constitue de loin la première cause de cancer du poumon ; il est responsable de plus de 8 cancers du poumon sur 10.- Le cancer du poumon occupe le 2ème rang chez l’homme et le 3ème rang chez la femme des tumeurs les plus fréquentes, avec respectivement environ 30 000 et 15 000 nouveaux cas par an.- Chez la femme, l’incidence et la mortalité sont en forte augmentation depuis 1980.- Avec environ 30 000 décès par an, dont 69 % chez l’homme, le cancer du poumon en France se situe au 1er rang des décès par cancer chez l’homme et au 2ème rang chez la femme.- Le pronostic du cancer du poumon reste sombre avec une survie à 5 ans égale à 15 % tous stades confondus. Son évolution dépend du type et du stade de la tumeur.Aujourd’hui, aucun dépistage systématique de ce cancer n’est proposé, car aucune méthode n’a encore fait preuve de son efficacité, mais il est évitable. Plus la première cigarette est fumée jeune, plus la probabilité de devenir un fumeur régulier est importante.C’est pourquoi, cette année, le Centre Hospitalier de Gonesse a souhaité informer un large public sur les liens entre tabac et cancer du poumon.

Gonesse

Arrêter de fumer :- Pour qui ?- Pourquoi ?- Comment ?Des professionnels de santé sont là pour répondre à toutes vos questions :- Médecins,

- Equipe ELSA (addictologie)- Diététiciennes- Infirmière DE pratiquant l’hypnose

le jeudi 23 novembre 2017 de 14h00 a 16h30

Hall central du Centre Hospitalier de Gonesse 2, boulevard du 19 mars 1962

95500 Gonesse

La prévention du CANCER du poumon :Parlons-en !

Le cancer du poumon est aujourd’hui la première cause de décès par cancer en France et dans le monde. Le nombre de nouveaux cas diagnostiqués chaque année a été multiplié par 7 en 30 ans. Le tabac est de loin le premier facteur de risque de ce cancer.Le tabagisme tue près de 6 millions de personnes chaque année dans le monde, soit près de 10 % de la mortalité mondiale, dont 600 000 par tabagisme passif. En France, on estime que le tabac est responsable de 73 000 décès en 2013,dont 45 000 par cancer.

Souffle

Respirer

Vie

Sain

Journée sans tabac

Novembre2223

Saint-Denis

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12 #02 - décembre 2017

Décembre1er

Le café éthique s’est ouvert le 24 novembre sur une invitation à découvrir trois saynètes permettant de pointer la manière dont on peut aisément, et parfois sans s’en rendre compte, violer le secret professionnel.Nous remercions les acteurs de s’être prêtés à ce jeu de rôle beaucoup plus parlant que de longs discours théoriques.Ce thème a suscité beaucoup d’échanges et d’interrogations dans l’assistance au sein de ce café éthique, édition novembre 2017.

Café éthiqueGonesse

Novembre24

Visite d’une délégation allemande à l’hôpital DelafontaineL’hôpital Delafontaine a accueilli Fanny Younsi, maire-adjointe déléguée à la santé de la ville de Pierrefitte, accompagnée d’une délégation allemande composée de trois médecins, trois infirmiers et un directeur de clinique. C’est dans le cadre du jumelage liant la ville de Pierrefitte à celle de Rüdersdorf en Allemagne que s’est organisée cette visite.Après des échanges avec la direction et les médecins de l’hôpital autour d’un déjeuner, le groupe a visité la maternité, la maison des femmes et le service d’imagerie médicale. Un moment privilégié lors duquel les professionnels ont pu s’entretenir sur leurs pratiques et organisations respectives.

Saint-Denis

Le président Macron s’est rendu à l’hôpital Delafontaine accompagné de son épouse à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le SIDA.Après avoir marqué l’arrêt aux stands d’information tenus par les soignants et les associations AIDES et IKAMBERE, avec lesquels il a longuement échangé, le chef de l’Etat a rejoint le service des maladies infectieuses. Il a été reçu par le Dr Marie-Aude Khuong-Josses et son équipe. Le service, qui a assuré la prise en charge de 1 400 patients en 2016, dispose également d’un centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD), qui accueille 4 000 patients par an et affiche un taux de dépistage positif de 2,1% ; un chiffre qui témoigne de la précarité du département. Fortement impliqué dans la recherche clinique, le service participe à des essais de phase II. Le président s’est ensuite prêté au dépistage, avant d’appeler les français à rester mobilisés contre le virus. « Nous n’avons pas gagné la bataille contre le sida : il faut donc se protéger, se faire dépister, se traiter et accepter, dans la société, ceux qui ont le VIH » a-t-il déclaré.La visite s’est achevée sur un point « recherche » au cours duquel ont été abordés les enjeux et l’état de la recherche en matière de VIH à la fois en France et à l’international, ainsi que les recherches actuelles et à venir sur la santé des populations migrantes en France.

Visite du couple présidentiel lors de la journée mondiale de lutte contre le SIDA

LE VIH EN FRANCE• 150 000 personnes vivent avec le VIH• 6 000 nouvelles contaminations sont découvertes chaque année • L’Ile-de-France concentre 42% des nouveaux cas, pour seulement 18% de la population

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#02 - décembre 2017

GonesseLe samedi 2 décembre, l’Institut de Formation en Soins Infirmiers, sous la direction de Christophe Democrite, a ouvert ses portes au public :Durant cette journée, les participants ont pu :• visiter l’école,• découvrir les métiers d’infirmière et d’aide-soignante,• avoir une vue d’ensemble des différentes formations proposées par l’institut,• obtenir des informations sur le financement et la rémunération,• découvrir la pratique par des ateliers,• échanger avec les étudiants, formateurs et professionnels de santé.

L’IFSI de Gonesse, c’est près de 1000 infirmiers formés et pas moins de 500 aides-soignants. En 2016, 40% de la promotion IDE sont recrutés à l’hôpital de Gonesse.Les étudiants sont présents sur 250 terrains de stage en région parisienne. L’école offre une équipe de professionnels confirmés composée de 2 cadres supérieurs et de 12 formateurs. Les élèves ont le privilège d’accueillir une centaine d’intervenants extérieurs pour enrichir leur formation.Les étudiants sont également encadrés par une équipe administrative composée de 9 agents et Monsieur Christophe Democrite, directeur de l’institut.L’IFSI, c’est aussi des cursus de préparation aux concours :• Prépa concours IDE pour les bacheliers (2 jours/semaine pendant 8 mois)• Prépa concours IDE pour les promotions professionnelles (1 jour/semaine pendant 6 mois)• Prépa concours AS pour les promotions professionnelles (2 jours/mois pendant 6 mois)

Portes ouvertes à l’IFSI de Gonesse : une journée d’échanges et d’information

Vendredi 15 décembre 2017 de 9H30 à 15H30 : Journée d’information et de dépistage du diabèteHôpital Delafontaine – Hall du bâtiment B

Saint-Denis

Les 120 prochains jours dans le GHT

Samedi 20 janvier 2018 à 9 heures : 6ème rencontre patients de la chirurgie de l’obésité Hôpital Delafontaine - Salle polyvalente

Saint-Denis

Mercredi 20 décembre : Noël des enfants en pédiatrie

Saint-Denis

Mercredi 7 février 2018 à 12 heures : Inauguration officielle des nouveaux locaux du CMP d’Epinay-sur-Seine (29, rue Félix Merlin)

Saint-Denis

6 décembre : Assemblée générale de la blanchisserie inter-hospitalière

Gonesse

8 décembre à 19h30 : Rencontre-débat sur « la laïcité au quotidien » organisée à la Maison du Citoyen et de la Vie Associative (16 rue du révérend Père Aubry 94120 Fontenay-Sous-Bois)

Gonesse

8 décembre : Réunion des diététiciennes du réseau périnatal du Val-d’Oise

Gonesse

13 décembre : Pièce de théâtre «Ile déserte» pour les enfants diabétiques et leurs parents

Gonesse

10 décembre : Noël des enfants du personnel, salle Jacques BREL

Gonesse

Les mardis 16, 23 et 30 janvier : L’art autour de l’objet avec les grands enfants de pédiatrie

Gonesse

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Comité des familles(28 août 2017)

«Se faire dépister du VIH et des IST à l’hôpital Delafontaine à Saint-Denis»

Se faire dépister du VIH et des IST à l’hôpital Delafontaine à Saint-Denis lundi 28 août 2017, par Sandra

00:00 -10:51 Se faire dépister du VIH et des IST à l’hôpital Delafontaine à Saint-Denis

Sandra : De retour à l’émission Vivre avec le VIH. Lors de notre précédente émission, nous avons écouté Marie Poupard, infectiologue à l’hôpital Delafontaine à St-Denis. Elle a nous expliqué les missions d’un ceggid, un centre gratuit d’information de dépistage et de diagnostic des infections par le VIH, les hépatites virales et les IST. Concrètement, comment ça se passe quand on va dans le ceggid à St-Denis ? On écoute Marie Poupard sur ce sujet.

Début de l’enregistrement.

Marie Poupard : Le ceggid, c’est une consultation médicale très particulière, très intéressante mais pas évidente. Je pense qu’il faut être un peu formé pour la faire parce que dès la deuxième question avec le patient, vous êtes déjà dans son intimité sexuelle. En 2 minutes, vous allez lui poser la question de rapports protégés ou pas, avec combien de partenaires, quel genre de rapport, préservatif ou pas, utilisation de drogues, enfin, on est quand même dans l’intimité des gens très vite. Ce qui aide un peu, c’est que c’est anonyme, en tout cas, pour tous ceux qui le veulent. Depuis janvier 2015, on peut proposer de mettre le nom donc c’est au choix de la personne qui vient. Pour les bénéficiaires des centres comme ça, il y a un accueil. Quand on arrive, il y a une personne d’accueil et nous, le système est un peu un système de guichet comme partout, c’est-à-dire qu’il y a un ticket et on passe dans l’ordre d’arrivée. On a un ceggid sans rendez-vous, ce qui n’est pas très fréquent et c’est lié à notre bassin de la population. C’est compliqué de donner des rendez-vous, les gens ne peuvent pas forcément appeler, on n’a pas de standard téléphonique pour donner un rendez-vous, c’est beaucoup plus simple de les recevoir quand ils arrivent. Donc forcément, il y a des moments d’attente. Ces moments-là, les gens ont accès à des brochures. Il y a 3 passages, parce qu’ils vont voir d’abord l’accueillant, qui est un personnel administratif, qui va leur donner un numéro, leur expliquer le fonctionnement du centre, etc. En deuxième lieu, ils vont voir le médecin. Donc là, ça peut être une consultation parfois très longue où on va aborder les différentes questions sur la base d’un questionnaire qu’on leur remet dans la salle d’attente en attendant le médecin, ils peuvent commencer à se poser des questions. Il y a une partie du questionnaire qui est, “est-ce que j’ai pris des risques”, se poser ces questions-là et une deuxième partie du questionnaire qui est “qu’est-ce que je connais du VIH, des hépatites, des infections sexuellement transmissibles”. Et le fait de remplir ça, je pense que ça permet aux gens de se mettre en situation. Et puis ils voient le médecin. Le médecin va leur poser des questions, répondre à leurs questions et proposer différents tests qui sont ensuite faits par l’infirmière. Donc ils ont 3 professionnels à qui ils vont pouvoir poser des questions. Parfois dès l’accueil ils ont plein de questions et les personnes d’accueil sont formés à répondre à un certain nombre de questions et puis elles renvoient vers le médecin pour les choses un peu plus précises. Le médecin va aborder tout un tas d’éléments, des risques pris éventuellement, la contraception, les violences sexuelles, les tests qu’on peut faire ou pas, les inquiétudes sur les symptômes par exemple. Et puis en dernier lieu l’infirmière, elle, elle est plus technique, c’est-à-dire qu’elle va faire les prélèvements, expliquer l’auto-prélèvement vaginal par exemple qui n’est pas très simple au départ comme ça, on ne sait pas forcément ce que c’est. Expliquer l’analyse d’urine, enfin voilà. Donc il y a 3 passages. Je trouve que les gens ont plutôt le temps et ce qui se passe, c’est que nous, on leur dit de revenir chercher leurs résultats sans rendez-vous, la semaine qui suit. Donc vous êtes venus un mercredi, le mercredi suivant vous venez chercher vos résultats. Pourquoi le délais est long ? C’est pour tout ce qui est infection sexuellement transmises, on fait des analyses un peu particulières qui sont des PCR et ça prend une semaine au laboratoire. Pour les gens qui sont pressés, qui ont eu un risque récent et qui ont surtout besoin d’avoir le résultat de leur test VIH, c’est possible plus tôt. Donc on leur explique, ça dépend des cas. Mais en gros, une semaine après ils reviennent, et là c’est le médecin qui va rendre leur résultat en tête à tête, en toute confidentialité et leur expliquer les différents éléments, y compris quand c’est négatif, leur dire voilà, c’est négatif, ça veut dire ça, quels sont les derniers risques, s’il y a eu des risques récents, on refait le dernier test, c’est précieux, voilà. Même si c’est négatif, on ne va pas juste dire c’est négatif, au revoir monsieur. Il y a tout un tas d’explication, qu’est-ce qu’on peut faire pour se protéger ou est-ce qu’on peut trouver une contraception, qu’est-ce que je fais avec ma nouvelle copine, etc.

Sandra : J’ai l’impression que vous privilégiez la qualité plutôt à la quantité. Là quand vous parlez, j’ai l’impression que vous prenez le temps avec les gens qui viennent vous voir.

Marie Poupard : C’est hyper important et on essaye vraiment de le faire. Après, il peut avoir des moments où il y a beaucoup de monde et où on va un peu raccourcir la consultation. Mais dès qu’on sent qu’il y a un doute un moment d’angoisse, etc, on essaye vraiment de prendre en charge les gens. On a la chance par exemple le mercredi et le jeudi d’avoir une psychologue disponible à qui on peut renvoyer les gens qui ont beaucoup d’angoisse. On a une assistante sociale qu’on peut solliciter quand il y a vra iment un problème, qui va nous aider à dépatouiller un patient qui va arriver avec déjà une infection connue, il faut le prendre en charge rapidement. On a une aide que je voulais vous montrer sur Delafontaine qui s’appelle la maison des femmes qui a été montée par la chef de gynécologie obstétrique de l’hôpital et qui est très intéressante parce que c’est vraiment un relais pour tout ce qui est violence sexuelle, essentiellement, mais aussi contraception, il y a un planning familial qui est sur place et puis excision par exemple qui est peut être une autre problématique sexuelle chez beaucoup de femmes migrantes. Et donc, on a ce relais-là pour renvoyer les femmes vers d’autres. Donc quand nous on ne peut pas répondre aux questions, on essaye au moins de faire un relais et que les gens puissent avoir un autre professionnel qui va pouvoir les prendre en charge. Donc oui, la qualité, c’est important. Très important. Et ça fait partie des nouvelles missions de ceggid. Les gens ne viennent pas juste faire une prise de sang, qu’on leur dise tout va bien et au revoir.

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#02 - décembre 2017

Saint-Denis

Sandra : Oui, ça permet d’apprendre… pour que les personnes prennent soin d’elles, tout ça, parce que peut-être quand elles arrivent, ce n’est pas forcément la priorité.

Marie Poupard : Ca, c’est quelque chose qui me frappe pas mal, c’est que je trouve que les gens ne sont pas bien informés. Je trouve qu’ils mélangent les choses. Je trouve que chez les populations jeunes qui pourtant, on fait le collège, le lycée, ils ont eu les cours, clairement, il y a des choses qui sont manquées. Ils confondent contraception, pilule et préservatif, tout ça, ça se mélange. Ils ne comprennent pas forcément qu’un implant ne va pas les protéger du VIH. Ils vont croire que certains vaccins sont hyper dangereux, qu’ils ne faut surtout pas les faire. Il y a tout un mélange en terme de santé et de compréhension de ce que c’est la santé sexuelle qui est à mon avis un peu préoccupante. Qu’il y ait des risques de pris, les gens étaient au courant, viennent se faire dépister, traiter, après tout, ça fait partie de la vie et nous, on est là pour ça. Mais moi ce qui m’inquiète, c’est plus la mésinformation, voire l’ignorance de toutes ces maladies dans les populations jeunes, qui prennent du coup des risques, sans trop…

Sandra : Sans savoir vraiment.

Marie Poupard : Voilà. Qui n’imaginent même pas qu’avoir eu des rapports non protégés avec plusieurs personnes, peut constituer un risque.

Sandra : En proposant le dépistage non anonyme, ça vous permet d’éviter les perdus de vue, les gens qui ne reviennent pas chercher leur test, vous pouvez les rappeler du coup ?

Marie Poupard : Non, on ne prend pas les numéros de téléphone. On ne pourrait pas s’en sortir. C’est vrai qu’il y a un petit souci qui est les personnes non venues mais finalement, il n’y en a pas tant que ça, qui ne viennent pas chercher leurs résultats. Ca arrive avec quelques cas, tous les ans on a ça, de sérologie VIH positive, on a le sentiment qu’ils sont au courant, qui sont venus faire un test comme ça, un jour où ils se sont dit peut-être qu’il n’y a rien voilà, dans un état plutôt d’angoisse ou voilà. C’est vrai qu’il y a des gens qui ne reviennent pas. On ne peut pas s’amuser à rappeler, d’autant plus que les téléphones changent, on ne sait pas sur qui on tombe, on n’a pas la personne en face de soi, annoncer quelque chose au téléphone, il faut surtout pas faire ça. On propose de désanonymiser essentiellement pour les gens qui ont besoin que sur leur résultat, il y ait leur nom, parce qu’ils vont partager leur résultat avec un partenaire et que mettre un numéro, on ne sait pas qui c’est, alors que s’il y a le nom, c’est plus facile de dire, bah voilà, c’est mon résultat, regarde, tout va bien. Et ce n’est pas tellement demandé, les gens préfèrent l’anonymat pour l’instant.

Fin de l’enregistrement.

Sandra : Marie Poupard au micro de l’émission radio Vivre avec le VIH, infectiologue à l’hôpital Delafontaine à Saint-Denis. Alors, ça ne donne pas envie d’aller se faire dépister ? VIH et puis toutes les autres IST, c’est ça qui est bien, on peut tout faire là-bas.

Yann : Vraiment chapeau. Ca fait la deuxième fois qu’on entend madame Poupard et c’est vraiment très limpide et ça donne presqu’envie d’y aller, de découvrir, franchement !

Victor : C’est bon de connaitre son statut Sandra, c’est bon de connaitre de quoi on souffre, en tout cas de connaitre son statut, de connaitre son état de santé. C’est très important, Christian, tu ne trouves pas ?

Christian : Oui ! Vous voyez comment vous faites les choses en France ? Vous êtes soucieux. Voilà des gens qui se soucient de la santé des êtres humains. Un coin comme celui de Saint-Denis, la marée humaine des migrants qui se trouvent là-bas, moi je prie seulement qu’on décongestionne le coin, qu’on crée des centres spécialisés comme par exemple à Château d’eau, Château rouge, Marcadet, et tous ces coins où nos frères se retrouvent. Ce sont des coins extrêmement chauds et ceux-là, vraiment ils ont besoin d’un centre comme ça. Moi je suis fier quand j’entends une dame comme ça, ce soucis, c’est très important.

Victor : Moins on se prend en charge, moins on est renseigné sur sa santé, plus le gouvernement dépense plus.

Sandra : C’est vrai.

Yann : Et du coup moins on contamine.

Victor : Voilà, c’est ça.

Sandra : Aller vous faire dépister, protégez-vous. Il n’y a pas de honte. Les gens sont là pour ça, vous pouvez poser toutes les questions. Les ceggid se développent vraiment à travers toute la France donc renseignez-vous et puis si jamais vous avez des questions, on est là au 01 40 40 90 25 ou bien sur le site comitedesfamilles.net

Transcription : Sandra JEAN-PIERRE

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Sandra : Oui, ça permet d’apprendre… pour que les personnes prennent soin d’elles, tout ça, parce que peut-être quand elles arrivent, ce n’est pas forcément la priorité.

Marie Poupard : Ca, c’est quelque chose qui me frappe pas mal, c’est que je trouve que les gens ne sont pas bien informés. Je trouve qu’ils mélangent les choses. Je trouve que chez les populations jeunes qui pourtant, on fait le collège, le lycée, ils ont eu les cours, clairement, il y a des choses qui sont manquées. Ils confondent contraception, pilule et préservatif, tout ça, ça se mélange. Ils ne comprennent pas forcément qu’un implant ne va pas les protéger du VIH. Ils vont croire que certains vaccins sont hyper dangereux, qu’ils ne faut surtout pas les faire. Il y a tout un mélange en terme de santé et de compréhension de ce que c’est la santé sexuelle qui est à mon avis un peu préoccupante. Qu’il y ait des risques de pris, les gens étaient au courant, viennent se faire dépister, traiter, après tout, ça fait partie de la vie et nous, on est là pour ça. Mais moi ce qui m’inquiète, c’est plus la mésinformation, voire l’ignorance de toutes ces maladies dans les populations jeunes, qui prennent du coup des risques, sans trop…

Sandra : Sans savoir vraiment.

Marie Poupard : Voilà. Qui n’imaginent même pas qu’avoir eu des rapports non protégés avec plusieurs personnes, peut constituer un risque.

Sandra : En proposant le dépistage non anonyme, ça vous permet d’éviter les perdus de vue, les gens qui ne reviennent pas chercher leur test, vous pouvez les rappeler du coup ?

Marie Poupard : Non, on ne prend pas les numéros de téléphone. On ne pourrait pas s’en sortir. C’est vrai qu’il y a un petit souci qui est les personnes non venues mais finalement, il n’y en a pas tant que ça, qui ne viennent pas chercher leurs résultats. Ca arrive avec quelques cas, tous les ans on a ça, de sérologie VIH positive, on a le sentiment qu’ils sont au courant, qui sont venus faire un test comme ça, un jour où ils se sont dit peut-être qu’il n’y a rien voilà, dans un état plutôt d’angoisse ou voilà. C’est vrai qu’il y a des gens qui ne reviennent pas. On ne peut pas s’amuser à rappeler, d’autant plus que les téléphones changent, on ne sait pas sur qui on tombe, on n’a pas la personne en face de soi, annoncer quelque chose au téléphone, il faut surtout pas faire ça. On propose de désanonymiser essentiellement pour les gens qui ont besoin que sur leur résultat, il y ait leur nom, parce qu’ils vont partager leur résultat avec un partenaire et que mettre un numéro, on ne sait pas qui c’est, alors que s’il y a le nom, c’est plus facile de dire, bah voilà, c’est mon résultat, regarde, tout va bien. Et ce n’est pas tellement demandé, les gens préfèrent l’anonymat pour l’instant.

Fin de l’enregistrement.

Sandra : Marie Poupard au micro de l’émission radio Vivre avec le VIH, infectiologue à l’hôpital Delafontaine à Saint-Denis. Alors, ça ne donne pas envie d’aller se faire dépister ? VIH et puis toutes les autres IST, c’est ça qui est bien, on peut tout faire là-bas.

Yann : Vraiment chapeau. Ca fait la deuxième fois qu’on entend madame Poupard et c’est vraiment très limpide et ça donne presqu’envie d’y aller, de découvrir, franchement !

Victor : C’est bon de connaitre son statut Sandra, c’est bon de connaitre de quoi on souffre, en tout cas de connaitre son statut, de connaitre son état de santé. C’est très important, Christian, tu ne trouves pas ?

Christian : Oui ! Vous voyez comment vous faites les choses en France ? Vous êtes soucieux. Voilà des gens qui se soucient de la santé des êtres humains. Un coin comme celui de Saint-Denis, la marée humaine des migrants qui se trouvent là-bas, moi je prie seulement qu’on décongestionne le coin, qu’on crée des centres spécialisés comme par exemple à Château d’eau, Château rouge, Marcadet, et tous ces coins où nos frères se retrouvent. Ce sont des coins extrêmement chauds et ceux-là, vraiment ils ont besoin d’un centre comme ça. Moi je suis fier quand j’entends une dame comme ça, ce soucis, c’est très important.

Victor : Moins on se prend en charge, moins on est renseigné sur sa santé, plus le gouvernement dépense plus.

Sandra : C’est vrai.

Yann : Et du coup moins on contamine.

Victor : Voilà, c’est ça.

Sandra : Aller vous faire dépister, protégez-vous. Il n’y a pas de honte. Les gens sont là pour ça, vous pouvez poser toutes les questions. Les ceggid se développent vraiment à travers toute la France donc renseignez-vous et puis si jamais vous avez des questions, on est là au 01 40 40 90 25 ou bien sur le site comitedesfamilles.net

Transcription : Sandra JEAN-PIERRE

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#02 - décembre 2017

APM news.com(20 septembre 2017)

«Le GHT Plaine de France met en place une communication stratégiquecommune à ses établissements»

population", insiste-t-elle.

Anissa Taleb présentera son retour d'expérience le jeudi 28 septembre lors des premières rencontres dela communication hospitalière, organisées par la Fédération hospitalière de France (FHF).

Ensemble, le magazine du GHT Plaine-de-France, premier numéro, septembre 2017

bd/ab/APMnews

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DÉPÊCHE DU 20/09/2017

Le GHT Plaine de France (Seine Saint-Denis)met en place une communication stratégique

commune à ses établissements

Mots-clés : #établissements de santé #restructuration #coopérations #hôpital #Île-de-France

PARIS, 20 septembre 2017 (APMnews) - Le groupement hospitalier de territoire (GHT) Plaine deFrance, qui réunit le centre hospitalier de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et celui de Gonesse (Val-d'Oise) a mis en place une stratégie de communication intégrée pour accélérer leur rapprochement,explique sa directrice de la communication à APMnews.

"Le rôle de la communication est aussi celui de l'accompagnement du changement", explique AnissaTaleb, directrice communication, clientèle et qualité du GHT. "Il faut communiquer pour réduire lesrisques d'inquiétudes. Nous avons donc fait le choix d'associer communication et stratégie", poursuit-elle, s'appuyant sur ses expériences antérieures de fusion et de communication de crise dans le secteurprivé.

Les services communication des deux établissements, constitués de trois personnes à Saint-Denis etd'une à Gonesse, se sont donc rassemblés afin d'affirmer une identité commune pour le GHT.

L'outil le plus visible de cette communication intégrée est Ensemble, le nouveau magazine trimestrielédité par le GHT en interne, dont le premier numéro est paru en septembre à 2.000 exemplaires, avecune version électronique transmise à l'ensemble des agents.

Citons également l'abandon des logos des deux établissements et la mise en place d'une chartegraphique et d'un logo communs, la présence du GHT sur les réseaux sociaux majeurs, et surtout lacréation d'une newsletter interne commune tenant les agents informés des avancées de la constitutiondu GHT, en suivi du comité stratégique.

"Nous avons fait le choix de la transparence dès le début, l'information devant circuler, qu'elle plaise ounon", poursuit Anissa Taleb.

La newsletter devrait disparaître une fois le GHT totalement installé, mais le magazine, lui, serapérenne. "Le premier numéro est focalisé sur la constitution du GHT, la présentation du projet médicalpartagé et du projet de soins, avec le souci de représenter équitablement les deux établissements.J'espère qu'à l'avenir, nous aurons une communication plus fluide, délivrée de ces préoccupations, etexprimant une seule et même identité", confie la directrice de la communication.

Chacun des deux établissements conserve également une communication interne propre, pour ce qui leregarde exclusivement.

"Ce GHT réunit deux gros établissements quasi identiques, il peut donc y avoir une peur que l'un prennele dessus sur l'autre. L'objectif de cette communication transparente est de faire comprendre qu'il s'agitde travailler en complémentarité, et non d'entraîner des fermetures de services ou des déplacements de

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Le Parisien(29 septembre 2017)

«Le forum santé revient à Gonesse»

Gonesse

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#02 - décembre 2017

JSD(10 octobre 2017)

«Une Maison des usagers pour 2018» Saint-Denis

4 au 10 octobre 2017 / n° 1138 / 3

EN VILLE +VOUSCessation d’activitésUn rassemblement se tient à Franc-Moisin (cour du Ru-de-Montfort), ce mercredi4 octobre à partir de 14 h,contre la suppression des emplois aidés et pour la titula-risation des personnes qui les occupent. À l’appel du Collectif de Franc-Moisin etd’autres quartiers de Saint-Denis et d’ailleurs : Acsbe-laPlace Santé, Les Enfants du Jeu,Association des Femmes de Franc-Moisin, Maison desAssociations Franc-Moisin/Bel-Air, Artis Multimédias, Solid’ere, APCV (Agence depromotion des cultures et duvoyage), AILE (Association Accés Internet en LibreEchange), Franc-Moisin Citoyenne, Association FemmesActives, APIJ BAT, Femmes enLutte93. Avec le partenariat solidaire de la Maison de quar-tier Franc-Moisin. Contact: [email protected]

Le bafa sur un NuageNuage organise un stage, du 29 octobre au 5 novembre,pour obtenir le brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (bafa) au prix de 260€. Les inscriptions ontlieu dans les locaux de l’asso-ciation, tous les samedis (10 h-12 h et 14 h-16 h), au 49 rue de Chantilly. [email protected] et 06 69 18 90 49.

Chatte à garderL’association l’École du Chatrecherche un foyer pour garder pendant un mois unechatte stérilisée et tatouée, au caractère très doux. Alimentation fournie, si besoin. Tél. : 06 20 54 70 24.

Danse orientaleCe nouveau cours est proposépar Mariem Gamal, « créatriceartistique en danse orientale »,à l’intention des personnes de tous âges et de tous niveaux.Les séances se tiennent le mercredi pour les enfants à partir de 5 ans (de 14 h à 15 h)et pour les adultes (15 h à 17 h).Le jeudi, cours pour adultes de 16 h à 18 h. Maison de la jeunesse (12, place de la

Résistance-et-de-la-Déporta-tion). Pour en savoir plus, Tél. : 06 09 82 17 34. Blog : http ://mariem.paris/

Eau Publique Pour la mise en place d’une régie publique de l’eau, le collectif Eau Publique Saint-Denis tiendra sa prochaineréunion le mardi 10 octobre à 19 h, à l’hôtel de ville (salle du conseil municipal).

Cardio boxingau PavillonRachida, de l’association L’Œil Arabesk, propose un coursde cardio boxing le mercredi soirde 19h à 20h au café restaurantLe Pavillon (54, rue Gabriel-Péri). Renseignements au 0620267659. www.loeilarabesk.com.

Enfants pâtissiersLe Novotel de la Porte de Parisorganise un atelier gratuit où lesenfants apprendront auprès dela pâtissière CamCake à réaliseret à décorer un gâteau en pâte. Et qu’ils pourront emporter. Le mercredi 11 octobre à 15h, au 1, place de la Porte de Paris.Inscription obligatoire par Internet : www.facebook.com/events/1923520944568075/ Tél. : 01 55 99 95 63. Mail : [email protected]

Cancer du sein :une marcheÀ l’occasion d’Octobre rose,l’événement annuel de luttecontre le cancer du sein, la Maison de la santé et les villes deSaint-Denis, Pierrefitte et Épi-nay invitent à une «Marche in-tercommunale Octobre rose»:une heure de marche nordique,une activité physique adaptée à tous. RDV samedi 7octobre à 9h30 place du 8-Mai-1945 à Saint-Denis et arrivée à la clinique de l’Estrée de Stainsvers 11h pour un temps d’infor-mation et de dépistage gratuit.Pour s’inscrire: 0142438055 [email protected]

Santé des femmes En octobre, la Ville et ses parte-naires organisent une série derendez-vous autour de la santédes femmes: rencontres avecdes professionnels de santé, entretiens individuels avec un gynécologue, marche desfemmes, projection-débat sur le cancer du sein... Jusqu’au28novembre. Programme surhttp://k6.re/IpmEH

NUMÉROS UTILES : MAIRIE place Victor-Hugo,01 49 33 66 66, www.ville-saint-denis.fr PLAINE COMMUNE 21, avenue Jules-Rimet, 01 55 93 55 55, www.plainecommune.fr ALLO AGGLO ! (propreté, voirie, éclairage public, circulation, espaces verts, assainissement)0 800 074 904 (appel gratuit) CENTRE HOSPITALIER DE SAINT-DENIS 01 42 35 61 40, 2 rue du Docteur-Delafontaine SAMU 15COMMISSARIAT 17 ou 01 49 71 80 00 POLICE MUNICIPALE 01 49 33 63 06, 7 rue Riant (lundi au vendredi 9 h/12 h et 13 h/17 h) POMPIERS 18 ou 01 48 13 85 28 CENTRE ANTIPOISON 01 40 05 48 48 SIDA INFO SERVICE (24 h/24 h) :08 00 84 08 00 DROGUES ALCOOL TABAC INFO SERVICE (24 h/24 h) 0 800 23 13 13 ALCOOLIQUES ANONYMES(24 h/24 h) 09 69 39 40 20 MAISON DE LA JUSTICE ET DU DROIT 16 rue des Boucheries,01 55 84 05 30 OFFICE DE TOURISME 1, rue de la République, 01 55 87 08 70 TAXIS Église neuve : 01 48 20 00 00DÉPANNAGE SOIR ET WEEK-ENDEDF 0 810 333 192 GDF 0 810 433 192 la Poste 3631 MÉDECINS DE GARDE SUR Tél. : 15 PHARMACIES DE GARDE dimanche 8 octobre : pharmacie File-mon, 70 avenue D’Enghien, ÉPINAY-SUR-SEINE, 01 48 41 50 69 ; pharmacie dela République, 83 rue de la République,SAINT-DENIS, 01 48 20 08 72.Renseignements sur les gardes des médecins et pharmaciens appelezle commissariat au 01 49 71 80 00CINÉMA l’Écran 14 passage de l’Aqueduc www.lecranstdenis.org01 49 33 66 88

Gaumont 8 rue du Mondial-1998 0 892 69 66 96 www.cinemasgaumontpathe.com/cinemas/cinema-gaumont-saint-denis/

JSD 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis ; Fax : 01 55 87 26 88 ; Mail [email protected].

Directeur de la publication :Gilles Henique,[email protected] Directeur, directeurde la rédaction : Yann Lalande : 01 77 35 73 12, [email protected] Rédactrice en chef adjointe, secrétaire de rédaction : Patricia Da Silva Castro : 01 77 35 73 11,[email protected] Maquettiste : Véronique Le Coustumer : 01 77 35 73 07,[email protected] Rédacteurs : Sébastien Banse01 48 09 23 79,[email protected] ; Marylène Lenfant 01 77 35 73 06,[email protected] ; Maxime Longuet, [email protected] ; Linda Maziz, [email protected] ; Aziz Oguz, [email protected] : Yann Mambert01 77 35 73 10, [email protected] Ont participé à ce numéro : Corentin Rocher, Benoît LagarriguePrépresse, édition, impression : PSD Diffusion : Établissement Petit,01 75 34 69 83, [email protected] Publicité : Martine de Sax, 01 42 43 12 12 Tirage : 51 000 exemplaires (sur papier recyclé). Abonnement annuel : 70 € (chèque à l’ordre de « Communiquer à Saint-Denis »).

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À L’HÔPITAL DELAFONTAINE

Une Maison des usagers pour 2018 Ici, pas question de recevoir des soins. Une Maison des usagers (MDU) est un espace d’écoute, de détente et de soutien des patients, où leur mise en lien avec le monde des soignants est optimisée.

Ce n’est encore qu’un espace vide au rez-de-chaussée du centre hospitalier de Saint-Denis. Affichés au mur, des plans de sol présententdeux projets d’aménagement: un espace pour les enfants, un espaceconfidentialité, un autre pour les ateliers et les réunions, pour les mutuelles et la documentation… Une feuille collée à côté invite chacun à contribuer: «Donnez votre avis, vos idées». Des post-it sont venus se rajouter, suggérant des modifications pour ce qui sera bientôtla Maison des usagers (MDU) de l’hôpital Delafontaine.

C’est une circulaire ministérielle de 2006 qui a jeté les principes desmaisons d’usagers comme espaces«d’accueil, d’échanges, d’écoute et d’information.»Il en existe une centaine en France. «Une maison desusagers n’est pas un lieu de soins cliniques qui se substituerait aux servicesde l’hôpital, mais une plateforme qui facilite l’autonomisation des usagers et optimise la mise en lien entre les patients et le monde dessoignants», explique Jean Charles Verheye, du laboratoire Éducations et Pratiques de santé de l’université Paris 13, qui accompagne le projet.Ainsi, la Maison des usagers ne sera pas un espace de médiation des conflits, mission remplie par la direction «clientèle et qualité». Animée par des bénévoles associatifs, la MDU sera un lieu d’expression des usagers mais aussi de ressources et d’orientation à travers le système de soins: un partenariat avec la Cité de la santé de la Villette esten cours pour mettre à disposition une information en santé adaptée.

LES ASSOCIATIONS INVITÉES À REJOINDRE LE PROJETLes associations, déjà présentes ou non à Delafontaine, ont été

invitées à rejoindre le projet. Les professionnels de l’hôpital membresd’une association (culturelle, sportive…) peuvent également proposer

des activités. Si le but premier est d’assu-rer des permanences d’accueil généra-liste, des ateliers seront régulièrementanimés sur des thématiques particulières.Les intervenants bénévoles seront forméspar l’équipe de l’université. La MDU sepropose de recevoir«toutes les personnesqui fréquentent l’hôpital, pour une consul-tation ou une hospitalisation, mais aussiles familles, les accompagnants…», détaille Chaïnese Cheikh, diététiciennequi porte à Delafontaine avec le Dr RégisCohen ce projet initié par le Dr Mechali.

Pour en assurer la réussite, ceux qui le mènent ont souhaité l’inscrire dès le début dans une démarche participativequi implique tous les acteurs: usagers, patients, associations, représentants cultuels, professionnels, élus, représentants de l’hôpital… Des réunionspubliques sont organisées chaque mois.Pour faire mieux connaître le projet au sein de l’hôpital, des actions sont organisées, comme la journée de défis

sportifs qui s’est tenue mercredi 13septembre à l’occasion de l’attribution des JO à Paris (photo ci-dessous).

Reste maintenant à donner corps à la MDU. L’hôpital met à disposi-tion un local de 78m2. Dans le cadre du mécénat de compétences,l’agence d’architecture d’intérieur UP conçoit l’aménagement du lieu.Pour le reste – ameublement, équipement, fonctionnement – l’équipeva recourir à des appels à projets, des donations, des fondations. Toutesles personnes intéressées sont les bienvenues pour contribuer à cechantier. Ouverture de la Maison des usagers prévue courant 2018. ●

Sébastien BansePour tout renseignement : [email protected]://www.ch-stdenis.fr/vous-etes-patient-ou-visiteur/espace-info-

sante, 11,94.html

Journée de défis sportifs à Delafontaine, pour faire connaître la MDU.

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Vos courriers, vos tribunes paraissent chaque semainedans le JSD. Postez vos textes sur lejsd.com/courrier

Les deux derniers numéros du JSD fontétat d’articles concer-

nant la sortie de Veolia pourune gestion par une Régie publique à Saint-Denis.

Il est incontournable quel’eau est chère, mais une Régie autonome pose quandmême question, car, au-delàdu prix, il y a l’entretien et la gestion :

- quand on voit les problèmes récurrents liés à la propreté dont la gestionest assurée par la Ville, celanous interroge. Dans certainsquartiers de la ville, un

contrat a dû être passé avecSuez pour le nettoyage et balayage dans la foulée du ramassage des poubelles.

Contrat très satisfaisant,car auparavant… cela laissaitplus qu’à désirer ;

- piscine La Baleine, la gestion a été privatisée,sans doute pour de bonnesraisons… ;

- Bourse du travail, le nettoyage a été égalementprivatisé.

Il ne faudrait pas que ce nouveau choix de gestion soit comme de celui de la propreté. ●

Régie publique. La bataille de l’eau Par Jean-Claude Segonnes

Avec la reconductiond’Esther Benbassa à Paris, de Ronan

Dantec en Loire-Atlantique,de Joël Labbé dans le Morbihan et l’élection de Guillaume Gontard, avecle soutien du PCF, en Isère,l’écologie politique reste présente au Sénat.

Il aura malheureusementmanqué (seulement !) 22 voixpour que le 93 dispose d’unesénatrice écologiste. Les rè-glements de comptes internes au Parti socialiste

ont barré la route à une cin-quième sénatrice, Anne Déo.

Sur fond d’ordonnancescontre le droit du travail et de décisions défavorables à l’environnement, la consti-tution d’un pôle écologisted’opposition et de proposi-tions est nécessaire au seindu Parlement. Elle et ils seront également engagé-e-spour la défense des droits sociaux, la protection des travailleuses-eurs et les services publics… + la suite sur lejsd.com

Sénatoriales. 1 sénatrice et 3 sénateurs écologistes élus.22 voix ont manqué à Anne Déodans le 93.Par Michel Ribay

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Chaïnese Cheikh,diététicienne,

détaille : « La MDU recevra toutes les

personnes qui fré-quentent l’hôpital,

pour une consulta-tion ou une hospita-

lisation, mais aussiles familles, les

accompagnants… »

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2 / n° 1138 / 4 au 10 octobre 2017

EN VILLEEN VILLEProtection del’atmosphèreQuelles mesures pour luttercontre la pollution de l’air ? Lapopulation d’Île-de-France estinvitée à donner son avis dansle cadre de l’enquête publiqueprogrammée jusqu’au 31 octo-bre pour le prochain Plan deprotection de l’atmosphère.Mis en place depuis 2006 dansles agglomérations de plus de 250 000 habitants, le PPAprévoit des actions relativesaux transports, au bâtiment, à l’industrie, à l’agriculture, etc.La moitié d’entre elles, devantêtre mises en œuvre par les col-lectivités locales. Une réunionpublique est prévue à Saint-Denis, le mardi 17 octobre à 20 h, salle de la Légion d’honneur. Pour toutes infos :http://enquetepublique-ppa-idf.fr/observation/

Chemin deCompostelleDimanche 1er octobre, Compostelle 2000 avait fixérendez-vous à 9 h 30 devant la basilique de Saint-Denispour randonner jusqu’à Notre Dame de Paris et fêterles 30 ans d’existence de l’association. Non confession-nelle et ouverte à tous, elleœuvre pour le fléchage du chemin emprunté par lespèlerins depuis le Moyen Âge,ce qui devrait se réaliser d’icipeu à Saint-Denis.

Challenge de la créationL’association d’entrepreneursPlaine Commune Promotionlance la 15e édition du Challenge de la création. Objectif : aider de jeunes sociétés du territoire de PlaineCommune dans leurs premiersmois de fonctionnement. En jeu un chèque de 2 000 eurospour chacun des lauréats. Déposez vos dossiers de candi-dature au secrétariat de PlaineCommune Promotion, 21 avenue Jules-Rimet, au plustard le 16 octobre à midi. Renseignements : 01 55 93 56 54ou [email protected]

Cours d’alphaL’association Bienvenue en France (ABEF 93) donnedes cours d’alphabétisationles lundis, jeudis et vendredis,de 16 h à 18 h, et les mardis et mercredis, de 16 h à 18 h et de 18 h à 20 h, à la bourse du travail (9, rue Génin). L’association tiendra un standsamedi 7 octobre à la Fête de Saint-Denis, où l’on pourras’inscrire. Contact : Malika au 06 89 15 49 17.

Collectif Irma Devant la bourse du travail,lundi 2 octobre au matin, unpoids lourd fait une délicatemanœuvre en marche arrièreavant de s’éloigner vers la Portede Paris. Dans le containerqu’il remorque, des dons à destination des Antilles fran-çaises touchées par l’ouraganIrma. « Au total, on envoie 776cartons, détaille José Althey,porte-parole des délégationsdu Conseil représentatif des Français d’outre-mer. 302 de denrées alimentaires,360 de vêtements, 48 de pro-duits d’hygiène, 6 de pharma-cie, 14 de jouets, 3 de vaisselle,41 de fournitures scolaires… Etaussi 260 packs d’eau.» HuguesSolvar, président de l’Amicaledes Gosiériens et amis deFrance, tient à remercier lesbénévoles des associations ultra-marines et d’ailleurs qui ont contribué, le maire deSaint-Denis et sa première adjointe (le conseil municipal a voté une subvention de2 000€), ainsi que le transpor-teur international AGS qui assure l’acheminement jusqu’àPointe-à-Pitre, où les représen-tants du collectif SOS Irma se rendront pour s’assurer de la distribution des dons. SB

Marre des ordures ! Jeudi 28septembre, à l’occasiondu conseil municipal, une délé-gation a remis au maire de Saint-Denis une pétition signée par140 parents des écoles Corbillonet Jules-Guesde «qui ne suppor-tent plus d’emmener chaque jourleurs enfants dans une rue laisséeà l’abandon». «Nous deman-dons le nettoyage et le ramassagequotidien [des détritus] de la ruedu Corbillon avant le passage desenfants», écrivent les parentsqui alertent également sur l’étatde propreté insatisfaisant des salles de classe de l’écoleJules-Guesde.

Bilan mi-mandatDu 10 octobre au 10 novembre,le maire et les élus vont se rendre dans chaque quartierde Saint-Denis à l’occasion du bilan de mi-mandat. Cesrencontres au format inédit,verront Laurent Russier passerla journée entière dans unquartier de 8 h 30 à 22 h. Danschacun d’eux, réunion publique à 19 h. 10 octobre :Franc-Moisin, Bel-Air, Stade-de-France (réunion publique à l’école élémentaire Louise-Michel). 11 octobre : Grandcentre-ville (école élémentaireJean-Vilar). 20 octobre : Floréal, Allende, Mutuelle(école maternelle Floréal).24 octobre : Delaunay-Belleville, Sémard (école

élémentaire Victor-Hugo).25 octobre : Joliot-Curie, Lamaze, Cosmonautes (écolematernelle des HautesNoëlles). 9 novembre : Pleyel,Confluence (école élémentaireAnatole-France). 10 novembre :Plaine (école du Lendit).

Dionyversité : 2 rendez-vousLe programme de géographiesociale de la Dionyversité reprend avec deux rendez-vous. Samedi 7 octobre : première visite de terrain du cycle « La face cachée del’urbanisme » (Rdv 10 h, placede la Mairie à Aubervilliers).Mardi 10 octobre : projectiondu film Couscous, les graines de la dignité, d’Habib Ayeb(19 h 30 au local de la Dionyver-sité, 4 place Paul-Langevin).

Assurance maladie ferméeLes espaces accueil de l’Assurance maladie de la Seine-Saint-Denis serontexceptionnellement fermésmercredi 11 octobre. Pour rappel, de nombreuses démarches peuvent être réalisées sur www.ameli.fr

Concerts à la PlaineL’association « Les 3 Saisonsde la Plaine » qui organise depuis trois ans des concertsgratuits dans la nouvelle églisede la Plaine a invité des musiciens de renom pour six dates. La première réuniraMarc Laforêt au piano et Michel Lethlec à la clarinettesur des œuvres de Chopin,Rossini et Schumann. Le jeudi12 octobre, à 12 h 30 et 20 h.Église Saint-Paul de la Plaine(29, rue du Landy).

Énergie solaire

Si la France accuse un gros retard en Europe dans la transition vers des énergiesrenouvelables, les initiativesémanant de particuliers se multiplient pourtant pour des projets locaux de production d’électricité solaire et éolienne qui sont financés par l’investissement« citoyen ». Ce devrait êtrebientôt le cas à Saint-Denisavec Plaine Énergie Citoyenne, nouveau collectifde « citoyens mobilisés » pourdévelopper sur le territoire de Plaine Commune l’installation et l’exploitationde panneaux solaires. Ils présenteront leur projet le jeudi 12 octobre à partir de 18 h 30, à la coopérativePointcarré (20 bis, rue Gabriel-Péri). Mail : [email protected]

Une passerelleà 25 millionsLe coût de la passerelle (piétons, bus, vélos) qui reliera les deux rives du villageolympique (L’Île-Saint-Denisà Saint-Denis) a été révélé. Ce pont de béton et d’acierjeté sur la Seine, long de 130 mètres et large de 16 mètres, coûtera 25 millionsd’euros (aménagement des berges compris) dont quatre millions à la charge de Plaine Commune. La réalisation de l’ouvrage a été confiée au groupementArtelia, Lavigne&Chéron et Philippon-Kalt.

Noces de diamant. Josiane etAndré Caune, pour l’amour de l’art

« On n’a pas vu le temps passé », lance André Caune. Josiane, sonépouse, 81 ans, et lui, 84 ans, vont célébrer le 7 octobre à la mairiede Saint-Denis leurs noces de diamant, soit 60 ans de vie com-mune. Au mur de leur domicile, les œuvres d’André : il peint de-puis toujours, même si pour assurer un peu de sécurité à sa familleil a exercé le métier de géomètre. Trônant dans le salon, le piano àqueue est lui le témoin de la passion de Josiane. Elle est chanteuselyrique et en a fait son métier. Cette passion ne l’a pas quittée. Ellel’entretient au sein de son association dionysienne, la Nef lyrique.Ils se sont rencontrés au conservatoire de Toulon et s’y sont mariésle 7 septembre 1957. M. et Mme Caune, habitants de Saint-Denisdepuis 1979, seront entourés des leurs, au premier rang desquelsleur fils et sa femme, tous les deux chanteurs lyriques, et de leursdeux petits-enfants. ● VLC

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FATMA BOURAHLI

Héroïne toujours précaire Femme forte. Le 28 juin 2017, le JSD relatait l’acte de bravoure de cette maman de 27 ans sans-papiers : elle avaitsauvé la vie d’une jeune femme agressée au couteau près du canal. Régularisée depuis, Fatma se démène pourque sa famille soit enfin logée décemment.

Le jour où elle a obtenu son titre de séjour, Fatma Bourahli a tout de suite appelé le Journal de Saint-Denis pour partager sa joie d’êtrerégularisée. C’était durant l’été, soit quelques semaines après la publication de l’article Fatma héroïne et précaire, qui avait beaucoupfait réagir. Suscitant en grande partie des «bravos!», des messagescomme «elle mérite mille fois sa carte de résidence!», et ce souhait:«J’espère que vous nous donnerez des nouvelles».

Le 28juin 2017, le JSDracontait l’acte hors du commun de cettemère de famille sans-papiers de 27 ans (dont l’anonymat avait étéconservé en ne donnant que son prénom) qui avait sauvé la vie d’une femme de 22 ans sauvagement agressée au couteau près du canal dans la soirée du 22mai. Pour lui venir en aide, Fatma n’avaitpas hésité à foncer seule dans les bosquets plongés dans l’obscuritépour braver les deux auteurs qui avaient alors pris la fuite. Appelant les secours aussi, et prodiguant les premiers soins. «Sans l’interven-tion de cette dame, la victime serait probablement décédée», avait assuré une source proche de l’enquête. Si Fatma dit avoir agi «sans seposer de question», ce geste n’avait pas étonné ceux qui la connaissent.«C’est une battante», en attestait Claudia qui l’avait rencontrée à une permanence de l’Attiéké et qui l’a toujours vue se bagarrer poursortir sa famille de la précarité.

UN SENS DES RESPONSABILITÉS ACQUIS TRÈS JEUNE « C’est vrai que je suis une femme de caractère», sourit Fatma qui a

accepté de sortir de l’anonymat pour nous faire découvrir la personna-lité qui se cache derrière un tel acte de bravoure. Un fort tempéramentqu’elle explique s’être forgé dès son enfance, passée à Oran. «À la maison, c’est moi qui gérais tout.» Avec un père souvent absent, «il

travaillait dans le désert», et une maman«un peu perdue loin de sa campagne et illettrée», la petite fille, aînée de quatreenfants, a dû acquérir très jeune le sensdes responsabilités. «J’aimais que toutsoit carré.» Prendre soin des autres, êtregarante de leur sécurité et avoir cette ca-pacité d’intervenir quand quelque chose

ne va pas… Autant de qualités devenues naturelles chez elle, au pointqu’elle a rêvé adolescente de les mettre à profit en devenant «femmepolicier. Mais par peur du regard des autres, mon père s’y est opposé».Etpuis la lycéenne se marie à 17 ans et devient maman l’année suivante.

Financièrement,«c’est compliqué». Son mari, spécialisé dans la peinture automobile, ne trouve pas de travail. Pour espérer une viemeilleure, la famille part tenter sa chance en France en 2014. Jamaisdécouragée, Fatma n’a cessé depuis de mobiliser tous les moyens légaux disponibles pour offrir «des conditions de vie normales»à sesfilles de 8 et 3 ans, qu’elle a dû ballotter dans toute l’Île-de-France, au gré des chambres d’hôtels que lui octroyait au coup par coup le 115.Mais pour ses enfants qui ont leur école à Saint-Denis, «tous ces allers-retours, ce n’était plus possible». Bien que reconnue prioritaire DAHO(Droit à l’hébergement opposable) qui lui donne droit à un héberge-ment stabilisé, faute de proposition la famille a posé ses valises dansune chambre sous-louée avec douche cassée, au tarif exorbitant de700€ par mois où elle n’a plus les moyens de rester. Forte d’un titre deséjour, Fatma espère que la situation va se débloquer et qu’elle pourraconcrétiser le projet professionnel entamé avec Pôle Emploi. «Dès que la question du logement sera réglée, je me lance dans une formationpour devenir agent de sécurité.» ●

Linda Maziz

Un fort tempéra-ment qu’elle s’est

forgé dès l’enfance,à Oran. « À la

maison, c’est moiqui gérais tout. »

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4 au 10 octobre 2017 / n° 1138 / 3

EN VILLE +VOUSCessation d’activitésUn rassemblement se tient à Franc-Moisin (cour du Ru-de-Montfort), ce mercredi4 octobre à partir de 14 h,contre la suppression des emplois aidés et pour la titula-risation des personnes qui les occupent. À l’appel du Collectif de Franc-Moisin etd’autres quartiers de Saint-Denis et d’ailleurs : Acsbe-laPlace Santé, Les Enfants du Jeu,Association des Femmes de Franc-Moisin, Maison desAssociations Franc-Moisin/Bel-Air, Artis Multimédias, Solid’ere, APCV (Agence depromotion des cultures et duvoyage), AILE (Association Accés Internet en LibreEchange), Franc-Moisin Citoyenne, Association FemmesActives, APIJ BAT, Femmes enLutte93. Avec le partenariat solidaire de la Maison de quar-tier Franc-Moisin. Contact: [email protected]

Le bafa sur un NuageNuage organise un stage, du 29 octobre au 5 novembre,pour obtenir le brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (bafa) au prix de 260€. Les inscriptions ontlieu dans les locaux de l’asso-ciation, tous les samedis (10 h-12 h et 14 h-16 h), au 49 rue de Chantilly. [email protected] et 06 69 18 90 49.

Chatte à garderL’association l’École du Chatrecherche un foyer pour garder pendant un mois unechatte stérilisée et tatouée, au caractère très doux. Alimentation fournie, si besoin. Tél. : 06 20 54 70 24.

Danse orientaleCe nouveau cours est proposépar Mariem Gamal, « créatriceartistique en danse orientale »,à l’intention des personnes de tous âges et de tous niveaux.Les séances se tiennent le mercredi pour les enfants à partir de 5 ans (de 14 h à 15 h)et pour les adultes (15 h à 17 h).Le jeudi, cours pour adultes de 16 h à 18 h. Maison de la jeunesse (12, place de la

Résistance-et-de-la-Déporta-tion). Pour en savoir plus, Tél. : 06 09 82 17 34. Blog : http ://mariem.paris/

Eau Publique Pour la mise en place d’une régie publique de l’eau, le collectif Eau Publique Saint-Denis tiendra sa prochaineréunion le mardi 10 octobre à 19 h, à l’hôtel de ville (salle du conseil municipal).

Cardio boxingau PavillonRachida, de l’association L’Œil Arabesk, propose un coursde cardio boxing le mercredi soirde 19h à 20h au café restaurantLe Pavillon (54, rue Gabriel-Péri). Renseignements au 0620267659. www.loeilarabesk.com.

Enfants pâtissiersLe Novotel de la Porte de Parisorganise un atelier gratuit où lesenfants apprendront auprès dela pâtissière CamCake à réaliseret à décorer un gâteau en pâte. Et qu’ils pourront emporter. Le mercredi 11 octobre à 15h, au 1, place de la Porte de Paris.Inscription obligatoire par Internet : www.facebook.com/events/1923520944568075/ Tél. : 01 55 99 95 63. Mail : [email protected]

Cancer du sein :une marcheÀ l’occasion d’Octobre rose,l’événement annuel de luttecontre le cancer du sein, la Maison de la santé et les villes deSaint-Denis, Pierrefitte et Épi-nay invitent à une «Marche in-tercommunale Octobre rose»:une heure de marche nordique,une activité physique adaptée à tous. RDV samedi 7octobre à 9h30 place du 8-Mai-1945 à Saint-Denis et arrivée à la clinique de l’Estrée de Stainsvers 11h pour un temps d’infor-mation et de dépistage gratuit.Pour s’inscrire: 0142438055 [email protected]

Santé des femmes En octobre, la Ville et ses parte-naires organisent une série derendez-vous autour de la santédes femmes: rencontres avecdes professionnels de santé, entretiens individuels avec un gynécologue, marche desfemmes, projection-débat sur le cancer du sein... Jusqu’au28novembre. Programme surhttp://k6.re/IpmEH

NUMÉROS UTILES : MAIRIE place Victor-Hugo,01 49 33 66 66, www.ville-saint-denis.fr PLAINE COMMUNE 21, avenue Jules-Rimet, 01 55 93 55 55, www.plainecommune.fr ALLO AGGLO ! (propreté, voirie, éclairage public, circulation, espaces verts, assainissement)0 800 074 904 (appel gratuit) CENTRE HOSPITALIER DE SAINT-DENIS 01 42 35 61 40, 2 rue du Docteur-Delafontaine SAMU 15COMMISSARIAT 17 ou 01 49 71 80 00 POLICE MUNICIPALE 01 49 33 63 06, 7 rue Riant (lundi au vendredi 9 h/12 h et 13 h/17 h) POMPIERS 18 ou 01 48 13 85 28 CENTRE ANTIPOISON 01 40 05 48 48 SIDA INFO SERVICE (24 h/24 h) :08 00 84 08 00 DROGUES ALCOOL TABAC INFO SERVICE (24 h/24 h) 0 800 23 13 13 ALCOOLIQUES ANONYMES(24 h/24 h) 09 69 39 40 20 MAISON DE LA JUSTICE ET DU DROIT 16 rue des Boucheries,01 55 84 05 30 OFFICE DE TOURISME 1, rue de la République, 01 55 87 08 70 TAXIS Église neuve : 01 48 20 00 00DÉPANNAGE SOIR ET WEEK-ENDEDF 0 810 333 192 GDF 0 810 433 192 la Poste 3631 MÉDECINS DE GARDE SUR Tél. : 15 PHARMACIES DE GARDE dimanche 8 octobre : pharmacie File-mon, 70 avenue D’Enghien, ÉPINAY-SUR-SEINE, 01 48 41 50 69 ; pharmacie dela République, 83 rue de la République,SAINT-DENIS, 01 48 20 08 72.Renseignements sur les gardes des médecins et pharmaciens appelezle commissariat au 01 49 71 80 00CINÉMA l’Écran 14 passage de l’Aqueduc www.lecranstdenis.org01 49 33 66 88

Gaumont 8 rue du Mondial-1998 0 892 69 66 96 www.cinemasgaumontpathe.com/cinemas/cinema-gaumont-saint-denis/

JSD 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis ; Fax : 01 55 87 26 88 ; Mail [email protected].

Directeur de la publication :Gilles Henique,[email protected] Directeur, directeurde la rédaction : Yann Lalande : 01 77 35 73 12, [email protected] Rédactrice en chef adjointe, secrétaire de rédaction : Patricia Da Silva Castro : 01 77 35 73 11,[email protected] Maquettiste : Véronique Le Coustumer : 01 77 35 73 07,[email protected] Rédacteurs : Sébastien Banse01 48 09 23 79,[email protected] ; Marylène Lenfant 01 77 35 73 06,[email protected] ; Maxime Longuet, [email protected] ; Linda Maziz, [email protected] ; Aziz Oguz, [email protected] : Yann Mambert01 77 35 73 10, [email protected] Ont participé à ce numéro : Corentin Rocher, Benoît LagarriguePrépresse, édition, impression : PSD Diffusion : Établissement Petit,01 75 34 69 83, [email protected] Publicité : Martine de Sax, 01 42 43 12 12 Tirage : 51 000 exemplaires (sur papier recyclé). Abonnement annuel : 70 € (chèque à l’ordre de « Communiquer à Saint-Denis »).

Le JSD c’est aussi lejsd.com, les réseaux sociaux Twitter, Facebook et Instagram.

À L’HÔPITAL DELAFONTAINE

Une Maison des usagers pour 2018 Ici, pas question de recevoir des soins. Une Maison des usagers (MDU) est un espace d’écoute, de détente et de soutien des patients, où leur mise en lien avec le monde des soignants est optimisée.

Ce n’est encore qu’un espace vide au rez-de-chaussée du centre hospitalier de Saint-Denis. Affichés au mur, des plans de sol présententdeux projets d’aménagement: un espace pour les enfants, un espaceconfidentialité, un autre pour les ateliers et les réunions, pour les mutuelles et la documentation… Une feuille collée à côté invite chacun à contribuer: «Donnez votre avis, vos idées». Des post-it sont venus se rajouter, suggérant des modifications pour ce qui sera bientôtla Maison des usagers (MDU) de l’hôpital Delafontaine.

C’est une circulaire ministérielle de 2006 qui a jeté les principes desmaisons d’usagers comme espaces«d’accueil, d’échanges, d’écoute et d’information.»Il en existe une centaine en France. «Une maison desusagers n’est pas un lieu de soins cliniques qui se substituerait aux servicesde l’hôpital, mais une plateforme qui facilite l’autonomisation des usagers et optimise la mise en lien entre les patients et le monde dessoignants», explique Jean Charles Verheye, du laboratoire Éducations et Pratiques de santé de l’université Paris 13, qui accompagne le projet.Ainsi, la Maison des usagers ne sera pas un espace de médiation des conflits, mission remplie par la direction «clientèle et qualité». Animée par des bénévoles associatifs, la MDU sera un lieu d’expression des usagers mais aussi de ressources et d’orientation à travers le système de soins: un partenariat avec la Cité de la santé de la Villette esten cours pour mettre à disposition une information en santé adaptée.

LES ASSOCIATIONS INVITÉES À REJOINDRE LE PROJETLes associations, déjà présentes ou non à Delafontaine, ont été

invitées à rejoindre le projet. Les professionnels de l’hôpital membresd’une association (culturelle, sportive…) peuvent également proposer

des activités. Si le but premier est d’assu-rer des permanences d’accueil généra-liste, des ateliers seront régulièrementanimés sur des thématiques particulières.Les intervenants bénévoles seront forméspar l’équipe de l’université. La MDU sepropose de recevoir«toutes les personnesqui fréquentent l’hôpital, pour une consul-tation ou une hospitalisation, mais aussiles familles, les accompagnants…», détaille Chaïnese Cheikh, diététiciennequi porte à Delafontaine avec le Dr RégisCohen ce projet initié par le Dr Mechali.

Pour en assurer la réussite, ceux qui le mènent ont souhaité l’inscrire dès le début dans une démarche participativequi implique tous les acteurs: usagers, patients, associations, représentants cultuels, professionnels, élus, représentants de l’hôpital… Des réunionspubliques sont organisées chaque mois.Pour faire mieux connaître le projet au sein de l’hôpital, des actions sont organisées, comme la journée de défis

sportifs qui s’est tenue mercredi 13septembre à l’occasion de l’attribution des JO à Paris (photo ci-dessous).

Reste maintenant à donner corps à la MDU. L’hôpital met à disposi-tion un local de 78m2. Dans le cadre du mécénat de compétences,l’agence d’architecture d’intérieur UP conçoit l’aménagement du lieu.Pour le reste – ameublement, équipement, fonctionnement – l’équipeva recourir à des appels à projets, des donations, des fondations. Toutesles personnes intéressées sont les bienvenues pour contribuer à cechantier. Ouverture de la Maison des usagers prévue courant 2018. ●

Sébastien BansePour tout renseignement : [email protected]://www.ch-stdenis.fr/vous-etes-patient-ou-visiteur/espace-info-

sante, 11,94.html

Journée de défis sportifs à Delafontaine, pour faire connaître la MDU.

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Vos courriers, vos tribunes paraissent chaque semainedans le JSD. Postez vos textes sur lejsd.com/courrier

Les deux derniers numéros du JSD fontétat d’articles concer-

nant la sortie de Veolia pourune gestion par une Régie publique à Saint-Denis.

Il est incontournable quel’eau est chère, mais une Régie autonome pose quandmême question, car, au-delàdu prix, il y a l’entretien et la gestion :

- quand on voit les problèmes récurrents liés à la propreté dont la gestionest assurée par la Ville, celanous interroge. Dans certainsquartiers de la ville, un

contrat a dû être passé avecSuez pour le nettoyage et balayage dans la foulée du ramassage des poubelles.

Contrat très satisfaisant,car auparavant… cela laissaitplus qu’à désirer ;

- piscine La Baleine, la gestion a été privatisée,sans doute pour de bonnesraisons… ;

- Bourse du travail, le nettoyage a été égalementprivatisé.

Il ne faudrait pas que ce nouveau choix de gestion soit comme de celui de la propreté. ●

Régie publique. La bataille de l’eau Par Jean-Claude Segonnes

Avec la reconductiond’Esther Benbassa à Paris, de Ronan

Dantec en Loire-Atlantique,de Joël Labbé dans le Morbihan et l’élection de Guillaume Gontard, avecle soutien du PCF, en Isère,l’écologie politique reste présente au Sénat.

Il aura malheureusementmanqué (seulement !) 22 voixpour que le 93 dispose d’unesénatrice écologiste. Les rè-glements de comptes internes au Parti socialiste

ont barré la route à une cin-quième sénatrice, Anne Déo.

Sur fond d’ordonnancescontre le droit du travail et de décisions défavorables à l’environnement, la consti-tution d’un pôle écologisted’opposition et de proposi-tions est nécessaire au seindu Parlement. Elle et ils seront également engagé-e-spour la défense des droits sociaux, la protection des travailleuses-eurs et les services publics… + la suite sur lejsd.com

Sénatoriales. 1 sénatrice et 3 sénateurs écologistes élus.22 voix ont manqué à Anne Déodans le 93.Par Michel Ribay

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Chaïnese Cheikh,diététicienne,

détaille : « La MDU recevra toutes les

personnes qui fré-quentent l’hôpital,

pour une consulta-tion ou une hospita-

lisation, mais aussiles familles, les

accompagnants… »

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2 / n° 1138 / 4 au 10 octobre 2017

EN VILLEEN VILLEProtection del’atmosphèreQuelles mesures pour luttercontre la pollution de l’air ? Lapopulation d’Île-de-France estinvitée à donner son avis dansle cadre de l’enquête publiqueprogrammée jusqu’au 31 octo-bre pour le prochain Plan deprotection de l’atmosphère.Mis en place depuis 2006 dansles agglomérations de plus de 250 000 habitants, le PPAprévoit des actions relativesaux transports, au bâtiment, à l’industrie, à l’agriculture, etc.La moitié d’entre elles, devantêtre mises en œuvre par les col-lectivités locales. Une réunionpublique est prévue à Saint-Denis, le mardi 17 octobre à 20 h, salle de la Légion d’honneur. Pour toutes infos :http://enquetepublique-ppa-idf.fr/observation/

Chemin deCompostelleDimanche 1er octobre, Compostelle 2000 avait fixérendez-vous à 9 h 30 devant la basilique de Saint-Denispour randonner jusqu’à Notre Dame de Paris et fêterles 30 ans d’existence de l’association. Non confession-nelle et ouverte à tous, elleœuvre pour le fléchage du chemin emprunté par lespèlerins depuis le Moyen Âge,ce qui devrait se réaliser d’icipeu à Saint-Denis.

Challenge de la créationL’association d’entrepreneursPlaine Commune Promotionlance la 15e édition du Challenge de la création. Objectif : aider de jeunes sociétés du territoire de PlaineCommune dans leurs premiersmois de fonctionnement. En jeu un chèque de 2 000 eurospour chacun des lauréats. Déposez vos dossiers de candi-dature au secrétariat de PlaineCommune Promotion, 21 avenue Jules-Rimet, au plustard le 16 octobre à midi. Renseignements : 01 55 93 56 54ou [email protected]

Cours d’alphaL’association Bienvenue en France (ABEF 93) donnedes cours d’alphabétisationles lundis, jeudis et vendredis,de 16 h à 18 h, et les mardis et mercredis, de 16 h à 18 h et de 18 h à 20 h, à la bourse du travail (9, rue Génin). L’association tiendra un standsamedi 7 octobre à la Fête de Saint-Denis, où l’on pourras’inscrire. Contact : Malika au 06 89 15 49 17.

Collectif Irma Devant la bourse du travail,lundi 2 octobre au matin, unpoids lourd fait une délicatemanœuvre en marche arrièreavant de s’éloigner vers la Portede Paris. Dans le containerqu’il remorque, des dons à destination des Antilles fran-çaises touchées par l’ouraganIrma. « Au total, on envoie 776cartons, détaille José Althey,porte-parole des délégationsdu Conseil représentatif des Français d’outre-mer. 302 de denrées alimentaires,360 de vêtements, 48 de pro-duits d’hygiène, 6 de pharma-cie, 14 de jouets, 3 de vaisselle,41 de fournitures scolaires… Etaussi 260 packs d’eau.» HuguesSolvar, président de l’Amicaledes Gosiériens et amis deFrance, tient à remercier lesbénévoles des associations ultra-marines et d’ailleurs qui ont contribué, le maire deSaint-Denis et sa première adjointe (le conseil municipal a voté une subvention de2 000€), ainsi que le transpor-teur international AGS qui assure l’acheminement jusqu’àPointe-à-Pitre, où les représen-tants du collectif SOS Irma se rendront pour s’assurer de la distribution des dons. SB

Marre des ordures ! Jeudi 28septembre, à l’occasiondu conseil municipal, une délé-gation a remis au maire de Saint-Denis une pétition signée par140 parents des écoles Corbillonet Jules-Guesde «qui ne suppor-tent plus d’emmener chaque jourleurs enfants dans une rue laisséeà l’abandon». «Nous deman-dons le nettoyage et le ramassagequotidien [des détritus] de la ruedu Corbillon avant le passage desenfants», écrivent les parentsqui alertent également sur l’étatde propreté insatisfaisant des salles de classe de l’écoleJules-Guesde.

Bilan mi-mandatDu 10 octobre au 10 novembre,le maire et les élus vont se rendre dans chaque quartierde Saint-Denis à l’occasion du bilan de mi-mandat. Cesrencontres au format inédit,verront Laurent Russier passerla journée entière dans unquartier de 8 h 30 à 22 h. Danschacun d’eux, réunion publique à 19 h. 10 octobre :Franc-Moisin, Bel-Air, Stade-de-France (réunion publique à l’école élémentaire Louise-Michel). 11 octobre : Grandcentre-ville (école élémentaireJean-Vilar). 20 octobre : Floréal, Allende, Mutuelle(école maternelle Floréal).24 octobre : Delaunay-Belleville, Sémard (école

élémentaire Victor-Hugo).25 octobre : Joliot-Curie, Lamaze, Cosmonautes (écolematernelle des HautesNoëlles). 9 novembre : Pleyel,Confluence (école élémentaireAnatole-France). 10 novembre :Plaine (école du Lendit).

Dionyversité : 2 rendez-vousLe programme de géographiesociale de la Dionyversité reprend avec deux rendez-vous. Samedi 7 octobre : première visite de terrain du cycle « La face cachée del’urbanisme » (Rdv 10 h, placede la Mairie à Aubervilliers).Mardi 10 octobre : projectiondu film Couscous, les graines de la dignité, d’Habib Ayeb(19 h 30 au local de la Dionyver-sité, 4 place Paul-Langevin).

Assurance maladie ferméeLes espaces accueil de l’Assurance maladie de la Seine-Saint-Denis serontexceptionnellement fermésmercredi 11 octobre. Pour rappel, de nombreuses démarches peuvent être réalisées sur www.ameli.fr

Concerts à la PlaineL’association « Les 3 Saisonsde la Plaine » qui organise depuis trois ans des concertsgratuits dans la nouvelle églisede la Plaine a invité des musiciens de renom pour six dates. La première réuniraMarc Laforêt au piano et Michel Lethlec à la clarinettesur des œuvres de Chopin,Rossini et Schumann. Le jeudi12 octobre, à 12 h 30 et 20 h.Église Saint-Paul de la Plaine(29, rue du Landy).

Énergie solaire

Si la France accuse un gros retard en Europe dans la transition vers des énergiesrenouvelables, les initiativesémanant de particuliers se multiplient pourtant pour des projets locaux de production d’électricité solaire et éolienne qui sont financés par l’investissement« citoyen ». Ce devrait êtrebientôt le cas à Saint-Denisavec Plaine Énergie Citoyenne, nouveau collectifde « citoyens mobilisés » pourdévelopper sur le territoire de Plaine Commune l’installation et l’exploitationde panneaux solaires. Ils présenteront leur projet le jeudi 12 octobre à partir de 18 h 30, à la coopérativePointcarré (20 bis, rue Gabriel-Péri). Mail : [email protected]

Une passerelleà 25 millionsLe coût de la passerelle (piétons, bus, vélos) qui reliera les deux rives du villageolympique (L’Île-Saint-Denisà Saint-Denis) a été révélé. Ce pont de béton et d’acierjeté sur la Seine, long de 130 mètres et large de 16 mètres, coûtera 25 millionsd’euros (aménagement des berges compris) dont quatre millions à la charge de Plaine Commune. La réalisation de l’ouvrage a été confiée au groupementArtelia, Lavigne&Chéron et Philippon-Kalt.

Noces de diamant. Josiane etAndré Caune, pour l’amour de l’art

« On n’a pas vu le temps passé », lance André Caune. Josiane, sonépouse, 81 ans, et lui, 84 ans, vont célébrer le 7 octobre à la mairiede Saint-Denis leurs noces de diamant, soit 60 ans de vie com-mune. Au mur de leur domicile, les œuvres d’André : il peint de-puis toujours, même si pour assurer un peu de sécurité à sa familleil a exercé le métier de géomètre. Trônant dans le salon, le piano àqueue est lui le témoin de la passion de Josiane. Elle est chanteuselyrique et en a fait son métier. Cette passion ne l’a pas quittée. Ellel’entretient au sein de son association dionysienne, la Nef lyrique.Ils se sont rencontrés au conservatoire de Toulon et s’y sont mariésle 7 septembre 1957. M. et Mme Caune, habitants de Saint-Denisdepuis 1979, seront entourés des leurs, au premier rang desquelsleur fils et sa femme, tous les deux chanteurs lyriques, et de leursdeux petits-enfants. ● VLC

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FATMA BOURAHLI

Héroïne toujours précaire Femme forte. Le 28 juin 2017, le JSD relatait l’acte de bravoure de cette maman de 27 ans sans-papiers : elle avaitsauvé la vie d’une jeune femme agressée au couteau près du canal. Régularisée depuis, Fatma se démène pourque sa famille soit enfin logée décemment.

Le jour où elle a obtenu son titre de séjour, Fatma Bourahli a tout de suite appelé le Journal de Saint-Denis pour partager sa joie d’êtrerégularisée. C’était durant l’été, soit quelques semaines après la publication de l’article Fatma héroïne et précaire, qui avait beaucoupfait réagir. Suscitant en grande partie des «bravos!», des messagescomme «elle mérite mille fois sa carte de résidence!», et ce souhait:«J’espère que vous nous donnerez des nouvelles».

Le 28juin 2017, le JSDracontait l’acte hors du commun de cettemère de famille sans-papiers de 27 ans (dont l’anonymat avait étéconservé en ne donnant que son prénom) qui avait sauvé la vie d’une femme de 22 ans sauvagement agressée au couteau près du canal dans la soirée du 22mai. Pour lui venir en aide, Fatma n’avaitpas hésité à foncer seule dans les bosquets plongés dans l’obscuritépour braver les deux auteurs qui avaient alors pris la fuite. Appelant les secours aussi, et prodiguant les premiers soins. «Sans l’interven-tion de cette dame, la victime serait probablement décédée», avait assuré une source proche de l’enquête. Si Fatma dit avoir agi «sans seposer de question», ce geste n’avait pas étonné ceux qui la connaissent.«C’est une battante», en attestait Claudia qui l’avait rencontrée à une permanence de l’Attiéké et qui l’a toujours vue se bagarrer poursortir sa famille de la précarité.

UN SENS DES RESPONSABILITÉS ACQUIS TRÈS JEUNE « C’est vrai que je suis une femme de caractère», sourit Fatma qui a

accepté de sortir de l’anonymat pour nous faire découvrir la personna-lité qui se cache derrière un tel acte de bravoure. Un fort tempéramentqu’elle explique s’être forgé dès son enfance, passée à Oran. «À la maison, c’est moi qui gérais tout.» Avec un père souvent absent, «il

travaillait dans le désert», et une maman«un peu perdue loin de sa campagne et illettrée», la petite fille, aînée de quatreenfants, a dû acquérir très jeune le sensdes responsabilités. «J’aimais que toutsoit carré.» Prendre soin des autres, êtregarante de leur sécurité et avoir cette ca-pacité d’intervenir quand quelque chose

ne va pas… Autant de qualités devenues naturelles chez elle, au pointqu’elle a rêvé adolescente de les mettre à profit en devenant «femmepolicier. Mais par peur du regard des autres, mon père s’y est opposé».Etpuis la lycéenne se marie à 17 ans et devient maman l’année suivante.

Financièrement,«c’est compliqué». Son mari, spécialisé dans la peinture automobile, ne trouve pas de travail. Pour espérer une viemeilleure, la famille part tenter sa chance en France en 2014. Jamaisdécouragée, Fatma n’a cessé depuis de mobiliser tous les moyens légaux disponibles pour offrir «des conditions de vie normales»à sesfilles de 8 et 3 ans, qu’elle a dû ballotter dans toute l’Île-de-France, au gré des chambres d’hôtels que lui octroyait au coup par coup le 115.Mais pour ses enfants qui ont leur école à Saint-Denis, «tous ces allers-retours, ce n’était plus possible». Bien que reconnue prioritaire DAHO(Droit à l’hébergement opposable) qui lui donne droit à un héberge-ment stabilisé, faute de proposition la famille a posé ses valises dansune chambre sous-louée avec douche cassée, au tarif exorbitant de700€ par mois où elle n’a plus les moyens de rester. Forte d’un titre deséjour, Fatma espère que la situation va se débloquer et qu’elle pourraconcrétiser le projet professionnel entamé avec Pôle Emploi. «Dès que la question du logement sera réglée, je me lance dans une formationpour devenir agent de sécurité.» ●

Linda Maziz

Un fort tempéra-ment qu’elle s’est

forgé dès l’enfance,à Oran. « À la

maison, c’est moiqui gérais tout. »

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Côté presse

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HOSPIMEDIA(18 octobre 2017)

«SIH en supra GHT» Saint-Denis

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Côté presse

#02 - décembre 2017

CÔTÉ RADIO France Bleu ParisL’invité en question par Noé Da Silva

Le Docteur Régis Cohen13 septembre 2017

Endocrinologue à l’hôpital Delafontaine, le Dr régis Cohen est également porteur du projet de maison des usagers au niveau institutionnel.

Le Dr Régis Cohen s’est exprimé sur les ondes de France Bleu Paris au sujet du programme de la journée spéciale « défis sportifs », quelques heures avant le coup d’envoi de la manifestation. Il est également revenu sur le dispositif des maisons des usagers au plan national, avant d’aborder les missions qui leur sont conférées.

A réécouter sur le site de France Bleu Paris

Saint-Denis

France Culture LSD, La série documentaire par Perrine Kervran

La relation soignant-soigné : (1/4) : La fabrique des médecins13 novembre 2017

Avec la participation de Pauline, interne à l’hôpital Delafontaine en maladies infectieuses, assurant ponctuellement des gardes de nuit aux urgences.

« Qu’ils soient externes ou internes, les étudiants en médecine doivent assurer des gardes dans différents services. Confrontés à la douleur et à la maladie, ces apprentis médecins rencontrent des hommes et des femmes, issus de tous les milieux, qui souffrent et qui ont besoin d’eux. Quel sens vont-ils eux-mêmes donner à leur profession ? Deux jeunes médecins, Pauline, interne à l’hôpital de Saint Denis, et Franck, externe à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre, y répondent avec justesse, à travers ce qui fait l’essence et la richesse de ce métier : la relation aux patients. Ils réfléchissent à leur pratique en questionnant leur positionnement. Ils s’interrogent sur leur vocation et apprennent au côté de leurs pairs. Ils ont fait le choix de soigner »

A réécouter sur le site de France Culture

Saint-Denis

Le Point(24 août 2017)

«Hôpitaux cliniques / Le palmarès 2017» Saint-Denis et Gonesse

Le GHT Plaine de France se distingue dans trois spécialités au classement national des meilleurs hôpitaux et cliniquesLe palmarès 2017 des hôpitaux et cliniques du magazine Le Point, qui place au banc d’essai pas moins de 1400 établissements pour 70 spécialités, distingue le GHT Plaine de France dans trois disciplines : maladies infectieuses et du voyageur, chirurgie de l’obésité et vésicule biliaire.

Centre Hospitalier de Saint-Denis• Maladies infectieuses et du voyageur : 18ème placeEn 2016, 1 358 patients infectés par le VIH ont été suivis dans le service, dont 57% de femmes.Le Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic (CEGIDD) a quant à lui recensé 3 778 consultations la même année.• Chirurgie de l’obésité : 25ème placeLe Centre Hospitalier de Saint-Denis propose une prise en charge globale des patients, qui repose sur une équipe pluridisciplinaire composée de chirurgiens, psychologues, diététiciennes et endocrinologues.286 actes de chirurgie bariatrique ont été réalisés en 2016.

Centre Hospitalier de Gonesse• Vésicule biliaire : 42ème place246 actes de cholécystectomies ont été réalisés en 2016 au Centre Hospitalier de Gonesse, et 154 du 1er janvier au 30 juin 2017. Le nombre d’interventions réalisées en ambulatoire a doublé entre 2016 et 2017.

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En action

22 #02 - décembre 2017

Résidence ARTISTIQUE : l’expérience se poursuit !Les Centres Hospitaliers de Saint-Denis et de Gonesse poursuivent l’expérience initiée au premier semestre 2017 dans le cadre du programme culturel financé par l’ARS et la DRAC, sélectionnant un hôpital dans chacun des huit départements d’Ile-de-France.

Au Centre Hospitalier de Saint-Denis : le collectif In Vitro s’invite sur trois sites !

A Casanova et Casado : acte 2

Après une interruption estivale, les ateliers d’ improvisat ion

théâtrale ont repris sous la direction du collectif In Vitro, partenaire du théâtre Gérard Philipe. Encadrés par les comédiens

professionnels du collectif, patients et personnels vivent une expérience riche et fédératrice au travers de laquelle chacun se révèle tout en évoluant à son propre rythme.Pour cette nouvelle saison, nombreux sont les participants à avoir répondu présents. Au-delà du plaisir et de l’émotion que procurent ces moments d’échange, les professionnels de santé saluent les bienfaits thérapeutiques des ateliers, aussi bien pour les personnes âgées que pour les adolescents.Autre temps fort de la résidence artistique : une représentation théâtrale sera proposée le samedi 3 février 2018 au cœur de l’hôpital Casanova, décor atypique pour les comédiens du collectif In Vitro !

Lancement de la résidence artistique à Delafontaine pour cette nouvelle saison !

Dédiée à l’ensemble des personnels du Centre Hospitalier de Saint-Denis, quel que soit leur métier, la résidence artistique propose deux actions autour

du théâtre.

• Des ateliers d’improvisation théâtralemenés sous la direction des comédiens professionnels du collectif In Vitro, se tiennent tous les mardis de 16H30 à 18H depuis le 21 novembre, en salle polyvalente.

+ D’INFOSN’hésitez pas à nous solliciter

pour tout renseignement : Direction de la communication

[email protected]él. 01 42 35 64 50

• Des places de théâtre offertes au personnel du CHSD« La fuite » de Mikhaïl Boulgakov / Théâtre Gérard Philipe à Saint-DenisUne comédie mystique, profonde et drôle sur l’exil et la défaite, sur les existences prises dans la folie de la révolution russe.Deux dates au choix : jeudi 7 décembre à 20H ou dimanche 10 décembre à 15H30

« Mélancholie(s) » de Julie Deliquet - Collectif In Vitro Théâtre de la Bastille à ParisUne réflexion sur l’intergénérationnel, le temps qui passe, les rêves brisés, le travail, l’amour… Au travers de conversations arrosées ou de grands débats philosophiques. Deux dates au choix : mercredi 10 janvier ou vendredi 12 janvier à 21H

Inscription dans la limite des places disponibles à l’adresse mail : [email protected] ou par téléphone au 01 42 35 64 50

Afin de pérenniser l’expérience au-delà de la résidence artistique, qui prendra fin au premier trimestre 2018, le Centre Hospitalier de Saint-Denis s’apprête à répondre, en partenariat avec le théâtre Gérard Philipe, à l’appel à projet « Culture à l’hôpital » publié par l’ARS.

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En action

#02 - décembre 2017

En action

Calendrier :

17 janvier 2018 : Rdv 14h, départ 14h15 et retour CHG à 16h3021 février 2018 : Rdv 9h30, départ 9h45 et retour CHG à 12h3028 mars 2018 : Rdv 14h, départ 14h15 et retour CHG à 16h3018 avril 2018 : Rdv 9h30, départ 9h45, pique-nique sur place et retour CHG à 14h30

La navette contient 26 places.Aussi les réservations seront faites par ordre d’inscription.

Modalités d’inscription : [email protected] ou au 01.34.64.36.10

Au Centre Hospitalier de GonesseDans le cadre de la résidence artistique, le Conseil Départemental du Val-d’Oise propose la visite de l’Abbaye de Maubuisson aux patients, aux hospitaliers et à leurs familles. Les visites sont gratuites ainsi que le transport par navette depuis l’hôpital de Gonesse :

Lors de ces visites, vous aurez le privilège de voir l’exposition

d’Hicham Berrada, dont on a pu voir récemment des œuvres au MAMU à Bogotá, au Palais de Tokyo, au Fresnoy (2017), au Moderna Museet, au CENTQUATRE (2016) et à la Biennale de Lyon (2015), présente à l’abbaye de Maubuisson, du 8 octobre 2017 au 22 avril 2018, sa nouvelle exposition personnelle.

Pour son exposition à l’abbaye de Maubuisson, Hicham Berrada propose trois pièces inédites, une vidéo et une performance réalisée à l’occasion de « Nuit Blanche » (samedi 7 octobre 2017 de 19h à minuit). Les matériaux qu’il utilise pour l’exposition sont présents dans la nature : lumière, eau, terre… L’artiste joue avec ces éléments naturels et les lois qui en découlent. Hicham Berrada provoque la nature et la détourne de ses habitudes.

Pourquoi avons-nous appelé ce projet « Les fourmis blanches » ?Nous avons voulu que les meubles soient mobiles et se

déplacent dans tout l’hôpital et que tous les cadres contenant les œuvres soient blancs ;

« Ah, bon ! Moi je croyais que c'était à cause des infirmières, parce qu'on est toujours en train de courir partout dans tous les sens comme des fourmis…» Nous rétorque un agent ! Pourquoi pas ?

Nous sommes présents à l’hôpital de Gonesse 3 jours par semaine depuis le mois de mai et jouons les prolongations jusqu’à la fin de l’année.

De nombreux contacts ont été pris dans plusieurs services : la psychiatrie enfants et adultes, le secteur de la personne âgée, les urgences, la pédiatrie, la médecine physique et de réadaptation, la pneumologie, l’association Aurore qui accompagne les migrants et enfin une ancienne infirmière formée à Gonesse en 1965.

Si nous avons toujours été bien reçus auprès des professionnels et des patients, le projet suscite des intérêts divers :

Beaucoup sont intéressés mais évoquent un travail personnel

(dessins, textes…) qu’ils hésitent à faire circuler publiquement. Il y a beaucoup de richesse dans ce qui nous est montré et c’est à nous de promouvoir les travaux magnifiques et insoupçonnés.

Les patients de psychiatrie sont assurément les plus grands pourvoyeurs actuellement. Ils veulent montrer une image autre que celle que le grand public a l’habitude de voir.

Nous remercions certains personnels qui démontrent un réel intérêt dans notre projet en nous transmettant de magnifiques photos, des textes et des chansons.

Notre idée consiste à déhiérarchiser les relations, les productions, pour les rapporter à leur valeur dans l'esprit et le lieu où elles ont été conçues.

Tous cet ensemble forme une richesse souvent ignorée qui va pouvoir circuler et nous l'espérons provoquer de l'intérêt.

Les contraintes du format d’exposition (A4) et l’attention particulière de préservation des travaux personnels nous obligent à reproduire en photos toutes les œuvres transmises. Nous n’exposons souvent que les photographies des œuvres avec le concours du service de reprographie.

Des photographies sont prises également par nous-mêmes sur le site, soit pour documenter des choses remarquables, soit pour traduire un regard particulier qui constitue l'essentiel de notre participation.

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Grand angle Regards croisés

#02 - décembre 2017

Le séminaire de direction du GHT Plaine de France travaille à l’élaboration d’un organigramme de direction commun

Dans un courrier du 17 mars 2017, l’Agence Régionale de Santé a établi une feuille de route opérationnelle très claire et détaillée pour le GHT Plaine de France. Cette feuille de route incitait les directions des sites de Saint-Denis et de Gonesse à mettre en œuvre des orientations communes sur les fonctions administratives, techniques et logistiques.

Dans son courrier du 11 septembre 2017, l’ARS a également rappelé la

nécessité et la pertinence de mettre en place une direction commune en 2018 ; c’est d’ailleurs selon cette même orientation stratégique que l’ARS a approuvé sans aucune réserve la convention constitutive du GHT Plaine de France le 10 octobre 2017.

La première étape de la constitution d’une direction commune se traduit par la mise en place des délégations obligatoires auprès de l’établissement support. En effet, à compter du 1er janvier

2018, la fonction achats, le DIM de territoire, la formation continue, le système d’information et la communication deviennent des services mutualisés placés sous la responsabilité de l’établissement support, conformément à la réglementation.

Afin de poursuivre la réflexion sur la mise en place d’une direction commune au-delà de ces fonctions supports obligatoires, les deux équipes de direction des CH de Saint-Denis et de Gonesse se sont réunies lors d’un séminaire de direction du GHT le 16 octobre dernier. L’enjeu y était

clairement affiché : définir une gouvernance équilibrée à travers un organigramme commun de direction, reconnaissant la place de chaque site au bénéfice d’un esprit de groupe.

Afin de répondre à cette problématique, les équipes de direction des deux sites ont travaillé ensemble au sein de 4 ateliers différents permettant ainsi de définir les principes et les modalités de fonctionnement communs pour chacune des directions fonctionnelles identifiées.

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Grand angleRegards croisés

#02 - décembre 2017

Au sein de l’atelier n°1 sur la formation, les ressources humaines médicales et non médicales et les affaires juridiques, il a été suggéré de dédier au GHT : • L’élaboration du plan de formation (continue et initiale) du personnel médical et non médical• La politique de recrutement, salariale, de remplacement et du temps de travail• La gestion des carrières et de la paie• La mise en œuvre du projet médical partagé du GHT• La centralisation de la fonction juridique au sein d’une cellule ou d’une direction juridique du GHT.

L’atelier n°2 sur le DIM, les finances, la facturation et le contrôle de gestion a permis de rappeler les impacts d’une trésorerie commune en 2020, d’une certification des comptes commune, d’un pilotage financier conjoint des fonctions mutualisées en 2018 et d’une présentation conjointe des EPRD des deux sites dès 2018.

L’atelier n°3 sur les fonctions techniques, logistiques et les achats a rappelé la nécessité de mettre en place une cellule des marchés unique à l’échelle du GHT, pilotée par un directeur bi-site qui gérera la passation des marchés au niveau du groupe tout en veillant à ce que la voix de chaque prescripteur sur site soit bien entendue. A travers cette cellule, il s’agit également de professionnaliser la fonction en développant une réelle compétence d’acheteur.

L’atelier n°4 sur la direction des soins, les écoles et la qualité a mis en évidence l’intérêt de mutualiser certaines organisations et outils au sein des deux établissements. Une politique qualité devra être mise en place au niveau GHT. Cette politique s’appuiera sur deux équipes opérationnelles sur chaque site. Concernant les missions relatives à la direction des soins, des sujets seront partagés au sein du GHT, comme la mise en œuvre du projet de soins partagé, la définition d’une politique d’harmonisation des pratiques RH, des pratiques professionnelles et de la formation des personnels paramédicaux.

Le GHT sera également l’occasion pour les écoles et instituts d’harmoniser les pratiques pédagogiques, administratives et organisationnelles ainsi que leurs démarches qualité.

Les différents acteurs de ces 4 groupes de travail se sont réunis une nouvelle fois le 13 novembre et se réuniront le 7 décembre prochain en présence des équipes opérationnelles de chacune des fonctions supports concernées afin de formaliser une organisation cible et les liens hiérarchiques et fonctionnels entre les différents acteurs au sein d’une même

fonction support mutualisée. Les nouvelles organisations à mettre en place s’appuieront sur les compétences déjà présentes sur les deux sites qui seront consolidées au bénéfice d’une fonction support commune et de la professionnalisation des fonctions.

Des scenarii d’organigramme de direction unique du groupe seront présentés lors du séminaire de clôture du GHT le 10 janvier 2018.

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Parlons Éthique

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Quelques mois après l’intervention du président du Comité Consultatif National d’Ethique Jean-Claude Ameisen sur les enjeux de la loi Claeys-Leonetti, une seconde conférence s’est tenue au Centre Hospitalier de Saint-Denis sur les enjeux éthiques et légaux qui entourent la loi. En présence de Laurence Brunet, juriste spécialisée en

bioéthique et droit de la famille, Sara Piazza, psychologue et présidente du Comité Local d’Ethique, et des représentants des services les plus concernés par la problématique de la fin de vie, ont été abordées les questions majeures liées à la mise en pratique de la loi et les interrogations qui en découlent.L’objectif : exposer et confronter les expériences des praticiens et apporter un éclairage juridique pour une meilleure compréhension de la loi.

La loi Claeys-Leonetti : enjeux éthiques et légaux

La loi en pratiqueEn plaçant le patient au cœur de la décision médicale, la loi Claeys-Leonetti induit un nouveau positionnement des médecins. Pensée par le législateur pour encadrer la question de l’acharnement thérapeutique, la loi donne aux patients la possibilité de s’opposer à la poursuite des traitements. Or, ce sont les familles qui, bien souvent, sont à l’initiative de l’acharnement thérapeutique, situation paradoxale décrite par le corps médical.L’interprétation de certains termes de la loi, laissée à l’appréciation des médecins, constitue une difficulté majeure.Comment juger du caractère « inutile » ou « disproportionné » d’un traitement dans des situations parfois très complexes ?Doit-on administrer des soins jugés inadaptés au motif que les proches du malade l’exigent? La volonté du patient doit-elle prévaloir en toutes circonstances, alors-même que le médecin parait le plus capable d’évaluer un cas d’obstination déraisonnable? Si la loi distingue les cas de conscience et de non-conscience, qu’en est-il des cas intermédiaires de jugement altéré ? Autant de questions dont ont débattu les participants.Parmi les difficultés rencontrées par les équipes soignantes : l’incompréhension de certaines familles quant à la prise en charge de leur proche, due à de multiples facteurs, qu’ils soient culturels, confessionnels ou encore émotionnels.

En outre, la rédaction de directives anticipées et la désignation d’une personne de confiance ne sont pas réellement entrées dans les mœurs, ce qui entraine pour le corps médical une difficulté de prise de décision.Le principe même de personne de confiance semble inadapté à certaines cultures prises en charge, dont le mode de communication est davantage collectif qu’individuel, précise un médecin. De ce fait, des dispositions spécifiques non prévues par la loi sont proposées par les professionnels, telles que l’organisation de conseils de famille.Si certaines problématiques sont largement partagées, des spécificités propres à certains services furent aussi évoquées, à l’image du service de réanimation néonatale, où l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation chez le nourrisson constitue une question éthique épineuse. En gériatrie, l’arrêt des traitements fait débat, au regard de l’espérance de vie et des pathologies dont sont atteints les patients.Autre point soulevé par les praticiens ; celui du texte de loi qui ne prévoit pas de mise en place d’une véritable décision collégiale, qui pourrait être saisie pour statuer sur les cas particulièrement complexes. Le contexte médiatico-judiciaire fut au cœur des débats. Très médiatisées en France, les affaires judiciaires des dernières années eurent un impact fort sur l’opinion publique et le positionnement des malades, à l’instar de l’affaire Vincent Lambert ou, plus récemment, celle de la petite Marwa.

La loi Claeys-Leonetti : une avancée en faveur des malades

La loi Claeys-Leonetti du 3 février 2016 crée de nouveaux droits en faveur des malades en fin de vie, au titre du refus de l’obstination déraisonnable.La loi instaure les modalités d’arrêt des traitements thérapeutiques et la mise en œuvre de la sédation profonde et continue jusqu’au décès des patients dont le pronostic vital est engagé à court terme. Le texte définit les critères de conformité des directives anticipées, lesquelles traduisent l’expression privilégiée de la volonté du malade s’imposant désormais aux médecins.Le patient peut indiquer par déclaration écrite ses souhaits quant à la limitation ou l’arrêt des traitements qu’il pourrait recevoir en fin de vie, dans le cas où il se trouverait dans l’incapacité d’exprimer sa volonté.Enfin, le texte distingue deux modèles de directives anticipées, selon que la personne est bien portante ou déjà atteinte d’une maladie grave.

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Parlons Éthique

Béatrice Hivert-Niset :

La loi Leonetti a été promulguée en 2005 et nous sommes en 2017, cela fait donc 12 ans de recul. En 2016, la loi a été modifiée alors même que la précédente version rencontrait des difficultés dans son application. En quoi la modification de la loi Leonetti change-t-elle votre quotidien ?Dr Sophie Huguet:

La loi Leonetti est mal connue chez les professionnels de santé même si cela s’améliore un peu. Le fait que les directives anticipées soient devenues contraignantes (sauf en cas d’urgence ou si elles sont jugées m a n i f e s t e m e n t inappropriées par une décision collégiale) est un véritable changement. Elles sont également valables sans limitation de durée contre 3 ans auparavant et c’est une bonne chose.Mais les directives anticipées sont facilitantes lorsqu’elles existent ! En effet, les patients en rédigent très peu. Nous rencontrons le plus souvent des patients qui veulent vivre et qui ne se projettent pas sur leur fin de vie. Elles ne sont pas obligatoires et la proposition d’en rédiger ne doit pas être systématique. Cela peut être abordé au décours d’un entretien avec le patient, au cours duquel le professionnel de santé pourra en évaluer la pertinence en fonction des besoins du malade.Les professionnels ne sont pas toujours très à l’aise dans les explications parce que pas assez formés et aussi par manque de temps.

Dans tous les cas, quand elles existent, leur lieu de conservation doit être mentionné dans le dossier, et l’ensemble de l’équipe doit en avoir connaissance.Le 2ème changement concerne le droit à la sédation profonde et continue jusqu’au décès dans trois situations spécifiques :

 Patient atteint d’une maladie grave et incurable, dont la mort est prévisible à court terme, qui présente des symptômes impossibles à contrôler et qui demande à éviter toute souffrance en attendant que la mort ne survienne.

 Patient décidant, conformément à la loi de 2005, d’arrêter un traitement de maintien artificiel de la vie, ce qui engage donc son pronostic vital à court terme, et qui demande à être endormi pour éviter une mort potentiellement insupportable.

 Patient qui ne peut pas exprimer sa volonté et pour lequel le médecin arrête un traitement au titre du refus de l’obstination déraisonnable, conformément à la loi de 2005.

Dans ces trois cas, le décès est de toute façon inéluctable à court terme, avec ou sans sédation.BHN : Quelles difficultés demeurent, malgré tout, dans votre quotidien ?Dr Huguet : Je dirais que la difficulté vient d’une part de la méconnaissance de la loi, et d’autre part, des représentations erronées vis-à-vis de la fin de vie. L’information n’est pas homogène partout. Les médecins doivent être moteurs dans la démarche palliative au sein de leur équipe. Si certaines unités

nous accueillent systématiquement dans leurs staffs, d’autres se montrent beaucoup plus réticentes.BHN : Le fait que l’avis de la personne de confiance prévaut sur l’avis de la famille n’est-il pas parfois conflictuel ?Dr Huguet : L’avis du patient prévaut toujours lorsqu’il est en état de prendre des décisions, il faut le rappeler. Cependant, dans ces rares cas où les avis divergent, on peut organiser un conseil de famille et le consensus est rapidement trouvé. Encore une fois,

lorsqu’on prend le temps d’expliquer les choses, les réticences disparaissent.BHN : Qu’est ce qui pourrait améliorer votre quotidien sur le terrain aujourd’hui, fin 2017 ?Dr Huguet: En premier lieu, il faut que les services s’approprient la loi Claeys-Leonetti. Il faut que les professionnels soient parfaitement au clair et cela passe d’abord par la formation.Enfin, il faudrait systématiser les procédures collégiales, car il n’est plus normal aujourd’hui de décider dans son coin sans prendre en compte les avis de tous les professionnels qui entourent le patient.

En haut de gauche à droite : Dr Sophie Huguet, Gwenaëlle Martigny-JohannesEn bas de gauche à droite : Véronique Lemoine, Marie Petithory, Déolinda Gomes

Interview Dr Huguet, PH à l’unité mobile

de soins et d’accompagnement

La procédure collégiale consiste à réunir les professionnels concernés, autour d’une démarche de réflexion éthique, afin d’aider à la décision médicale de limitation ou d’arrêt de traitement actif lorsque le patient n’est plus en mesure d’exprimer sa volonté. Ces rencontres ne sont peut-être pas formalisées sous le nom ad hoc mais les décisions qui en découlent sont bien celles recherchées in fine et consignées dans le dossier patient.

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Flash

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Saint-Denis

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Une partie de l’équipe du laboratoire du CHSDDe bas en haut et de gauche à droite : Maria, Christelle, Gaëlle, Dominique, Nadine, Thanusya, Paola, Jennifer, Murielle, Nabila, Nadège, Nadia, Sophie, Marie-Adelaïde, Marie-Jeanne, Patricia, Aurore, Dominique, Lise, Martine, Elise, Patricia, Céline, Pardip, Valérie, Fatima, Hamid, Youcef, Tewfik, Mouloud, Flavienne, My lien, Amel, Wendy, Marianne, Hosni, Célia, Mickael, Hélène, Mylène, David, Naouel .

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Gonesse Flash

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Une partie de l’équipe du laboratoire du CHGDe bas en haut et de gauche à droite : Carole Mahieux, Brigitte Guyon, Najet Abidi, Audrey Lavenette, Mireille Sinsoulieu, Sabrina Podkowa, Habiba Kadi, Arielle Beddock, Carole Poupon, Coralie Carron , Amina Kadi, Marine Guerrier, Khalissa Bennaidja, Jannick Fievet, David Raes, Béatrice Arbogast, Isabelle Bonnal, Mélanie Ducarteron, Stéphanie Nanes, C. Dufour, Damien Santikulumar, Eric Baey, Olivier Langlamet, Eric Vandemeulebroucke, Amélie Causeret, Laura Djamdjian, Francette Rambaud, Maryam Samassa, Wassila Berkani

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Coup de projecteur Votre hôpital de Saint-Denis

#02 - décembre 2017

L’hôpital labellisé centre de compétences pour les maladies rares

Les maladies rares, un enjeu majeur de santé publique en FranceDéfinie par sa prévalence, une maladie est considérée comme étant rare lorsqu’elle atteint une personne sur 2 000.

D’origine génétique dans 80% des cas, les maladies rares touchent plus de 3 millions de français, soit 4,5% de la population.

Dans 50% des cas, elles atteignent des enfants de moins de 5 ans.

Au total, 8 000 maladies rares sont recensées en France, qui se caractérisent souvent par leur gravité et leur chronicité, dont le retentissement sur la vie des patients est considérable.

Nombre de ces maladies sont dites « orphelines », car ne bénéficiant pas de traitement réel.

Premier pays en Europe à avoir lancé un plan national des maladies rares, la France se distingue par la mise en œuvre d’une politique volontaire et pionnière dans ce domaine, au travers d’une organisation cohérente et structurée.

Un dispositif national solide et structuréLe dispositif vise à structurer l’organisation de l’offre de soins pour les maladies rares et à améliorer l’orientation des patients.

Il repose sur un système de labellisation de centres de référence, actuellement au nombre de 363 pour la période 2017 - 2022, soit 104 sites coordonnateurs et 259 sites constitutifs.

Les centres de référence remplissent une mission de recours et de coordination, et animent les filières dédiées aux maladies rares.

Ce dispositif est, depuis 2008, complété par celui des centres de compétences.

Ces derniers ont été identifiés par les centres de référence et sont désignés par les Agences Régionales de Santé.

Les centres de compétences maladies rares ont vocation à assurer la prise en charge et le suivi des patients au plus proche de leur domicile, et à participer à l’ensemble des missions des centres de référence.

Ils suivent les recommandations et protocoles définis par le centre de référence sous l’égide duquel ils sont placés.

Leur travail s’inscrit dans le cadre d’un réseau, venant renforcer le maillage territorial.

Ils ne font l’objet d’aucun financement spécifique, contrairement aux centres de référence.

Doté d’un responsable, chaque centre de compétence s’organise autour d’une équipe hospitalière permettant une prise en charge pluridisciplinaire.

Un service commun d’oncologie médicale entre le CH de Saint-Denis et le GHU Paris Seine-Saint-Denis de l’AP-HPDepuis le 1er décembre dernier, le Pr Zelek, PU-PH et chef du service d’oncologie à l’hôpital Avicenne, est également responsable de l’oncologie médicale à l’hôpital Delafontaine. Il est assisté d’un adjoint à Saint-Denis : le Pr Des Guetz, oncologue au CH de Saint-Denis. Le but de cette coopération est de consolider les ressources humaines médicales grâce à une équipe commune aux deux sites, d’harmoniser les pratiques avec des référentiels communs et de rendre lisibles les portes d’entrée et les parcours patient pour renforcer la dynamique territoriale d’activité des deux établissements.

Ce service commun a vu le jour sous la forme d’une Fédération Médicale Inter Hospitalière (FMIH), créée pour une durée de 4 ans par le CH de Saint-Denis et l’AP-HP après avis des instances du CHSD, de l’AP-HP et du GHU Paris Seine-Saint-Denis. Le projet est innovant car c’est la première fois que l’Assistance Publique- Hôpitaux de Paris met en place une coopération aussi poussée avec un centre hospitalier général pour développer la cancérologie à l’hôpital public. Ce service commun d’oncologie médicale préfigure déjà de ce que sera l’institut fédératif en cancérologie qui permettra de structurer l’offre publique de cancérologie dans le bassin nord-est parisien (GHT Plaine de France, GHT 93 Est et hôpital Avicenne).

Le CHSD est labellisé pour

deux centres de compétences :

• Les maladies auto-immunes et auto-inflammatoires• La drépanocytose et autres maladies rares du globule rouge

Référent adultes : Dr F. LhoteRéférent enfants : Dr A. Malric

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#02 - décembre 2017

La convention FIPHFP reconduite pour trois ans

En septembre dernier, le Centre Hospitalier de Saint-Denis signait la convention FIPHFP, et percevait

à ce titre une enveloppe d’un montant de 217 337 euros, dédiée au financement d’actions en faveur des travailleurs handicapés.A l’hôpital, plus qu’ailleurs, les personnels sont particulièrement touchés par la question du handicap, en lien avec les tâches spécifiques qui y sont exercées, exposant à des risques multiples, qu’ils soient physiques ou psychologiques, visibles ou invisibles, temporaires ou permanents. Le Centre Hospitalier de Saint-Denis compte un peu moins de 6% de personnels en situation de handicap. Cette nouvelle convention, qui s’inscrit dans une politique volontariste d’inclusion professionnelle menée par le Centre Hospitalier de Saint-Denis, a pour objectif de consolider les actions précédemment mises en place, et en développer de nouvelles, autour de trois axes majeurs : • Le recrutement de personnels éligibles à la reconnaissance de qualité de travailleur handicapé (RQTH).• Le maintien dans l’emploi des personnels présentant un handicap, au travers d’actions multiples : formation, reconversion, bilan de compétences, tutorat, aménagement du temps de travail, acquisition de matériel visant à pallier les déficiences...• La mise en œuvre d’actions d’information et de sensibilisation dans le but de promouvoir le dispositif auprès des personnels éligibles.Par ailleurs, l’hôpital entend également dans le cadre de cette nouvelle convention développer l’accompagnement des personnes présentant un handicap psychique.

Il dispose d’une période de trois ans pour mener à bien les actions définies dans cette convention.Pour bénéficier du dispositif, les personnels concernés devront au préalable déclarer leur handicap.Ce n’est qu’après cette première étape obligatoire que la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) pourra statuer sur l’attribution de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), pour une durée de 1 à 5 ans renouvelable. Les personnels bénéficiant de ce statut pourront alors prétendre à des avantages et dispositions favorisant la poursuite de leur parcours professionnel dans un environnement adapté.Tout agent souhaitant connaître ses droits ou initier une démarche de déclaration de statut de travailleur handicapé est invité à contacter Madame Karima Labssir, référente handicap de l’établissement (service de la médecine du travail). Il bénéficiera d’un accompagnement ciblé et sera guidé pas à pas dans toutes les démarches qu’il pourrait entreprendre. Une plaquette explicative sera prochainement disponible, qui détaillera les modalités de déclaration et les droits associés s’appliquant à tout travailleur handicapé.L’usage des fonds attribués à l’hôpital fera l’objet d’un contrôle étroit. Les subventions ne pourront être utilisées à d’autres fins que celles fixées par la convention. Toute somme non utilisée sera restituée à l’issue de la convention.L’enjeu pour l’hôpital est d’accompagner un nombre croissant de personnels vers la reconnaissance de leur handicap, grâce à une plus grande visibilité du dispositif et une meilleure connaissance des enjeux et bénéfices.

Qu’est-ce que « l’obligation d’emploi » ?Mise en place par la loi du 10 juillet 1987, et revue par la loi 2005-102 du 11 février 2005, l’obligation d’emploi des travailleurs handicapées (OETH) repose sur le principe de non-discrimination. Les employeurs publics et privés doivent prendre les mesures appropriées pour favoriser l’accès à l’emploi et le maintien dans l’emploi des travailleurs.

Les entreprises comptant 20 salariés et plus ont obligation d’employer des travailleurs handicapés et autres bénéficiaires de l’obligation dans l’emploi à hauteur de 6% de l’effectif salarial, conformément à l’article L.5212-1 à 5 du code du travail.

Qu’est-ce que le « FIPHFP » ?► Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique

Crée en 2006 afin amorcer une politique d’insertion des personnes en situation de handicap dans la fonction publique, le FIPHFP propose un dispositif en faveur du recrutement et le maintien dans l’emploi au sein des trois fonctions publiques.

Que signifie le sigle « RQTH » ?► Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé

Ce dispositif s’adresse aux personnes en capacité de travailler, dont l’état de santé a un retentissement sur l’exercice de leur activité professionnelle.

La convention 2013 – 2016 : un bilan positif !

► Une enveloppe pluriannuelle de 214 337 euros allouée par le FIPHFP au CHSD

► 98% du budget dépensé en faveur des agents bénéficiaires de l’obligation d’emploi

► 70 aménagements de poste,

représentant près de 80% du budget octroyé à l’établissement► 330 000 euros accordés pour des actions de formation (ANFH), s’ajoutant à l’enveloppe initiale

Une référente handicap au CHSD pour répondre à vos questions et vous accompagner dans vos démarchesKarima Labssir / Médecine du travailCoordonnées :E-mail. [email protected]él. 01.42.35.60.35

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#02 - décembre 2017

Le séminaire de psychiatrie fête ses 10 ans !

Ce séminaire a été créé, dès notre accession aux responsabilités de Chef de pôle de psychiatrie adulte du C.H. de Gonesse en 2007, afin d’honorer

la tradition d’enseignement théorico-clinique, qui constitue assurément, aux côtés du soin de nos patients, une des plus nobles et enrichissantes missions de service public de notre discipline.

Parallèlement à la transmission vivante de nos savoirs et pratiques thérapeutiques, ce séminaire s’est également voulu résolument engagé dans une réflexion critique sur les enjeux épistémologiques, politiques et sociétaux, qui façonnent les nouveaux visages parfois grimaçants de la psychiatrie contemporaine.

A la faveur d’une collusion sans précédent de l ’ h é g é m o n i e du paradigme n e u r o s c i e n t i f i q u e avec l’extension des impératifs vertueux de contrôle et de régulation de l’ordre social, notre discipline semble bien en effet aujourd’hui en voie de régresser vers son plus sombre passé asilaire et sécuritaire, mais aussi tendre à renouer avec ses troubles ambitions d’ingérence hygiéniste, à travers la gestion pharisienne et ubiquitaire de la « santé mentale » de la population et de ses « ressources humaines ».

C’est à la lumière de cet amer constat de l’essor d’une psychiatrie sans âme et bio-politiquement correcte, que nous avons souhaité dans ce séminaire interroger la légitimité de nos pratiques institutionnelles, en restaurant un dialogue fécond avec les sciences humaines.

Il s’agit dès lors moins pour nous de souscrire sans réserve à la distinction canonique, introduite par Dilthey à la fin du XIXème siècle, entre sciences de la nature, relevant de l’explication, et sciences de l’esprit ou sciences de l’homme, ressortissant à la compréhension, que de solliciter les apports de la philosophie, de l’anthropologie,

de la sociologie ou de l’économie, pour nous aider à déconstruire les dispositifs de « savoir-pouvoir », qui gouvernent insidieusement les recompositions et les usurpations actuelles de notre champ clinique.

A titre d’exemple de cette démarche, nous ne saurions avoir la moindre complaisance envers la promotion récente d’une bien-pensante « psychiatrie humaniste » ou du Meilleur des mondes des programmes philanthropiques de « Santé mentale positive », dont les idéaux de bien-être psychique, d’épanouissement et de maximisation de l’efficience individuelle révoquent toute négativité en l’homme, afin de mieux servir cyniquement sa domestication et l’adaptation du «capital humain» aux intangibles lois marchandes du

monde néolibéral.

C’est bien dans cette perspective que, sans dénier la pertinence d’autres abords complémentaires auxquels nous sommes volontiers ouverts, la psychanalyse et la psychothérapie

institutionnelle demeurent les références éminentes de notre séminaire comme de notre exercice soignant, tant il est essentiel de rappeler, avec Lacan, que « L’objet de la psychanalyse ce n’est pas l’homme, c’est ce qui lui manque », offrant ainsi la chance d’accueillir, dans leur singularité, le sens et la part de vérité que la parole du patient nous adresse au-delà de ses symptômes.

Je tiens pour conclure à remercier chaleureusement tous les intervenants et acteurs, au premier rang desquels Sarah Journoud, qui ont généreusement contribué depuis 10 ans à l’audience et à la diffusion de ce séminaire public, auquel je souhaite une vie longue et prospère !

Docteur Olivier LABERGÈREChef du Pôle de Psychiatrie Générale

C.H. de Gonesse

« Chaque visage que prend la folie au cours des temps dit la forme et la vérité de la

corruption du monde. » M. Foucault. Histoire de la folie à l’âge classique

L’objet de la psychanalyse ce n’est pas l’homme, c’est

ce qui lui manque „“

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Coup de projecteur Votre hôpital de Gonesse

#02 - décembre 2017

Après le CH de Saint-Denis, c’est au tour de l’hôpital de Gonesse d’accueillir dans ses locaux depuis le 24 novembre 2017

Happytal est une conciergerie qui propose un ensemble de services et de prestations du quotidien mis à disposition des agents de l’hôpital sur leur lieu de

travail. C’est également des prestations proposées aux patients hospitalisés et/ou préparant leur hospitalisation.Divers avantages sont proposés selon que l’on soit agent de l’hôpital ou patient :Pour les personnels, HAPPYTAL propose le pressing et la blanchisserie, un service de retouche et de cordonnerie, des gardes d’animaux, un accès boulangerie ou primeurs, des gardes d’enfants…

Pour les patients, HAPPYTAL recueille les demandes de chambres individuelles et propose des services de coiffure, de soins esthétiques, des produits d’hygiène, des aides à domicile, des achats de jouets, des gardes d’enfants…La liste des services proposée n’est pas exhaustive puisqu’HAPPYTAL s’efforce de satisfaire les demandes particulières.Toutes les demandes se font sur le même principe, que l’on soit issu du personnel ou de la patientèle :Sur le site internet : www.happytal.comPar téléphone : 01.85.43.08.18Au comptoir HAPPYTAL : dans le hall d’accueil de l’hôpital de 9h à 18hLes achats peuvent être réglés au choix, soit par carte bancaire, soit en espèces ou encore par chèque.

Accompagnement social du personnelEn octobre 2017, le Centre Hospitalier de Gonesse a souhaité mettre en place un dispositif d’accompagnement

social des personnels et Mme Sandrine Bagassien en est la référente.

Mme Bagassien est rattachée à la Direction des Ressources humaines. Elle a notamment pour missions :

- d’apporter conseil, aide ou d’orienter les agents dans leurs démarches auprès d’organismes sociaux,

- d’orienter les agents vers des services adaptés à leur situation au sein même du CHG.

A ce titre, Mme Bagassien assure également le relais entre différents partenaires, tels que : le CGOS (Comité de Gestion des Œuvres Sociales), la CRH (Complémentaire Retraite des Hospitaliers), en partenariat avec le CGOS, les mutuelles des hospitaliers, la Garantie Obsèques et le Crédit Social des Fonctionnaires.

Elle est ainsi un conseiller de proximité, qui aide, dans la mesure du possible, les agents dans les démarches à accomplir pour bénéficier des prestations ou des services proposés par les divers partenaires, tout au long de l’année.Plus particulièrement eu égard à son rôle de correspondante CGOS, Mme Bagassien assure une interface entre les agents et le CGOS, pour l’envoi des documents de prestations et constitue les dossiers de :• prestation maladie,• aide et de secours,• prestation départ à la retraite,• prestation décès.

Elle met également à disposition des agents, dans l’espace dédié au CGOS les supports indispensables à une bonne connaissance des offres proposées : brochures, dépliants, etc…Vous pouvez la contacter facilement au 01.34.53.24.12

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Le carnet

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Bienvenue à..., Bonne route à..., Décès

#02 - décembre 2017

Bienvenue àArrivéesAgents d’Entretien QualifiésWesley SaladeHasseyna FallAdjoints administratifsAssetou SanogoAmal DjaouAides-soignantsVanessa HacheFatima MalikiDalla DialloJessica TrafiCindy MiredinEva EmaleuMustapha BourkebA.S.HNah Djoba CoulibalyAssistantes socialesFarida HaddoucheElodie SalmierInfirmiersCendrine BouretFeinda HaidaraMadina MahiMarie DorardVesna BlagonicVirginia Passos Dos SantosRadidja Gueye DiengChantal Mpuate Tembo

Psychologue Flora ZucalMasseurs-kinésithérapeutesOns Ben AbdaMarie Eve DeboissyMédecinsHanene BoudabousAicha LyoubiHaïk MouradianMathias WargonNomonde Mafuna HenryManipulatrice d’électroradiologieSabrina ZeboudjTechniciens de laboratoirePaola AgohThanusiya SelliahOrthoptisteSabrina PushparajahOrthophonistesAnne-Gaëlle VetillardLéa ChretienPréparateur en pharmacieSotheary Tran PhatPsychomotricienneLaura SegondSages-femmesNour El Houda MerabetEsther DugeaiPierre BourachotElodie Koller

CHGBienvenue àArrivéesMédecinsCoulette SarahFourcade ArthurLaborde Frid-MackenzyLebegue GéraldineNouar RiadhChiaretto GiuliaFisselier MatthieuSpinu IrinaToumert KarimChitic GabrielaGuettaf Nassima

Bonne route à RetraitesMédecinsDaoud GhattazBarrois BrigitteMadras Jean-Luc

Les informations RH concernant le personnel non médical ne nous ont pas été transmises par le CHG.

Bonne route àDépartsAdjoint des cadresDadi Arezki Aide-soignantRosalie Rome MédecinNaima BelbeyInfirmière Magali LedusSages-femmesMartine Mabiala MoussirouOrnella MagninCadre supérieur de santéMarianne FournierCadres de santéMadjida DjebidSandrine Delagarde

RetraitesAides-soignantesSylvia Claude-AouichatEmilie FournVilay SoukalounChristine ScelleInfirmièresAline PoupartEdwige BoissonPatricia DubocCatherine SaurelTechnicienne de laboratoireEdith QuemereCadres supérieurs de santéLéonie ChartierDominique EliesJean-Jacques FerryMédecinsJean-Luc PouchAhcene DoumazOuvrierPierre-Martial EtilopyPuéricultriceDominique Franc

CHSD

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Vendredi 17/11/17 : Séraphine Louis, création picturale et psychose Michelle Morin, psychiatre, psychanalyste et psychosomaticienne

Vendredi 15/12/17 : Lettre morte / lettre dérobée. Fragments d’une analyse Pierre Leclair, psychologue clinicien et psychanalyste

Vendredi 19/01/18 : Nous les Intranquilles, Séminaire hors les murs pour fêter les 10 ans  Projection du documentaire « Nous les intranquilles » réalisé par les patients du groupe cinéma du Centre Artaud de Reims et le réalisateur Nicolas Contant. Projection au cinéma Jacques Brel de Garges-lès-Gonesse en partenariat avec le CLSM Val d’Oise et le Groupe d’Entraide Mutuelle Mille et Une vie (Arnouville).

Jeudi 15/02/18 : Freud au pays des Soviets. Pour une histoire populaire de la psychanalyse Florent Gabarron Garcia, psychologue, psychanalyste

Vendredi 16/03/18 : Un traumatisme psychique peut-il être à l’origine d’une psychose ? Dr Bernard Vandermersch, psychiatre, psychanalyste membre de l’Association Lacanienne Internationale

Vendredi 13/04/18 : Réduplications, unité et décomposition spéculaires dans les psychoses Stéphane Thibierge, psychanalyste, professeur de psychopathologie à l’UFR d’Etudes psychanalytiques de Paris Diderot

Vendredi 18/05/18 : Existe-t-il des maladies psychosomatiques du cerveau ? Dr Yorgos Dimitriadis, psychiatre, psychanalyste, maître de conférences en psychopathologie à l’UFR d’Etudes psychanalytiques de Paris Diderot

Vendredi 15/06/18 : Apports de l’œuvre de W.R. Bion à la prise en charge des psychoses en institution Dr Olivier Labergère, psychiatre, chef du pôle de Psychiatrie Générale du C. H. de Gonesse

Séminaire Psychiatrie et Sciences HumainesCoordonné par le Dr Olivier Labergère et Sarah Journoud

Le séminaire du Pôle de Psychiatrie de Gonesse a 10 ans !

Prog

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Salle des fêtes et de la Culture (SAFEC) à 11h30 Le séminaire est ouvert à tous

Rejoignez-nous sur notre page facebook :

https://www.facebook.com/groups/151998242054641/Centre Hospitalier de Gonesse

Pôle de Psychiatrie GénéraleSalle des Fêtes et de la Culture

2, bd du 19 mars 196295 500 Gonesse

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