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Encyclopedie des Arts Martiaux - · PDF fileMuay thaï Vi ệt Võ ðạo www ... Elle est l’art de lutter dans la danse et de danser dans la lutte. Enfin, elle est un ... Fighting

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ENCYCLOPÉDIE

DES

ARTS MARTIAUX

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Table Des MTable Des MTable Des MTable Des Matièresatièresatièresatières Capoeira Jiu-jitsu brésilien Boxe anglaise Close combat Wushu Kung fu Hapkido Taekwondo Full-contact Jeet Kune Do

Kickboxing

Escrime Savate ou boxe française Lutte gréco-romaine Pancrace Krav-maga Aïkibud ō Aïkido Iaidō Judo Karaté Kempō Kendo Kobudō Kyūdō Ninjutsu Sumo Taikiken Combat libre (free-fight) Muay thaï Việt Võ ðạo

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Bonjour et bienvenue dans le Club des Samouraïs. La raison pour laquelle je vous offre

cette Encyclopédie des Arts Martiaux est simple….je crois qu’il peut être utile de posséder des connaissances sur les différents styles, afin de bien comprendre le sien…et

si vous ne pratiquez pas un art martial, il semble que vous vous y intéressiez alors, je pense que vous en apprécierez la lecture.

Dans cette encyclopédie, vous trouverez les histoires, les légendes, les principes et les origines qui entourent différents arts martiaux. Bien sûre, il n’y a pas tous les sports de

combats qui ont existé dans le monde, mais j’ai, selon moi, sélectionné les plus importants et ceux qui ont eu une grande influence dans l’évolution des arts martiaux…

J’ai rassemblé de l’information d’un peu partout en tentant de rester le plus près possible

de la vérité, certains styles ont des milliers d’années d’existence….alors parfois, l’information se dilue avec le temps. Mais bon…le but n’est pas de faire une thèse sur les sports de combats, mais plutôt, de vous donner un portrait global du merveilleux monde

des arts martiaux.

Lors de votre lecture, vous réaliserez que je n’ai pas essayé de comparer les styles entres eux…en fait, je ne crois pas que ce soit une bonne idée… selon moi, il n’y a pas de moins

bons ou de meilleurs… ils ont tous la même destinée… nous faire grandir et nous améliorer en tant que personne, c’est ce que certains appellent… trouver la voie.

Alors, je vous souhaite un bon apprentissage et on se retrouve tantôt pour la conclusion.

Bonne lecture

Alex

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Capoeira

La Capoeira est l’un des aspects les plus fascinants de la culture brésilienne. Le capoeiriste est à la fois un athlète, un danseur, un acrobate, un farceur, un comédien et un musicien. D’un point de vue historique, cela s’explique par l’extraordinaire rencontre (contrainte forcée) entre les différentes cultures africaines sur le territoire du Brésil durant trois cents années d’esclavage. Venu d’Afrique avec leurs danses, leurs rituels, leurs fêtes et leurs chants, les esclaves ont fini par créer un rituel unique, lié à leur condition au Brésil : La CAPOEIRA.

Sous sa forme dansée, chantée et inoffensive aux yeux des maîtres et des surveillants, ce rituel était en réalité une véritable préparation au combat. Combat contre les oppresseurs pour leur liberté. Combat des plus faibles et des plus démunis contre les plus forts.

La Capoeira dans sa forme ne ressemble à aucune autre danse, ni à aucun autre sport de combat. Elle est l’art de lutter dans la danse et de danser dans la lutte. Enfin, elle est un jeu.Un rituel d’une grande beauté. Les mouvements des capoeiristes sont ceux des animaux. Macaques, reptiles ou félins, ils évoluent indifféremment debout ou renversé, à quatre pattes ou bien complètement allongées, prêts à bondir dans les airs ou sur leur proie. Ils sont soutenus autour par les rythmes de percussions, les chants et les frappes de mains des autres capoeiristes. Ces derniers, en attendant leur tour, se forment en cercle et "animent" le jeu avant de se lancer. C’est la " RODA ". Être au cœur du rituel et faire un "beau jeu", c’est engager le dialogue avec son partenaire en utilisant tous les recours que l’on a à sa portée pour le tromper et l’emmener au piège. Nous avons vu que c’était la lutte du plus faible contre le plus fort, donc pas besoin d’être un athlète ou un acrobate pour jouer la Capoeira. Un sourire, un geste malicieux, un cri, une douleur déguisée, un coup porté ou un coup reçu ou une esquive bien placée sont souvent plus utiles pour mener le jeu où on veut.

Le temps du jeu c’est le temps d’entrer, d’établir la relation avec son partenaire, d’être attentif et à l’écoute de son énergie corporelle, (sa rapidité ou sa lenteur, son niveau d’agressivité, ses capacités de ruse, de stratégie, son agilité, son humour...). Ici aussi, comme au théâtre ou en danse la qualité d’écoute fera que le jeu sera "bon ou mauvais ", "vrai au faux ". " Tomber dans le piège " n’est pas douloureux dans la Capoeira puisque le principe est de ne pas se toucher, il faut rester fluide l’un par rapport à l’autre et arrêter le mouvement avant de se faire obstacle. À la fin, personne ne gagne ou ne perd. On se sert la main et on s’arrête là.

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Jiu-jitsu brésilien Le jiu-jitsu brésilien est un art martial brésilien, une forme de lutte au sol avec ou sans kimono. Chaque technique de finalisation se termine soit par un étranglement soit par une luxation (nuque, épaule, coude, poignet, hanche, genou, cheville) sans torsion articulaire. Contrairement à la majorité des arts martiaux, qui privilégient le combat debout, pieds et poings, le ju-jitsu brésilien focalise sur le combat au sol, domaine extrêmement technique et où le gabarit joue moins. Le jujitsu brésilien est une évolution du jujitsu japonais qui lui est dérivé du Judo. Mitsuyo Maéda (1879-1941) a enseigné ses connaissances en jujitsu traditionnel à Carlos Gracie qui lui à son tour apporta des changements fondamentaux à cet art, et devient le jujitsu brésilien. Carlos était attiré par les combats de rues et modifia rapidement les techniques apprises pour l'adapter à la réalité brésilienne. Il testa son art contre quiconque se proposait et demeura invaincu. Dès lors, il devint une véritable légende au Brésil.

Le jujitsu brésilien a véritablement pris racine avec le jeune frère Gracie, Hélio âgé de 16 ans. Il adapta cet art japonais pour sa petite stature (1m60, 64kg) et décida de tester ses nouveaux "outils" contre le champion de Judo beaucoup plus imposant Masahiko Kimura. Helio Gracie perdit ce combat, mais son courage et sa ténacité furent une inspiration pour nombre de Brésiliens qui virent en lui et son art des techniques réellement fonctionnelles.

Le jujitsu brésilien devient réellement populaire en Amérique lorsque Royce Gracie, fils de Hélio Gracie, fit la démonstration en 1993 de l'efficacité de cet art devant public et caméras, dans un évènement organisé et bien connu de nos jours le UFC (Ultimate Fighting Championship). Pour cet évènement, on avait invité les plus redoutables combattants de divers sports de combat dont Art Jimmerson, boxer poids lourd, l'homme le plus dangereux de la planète et aujourd'hui légende des combats extrêmes Ken Shamrock et une finale que Royce a facilement gagné contre Gerard Gordeau. Royce Gracie ce soir-là, a battu 3 excellents combattants et devint lui-même une légende grâce à ses techniques. Il sera responsable de la popularisation des arts martiaux mixtes (MMA) dans le reste des Amériques.

Le jiu-jitsu brésilien, comme beaucoup d’arts martiaux, compte assez peu sur la force. Les grands champions que sont les Gracie étaient généralement petits et beaucoup moins lourds que leurs adversaires (Royce Gracie pesait à peine 63kg lors de ses victoires !). Cet art martial compte plutôt sur cinq qualités majeures : l’équilibre, la coordination, la maîtrise de la distance, le timing et la précision. D’autres qualités entrent en ligne de compte mais ces cinq sont la fondation nécessaire pour devenir un grand combattant avec cette technique.

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Boxe anglaise La boxe anglaise apparaît au XVIIIe siècle, organisé par des parieurs. Le premier boxeur reconnu comme champion poids lourd fut l'anglais James Figg, en 1719. Les règles du marquis de Queensberry, rédigées en 1857, ont mis l'accent sur l'agilité plutôt que sur la force. Ces nouvelles règles interdisaient le combat à mains nues, le corps à corps, l'étouffement, les coups lorsque l'adversaire est impuissant et les coups au-dessous de la ceinture sont interdits. Les principaux coups d'attaque sont le crochet, le direct et l'uppercut. La garde est une position des bras et des jambes qui consiste à la fois à se protéger et à préparer une attaque.

Les rencontres sont divisées en rounds de trois minutes, espacées d'un temps de repos d’une minute. Un participant perd le match s'il reste au sol plus de dix secondes, allongé ou sur un genou. Ces règles stipulent également que les matchs doivent avoir lieu dans un ring de 7,30 m de côté. Le derniers champion poids lourd à mains nues fut l'américain John L. Sullivan, en 1889. En combattant avec des gants selon les règles de Queensberry, Sullivan perdit son titre de champion du monde, le 7 septembre 1892. Les règles de Queensberry sont demeurées le code qui régit la boxe professionnel.

Au XXe siècle, la boxe professionnelle fut contrôlée de façon de plus en plus stricte par des organismes nationaux et internationaux. Par exemple, le nombre de rounds est de douze en championnat et quinze en championnat du monde, il existe des systèmes de comptage des points pour déterminer le vainqueur dans les combats qui ne se finissent pas par K.O.

Voici quelques noms ayant marqué l'histoire de la boxe professionnelle :

- Poids lourds : Jack Dempsey (champion du monde, 1919), Joe Louis (25 fois champion, de 1937 à 1949), Floyd Patterson (titre mondial en 1956 et 1960), Sonny Liston (champion en 1962), Mohammed Ali (prend le titre à Liston en 1964, sa personnalité charismatique lui valut une popularité internationale) et Mike Tyson (le champion le plus redouté des années 90).

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Close combat

Le close combat (littéralement en anglais, combat rapproché) ou CQC (Close Quarter Combat) a été développé notamment pendant la Seconde Guerre mondiale par des militaires anglo-saxons sur la base des arts martiaux japonais (Karaté, Judo et Ju Jitsu essentiellement). Son créateur est le Major britannique W. E. Fairbairn. Il exposa une compilation de techniques de Close-Combat dans son ouvrage "Get tough !" (Littéralement : "deviens fort").

Le close combat classique ayant été créé pour la guerre (contrairement aux "sports de combat"), se caractérise par un amalgame de techniques incapacitantes ou mortelles, toutes basées sur des habiletés motrices simples, et visant exclusivement à mettre hors d'état de nuire un ennemi:

• le plus vite possible • le plus efficacement possible • par tous les moyens possibles (mains nues, armes, objets divers utilisés comme

armes)

L'esprit du close combat est celui d'un engagement physique qui ne se veut pas symétrique avec un échange de coups (comme dans un duel), mais au contraire asymétrique. En close combat, le combattant cherche systématiquement à prendre l'initiative de l'assaut, puis à écraser l'ennemi sans concession.

Les techniques de combat à mains nues employées en close combat sont typiquement les plus dangereuses, les plus puissantes, et les plus simples que puisse générer le corps humain. Ces techniques sont choisies et adaptées pour marcher dans des conditions de stress maximum, et sur quelqu'un qui ne se laissera pas faire.

La méthode résultante du close combat est à la fois très facile à apprendre (quelques semaines) et effroyablement efficace, ce qui ne la rend pas particulièrement populaire dans les cercles d'arts martiaux traditionnels.

Néanmoins, le close combat n'est pas aussi éloigné de la "voie du guerrier" que ce que l'on pourrait croire à la première approche. La finalité profonde du combat étant, qu'on le veuille ou non, de survivre.

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Wushu Le Wushu est l’une des activités traditionnelles les plus en vue en Chine. Il bénéfice une très longue tradition. Il est probable que les premières traces de Wushu datent d’il y a plus de 3000 ans. On admet généralement que de nombreux sports de combat trouvent leur origine dans le Wushu (judo, karaté, taekwondo). Outre la grande variété de techniques de combat, le Wushu comprend également des concepts philosophiques (le symbolisme ‘naturel’) et des éléments religieux du Bouddhisme et du Taoïsme. Le développement du Wushu a été influencé par l’évolution qu’a connue la société chinoise. Ainsi, il a connu des modifications importantes dans son organisation et sa conception même. Les souverains ont utilisé le Wushu durant des siècles comme instrument politique en couplant sa pratique à des fonctions spécifiques telles que le maintien de l’ordre, l’entretien et l’amélioration des aptitudes physiques, la promotion de l’unité et du prestige du pays et le renforcement de l’idéologie dominante. Par exemple, sous le régime communiste le Wushu reçut une connotation idéologique en lui attribuant le rôle de contribuer à l’apprentissage des ‘bonnes’ manières et d’un comportement ‘exemplaire’. Pendant que le Wushu évolue petit à petit vers un sport compétitif moderne (qualifié de ‘Wushu moderne’) sa forme traditionnelle (avec des liens forts vers la philosophie et la religion) continue à exister. Cette dernière version est arrivée dans nos contrées via différents canaux dont, entre autres, le ‘Kung-fu’.

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Kung fu

Le Kung fu a été instauré en l'an 525 avant JC par l'arrivée d'un moine hindoue nommé Bodhidarma(l'Illuminé) ou Tamo en chinois. La légende dit que qu'il aurait creusé un trou à travers le mur d’une caverne par son regard constant…. Tamo s’était exilé pendant 9 ans afin de méditer et lorsqu’il revenu, il constata que les moines étaient dans une condition physiue déplorable. Tamo leur enseigna donc, des exercices physiques et de respiration.

Les exercices physiques furent inventés en regardant et imitant les mouvements de différents animaux (dont le tigre, le dragon, le serpent, le léopard et la grue). Il avait sélectionné le meilleur de ce que la nature peut offrir et les combina dans un système de mouvement que l'homme peut comprendre et pratiquer. Les exercices de respiration furent développés afin de fortifier les organes internes.

Ces exercices ont évolués vers un art martial pour des besoins de défenses. En effet, le temple Shaolin était situé dans un lieu où rodent bandits et animaux sauvages. Avec le temps, le temple Shaolin devint de plus en plus populaire grâce à cet art martial qui y fut enseigné. Non pas que Tamo avait inventé les arts martiaux, ceux-ci existaient depuis bien longtemps, mais le temple Shaolin avait développé et codifié ces arts dans un style qui lui est propre. Le kung-fu fut transmis de génération en génération. Le moine était initié à tous les secrets du combat parallèlement à un enseignement bouddhiste et taoïste. Pour partir du temple, le moine devait surmonter trois épreuves. La première était d'ordre religieux et philosophique. La seconde plaçait l'élève face à des adversaires où il devait prouver sa science du combat. Lorsque ces deux épreuves étaient brillamment passées, le maître l'autorisait à accéder à la troisième épreuve. Il devait traverser un long couloir au bout duquel se trouvait la sortie, mais sur le chemin, 108 mannequins de bois et de fer se mettaient en action par d'ingénieux systèmes. II devait les affronter un à un avec précision et rapidité. Enfin, un test ultime de volonté l'attendait. Le moine devait déplacer, en étreignant de ses avant bras, une urne chauffée au fer rouge pesant deux cents kilogrammes qui bloquait la sortie. Il se gravait alors à jamais les sceaux de shaolin : le dragon et le tigre qui inspirait le respect, car aux yeux de tous, ces marques indélébiles signifiaient la parfaite maitrise de soi.

Le Kung Fu fut à l'origine de nombreux style de combats à main nues tel que le karaté, taekwondo, aïkido etc...

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Hapkido Le Hapkido correspond à un ensemble de techniques et connaissances en matière de contrôle sur les articulations du corps, les tendons, les ligaments et les muscles, sur les étranglements respiratoires et sanguins, ainsi que les frappes directes sur les points vitaux du corps, formant un système complet d'autodéfense pouvant s'adapter à n'importe quel art martial pour l'enrichir et le rendre encore plus efficace en autodéfense. Littéralement : HAP signifie unir, concentrer, KI l'énergie vitale, cosmique ; DO la voie et sa réalisation. Selon le concept asiatique, toutes entités vivantes sont des énergies vibrantes et coexistantes sur des plans similaires ou différents. Étudier et comprendre ces énergies, les harmoniser afin de pouvoir les utiliser pour réaliser un équilibre physique, mental et spirituel entre l'homme et le cosmos, voilà le véritable esprit de l’Hapkido. L'influence Bouddhiste et Confucianiste aidant, l’Hapkido possède une éthique similaire aux autres arts martiaux en ce qui concerne son utilisation pour le bien de l'humanité, basée sur les valeurs fondamentales d'humanité, de loyauté, d'honnêteté et de service envers la communauté. L’Hapkido est un art martial traditionnel coréen d'autodéfense. Alliant souplesse, harmonie, contrôle de l'équilibre et de l'énergie, il est composé de percussions, de projections et de chutes, de multiples clés, de saisies et d'étranglements. Il utilise également la frappe directe sur les points vitaux avec les armes naturelles du corps. Enseigné couramment dans les forces de police coréenne, l’Hapkido forme un système complet et très efficace de défense personnelle. De plus, la recherche du placement optimal et l’utilisation de l’énergie de l’adversaire font de cette discipline, une pratique accessible à tous.

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Taekwondo Le Taekwondo est un art martial d'origine coréenne, dont le nom peut se traduire par La voie du pied et du poing (tae, frapper avec le pied – kwon, frapper avec le poing - do, voie).

Il y a environ 1400 ans, le Taekwondo s’appelait SUBAK ou TAEKYON ; sous le règne de Tching Heung de Silla, il existait une grande place où se réunissaient et s’exerçaient les jeunes officiers parmi lesquels l’élite était rigoureusement sélectionnée. Ce groupe fut surnommé " Hwa Rang Dan ".

Pour défendre leur royaume, les Hwa Rang Dan étudiaient et s’exerçaient pour découvrir quel type de positions offensives ou défensives pouvait leur fournir les meilleurs avantages.

Finalement, ils créèrent un type de lutte qu’ils appelèrent Subak. Grâce à ce groupe d’élite, le royaume de Silla remporte de nombreuses batailles qui devinrent légendaires. Il parvint ainsi à vaincre ses ennemis et à s’unifier en tant que pays pour la première fois dans l’histoire.

Dès 1932, il était indispensable à la société militaire en Corée pour accéder à un échelon supérieur au ministère des armées, il fallait obligatoirement pratiquer le Subak Do, qui constituait une matière indispensable pour les aspirants.

L’appellation Taekwondo est très récente ; elle remonte concrètement à l’année 1965, lorsque fut fondée l’Association coréenne de Taekwondo.

En 1972, le centre mondial du Taekwondo KUKKIWON (palais national des sports) est inauguré. L’année suivante fût fondé la W.T.F (Word Taekwondo fédération) présidée par le docteur UN-YONG-KIM. Les premiers championnats du monde de Taekwondo ont eu lieu à Séoul la même année. Puis suivirent successivement, les premiers championnats d’Asie, d’Afrique, d’Europe, etc...

Lors des championnats du monde 1987 à Barcelone fut créé le premier championnat du monde féminin. Devenu entre temps Vice-Président du C.I.O (Comité International Olympique) le Docteur UN-YONG-KIM après des années d’efforts et la parution du Taekwondo comme sport de démonstration durant les jeux olympiques de Séoul 88 et Barcelone 92 est officiellement promu sport olympique le 04 septembre 1994.

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Full-contact On considère Joe Lewis comme le véritable fondateur du Full-Contact. C'est lui qui donna la première impulsion, par une démonstration de Karaté Contact à Long Beach le 17 janvier 1970. Mike Anderson et John Rhee (Champion de Taekwondo) codifièrent ensuite le Full-contact. Le Full-Contact se développa rapidement aux USA. Les premiers championnats eurent lieu à Los Angeles. Les combats peuvent se dérouler en douze reprises (Ceinture Mondiale). On doit à Dominique Valéra, grand champion de Karaté, d'avoir importé en France le Full-Contact et d'en avoir activement fait la promotion. Après le troisième Championnat de Monde de Karaté à Long Beach en 1975, Dominique Valéra séjourne aux USA pour s'entraîner au Full-Contact avec Bill Wallace, abandonnant provisoirement le Karaté traditionnel. En France, nombreux sont ceux qui prennent le même chemin (en majorité des Lyonnais), ajoutant le Full-Contact en complément du Karaté. Le Full-Contact est une forme américaine de Karaté, dans laquelle les coups sont réellement portés, et faisant grand usage de techniques de pieds. À l'origine, il fut appelé "Karaté-Full-Contact" pour désigner une variété de Karaté où les coups étaient portés pleinement. Le Full-Contact combine les techniques de coups de poing avec le déroulement des compétitions de la boxe anglaise et des techniques de coups de pied inspirées du Karaté. La terminologie japonaise a été remplacée par des termes américains. À la différence des autres disciplines pieds-poings, il n'autorise pas les coups en dessous de la ceinture. Ces contraintes réglementaires en font une discipline ayant une stratégie très spécifique du point de vue sportif. Le nom de "boxe américaine" regroupe en fait trois disciplines. Tout d'abord le full contact qui respecte les règles décrites plus haut. Ensuite le "light contact" qui reprend les règles du Full-Contact, mais où la puissance des coups doit impérativement être maîtrisée. Le KO y est interdit, c'est la technique qui est évaluée et le vainqueur est celui qui a marqué le plus grand nombre de touches. Enfin le "semi-contact", qui ressemble beaucoup plus au karaté. Les adversaires se font face et doivent toucher l'autre pour marquer des points. Le nombre de points varie selon l'endroit qui a été touché. À chaque fois qu'un point a été marqué, l'assaut est arrêté et les combattants se repositionnent pour l'assaut suivant.

Le 19 mai 1978 est créée à Lyon, sous la présidence de monsieur Gerbet, la Fédération Française de Full-Contact (FFFC), affiliée à la Fédération Française de Karate. Aujourd'hui, la Fédération Française de Full-Contact et Disciplines Associées est totalement indépendante et peut organiser des Championnats de France et même du Monde sur son territoire en toute légalité, couverte en cela par le Ministère des Sports.

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Jeet Kune Do

Le Jeet Kune Do est l’art martial qui fut créé par Bruce Lee. Bruce Lee possédait une solide formation. Son père, Li Hoi-chen, l'a tout d'abord initié au Taï Chi-chuan. Vient ensuite la découverte du Wing Chun (Wing Tsun) auprès de sifu Yip Man. Installé aux USA, Bruce ouvre une école à Seattle, puis une autre à Oakland. Sans aucune notoriété, Bruce connaît quelques difficultés. Dans les premiers jours de l'année 1965, Bruce doit combattre un champion envoyé par les vieux maîtres des écoles chinoises de San Francisco. L'enjeu est simple: si le "Petit Dragon" perd le combat, il s'engage à ne plus enseigner le Kung Fu à des non chinois. Bruce obtient la soumission du champion au terme d'un affrontement de trois minutes. Bien que victorieux, le jeune maître est désappointé par sa prestation. Il se croyait capable de mettre un adversaire KO en quelques secondes. De plus au terme du combat, il se trouve à bout de souffle. C'est cette mésaventure qui va conduire Lee, à mettre en doute, l'enseignement traditionnel. Bruce Lee, trouvait que le kung fu en général avait des positions trop figées, que les arts martiaux, n'avait pas beaucoup évolués depuis leur création, qu'ils s'embarrassaient d'esthétisme inutile. Il a souvent fait savoir qu'il désapprouvait le principe dans les modèles traditionnels des formes mémorisées tels les "Tao" ou "Kata".

Bruce décide donc de créer son propre concept martial (il détestait, l'idée de style martial). ‘’Personnellement, dit-il un jour, je ne crois pas au mot style. Pas tant qu'il n'y a pas d'êtres humains dotés de trois bras ou de quatre jambes; il y aura différents styles de combat que lorsqu’il existera une catégorie d'humain, dont le corps sera différent du nôtre... Le malheur, c'est qu'il existe la boxe, qui utilise les mains, le judo, où l'on vise au déséquilibre, etc. Je ne rejette rien de tout cela. Tout ce que j'essaie d'expliquer, c'est que ce sont les styles qui séparent les gens. Quand vous pratiquez un style japonais, vous exprimez un style japonais, pas vous-mêmes. Il faut vous poser la question: comment m'exprimer? Quand vous lancez un coup de poing, vous devez être tout entier dans ce coup.’’

L'idée de Bruce Lee était de créer une méthode de combat qui soit unique, efficace. Il entreprit pour cela de faire une synthèse de plusieurs style d'art martiaux: techniques de poing du Wing Chun; Les coups de pied du Jing Wu et du Hapkido; La garde latérale emprunté à Joe Lewis; les déplacements sautillant de Mohamed Ali. Le Jeet Kune Do tient notamment, du judo, de la savate, de la boxe anglaise... Le concept de Bruce Lee, n'avait pas pour but d'ajouter les techniques les unes aux autres pour former un système, mais bien de filtrer chaque arts afin dans extraire les meilleurs techniques. Bruce comparait sont art à celui d'un sculpteur: retirant l'argile, affinant, épurant son œuvre au maximum, afin d'obtenir l'essentiel. Ce résultat était alors les bases du Jeet Kune Do (la voie du poing qui intercepte)

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Kickboxing

Le Kickboxing tel qu’il est connu aujourd'hui, est d'origine américaine. À la même période, la pratique du karaté aux USA subit quelques évolutions que l'on pourrait qualifier de révolution. Les aspirations des combattants frustré par le contrôle des coups imposés par le karaté d'une part, et l'avidité des média pour des combats à grand spectacle d'autre part, ont créé une demande pour une pratique de combat plus réelle, avec des coups portés et la possibilité d'assister à des KO, comme en boxe anglaise.

Ainsi sont apparues des compétitions en semi-contact dans un premier temps, puis en full-contact. Cette discipline prendra le nom de boxe américaine en France. Il s'agit, dans les grandes lignes, de l'association des techniques de poing de la boxe anglaise et des techniques de pied du karaté. Tout comme les coups de poings, les coups de pieds ne peuvent être portés que sur le haut du corps, au dessus de la ceinture.

Très vite les américains dominent la discipline… en grande partie du fait qu'ils sont quasiment les seuls à la pratiquer. Pour remédier à cela, et notamment attirer les japonais et les thaïlandais dans les compétitions, il était de rajouter une technique essentielle: les low kicks (des coups de pieds ou de tibia portés sur les jambes de l'adversaire). Ce qui donna naissance au Kickboxing d’aujourd'hui. Aux côtés des champions américains brillent désormais des thaïlandais, des hollandais et parfois quelques français.

Le Kickboxing appartient bien évidemment à la famille des boxes pieds / poings, comme son nom l'indique. Du point de vue des coups autorisés, on peut le voir comme le chaînon intermédiaire entre le full-contact et la boxe thaïlandaise. En effet, il autorise plus de coups que le full-contact, puisque les combattants peuvent utiliser des low-kicks. Mais, il ne va pas jusqu'à autoriser les coups de genoux et les coups de coudes qui sont permis en boxe thaïlandaise.

Une rencontre se déroule en 10 reprises de 3 minutes, sauf en cas de KO. Les combattants sont pieds nus, mais il porte des gants, des coquilles et sont vêtus de shorts similaires à ceux que l'on trouve en boxe thaïlandaise.

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Escrime

Il semble que c’est en Espagne que l’escrime moderne est née. En effet, au début du XVème siècle, des écoles spécialisées dans la science des armes furent créées.

Puis au XVIème siècle, les Italiens ont codifié et uniformisé l’enseignement. Leur réputation passe les frontières puisque Jarnac, Charles IX et Henri III sont entraînés par des professeurs italiens.

L’école française d’escrime naît officiellement en 1567 lorsque Charles IX autorise la création de l’Académie des “Maitres en faits d’armes de l’Académie du Roy”. Pendant cette période, le matériel évolue rapidement. Les armes trop lourdes sont remplacées par la rapière, née en Espagne.

Au XVIIème siècle, c’est en France qu’apparaît le fleuret, arme d’étude plus propice à l’apprentissage que l’épée. Cette arme d’étude permettait dans les salles d’escrime, de répéter des coups lors de la leçon, grâce à la flexibilité de sa lame à section carrée et à une pointe mouchetée. L’invention du masque a permis d’accroître les possibilités d’entraînement. Ces évolutions ont amené un profond essor de l’escrime.

Cette époque se caractérise surtout par une pratique très conventionnelle. Élégance et courtoisie étaient des qualités requises. Les saluts, révérences et autres positions précieuses occupent une place importante.

À la fin du XIXème siècle, l’escrime réussit sa mutation : d’art martial, elle devient sport. En 1882, la Fédération Française d’Escrime est créée et reconnue d’utilité publique en 1891. Des compétitions sportives sont organisées. Individuelles ou en équipes, elles opposent généralement Italiens et Français.

Lors des premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne, en 1896, l’Escrime est un des sports pratiqués. En 1913, La Fédération Internationale d’Escrime est créée, tandis qu’est rédigé le premier règlement pour les épreuves.

Ce sport est maintenant pratiqué de façon quasi universelle. Des championnats mondiaux seniors, juniors et cadets se déroulent annuellement, indépendamment de nombreuses autres épreuves.

Le français demeure la langue officielle en compétition.

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Savate ou boxe française

C’est au 19e siècle qu’apparaît la Savate. La violence urbaine que Paris sécrète dès la fin du 18e siècle est à l'origine de multiples bagarres où interviennent les coups de pieds. Selon Th. Gautier, la ville avec ses rues tortueuses, ses ruraux et ses faubourgs sont le creuset de cette technique de combat primitif. Le terme de « Chausson » est arrivé dans les années 1830. Ce n'est pas dû au hasard, mais bien à la volonté de modifier l'image de la savate elle-même. Celle-ci va évoluer vers un sport plus mondain et d'intérieur, loin de ses origines vulgaires. En relevant d'une autre logique celui du jeu, du plaisir et du loisir. Alors, le chausson fait perdre à la savate classique son caractère martial et c'est un autre pas vers la Boxe Française. Les médias de l'époque favorisent indirectement l'expansion de ces deux pratiques en relatant fréquemment les crimes les plus odieux. D'où le climat constant d'insécurité qui s'installe et devient un fait de société touchant toutes les couches sociales. On est parti d'une pratique de défense de la rue avec un but d'efficacité immédiate pour aboutir à une pratique de spectacle et de loisir. Les techniques de percussion où la distance est strictement maintenue achèvent le processus de redressement. La posture est droite, de profil, les mains relevées ; le nouveau modèle est celui de l'escrime. Un maître a écrit dans son manuel : « par nos leçons, l'adresse remplace la force... elle lui donne grâce et tournure ». La boxe française remplace le chausson et se révèle. Sa naissance intervient cependant grâce à Charles Lecour. Après une défaite contre un boxeur anglais, il a l'idée d'allier la Boxe Anglaise à la Savate pour profiter des avantages de l'une et de l'autre. Donc, c’est le contexte social et culturel qui a, à un moment donné, fait basculer la Savate vers le Chausson et ensuite vers la Boxe Française.

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Lutte gréco-romaine

La lutte gréco-romaine est une forme de lutte dans laquelle les lutteurs ne peuvent utiliser que leurs bras et ne peuvent attaquer que le haut du corps de leur adversaires, contrairement à la lutte libre, où ils peuvent aussi utiliser leurs jambes et tenir leur adversaire en dessous de la ceinture.

Les lutteurs commencent leur assaut debout et essaient d'envoyer leur adversaire au tapis. Les combattants doivent porter toutes leurs prises au-dessus de la ceinture et l'usage des jambes, croche-pied et plaquages sont interdits.

Dans la Grèce Antique, les compétitions de lutte, brutales, étaient le point culminant des Jeux Olympique. Les Romains, qui firent de nombreux emprunts à la lutte grecque, éliminèrent son caractère brutal, d'où le nom de lutte gréco-romaine.

La lutte gréco-romaine est particulièrement populaire en Europe, mais est pratiquée dans le monde entier. Elle est une discipline olympique.

À l'exception de l'athlétisme, la lutte est probablement le sport le plus ancien dont on sait qu'il a toujours fait l'objet de compétitions. La lutte a été introduite aux Jeux Olympiques de l'Antiquité en 708 avant J.-C., quelque temps après le début de l'histoire écrite des Jeux en 776 avant J.-C. La lutte existait déjà avant les Jeux Olympiques de l'Antiquité. Des peintures rupestres datant de 3 000 avant J.-C représentent déjà des lutteurs de la civilisation sumérienne et akkadienne.

Des peintures murales similaires ont été laissées par les civilisations de l'Égypte ancienne aux alentours de 2 400 avant J.-C. Aujourd'hui, on dénombre des centaines de styles de lutte différents dans le monde entier. Et de nombreux pays ont des styles locaux, comme le style Glíma en Islande, Schwingen en Suisse ou Cumberland en Grande-Bretagne.

Mais, de nos jours, ce sont principalement quatre styles qui sont pratiqués dans le cadre des compétitions de lutte amateur : la lutte gréco-romaine, la lutte libre, le judo et le sambo. Le judo est considéré comme un sport à part entière aux Jeux Olympiques. Le sambo est une combinaison de judo et de lutte libre; surtout populaire dans les républiques de l'ancienne Union soviétique, il n'a jamais fait partie du programme olympique.

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Pancrace

L’origine du Pancrace se perd dans la nuit des temps pour apparaître brusquement en 708 avant J.C. à Olympie où il est fait mention du premier Champion Olympique de Pancrace. Un certain Lvgdamus, mais il semblerait qu’il soit antérieur à cette époque car si les Jeux Olympiques furent institués en 776 avant J.C., les diverses compétitions sportives existaient déjà à l’époque de la guerre de Troie (2ème millénaire avant J.C.) Heraclès (Hercule) était lui-même considéré par les Grecs comme le premier pancratiaste. Le nom de Pancrace, qui est composé de deux mots grecs : « Pan » qui signifie « Tout » et « Kratos » qui signifie « Force », a souvent été interprété comme « tout est permis en force ». En fait, il doit être compris comme « la force du tout », marquant la force de l’ensemble des techniques du Pancrace. Alors que dans la Lutte, il n’était pas permis de jouer des poings, ni dans le Pugilat de se projeter, le Pancrace, quant à lui, offrait toutes les ressources et les ruses du Pugilat et de la Lutte. On pouvait même continuer le combat à terre, jusqu’à ce que mort s’ensuive pour l’un des deux lutteurs. Tant qu’ils pouvaient se maintenir debout, leur but était de donner de terribles coups. En revanche, une fois les lutteurs au sol, le combat, changeant de caractère, devenait une lutte acharnée en corps à corps où, roulant sur le sable ou dans la boue, les deux adversaires se saisissaient sans cesser de se porter des coups violents, chacun d’eux s’évertuant à réduire l’autre à l’impuissance et lui arracher l’aveu de sa défaite. L’art du Pancrace, quoique populaire, était très secret dans sa technique et chaque école, chaque famille détentrice de ce savoir, le protégeait au mieux, si bien qu’il finit par disparaître complètement des pays qui l’avaient vu naître. Le corps entièrement nu saupoudré de sable très fin, les cheveux longs ramenés en arrière et attachés sur l’occiput en chignon, le pancratiaste descendait dans l’arène les bras en position haute et dirigés vers l’avant, pour garantir sa tête et son visage. Ils gardaient leurs doigts recourbés, à mi-chemin entre main ouverte et poing fermé, ce qui avait comme double avantage d’être plus rapide à la saisie comme à la frappe. La terre fraîchement remuée était aspergée d’eau et les pancratiastes devaient combattre jusqu’à épuisement total. Seul le coucher du soleil ou l’abandon de l’un des deux lutteurs mettait fin à l’assaut. Les combats entre pancratiastes se terminaient parfois par la mort de l’un ou des deux combattants.

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Krav-maga

Simplicité et efficacité sont les principales caractéristiques du Krav-Maga. C'est pourquoi cette discipline a été adoptée par toutes les forces armées Israéliennes, certaines unités de police américaine, agents du F.B.I. ou autres gendarmes du G.I.G.N.

Le Krav-Maga signifie en hébreu " Combat Rapproché ". Il comporte deux parties :

- La self - défense, qui en est la charpente. Elle renferme des techniques variées visant à permettre à ceux qui y sont initiés de se défendre contre une attaque, éviter les blessures et de venir à bout d'un assaillant. Cette partie contient des parades contre une grande variété d'attaques armées ou non et dans des positions de base différentes : debout, assis, couché...

- Le combat au corps à corps, qui constitue une phase plus avancée du Krav-Maga ; il enseigne la façon de neutraliser rapidement et efficacement un adversaire. Il regroupe des éléments ayant trait au combat proprement dit : les tactiques, les feintes, la combinaison d'attaques différentes, la dimension psychologique du combat... et autant d'exercices permettant de renforcer son esprit et de développer une capacité à gérer des confrontations violentes dans un état de stress.

Le Krav-Maga n'est pas une autre école d'arts martiaux, basée sur des approches conventionnelles. Il s'agit avant tout d'une méthode moderne de self-defense caractérisée par un mode de pensée cohérent et logique qui permet des techniques naturelles, pratiques et faciles qui sont basées sur des mouvements relativement simples du corps humain. Le souci de réalisme de cette discipline n'autorise donc pas de règles, de limites ou de compétitions sportives.

Le Krav-Maga a émergé dans un environnement où la violence, particulièrement de nature idéologique ou politique, était courante. Cela a permis de tester, d'étudier et d'améliorer cette discipline qui a ainsi prouvé qu'elle constituait une méthode idéale de self - defense face à de graves dangers.

En Krav-Maga, la simplicité est déterminante pour conserver un maximum de chances de survie face à une agression physique. Les mouvements simples sont courts et par conséquents peu fatiguant. Il existe deux bonnes raisons aux mouvements simples : ils permettent de conserver un maximum de fraîcheur physique pendant un combat, et un mouvement simple est court donc, la distance étant moins longue, il est automatiquement plus rapide.

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Aïkibud ō

L'aïkibudō est un art martial traditionnel d'origine japonaise (budo) essentiellement basé sur des techniques de défense. Il est très proche de l’aikido, et hérite des mêmes enseignements issus des pratiques martiales des samourais. Il ne peut être décrit comme une évolution de l'aïkidō, bien plus connu, mais comme une autre forme de l'enseignement d'un même fondateur, Morihei Ueshiba. Le terme aïkibudo est composé de quatre kanji signifiant approximativement :

• Ai : Harmonisation • Ki : Souffle, énergie • Bu : Guerre • Dō : Voie

Aïkibudō peut donc se traduire par « la voie de l'harmonie par la pratique martiale ».

Tout comme en Aïkidō, l'essentiel de la pratique consiste en des techniques de défense à mains nues, contre toutes frappes armées ou non, ou contre toutes saisies. Les mêmes principes qui forment la base des deux pratiques. On y trouve en outre en Aïkibudō des variantes plus anciennes de ces techniques, ainsi que des formes issues d'autres écoles, comme par exemple des variantes des sutemi waza, bien connues des judokas.

En outre, quelques armes sont étudiées, le bokken (sabre de bois d'entraînement), le tanto (couteau de bois), le Bō (bâton long). Le pratiquant pourra également, dans le cadre de son étude, s'intéresser à d'autres armes traditionnelles telles le tonfa ou la naginata (hallebarde). La pratique des armes est issue du kobudō. L'assaillant et le défenseur sont dits "partenaires" et non "adversaires" ; ils échangent régulièrement leurs rôles, qui sont déterminés à l'avance. Chacun est amené à tour de rôle à subir les techniques (Uke) et à les appliquer (Tori). Il n'y a donc pas à proprement parler d'affrontement. Ni vainqueur, ni vaincu. L'une des conséquences est qu'il n'existe pas de compétition dans cet art martial.

Toutefois, absence de compétition ne signifie pas exclusion de tout travail spontané ni de travail en opposition; si une partie de la pratique se fait en "partenariat" pour comprendre les techniques, un travail de randori permet de se confronter à différents degrés d'incertitudes, première étape de l'acquisition de "réflexes combatifs"; Par la suite, un travail de "kaeshi waza", permet de travailler et d'expérimenter les "contreprises" et les ripostes. Le "partenaire" devient alors "adversaire de travail", pour expérimenter sa progression personnelle et se tester soi-même.

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Aïkido L'Aikido est un art martial japonais moderne créé au début du 20e siècle par O-SENSEI Morihei Ueshiba (1883-1969). Trois idéogrammes composent sa signification:

Ai: harmonie, union

Ki: énergie, force vitale

Do: chemin, voie, démarche

À l'issue de la 2e Guerre mondiale, l'Aikido commença de se répandre dans le cadre du DOJO que O-SENSEI Ueshiba avait créé à Tokyo (le KOBUKAN aujourd'hui devenu l'Aikikai HOMBU DOJO), et dont il avait confié la direction à son fils Kisshomaru Ueshiba.

L'Aikido connut rapidement un large développement grâce au soutien de nombreux groupes et institutions politiques japonaises. Les connexions de l'Aikido avec la classe dirigeante japonaise datent des années d'avant-guerre où O-SENSEI comptait parmi ses étudiants, plusieurs personnalités influentes au plan politique et dans le milieu des affaires. O-SENSEI reçut de nombreuses décorations du gouvernement japonais pour son œuvre et pour la qualité éducative de son message.

Il n'y a pas de combat ni de compétition en Aikido. Le combat et la compétition, parce qu'ils créent une rivalité, vont à l'encontre de la recherche proposée en Aikido, qui est celle de l'harmonie. L'Aikido est différent des autres arts martiaux.

En plus de ses techniques très différentes, l'Aikido est exclusivement un art de défense. L'Aikido ne comporte pas de techniques d'attaque, alors que la plupart des autres arts martiaux possèdent à la fois des techniques offensives et défensives.

En Aikido, il n'y a pas de compétition, pas de ligne d'arrivée, pas de médailles. Vous n'avez rien à prouver ni à démontrer. L'Aikido est un moyen de progresser physiquement, mentalement et moralement. La finalité est de polir l'individu, de travailler sur vous-même. La compétition étant exclue en Aikido, rivalité et jalousie sont donc bannies du DOJO.

L'Aikido a tendance à attirer les personnes intéressées par ses principes d'harmonie et de résolution des conflits. Ceux qui recherchent essentiellement l'acquisition de techniques de combat pour gagner des compétitions s'orientent tout naturellement vers d'autres arts martiaux.

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Iaidō L’Iaïdo est un art martial d'origine japonaise destinée à sortir le sabre de son fourreau (Saya) à une vitesse éclair et frapper l'adversaire avant que celui-ci ait eu le temps de complètement son arme. Complément nécessaire du ken-jutsu, l’Iaido fut créé en 1560 par Hayashizaki Jinnosuke Shigenobu. Eishin perfectionna sa technique au XVIIIe siècle. Cette discipline, issue de l'ancien ken-jutsu, est devenue une technique de concentration, de précision et de rapidité du mouvement. L'art de dégainer le sabre est devenu un art martial à part entière, il fait partie de l'enseignement du kendo. Il comprend, outre des saluts cérémoniels, toute une série de kata (combats imaginaires) et de gestes symboliques (comme celui de secouer le sang tachant la lame du sabre après un duel, et qui risquerait de coller la lame au fourreau). Tous ces mouvements et kata sont exécutés debout, à genoux, assis ou même couché. Il existe vingt mouvements pour "tirer le sabre" et cinquante pour couper ou trancher. En effet, il ne s'agit pas simplement de tirer rapidement le sabre hors du fourreau, mais de frapper l'adversaire dans le même mouvement... Le terme Iaïdo est composé de 3 kanjis signifiant approximativement: I : Vivre, Exister Aï : L'harmonie, l'union Dô : La Voie Iaïdo peut donc se traduire par la voie de la vie en harmonie, ou exister en union avec la voie.

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Judo Le judo est un art martial et un sport de combat d'origine japonaise (budō). Il se compose pour l'essentiel de techniques de projection, de contrôle au sol, d'étranglements et de clefs. En observant les branches chargées de neige et voyant les plus grosses casser sous le poids de l’agresseur naturel et les plus souples s’en débarrasser en pliant, un moine japonais fit le constat suivant : le souple peut vaincre le fort. S’inspirant de cette observation et des techniques de combat des samouraïs, Jigoro Kano posa en 1882 les principes fondateurs d’une nouvelle discipline : le Judo, littéralement « voie de la souplesse ». En proposant un développement physique, moral et spirituel, le Judo permet aux judokas de s’épanouir en harmonie avec eux-mêmes et surtout avec les autres. Le mot judo signifie littéralement « la façon douce ». Ce sport dérive du JIU-JITSU, ensemble de techniques d'autodéfense dont certaines ont été éliminées ou modifiées pour des raisons de sécurité. Le judo réunit l'éthique, l'art et la science en une discipline qui tire avantage de la force de l'adversaire au détriment de celui-ci. Ce sport voit le jour à Tokyo, au Japon, en 1882. Le maître Jigoro Kano tient alors la première séance de judo dans une petite salle qui deviendra le Kodokan, la Mecque des judokas. Jigoro définit le but du judo : entraîner le corps et préparer l'esprit à utiliser l'énergie de façon efficace dans les compétitions ou la vie de tous les jours afin d'arriver à un épanouissement physique, psychologique et moral.

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Karaté

Selon la légende, Bodhidharma, un moine bouddhiste indien, après avoir voyagé longtemps, s'installa au monastère de Shaolin, en Chine vers l'an 520 après J.-C. Il médita durant neuf ans, face à un mur de pierre. Cette longue méditation lui apporta une connaissance éclairée du monde, mais il perdit l'usage des pieds et des mains pour un temps. Il conclut que la recherche du satori (illumination) par le zen ne devait pas se faire au détriment du corps, mais plutôt par l'union corps-esprit.

Il enseigna à ses disciples une série d'exercices physiques destinés à tonifier le corps. Cette méthode d’entraînement, basée sur la respiration en yoga et sur des techniques de combats à poings nus, se propagea en Chine sous le nom de kempo. Après la mort de Bodhidharma, le monastère de Shaolin fut incendié par des brigands. Les moines se dispersèrent, emportant avec eux l'enseignement de leur maître. Comme c'était une période fort trouble et que les routes étaient dangereuses, il est probable que les moines accentuèrent le caractère guerrier de leur art martial.

Les arts martiaux japonais suivirent une tendance analogue. L'engouement des samouraïs pour le zen redonna de la vigueur à la méthode de Bodhidharma…Point de rencontre traditionnel des cultures chinoise et japonaise, l’île d’Okinawa devint le terreau privilégié d'où émergea la forme définitive du combat aux mains nues. Un mélange de kempo et une forme locale de combat, connue sous le nom de te (main), finit par donner naissance à la méthode appelée tang main ou tang te. Durant la domination japonaise sur Okinawa (1609-1868), l’emploi des armes fut prohibé, ce qui obligea les habitants à mettre au point des méthodes particulièrement efficaces de combat en se servant uniquement de leurs poings.

Pendant près de 300 ans, le tang te a évolué sous différentes formes dans les diverses régions de l’île. En 1902, le gouvernement d’Okinawa introduit le karaté dans les écoles secondaires. Ankoh Itosu en a été le premier instructeur. Par la suite, plusieurs maîtres enseignèrent leur art martial hors de l'île d'Okinawa. Gishin Funakoshi fut un de ceux-là.

En 1916, les Japonais invitèrent Gichin Funakoshi à venir donner une démonstration de son art. Ils furent si impressionnés qu'ils demandèrent à maître Funakoshi de rester au Japon pour y enseigner sa technique. Dès le début des années 1920, le karaté fut implanté dans les écoles élémentaires japonaises. C'est Funakoshi qui propagea le mot « karaté ». La popularité grandissante du karaté incita de nombreux autres experts d’Okinawa à venir enseigner leur style au Japon. Bien que les techniques puissent différer, le karaté de ces maîtres obéissait aux mêmes principes de base.

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Kempō

Art martial chinois de combat sans arme. Introduit à Okinawa au XVIe siècle, cet art a probablement été pratiqué dès le VIIe siècle par les religieux bouddhistes du Shaolin. D'abord appelé jiadoshu, puis kaiko (sous influence mongole), il devint le kenyu ("art du poing"). Ce dernier se caractérise par ses techniques de poing (force et vitesse), les pieds et les jambes ne participant qu'aux déplacements. Les techniques du kempo influencèrent profondément celles de l'okinawa-te, qui aboutirent au karaté à la fin du XIXe siècle. Kempo signifie : "La Loi du Poing" ou ‘’La Voie du poing’’. C'est un terme qui décrit un Art Martial qui utilise des mouvements rectilignes et circulaires. En Kempo la force est utilisée au bon endroit au bon moment. Le Kempo utilise des petits et des grands mouvements qui se complètent et se mélangent. Le Kempo n'est pas uniquement souple en pensée mais également en action, ce qui lui permet de s'adapter facilement aux différentes circonstances en combat aussi bien que dans la vie courante. Certains spécialistes certifient que le Kempo est une des méthodes de self-defense qui est la plus flexible, et moderne dans le monde des Arts Martiaux marqué par la continuité en épargne (énergétique) dans les mouvements.

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Kendo

Le kendo, l’art du maniement du sabre japonais, est un mode de vie qui contribue à l’épanouissement de soi.

Un entraînement rigoureux de kendo aide l’élève à renforcer son corps et son esprit, à entretenir de bonnes relations avec les autres, à valoriser l’intégrité et la sincérité, à viser la croissance et l’épanouissement de soi, à apprécier son environnement et à promouvoir la paix et la prospérité de l’humanité.

L'histoire du Kendo est liée à l'histoire des Samouraïs, guerriers nobles japonais, qui acquirent une place importante au sein de la société au début de l’ère Kamakura (1192-1333) mais l’origine de l’art du sabre remonte aux environs de l’an 790. Cet art constituait un élément de l’éducation de la noblesse puis fut adapté à la guerre. En effet, des écoles se créèrent afin d’entraîner des soldats. Au début de l’ère Kamagura, ces guerriers japonais appelés également samouraïs, prirent une place importante dans la société jusqu’à devenir des nobles. Le ken justsu (art du sabre) prit une part de plus en plus importante au point que les seigneurs faisaient venir des maîtres afin d’éduquer les jeunes nobles. La pratique de cet art était un élément de puissance car les clans s’affrontèrent sans cesse. C'est au cours du XVIème siècle, pendant l’ère Ashikaga (1338-1573), que le bokken fut introduit au Japon pour permettre des entraînements moins dangereux. Les guerres civiles débutèrent au XVème siècle dont l’une d’elle dura près de dix ans. Ce conflit opposa deux grands clans (les Yamana et les Hosokawa) qui furent à l’origine de différentes écoles dont le Ryu (dont est issu le kendo moderne). À la suite de ces guerres, trois grands chefs de guerre s’imposèrent et créèrent une unité au Japon. Ce siècle vit également l’apparition du shinai et connu l’un des plus illustres escrimeurs : Miyamoto Musashi.

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Kobudō Le Kobudo est né dans l'archipel des Ryu-Kyu, dont Okinawa est l'île principale, une île au Sud du Japon, également connu pour être le berceau du karaté-do. Okinawa fut dans les temps anciens, le théâtre de plusieurs guerres. Ensuite l'archipel fut occupé à plusieurs reprises par les Chinois puis les Japonais. L'histoire du peuple d'Okinawa est celle de beaucoup de petits pays. C'est l'histoire de l'invasion, de l'occupation, de la terreur et de l'oppression. Pendant de nombreux siècles, la vie des habitants a été émaillée de pillages, de massacres et d'injustices en tout genre. Les guerriers, eux, étaient « équipés » pour se battre, mais la plus grande partie de la population vivait de la terre ou de la pêche. Les moyens qu'elle avait alors pour se défendre, en plus des pieds et des poings (armes naturelles, mais inefficaces contre un sabre, une lance ou des flèches), furent les objets de leur vie quotidienne, outils agricoles ou domestiques. Des techniques de défense, très rudimentaires jusqu'alors, commencèrent à prendre de l'ampleur et à être « enseignées » particulièrement suite aux invasions japonaises du 17ème siècle. Victimes de la domination étrangère et frappés de l'interdiction de posséder des armes pour éviter toute rébellion, les autochtones eurent la nécessité d'organiser leur résistance. À mains nues ou avec leurs « outils », des entraînements particulièrement rigoureux s'effectuaient alors en cachette, généralement la nuit et de manière très réaliste, avec, en toile de fond, l'idée permanente de vie ou de mort. C'est ainsi, par exemple, que la rame du pêcheur décapita nombre d'assaillants, que le Sai (seule "arme" autorisée pour les policiers Okinawaïens) brisa les lames de sabre des Samouraïs, que le Tunkuwa devint redoutable dans des mains expertes et que le fléau fit des ravages parmi l'envahisseur. Malgré la rusticité des armes employées, des techniques de plus en plus sophistiquées et efficaces virent le jour. Des empreints aux arts guerriers chinois ont bénéficié au Kobudo (Kobu-Jutsu) ainsi qu'au Karaté (Karaté-Jutsu). Okinawa est un des rares endroits où l'ingéniosité et la créativité guerrière ont été mises à profit avec tant de ferveur et surtout aussi peu de moyens (en comparaison des véritables armes de l'époque). Espoir d'une population opprimée, le Kobudo a été pratiqué de génération en génération, jusqu'à nos jours où il représente une grande richesse culturelle. Créé à partir d'outils ancestraux et de la volonté de survivre, le Kobudo fait partie intégrante de l'héritage culturel et martial d'Okinawa. Ceci explique que nombre d'experts Okinawaïens de Karaté pratiquent à des degrés divers le Kobudo.

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Kyūdō Le Kyudo est le tir à l'arc japonais. Le mot kyudo est composé par le "Kyu" et le "do". Le "Kyu" signifie arc et le "do" peut se traduire comme "le chemin" ou "la voie". Le tir à l'arc existe depuis le début de l'existence des humains sur terre. Le Kyudo s'est développé comme art martial pendant l'ère des Samurai, le Samurai est un mot japonais qui signifie guerrier. Comme les autres arts japonais, l'ère Edo (1603 - 1868) qui a été dirigée par des Samurais, a contribué beaucoup au développement du Kyudo. Pour cette période, pendant plus que 250 ans, le Japon avait fermé les portes pour les étrangers. Le Shogun, donc le chef du féodalisme, avait dirigé tout le pays et le Japon a connu une longue période de paix. Le flux des gens et des marchandises dans tout le Japon était assuré par le Shogun. Grâce à ces conditions favorables, le Japon a prospéré et a développé les cultures qui sont connues comme typiquement japonaises, par exemple, le Sa-Do (la cérémonie de thé), le Ka-Do (l'arrangement des fleurs), l’Ukiyoé (les estampes), le Kabuki (le théâtre), le No (le théâtre) et bien sûr le Kyudo. Pendant cette époque de Samurai, le Kyudo a été appelé "Kyujutsu". Le mot "Kyujutsu" signifie : " Technique de tir à l'arc ". Il y avait et il y a encore beaucoup d'écoles traditionnelles de tir à l'arc au Japon. Elles gardent les méthodes et la philosophie qui se sont créées dans l'époque de Edo, c'était l'époque des Samurais. Le mot Kyudo est né dans l'ère Meiji qui est juste après l'ère Edo. Entre les deux ères, il y avait un très grand changement de la structure de la société. La classe des Samurais avait perdu son pouvoir, et le Japon avait ouvert les portes au monde. Le nombre des praticiens de Kyujutsu avait diminué car il n'y avait plus de Samurai. Avec beaucoup d'effort de beaucoup de personnes, le Kyujutsu a été transformé en Kyudo qui est un art martial plus orienté vers le sport et qui convient à tout le monde. Une nouvelle forme de tir a émergé qui est le Kyudo moderne. Dans ce nouveau Kyudo, nous cherchons non seulement l'efficacité du tir, mais aussi le chemin de la Vie et du perfectionnement de soi.

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Ninjutsu

Le ninjutsu — du japonais nin, furtivité, persévérance, patience, endurance et jutsu, technique — est l'art des ninjas, ces guerriers-espion du Japon féodal que la tradition représente vêtus de tuniques sombres et d'une cagoule.

Au moyen âge japonais, le guerrier traditionnel était appelé “Bushi” ou “Buke” (ceux que nous appelons Samurai). Afin de défendre son seigneur, il apprenait l’art de la guerre et devait étudier l’art du combat à mains nues ainsi que le maniement de multiples armes. Toutes ces techniques étaient utilisées et testées sur les champs de bataille car le Japon a connu d’innombrables guerres civiles. Pendant plusieurs siècles, notamment pendant la période dite “Muromachi”, les techniques de combat furent affinées pour être de plus en plus efficaces. Puis au fil des siècles, ces techniques furent transmises de générations en générations.

Il existait cependant une autre classe de guerriers très habiles qui servaient d’espions, de gardes du corps, de stratèges, ou constituaient des troupes d’intervention. Ces guerriers était appelés “Ninja” (ou “Shinobi”). Ils constituaient l’élite des guerriers de l’époque, mais étaient craints car ils vivaient souvent à l’écart de grandes villes et constituaient un pouvoir difficile à maîtriser pour les dirigeants de l’époque. En effet, beaucoup d’entre eux habitaient dans les régions isolées d’Iga ou Koga où ils régnaient en maîtres. D’autres furent acceptés comme conseillers ou responsables de la sécurité (comme le célèbre Hanzo Hattori,…), ont obtenu le statut de Bushi (Samurai) et vécurent en ville ou auprès de leur seigneur.

Les clans Ninja (du moins la plupart) avaient eux aussi leurs propres croyances, leur philosophie et défendaient la Justice de leur seigneur par tous les moyens possibles. Beaucoup des techniques de combat sont mortes avec leurs utilisateurs sur les champs de bataille ou bien ont été oubliées (ou modifiées) par temps de paix, mais certains clans de guerriers Ninja et certains Bushi (Samurai) ont réussi à transmettre leurs connaissances jusqu’à nous. Après avoir étudié pendant de nombreuses années les arts martiaux modernes (Budô) et anciens (Bugei, Bujustu, Kobudô), Hatsumi sensei a été nommé héritier / successeur dans 9 de ces anciennes écoles (”Ryû”). Hatsumi sensei enseigne ces différents styles au sein du Bujinkan, l’organisation qu’il a créée

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Sumo On trouve la plus ancienne mention écrite du sumo dans le Kojiki (Récit des Anciens Temps), un livre de 712, qui est le plus ancien exemplaire existant d'écriture japonaise. Le Kojiki relate une légende selon laquelle la possession des îles Japonaises a été déterminée par un combat de sumo. Selon le livre, il y a 2500 ans, les dieux Takemikazuchi et Takeminakata se battirent sur les plages d'Izumo le long de la côte de la mer du Japon, là où se situe maintenant Shimane-ken, jusqu'à ce que l'un d’eux gagne.

Ainsi, le contrôle de l'archipel a été cédé au peuple japonais mené par Takemikazuchi, dont on dit qu'il a établit la famille impériale dont descendrait le présent empereur. Jusqu'à ce que les japonais gardent leur écrits au 8ème siècle, il est impossible de savoir exactement, à part par les légendes, quand le sumo se développa au Japon. Cependant, les peintures murales anciennes nous indiquent que ces origines sont vraiment très lointaines.

Dans les temps anciens, le sumo semble avoir été utilisé aussi comme un rituel agricole de prière pour la bonne récolte. Il est aussi impossible de déterminer si le sumo est un sport totalement indigène ou s’il a été influencé par des formes similaires de combat venant d'autres parties d'Asie et d'Eurasie.

Le combat semble être un sport plutôt basique, instinctif, usité seulement par les hommes. Le Sumo était au départ violent sans coups interdits - souvent un véritable combat jusqu'à la mort.

Maintenant, les règles du Sumo sont relativement simples : gagner un match consiste à faire sortir son adversaire du cercle, ou de lui faire toucher terre avec autre chose que la plante de ses pieds. En dehors de ça, certaines attaques sont interdites comme donner des coups, tirer les cheveux etc.

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Taikiken Le Taikiken est une discipline qui a été mise au point par le Maître Kenichi Sawaï. Cet art a commencé à se développer au japon après la seconde guerre mondiale. Le Taikiken peut être considéré comme une boxe chinoise. Kenichi Sawaï est connu pour avoir défié de nombreux Maîtres d'arts martiaux chinois et pour avoir connu de nombreux succès jusqu'au jour où il rencontra l'invincible Wang Xiang -Zhai qui remit de ce fait en question tous ses acquis. Voyant la maîtrise exceptionnel de Wang Xiang -Zhai, celui-ci se mit à genoux pour devenir son disciple .C'est ainsi que Kenichi Sawaï est devenu le premier adepte étranger du DA CHENG QUAN( nom du Yi Quan de l’époque). Avant de retourner au japon, comme il était un de ses meilleurs élèves et combattants, Maître Wang Xiang -Zhai l'autorisa à développer son propre art inspiré du Da Quan qu'il nomma Taikiken. La particularité du Taikiken est de développer un art essentiellement axé sur le combat, avec une synthèse des expériences martiales de Kenichi Sawaï acquises au japon et en chine. Le Taikiken ne présente, à proprement parler, aucun kata. Néanmoins sa pratique se base sur des exercices très précis et stéréotypés dont la répétition inlassable et approfondie doit permettre d'atteindre la liberté du mouvement. Le but visé est de permettre une libre circulation du Ki dans le corps, pour atteindre la spontanéité du mouvement, d'où découlera la "force explosive" dite hakkei (fali en chinois). Le corps doit s'unir de façon globale dans le mouvement. C'est un travail dans la plus pure tradition interne et nécessite temps et patience afin de se former convenablement.

Aujourd'hui le Taikiken a subi quelques modifications au japon. Certains disciples continue leur recherche en chine, d'autres restent au japon et ne veulent rien changer à l’enseignement du fameux Maître Kenichi Sawaï.

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Combat libre (free-fight)

Le MMA (Mixed Martial Arts ou Free Fight), appelé Combat libre en France ou Combat ultime au Canada, cette discipline est en plein essor dans le monde, mais reste cependant censurée à la télévision dans certains pays comme la France, car jugée trop violente.

Ce sport de combat extrême se pratique debout et au sol en utilisant plusieurs techniques d’arts martiaux comme la boxe, le karaté, le taekwondo, le judo, la lutte, le jiu-jitsu brésilien et le sambo au sol.

Beaucoup de coups sont permis tels les coups de pied, de poing, de genou, de coude, ainsi que des techniques de projections et de soumission (l’adversaire tape plusieurs fois au sol ou sur l’autre pour déclarer forfait).

Les deux plus grandes organisations sont le Pride Fighting Championship au Japon et l’Ultimate Fighting Championship (UFC) aux Etats-Unis. En mars 2007, l’UFC a racheté le Pride.

Au Canada l’organisation de MMA est le TKO Championship Fighting.

Dans la famille des sports de combat, on peut distinguer deux types de techniques:

Les techniques de préhension Il s'agit d'attraper l'adversaire pour lui faire une prise qui le projettera au sol, l'immobilisera ou le soumettra par un étranglement ou une clef appliquée sur une articulation.

Les techniques de percussion Il s'agit de frapper l'adversaire, que ce soit avec les poings, les pieds, les coudes les genoux ou les tibias…

Alors que la lutte s'intéresse exclusivement aux techniques de préhension et que la boxe s'intéresse exclusivement aux techniques de percussion, le combat libre s'efforce d'allier les deux au sein d'un même système.

Le combat libre n'est pas une discipline ou une technique en soit. Il est le cadre dans lequel différentes disciplines peuvent s'exprimer.

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Muay thaï Le Muay thaï, parfois appelé boxe thaïlandaise, est un art martial créé pour les militaires thaïlandais au XVIe siècle.

En 1411, à la mort du roi Sen Muang Ma, ses deux fils Ki et Fang voulurent s'emparer du pouvoir. Comme leurs armées respectives n'arrivaient pas à se départager sur un champ de bataille, ils décidèrent de régler leur conflit par un duel. Chaque camp choisit son meilleur boxeur. Finalement, l'homme de Fang fut battu, et Ki monta sur le trône. La technique de combat de son « boxeur » fit école…

La légende raconte qu'en 1767, en pleine guerre birmano-thaïlandaise, Naï Khanom Tom, soldat et boxeur fut prisonnier du camp adverse et opposé à dix champions birmans qu'il mit KO. Devenu héros national, les Thaïlandais lui rendent hommage chaque année à l'occasion de la "Nuit des boxeurs".

Au XVI e siècle, le Muay Thaï faisait partie de l'entraînement militaire. Il atteignit son plus haut degré de popularité au début du XVIIIe siècle, sous le règne de Pra Chao Sua, "le Roi Tigre". C'était le passe-temps favori de la population ; chaque village organisait des combats régulièrement. Le roi, qui était un boxeur de première force s'amusait à défier les champions locaux ! À l'époque les combattants protégeaient leurs poings en se bandant les mains avec du crin de cheval. Plus tard, le crin fut remplacé par des bandes de coton maintenues avec de la glu. On se servait de coquillages ou d'écorces d'arbres, comme coquille ! Parfois, avec l'accord des deux boxeurs, des morceaux de verre pouvaient être amalgamés dans la glue des bandages. À cette époque, les combats se déroulaient sans catégories de poids ni de limite de temps.

Considérée comme dangereuse, voir mortelle, la boxe thaïlandaise fut interdite en 1921. Puis, vers 1930, elle réapparut en adoptant les règles de compétition et les techniques de poings de la boxe anglaise (gants, ring, etc.). Le développement du tourisme en Thaïlande la fit découvrir aux Occidentaux. Elle est là-bas un enjeu social considérable pour la jeunesse. Les combats se déroulent selon un rituel fascinant. Les boxeurs, avant de combattre, se mettent à genoux et prient. Et tout le match se déroule sur un fond musical joué « en direct » par une petite formation de musiciens thaïs.

Utilisant huit armes (Deux poings, deux pieds, deux genoux et deux coudes. Les coups de tête sont interdits), le Muay Thaï est surtout un sport très complet. Il suppose une très grande vigilance car le coup peut venir de partout. Les saisies permettent au boxeur thaï de temporiser. Quant aux projections, elles n'apportent pas de points, elles sont seulement le moyen de sortir d'un corps-à-corps (indépendamment de leur impact psychologique).

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Việt Võ ðạo Le VIETVODAO se caractérise par le fait qu'il n'est pas l'œuvre d'un seul, mais celle de tout un peuple qui, au cours de son histoire, dût constamment lutter pour préserver son identité. Il se traduit par : Việt : Viêt Nam (le peuple vietnamien) ; Võ : l'art martial ; ðạo : la voie.

Sa pratique vise au développement externe (corps), interne (énergie, respiration, méditation, ...), exercices de santé (gymnastique, ...), culture et tradition. Il inclut aussi le maniement de nombreuses armes telles : le sabre, le bâton, la hallebarde, le couteau ....

Sa devise : "Être fort pour être utile"

Son salut : "Main d'acier sur le cœur de bonté"

Son symbole : le bambou, qui "plie mais ne se rompt pas"

L'histoire de l'Art Martial vietnamien est étroitement liée à l'histoire du peuple vietnamien et reflète fidèlement l'âme de ce peuple. La renaissance de l'Art Martial vietnamien a commencé avec le Grand Maître NGUYEN LOC qui a consacré toute sa vie pour faire jaillir des connaissances millénaires une nouvelle ère du VIETVODAO.

LE MAITRE FONDATEUR du mouvement VIETVODAO : Le Maître NGUYEN LOC naquit en 1912 à HUU BANG, province de SON TAY au Tonkin. Dès son jeune âge, Il étudie la Philosophie et l'Art Martial vietnamien. Plus tard, sur les conseils de son Maître, il partit voyager dans tout le pays pour bénéficier de l'enseignement des Maîtres les plus compétents. Au cours de ces voyages, difficiles à cette époque, Il a pris connaissance de nombreux documents anciens jusqu'alors dispersés et ignorés. En 1938, après avoir mis à de très rudes épreuves ses connaissances et une longue réflexion et méditation, le Maître NGUYEN LOC commença la codification et la structuration des techniques. Il forme, ensuite, ses disciples et créa le mouvement VOVINAM VIETVODAO.

Il mit à la lumière les fondements philosophiques de l'Art Martial vietnamien et redonna au VIETVODAO sa véritable vocation. En 1945, le Maître présente officiellement son mouvement et dispense son enseignement au grand public. Depuis ce jour, le VIETVODAO a pris de l’ampleur pour devenir un large mouvement d'éducation visant la formation de l’HOMME VRAI.

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Rebonjour membres du Club des Samouraïs, j’espère que vous avez appréciés votre lecture. En fait, je vous souhaite d’avoir appris sur les arts martiaux en lisant ce document tout comme moi j’ai appris en l’écrivant. Je crois qu’une des choses que j’aime le plus des arts martiaux, c’est que l’on a jamais fini d’apprendre. Le meilleur conseil que je peux vous donner, est de ne jamais tomber du côté de la

prétention et penser que vous connaissez tout…. Les arts martiaux, sont beaucoup plus que des coups de poing et des coups de pieds…. Renseignez-vous sur son passé et vous trouverez un riche héritage, rempli de valeurs et principes qui vous seront source d’inspiration…vivez son présent et vous acquérirez connaissances, confiance et détermination… regardez son avenir et vous découvrirez un chemin, rempli de défis…une voie, non pas des plus faciles…mais des plus gratifiantes… Alors, je termine en vous souhaitant une bonne continuité. On se reparle bientôt…n’hésitez pas à venir me visiter au www.ultimeverite.com Bon entraînement Alex