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++ + ++ + ++ + ++ + ++ + ++ + ++ + ++ + ++ + ++ + ++ + ++ + ++ + ++ + ++ + ENTREPRENARIAT TOURISTIQUE en Côtes d’Armor Agence de Développement Economique et Touristique des Côtes d’Armor N° 7 > MARS 2013 LES CAHIERS CÔTES D’ARMOR DÉVELOPPEMENT DE

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ENTREPRENARIAT TOURISTIQUE en Côtes d’Armor

Agence de

Déve loppement

Economique e t

Tour is t ique

des Cô tes d ’A rmor

N° 7 > MARS 2013

L E S C A H I E R S CÔTES D’ARMOR DÉVELOPPEMENTDE

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PRoPoS InTRoDuCTIfLE PoIDS Du TouRISmE DAnS L’éConomIE

I : DES EnTREPREnEuRS quI InvESTISSEnT

Les investissements touristiquesLa population présenteActivités de loisirsLes hôtels et campingsLe tourisme d’affairesLes résidences de tourisme

II : LES TIC InConTouRnAbLES

Les nouvelles technologies

III : PARCouRS DE vIE

La restauration

Iv : un ImPACT SuR LE TERRIToIRE

Les entreprises périphériques

v : LE TouRISmE En quELquES CHIffRES

Ce document est édité par CÔTES D’ARMOR DÉVELOPPEMENT

7, rue Saint-benoît22000 Saint-brieucTél. : 02 96 58 06 58

Dépôt Légal : 1er trimestre 2013numéro ISSn en coursTirage : 1 500 exemplairesDirecteur de publication : Laurent quEffuRuS Crédit photos et illustrations : Tous droits réservés Conception graphique et réalisation : Atelier franck Chambrun (02 96 33 65 98) www.chambrun.com Impression : Guivarch L’imprimerie (02 96 79 87 77)

2 : EnTREPREnARIAT TouRISTIquE en Côtes d’Armor EnTREPREnARIAT TouRISTIquE en Côtes d’Armor : 3

LE TouRISmE…, unE ACTIvITé éConomIquE à PART EnTIèRE

LE PoIDS Du TouRISmE DAnS L’éConomIE

SommAIRE

Le tourisme ne constitue ni une branche ni un secteur d’activités clairement identifié. Son « poids » économique n’est en général évalué qu’à partir des dépenses réalisées par les touristes et visiteurs lors de leur déplacement. outre les activités de restauration et d’héber-gement, sont aussi généralement prises en compte les dépenses de loisirs et d’organisation de voyages, d’alimentation, d’achats de biens et services divers, de transport auxquelles s’ajoute une évaluation du « service d’hébergement » pour les vacanciers séjournant dans leur rési-dence secondaire, chez des parents ou amis.

malgré la crise économique, qui n’a pas épargné l’activité touristique, la france reste la 1re destination touristique mondiale (près de 81,4 millions d’arrivées de touristes étrangers en 2011). Elle n’arrive toutefois qu’en 3e position, derrière les Etats-unis et l’Espagne, en terme de dépenses touristiques.

Le chiffre d’affaires des entreprises du secteur du tourisme 1 au niveau national est estimé à plus de 90 milliards d’euros (Insee, Esane 2010), montant comparable à celui d’autres secteurs comme l’énergie, l’agriculture ou l’agroalimentaire. C’est également un secteur stratégique par le nombre d’emplois générés (un million d’emplois directs et un million d’emplois indirects) et par le nombre d’entreprises concernées (245.000).

Au niveau de la région bretagne, la « consom-mation touristique globale » est estimée à 3,5 milliards d’euros et le nombre d’emplois salariés à 50.000 en moyenne annuelle (37.000 Equivalents Temps Plein) auxquels il convient d’ajouter environ 15.000 emplois non salariés. La bretagne occupe le 4e rang des régions françaises les plus touristiques en termes de clientèle nationale. L’impact du tourisme se mesure également par l’importance de la taxe de séjour perçue : 7,8 millions d’euros en 2009 (5e région perceptrice au niveau de la france métropolitaine).

En Côtes d’Armor, la « richesse produite » par l’activité touristique est généralement estimée à 760 millions d’euros et le nombre d’emplois salariés à 7.560 (InSEE DADS). Le département se classe au 18e rang des destinations touristiques nationales pour la clientèle française, majoritairement francilienne et bretonne. 22,5 millions de nuitées touristiques ont été enregistrées en 2011 et 1,35 million d’euros de taxe de séjour ont été perçus (4e département breton).

L’économie costarmoricaine a besoin d’un tourisme entreprenant et dynamique. Si de nombreux facteurs internationaux et nationaux peuvent influencer les tendances et les choix en matière de séjours et de destinations, nous devons collectivement savoir prendre en compte l’évolution de la clientèle touristique. Il faut nous reposer quelques bonnes questions sur ce secteur d’activités qui est déterminant pour notre territoire. Sa notoriété, et plus encore son attractivité, sont des sujets récurrents.

La démarche stratégique, initiée sur « les 7 sites emblématiques » des Côtes d’Armor, est une nouvelle approche collective qui constitue une première réponse.

La nouvelle gouvernance souhaitée à l’échelle départementale, traduite notamment par la mise en place d’une nouvelle Agence de Développement, apporte une contribution à cette impérieuse nécessité de nous organiser différemment.

mais, c’est d’abord et naturellement aux professionnels, en relation étroite avec nos structures d’accompagnement, de développer les projets et de valoriser leur savoir-faire.L’avenir est moins une fatalité qu’une construction. Cette construction s’impose du reste puisque le tourisme nécessite des investissements longs (dans l’hôtellerie, les parcs récréatifs, la restauration…), investissements dont les fruits se récolteront encore dans 20 ou 30 ans.

Cette galerie de portraits que nous vous proposons de découvrir met en évidence cette capacité d’entreprendre et d’innover. Ce sont des instants de vérité et d’authenticité. Ces parcours de vie, cet attachement manifeste à notre territoire, sont une façon simple et concrète de montrer que le tourisme, c’est d’abord, avant tout, une activité économique à part entière.

Les enjeux en matière d’emploi, de chiffres d’affaires, d’investissements y sont essentiels. Le tourisme et tous ses acteurs doivent donc poursuivre leurs mutations, leur adaptation à une clientèle exigeante, de consommateurs « en ligne » en quête d’appartenance à des réseaux, qui sont devenus le premier vecteur de communication du professionnel.

La réponse est collective, comme l’ont été la conception et la fabrication de ce document, résultat concret d’un partenariat développé en 2012 et 2013 entre l’Agence et la CCIT.

Monique LE CLEZIO Présidente de Côtes d’Armor Développement

Dominique LECOMTEPrésident de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Côtes d’Armor

Cartographie : CAD - Armorstat.com - Juin 2012

Entreprenariat touristiqueLocalisation des établissements enquêtés en Côtes d’Armor

1. Hôtels et hébergements touristiques, restaurants, débits de boissons, agences de voyage et voyagistes.

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Les investissements des entreprises et collectivités costarmoricaines, estimés à 30 millions d’euros en moyenne annuelle, concernent essentiellement l’hôtellerie de plein air et l’hôtellerie traditionnelle.

Avec plus de 6 millions d’euros d’investis-sement par an dans l’hôtellerie de plein air, les Côtes d’Armor se classent parmi les 15 premiers départements français. bien que leur nombre soit en recul de près de 4 % entre 2005 et 2011, la montée en gamme des campings (meilleures catégories de confort et développement du locatif) et l’accroisse-ment de leur taille (105 emplacements en moyenne) ont permis de maintenir le taux d’occupation des campings (30,7 % en moyenne annuelle en 2011, 56 % pour le locatif, 25 % pour les emplacements nus).

L’hôtellerie traditionnelle devrait connaître prochainement d’importantes évolutions compte tenu des contraintes réglementaires. La nécessité de réaliser des investissements, à la fois pour la mise aux normes d’accessi-bilité et de sécurité, obligatoires d’ici 2015, et l’application, à compter de juillet 2012, de la réforme du classement des héberge-ments touristiques, pourraient entraîner la fermeture des petits établissements qui ne parviendraient pas ou ne souhaiteraient pas mobiliser les moyens financiers nécessaires à la réalisation des travaux et au maintien de l’activité. Cette tendance, si elle devait se vérifier, conduirait à une plus grande concen-tration de l’offre hôtelière dans les zones urbaines et littorales (établissements de plus grande taille et de catégories de confort plus élevées).

Concernant les investissements dans les résidences de tourisme, les Côtes d’Armor se situent dans la moyenne des départements littoraux avec environ 4 millions d’euros d’investissements par an. officiellement lancée en avril 2012, la construction de la résidence « Pierre et vacances » à Saint-Cast-le-Guildo constitue le principal projet d’investissement en cours (investissement de 27 millions d’euros). Il concerne un collectif de 66 appartements et de 24 villas et devrait permettre d’accueillir 50.000 clients par an à partir de l’été 2014.

Du fait de leur fort attrait touristique, les départements littoraux voient leur population varier très sensiblement en fonction des saisons. Le nombre de personnes « présentes » sur ces territoires atteint son apogée en période estivale, généralement vers le 15 août et son minimum en février. La différence entre ces deux extrêmes est estimée à 246.000 personnes en Côtes d’Armor, soit une variation de 48,6 %, bien supérieure à celle constatée à l’échelle nationale 4,4 %.

En moyenne annuelle, cette population « présente », composée à la fois de résidants permanents et de visiteurs français ou étrangers desquels sont déduits les costarmoricains en déplacement hors du département, est supérieure de 7,6 % à la population résidente (+ 1,6 % au niveau national).

Cet afflux de population, notamment estival, même s’il constitue une difficulté pour les collectivités accueillantes, confrontées à des problèmes de dimensionnement et de gestion de certains services et équipements publics (transports, stationnements, épuration, collecte déchets ménagers…), a des conséquences très favorables sur l’ensemble de l’économie départementale, ne serait-ce qu’à travers le chiffre d’affaires des commerces et équipements de loisirs ou des recettes fiscales locales (impôts ménages, taxes de séjour… ) qui compensent une partie au moins des dépenses supportées par les collectivités.

Avec une moyenne annuelle de 137 millions d’investissements touristiques réalisés sur la période 2008-2010 (230 € par habitant), les Côtes d’Armor font partie des 20 premiers départements français en termes d’investis- sements. Les résidences secondaires 2 concentrent toutefois près de 80 % de ces investissements.

Comme au plan national, les investisse-ments dans ces résidences se sont réduits ces dernières années (crise économique, évolution des modes de vie, acquisition plus tardive des résidences principales par les ménages…).

Situées en grande partie sur les communes littorales rurales (60 % du parc), les 53.800 résidences secondaires recensées dans le département représentent les ¾ de l’offre d’hébergement touristique total (y compris l’hébergement marchand) et 15 % du parc de logements costarmoricain.

85 % des résidences secondaires sont des maisons individuelles, généralement anciennes (12 % seulement construites après 1990). Entre 2001 et 2010, près de 7 % des constructions nouvelles dans le département concernaient des résidences secondaires.

4 % seulement des propriétaires des habitations secondaires ont moins de 40 ans ! Ils sont majoritairement âgés de plus de 60 ans (57 %). 1/3 des propriétaires résident en bretagne, 11 % à l’étranger, majoritairement en Grande-bretagne (80 % des propriétaires étrangers), en Allemagne et au bénélux.

Il est difficile d’évaluer précisément les conséquences économiques favorables du parc de résidences secondaires en Côtes d’Armor (effets multiples et diffus). Il est pour autant évident que ces résidents temporaires influent sur l’économie du département : entretien des habitations (vente de matériaux, recours aux artisans locaux…), achats dans les commerces de proximité…

A noter : en bretagne, en 2010, le chiffre d’affaires dégagé par la construction de résidences secondaires neuves était de l’ordre de 124 millions d’euros (12 % du chiffre d’affaires global du secteur de la construction). Concernant le petit entretien, les propriétaires dépensent en moyenne 300 € HT par an. Le chiffre d ‘affaires annuel global est estimé à 167 millions d’euros (construction, rénovation et entretien).

I : DES EnTREPREnEuRS quI InvESTISSEnT

Des investissements touristiques importants, essentiellement dans les résidences secondaires

La population « présente3 » : + 7,6 % par rapport à la population résidente

Source : INSEE - RP 2009 - Exploitation principale.Cartographie : CAD - Armorstat.com - Octobre 2012.

21 à 100 lits

100 à 250 lits

250 à 500 lits

500 à 1 000 lits

1 000 lits et plus

Communes des Côtes d’ArmorNombre total de lits touristiques en résidences secondaires en 2009

Répartition (estimatif) des investissements* en Côtes d’Armor

4 : EnTREPREnARIAT TouRISTIquE en Côtes d’Armor EnTREPREnARIAT TouRISTIquE en Côtes d’Armor : 5

Résidences secondaires

79 %

Hôtels 4 %

Campings 7 %

villages vacances 1 %

Résidences de tourisme 3 %

Casino 2 %

Parcs de loisirs 1 %

Centre de congrès 3 %

Solde annuel absolu de population présente 2005(population présente – population résidente)

2. INSEE : Une résidence secondaire est un logement utilisé pour les week-ends, les loisirs ou les vacances. Les logements meublés loués (ou à louer) pour des séjours touristiques sont également classés en résidences secondaires.

3. Mobilité touristique et population présente - Ministère du tourisme 2007.

Positif négatif

59 départements + 1 904 000

37 départements - 937 000

200 000

100 000

50 000

Source : Estimation Ministère du Tourisme.

* moyenne 2008/2010

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Parmi la multitude de sites et d’activités sportives et culturelles et, plus largement de loisirs, qui couvrent le département des Côtes d’Armor, un certain nombre se distingue par le niveau élevé de fréquen-tation et l’importance des investissements consentis par les entreprises et structures gestionnaires. Il s’agit, pour l’essentiel, d’équipements culturels, de loisirs ou de « bien être » : ludiques (Zooparc de Trégomeur, Armoripark de bégard…), espaces sportifs (Parc acrobatique de morieux, Golf de Saint-Samson…), de remise en forme (Spa marin de Pléneuf-val André, forum de Trégastel, Thermes marins de Perros-Guirec), culturels (Planétarium de Pleumeur-bodou, maison des faluns à Tréfumel, maison de la baie à Hillion).

Au niveau national, la tendance, en termes de chiffres d’affaires, est plutôt bonne, grâce notamment, au maintien d’un taux élevé de fréquentation malgré la conjoncture économique et sociale a priori peu favorable.

Les conséquences positives sur les investissements se font sentir, même si, de ce point de vue, le département des Côtes d’Armor se situe dans la moyenne nationale basse avec moins de 1 million d’euros investis chaque année par les secteurs publics et privés.

Les Côtes d’Armor comptent actuellement 4 casinos situés sur le littoral. Ce secteur d’activités subit pour la 3e année consécutive une baisse du produit brut des jeux liée, pour l’essentiel, au contexte économique.

Cette situation n’a pas empêché ou dissuadé les entreprises gestionnaires de ces équi-pements d’investir au cours des dernières années aux mêmes niveaux que ceux constatés au plan national afin, notamment, de renouveler le parc de matériel (machines à sous…).

LE ZooPARC DE TRéGomEuR : « des investissements à la hauteur des enjeux »Entretien avec Olivier DE LORGERIL, Directeur

Entièrement recréé en 2007 sur un site acquis par le Département, dédié à la faune et à la flore d’Asie, le Zooparc de Trégomeur est un des principaux sites touristiques et de loisirs des Côtes d’Armor. Avec 80.000 visiteurs accueillis chaque année (5e site costarmoricain en termes de fréquentation), il emploie actuellement en permanence 11 salariés (jusqu’à 22 en période estivale).

La clientèle, fidèle, est plutôt locale et familiale. Cette particularité oblige le parc à réinvestir régulièrement dans de nouvelles attractions telle que la volière de Chine ouverte en 2012 qui permet aux visiteurs de s’immerger au milieu de la faune. La société à laquelle le Conseil Général des Côtes d’Armor a confié la gestion du parc, qui gère également le Domaine de la bourbansais (35), investit ainsi plus de 100.000 euros chaque année dans de nouveaux aménagements et équipements. D’ici 2014, plusieurs projets sont envisagés à la fois pour améliorer les conditions de vie des animaux (notamment des grands fauves) et l’accessibilité du site par les visiteurs, notamment par les groupes de séniors et les personnes handicapées ou à mobilité réduite (obtention du label « tourisme et handicap »).

L’information et la fidélisation de la clientèle supposent un investissement en communication extrêmement important et permanent. 600.000 prospectus sont ainsi publiés et diffusés chaque année dans les lieux de passage via l’agence de publicité Districom. A cela s’ajoutent des campagnes d’affichage régulières (4 par 3), des publicités presse et radio ainsi qu’un travail permanent en réseau avec les prestataires de loisirs et partenaires touristiques bretons (Eductour 4).

m. De Lorgeril a contribué à la création en 2008 de l’Association Costarmoricaine des Equipements de Loisirs (ACEL) qui fédère une vingtaine de structures de loisirs du département qui conduisent ensemble des actions de promotion et organisent des billetteries communes (réductions). Par ailleurs il est membre depuis 40 ans de l’Association française des parcs zoologiques œuvrant pour la préservation des espèces animales en voie de disparition et de l’association européenne des zoos et aquariums.

PARC ACRobATIquE InDIAn foREST (moRIEux) : « l’offre d’hébergements touristiques est trop fondée sur le seul résidentiel »Entretien avec Daniel MENIER, Directeur

Le Parc Acrobatique Indian forest, créé en 2005 par Daniel mEnIER à morieux sur le site de l’ancienne exploitation agricole familiale dont le cadre se prêtait à un tel équipement, s’inspire de projets développés au Sud de la bretagne. Les bâtiments de l’ancienne exploitation ont, par ailleurs, été reconvertis en restaurant et en chambres d’hôtes (3 emplois).

Situé à proximité de l’agglomération de Saint-brieuc et des Côtes de Penthièvre et d’Emeraude, le parc acrobatique emploie 3 personnes à temps plein à l’année et 8 saisonniers en période estivale. 20 000 visiteurs fréquentent le site chaque année, chiffre stable depuis 2 ans, pour un chiffre d’affaires de 250 000 €. La clientèle, plutôt jeune (10 à 40 ans), est composée de touristes, qui fréquentent le parc essentiellement l’été, et de résidants locaux ou de groupes (écoles, centres de loisirs, entreprises…) qui constituent davantage la clientèle de printemps et de fin de saison.

malgré la proximité et la taille de l’agglomération briochine, le parc capte assez peu cette clientèle de proximité. « Les gens sont déjà bien occupés avec le foot, le vélo… et ils repoussent leur venue aux jours de très beau temps, qui ne sont pas toujours nombreux, alors que les touristes, plus captifs, recherchent simplement des conditions favorables ».L’objectif est de diversifier et de fidéliser la clientèle, de prolonger son temps de présence sur le site. « Nous investissons chaque année et réalisons nous-mêmes les travaux comme la quasi-totalité des gestionnaires de parcs acrobatiques ». Chaque année, de nouveaux investissements sont program-més : nouveaux parcours acrobatiques ou ludiques adaptés à tous les publics (séniors…), murs d’escalade, parcours d’orientation, snack…

10 % du chiffre d’affaires sont réinvestis dans des actions de communication et de promotion du parc et de ses activités : site Internet, publicités, adhésions aux offices de tourisme, transmission de coupons aux associations et écoles des Côtes d’Armor, parte-nariats avec d’autres prestataires touristiques ou de loisirs (opération « Groupon » nord-bretagne avec des tarifs à 50 %, tarifs préférentiels en partenariat avec l’office de tourisme de Pléneuf-val-André)… « Pour l’instant, il s’agit plutôt d’entraide car nous n’avons malheureusement pas le temps d’envisager et de construire des partenariats plus importants et plus élaborés. Par ailleurs, nous manquons de clientèles touristiques jeunes sur le territoire de la Baie de Saint-Brieuc car l’offre d’hébergements touristiques est trop résidentielle. Les campings ont tendance à disparaître. Dans notre cas, il faut aller jusqu’à Erquy pour trouver une offre suffisamment importante et de qualité, alors qu’ils sont déterminants pour le développement du tourisme ».

LE GoLf-HôTEL DE SAInT-SAmSon (PLEumEuR-boDou) :« Cet investisse-ment financier très important nous a permis de gagner une étoile »Entretien avec Yann LE VOT, Directeur

Le Golf-hôtel de Saint-Samson, à Pleumeur-bodou, a été créé en 1987 par le père de mr Yann LE voT. Cette entreprise familiale emploie 20 personnes à l’année et 10 saisonniers. Le chiffre d’affaires, de l’ordre de 1,5 million d’euros, se répartit en parts égales entre les activités du golf et celles de l’hôtel-restaurant. bien implanté dans l’économie locale, le Golf-hôtel de Saint-Samson fait également travailler de nombreuses entreprises locales pour son développement et son entretien.

Le golf 18 trous (57 ha) créé en 1965, dont l’activité progresse de 4 à 5 % par an, accueille un public composé pour une moitié de pratiquants locaux et, pour l’autre, de touristes. Le parcours, utilisé très régulièrement pour des compétitions, participe à la Golf’Armoricaine et a accueilli en 2012 le Championnat de bretagne individuel. Des travaux de rénovation du golf sont envisagés pour les prochaines années, notamment au niveau du système d’irrigation.

outre l’hôtel (50 chambres) et le restaurant (200 couverts), d’autres équipements sont proposés à la clientèle : salles de séminaire (80 places), piscine, terrains de tennis… D’importants travaux de rénovation ont été réalisés au cours des deux derniè-res années pour un montant de 1,2 million d’euros aidés à hauteur de 15 % par le Département des Côtes d’Armor et la Région bretagne. « Cet investissement financier très important nous a permis de gagner une étoile (de 2 à 3) et, ainsi, de mieux répondre aux demandes et attentes des clients, no-tamment des golfeurs dont le poids dans l’ensemble de la clientèle de l’hôtel a sensiblement augmenté ». La proximité du GR34 fait des randonneurs une clientèle non négligeable (5 % de la clientèle) que Yann LE voT souhaite développer en se rapprochant notamment de voyagistes spécialisés dans la randon-née (Chamina-voyages, les sentiers maritimes…). L’hôtel est également référencé Etape Rando bretagne et participe à des opérations coffrets cadeaux comme Weekendesk.

un budget annuel de 80.000 € (5 % du chiffre d’affaires) est alloué à la communication et au marketing : site Internet, référencement séminaires, publicités diverses, achat de mots clés, mailings… L’hôtel est par ailleurs dépositaire de la marque brit’hôtel. L’entreprise a également eu recours à une commerciale, sur un contrat de 6 mois, pour développer la clientèle étrangère jugée encore insuffi-sante. Adhérant du Groupement hôtelier de la Côte de Granit Rose, le Golf-hôtel de Saint-Samson bénéficie par ce biais d’un site Internet commun qui permet de capter des clients sans passer par les systèmes de commissionnement habituels. Il est également impliqué, avec d’autres équipements de loisirs de proximité, dans des réseaux d’échange et de partage de clientèles.

I : DES EnTREPREnEuRS quI InvESTISSEnT

Activités de loisirs

6 : EnTREPREnARIAT TouRISTIquE en Côtes d’Armor EnTREPREnARIAT TouRISTIquE en Côtes d’Armor : 7

4. Eductour : voyages ou circuits de promotion et d’information réalisés par les fabricants de voyages et proposés gratuitement aux agences de voyages et tour-opérateurs. Le but est de faire tester la formule à des professionnels pendant plusieurs jours tout en les incitant à les proposer ensuite à leurs clients.

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LE CAmPInG DE PoRT LA CHAînE (PLEubIAn) : « investir, une nécessité pour se faire plaisir et faire plaisir au client »Entretien avec M. et Mme SUQUET, Dirigeants

En dehors des grands investissements emblématiques, publics ou privés, dont il est fait régulièrement état en Côtes d’Armor, de très nombreux entrepreneurs réalisent des investissements, qui, bien que plus modestes et souvent méconnus, n’en constituent pas moins une plus-value déterminante pour l’activité touristique et l’économie costarmoricaines.

C’est le cas, par exemple, du Camping de Port La Chaîne à Pleubian. venus de vendée, après avoir quitté l’agriculture, michelle et Thierry SuquET ont investi dans l’hôtellerie de plein air en rachetant en 2005 le Camping de Port La Chaîne, ouvert depuis 1971. Située au cœur d’une zone touristique majeure des Côtes d’Armor, cette nouvelle activité leur offre un cadre de vie et de travail propice à la réalisation de leurs nombreux projets. Elle leur permet en effet de donner (ou presque) libre cours à une multitude de réalisations qui contribuent à attirer et à fidéliser la clientèle dans un secteur extrêmement concurrentiel : aménagements paysagers, décoration, nouveaux produits et services, gestion du personnel, communi-cation et commercialisation… La saison 2012 a ainsi été marquée par l’ouverture d’une piscine couverte, investissement important qui a bénéficié du concours financier de la Région, et désormais indispensable pour un camping 3 étoiles de 200 emplacements (dont 50 mobil homes).

En 2011, le département comptait au total 272 hôtels principalement concentrés sur l’espace littoral. 153 de ces établissements (56,3 %) sont actuellement classés, chiffre en diminution de 12,6 % par rapport à 2005 (- 22 hôtels classés). Cette baisse, régulière au fil des ans, n’est pas compensée par l’évolution des terrains de camping, dont le nombre est passé de 164 à 158 au cours de la même période (- 3,7 %), mais est toutefois atténuée par la progression des résidences de tourisme 5, classées ou apparentées, dont le nombre a doublé sur la période.Avec une capacité d’environ 7.100 lits, les hôtels représentent 8,7 % de l’offre marchande 6 (81.000 lits environ) et seulement 2 % du total des lits touristiques en Côtes d’Armor (c’est-à-dire y compris les 269.000 lits en résidences secondaires). Entre 2005 et 2011, le nombre total de lits dans les hôtels costarmoricains a baissé de 4,8 % (campings : + 0,3 %). La capacité d’accueil des structures hôtelières tend, par contre, à augmenter : 23 chambres par hôtel en moyenne en 2011 contre 21 en 2005.

Cette taille reste toutefois modeste en comparaison de l’ensemble de la bretagne (28 chambres) ou de la france (35 chambres). Globalement, le confort des hôtels en Côtes d’Armor s’est également amélioré ce que traduit une progression très significative des lits en 3 ou 4 étoiles (+ 25 %) qui représentent désormais 30 % de l’offre totale de lits hôteliers. Le taux d’occupation 7 moyen des hôtels est de l’ordre de 50 % (60 % en saison), les établissements les plus fréquentés étant les hôtels-bureaux urbains (occupés 2 nuits sur 3 entre avril et septembre).

Ce panorama général, qui comporte à la fois des éléments positifs et négatifs, ne serait pas complet s’il n’intégrait pas d’autres réalités qui vont largement peser sur l’avenir et les conditions de restructuration et de mo-dernisation indispensables à l’offre hôtelière costarmoricaine : la forte proportion d’entre-prises familiales, la pyramide des âges des propriétaires (plus d’un tiers âgés de plus de 55 ans), l’application des nouvelles règles d’accessibilité à partir du 1er janvier 2015. Autant de réalités qui imposent la mise en œuvre d’actions volontaristes et coordonnées.

LES TERRASSES DE bRéHAT (PLoubAZLAnEC) : « Tout est fait pour que l’usager de l’hôtel puisse rester sur le site sans se sentir enfermé »Entretien avec Anne-Lise CORLOUËR, Directrice

L’Hôtel Le barbu, vieille institution construite il y a 120 ans sur la Pointe de l’Arcouest (Ploubazlanec), rebaptisé « Les Terrasses de bréhat », vient de rouvrir ses portes après que les propriétaires, m. et mme CoRLouËR, qui l’ont acquis en 2006, y aient investi plus de 6 millions d’euros. L’objectif de cet investissement très important, générateur de 33 emplois en saison, est de créer une offre touristique globale et de qualité.

Sur 2 700 m², l’hôtel, dont le nombre de chambres est passé de 20 à 35, dispose par ailleurs d’un restaurant de 200 couverts, d’une piscine couverte, d’un espace « bien-être », de salles de séminaires, de jardins thématiques (japonais, aromatique…), d’espaces d’exposition intérieurs et extérieurs. La clientèle ciblée est très large : jeunes couples, familles, groupes séniors, clientèle d’affaires… et justifie la grande diversité des services proposés (matériel pour bébé, laverie, salon de coiffure, espace de travail…). « Tout est fait pour que l’usager de l’hôtel puisse rester sur le site sans se sentir enfermé et trouver de nombreux endroits pour s’y poser, flâner… ».

La communication, basée pour une bonne part sur Internet et le réseau international de best Western, s’appuie également sur la participation de l’entreprise à des salons spécialisés en association avec l’office de Tourisme Paimpol-Goëlo avec lequel les proprié-taires souhaitent développer des produits complets incluant l’hébergement, la restauration et les activités (bien-être, randonnée, canoë…). Les Terrasses de bréhat se sont également associées aux vedettes de bréhat pour proposer aux visiteurs des prestations incluant des excursions en bateau avec repas à bord.

I : DES EnTREPREnEuRS quI InvESTISSEnT

Les hôtels et campings

Source : CDT des Côtes d’Armor.Cartographie : CAD - Armorstat.com - Avril 2012.

Source : CDT des Côtes d’Armor.Cartographie : CAD - Armorstat.com - Octobre 2012.

Aucun lit

1 à 25 lits

25 à 50 lits

50 à 100 lits

100 à 250 lits

250 lits et plus

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8 : EnTREPREnARIAT TouRISTIquE en Côtes d’Armor EnTREPREnARIAT TouRISTIquE en Côtes d’Armor : 9

Aucun lit

1 à 100 lits

100 à 500 lits

500 à 1 000 lits

1 000 lits et plus

5. Une résidence de tourisme est un ensemble de logements « prêt-à-vivre », équipés pour recevoir une clientèle touristique (loisirs ou affaires) en séjours de toute durée.

6. Qui implique une transaction commerciale et financière (hôtels, campings, meublés de tourisme, centres et villages de vacances, gîtes d’étape, de séjour et de groupe, refuges, auberges de jeunesse, chambres d’hôtes, résidences de tourisme).

7. Rapport entre le nombre de chambres louées et le nombre de chambres disponibles.

Communes des Côtes d’ArmorNombre de lits touristiques marchands de plein air en 2011

Communes des Côtes d’ArmorNombre de lits touristiques en hôtels en 2011

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En bretagne, ce secteur d’activités est d’autant plus d’actualité que la mise en service en 2017 de la ligne ferroviaire bretagne à Grande vitesse, qui va réduire considérablement le temps de déplacement entre la région et Paris, renforce et attise les ambitions dans ce domaine de la plupart des agglomérations bretonnes.Cette forme de tourisme, qui consiste à accueillir des dirigeants, cadres et salariés d’entreprises en déplacement à l’occasion de congrès, séminaires et autres rencon-tres professionnelles souvent agrémentés d’activités de découverte touristique, a pour avantage d’élargir la saison touristique tout au long de l’année ou presque.

En Côtes d’Armor, plusieurs agglomérations se sont dotées de complexes en capacité de répondre aux cahiers des charges, souvent exigeants, des organisateurs de telles mani-festations. Tel est le cas notamment du Parc des Expositions de Saint-brieuc qui a donné lieu récemment à de très importants travaux de rénovation et d’extension et qui attire chaque année plus de 80.000 visiteurs au travers de différentes manifestations locales, régionales ou nationales. 30 millions d’euros seront investis au total d’ici 2020. La ville de Dinan n’est pas en reste puisqu’en 2009 un groupe de prestataires intervenant dans l’organisation d’évènements professionnels (hôteliers, traiteurs, office de tourisme…)

a décidé de se fédérer afin de promouvoir le CREC (Centre de Rencontres Economiques et Culturelles) et développer le tourisme d’affaires à Dinan. D’autres agglomérations comme Lannion ont dans leurs cartons des projets équivalents.

Cet engouement pour l’accueil du tourisme d’affaires n’est cependant pas sans risques pour les agglomérations concernées. En effet, il génère à la fois de très fortes espérances mais aussi une concurrence importante entre territoires d’accueil. Par ailleurs, et afin d’offrir à tous ces congres-sistes des conditions d’accueil optimales, les collectivités encouragent et accompagnent la création de nouveaux établissements (hôtels, restaurants…) au risque d’une plus forte concurrence entre entreprises locales et d’une sous-occupation des équipements.

En 2013, le tourisme d’affaires se structure en Côtes d’Armor.Sous l’égide de la nouvelle Agence de développement, « Côtes d’Armor Destination Affaires » est né de la volonté d’entreprises privées (hôteliers, activités de loisirs…), en collaboration avec les collectivités publiques (oTSI, bureaux des Congrès), de structurer une offre départementale adaptée et innovante, et de la valoriser auprès des clientèles désirant organiser des manifesta-tions d’affaires sur le territoire.

HôTEL EDGAR (SAInT-bRIEuC) : « une reconversion urbaine parfaite-ment réussie »Entretien avec Sébastien MESLIN, Directeur

C’est l’histoire d’une reconversion peu banale : adieu uniformes, gyrophares, cellules de garde à vue ou de dégrisement, place à l’Hôtel Edgar et à des clients heureux de leur séjour briochin ! L’immeuble du 15 Rue Jouallan, construit en 1840, était à l’origine une maison d’armateur. Il a ensuite abrité une activité de négoce de vins avant d’être utilisé de 1946 à 2000 en commissariat de police. Après l’avoir racheté en 2001, la ville de Saint-brieuc lance un appel à projet pour la reconversion et réhabilitation du bâtiment. La proposition de création d’un hôtel de charme présentée par Sébastien mESLIn obtient la préférence de la collectivité en 2007.

Jeune chef d’entreprise de 42 ans, de formation commerciale, engagé dans le secteur de l’hôtellerie en 2002, Sébastien mESLIn a, à son actif, plusieurs réalisations équivalentes en Côtes d’Armor, en Ille-et-vilaine et en finistère, tel que Le nemours à Rennes. Il s’investit également dans l’hôtellerie de chaîne (IbIS de Ploumagoar). Après un an de travaux, l’Hôtel Edgar a ouvert ses portes en octobre 2010. Il propose 28 chambres, classées 3 étoiles (confort, familiale ou suite) et un restaurant de 30 couverts. Le magnifique bâtiment du 19e siècle, situé en plein centre de Saint-brieuc, a été valorisé par les choix de matériaux, les aménagements paysagers et les éclairages, tout en élégance et sobriété.

L’établissement emploie une équipe de 11 personnes, 7 pour l’hôtel et 4 pour le restaurant. Il accueille une clientèle d’affaires en semaine et de loisirs le week-end. Cette double activité est une nécessité pour sécuriser l’exploitation car l’activité hôtelière génère de gros investissements et des frais de fonction-nement, importants notamment en personnel. La montée en puissance, avant d’atteindre un rythme de croisière, nécessite environ 5 ans et les retours sur investissements sont très longs (15 à 20 ans), le tout dans un marché hôtelier actuellement très difficile.

une résidence de tourisme est un ensemble de logements « prêt-à-vivre », équipés pour recevoir une clientèle touristique (loisirs ou affaires) en séjours de toute durée. Elle est gérée par un seul exploitant et les appar-tements sont standardisés. L’appellation « résidence de tourisme » est normalement réservée aux résidences classées, conformé-ment à un référentiel national qui va de 1 à 5 étoiles. Cependant, ce classement n’est pas obligatoire et, dans la pratique, à l’heure ac-tuelle, la moitié des résidences est classée 8.Selon une étude menée en 2007, la bretagne se classait au 8e rang national des régions les mieux dotées en résidences de tourisme. Les Côtes d’Armor représentaient alors 11 % de l’offre bretonne des résidences de tourisme.Actuellement, les Côtes d’Armor comptent 8 résidences de tourisme pour une capacité d’accueil globale de 2 500 lits : Les Terrasses des 7 Iles à Trévou-Tréguignec, Pierre & vacances à Perros-Guirec, odalys Castel Trégor à Tréguier, Lagrange Prestige Cap Green à fréhel, La villa du Spa à Pléneuf-val- André, La Résidence Sainte-Anne à Trégastel, Les Résidences Duguesclin à Dinan et Appart’City à Lannion. D’autres établissements répondent à des conditions de gestion qui s’apparentent à celles des résidences de tourisme : odalys Les bains à Trégastel, l’Hôtel des bains à Saint-Cast-le-Guildo (officiellement villages de vacances), le Château de beaussais à Trégon, la Résidence des Côtes d’Armor à Plestin-les-Grèves (appartements labellisés Clévacances), la Résidence de Saint-quay-Portrieux (officiellement des meublés). Au total, la capacité d’accueil des résidences de tourisme dans les Côtes d’Armor est de 2.850 lits.

SPA mARIn Du vAL-AnDRé ET RESoRT (PLénEuf-vAL-AnDRé) : « le choix a été fait de cibler une clientèle jeune »Entretien avec Gilles TATU, Directeur

Etablissement 4 étoiles ouvert fin 2011 et qui emploie actuellement 43 salariés, le Spa marin du val-André et Resort offre à sa clientèle 150 chambres-appartements, un restaurant de 80 couverts ainsi qu’une terrasse de 800 m² face à la mer. L’établissement, qui cumule différentes activités complémentaires, notamment de thalassothérapie, a fait l’objet d’un investissement de l’ordre de 40 millions d’euros par les Groupes Eiffage et HmC.

Cet espace bien-être de 2.000 m², ouvert aux clientèles individuelles et de groupes (entreprises, séniors…), mais aussi aux clients non-hébergés, propose des équipements et installations haut de gamme : 18 cabines de soin, parcours marin d’eau de mer chauffée, aquabed, geysers, jets sous-marins, espaces cardio-fitness, hammam, boutiques, bar, espace beauté… Le Spa marin propose des forfaits et programmes ciblés (minceur, beauté, forme, golf…).

La commercialisation des produits repose pour l’essentiel sur des partenariats avec des tours opérateurs spécialisés sur les différents segments de clientèle. L’objectif est d’accueillir 70 à 80 personnes par jour et d’atteindre un taux moyen d’occupation annuel de l’hôtel de 70 %.

« Alors que la thalassothérapie perd de plus en plus de clients seniors, le choix que nous avons fait est de cibler une clientèle jeune (plus ou moins 35 ans) et ceci au détriment des longs séjours, ce public privilégiant davantage les courts séjours, ainsi que la clientèle des entreprises notamment pour l’organisation de séminaires professionnels ».

I : DES EnTREPREnEuRS quI InvESTISSEnT

Le tourisme d’affaires Les résidences de tourisme

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8. Source : Syndicat National des Résidences de Tourisme (www.snrt.fr).

10 : EnTREPREnARIAT TouRISTIquE en Côtes d’Armor EnTREPREnARIAT TouRISTIquE en Côtes d’Armor : 11

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Alors que les réservations auprès des agences de voyages traditionnelles reculent, l’utilisation d’internet a progressé de 30 % depuis 2009, favorisée sans doute par le développement des applications mobiles. Selon une enquête réalisée en 2012 par opi-nionway pour le site voyagermoinscher.com, 82 % des français utiliseraient les nouvelles technologies pour préparer leurs vacances. La possibilité de faire des économies, en réservant au dernier moment et en comparant les prix, est la principale motivation des usagers. A cela s’ajoute la possibilité de visualiser de nombreuses informations (photos…) et de consulter les forums et commentaires laissés par les clients. Internet est, depuis 2007, le premier mode d’achat de voyages en france. En 2011, 52 % des séjours réservés en Côtes d’Armor l’ont été par Internet (Enquête Sofres).

Le développement exponentiel du « e-tourisme » ou du « m-tourisme », pour le tourisme en mobilité, conduit à une profusion des sites Web et à une concurrence accrue, non seulement entre professionnels du tourisme, comme les hôteliers, les restaurateurs, les prestataires de loisirs ou les agences de voyage qui proposent les tarifs les plus compétitifs, mais aussi entre les professionnels chargés de développer les sites Internet et d’accompagner les entreprises touristiques dans leur utilisation. Cette évolution implique également une nouvelle stratégie des organismes chargés de la promotion des territoires à travers la diffusion d’informations, renseignements ou conseils auprès des visiteurs.

RESTAuRAnT LA TêTE DE GoInfRE (LAnnIon) : « un site web fidèle à l’esprit des lieux »Entretien avec M. et Mme DURILLON, Dirigeants

Le secteur de la restauration n’est pas une découverte pour m. et mme DuRILLon qui, après une première expérience à Paimpol, ont repris en 2006 le restaurant La Tête de Goinfre à Lannion. L’établissement, situé en léger retrait de l’activité touristique lannionnaise, accueille à l’année une forte clientèle locale et d’entreprises, les touristes représentant ¼ de la clientèle. Lors de la reprise, l’enjeu était d’assurer une bonne cohabitation entre ces deux clientèles aux attentes a priori différentes. 6 ans après, le pari semble gagné. La carte, de fait plus large, complique la gestion en cuisine mais a trouvé son public. Il est donc fréquent d’observer en salle des vRP « costume-cravate » côtoyer des touristes en bermuda…

« C’est la carte de l’authenticité que nous avons décidé de jouer depuis notre installation, authenticité qui nous paraissait d’ailleurs incompatible avec une présence sur le web ».

En 2011, les propriétaires font appel à la Chambre de Commerce et d’Industrie des Côtes d’Armor pour les accompagner dans leur réflexion via le dispositif « L’Armor est dans le Web ». « Nous avons pris le parti de travailler avec un prestataire local afin de privilégier le contact humain. Internet et tous ses termes techniques nous étaient totalement étrangers, nous ne pouvions pas imaginer y arriver seuls. »

Le résultat est plutôt convaincant. La ligne graphique du site traduit parfaitement l’ambiance de la salle et l’état d’esprit du couple. Côté contenu, une attention toute particulière a été portée sur la prise en compte des différentes clientèles. quant à facebook, c’est l’humour qui a pris le dessus. « Nous sommes anti Facebook et nous ne voulions pas faire comme tout le monde. L’idée de l’animateur de la CCI nous a séduits ». Reste à vous rendre sur le site web de la Tête de Goinfre pour découvrir l’astuce…!

mAnoIR SAInT-mICHEL (fRéHEL) : « déploiement de l’internet mobile à tous les étages ! »Entretien avec Jérôme FOURNEL, Directeur

une situation exceptionnelle, une vue magnifique sur la plage des Sables d’or les Pins, un aménagement extérieur soigné… le coup de cœur est garanti en arrivant au manoir Saint-michel. Ce coup de cœur, Jérôme fouRnEL l’a également ressenti avant de prendre la succession de ses parents en 2003. « Nous avons alors décidé de monter progressive-ment en gamme dans le but d’apporter un confort toujours optimal à nos clients. Notre leitmotiv est simple : le rapport qualité-prix le plus juste ». Là réside sans doute la réussite de l’établissement : d’abord penser produit avant commercialisation. « Nous sommes nous-mêmes clients d’hôtels et nous nous nourrissons de nos voyages à l’étranger. C’est vital de garder un regard client ».

L’hôtel accueille majoritairement une clientèle loisirs à 60 % française. Les visiteurs allemands, par les liens forts qui unissent l’exploitant à ce pays, constituent la clientèle étrangère majoritaire. « La clientèle loisirs est, par essence, très volatile. Nous avons donc pris le parti de marquer notre différence via les nouveaux canaux de distribution. A ce titre, le web est tout simplement incontournable ! ».

Pas toujours évident pour autant de suivre le mouvement et de garder un coup d’avance dans un domaine où une tendance ou une technique chasse l’autre très rapidement. C’est dans cette optique que Jérôme fouRnEL a fait appel au dispositif « L’Armor est dans le Web ». « Le premier rendez-vous avec l’animateur m’a fait prendre conscience que nos vrais atouts n’étaient pas suffisamment valorisés. Un établissement dispose de un ou deux avantages concurrentiels, pas beaucoup plus. L’animateur m’a fortement incité à capitaliser sur notre situation exceptionnelle et notre rapport qualité-prix »

un gros travail a donc été réalisé avec le prestataire web de l’hôtel pour répondre à cet objectif : refonte de la page d’accueil, valorisation de la vue à 360°. L’idée : Accrocher et séduire le client. L’autre volet de la stratégie web de l’établissement concerne le

déploiement vers l’Internet mobile. « J’apprécie particulièrement le volet veille du dispositif. Cela me permet de ne pas me retrouver dépassé. C’est pour cette raison que j’ai participé à la conférence organi-sée par la CCI fin 2011 Internet mobile, la révolution du Web. Cela a été pour moi un électrochoc. Le soir même je contactais mon webmaster pour développer un site web dédié aux Smartphones et toute une série de codes 2D qui m’ont permis de cibler très rapidement une nouvelle clientèle ».

Cartes touristiques, dépliants et même véhicule personnel dotés d’un « flash code » qui, outre l’aspect interactif de l’opération, va permettre égale-ment à l’hôtel de mesurer très précisément l’impact de ses actions de communication. « Chaque code 2D est différent. Je peux désormais savoir exactement si le client est passé par les différents offices de tourisme auxquels je cotise, a vu ma publicité sur mon véhicule ou mes supports papier. Le résultat est tout simplement bluffant et très professionnel. L’idée du code 2D sur le véhicule est née dans les embouteillages parisiens. On a un peu de temps à perdre dans ces moments-là. Je ne doute pas que les citadins qui flasheront ce code au retour de leur travail apprécieront cette grande bouffée d’air offerte par le Manoir Saint-Michel ! ».

II : LES TIC PLuS quE JAmAIS InConTouRnAbLES

Les nouvelles technologies

Réservations

12 : EnTREPREnARIAT TouRISTIquE en Côtes d’Armor EnTREPREnARIAT TouRISTIquE en Côtes d’Armor : 13

Inte

rnet

40%

Inte

rnet

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L’ARmoR EST DAnS LE WEb Evaluer vos besoins ou votre site web.Des conseils pour mettre en place votre stratégie web.Un accompagnement pris en charge à 100 % par la CCI des Côtes d’Armor.Contact : Rénald LELIEVRE, CCIT22 [email protected]

2008

2011

SITARmoR Sitarmor (Système d’information touristique d’Armor) est un réseau d’information touristique qui relie entre elles 40 structures des Côtes d’Armor (Côtes d’Armor Tourisme, les Pays Touristiques et les Offices de Tourisme costarmoricains) pour gérer l’information touristique sur l’ensemble du département (hébergements, activités culturelles et de loisirs, animations, prospects, demandes…).Cette base d’informations et de données commune, partagée avec la Région, permet de renseigner les clientèles touristiques sur l’ensemble du département et d’alimenter en informations touristiques de nombreux sites Internet (Comité départemental et régional du tourisme, Offices de tourisme, sites privés…), applications mobiles (cotesdarmor.mobi…), bornes interactives (notamment sur l’Aire d’Armor et d’Argoat) et sert également à l’élaboration de brochures de communication (documents de promotion du Conseil Général, brochures locales…).Sitarmor est aussi un outil de gestion au quotidien pour l’ensemble des partenaires : envoi de mailing, gestion des demandes ou stocks de documentation, analyses des demandes des clientèles touristiques…Contact : Olivier FALCHIER, Côtes d’Armor Tourisme, [email protected]

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CAmPInG Au boCAGE Du LAC (JuGon-LES-LACS) : « Internet est notre premier pourvoyeur de clientèle »Entretien avec M. et Mme RIVIERE, Dirigeants

Implanté au bord du plan d’eau (70 ha) de Jugon-les-Lacs (Petite Cité de Caractère des Côtes d’Armor), le camping Au bocage du Lac, ouvert en 1962 et en déclin depuis plusieurs années, a été repris en 2004 par m. et mme RIvIERE dans le cadre d’une délégation de service public (DSP) d’une durée de 17 ans. Précédemment responsable logistique chez moulinex et fonctionnaire, m. et mme RIvIERE se sont jetés à l’eau. « Nous ne concevions pas de rester dans les mêmes secteurs d’activités toute notre vie profession-nelle, c’est bien de changer tous les 15 ans et nous souhaitions mener à bien un projet professionnel ensemble, aller de l’avant ».

Le nouveau camping Au bocage du Lac, classé désormais 4 étoiles, ouvert d’avril à début octobre, propose 183 emplacements, 45 hébergements locatifs et 22 résidentiels. Comme la plupart des campings de cette gamme, il met à disposition de la clientèle, française et étrangère (anglais, néerlandais, belges…), toutes les prestations désormais attendues dans les établissements de cette gamme : piscine, mini-golf, jeux pour enfants, bar-restaurant, épicerie… Le camping emploie 3 salariés à temps plein à l’année et jusqu’à 14 salariés en été. Depuis 2004, le chiffre d’affaires a triplé. Il était de l’ordre de 580.000 € en 2011. D’autres projets d’investissement sont en réflexion (piscine couverte, espace bien-être et de réceptions…) avec pour objectif de consolider le site et de développer les emplois.

Chaque année des investissements sont réalisés pour améliorer le confort des hébergements locatifs, l’essentiel des travaux étant réalisé en interne. Les gérants se sont engagés dans le dispositif IDDIL qui favorise la diffusion de mobil-homes « nouvelle génération » et tient compte des préconisations des familles qui séjournent en camping. Le 1er « mobil-home idéal » sera mis en place pour la saison 2013. « Le camping doit être irréprochable en termes de qualité, nous avons obtenu le label Camping Qualité ».

L’importance de la clientèle de pêcheurs a justifié un effort particulier de communication et d’accueil. Plusieurs locations sont dotées d’équipements spécifiques. Le personnel est formé pour l’accueil de cette clientèle et un blog « pêche » a été ouvert. Le budget communication, de l’ordre de 24.000 €, est axé principalement sur les outils Internet, principal pourvoyeur de clientèle : un site traduit en 5 langues, un espace Facebook, l’achat régulier de mots clés afin d’améliorer le positionnement du site par les moteurs de recherche… « L’année 2013 sera marquée par le développement d’un site Internet mobile, de plus en plus de clients potentiels utilisant leur Smartphone pour visionner le site web du camping ».

CIbLES & STRATéGIES (SAInT-bRIEuC) : « l’équipe développe aujourd’hui ses savoir-faire avec des technologies telles que la réalité augmentée »Entretien avec Philippe LEVEN, Directeur

Cabinet d’études implanté à Saint-brieuc, nantes et Paris, Cibles & Stratégies s’est imposé depuis 1986 comme un acteur incontournable du marketing et de la communication, notamment dans le secteur du tourisme. Aujourd’hui, son équipe de 28 collabora-teurs composée de consultants, chargés d’études et spécialistes de la communication, propose une large gamme de prestations adaptées aux nouveaux enjeux du marketing touristique.« Notre cabinet a cette capacité unique de pouvoir accompagner ses clients depuis le début de la phase d’étude9 jusqu’à la mise en œuvre de solutions opérationnelles. C’est cette approche à 360° qui plaît et rassure nos clients, du secteur public comme du privé. C’est pour eux la certitude de voir les préconi-sations devenir réalité et leur activité touristique se développer de façon cohérente et efficiente ».

vACAnCES DIRECTES (DInAn) : « innover, ce n’est pas révolutionner les choses, c’est trouver les idées utiles aux consom-mateurs »Entretien avec Benoît FUCHS, Président, et Jacques MASSON, Directeur Général délégué

vacances directes est une entreprise dont le cœur de métier est la location de mobil-homes en camping. Depuis sa création, en 1976, et l’achat de son premier camping à Jugon-les-Lacs, elle a beaucoup évolué. « Nous sommes maintenant propriétaires de 5 campings et 5.700 mobil-homes répartis sur 134 destinations à travers l’Europe (France, Espagne, Italie, Portugal). Nous avons également ouvert deux bureaux en Allemagne et aux Pays-Bas. Le siège social reste à Dinan où nous employons 40 personnes. En haute-saison, sur l’ensemble des campings où sont implantés nos mobil-homes, près de 300 salariés accueillent les vacanciers. Le professionnalisme de nos collaborateurs participe à la bonne réputation de Vacances Directes auprès des professionnels de l’hôtellerie de plein-air. Nous vendons ainsi 80.000 séjours par an à une clientèle française à 90 % ».

bien que déjà très connue et reconnue, l’entreprise participe chaque année à quelques salons afin de montrer son engagement pour le secteur et de rencontrer ses homologues. membre de la fédération de l’hôtellerie de plein air, vacances Directes privilégie les réseaux professionnels, constitués au fil des années, aux regroupements formels. « Dans notre milieu, l’entraide est essentielle ».

L’entreprise est en constante évolution et progression comme en témoignent son chiffre d’affaires, qui a doublé entre 2006 et 2011, et les créations d’emplois. Les nouvelles technologies sont un des domaines dans lequel elle investit particulièrement. Après avoir développé une centrale de réservation, qui gère entre 800 et 1.000 appels par jour, vacances Directes cherche à coller aux attentes des consommateurs. « C’est pour cela que nous développons actuellement un site internet dédié aux utilisateurs de Smartphones. Nous souhaitons que cette version sur mobile soit aussi lisible que celle sur ordinateur 10. Nous nous inscrivons dans une stratégie digitale afin de nous adapter à nos clients et de les rassurer dans l’utilisation d’internet. Innover, ce n’est pas révolutionner les choses, c’est trouver les idées utiles aux consommateurs ».

Le site internet de l’entreprise, ouvert en 2004 (une éternité dans le monde numérique !), a été transformé et repositionné. Les technologies de l’information et de la communication sont en perpétuelle évolution.

« Ce sont des métiers qui bougent très vite et il nous serait impossible d’avoir notre propre équipe. Voilà pourquoi nous préférons confier ce secteur à un prestataire externe à notre entreprise. Il s’agit d’un choix d’investissement. Toutefois, même si le développement de notre site internet fait partie de nos priorités, notre catalogue en format papier reste essentiel. Diffusé à près de 300.000 exemplaires chaque année, il s’adapte parfaitement à notre clientèle familiale qui souhaite partir en vacances à un prix raisonnable. Autres moyens de communica-tion privilégiés, la télévision, la radio et les réseaux sociaux. Nos objectifs sont de poursuivre notre développement. Chaque année nous achetons entre 300 et 500 nouveaux mobil-homes et nous faisons un pas de plus dans le monde des nouvelles techno-logies. Nous visons la place de leader en matière de réservation ».

II : LES TIC PLuS quE JAmAIS InConTouRnAbLES

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9. Une plateforme téléphonique animée par 15 personnes a été intégrée en interne pour la réalisation d’enquêtes afin de maîtriser l’ensemble du process. 10. www.vacances-directes.com

vacances Directes, l’office du Tourisme et des Congrès de la baie de Saint-brieuc, Gîtes de france, office de Tourisme de fréhel, Rennes métropole… autant de partenaires accompagnés par Cibles & Stratégies sur le long terme. « La fidélité de nos clients représente beaucoup pour nous. C’est la preuve de la pertinence et de l’efficacité de notre démarche », explique M. Philippe LEVEN, le Directeur.

Le cabinet a développé ses activités sur le territoire national et s’est spécialisé dans le marketing territorial et le marketing opérationnel pour les professionnels de l’hébergement de la restauration et des loisirs.Etudes marketing, conseils en communication, stratégies multicanal, création de sites internet… Si le champ de compétences de Cibles & Stratégies est aussi large c’est par volonté d’offrir à ses clients une approche globale.

Et pour demain… ? Cibles & Stratégies reste résolument tourné vers l’avenir et se veut à la pointe des nouvelles technologies de communication. Innover, trouver des solutions hors des sentiers battus, garantir aux clients de nouvelles perspectives de développement, c’est la ligne de conduite que suit le cabinet depuis sa création. Pour atteindre ses objectifs, l’équipe développe aujourd’hui son savoir-faire avec des technologies telles que la réalité augmentée ou la 3D temps réel. membre actif de différents réseaux d’entreprises locales (St-brieuc Entreprises, Label Equipe d’Armor…), Philippe LEvEn se présente « comme un ambassadeur naturel de son territoire lors de ses interventions et sa présence dans les salons, notamment internationaux ».

Cibles & Stratégies est membre de SYNTEC Etudes Marketing et Opinion

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Chaque année, de nombreuses personnes décident de changer de vie en devenant, par exemple, propriétaires d’hôtels ou de restaurants. Parisiens lassés du rythme imposé par la capitale et désireux de « vivre au grand air », chefs d’entreprises ou salariés en reconversion ou voulant « monter leur propre affaire »… les raisons ne manquent pas ! mais les métiers d’hôtelier, de restaurateur ou, plus généralement, de gestionnaire d’entreprise à vocation touristique ne s’improvisent pas. Certains bénéficient de la tradition et de l’expérience familiale et d’un passage de relais progressif, d’autres gagnent leur réputation et leurs galons au fil des années, d’autres aussi peinent à trouver leur voie et à vivre de leur nouveau métier. Tous ont cependant en commun la passion pour leur métier et l’ambition de satisfaire au mieux leur clientèle.

De la cuisine traditionnelle au restaurant de terroir, en passant par les crêperies et autres bistrots en tous genres, le département des Côtes d’Armor compte officiellement 1.375 établissements de restauration dont une grande majorité qualifiés de « traditionnels » (1.063) et une minorité de type « rapide » ou cafétéria (312). La restauration est un secteur très important pour l’économie touristique, tant en termes de chiffre d’affaires que d’emplois (1.892 salariés en moyenne annuelle, soit 1.355 Equivalents Temps Plein). La saisonnalité de ces emplois est cependant très marquée.

Les restaurateurs réalisent la part la plus importante de leur chiffre d’affaires pendant la période estivale, le poids de l’avant et de l’après saison ayant tendance à devenir de plus en plus important depuis plusieurs années. une enquête réalisée par la CCI des Côtes d’Armor sur la fréquentation des restaurants costarmoricains en 2011 révèle deux points intéressants :

•Pourprèsd’unrestaurateursurdeux,lasaison 2011 a été globalement moins bonne que l’année précédente. Toutefois, l’avant saison a été satisfaisante grâce aux vacances de Pâques qui se sont prolon-gées jusque début mai. une très grande majorité des restaurateurs (81 %) estime que la période 2011 a été identique voire meilleure que la période 2010.

•Concernantlesdépenses,leticketmoyen n’a ni augmenté ni diminué de 2010 à 2011.

Pour résumer, les restaurateurs ayant répondu à l’enquête se classent en deux catégories : ceux qui réalisent leur chiffre d’affaires sur deux mois, et qui sont déçus de la saison 2011, et ceux qui sont stables toute l’année et qui sont plutôt satisfaits.

GRAnD’ mAISon (mûR-DE-bRETAGnE) : « le conseil du chef : avoir la foi, faire preuve de patience et garder le cap »Entretien avec Christophe et Mireille LE FUR, Propriétaires restaurateurs

Christophe et mireille LE fuR l’admettent. Avec du recul, il fallait être un peu « toqué », pour abandonner des emplois stables, une vie très confortable pour reprendre en 2004 Grand’ maison, une institution déjà dans le monde de la restauration costarmoricaine et bretonne, d’autant que les débuts n’ont pas toujours été faciles jusqu’à l’obtention, en 2009, d’une Etoile au michelin.

Si Grand’ maison a désormais trouvé son rythme de croisière, Christophe et mireille LE fuR gardent en permanence à l’esprit la nécessité d’améliorer toujours la qualité de leur cuisine et des services rendus à la clientèle. « Pas question de nous endormir sur nos lauriers. Notre engagement doit être permanent et total et notre objectif est de partager notre passion pour la cuisine ». Cette ambition se traduit par une participation très active de Grand’ maison, et de son chef en particulier, à différents réseaux et initiatives collectives : partenariat avec un fabriquant de galettes, adhésion au Cercle culinaire des Côtes d’Armor, au Collectif Rock’n Toques, à l’Association des maîtres Cuisiniers de france, dont il est délégué régional Grand ouest, au réseau « Tables et Saveurs », coach lors de concours, participation à différentes opérations caritatives…

Toujours dans cet esprit de partage, il crée en 2011, à côté de l’Auberge, un « Atelier cuis’in » : salle de démonstration et de dégustation, accès à la cave de Grand’ maison. Deux fois par semaine, le chef y pro-pose des cours. Les stagiaires assistent à la réalisation d’une entrée, d’un plat et d’un dessert qu’ils dégustent au déjeuner. Sa dernière expérience : en février 2012, un voyage au Japon, en tant que représentant des maîtres Cuisiniers de france, pour reproduire dans un restaurant français de Tokyo la carte de Grand’ maison, dispenser des cours de cuisine à des chefs japonais travaillant dans des restaurants français et élaborer un dîner franco-japonais.

L’HôTEL RESTAuREnT Du PARC (PLoumAnAC’H) : « le titre de Maître Restaurateur : la reconnaissance et la satisfaction du travail bien fait »Entretien avec Chantal et Pascal MONCHOIX, Dirigeants

Après 25 années passées Au bon Coin à Saint-brieuc, Pascal et Chantal monCHoIx se sont investis en 2006 dans un nouveau challenge. Ils se sont installés à Ploumanac’h où ils ont repris l’Hôtel Restaurant du Parc situé à quelques dizaines de mètres de la mer.

Parce que l’exigence du métier impose une remise en question permanente, Pascal et Chantal monCHoIx ont entièrement rénové les dix chambres de l’hôtel ainsi que l’espace d’accueil. Après six mois d’impor-tants travaux, l’Hôtel Restaurant du Parc a obtenu un classement 3 étoiles. Déjà détenteur de la marque « qualité-Tourisme », les Logis lui ont attribué 3 Cheminées et 3 Cocottes. Côté restauration, Pascal monCHoIx met un point d’honneur à offrir le meilleur à ses hôtes : produits frais, cuisine du terroir… Son engagement pour la qualité a été récompensé par l’attribution du label de « maître Restaurateur », distinction qui met à l’honneur le professionnalisme et la passion du travail bien fait. « Je m’investis, j’ai fait une école hôtelière, des stages, des saisons… Ce titre de Maître Restaurateur est la reconnaissance du savoir-faire des personnes qui ont appris le métier et essayent de l’exercer au mieux dans l’intérêt de leurs clients. Etre Maître Restaurateur est motivant. Il faut savoir donner, faire plaisir aux clients pour recevoir à notre tour… ». Passionné par leur métier, Pascal et Chantal monCHoIx sont également très impliqués dans les réseaux touristiques. Président des Cafetiers-Hôteliers-Restaurateurs briochins pendant dix ans, m. monCHoIx est aujourd’hui à la tête des Logis des Côtes d’Armor. « L’appartenance à un réseau permet d’avancer, d’échanger des expériences, des idées, de se remettre en permanence en cause. La politique de qualité exigeante mise en œuvre par les Logis implique une adhésion au changement, à la modernité, tout en préservant les valeurs fondamen-tales de la chaîne ».

« Le réseau est un soutien de proximité pour les hôteliers. Il permet de bien se positionner, de mesurer la qualité de son établissement. La grille de classement Logis est un outil très utile dans cette démarche de progrès. S’adapter aux attentes de la clientèle en garantissant chez tous les adhérents Logis une qualité d’accueil, de confort, d’équipements, de services…tel est l’enjeu aujourd’hui. Pour être compétitif, il faut rester à niveau. Les Logis ont su prendre le bon virage au bon moment ».

L’HôTEL LA DEmEuRE, SIDonIE & CIE (GuInGAmP) :« une histoire de femmes ou presque ! »Entretien avec Françoise, Carine et Patrick SOLO, Dirigeants

L’histoire débute en 1992 lorsque françoise SoLo décide de changer d’activité. Elle se laisse séduire par un hôtel particulier du 18e siècle situé dans le centre-ville de Guingamp dans lequel elle crée au total 5 chambres labellisées Clés vacances. Parce qu’elle se rend très vite compte que cette seule activité ne constitue pas une source de revenu suffisante, celle qui voulait changer de vie se retrouve contrainte d’exercer un autre métier.Cette double activité rend très vite la charge de travail trop lourde et elle envisage de vendre la propriété. Carine, sa fille, responsable des ressources humai-nes dans une entreprise costarmoricaine, titulaire d’un CAP de cuisine obtenu en 2004 et très attachée à La Demeure, s’inscrit dans la lignée familiale et décide d’en reprendre l’exploitation et de passer à la vitesse supérieure. C’est ainsi que sont créées 4 nouvelles chambres et un hammam. La Demeure obtient le statut et le classement d’un hôtel 3 étoiles. Parallèlement, Carine SoLo développe un autre volet d’activité Sidonie & Cie incluant un restaurant, un salon de thé et une épicerie fine.

« Je mets un point d’honneur à privilégier les recettes de grand-mère et l’esprit cantine qui influencent notre cuisine et les produits que nous mettons en vente. Nous privilégions le “fait maison”, les produits simples, sains et locaux. Chaque membre de la famille apporte sa touche personnelle dans ce projet pour créer un lieu et une ambiance agréables ». Chez Sidonie & Cie, s’enchainent les nouveautés : un défilé de mode, un après-midi à thème, une dégustation de thé… et des projets pleins la tête !

L’HôTEL RESTAuRAnT LE RELAIS DE LAunAY (PLoubAZLAnEC) :« privilégier l’outil de travail »Entretien avec Françoise et Marc WALFARD, Dirigeants

françoise et marc WALfARD ont posé leurs valises à Ploubazlanec en 2004 après avoir découvert l’endroit au hasard d’une annonce et été immédiatement séduits par la région. Le Relais de Launay, petit établissement de 10 chambres situé entre Paimpol et l’Ile de bréhat, est l’objet de toutes leurs attentions.

« Chaque année nous investissons dans cet établissement pour améliorer l’offre de services à notre clientèle et nous mettre en conformité avec les différentes réglementations. Cela concerne tout autant l’équipement des chambres, des salles de bains, la cuisine, la terrasse, le parking… Nous avons été le premier petit hôtel des Côtes d’Armor à s’engager dès 2009 dans des travaux de mise aux normes sécurité incendie. Nous ne le regrettons pas, même si nous avons le sentiment d’avoir un peu essuyé les plâtres sur ce dossier qui s’est avéré compliqué sur le plan administratif ».

françoise et marc WALfARD participent à de nombreuses démarches d’information et de formation qui leur permettent de progresser : formation et diplôme de crêpière pour françoise en 2005, formation action PACHToTEL pour marc en 2007, Cap qualité Tourisme en 2008, L’Armor est dans le Web en 2011, adhésion Rando-Accueil en 2011, atelier classement en 2011…

« Notre établissement est également membre du Club Hôtelier de Perros-Guirec à Paimpol qui permet d’échanger entre professionnels, de partager informations et conseils, d’obtenir des prix à partir d’achats groupés. Tous ces efforts ont été récompen-sés lorsque nous avons obtenu la marque Qualité tourisme pour la restauration avec le titre « Crêperie gourmande » en 2010 ou le label « Rando accueil » en 2011 pour l’hébergement. Par ailleurs, l’hôtel a obtenu son reclassement en catégorie deux étoiles en mai 2012 ».

III : PARCouRS DE vIE

La restauration

La restauration La restauration

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HôTEL LES CoSTAnS (PERRoS-GuIREC) :«tous les jours viser le mieux pour le client, le personnel et l’entreprise »Entretien avec Thibault DE CREPY et Philippe MERDY, Dirigeants

Des métiers envahissants, une course permanente aux objectifs, un environnement stressant, une saturation générale… autant d’éléments qui ont décidé Thibault DE CREPY et Philippe mERDY, respectivement avocat pénaliste et Directeur Général dans un groupe financier, à changer de cap en 2006 et à se lancer dans l’hôtellerie. « Notre choix de reconversion professionnelle était guidé à la fois par la nature du métier, les conditions de vie, le potentiel de l’entreprise et son environnement. L’hôtellerie s’est très vite imposée et l’opportunité qui s’est offerte à nous a décidé du lieu. Dans notre démarche, nous avons privilégié le potentiel de développement à une rentabilité immédiate. A partir de ce principe, nous avons construit notre propre projet de création d’un hôtel de charme et mis en œuvre une nouvelle stratégie commerciale ».

Aujourd’hui, cet objectif est atteint, non sans difficultés comme l’arrêt des travaux en 2008 suite à la découverte de mérule qui avait investi l’édifice. En 48 heures Philippe et Thibault ont été amenés à prendre une décision : quitter le navire (et tout perdre) ou s’attaquer à l’ennemi en doublant la note, avec un nouveau passage à la case banque.

« Nous avons décidé d’adhérer aux Relais du Silence, chaîne hôtelière en phase avec l’esprit des lieux : authenticité, charme et caractère. C’est pour nous un levier très important en termes d’image, notamment auprès de la clientèle internationale ».

Des projets, Thibault DE CREPY et Philippe mERDY en ont encore même s’il leur faudra attendre des jours plus fastes : revoir la surface des chambres, créer un espace bien-être, augmenter la capacité d’accueil… « Nous n’avons pas de regrets et nous nous épanouissons dans notre nouvelle vie, heureux d’accueillir nos clients et agréablement surpris par la solidarité de notre environnement professionnel. Si nous avions quelques conseils à donner à des candidats au changement de vie, ce serait de bien appréhender la part de risques pour éviter les surprises et les revers et ne pas trop idéaliser, savoir raisonner ses folies ».

GîTE ET CHAmbRES D’HôTES LES bRuYèRES (ERquY) : « premier Ecolabel européen des Côtes d’Armor »Entretien avec Florence DURAND, Propriétaire

Alors que florence DuRAnD n’a repris que depuis 2 ans l’exploitation de la structure d’accueil et d’hébergement Les bruyères à Erquy, son établissement est le premier à obtenir en Côtes d’Armor l’Ecolabel européen.

florence DuRAnD participe en avril 2011 à une formation à l’Ecolabel européen. Dans la foulée, un diagnostic de l’entreprise est réalisé et un plan d’actions proposé. une stagiaire vient prêter main forte à l’exploitante. En février 2012, après un point sur l’état d’avancement de la démarche et quelques ajustements, l’entreprise est fin prête pour l’audit qui intervient le 10 mai 2012. Pour florence DuRAnD, l’approche est évidente et pleine de bons sens. Il s’agit de réfléchir aux incidences écologique et environnementale de ses gestes et de remettre en pratique d’anciennes habitudes de consommation, de comportement et de fonctionnement. Elle crée sa propre discipline : l’éconologie (économie-écologie).

« Concrètement, cette démarche se traduit dans l’entreprise par toute une série de mesures et de pratiques nouvelles : le tri des déchets au niveau de la cuisine, du gîte et des chambres d’hôtes, le fait de privilégier les grands conditionnements pour les produits alimentaires, le recours aux circuits courts d’approvisionnement, l’achat de produits bio ou de fabrication artisanale locale, l’installation d’ampoules de basse consommation ou de réducteurs de débits sur les sorties d’eau, l’acquisition d’un poêle à granu-lés bois pour chauffer la grande salle de restaurant, l’aménagement d’une zone de fauchage tardif afin de favoriser les lieux de refuge et de nourrissage pour la biodiversité… Plus globalement, nous sensibilisons en permanence nos clients et personnels et les en-courageons à adopter de nouveaux comportements. »

RESTAuRAnT LA bISquInE (LouDéAC) :« la clientèle nous pousse en permanence à évoluer »Entretien avec Laurent NICOLAS, Chef cuisinier et dirigeant

Pour Laurent nICoLAS, jeune chef, l’aventure commence en 1992. Après des études au Lycée Hôtelier de Saint-quay-Portrieux, son bac professionnel en poche, il alterne les saisons à la montagne et en bretagne pendant cinq années avant de mettre le cap sur l’Angleterre où il fait escale dans la région de Windsor pour y parfaire son anglais : « J’y ai appris une autre façon de travailler, de s’adapter aux circonstances. Les Anglais sont très hiérarchisés et l’organisation en cuisine est rigoureuse… ». De retour en france, il passe trois années au « buccin » à Concarneau où il enrichit son expérience avec une prédilection pour la cuisine de la mer.

Il intègre l’équipe de la bisquine en 2001 en tant que salarié et se voit confier très vite les commandes de la cuisine. En 2005, il achète le fonds de commerce puis les murs en 2010. Conscient de la nécessité de moderniser son outil de travail, Laurent nICoLAS entreprend des travaux de rénovation et d’extension importants. Le restaurant passe de 30 à 50 couverts.

Le 23 septembre 2011, la bisquine participe à la première édition de la fête de la Gastronomie organisée dans toute la france. En Côtes d’Armor, l’objectif était de proposer un menu gratuit pour un repas payant. « A cette occasion, nous avons mis en place une formule plus élaborée sans changer le tarif habituel. Nos clients ont apprécié. »

« Depuis deux ans, nous avons créé un service Traiteur à domicile. Le restaurant est une vitrine et les clients qui connaissent l’établissement nous demandent d’organiser des repas de famille, des mariages… Cette nouvelle activité représente un plus au niveau économique. Face à la demande croissante, nous avons été amenés à étoffer l’équipe : nous sommes passés de 7 à 9 personnes, 4 en cuisine et 5 en salle. Grâce à cet effectif, nous offrons une meilleure qualité de service, le travail est plus facile…Nous avons dû investir, nous équiper, nous organiser…Notre petite structure progresse au rythme des événements, des demandes de la clientèle. »

III : PARCouRS DE vIE

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11. UMIH 22 : Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie.

ConTACTS Maître Restaurateur : en partenariat avec l’UMIH 22 11, accompagnement des restaurateurs dans leur démarche pour l’obtention du titre.Fête de la gastronomie : en partenariat avec l’UMIH 22, mise en avant des professionnels restaurateurs au travers d’une action nationale déclinée en Côtes d’Armor.Contact : Christine DURAND, CCIT Côtes d’Armor, [email protected]

ORATEL : accompagnement du cédant et du repreneur en hôtellerie et hôtellerie de plein air (diagnostic, évaluation, avance remboursable, suivi de gestion…)Contact : Michelle GUYOMARC’H, CCIT Côtes d’Armor, [email protected] ACCéDER

à L’éCoLAbEL EuRoPéEn PACT’ENVIRONNEMENT : accompagnement à la mise en place d’une démarche environne-mentale, voire d’une éco labellisation. Ce dispositif permet aux entreprises du tourisme de bénéficier des conseils d’un chargé de mission pour les accompagner à mettre en place une démarche environnementale. Contact : Michelle GUYOMARC’H, CCIT Côtes d’Armor, [email protected] 02.96.75.11.49

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Aux côtés des activités touristiques pro-prement dites, gravitent d’autres filières et entreprises qui participent directement du développement du tourisme ou profitent de retombées générées par ce secteur d’activi-tés. Grâce au flux de populations touristi-ques, de très nombreux établissements, dans différentes filières, par exemple agroalimen-taires, voient leur production augmenter très sensiblement en période estivale.

Certaines entreprises ont développé des gammes de produits spécialement adaptées aux touristes et visiteurs extérieurs (bis-cuiteries, crêperies, articles de souvenirs, habillement, éditions de cartes postales…) et ont souvent aménagé des espaces dédiés à la vente et à la dégustation. La production d’équipements de loisirs, tels que les cam-ping-cars ou les mobil-homes, sont elles aussi directement liées au tourisme.

Autre exemple de filière concernée, celle de la plaisance. L’essor des activités nautiques se traduit par la création ou le développe-ment d’entreprises, souvent très innovantes, dans la conception et la construction de bateaux avec un usage de plus en plus fréquent de nouveaux matériaux composites. Par ailleurs, la nécessité d’augmenter les capacités d’accueil pour les bateaux de plai-sance se traduit au niveau des collectivités par des investissements très importants dans l’aménagement d’équipements portuaires qui mobilisent de nombreuses entreprises dans des secteurs d’activités très variés. quelques exemples…

bRETAGnE mARInE (LéZARDRIEux) : « un pari un peu fou mais qui, aujourd’hui, porte ses fruits »Entretien avec Frédéric LEMERCIER, Directeur

C’est après avoir fait le tour de l’Atlantique en bateau avec toute sa famille que frédéric LEmERCIER a ressenti le besoin de changer de vie. « Je cherchais une activité à reprendre et j’ai découvert tout à fait par hasard cette entreprise à Lézardrieux. Je l’ai visitée en décembre 2003 et m’y suis installé en juillet 2004. Bien que je connaisse assez bien le milieu de la plaisance, je n’étais au départ qu’un simple amateur, pas un technicien. C’était un pari un peu fou mais qui, aujourd’hui, porte ses fruits. Fin 2010, ma compagne et moi avons racheté un autre chantier naval à Perros-Guirec, Perros Marine. Grâce à nos deux chantiers, nous pouvons fonctionner comme un réseau et nous aimerions que nos acheteurs nous perçoivent ainsi. Aujourd’hui, nous sommes propriétaires de la Société Bretagne Marine qui emploie 13 salariés. »

Les clients de bretagne marine se répartissent en parts égales entre les résidents permanents et les touristes, propriétaires généralement d’une résidence secondaire située pour l’essentiel dans la région de Paimpol, Lézardrieux, Tréguier. L’acquisition souvent très réfléchie d’un bateau est faite à des fins de promenades en mer ou de navettes entre le continent et l’Archipel de bréhat. La clientèle fidèle revient très régulièrement pour s’équiper. L’activité de gardiennage d’hiver permet également à l’entreprise de tisser des liens avec les propriétaires des bateaux.

« Cette population de touristes est très importante pour nous et c’est pourquoi nous menons beaucoup d’actions de communication. Nous souhaitons toucher tous les publics, d’ici ou d’ailleurs, experts ou amateurs, qui ont envie de faire du bateau. Nous avons aussi à Lézardrieux un magasin d’articles nécessaires à la navigation et à l’entretien des bateaux, afin d’offrir un service complet à nos clients. »

La vente de sa société agricole a permis à frédéric LEmERCIER d’autofinancer l’essentiel de son projet, la part d’emprunt ayant couvert l’achat du matériel de manutention. « Je savais déjà manager une équipe. Pour le côté gestion d’entreprise je me suis débrouillé seul. Par contre, j’ai été très surpris par le manque d’entraide entre artisans. Dans le milieu agricole, on travaille beaucoup les uns avec les autres et je regrette un peu de ne pas avoir retrouvé cet esprit ici. J’ai toutefois eu la chance d’être accompagné par Côtes d’Armor Développement et lorsque j’ai racheté le site de Perros-Guirec, nous avons été contactés par le Club des entrepreneurs de Lannion qui réunit des entreprises de divers secteurs. Cela nous permet de discuter entre nous car nous avons souvent les mêmes préoccupations. »

AGEnCE ImmobILIèRE LE GuILLouZER (TRéGASTEL) : « les 2/3 de la clientèle de l’agence utilisent Internet pour prépa-rer leur séjour »Entretien avec Devrig LE GUILLOUZER, Directeur

L’agence immobilière LE GuILLouZER fait partie du paysage touristique de la Côte de Granit Rose depuis 1946, date de la création par marcel LE GuILLouZER d’une entreprise familiale aux multiples activités : un magasin breton, un hôtel et une agence de location immobilière dont « la qualité de l’accueil est restée la référence locale ». Aujourd’hui, l’agence LE GuILLouZER emploie 4 personnes (6 en été) et 70 % de son activité sont générés par les locations de vacances, volume qui permet à l’entreprise de stabiliser son fonctionnement dans un contexte de marché de ventes immobilières très fluctuant.

En 2008, Devrig LE GuILLouZER a repris le flambeau, abandonnant une carrière déjà longue dans le secteur de la banque et de l’assurance à Paris. « Je souhaitais revenir vivre en Bretagne pour le cadre de vie et m’investir pour ma région, la Bretagne ». Pour la famille LE GuILLouZER, le tourisme à Trégastel est bien une histoire de famille et d’engagements. « Prenant exemple de grand-père, qui a présidé l’Office de Tourisme de Trégastel, de mon père et de ma tante, je crois important de m’investir sur le plan professionnel dans différents réseaux tels que la FNAIM Bretagne, dont je suis l’un des administra-teurs, ou les structures touristiques locales ».

A Trégastel, comme dans la plupart des communes littorales, la proportion de résidences secondaires est très importante (60 % du parc de logements), la majorité des propriétaires habitant en région parisienne, en Allemagne ou en belgique. « Du fait de leur éloignement géographique, la plupart des propriétaires ne peuvent pas gérer directement leurs locations. Ils s’adressent donc à nous pour assurer la vente et le suivi des locations. Nous sommes en plus juridiquement responsables en cas de sinistre et nous assurons les loyers impayés aux propriétaires en cas d’annulation ».

Chaque année, l’agence « accueille » 700 familles sur Trégastel ou, plus globalement, sur la Côte de Granit Rose. Cette clientèle familiale, essentiellement française, plutôt fidèle (30 %) mais relativement âgées (1/3 a plus de 55 ans), génère plus de 600.000 € de dépenses sur le territoire. « Nous souhaiterions capter également une clientèle jeune mais notre environnement touristique et les activités proposées se prêtent moins à cette tranche d’âge. Par ailleurs, la population locale, relativement âgée, est soucieuse de préserver sa tranquillité ce qui ne facilite pas toujours la réalisation des projets ».

Les 2/3 de la clientèle de l’agence utilisent Internet pour préparer leur séjour. Chaque année l’agence investit 10 % de son chiffre d’affaires dans la communication, essentiellement sur Internet (achat de mots clés, annonces sur des sites commerciaux, développements réguliers…). « Depuis 2012, nous avons mis en place sur notre site Internet un dispo-sitif qui permet de garantir l’origine des personnes qui déposent leur avis. Notre travail, et la recherche permanente d’amélioration des services rendus à nos clients, qu’ils soient bailleurs ou locataires, nous ont permis d’obtenir en 2010 le label Qualité Tourisme. Pour l’instant, nous sommes la seule agence du département a avoir demandé et décroché ce label ».

CELTIC WHISkY ComPAGnIE (PLEubIAn) : « l’entreprise souffre d’un déficit de reconnaissance au niveau local »Entretien avec Martine DONNAY, Cogérante

Au lancement de son activité en 1997, la Société Celtic Whisky Compagnie commercialisait du whisky écossais sous ses propres marques. En 1998, elle crée sa propre distillerie, Glann ar mor, et distille à l’ancienne des singles malts bretons. Le choix d’implantation en Côtes d’Armor relève avant tout d’une décision technique. Le territoire de la Presqu’Ile de Lézardrieux répond en effet au cahier des charges de l’entreprise, notamment aux critères climatiques essentiels pour la maturation d’un whisky de qualité.

La dimension touristique de leur activité n’était pas une priorité pour martine et Jean DonnAY. « Nos publics cibles initiaux était ceux des professionnels, des cavistes, des épiceries fines, des importateurs d’Ecosse, d’Angleterre, de Suisse ou du Japon. Mais la qualité de nos produits nous a valu très vite une telle réputation que les visiteurs se sont intéressés de plus en plus à l’entreprise ».

En 2008, 11 ans après avoir créé leur société, le couple profite de l’opportunité d’un terrain libre en bord de mer pour déménager leur distillerie et ouvrir une boutique. En une année, plus de 1.000 visiteurs, de bretagne ou d’ailleurs, poussent la porte du magasin. Cet engouement inattendu leur donne alors l’idée de développer un circuit de visite. « La décou-verte de la distillerie sera bientôt accessible à toute personne qui s’intéresse à la fabrication du whisky ».

L’entreprise a vite progressé et est devenue une attraction de plus au Pays du Trégor. De Paimpol à Tréguier, leurs brochures sont disponibles dans les offices de tourisme, hôtels, chambres d’hôtes… Les gérants misent également beaucoup sur les nouveaux moyens de communication. forts de trois sites Inter-net dédiés à la distillerie 12 et à la boutique, ils savent aussi faire parler d’eux à travers le web 2.0 : recettes partagées sur keldelice.com, page société facebook, photos bientôt disponibles sur flickr.com… « Nous souhaiterions également être notés, de façon spon-tanée, par nos clients amateurs de whisky afin d’être encore plus visibles sur la toile. Cette présence sur internet nous permet aussi de développer notre réseau de cavistes et de nous faire connaître de la population locale. En effet, bien que nos produits soient connus et appréciés des connaisseurs, l’entreprise souffre d’un déficit de connaissance et de reconnaissance au niveau local ».

Iv : un ImPACT SuR L’EnSEmbLE Du TERRIToIRE

Les entreprises périphériques

20 : EnTREPREnARIAT TouRISTIquE en Côtes d’Armor EnTREPREnARIAT TouRISTIquE en Côtes d’Armor : 21

12. www.glannarmor.com www.celtic-whisky.com www.tregorwhisky.com

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ID ComPoSITE (ZooPôLE, SAInT-bRIEuC) : « le site dédié à la plateforme a large-ment contribué à la progression de son chiffre d’affaires »Entretien avec Nicolas MALANDAIN, Responsable de la Plateforme ID Composite

Créée en 2009 dans le cadre d’un partenariat associant, notamment, l’agence Côtes d’Armor Développement et le Département Sciences et Génie des matériaux de l’IuT de Saint-brieuc, la plateforme technologique ID Composite s’adresse aux professionnels qui utilisent ou souhaitent utiliser des matériaux composites dans leur production. financée à 50 % par le produit de ses interventions auprès des entreprises (conseil, veille technologique, recherche de financements, formation théorique et pratique, suivi de projets….), elle emploie deux salariés. Le tourisme, par le biais des chantiers navals, représente 20 % de l’activité actuelle de la plateforme, les autres principaux secteurs impliqués étant l’ameublement, le design et, par le biais de la sous-traitance, les laboratoires de recherche. Hébergé dans les locaux de l’IuT, ID Composite bénéficie de l’accès

aux machines, de l’appui des enseignants et de la participation des étudiants sur certains projets. Son intégration à l’Association Zoopôle Développement, depuis le début de l’année 2012, lui a permis d’intégrer le réseau des Technopôles.

Les exemples d’interventions dans le domaine touristique sont déjà nombreux. « Le chantier naval Le Grand Largue, installé à Calorguen, construit essentiellement des petites unités traditionnelles. Ses dirigeants ont sollicité ID Composite afin que nous les accompagnions dans une démarche d’élargissement de leur gamme de produits et de fabrication de bateaux en verre-polyester. Après une formation aux techniques du composite, et plus particulièrement de l’infusion sous vide, une vingtaine de moules de bateaux a été réalisée ».

Autre exemple de partenariat avec la Société bRIx ComPoSITE implantée en Ille-et-vilaine et spécialisée dans la fabrication de remorques en matériaux composites pour les planches à voile. « Cette entreprise nous a sollicité dans la phase de conception d’une remorque spécialement adaptée pour les pêcheurs qui leur permette de transporter le moteur de leurs annexes, le matériel électronique, les batteries de secours et autres glacières ou réserves d’eau douce… ID Composite a également réalisé l’étude technico économique de ce produit. »

Pour nicolas mALAnDAIn, Internet constitue le moyen de communication privilégié. Le site dédié à la plateforme ID Composite 13, réalisé par un professionnel du référencement pour un coût de l’ordre de 800 € par an, a largement contribué à la progression du chiffre d‘affaires de la plateforme qui est passé de 40.000 € en 2010 à 60.000 € en 2011.

vARofoRm (monConTouR) : « la véritable valeur ajoutée de l’entreprise pourrait être résumée en 3 mots : comprendre, traduire et contre-proposer »Entretien avec Laurent JACQUELIN, Directeur

Ce qui surprend lorsque l’on arrive à vARofoRm, c’est le sentiment de hauteur ! Hauteur liée à sa situation géographique, qui permet de dominer la cité de moncontour, hauteur aussi lorsque l’on voit le dévelop-pement de l’entreprise et les profonds changements apportés par son dirigeant Laurent JACquELIn.

Depuis septembre 2010, l’entreprise a changé de locaux et c’est désormais dans 1.800 m² que travaillent ses dirigeants et salariés. Créée en 1974, la Société vARofoRm a conçu et développé à partir de ses profilés, de ses techniques spécifiques et de ses brevets, une gamme de produits dans les domaines de la signalisation et du mobilier urbain réalisés en bois ou en aluminium. Aujourd’hui, elle applique une stratégie commerciale de sous-traitance. L’entreprise réalise environ 85 % de son chiffre d’affaires avec des produits « alu » et les 15 % restants en bois. « L’optimisation du secteur touristique passe par des voies détournées. Ainsi, l’intégration paysagère de la signalisation et du mobilier urbain en est un exemple flagrant et plus identifiant qu’on le penserait de prime abord ».

Passionnés par la technique et les innovations, les techniciens employés par vARofoRm font preuve d’implication et de créativité dans la recherche de la meilleure solution technique aux projets. mais, dixit son dirigeant Laurent JACquELIn, « la véritable valeur ajoutée de l’entreprise, son avantage concurrentiel pour-raient être résumés en 3 mots : comprendre, traduire et contre-proposer. Le métier commence forcément par une analyse de la demande client. Il faut traduire techniquement parlant et fabriquer à un coût compétitif. Il faut aussi être autonome au niveau de la fabrication pour être libre d’organiser son planning au mieux des intérêts de l’entreprise et de ses clients ». C’est dans cet esprit que se développe l’entreprise qui emploie aujourd’hui 6 salariés.

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IToHA (DInAn) : « notre clientèle est cosmopolite, attirée par le Made in France »Entretien avec Dominique JACOBY et Gaud BENOIT, Directeurs

Créée en 1994 à Plénée-Jugon, la Société IToHA, spécialisée dans la fabrication et la vente de vêtements en polaire microfibre, ouvre une première boutique saisonnière à Erquy en 1998, la dernière ayant été inaugurée en novembre 2011 à Saint-malo intramuros.

« 30 % de notre chiffre d’affaires résultant de la clientèle touristique, il est vital pour nous de concrétiser notre présence dans les stations touristiques les plus fréquentées. Notre boutique en ligne nous permet également d’être en contact permanent avec nos clients qui commandent en direct et sont livrés en 10 jours partout en France ».

A l’étroit dans son atelier initial, et avec l’appui de ses banques et de ses principaux partenaires, l’entreprise décide de s’installer sur une péniche amarrée au Port de Dinan. « Ce choix a été motivé par l’originalité, le côté pratique et le positionnement de notre fabrication artisanale de qualité. Notre clientèle est cosmopo-lite, attirée par les produits « made in France » et soucieuse du bien porté et du respect de l’environne-ment, nos vêtements sont fabriqués à partir de fibres recyclées. Le fait de pouvoir réaliser 40 % de notre production sur mesure est un élément qui contribue bien évidemment à fidéliser notre clientèle ».

LA GALETTE DE bRoonS : « le développement,c’est un projet collectif ! »Entretien avec Corinne HERVOUIN, Directrice

Toute à l’image de la bretagne, La Galette de broons allie tradition (respect d’une fabrication artisanale) et modernité. L’aventure de l’entreprise débute en 1977, son activité unique étant alors la fabrication de crêpes et galettes fraîches sans conservateur et 100 % blé noir. En 2009, l’entreprise connaît un changement notable avec l’arrivée de sa nouvelle dirigeante, Corinne HERvouIn qui reprend les rênes de la société et emploie aujourd’hui une dizaine de collaborateurs.

Les nouvelles priorités de la dirigeante sont le développement commercial de l’entreprise et son positionnement comme acteur majeur de la filière au niveau régional. « Avant que je reprenne les rênes de l’entreprise, elle réalisait majoritairement son chiffre d’affaires en Pays-de-la-Loire, en Normandie, dans les autres départements bretons mais assez peu curieusement en Côtes d’Armor ».

C’est aussi une véritable « culture d’entreprise » que la nouvelle dirigeante souhaite initier et faire partager par les salariés. « Le développement, c’est un projet collectif. Il faut assurer la pérennité de l’entreprise mais aussi faire vivre les salariés et leur famille ». Pour y parvenir, Corinne HERvouIn met en œuvre les moyens nécessaires : investissements matériels, notamment une emballeuse semi-automatique, travail sur l’image, création d’une nouvelle marque en mars 2012 (Délices de broons), projet d’extension du site de production… Le travail ne manque pas mais comme l’analyse la dirigeante, « c’est une source de stress mais aussi de grande satisfaction ». Travail récompensé, il y a peu, par l’attribution du trophée « Stars et métiers » dans le cadre du concours co-organisé par la banque Populaire de l’ouest et la Chambre de métiers et de l’Artisanat. « Produits bretons par excellence, généralement as-sociés par les touristes au territoire breton, les crêpes et galettes font partie de notre patrimoine. Et là encore, la démarche de l’entreprise est intéressante. Au-delà de la distribution des produits majoritairement en grande distribution, il vous est possible de les trouver également dans les petits commerces de proximité. Vous pouvez même venir les acheter directement dans l’entreprise et en découvrir la fabrication ! ».

13. www.idcomposite.fr

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vISAGES Du monDE, GRouPE LE vACon (LAmbALLE) : « favoriser l’essor du tourisme en Côtes d’Armor »Entretien avec Christophe TROALIC, Directeur commercial

L’entreprise LE vACon, créée en 1952 par Pierre LE vACon, commence par développer une activité de transport de voyageurs. En 1981, Alain HAmon prend la succession et crée, à Lamballe, la première agence aux couleurs des voyages LE vACon. quelques décennies plus tard, il est à la tête d’un groupe constitué de 13 marques commerciales, 38 agences de voyages réparties sur le Grand ouest et 350 autocars.

A la fois transporteur, tour opérator et distributeur, l’entreprise LE vACon propose à ses clients un service complet et varié : d’un simple billet d’avion à un voyage comprenant le transport, l’hébergement et les excursions proposées par des conseillers expérimentés. « Notre société commercialise aussi

bien des séjours balnéaires que des circuits produits par les grandes enseignes, telles que FRAM, Look Voyages ou encore Kuoni, mais propose également ses propres offres sous la marque Voyages Interna-tionaux ».

Sous la marque « bretagne voyages organisation », l’entreprise fait voyager à travers la région des touristes venus d’autres territoires français ou pays principalement européens, notamment d’Italie. Soucieuse de s’inscrire comme acteur essentiel du tourisme en Côtes d’Armor, l’entreprise est un partenaire privilégié de Côtes d’Armor Tourisme et développe de nombreuses prestations pour découvrir les sites costarmoricains, de l’excursion à la journée

aux séjours d’une ou deux nuitées. La marque « visages du monde » est davantage orientée dans le démarchage de groupes (entreprises, CE, associations, groupes d’amis …) et porte sur l’organisation de tout voyage, évènement ou séminaire en bretagne mais aussi partout dans le monde.

« Notre groupe est très attentif aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Nous sommes très présents sur les réseaux sociaux, nous pratiquons beaucoup d’emailing, nous dévelop-pons en permanence les possibilités de réservation en ligne. Cette attention particulière portée à nos clients et aux services que nous leur apportons nous valent un taux de fidélisation très important ».

Iv : un ImPACT SuR L’EnSEmbLE Du TERRIToIRE

24 : EnTREPREnARIAT TouRISTIquE en Côtes d’Armor EnTREPREnARIAT TouRISTIquE en Côtes d’Armor : 25

France1re destination mondiale en termes d’arrivées internationales

3e destination en termes de recettes après les Etats-unis et l’Espagne

1,4 milliards de nuitées touristiques par an. Après Paris et l’Ile-de-france, le littoral est la destination la plus recherchée

1er secteur économique du pays

9 % du PIb

2 millions d’emplois directs et indirects

2 milliards d’euros d’investissements hôteliers

Bretagne9 millions de visiteurs par an

97 millions de nuitées

4e place des régions françaises les plus touristiques pour la clientèle nationale

1re destination choisie pour les vacances à la mer

70 % des séjours en hébergement non-marchand

50.000 emplois directs 15 par an (4,8 % de l’emploi salarié breton) dont 40 % d’actifs de moins de 26 ans et 61 % de femmes

60 % des emplois salariés dans la restauration, 31 % dans l’hébergement

6e rang des régions métropolitaines en termes d’emplois salariés

28 sites accueillant plus de 50.000 visiteurs dont le plus important océanopolis à bREST (446.000 visiteurs par an)

1,5 million de festivaliers par an avec notamment le festival Interceltique de LoRIEnT, Les vieilles Charrues à CARHAIx et le festival des Chants marins à PAImPoL

Entre les saisons 2010 et 2011 : progression des nuitées hôtelières (+ 2,4 %) et en hôtellerie de plein air (+ 1,3 %)

Côtes d’Armor 18e rang des destinations les plus fréquentées en france

3e département breton en termes de nuitées (22,5 millions, 23,2 % du total bretagne)

9 % du PIb costarmoricain

7.562 emplois estimés en moyenne annuelle

1er site bâti visité : Le fort La Latte (132.040 visiteurs)

24e rang des sites touristiques français les plus visités : bréhat (398.000 passagers)

Art Rock (Saint-brieuc) : 4e festival breton en nombre d’entrées (64.200 en 2012)

v : LE TouRISmE En quELquES CHIffRES…

Enquête Excursionnisme Bretagne Réseau MorgoatMars 2006

Répartition des dépenses des ménages excursionnistes en Bretagne

Restauration

48 %Déplacement

26 %

Petites dépenses 3 %

Autres dépenses 8 %

Autre nourriture 8 %

Loisirs 7 %14. L’excursionnisme correspond à un déplacement d’une journée maximum à plus de 50 kms du lieu de résidence habituel pour un motif de loisirs ou de visite qui n’occasionne pas d’hébergement.

L’ExCuRSIonnISmEOutre les touristes, la clientèle excursionniste 14 représente une part non négligeable dans la fréquentation des sites et structures de loisirs. Une enquête réalisée en 2005 a permis d’ana-lyser et de mesurer la réalité de ce phénomène en région. Les dépenses des 1,3 million de personnes résidant en Bretagne, en Basse-Normandie ou en Pays de la Loire et ayant réalisé des excursions en Bretagne sont estimées à près de 600 millions d’euros, dont 288 millions en dépenses de restauration. 16 % des excursions sont réalisées en Côtes d’Armor tandis que 11 % des excursionnistes sont costarmoricains. 76 % des excursions en Bretagne sont réalisées par des Bretons.

15. Emplois directs : ensemble des emplois dans des établissements fournissant directement, à titre marchand ou non, des biens et des services aux touristes.

Emplois salariés directs et indirects en Côtes d’Armordans le secteur du tourisme (moyenne annuelle)

Effectif E.T.P. salarié

RestaurationHôtelsSupers et hypermarchésHébergements touristiquesCommerces de détail non alimentairesActivités sportivesboulangeriesCafés, tabacsParcs attraction, casinosCommerces de viande et poissonfinancesThermes et thalassosCoiffureGestion de patrimoineSupérettesAutres commerces alimentairesoffices de tourismeTransports côtiersTransports fluviauxTotal emplois salariés « touristiques »

1 8921 389

85855837039140026327617811314

10335

1044445281

7 562

1 3551 095

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moyenne 22

26 : EnTREPREnARIAT TouRISTIquE en Côtes d’Armor EnTREPREnARIAT TouRISTIquE en Côtes d’Armor : 27

v : LE TouRISmE En quELquES CHIffRES…

L’emploi Les métiers du tourisme sont très marqués par leur saisonnalité. En 2007, les activités touristiques ont employé 7.560 salariés en moyenne annuelle en Côtes d’Armor représentant 5.646 E.T.P. (Source InSEE-DADS). Ce chiffre varie de 4.800 en janvier à près de 12.000 en août, au plus fort de la saison. Cette forte saisonnalité explique également le nombre très important de contrats de courte durée : ¼ des contrats ont une durée inférieure à 1 mois, 44 % à 6 mois.

Le premier employeur est le secteur de la restauration (environ 1.900 emplois liés au tourisme) suivi de l’hôtellerie (1.400 emplois) et autres catégories d’hébergements tels que les campings, résidences de tourisme ou villages vacances… (560 emplois environ). Les autres secteurs d’activités également concernés par le tourisme s’adaptent à l’arrivée des visiteurs : près de 860 emplois salariés supplémentaires dans les supermarchés et hypermarchés du département, 400 dans les boulangeries, 390 dans les activités sportives, 370 dans les commerces de détail non alimentaires…

Plus de 40 % des emplois salariés sont occupés par des jeunes de moins de 26 ans. A contrario, les salariés de plus de 45 ans sont sous représentés (17,8 % des salariés seulement). Ces emplois sont majoritairement occupés par des femmes : 63,7 % contre 49 % tous secteurs d’activités confondus.

Le gros des emplois (plus de 80 %) est localisé sur le littoral costarmo-ricain et réparti en parts égales entre le littoral rural et le littoral urbain.

L’offre d’hôtels classésEntre 2005 et 2011, les nombres d’hôtels et de lits recensés en Côtes d’Armor ont baissé respectivement de 12,6 et 4,8 %. Cette tendance est d’autant moins rassurante que, parmi les hôtels en activité, beaucoup sont gérés dans le cadre de structures familiales (préparation des successions !) et nécessitent d’importants travaux de mise aux normes (environnement, accessibilité, sécurité, niveau d’équipement et de services) indispensables pour conserver et, si possible, améliorer leur classement mais aussi généralement très coûteux. Cet effort très important, qui doit être maintenu et soutenu au cours des prochaines années se traduit déjà dans les faits par une amélioration très sensible de la qualité de l’offre hôtelière en Côtes d’Armor, le nombre de lits classés 3 ou 4 étoiles ayant progressé de 25 % entre 2005 et 2011.

La typologie des hôtels costarmoricains ne diffère qu’assez peu de la typologie bretonne. Elle traduit cependant le caractère sensiblement plus rural (ou moins urbain) des Côtes d’Armor par rapport aux autres départements bretons. Ainsi, la proportion d’hôtels de campagne y est logiquement plus forte (cf. tableau) ainsi que d’hôtels restaurants de moyenne gamme. A l’inverse, la proportion d’hôtels, bureaux urbains et de grands hôtels de périphérie est assez sensiblement inférieure à la moyenne régionale.

Les hôtels des Côtes d’Armor enregistrent un taux d’occupation annuel moyen de l’ordre de 50 % qui monte à 60 % sur la période d’avril à septembre. Suivant les prestations proposées, les niveaux d’occupation varient très sensiblement. Les hôtels les plus fréquentés en saison sont les hôtels bureaux urbains occupés 2 nuits sur 3. Ils disposent presque tous d’un accès internet et d’un service de réservation en ligne. Les grands hôtels de périphérie, généralement propriétés de chaînes, enregistrent également un taux supérieur à 60 % en saison.

L’offre de campings Entre 2005 et 2011, le nombre de campings a diminué de 3,7 %, mais leur taille a augmenté (4 emplacements supplémentaires en moyenne, ce qui correspond à 129 lits en plus). Toutefois, le nombre moyen d’emplacements par camping en Côtes d’Armor (105 emplacements) reste inférieur à celui enregistré au niveau régional (116). L’offre de confort s’est amélioré (progression de 16,5 % des campings de 3 et 4 étoiles) en relation avec le développement du locatif (mobil-home, Chalet…)Les campings de l’intérieur représentent à peine 14 % des lits en campings du département, ils ont subi une baisse de plus de 6 % alors que les campings du littoral progressent légèrement en capacité d’accueil (+ 1,4 %).

Effectifs de salariés en Côtes d’Armor en 2007

Source : INSEE - 2011.

j anv i e r

f é v r i er

ma rsav r i l

ma ij u in

ju i l le t

aoû t

sep t embre

oc tob re

novembre

décembre

Typologie de l’offre hôtelière comparée Bretagne

Petits hôtels de campagnePetits hôtels en bord merHôtels, restaurants très bien équipésHôtels, restaurants de moyenne gammeHôtels, bureaux urbainsGrands hôtels de périphérie

7 %24 %15 %19 %21 %15 %

Côtes d’Armor

11 %24 %15 %22 %17 %11 %

Taux d’occupation moyen des hôtels d’avril à septembre selon le type d’hébergement

Petits hôtels de campagnePetits hôtels en bord merHôtels, restaurants très bien équipésHôtels, restaurants de moyenne gammeHôtels, bureaux urbainsGrands hôtels de périphérie

45 %52 %58 %59 %64 %61 %

L’offre d’hôtels classés Evolution

nombre d’hôtelsnombre de litsZone intérieureZone littoraleTaille (nbre de chambres) nbre de lits 3 et 4 étoiles

- 12,6 %- 4,8 %- 3,6 %- 5,0 %+ 9,5 %

+ 25,1 %

2006

1767 3501 1966 154

21 1 734

2005

1757 2901 2146 076

21 1 732

2007

1717 1321 1805 952

21 1 780

2008

1687 0941 1645 930

21 1 788

2009

1616 7721 1585 614

21 1 724

2010

1566 7421 1445 598

22 1 834

2011

1536 9421 1705 772

23 2 166

Campings Evolution

nombre de campingsnombre de litsZone intérieureZone littoraleTaille (nombre d’emplacements) nombre de lits 3 et 4 étoiles% d’emplacements en locatifs

- 3,7 %+ 0,3 %- 6,4 %+ 1,4 %

+ 4 + 16,5 %

+ 5,1 pt

2006

16449 8337 215

42 618101

22 92313,3 %

2005

16449 5097 210

42 299101

22 13112,0 %

2007

16349 8877 290

42 597102

23 49014,1 %

2008

16451 0277 476

43 551104

23 62214,6 %

2009

16049 7256 837

42 888104

23 42114,7 %

2010

15849 4946 624

42 870104

23 32815,7 %

2011

15849 6386 750

42 888105

25 77917,1 %

Communes des Côtes d’ArmorCommunes disposant d’au moins un équipement touristique

Source : INSEE - Base permanente des équipements 2010.Cartographie : CAD - Armorstat.com - Juillet 2012.

Hôtel

Camping

Information touristique

Agence de voyage

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