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Ensemble pour réussir Mise à jour sur les progrès réalisés Janvier 2016

Ensemble pour réussir · programme Chasse tes inquiétudes Ensemble pour réussir ... les cliniciens en santé mentale travaillent directement ... Nous offrons de la formation en

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Ensemble pour réussirMise à jour sur les progrès réalisésJanvier 2016

D’importants progrès ont été réalisés depuis la publication, en mai 2012, de la stratégie gouvernementale quinquennale en matière de santé mentale et de traitement des dépendances, Ensemble pour réussir. Nous améliorons l’accès à l’évaluation, au traitement, aux soins et au soutien pour les Néo-Écossais dans les collectivités de l’ensemble de la province.

Chaque année, un Canadien sur cinq est touché par la maladie mentale et les dépendances. Ces personnes ont des familles, des amis et des communautés qui veulent aider. La tâche est importante et nous savons qu’il reste du travail à faire.

Notre but consiste à changer la façon dont les gens reçoivent les services de santé mentale et de traitement des dépendances. Nous mettons l’accent sur l’intervention précoce, le soutien dans la communauté, l’aide pour les familles et la prise en charge par la personne de ses propres soins. Nous offrirons toujours des traitements pour les personnes en situation de crise liée à la santé mentale et aux dépendances qui, dans certains cas, ont besoin de soins pour patients hospitalisés. En intervenant rapidement et en offrant des services et du soutien dans la communauté, nous espérons améliorer la vie des gens et diminuer le nombre de fois qu’ils sont en situation de crise.

La stratégie Ensemble pour réussir ne représente qu’une partie du travail à faire au chapitre de la santé mentale et du traitement des dépendances en Nouvelle-Écosse. Chaque jour, partout dans la province, des Néo-Écossais obtiennent des services de prévention et de traitement en matière de santé mentale et de dépendances qui leur permettent, ainsi qu’à leurs familles, de vivre une vie saine et productive. La province investit 270 millions de dollars par année dans la prévention, le traitement et le soutien en matière de santé mentale et de dépendance, notamment au moyen des mesures suivantes.

Grandes lignes des progrès réalisés

Intervenir et traiter de façon précoce pour de meilleurs résultats

Nous savons que plus nous repérons tôt les problèmes de développement chez les enfants, comme l’autisme, meilleures sont nos chances de réussite au niveau de l’intervention et du traitement.

Au cours des deux dernières années, sept cabinets de soins primaires, dont un dans une communauté des Premières Nations, nous ont fourni de la rétroaction sur leur façon d’effectuer le bilan de santé des enfants de 18 mois et sur la manière dont ce bilan pourrait selon eux être amélioré.

Le programme Familles Solides offre de l’encadrement téléphonique aux familles ayant des enfants de 4 à 12 ans aux prises avec des problèmes d’anxiété et de comportement. Ce service a été élargi à l’ensemble de la province; alors qu’il desservait 320 familles avant 2012, il en dessert maintenant jusqu’à 900. Les familles qui y ont participé en 2014-2015 ont déclaré un taux de satisfaction de 81 pour cent. Selon une échelle d’évaluation normalisée, 94 pour cent des problèmes préexistants ont été réglés.

« Sophia dispose maintenant des outils dont elle a besoin pour gérer les situations de la vie

quotidienne, mieux communiquer ses sentiments à sa famille et se sentir à l’aise de participer à des

activités parascolaires. Et, surtout, Sophia a fait des pas de géants pour ce qui est de sa confiance en

elle et elle est très fière de ses progrès. »

Lisa Bezanson, parent, Institut des Familles Solides, programme Chasse tes inquiétudes

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Le fait que des cliniciens en santé mentale soient présents dans les écoles grâce au programme ÉcolesPlus permet de repérer et de traiter les enfants et les jeunes qui ont des problèmes de santé mentale et, si nécessaire, de les diriger vers le système de services de santé mentale et de traitement des dépendances plus rapidement. Le programme a été élargi; 20 cliniciens en santé mentale desservent maintenant 40 000 élèves des niveaux primaires inférieurs à la 12e année dans tous les conseils scolaires de la province. Cinq autres seront engagés au cours des prochains mois.

Des fournisseurs de soins primaires sont formés pour aider les patients à gérer leur maladie ou leurs problèmes de santé mentale de légers à modérés. Nous travaillerons ensuite à assurer des transitions sans heurt à l’entrée et à la sortie du système de santé mentale et de traitement des dépendances quand les patients sont en situation de crise ou quand leur maladie est aiguë.

Un groupe d’ambulanciers paramédicaux a été formé en vue de mieux comprendre la maladie mentale. Nous travaillons actuellement à l’expansion de cette formation améliorée.

Diminuer les temps d’attente pour de meilleurs soins

Avant 2012, les gens étaient inscrits à une liste d’attente pour des services qui pouvaient être offerts en fonction de la décision d’un professionnel de la santé mentale. Aujourd’hui, les personnes et les familles déterminent ce qui est le plus important pour elles et choisissent, en travaillant avec leur professionnel de la santé mentale, les services dont elles ont besoin pour atteindre leurs buts. Dans le cadre de l’approche CAPA (approche fondée sur le choix et le partenariat - Choice and Partnership Approach), les personnes et les familles obtiennent un rendez-vous avec un clinicien en santé mentale pour discuter de leurs propres buts et mettre au point un plan pour les atteindre. Les personnes sont vues plus rapidement et participent davantage à leurs propres soins.

Les résultats ont été spectaculaires. Par exemple, dans le comté de Cumberland, la plupart des enfants et des jeunes attendaient 421 jours pour des services communautaires de santé mentale. À la fin de 2015, l’attente avait chuté à 88 jours. De façon générale, en Nouvelle-Écosse, l’attente pour les enfants et les jeunes a diminué de 501 à 118 jours.

Nous continuons à travailler pour que les gens aient accès à un traitement en milieu communautaire le plus rapidement possible.

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La ligne téléphonique d’aide en cas crise a connu une expansion et est maintenant accessible partout dans la province. Ce service est offert à tous, en tout temps, peu importe l’âge et l’endroit. Pour offrir du soutien aux personnes qui appellent, les cliniciens qui répondent aux appels ont accès, au besoin, aux programmes de santé mentale locaux, aux services d’urgence de santé (SUS), à la police et aux salles d’urgence.

« Une famille très inquiète au sujet de la santé mentale d’un de ses membres a communiqué avec

nous. Après avoir parlé à la personne concernée au téléphone, la famille, qui vivait à l’extérieur de la province, avait l’impression que sa santé mentale

s’était détériorée et que ses pensées étaient bizarres. L’intervenant en situation de crise a jugé

que la police locale devait intervenir. Celle-ci a à son tour déterminé que la personne devait être amenée

à l’hôpital pour une évaluation plus poussée.

Cette famille s’est dite reconnaissante pour le traitement dispensé à son proche dans le respect et la dignité et pour les soins requis dispensés en

temps utile. Elle a apprécié le contact avec la police qui a favorisé l’adoption d’une approche compétente

en santé mentale. »

Mary Pyche, chef de programme, soins actifs et services d’urgence en cas de crise, Régie de la santé

de la Nouvelle-Écosse

Nous reconnaissons aussi que les gens ont besoin du soutien des cliniciens, mais également du soutien des gens dans leur communauté qui vivent avec la maladie mentale. Neuf spécialistes du soutien par les pairs sont maintenant en poste dans quatre régions de la province. Il s’agit de Néo-Écossais qui ont eux-mêmes été aux prises avec la maladie mentale et qui sont maintenant rétablis. Ils ont été formés pour appuyer les personnes qui retournent dans la communauté après une hospitalisation ou qui sont suivies par une clinique de santé mentale communautaire.

« Quand j’explique que je souffre moi-même d’une maladie mentale, les gens se disent ‘Bon, cette personne ne me dira pas quoi faire. Elle l’a vécu et sait ce que c’est.’ Parfois, les personnes

qui comprennent le mieux sont celles qui ont elles-mêmes reçu un diagnostic. »

Carrie Lee, intervenante de soutien par les pairs, comté de Cumberland

Les familles jouent également un rôle essentiel lorsqu’il s’agit d’aider une personne souffrant d’une maladie mentale. Dans le cadre du programme Family Work, les cliniciens en santé mentale travaillent directement avec la famille, de même qu’en groupe. En mai 2015, 60 familles avaient été vues individuellement, alors qu’environ 200 personnes avaient pris part à des séances de groupe, souvent offertes en partenariat avec la Schizophrenia Society. Il s’agit selon les familles d’un grand succès. Au cours des 18 prochains mois, nous travaillerons à la mise en œuvre d’un programme pour les familles des personnes aux prises avec des problèmes de dépendance.

Le nombre de points de traitement pour la dépendance aux opioïdes a presque doublé, passant de 75 à 145 dans la région centrale de la Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse.

Une plus grande collaboration a lieu entre le personnel de la santé mentale dans le travail auprès des personnes souffrant de troubles concomitants, qui peuvent être tant une maladie mentale qu’une dépendance. Nous offrons de la formation en ligne sur le traitement des troubles concomitants. Près de 250 professionnels — travailleurs sociaux, psychologues, infirmières et autres — ont terminé cette formation et des centaines d’autres l’ont commencée.

Le nouveau Réseau d’aide pour la dépendance au jeu a été lancé en mars 2015, de concert avec une campagne de sensibilisation pour le promouvoir. Le réseau offre diverses possibilités de soutien. Des conseillers sont disponibles par téléphone vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Les gens peuvent aussi clavarder avec un conseiller ou recevoir des messages textes qui les encouragent dans leurs efforts d’abandon du jeu.

Répondre aux Autochtones et aux diverses communautés

Une approche pour tous ne convient pas aux services de santé mentale et de traitement des dépendances. Nous savons qu’il y a encore beaucoup à apprendre pour améliorer notre travail avec les Premières Nations, les Afro-Néo-Écossais et les autres personnes pour qui l’expérience culturelle joue un rôle dans la maladie et dans le rétablissement.

Nous avons travaillé avec ces communautés pour mettre au point de la formation et de la sensibilisation en vue d’aider les cliniciens à travailler plus efficacement avec les membres des Premières Nations, les Afro-Néo-Écossais et les immigrants.

Des cliniciens de la santé mentale sont en poste dans des communautés des Premières Nations partout dans la province pour offrir des services plus équitables, culturellement sécuritaires et faciles d’accès.

Nous avons travaillé avec la Health Association of African Canadians (HAAC) pour mieux former les cliniciens au sujet des besoins des Afro-Néo-Écossais. La HAAC a aussi organisé deux conférences au cours des deux dernières années sur les besoins en matière de santé mentale et de traitement des dépendances des Afro-Néo-Écossais.

Le Réseau Santé a produit le Guide santé mentale et dépendances Nouvelle-Écosse. Celui-ci décrit, en français, la santé mentale, la maladie mentale et les

dépendances et précise les services disponibles dans l’ensemble de la province.

Il y a maintenant 104 alliances traitant du genre et de la sexualité dans les écoles de la Nouvelle-Écosse, dont quatre dans le Conseil scolaire acadien provincial, soit une augmentation de 34 par rapport aux deux années précédentes. Un partenariat avec l’organisme communautaire Youth Project, financé par la stratégie, a grandement amélioré la capacité des écoles de mettre sur pied ces nouvelles alliances.

La population des personnes âgées en Nouvelle-Écosse va croissante. Les aînés ont des besoins particuliers en matière de santé mentale et de traitement des dépendances à domicile, dans la communauté et en établissement de soins de longue durée. Nous donnerons plus de formation aux fournisseurs de soins pour les aider à fournir du soutien aux personnes âgées aux prises avec des problèmes de santé mentale et de dépendance.

Travailler ensemble, différemment

Les personnes qui ont des problèmes de santé mentale et de dépendances présentent souvent un risque accru de sans-abrisme. Logement Nouvelle-Écosse a engagé des travailleurs pour l’aide au logement en vue d’aider les gens à trouver un logement sécuritaire et abordable. Partout à Halifax, beaucoup des personnes concernées vivent dans des refuges et sont aux prises avec des problèmes de santé mentale et de dépendance, ou les deux.

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Au cours des trois dernières années, le gouvernement a alloué 2,6 millions de dollars à 37 organismes communautaires pour améliorer la qualité de vie des Néo-Écossais aux prises avec des problèmes de santé mentale ou de dépendance, ainsi que celle de leurs familles.

Voici des exemples.

• Trois formateurs additionnels peuvent maintenant former les autres dans le cadre d’ateliers Safe Talk (intervention en matière de suicide) et Premiers soins en santé mentale en français.

• Be, Think, Feel aide les jeunes Autochtones aux prises avec des problèmes de santé mentale ou de dépendance à Halifax, notamment au moyen de la prévention du suicide et de l’adoption d’un mode de vie sain.

• La troupe de théâtre The Park Bench Players, qui est formée de personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale ou de dépendance, a écrit un manuel pour les autres provinces intéressées à mettre sur pied une troupe similaire.

• Cinq projets récréatifs ont été conçus pour les jeunes et les personnes atteintes de maladie mentale. Un programme récréatif à l’Université St. Mary’s aide des élèves de partout dans le monde à gérer le stress.

• Des foires sur la santé mentale et le bien-être ont été tenues deux années consécutives pour améliorer la compréhension de la santé mentale et de la maladie mentale à l’école secondaire Auburn Drive, à Cole Harbour.

• Le programme de musique Youth Rock the Highlands du Cap-Breton aide des jeunes de 12 à 18 ans à acquérir des compétences en leadership, à développer leur confiance et à devenir des modèles de rôles. Tout cela favorise une bonne santé mentale.

Dans le cadre de l’initiative des politiques municipales sur l’alcool, plusieurs projets ont été financés dans l’ensemble de la province pour aider les municipalités à se pencher sur les dommages causés par l’alcool. Ainsi, les municipalités comprennent mieux ce qu’elles peuvent faire relativement aux méfaits de l’alcool. Par exemple, dans une communauté rurale, une personne qui s’est vue interdire l’accès à un débit de boissons pour cause de conduite inacceptable est bannie de tous les établissements similaires de la communauté.

Réduire la stigmatisation

Plus de 50 médecins de famille ont été formés dans le cadre d’un module sur la santé mentale des adultes mis au point en C.-B. Ce module les aide à traiter les personnes qui ont des problèmes de santé mentale allant de légers à modérés ou qui sont atteintes d’une maladie mentale. En plus d’aider les médecins de famille à traiter leurs patients, le programme est conçu pour réduire la stigmatisation dans les soins primaires — le premier point de contact de la plupart des personnes qui souffrent de maladie mentale.

Une séance de formation à l’intention des médias permettra de passer en revue les lignes directrices sur la couverture médiatique adaptées des publications de l’Association des psychiatres du Canada, du Forum du journalisme canadien sur la violence et le traumatisme, de la Commission de la santé mentale du Canada et de l’Organisation mondiale de la Santé. Elle aidera les médias à mieux comprendre les répercussions de leurs pratiques de reportage sur les Néo-Écossais atteints de maladie mentale et à mieux percevoir comment les médias peuvent contribuer à la sécurité et à une meilleure compréhension de la santé mentale et des dépendances dans les communautés de la Nouvelle-Écosse.

La Nouvelle-Écosse est la première province à adopter la Norme nationale du Canada en matière de santé et de sécurité psychologiques en milieu de travail. Dans le cadre de ce travail, la Commission de la fonction publique a ajouté à son programme de perfectionnement professionnel le programme « L’esprit au travail : santé et bien-être mental au travail » et les cours Premiers soins en santé mentale. Le programme « L’esprit au travail : santé et bien-être mental au travail » est aussi offert aux employés de la Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse et du Collège communautaire de la Nouvelle-Écosse. Les cours Premiers soins en santé mentale ont aussi été offerts à grande échelle dans l’ensemble de la province.

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Ensemble pour réussir – Mise à jour sur les progrès réalisés

Intervenir et traiter de façon précoce pour de meilleurs résultatsDépistage sur le plan du développement pour tous les enfants de 18 moisNous travaillons pour nous assurer que tous les enfants de 18 mois fassent l’objet d’un dépistage et que les problèmes de santé mentale et physique soient repérés le plus tôt possible. À l’heure actuelle, sept cabinets de soins primaires, dont un dans une communauté des Premières Nations, fournissent de la rétroaction sur la façon dont ils établissent des liens avec les familles et effectuent les bilans de santé des enfants de 18 mois. Ils proposent aussi des améliorations qui pourraient selon eux être apportées.

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Encadrement téléphonique à la grandeur de la province pour les famillesLe programme Familles Solides fournit de l’encadrement téléphonique aux familles qui ont des enfants de 4 à 12 ans ayant des problèmes d’anxiété et de comportement. Ce service a été élargi à la grandeur de la province (de 320 à 900 points de service) et dessert maintenant deux fois plus de familles.

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Cliniciens en santé mentale dans les écolesLe fait que des cliniciens en santé mentale soient en poste dans les écoles permet aux enfants et aux jeunes aux prises avec des problèmes de santé mentale d’être repérés, traités et, si nécessaire, dirigés vers le système de santé mentale plus rapidement. Nous avons ajouté une cinquantaine d’écoles au programme ÉcolesPlus au cours des deux dernières années. Plus de 40 000 élèves des niveaux primaires inférieurs à la 12e année ont accès à ce service, dans tous les conseils scolaires de la province.

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Politiques scolaires liées à la santé mentale et aux problèmes d’usage de substances et de jeu üSoins dispensés en collaboration par les fournisseurs de soins de santé primaires et les professionnels du secteur de la santé mentale et du traitement des dépendancesDans le cadre du programme Bloom, les pharmaciens communautaires contribuent à améliorer la santé et la qualité de vie des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale et de dépendance. Ils fournissent aux patients en santé mentale admissibles un meilleur suivi et des services de consultation améliorés, dont une gestion approfondie de la pharmacothérapie et du soutien à la navigation dans le système.

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Amélioration de la formation des ambulanciers paramédicaux des services d’urgence de santé (SUS) üDiminuer les temps d’attente pour de meilleurs soinsRéduction du temps d’attente pour les services de santé mentale pour répondre aux normes en introduisant de nouvelles approchesDans le cadre de l’approche CAPA (approche fondée sur le choix et le partenariat - Choice and Partnership Approach), les personnes et les familles obtiennent un rendez-vous avec un clinicien en santé mentale pour discuter de leurs propres buts et mettre au point un plan pour les atteindre, plutôt que d’être inscrites à une liste d’attente pour un service particulier. Cette approche permet aux personnes d’être vues plus rapidement et de participer davantage à leurs propres soins. Pour les adultes qui ont un problème de santé mentale, mais qui ne sont pas en état de crise, les temps d’attente ont diminué de 442 à 273 jours.

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Expansion du soutien par les pairs pour les personnes atteintes de maladie mentaleNeuf spécialistes du soutien par les pairs sont maintenant en poste dans quatre régions de la province. Il s’agit de Néo-Écossais qui ont eux-mêmes vécu des problèmes de santé mentale et qui ont été formés pour appuyer les personnes qui retournent dans la communauté après une hospitalisation.

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Formation axée sur les compétences et soutien pour les famillesDans le cadre du programme Family Work, les cliniciens en santé mentale travaillent directement avec la famille, de même qu’en groupe. Soixante familles ont été vues individuellement, alors qu’environ 200 personnes ont pris part à des séances de groupe, souvent offertes en partenariat avec la Schizophrenia Society. Il s’agit selon les familles d’un grand succès.

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Élargissement du traitement de remplacement des opiacés üLigne téléphonique sans frais d’aide en cas crise dans l’ensemble de la provinceLa ligne téléphonique d’aide en santé mentale a connu une expansion et elle est maintenant accessible dans l’ensemble de la province. Ce service est offert à tous, en tout temps, peu importe l’âge et l’endroit. Pour offrir du soutien aux personnes qui appellent, les cliniciens qui répondent aux appels ont accès, au besoin, aux programmes de santé mentale locaux, aux services d’urgence de santé (SUS), à la police et aux salles d’urgence.

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Ensemble pour réussir, la stratégie quinquennale du gouvernement en matière de santé mentale et de traitement des dépendances, a fait d’importants progrès au cours de ses trois premières années pour améliorer l’accès des Néo-Écossais à l’évaluation, au traitement, aux soins et au soutien dans les communautés de l’ensemble de la province.

Voici les points saillants des progrès que nous avons réalisés relativement aux cinq priorités clés de la stratégie.

ü Indique que le travail est commencé ou terminé

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Examen des lits des services de santé mentale et de traitement des dépendances üNombre accru de réseaux de soins spécialisés üFormation sur les troubles concomitants pour les fournisseurs de soins üSensibilisation accrue aux services fournis par la ligne d’aide pour les joueurs compulsifs, les régies régionales de la santé et le IWKLe nouveau Réseau d’aide pour la dépendance au jeu a été lancé en mars 2015, de concert avec une campagne de sensibilisation pour le promouvoir. Le réseau offre diverses possibilités de soutien mobile et en ligne.

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Meilleur système d’information pour la santé mentale et le traitement des dépendances üLignes directrices sur le partage d’information ü

Répondre aux Autochtones et aux diverses communautésGroupes tenant compte de la diversité pour la santé mentale et le traitement des dépendancesLe gouvernement a travaillé avec la Health Association of African Canadians (HAAC) pour mettre au point de la formation pour les cliniciens au sujet des besoins en matière de santé mentale et de traitement des dépendances des Afro-Néo-Écossais. La HAAC a aussi tenu sa deuxième conférence annuelle sur les besoins uniques des Afro-Néo-Écossais. Ce n’est là qu’un exemple du travail actuellement fait dans le domaine de la diversité.

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Augmentation des services de traitement offerts en collaboration pour les Premières Nations et formation sur la sécurisation culturelle à l’intention des fournisseurs de soins

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Alliances traitant du genre et de la sexualité pour les élèvesIl y a maintenant 104 alliances traitant du genre et de la sexualité dans les écoles de la Nouvelle-Écosse, dont quatre dans le Conseil scolaire acadien provincial. Cela représente une augmentation de 34 par rapport aux deux années précédentes.

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Sexe, genre et diversité – Examen des services üTravail en vue d’augmenter la diversité des effectifs dans les services de santé mentale et de traitement des dépendances

Recrutement de professionnels francophones üÉducation des fournisseurs de soins sur les besoins des aînés en matière de santé mentale et de traitement des dépendances

Travailler ensemble, différemment Possibilités de logement sécuritaire et abordableLogement Nouvelle-Écosse a engagé des travailleurs pour l’aide au logement en vue d’aider les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale et de dépendance qui vivent dans des refuges et dans la rue.

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Processus de financement pour les organismes et projets communautairesAu cours des trois dernières années, le gouvernement a alloué 2,6 millions de dollars à 37 organismes communautaires pour améliorer la qualité de vie des Néo-Écossais aux prises avec des problèmes de santé mentale ou de dépendance, ainsi que celle de leurs familles.

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Appui aux municipalités pour réduire les dommages causés par l’alcool üCollecte et surveillance de données sur l’alcool, la drogue et le jeu

Santé mentale et traitement des dépendances pour les adultes incarcérés

Réduire la stigmatisationInitiatives anti-stigmatisationPlus de 50 médecins de famille ont été et seront formés (2015-2016) dans le cadre d’un module sur la santé mentale des adultes mis au point en C.-B. Ce module les aide à traiter, dans un milieu de soins primaires, les personnes qui ont des problèmes de santé mentale allant de légers à modérés ou qui sont atteintes d’une maladie mentale.

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Partage des lignes directrices avec les médias

Sensibilisation à la santé et sécurité en milieu de travail üSensibilisation des employeurs aux programmes en milieu de travailLa Nouvelle-Écosse est la première province à adopter la Norme nationale du Canada en matière de santé et de sécurité psychologiques en milieu de travail. Dans le cadre de ce travail, la Commission de la fonction publique a ajouté à son programme de perfectionnement professionnel le programme « L’esprit au travail : santé et bien-être mental au travail » et les cours Premiers soins en santé mentale.

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Ensemble pour réussir – Mise à jour sur les progrès réalisés

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