10

Click here to load reader

Entrainement Des Athletes Ayant Un Handicap

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Le prĂ©sent document offre un survol des donnĂ©es scientifiques actuelles sur l’entraĂźnement des athlĂštes ayant un handicap. Le document est structurĂ© de maniĂšre Ă  rĂ©partir l’information selon les principaux types de handicap et selon les stades du DLTP/A.Au canada, le sport c'est pour la vie - http://www.canadiansportforlife.ca/fr

Citation preview

Page 1: Entrainement Des Athletes Ayant Un Handicap

1

Les athlĂštes ayant un handicap Ă©voluent suivant les mĂȘmes stades du dĂ©veloppement Ă  long terme du participant/

athlĂšte (DLTP/A) que leurs pairs sans handicap, et leur entraĂźnement est en grande partie similaire Ă  celui des autres athlĂštes pour les cinq clĂ©s Ă  la base de l’entraĂźnement, soit la force, l’endurance, la souplesse, la vitesse et les habiletĂ©s.

MalgrĂ© cela, une grande incertitude rĂšgne chez les entraĂźneurs quant aux moyens les plus indiquĂ©s de veiller Ă  l’entraĂźnement physique des athlĂštes ayant un handicap. À cette incertitude se greffe une certaine peur qu’un entraĂźnement intensif n’augmente d’une façon ou d’une autre le risque de blessure chez ces athlĂštes.

Le prĂ©sent document offre un survol des donnĂ©es scientifiques actuelles sur l’entraĂźnement des athlĂštes ayant un handicap. Le document est structurĂ© de maniĂšre Ă  rĂ©partir l’information selon les principaux types de handicap et selon les stades du DLTP/A.

Pour la plupart des sports et la majoritĂ© des athlĂštes sans handicap, le DLTP/A comporte sept stades, qui vont du stade Enfant actif aux stades Vivre pleinement l’excellence sportive (S’entraĂźner Ă  gagner) et Vie active, comme cela est illustrĂ© Ă  la figure 1. Les Ăąges indiquĂ©s sont appropriĂ©s pour les athlĂštes ayant un handicap congĂ©nital, mais ne conviennent pas Ă  ceux ayant un handicap acquis. Ces derniers doivent passer par le stade Enfant actif et dĂ©velopper (ou redĂ©velopper)

les fondements du mouvement et les dĂ©terminants de la condition motrice, ainsi que les habiletĂ©s sportives de base — Ă  l’aide de techniques et d’appareils qui maximisent le potentiel de leurs capacitĂ©s fonctionnelles rĂ©siduelles.

Le développement des athlÚtes ayant un handicap comporte deux stades additionnels, soit Prise de conscience et Premier contact. Et comme habituellement ces stades ne requiÚrent pas une compréhension de la préparation physique, ils ne sont pas traités dans le présent document.

Enfant actif

S’amuser grñce au sport

Apprendre à s’entraüner

S’entraüner à gagner

S’entraĂźner Ă  la compĂ©tition

S’entraüner à s’entraüner

Vie activeVolet

Excellence Volet de

participation

Savoir-faire physique = +Fondements du mouvement et

habiletés motrices

Habiletés sportives de base

Prise de conscience

Premier contact

Le savoir-faire physique inclut les trois premiers stades du modĂšle de Au Canada, le sport c’est pour la vie; il doit se dĂ©velopper avant le dĂ©but de l’adolescence.

Étab

lisse

men

t des

bas

es d

e la

pa

rtic

ipat

ion

et d

e l’e

xcel

lenc

e

DĂ©v

elop

pem

ent

des

qual

ités

phys

ique

s de

bas

e

Spor

t de

haut

niv

eau

Les stades Prise de conscience et Premier contact/Recrutement sont propres aux athlĂštes ayant un handicap : voir

« Devenir champion n’est pas une question de chance »Garçons 0-6

Filles 0-6

Garçons 6-9Filles 6-8

Garçons 9-12Filles 8-11

Hommes 12-16Femmes 11-15

Hommes 19+/-Femmes 18+/1

Hommes 16-23+Femmes 15-21+

Figure 1: Au Canada, le sport c’est pour la vie : Le modĂšle canadien de dĂ©veloppement Ă  long terme du participant/de l’athlĂšte

Pour plus de détails, allez à www.canadiansportforlife.ca

« Au Canada, le sport c’est pour la vie »ComplĂ©ment au document de rĂ©fĂ©rence:

EntraĂźnement des athlĂštes ayant un handicap

Page 2: Entrainement Des Athletes Ayant Un Handicap

2

Handicap et moments propices Ă  l’entraĂźnement L’endurance, la force, la vitesse, les habiletĂ©s et la souplesse (flexibilitĂ©) sont autant d’aspects du dĂ©veloppement qui peuvent faire l’objet d’un entraĂźnement en tout temps; toutefois, il y a des pĂ©riodes dans la vie oĂč une personne peut s’entraĂźner plus facilement et de façon plus productive. On ne dispose pas de donnĂ©es prouvant que les pĂ©riodes propices ne sont pas les mĂȘmes pour les athlĂštes ayant un handicap que pour les autres athlĂštes, mais on sait que certains types de handicap influent sur l’ñge auquel commence l’adolescence.

Certaines pĂ©riodes propices Ă  l’entraĂźnement se produisent avant l’adolescence; dans ce cas, l’ñge chronologique est le seul repĂšre dont dispose l’entraĂźneur. Certaines autres pĂ©riodes propices Ă  l’entraĂźnement ont lieu pendant ou aprĂšs la poussĂ©e de croissance Ă  l’adolescence et dans ce cas, il est important de repĂ©rer quand l’athlĂšte vit cette phase de son dĂ©veloppement.

EntraĂźnement des athlĂštes atteints de paralysie cĂ©rĂ©braleLa paralysie cĂ©rĂ©brale (PC) est un handicap congĂ©nital qui touche 2 ou 3 enfants sur 1 000 ĂągĂ©s de plus de 3 ans. Il existe plusieurs types de PC, mais la caractĂ©ristique la plus courante qui a une incidence sur l’activitĂ© physique est un mauvais contrĂŽle musculaire d’un ou de plusieurs membres.

Les composantes sont toujours entraünables quelque soit l’ñge!

Habiletés motrices

Vitesse

Age chronologique

Endurance aérobieHabiletés motrices

Vitesse 1 Vitesse 2

Force

Hommes

Endurance aérobie

Force 1 & 2

Vitesse 2

DĂ©veloppement physique, mental - cognitif, Ă©motionnel

Femmes

moin de

Niveau de maturation

5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20+

Pic de croissance rapide-soudaine

Rythme de croissance

Rythme de croissance

Pic de croissance rapide-soudaine

Flexibilité

Flexibilité

Figure 2: Moments propices à l’entraünement

NOTA:1. On ne dispose pas de donnĂ©es prouvant que les moments propices Ă  l’entraĂźnement ne sont pas les mĂȘmes pour les athlĂštes ayant un handicap que pour les athlĂštes sans handicap. 2. Vous devez mesurer la taille d’une personne en fauteuil roulant dont vous voulez Ă©tablir le pic de croissance rapide-soudaine alors qu’elle est assise.

e dĂ©but de l’adolescence (et, par consĂ©quent, le pic de croissance rapide-soudaine) varie grandement d’une personne une autre et peut ĂȘtre liĂ© Ă  un handicap spĂ©cifique.

La meilleure façon de dĂ©tecter le dĂ©but de l’adolescence est d’assurer un suivi de la taille debout (ou assise dans le cas des personnes en fauteuil roulant). Parmi les autres signes, on note le fait d’avoir Ă  remplacer frĂ©quemment les chaussures/patins d’un enfant, et le fait qu’un enfant grandit de semaine en semaine.

Les moments propices Ă  l’entraĂźnement sont les suivants : Endurance aĂ©robie : Au dĂ©but du pic de croissance rapide-soudaine Force : ImmĂ©diatement aprĂšs le pic de croissance rapide-soudaine ou Ă  l’apparition des premiĂšres rĂšgles chez les filles, et de 12 Ă  18 mois aprĂšs le pic de croissance rapide-soudaine chez les garçons. Vitesse : De 7 Ă  9 ans et immĂ©diatement aprĂšs le pic de croissance rapide-soudaine chez les garçons. De 6 Ă  8 ans et durant le pic de croissance rapide-soudaine chez les filles. HabiletĂ©s motrices : De 9 Ă  12 ans chez les garçons et de 8 Ă  11 ans chez les filles. Souplesse (flexibilitĂ©) : De 6 Ă  10 ans, particuliĂšrement au pic de croissance rapide-soudaine, tant chez les filles que chez les garçons.

L

Page 3: Entrainement Des Athletes Ayant Un Handicap

3

Enfant actif – S’amuser grĂące au sportOn dispose de peu de donnĂ©es scientifiques sur l’entraĂźnement physique des jeunes atteints de PC se trouvant aux stades Enfant actif et Initiation aux habiletĂ©s motrices (S’amuser grĂące au sport) du DLTP/A. Au cours de ces stades, les enfants atteints de PC et leurs parents sont souvent prĂ©occupĂ©s par les traitements mĂ©dicaux ou de physiothĂ©rapie et d’ergothĂ©rapie requis ainsi que par les dĂ©cisions importantes sur le plan social et Ă©ducationnel qu’il leur faut prendre.

Comme TOUS les enfants, ceux atteints de PC doivent ĂȘtre exposĂ©s Ă  l’éventail d’activitĂ©s

physiques le plus vaste possible au cours du stade Enfant actif, et Ă  toute la gamme des habiletĂ©s motrices de base au cours du stade Initiation aux habiletĂ©s motrices (S’amuser grĂące au sport). Pour des suggestions plus dĂ©taillĂ©es, voir DĂ©velopper le savoir faire physique — Guide pour les parents d’enfants de 0 Ă  12 ans Ă  www.canadiansportforlife.ca. Bien que la sĂ©curitĂ© soit toujours un aspect important de l’activitĂ© physique chez les enfants, il demeure que bon nombre des habiletĂ©s motrices de base sont acquises pendant la pĂ©riode de l’enfance qui se caractĂ©rise par des jeux dĂ©sorganisĂ©s. Les personnes qui s’occupent de jeunes enfants atteints de PC devraient Ă©viter de surprotĂ©ger ces derniers.

Apprendre à s’entraüner

Dans l’ensemble, les enfants qui sont plus aptes physiquement que les autres Ă  ce stade de dĂ©veloppement affichent une meilleure motricitĂ© globale. Mais il n’y a pas de donnĂ©es probantes permettant d’affirmer que les enfants atteints de PC rĂ©agissent Ă  l’entraĂźnement autrement que ceux sans handicap.

L’entraĂźnement de la force (rĂ©sistance) Ă  une frĂ©quence de 3 Ă  4 fois par semaine et axĂ© sur la surcharge progressive permet d’amĂ©liorer l’endurance et la force isomĂ©trique, isotonique et

isocinĂ©tique et, par le fait mĂȘme, accroĂźt la performance aĂ©robie, la densitĂ© minĂ©rale osseuse, l’aptitude et la tolĂ©rance Ă  la marche, le sentiment de bien ĂȘtre et la qualitĂ© de vie.

NOTA : L’entraĂźnement de la rĂ©sistance ne produit aucun effet indĂ©sirable, comme une augmentation de la spasticitĂ© ou une atteinte musculaire. Il est recommandĂ©, parallĂšlement Ă  des interventions thĂ©rapeutiques standards pour ce groupe d’ñge, seulement une fois que le sujet a Ă©tĂ© initiĂ© aux mĂ©thodes d’entraĂźnement par un professionnel qualifiĂ©.

EntraĂźnement en circuit : Ce type d’entraĂźnement amĂ©liore grandement la force fonctionnelle des enfants atteints de PC, ainsi que leur capacitĂ© cardiorespiratoire.

EntraĂźnement aĂ©robie : Les modes de ce type d’entraĂźnement, comme marcher rapidement, courir, nager et rouler en fauteuil roulant, permettent fort vraisemblablement d’amĂ©liorer de façon apprĂ©ciable la capacitĂ© aĂ©robie maximale et de rehausser le seuil anaĂ©robie. L’entraĂźnement Ă  l’exerciseur pour bras ne semble pas aussi efficace que les exercices pour les membres infĂ©rieurs.

EntraĂźnement des muscles respiratoires : Certaines indications donnent Ă  penser que les exercices conçus pour renforcer les muscles respiratoires peuvent amĂ©liorer la capacitĂ© vitale des enfants atteints de PC. Toutefois, l’incidence de ce type d’entraĂźnement sur la performance sportive reste Ă  Ă©valuer.

ThĂ©rapie aquatique : Ce type d’exercice est excellent Ă  cet Ăąge pour dĂ©velopper les habiletĂ©s motrices et le concept de soi.

FlexibilitĂ© : Il s’agit d’une importante composante de l’activitĂ© des personnes atteintes de PC Ă  tous les stades du modĂšle du DLTP/A. L’entraĂźnement destinĂ© Ă  ce paramĂštre de la condition physique n’a pas fait l’objet de recherches systĂ©matiques chez cette population. Il est probable que les personnes atteintes de PC enregistrent des amĂ©liorations similaires Ă  celles que l’on observe chez les personnes non atteintes de cette affection sur le plan de la souplesse.

MĂ©tamorphose du participant en athlĂšte (S’entraĂźner Ă  s’entraĂźner)Dans l’ensemble, les jeunes qui sont plus actifs ont une plus grande efficience motrice, ce qui se traduit par une plus grande vitesse Ă  la marche. La pratique rĂ©guliĂšre d’activitĂ©s de coordination dynamique amĂ©liore les habiletĂ©s motrices. Toutefois, il ne semble pas que ces amĂ©liorations soient conservĂ©es aprĂšs l’arrĂȘt de l’entraĂźnement. Cette remarque souligne l’importance du maintien Ă  long terme d’une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre dans ce groupe d’ñge.

EntraĂźnement de la force (rĂ©sistance) : Les programmes d’entraĂźnement de la force en gymnase et Ă  la maison peuvent rehausser sensiblement

la force et l’endurance. Ces gains en force se maintiennent pendant plus de 3 mois aprĂšs la fin de l’entraĂźnement. L’entraĂźnement de la force se traduit par une amĂ©lioration de l’efficience motrice globale, ce qui inclut une Ă©conomie d’énergie Ă  la marche et Ă  la course. L’entraĂźnement de la rĂ©sistance peut aussi amĂ©liorer le bien ĂȘtre psychologique.

NOTA : L’entraĂźnement de la rĂ©sistance ne produit aucun effet indĂ©sirable, comme une augmentation de la spasticitĂ© ou une atteinte musculaire.

EntraĂźnement aĂ©robie : Les modes de ce type d’entraĂźnement, comme marcher rapidement, courir, nager et rouler en fauteuil roulant, entraĂźnent fort vraisemblablement une amĂ©lioration normale de la capacitĂ© aĂ©robie maximale. Il en rĂ©sulte une meilleure efficience motrice, couplĂ©e Ă  une amĂ©lioration de l’estime de soi.

Entraßnement de la motricité globale : Un entraßnement planifié des habiletés motrices génÚre une amélioration importante

Enfa

nt a

ctif

S’am

user

grĂą

ce a

u sp

ort

App

rend

re Ă 

s’en

traĂź

ner

S’en

traĂź

ner Ă 

s’en

traĂź

ner

Page 4: Entrainement Des Athletes Ayant Un Handicap

4

(mesurable et observable) de la performance motrice. Certaines donnĂ©es montrent que le niveau d’habiletĂ© des participants dĂ©croĂźt quand cesse l’entraĂźnement.

FlexibilitĂ© : Il s’agit d’une importante composante de l’activitĂ© physique des personnes atteintes de PC. Selon toute vraisemblance, ces personnes enregistrent sur ce plan des amĂ©liorations similaires Ă  celles que l’on observe chez les personnes non atteintes de PC.

S’entraĂźner Ă  la compĂ©tition/S’entraĂźner Ă  gagner

Dans l’ensemble, aucune donnĂ©e probante n’indique que les athlĂštes sans handicap et les athlĂštes atteints de PC rĂ©agissent diffĂ©remment Ă  l’entraĂźnement.EntraĂźnement de la force (rĂ©sistance) : Des programmes d’entraĂźnement de la rĂ©sistance bien conçus et intĂ©grant les principes de la surcharge progressive amĂ©liorent sensiblement la force des bras et des jambes. Les taux d’amĂ©lioration reproduisent ceux que l’on observe chez les athlĂštes sans handicap. On ne

dispose d’aucune donnĂ©e montrant que l’entraĂźnement de la rĂ©sistance nuit Ă  l’athlĂšte.

EntraĂźnement aĂ©robie : Les programmes d’entraĂźnement aĂ©robie d’intensitĂ© et de durĂ©e suffisantes, exĂ©cutĂ©s pendant plusieurs semaines (ou mois), dĂ©bouchent sur une amĂ©lioration sensible de la condition cardiovasculaire. Cette amĂ©lioration est vraisemblablement attribuable en grande partie aux adaptations du cƓur, des poumons et des muscles sollicitĂ©s, comme c’est le cas chez les athlĂštes sans handicap.

FlexibilitĂ© : Il s’agit d’une importante composante de l’activitĂ© physique des athlĂštes atteints de PC. Selon toute vraisemblance, ces personnes enregistrent sur ce plan des amĂ©liorations similaires Ă  celles que l’on observe chez les athlĂštes non atteints de PC.

Vie activeDans l’ensemble, faire de l’activitĂ© physique la vie durant est tout aussi important pour les personnes atteintes de PC que pour la population en gĂ©nĂ©ral.

EntraĂźnement de la force (de la rĂ©sistance) : Cette mĂ©thode d’entraĂźnement, qui intĂšgre les principes de la surcharge progressive, accroĂźt (ou maintient) la force de la mĂȘme façon que chez les participants sans handicap. On dispose de donnĂ©es montrant que l’entraĂźnement de la rĂ©sistance est bĂ©nĂ©fique pour les participants ĂągĂ©s et qu’il amĂ©liore les activitĂ©s de la vie quotidienne, y compris les pĂ©riodes passĂ©es en position assis debout. Aucune donnĂ©e n’indique que l’entraĂźnement de la rĂ©sistance nuit Ă  la santĂ© des

personnes ùgées atteintes de PC.

EntraĂźnement aĂ©robie : Des exercices aĂ©robies rĂ©guliers faisant appel Ă  de grands groupes musculaires induisent une amĂ©lioration sensible de la capacitĂ© aĂ©robie de la mĂȘme

maniĂšre chez les personnes atteintes de PC que chez les sujets sans handicap. Comme eux, les participants atteints de PC qui sont actifs physiquement affichent des taux de masse adipeuse infĂ©rieurs Ă  ceux qu’on observe chez les sujets qui ne pratiquent aucune activitĂ© aĂ©robie.

FlexibilitĂ© : Il s’agit d’une composante de la condition physique qui joue un rĂŽle important dans l’exĂ©cution des activitĂ©s de la vie de tous les jours. En consĂ©quence, les personnes atteintes de PC devraient maintenir un programme d’entraĂźnement de la souplesse mĂȘme si elles ont cessĂ© de participer Ă  des compĂ©titions sportives.

EntraĂźnement des athlĂštes prĂ©sentant une lĂ©sion de la moelle Ă©piniĂšre Quelques renseignements gĂ©nĂ©rauxLes personnes prĂ©sentant une lĂ©sion de la moelle Ă©piniĂšre (LME) courent un risque accru de prĂ©senter une coronaropathie, un diabĂšte, un poids corporel nuisible pour la santĂ© et une ostĂ©oporose. L’activitĂ© physique rĂ©guliĂšre protĂšge partiellement les personnes contre ces affections. Chez les personnes prĂ©sentant une LME, les diffĂ©rents systĂšmes physiologiques subissent de profondes modifications, dont la plupart peuvent avoir des consĂ©quences nĂ©gatives sur les capacitĂ©s physique et fonctionnelle. GĂ©nĂ©ralement, plus la LME est haute, plus les altĂ©rations physiologiques seront importantes. Il existe plusieurs facteurs cruciaux permettant d’évaluer les capacitĂ©s physique et fonctionnelle des personnes prĂ©sentant une LME:

1. Si la LME se situe au niveau de la premiĂšre vertĂšbre thoracique (T1, quadriplĂ©gie), alors le systĂšme nerveux sympathique (SNS) stimule moins le cƓur. Si ce signal ne peut atteindre le cƓur, la frĂ©quence cardiaque ne dĂ©passe gĂ©nĂ©ralement pas 120 Ă  130 battements par minute pendant l’exercice maximal. Chez les personnes dont la lĂ©sion se situe en dessous de la T1, la frĂ©quence cardiaque maximale pendant l’exercice est habituellement plus Ă©levĂ©e. Cette frĂ©quence est dĂ©terminĂ©e par la masse musculaire fonctionnelle utilisĂ©e par la personne durant l’exercice.

2. Chez les personnes prĂ©sentant une LME haute ou modĂ©rĂ©ment haute, les modes de respiration sont Ă©galement inefficaces. RĂšgle gĂ©nĂ©rale, la capacitĂ© respiratoire totale durant l’exercice est caractĂ©risĂ©e par un faible volume courant (volume par inspiration) et une frĂ©quence respiratoire Ă©levĂ©e. Parce que l’utilisation du diaphragme, muscle principal permettant l’inspiration, est limitĂ©e, ces personnes font appel Ă  des muscles annexes pour respirer pendant l’exercice afin d’obtenir suffisamment d’oxygĂšne dans le sang. Cette manƓuvre augmente gĂ©nĂ©ralement la consommation Ă©nergĂ©tique requise par la respiration et peut causer une fatigue prĂ©maturĂ©e pendant l’exercice.

3. Étant donnĂ© que le signal neurologique ne peut ĂȘtre transmis au muscle Ă  cause de la LME, tous les muscles situĂ©s sous la lĂ©sion sont paralysĂ©s. Par consĂ©quent, la masse musculaire pouvant ĂȘtre sollicitĂ©e par l’activitĂ© physique dĂ©pend du siĂšge de la LME; plus la lĂ©sion est haute, plus la masse musculaire pouvant ĂȘtre mobilisĂ©e pour l’activitĂ© physique est faible.

Vie

activ

eS’

entr

aĂźne

r Ă  la

com

pétit

ion

S’en

traĂź

ner Ă 

gag

ner

Page 5: Entrainement Des Athletes Ayant Un Handicap

5

4. En raison de la paralysie des muscles, la pompe musculaire (alternance de la contraction et de la dĂ©tente des muscles) est rĂ©duite chez les personnes prĂ©sentant une LME. Il s’ensuit que le volume de sang retournant au cƓur est plus faible et, en consĂ©quence, le volume d’éjection systolique (quantitĂ© de sang Ă©jectĂ©e Ă  chaque battement de cƓur) est aussi diminuĂ©. Ainsi, on observe une rĂ©duction considĂ©rable de la capacitĂ© du cƓur Ă  transporter l’oxygĂšne dans l’organisme. Cette moins grande capacitĂ© aura des effets nuisibles sur les activitĂ©s aĂ©robiques, lesquelles nĂ©cessitent un grand dĂ©bit cardiaque et de grandes quantitĂ©s d’oxygĂšne pour que le rendement soit accru.

À la suite du traumatismeAprĂšs une LME causĂ©e par un traumatisme, le patient traverse une pĂ©riode de rĂ©adaptation immĂ©diate jusqu’à ce que son Ă©tat se stabilise. Cette pĂ©riode est suivie de soins de rĂ©adaptation prodiguĂ©s Ă  court terme et Ă  long terme, les soins Ă  long terme Ă©tant dispensĂ©s pour le reste de sa vie.

Il existe peu de donnĂ©es scientifiques sur le meilleur moment auquel la personne peut commencer Ă  ĂȘtre physiquement active aprĂšs le traumatisme. Il semble que plus elle commence tĂŽt sans courir de risques, moins ses muscles seront atrophiĂ©s (perte de masse musculaire). Les nouvelles habitudes d’activitĂ© physique doivent Ă©galement ĂȘtre Ă©tablies pendant cette pĂ©riode.

La majoritĂ© des personnes prĂ©sentant une LME se serviront d’un fauteuil roulant pour mener leurs activitĂ©s de la vie quotidienne. Pour pratiquer un sport, elles doivent acquĂ©rir de nouvelles techniques de base liĂ©es au mouvement pour propulser le fauteuil roulant et manipuler un objet. Il est prĂ©fĂ©rable qu’elles commencent avec des techniques relativement simples comme lancer et attraper une balle, puis qu’elles progressent graduellement jusqu’à des techniques complexes comme avancer le fauteuil roulant pour frapper une balle de tennis en mouvement. Leur habiletĂ© Ă  accomplir ces mouvements est en grande partie dĂ©terminĂ©e par la capacitĂ© fonctionnelle existante.

Des donnĂ©es issues d’études transversales indiquent que les athlĂštes en fauteuil roulant sont plus forts, en meilleure forme et ont moins de masse adipeuse corporelle que leurs homologues qui ne sont

pas des athlÚtes. En conséquence, la santé est meilleure à long terme.

Nouveaux développements

La stimulation Ă©lectrique fonctionnelle (SFE) des muscles est une technique d’entraĂźnement relativement nouvelle. Dans cette technique, des stimuli Ă©lectriques rĂ©gulĂ©s par ordinateur permettent aux grands muscles paralysĂ©s des membres infĂ©rieurs de se contracter et de se dĂ©tendre pour qu’ils puissent faire fonctionner un appareil d’exercice comme un vĂ©lo ou un ergomĂštre rameur. Le fait d’utiliser les grands muscles du corps augmente la charge de travail imposĂ©e au cƓur par l’activitĂ© et, Ă©ventuellement, contribue Ă  amĂ©liorer la forme aĂ©robie. Ce mode d’entraĂźnement

accroĂźt Ă©galement la capacitĂ© des muscles paralysĂ©s Ă  utiliser l’oxygĂšne. Il ralentit aussi la perte osseuse dans les membres paralysĂ©s, qui survient au fil du temps.

Enfant actif — Initiation aux habiletĂ©s motrices (S’amuser grĂące au sport)Peu d’enfants prĂ©sentent une LME congĂ©nitale. Dans le cas des LME acquis donc, les stades Enfant actif et Initiation aux habiletĂ©s motrices (S’amuser grĂące au sport) renvoient principalement Ă  la pĂ©riode oĂč les personnes atteintes commencent Ă  devenir actives physiquement Ă  la suite de leur traumatisme, et Ă  dĂ©velopper ou Ă  redĂ©velopper les habiletĂ©s motrices de base.

On dispose de peu de donnĂ©es scientifiques sur l’entraĂźnement des personnes prĂ©sentant une LME aux stades Enfant actif et Initiation

aux habiletĂ©s motrices (S’amuser grĂące au sport) du DLTP/A. On doit poursuivre la recherche pour dĂ©terminer la pĂ©riode optimale aprĂšs le traumatisme pour entamer un programme d’entraĂźnement de la force et de dĂ©veloppement de la condition physique. Selon la « rĂšgle » gĂ©nĂ©ralement appliquĂ©e, mieux vaut commencer l’entraĂźnement aussitĂŽt que le personnel mĂ©dical estime que le sujet peut s’entraĂźner en toute sĂ©curitĂ©.

Enfa

nt a

ctif

S’am

user

grĂą

ce a

u sp

ort

T1

Injury to spinal cord above T1 means thatthere is no Sympathetic Nervous stimulation of the heart to increase heartrate during exercise.

The parts of the body below the level of spinal cord injury do not have nerve innervation to control the muscle actions or the contraction and relaxation of bloodvessels. This leads to paralysis below the level of the lesion and the pooling of blood. It can also lead to difficulty in regulating body temperature especially in quadriplegics.

If Sympathetic nerves (which speed up the heart) are damaged then the heart rate cannot generally rise above 120-130 beats/min.

Figure 3: Heart rate in SCI athletes

T1

Une lĂ©sion de la moelle Ă©piniĂšre au-dessus de T1 signifie que le systĂšme nerveux sympathique ne stimule pas le cƓur afin d’augmenter la frĂ©quence cardiaque pendant l’exercice.

Les parties du corps se trouvant en dessous de la lĂ©sion Ă  la moelle Ă©piniĂšre ne disposent pas de l’innervation nĂ©cessaire pour contrĂŽler les mouvements des muscles ou la contraction et la relaxation des vaisseaux sanguins. Cela entraĂźne une paralysie en dessous de la lĂ©sion et des accumulations de sang, et peut aussi mener Ă  des difficultĂ©s de rĂ©gulation de la tempĂ©rature corporelle, en particulier chez les quadriplĂ©giques.

Lorsque les nerfs sympathiques (qui font augmenter la fréquence cardiaque) sont atteints, la fréquence cardiaque ne dépasse généralement pas 120 à 130 battements par minute.

Figure 3 : Rythme cardiaque chez les athlÚtes présentant une LME

Page 6: Entrainement Des Athletes Ayant Un Handicap

6

Dans le cas de jeunes enfants prĂ©sentant une LME, il est crucial de les exposer Ă  l’éventail le plus large possible d’activitĂ©s pouvant leur plaire, comme c’est le cas pour les enfants sans handicap. Par contre, il arrive souvent que les enfants en fauteuil roulant ne puissent s’adonner Ă  des activitĂ©s nĂ©cessitant de se suspendre la tĂȘte en bas ou de se tourner d’avant en arriĂšre, puisque les fauteuils roulants ne se prĂȘtent pas facilement Ă  ce genre de mouvements.

Pour des suggestions plus dĂ©taillĂ©es concernant les stades Enfant actif et Initiation aux habiletĂ©s motrices (S’amuser grĂące au sport) chez les enfants prĂ©sentant une LME, voir DĂ©velopper le savoir faire physique — Guide pour les parents d’enfants de 0 Ă  12 ans Ă  www.canadiansportforlife.ca.

Formation de base Ă  la pratique d’activitĂ©s sportives (Apprendre Ă  s’entraĂźner)/MĂ©tamorphose du participant en athlĂšte (S’entraĂźner Ă  s’entraĂźner)/ Vie activeDans l’ensemble, les programmes d’entraĂźnement destinĂ©s aux athlĂštes prĂ©sentant une LME devraient se

fonder sur l’entraĂźnement exigĂ© des athlĂštes sans handicap, au mĂȘme niveau d’entraĂźnement et de performance, sous rĂ©serve des diffĂ©rences suivantes .

1) les entraĂźneurs devraient connaĂźtre les symptĂŽmes typiques de la dysrĂ©flexie autonome (voir Ă  la page suivante) : transpiration, tremblements, apparition de taches sur la peau et maux de tĂȘte. Comme cet Ă©tat peut se produire spontanĂ©ment et ĂȘtre dangereux pour la santĂ© de l’athlĂšte, l’équipe mĂ©dicale devrait disposer d’un plan de traitement d’urgence.

2) Par temps chaud ou humide, des prĂ©cautions additionnelles devraient ĂȘtre prises pour Ă©viter que les athlĂštes ne souffrent d’hyperthermie, c’est Ă  dire d’une Ă©lĂ©vation de la tempĂ©rature corporelle. Cet Ă©tat peut causer des crampes, des nausĂ©es et des Ă©tourdissements et, dans les cas plus graves, des troubles de la fonction cĂ©rĂ©brale.

Entraßnement de la force (résistance):

Des programmes d’entraĂźnement de la rĂ©sistance bien conçus, exĂ©cutĂ©s 3 Ă  4 fois par semaine et axĂ©s sur la surcharge progressive, amĂ©liorent sensiblement la force et la rĂ©sistance musculaires chez les personnes prĂ©sentant une LME. Il faut veiller Ă  des augmentations Ă©quilibrĂ©es de la force au niveau de la flexion et de l’extension autour des articulations de l’épaule et du coude plus particuliĂšrement. Pour une performance optimale, il est essentiel que l’entraĂźnement des groupes musculaires spĂ©cifiques comprenne des mouvements qui simulent ceux exigĂ©s en compĂ©tition.

EntraĂźnement aĂ©robie : Les mĂ©thodes d’entraĂźnement aĂ©robie telles que les exercices Ă  l’exerciseur pour bras et en fauteuil roulant induisent des gains notables au niveau de la capacitĂ© aĂ©robie maximale et du seuil anaĂ©robie. L’intensitĂ© d’entraĂźnement optimale semble se situer entre 60 % et 80 % de la frĂ©quence cardiaque maximale pour une pĂ©riode d’activitĂ© continue de 20 Ă  30 minutes, 3 ou 4 fois par semaine. Toutefois, des donnĂ©es scientifiques nouvelles (entĂ©rinĂ©es par des entraĂźneurs de premier plan) indiquent que l’entraĂźnement

Significant irritation below the level of the lesion causes nerves to send a “message” trying to get information to the brain. Because of the break in the spinal cord, the message does not get through, and a reflex in the spinal cord causes a message to be sent back down the nerves to the blood vessels.

This message causes a rapid (sometimes dangerous) rise in blood pressure. This rise is detected by sensors in the brain, but messages from the brain to relax the constricted blood vessels can’t get through and they remain constricted, so blood pressure remains high.

Break in spinal cord (lesion)

“Boosting” or Autonomic DysreflexiaIs a technique banned by the IPC and the World Anti-Doping Agency in which athletes deliberately cause serious irritation to their body below the level of the spinal cord lesion in order to set off the reflex that will cause a sudden and major increase in blood pressure. The increased blood pressure forces more blood to the working muscles and improves wheelchair racing performance by close to 10%. With spinal cord break at or

above T6, the athlete is susceptible to autonomic dysreflexia.

With spinal cord break below T6 athlete is less susceptible to autonomic dysreflexia. Below T10 it rarely occurs.

Figure 4: « Poussé de pression »

App

rend

re Ă 

s’en

traĂź

ner

S’en

traĂź

ner Ă 

s’en

traĂź

ner

Vie

activ

e

L’importante irritation en dessous du niveau de la lĂ©sion fait en sorte que les nerfs tentent d’envoyer un « message » au cerveau. En raison de la lĂ©sion de la moelle Ă©piniĂšre, le message ne peut pas ĂȘtre transmis et un rĂ©flexe dans la moelle Ă©piniĂšre renvoie le message aux vaisseaux sanguins par le biais des nerfs.

Le message entraßne une hausse rapide (et parfois dangereuse) de la pression artérielle, qui est détectée par des capteurs dans le cerveau. Cependant, les messages envoyés par le cerveau pour relaxer les vaisseaux sanguins en constriction ne se rendent pas et les vaisseaux demeurent en constriction, faisant en sorte que la pression artérielle reste élevée.

lésion de la moelle épiniÚre

« PoussĂ©e de pression » ou dysrĂ©flexie autonomeIl s’agit d’une technique bannie par l’IPC et l’Agence mondiale antidopage. Elle permet aux athlĂštes de causer dĂ©libĂ©rĂ©ment une grave irritation Ă  leur corps en dessous du niveau de la lĂ©sion Ă  la moelle Ă©piniĂšre pour dĂ©clencher le rĂ©flexe entraĂźnant une augmentation soudaine et importante de la pression artĂ©rielle. Cette augmentation de la pression artĂ©rielle produit un accroissement de l’afflux sanguin dans les muscles sollicitĂ©s et permet d’amĂ©liorer d’environ 10 % les performances des athlĂštes pratiquant la course en fauteuil roulant.

Les athlÚtes avec une lésion de la moelle épiniÚre au niveau de T6 ou au-dessus sont vulnérables à la dysréflexie autonome.

Les athlÚtes avec une lésion de la moelle épiniÚre en dessous de T6 sont moins vulnérables à la dysréflexie autonome. Dans le cas des lésions en dessous de T10, la dysréflexie autonome est rare.

Figure 4 : « Poussée de pression »

Page 7: Entrainement Des Athletes Ayant Un Handicap

7

par intervalles est aussi un moyen trĂšs efficace d’amĂ©liorer la capacitĂ© aĂ©robie chez les athlĂštes prĂ©sentant une LME. Le rapport exercice repos pour l’entraĂźnement par intervalles devrait ĂȘtre similaire Ă  celui qui est proposĂ© aux athlĂštes sans handicap. Normalement, un entraĂźnement par intervalles prĂ©voyant une pĂ©riode d’exercice d’une minute suivie d’un repos d’une minute (1:1) Ă  la vitesse de roulement maximale peut ĂȘtre utilisĂ© pour amĂ©liorer ces paramĂštres de la capacitĂ© aĂ©robie.

EntraĂźnement anaĂ©robie : Ce type d’entraĂźnement dans la population des personnes prĂ©sentant une LME n’a pas Ă©tĂ© bien Ă©tudiĂ©. Il est recommandĂ© que les membres de cette population qui sont des athlĂštes potentiels s’entraĂźnent selon les mĂȘmes principes que ceux qui prĂ©sident Ă  l’entraĂźnement de leurs pairs sans handicap. Normalement, des intervalles exercice repos de 1:1 Ă  1:3, avec des pĂ©riodes de travail de 10 Ă  30 secondes, imposent un stress au systĂšme anaĂ©robie et forcent celui ci Ă  des adaptations.

FlexibilitĂ© : Dans la population des personnes ayant un traumatisme mĂ©dullaire, la spasticitĂ© musculaire peut avoir un effet indĂ©sirable sur la souplesse et, de ce fait, nuire Ă  la performance. Il est donc important que l’entraĂźnement de la flexibilitĂ© soit incorporĂ© au programme d’entraĂźnement normal des athlĂštes ayant un traumatisme mĂ©dullaire. Les entraĂźneurs et moniteurs devraient aider les athlĂštes Ă  faire les exercices de flexibilitĂ© pour les groupes de muscles pertinents dans toute l’amplitude du mouvement.

Poursuite de l’excellence sportive (S’entraĂźner Ă  la compĂ©tition) et Vivre pleinement l’excellence sportive (S’entraĂźner Ă  gagner)Les athlĂštes de haut niveau prĂ©sentant une LME qui sont au stade Poursuite de l’excellence sportive (S’entraĂźner Ă  la compĂ©tition) et au stade Vivre pleinement l’excellence sportive (S’entraĂźner Ă  gagner) devraient avoir un entraĂźnement similaire Ă  celui des athlĂštes sans handicap pour ce qui est de l’intensitĂ©, de la durĂ©e et de la frĂ©quence des sĂ©ances d’entraĂźnement. Certaines preuves laissent entendre que le pourcentage de la frĂ©quence

cardiaque maximale comme moyen de surveiller l’intensitĂ© n’est pas valide lorsque celle ci est infĂ©rieure Ă  85 %.

EntraĂźnement aĂ©robie : Le dĂ©veloppement de la capacitĂ© aĂ©robie chez les athlĂštes prĂ©sentant une LME se fait essentiellement de la mĂȘme façon que chez les athlĂštes sans handicap. Les lignes directrices gĂ©nĂ©rales sont dĂ©crites dans la section prĂ©cĂ©dente. Chez les personnes quadriplĂ©giques, certaines donnĂ©es montrent que l’amĂ©lioration de la condition aĂ©robie est dans une grande mesure tributaire de la capacitĂ© accrue des muscles pĂ©riphĂ©riques d’extraire l’oxygĂšne, plus que d’une capacitĂ© accrue de la circulation centrale de transporter l’oxygĂšne. Et cela s’explique du fait qu’à des niveaux de traumatisme supĂ©rieurs Ă  T1, la stimulation sympathique

du cƓur est perturbĂ©e et l’athlĂšte est incapable d’augmenter davantage sa frĂ©quence cardiaque par l’entraĂźnement. Chez ces athlĂštes, en consĂ©quence, les gains sur les plans de la force et de l’endurance des muscles des bras revĂȘtent une importance critique aux fins de l’amĂ©lioration de la performance.

EntraĂźnement anaĂ©robie : Les effets de l’entraĂźnement sur les changements de la condition anaĂ©robie chez les athlĂštes prĂ©sentant une LME n’ont pas fait l’objet d’études longitudinales. On ne connaĂźt donc pas la mĂ©thode d’entraĂźnement optimale pour cette population, en ce qui concerne le rapport exercice repos, comme la frĂ©quence et la durĂ©e des sĂ©ances d’entraĂźnement. Il est gĂ©nĂ©ralement recommandĂ© que les athlĂštes prĂ©sentant une LME s’entraĂźnent selon les mĂȘmes principes que ceux qui prĂ©sident Ă  l’entraĂźnement de leurs pairs sans handicap pour amĂ©liorer ce paramĂštre de la condition physique. Il a Ă©tĂ© signalĂ© que les femmes prĂ©sentant une LME affichent un indice de fatigue plus Ă©levĂ© (les muscles se fatiguant plus rapidement) que leurs pairs masculins. Toutefois, les consĂ©quences de ce type d’entraĂźnement n’ont pas Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es. Il a Ă©tĂ© Ă©tabli que la puissance, mesurĂ©e au moyen d’un test de la capacitĂ© anaĂ©robie de Wingate de 30 secondes, est associĂ©e Ă  la vitesse de roulement dans les Ă©preuves de sprint sur des distances allant jusqu’à 400 mĂštres.

EntraĂźnement de la rĂ©sistance : On ne saurait trop souligner l’importance de l’entraĂźnement de la rĂ©sistance chez les athlĂštes prĂ©sentant une LME. Le programme d’entraĂźnement devrait ĂȘtre conçu expressĂ©ment pour l’épreuve Ă  laquelle un athlĂšte participe, et les progrĂšs devraient ĂȘtre contrĂŽlĂ©s Ă  intervalles rĂ©guliers. Il demeure extrĂȘmement important de veiller Ă  des augmentations Ă©quilibrĂ©es de la force autour des articulations des bras et des Ă©paules Ă  ce stade afin de rĂ©duire au minimum le risque de blessure.

EntraĂźnement des muscles respiratoires : Les personnes prĂ©sentant une LME, plus particuliĂšrement les quadriplĂ©giques, ont une fonction pulmonaire compromise. Elles ont donc un mode de respiration inefficace pendant l’exercice, soit une frĂ©quence respiratoire Ă©levĂ©e, avec Ă©changes gazeux rĂ©duits Ă  chaque respiration. L’entraĂźnement des muscles respiratoires est une technique relativement nouvelle qui est conçue pour amĂ©liorer la capacitĂ© des muscles de la respiration. Dans ce type d’entraĂźnement, l’athlĂšte utilise un appareil respiratoire spĂ©cialisĂ© conçu spĂ©cialement pour dĂ©velopper les muscles de la respiration. Pour amĂ©liorer l’endurance respiratoire, l’athlĂšte respire en continu dans un sac respiratoire Ă  une frĂ©quence donnĂ©e pendant plusieurs minutes tout en demeurant en position assise. Une mĂ©thode d’entraĂźnement de rechange pour amĂ©liorer la force des muscles respiratoires consiste Ă  demander Ă  l’athlĂšte d’inspirer et d’expirer contre rĂ©sistance. Bien que ces mĂ©thodes d’entraĂźnement procurent effectivement des amĂ©liorations importantes de la capacitĂ© respiratoire, l’influence sur la performance sportive n’est pas documentĂ©e. En thĂ©orie, il y a de bonnes raisons de croire que l’entraĂźnement des muscles respiratoires amĂ©liorerait la performance sportive chez les sujets prĂ©sentant une LME. Ce

S’en

traĂź

ner Ă 

la c

ompé

titio

n

S’en

traĂź

ner Ă 

gag

ner

Page 8: Entrainement Des Athletes Ayant Un Handicap

8

type d’entraĂźnement, s’il est entrepris, ne devrait ĂȘtre entamĂ© que lorsque l’athlĂšte a reçu une formation adĂ©quate de la part du membre du personnel mĂ©dical qui s’occupe de lui ou d’un inhalothĂ©rapeute qualifiĂ©.

EntraĂźnement de la flexibilitĂ© : Cette composante de l’entraĂźnement revĂȘt une importance capitale chez les athlĂštes d’élite qui participent Ă  des compĂ©titions de trĂšs haut niveau.

EntraĂźnement des amputĂ©sUne amputation est normalement un handicap acquis. NĂ©anmoins, certains enfants naissent avec des dĂ©formations des membres, tandis que d’autres subissent une amputation en trĂšs bas Ăąge, ce qui permet d’assimiler leur Ă©tat Ă  celui d’une personne ayant un handicap congĂ©nital. En gĂ©nĂ©ral, les personnes amputĂ©es ont un systĂšme physiologique normal et leurs rĂ©ponses fonctionnelles sont similaires Ă  celles qu’on observe dans l’ensemble de la population. Bien qu’on ne dispose d’aucune donnĂ©e de recherche sur l’entraĂźnement des membres de cette population, il est probable que ces derniers

s’adaptent à l’entraünement d’une maniùre similaire à celle de leurs pairs sans handicap.

LComme TOUS les enfants, ceux qui ont une malformation congĂ©nitale de membres ou qui ont subi une amputation Ă  un stade prĂ©coce doivent ĂȘtre exposĂ©s Ă  l’éventail d’activitĂ©s physiques le plus vaste possible au cours du stade Enfant actif, et Ă  toute la gamme des habiletĂ©s motrices de base au cours du stade Initiation aux habiletĂ©s motrices (S’amuser grĂące au sport). Pour de plus amples renseignements, voir DĂ©velopper le savoir faire physique — Guide pour les parents d’enfants de 0 Ă  12 ans Ă  www.canadiansportforlife.ca.

Bien que la sĂ©curitĂ© soit toujours un aspect important de l’activitĂ© physique chez les enfants, il demeure que bon nombre des habiletĂ©s motrices de base sont acquises pendant la pĂ©riode de l’enfance qui se caractĂ©rise par des jeux dĂ©sorganisĂ©s. Les personnes qui s’occupent de jeunes enfants amputĂ©s devraient Ă©viter de surprotĂ©ger ces derniers.

Les adultes qui subissent une amputation doivent passer par un stade Enfant actif – stade qu’il vaudrait sans doute mieux appeler Nouveau dĂ©part pour une vie active – au cours duquel il leur faut commencer ou recommencer Ă  ĂȘtre actifs physiquement compte tenu de la nouvelle forme de leur corps et avec l’aide (le cas Ă©chĂ©ant) d’appareils fonctionnels. Il est possible qu’il leur faille aussi faire de nouveau l’acquisition des habiletĂ©s motrices de base avec l’aide, cette fois, d’un membre artificiel ou d’une aide Ă  la mobilitĂ© comme un fauteuil roulant.

IChez les personnes amputĂ©es, le niveau d’activitĂ© physique est associĂ© Ă  l’image corporelle. Plus la personne amputĂ©e se sent bien dans sa peau, plus elle a tendance Ă  ĂȘtre active et Ă  le demeurer. La crĂ©ation d’une image corporelle positive est donc un aspect trĂšs important du dĂ©veloppement du jeune enfant

qui a une amputation congĂ©nitale ou de l’adulte amputĂ© qui doit entamer un processus pour devenir ou redevenir une personne active aprĂšs une amputation.

Chez les personnes amputĂ©es d’un membre infĂ©rieur, le modelage optimal du moignon, l’entraĂźnement Ă  la marche et la sĂ©lection et l’ajustement d’une prothĂšse appropriĂ©e sont autant de facteurs qui favorisent l’activitĂ©.

Comme les personnes amputĂ©es d’un membre infĂ©rieur utilisent plus d’énergie pour marcher ou courir, elles doivent avoir une bonne condition cardiovasculaire pour avoir des activitĂ©s physiques normales sans trop se fatiguer.

Il est capital qu’un entraĂźnement Ă  l’équilibre soit entamĂ© tĂŽt aprĂšs une amputation, et ce, surtout chez les adultes amputĂ©s d’un membre infĂ©rieur. Ce facteur est trĂšs important du fait que le centre de gravitĂ© n’est plus le mĂȘme quand disparaĂźt une masse corporelle apprĂ©ciable et que la personne amputĂ©e doit reprendre confiance dans sa capacitĂ© gĂ©nĂ©rale d’exĂ©cuter les tĂąches fonctionnelles courantes de façon autonome.

Le niveau d’activitĂ© physique continue d’ĂȘtre associĂ© Ă  l’image corporelle. Plus la personne amputĂ©e se sent bien dans sa peau, plus elle a tendance Ă  ĂȘtre active et Ă  le demeurer.

Comme les personnes amputĂ©es d’un membre infĂ©rieur utilisent plus d’énergie pour marcher ou courir, elles doivent avoir une bonne condition cardiovasculaire pour concourir Ă  divers niveaux dans leur sport respectif. Un accroissement de la force des jambes grĂące Ă  un entraĂźnement de la rĂ©sistance a un effet positif sur le sentiment qu’ont les athlĂštes quant Ă  leur capacitĂ© de marcher ou de courir.

Un entraĂźnement de l’équilibre, comprenant plus particuliĂšrement des activitĂ©s pour dĂ©velopper l’équilibre du tronc, continue d’ĂȘtre important surtout aprĂšs un changement de prothĂšse. Les athlĂštes devraient s’efforcer de maintenir la plus grande symĂ©trie possible Ă  la marche et Ă  la course. Ainsi, la charge est rĂ©partie de façon plus Ă©gale sur les articulations des hanches et la colonne vertĂ©brale, rĂ©duisant au minimum le risque d’altĂ©ration de la courbure de la colonne vertĂ©brale.

Chez les coureurs en fauteuil roulant amputĂ©s, qui passent de longues heures Ă  s’entraĂźner et Ă  concourir en position assise, on observe une tendance Ă  dĂ©velopper, d’un cĂŽtĂ© de l’articulation de l’épaule, des muscles plus puissants que de l’autre cĂŽtĂ©. Avec le temps, cette charge asymĂ©trique conduit Ă  des blessures de surentraĂźnement et Ă  des douleurs Ă  l’épaule. Il est donc critique de renforcer la ceinture thoracique Ă©galement dans toutes les directions Ă  l’aide d’un programme d’entraĂźnement bien conçu.

Tous

les

stag

es

Page 9: Entrainement Des Athletes Ayant Un Handicap

9

Entraßnement des athlÚtes ayant une déficience visuelle ou aveugles

La dĂ©ficience visuelle peut ĂȘtre congĂ©nitale ou acquise et, dans ce dernier cas, elle peut apparaĂźtre graduellement et fluctuer ou apparaĂźtre de façon soudaine. VoilĂ  pourquoi les stades Enfant actif et Initiation aux habiletĂ©s motrices (S’amuser grĂące au sport) s’appliquent tout aussi bien Ă  de jeunes enfants passant par les stades normaux de la croissance et du dĂ©veloppement qu’à des adultes qui deviennent actifs et dĂ©veloppent ou redĂ©veloppent les habiletĂ©s motrices aprĂšs ĂȘtre devenus aveugles ou dĂ©ficients visuels.

L’apprentissage des habiletĂ©s physiques est particuliĂšrement difficile en l’absence de modĂšles et de repĂšres visibles. La recherche montre que pour maĂźtriser une nouvelle habiletĂ©, un enfant qui a une

dĂ©ficience visuelle doit faire jusqu’à huit fois plus d’essais qu’un autre enfant.

La sĂ©curitĂ© des enfants qui participent Ă  des activitĂ©s physiques et sportives est toujours importante. Bon nombre des habiletĂ©s motrices de base sont acquises pendant la pĂ©riode de l’enfance qui se caractĂ©rise par des jeux dĂ©sorganisĂ©s. Les personnes qui s’occupent de jeunes enfants ayant une dĂ©ficience visuelle doivent veiller Ă  leur sĂ©curitĂ©, mais ils doivent aussi Ă©viter de les surprotĂ©ger et prendre la peine de communiquer avec des organismes de sport pour les aveugles (tels que l’Association canadienne des sports pour aveugles) pour se renseigner sur les moyens de stimuler le dĂ©veloppement moteur par l’activitĂ© physique.

Pour les personnes ayant une dĂ©ficience visuelle, il est capital qu’un entraĂźnement axĂ© sur l’orientation et la mobilitĂ© soit offert Ă  un stade prĂ©coce; bien que cet entraĂźnement ait plus pour objet d’aider la personne Ă  se dĂ©placer qu’à ĂȘtre active physiquement, il constitue un bon point de dĂ©part. Il est important de mettre Ă  contribution l’expertise et le savoir des organismes qui ont l’habitude (et donc les connaissances et l’expĂ©rience) de travailler avec des personnes ou des athlĂštes dĂ©ficients visuels.

Bien que les athlĂštes aveugles ou dĂ©ficients visuels n’aient habituellement aucun problĂšme physiologique, le coĂ»t mĂ©tabolique de l’activitĂ© physique est souvent plus Ă©levĂ© pour eux que pour leurs pairs voyants. Il semble que cet Ă©tat de choses soit dĂ» Ă  un accroissement de la tension musculaire rĂ©siduelle quand une tĂąche est exĂ©cutĂ©e sans rĂ©troaction visuelle. On peut rĂ©duire la tension musculaire en recourant aux techniques du biofeedback, recours qui devrait constituer un Ă©lĂ©ment important du programme d’entraĂźnement physique de l’athlĂšte. Avec le temps, ces exercices accroissent la confiance en soi de l’athlĂšte, qui devient plus efficient dans l’accomplissement des diffĂ©rentes tĂąches attendues de lui.

Les principes de l’entraĂźnement physique des personnes aveugles ou dĂ©ficientes visuelles sont similaires Ă  ceux qui prĂ©sident Ă  l’entraĂźnement des personnes sans handicap, sauf dans les cas oĂč des perturbations cardiorespiratoires,

neuromusculaires ou mĂ©taboliques compliquent l’état de l’athlĂšte.

Quoi qu’il en soit, plusieurs autres facteurs doivent ĂȘtre pris en compte.

9 La tension musculaire rĂ©siduelle est accrue en raison de l’absence de rĂ©troaction visuelle. Ce facteur entraĂźne une dĂ©pense d’énergie passablement plus Ă©levĂ©e qu’attendu lors de l’exĂ©cution de tĂąches fonctionnelles complexes dans l’environnement sportif.

9 La tension musculaire additionnelle peut causer une fatigue précoce chez les sujets qui commencent à faire du sport. Ce phénomÚne peut prédisposer les athlÚtes aveugles ou déficients visuels à subir des blessures musculaires dues à la tension.

9 La rĂ©duction du stress des athlĂštes comporte des avantages psychologiques et physiques. Pour y parvenir, on peut augmenter la confiance qu’a l’athlĂšte en son guide et en faisant appel Ă  des techniques de dĂ©tente progressive en association avec des exercices de visualisation.

9 De nombreux coureurs aveugles ou dĂ©ficients visuels ont une dĂ©marche asymĂ©trique, la foulĂ©e Ă©tant plus courte d’un cĂŽtĂ© du corps et plus longue de l’autre. Plus cette façon de courir asymĂ©trique est ancrĂ©e profondĂ©ment, et plus il est difficile pour l’athlĂšte de l’attĂ©nuer ou de l’éliminer. VoilĂ  pourquoi il est important d’accorder une attention prioritaire prĂ©coce Ă  la symĂ©trie des mouvements Ă  la course.

9 EntraĂźnement aĂ©robie/anaĂ©robie et entraĂźnement de la rĂ©sistance : On ne dispose d’aucune Ă©tude sur les effets de l’entraĂźnement physique des personnes ayant une dĂ©ficience visuelle. En consĂ©quence, ces personnes et ces athlĂštes devraient s’entraĂźner selon les mĂȘmes principes que ceux qui prĂ©sident Ă  l’entraĂźnement de leurs pairs sans handicap. Il est probable que les athlĂštes dĂ©ficients visuels rĂ©pondent Ă  l’entraĂźnement d’une maniĂšre similaire Ă  celle de leurs pairs sans dĂ©ficience visuelle.

Tous

les

stag

es

Page 10: Entrainement Des Athletes Ayant Un Handicap

10

RĂ©fĂ©rences et autres lecturesLe contenu du prĂ©sent document repose largement sur un examen approfondi de l’état actuel des connaissances sur l’entraĂźnement physique des athlĂštes ayant un handicap, et ce, pour les quatre principaux groupes de handicaps aux fins des Jeux paralympiques : personnes prĂ©sentant une LME, personnes amputĂ©es, personnes atteintes de paralysie cĂ©rĂ©brale et personnes ayant une dĂ©ficience visuelle.

Bhambhani, Y. (2007). Overview of physical training in athletes with disabilities: Focus on Long-term Athlete Development. A paper prepared for PacificSport Canadian Sport Centre, Vancouver, B.C.

Cet ouvrage et d’autres documents pertinents sont accessibles pour tĂ©lĂ©chargement Ă  cette adresse :

www.sportpourlavie.ca

Divers autres organismes peuvent fournir des renseignements importants sur le travail avec les athlĂštes ayant un handicap, notamment les organismes suivants :

Association canadienne des sports en fauteuil roulant

www.cwsa.ca

Association canadienne de sports pour paralytiques cérébraux

www.ccpsa.ca

Association canadienne des sports pour aveugles

www.sportsaveuglescanada.ca

Comité paralympique canadien

www.paralympique.ca

International Paralympic Committee

www.paralympic.org