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© Bart Ramakers Le visage de Kanaal Z donne des poules comme cadeau de mariage Sénegal Les hommes émigrent, les femmes s’émancipent Voyage au Pérou Vivez une expérience inoubliable au pays des Incas Jan Flamend Donne gratuitement des formations à la vente dans des pays en voie de développement 8 3 4 7 Le contenu de ce supplément ne relève pas de la responsabilité éditoriale du journal De Standaard. WWW.ENTREPRENEURSPOURENTREPRENEURS.BE PRINTEMPS 2015 Entrepreneurs pour Entrepreneurs, ce sont des entrepreneurs du Nord qui aident des entrepreneurs du Sud. Car l’activité économique est un moteur puissant pour le développement. Avec ce journal de Entrepreneurs pour Entrepreneurs, vous pouvez vous rendre compte de la façon dont nous mettons ceci en pratique.

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© Bart Ramakers

Le visage de Kanaal Z donne des poules

comme cadeau de mariage

Sénegal Les hommes émigrent,

les femmes s’émancipent

Voyage au Pérou Vivez une expérience inoubliable

au pays des Incas

Jan Flamend Donne gratuitement des formations

à la vente dans des pays en voie de développement

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WWW.ENTREPRENEURSPOURENTREPRENEURS.BE PRINTEMPS 2015

Entrepreneurs pour Entrepreneurs, ce sont des entrepreneurs du Nord

qui aident des entrepreneurs du Sud. Car l’activité économique

est un moteur puissant pour le développement.

Avec ce journal de Entrepreneurs pour Entrepreneurs,

vous pouvez vous rendre compte de la façon

dont nous mettons ceci en pratique.

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Les hommes émigrent, les femmes s’émancipent

Les collaborateurs de Siemens découvrent ‘Beauty of Africa’

coache et accompagne les initiatives socioécono-miques au niveau local. Ces initiatives portent sur les trois principales activités de la région: l’exploitation du sel, l’élevage de chèvres et la production de noix de cajou.

ESPRIT D’ENTREPRISELa région de Fatick est l’une des plus pauvres du Sénégal. Via un partenaire local de SOS Faim, l’ONG épaule des femmes qui veulent rendre la région plus prospère grâce à leur esprit d’entreprise. Les fonds destinés aux microcrédits sont alloués aux Mutuelles ou associations de crédit mutuel locales. Il s’agit de petits groupes de solidarité qui réunissent des femmes. Seules celles qui en font partie peuvent obtenir un prêt de 100 à 500 euros. Les femmes qui ont fait la preuve de leur sol-vabilité peuvent prétendre progressivement à des crédits individuels de 1 000 à 3 000 euros via le Fonds pour les femmes entrepreneurs. Au cours des deux prochaines années, l’ONG veut ainsi permettre à 3 200 entrepreneures de continuer à développer leurs activités économiques.

ANNE-LISE PASSELECQ

> Maïmouna a pu ouvrir son atelier de couture grâce à un prêt de 764 7. © SOS Faim

> Laetitia Dumont de Siemens découvre la tenue traditionnelle de la mariée africaine grâce à Eunice Wambui. © Siemens

Vous voulez soutenir ces femmes entreprenantes? N’hésitez pas, versez votre participation via le compte d’Entrepreneurs pour Entrepreneurs: BE50 4310 7565 5118. Mention: ‘Femmes Fatick Sénégal’.

N’hésitez plus, organisez vous aussi une activité axée sur le Sud dans votre entreprise. Que vous misiez sur des collaborateurs motivés ou que vous penchiez plutôt pour une belle fête des clients ou un buzz sympathique dans votre entreprise, choisissez la formule adaptée à votre profil et nous vous mettrons en contact avec les bons partenaires!

Envoyez un mail à [email protected] ou appelez-la au 016 33 27 21.

“ Via le ‘Women’s Day’,

l’équipe Diversité de Siemens

voulait souligner la force

de la diversité dans les

entreprises ”

Au Sénégal, le mariage est une obligation sociale pour la femme si elle veut être acceptée par la communauté locale. Qu’elle soit la première, la deuxième ou la troisième épouse, une fois qu’elle est mariée, c’est son mari qui décide de tout.

Le 12 mars, Siemens a organisé un Women’s day dans le cadre de la Journée internationale de la femme. Une tren-

taine de collaborateurs ont troqué leur pause de midi contre une rencontre conviviale consa-crée au rôle des femmes au Sénégal ainsi qu’un atelier concernant la beauté de l’Afrique. En tant qu’acteur mondial de premier plan dans le domaine de l’électrification, de l’auto-matisation, de la numérisation et des solutions de santé, Siemens compte près de 1 800 col-laborateurs en Belgique et au Luxembourg. Toutefois, l’impact de Siemens va bien au-delà des frontières nationales. Des collaborateurs issus de pas moins de 140 pays différents, dont le Sénégal, travaillent sur les plus grands sites internationaux. La diversité est donc un des principaux atouts de l’entreprise. Par le biais du Women’s day, l’équipe Diversité de Siemens voulait souligner la force de la diver-sité dans les entreprises et mettre à l’honneur

le concept de genre et de différences de genre.Au cours du Women’s day, François Cajot, un collaborateur de SOS Faim, a présenté un exposé sur le rôle capital que jouent les femmes dans l’économie et la société sénéga-laises. Les faits et chiffres étaient au centre

de cette première partie de la journée. Mais sous la conduite experte de la Kenyane Eunice Wambui, les participants ont ensuite été plongés dans la culture africaine et confron-tés à ses idéaux de beauté. En Occident, la beauté est souvent façonnée par la straté-gie de marketing, les modèles de rôles et les médias. En Afrique, elle est encore très largement définie par des rituels culturels, ethniques et religieux. De la tenue tradition-nelle africaine à l’aphrodisiaque, en passant par la sororité, chacun de nous gardera long-temps en mémoire une trace de l’esprit positif d’Eunice Wambui.

ANNE-LISE PASSELECQ

De ce dernier, on attend qu’il protège sa femme et subvienne aux besoins de ses proches. Mais dans ce pays polygame

qu’est le Sénégal, il arrive fréquemment que le chef de famille ne puisse remplir ses obligations. C’est pourquoi les femmes doivent souvent se lancer dans de modestes activités économiques pour contribuer à l’entretien de leur famille. Pour elles, les journées de travail de 15h sont monnaie courante. Dans un pays qui compte 14 millions d’habitants, les femmes représentent 48% de la population active.Depuis quelques années, beaucoup d’hommes

prennent le chemin de la ville ou partent à l’étranger. Les femmes restent à la maison et assument ainsi beaucoup plus de responsabi-lités. De multiples actions de sensibilisation d’ONG locales ont permis d’intensifier le dia-logue entre les hommes et les femmes. Et il est capital de continuer à encourager ce dialogue pour favoriser l’émergence de relations plus équilibrées entre les représentants des deux sexes. Dans la région de Fatick, au sud de la capitale Dakar, l’ONG SOS Faim, partenaire d’Entrepreneurs pour Entrepreneurs, soutient l’émancipation des femmes. SOS Faim finance,

Cher lecteur,

L’année 2015 sera une étape capitale dans le développement durable. De Sendai (Japon) à Paris...

À la mi-mars a débuté à Sendai une conférence sur la réduction des risques de catastrophe naturelle. Depuis l’année 2000, plus de deux milliards de personnes ont été frappées par ce type de catastrophe. Près d’un million d’entre elles y ont laissé la vie. En termes de dommages économiques, la facture s’élève à 1 300 milliards de dollars. Ce sont les pays pauvres qui paient le plus lourd tribut au réchauffement de la planète. Mais c’est à nous tous qu’incombent l’identification des risques et la prévention des catastrophes. Il est urgent que la prévention se substitue à la réaction. La conférence de Sendai est la première d’une série de quatre rencontres internationales qui, de l’avis d’Helen Clark, administratrice du Programme des Nations-Unies pour le Développement, doivent faire de l’année 2015 une ‘grande année pour le développement’. Une conférence sur le finan-cement de toutes ces louables intentions aura lieu en juillet à Addis Abeba. Un ensemble d’Objectifs de développement durable seront adoptés en septembre, lors d’un sommet des Nations-Unies. Et une Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements clima-tiques devrait être signée lors de la conférence au plus haut niveau qui se déroulera en décembre à Paris.

Entrepreneurs pour Entrepreneurs veut participer de manière active, concrète et ciblée à l’établissement d’un monde durable. Comme nous le constatons, nous vivons aujourd’hui dans un monde qui change plus vite que jamais auparavant. Le changement est aujourd’hui la seule constante. Dans la coopération au développement aussi, les choses évoluent rapidement. Notre organisa-tion table toujours sur la force des individus eux-mêmes: ils sont la clé du développement. Dès que cela s’avère un tant soit peu possible, nous devons donner aux gens la chance de trouver leur voie et de réaliser leurs objec-tifs par leurs propres moyens. En effet, des changements durables ne peuvent voir le jour que lorsqu’on laisse libre cours à l’initiative et l’innovation.

La Poule et l’Œuf… Dans ce numéro, vous trouverez des exemples concrets de la manière dont les bénévoles, les donateurs, les ONG et les entreprises coopèrent au sein d’Entrepreneurs pour Entrepreneurs avec des partenaires et des personnes entrepre-nantes du Sud. Vous pouvez également aller apprécier sur place les résultats de cette col-laboration en participant à nos fascinants voyages découverte. Cette année, nous nous rendrons au Pérou et en Éthiopie sous la conduite de guides expérimentés.

L’année 2015 sera faite d’ambitieux défis, pour le monde, mais aussi pour nous!

Luc Bonte, Président d’Entrepreneurs pour Entrepreneurs

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AVANT-PROPOS

L’acier, partie intégrante de votre vieIncroyable, tout ce que peut faire l’acier! Il sert à l’habillage et à la consolidation de votre maison. Il assure un blindage solide et un ‘look’ aérodynamique à votre voiture. Il fournit des composants durables pour une multitude d’appareils électroménagers …

Saviez-vous que le groupe ArcelorMittal est le plus grand producteur d’acier du monde? Chaque jour, 232 000 personnes y fabriquent de l’acier de grande qualité pour les applications les plus diverses.

En tant que membre du groupe, ArcelorMittal Gent est un des producteurs d’acier les plus intégrés. L’entreprise combine des solutions high tech avec un savoir-faire irréprochable. Avec ses quelque 4 600 collaborateurs, c’est l’un des plus grands employeurs privés de Flandre.

ArcelorMittal Gent est connu pour ses perfor-mances technologiques, mais refuse que son rôle dans la société se limite à cela. Nous sommes attentifs à ce qui se déroule en dehors de notre entreprise. Nous voulons nous impliquer activement dans une collaboration générant plus de bien-être et de prospérité. ArcelorMittal Gent oeuvre pour le développement durable, notamment en luttant pour l’insertion des personnes défavorisées ou en créant des possibilités de formation pour les per-sonnes qui se retrouvent en marge de la société.

ArcelorMittal GentJohn Kennedylaan 51

9042 Gent Tél. 09 347 31 11

[email protected] gent.arcelormittal.com

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Bogale Abey, un Éthiopien entreprenant, qui avait déjà ouvert avec succès une agence de voyages dans ce pays grâce à un prêt d’En-trepreneurs pour Entrepreneurs, projetait de créer une entreprise de poules pondeuses qui compterait dans les 500 gallinacés et emploie-rait 14 personnes. Il avait calculé ses coûts d’investissement et évalué la production et le bénéfice escomptés.

“Ces différents projets ont alors été collation-nés. J’ai moi-même pu constater qu’il existait une forte demande d’œufs en Éthiopie”, raconte Annemarie. “Je crois donc au succès de cette entreprise, mais je voulais surtout soutenir un projet qui bénéficierait aux femmes, et plus spécifiquement aux veuves. En effet, selon la tradition, les femmes qui

perdent leur mari doivent quitter la maison après le décès de celui-ci et sont alors aban-données à leur sort.” Avec les cadeaux de mariage de Véronique et un supplément versé par Annemarie, Bogale Abey devait disposer d’un capital de départ de 5000 euros.Annemarie a fait du beau travail en amont pour le projet qu’elle a alors baptisé ‘La Poule et l’ Œuf’. Avec le profit dégagé de son

élevage de poules pondeuses, Bogale Abey devra accorder des microcrédits aux veuves à concurrence de la moitié du montant investi. De la sorte, celles-ci pourront à leur tour se lancer dans un petit élevage de poules, prévoit Annemarie. “L’élevage d’une ou deux douzaines de poules est conforme à la tradition, il existe un marché local pour ces volatiles, de même qu’un certain savoir-faire sur place. Si nous trouvons pour le lancement du projet une femme énergique et commu-nicative qui coordonnera l’action des veuves, nous pourrons aussi apprendre à terme aux intéressées comment gérer un compte en banque. Et surtout, ce qui me paraît essentiel : les convaincre de s’affilier à une assurance maladie.” Après un an, le projet sera évalué. Si

le résultat est positif, il sera étendu. Et après deux ans, ‘La Poule et l’Œuf’ devrait pouvoir fonctionner de manière autonome.Annemarie est consultante bénévole chez Entrepreneurs pour Entrepreneurs depuis 2013 et elle soutient elle-même un projet B-to-B en Tanzanie. Elle souhaite aussi assurer personnellement le suivi du projet des poules.

DYNAMIQUE ÉCONOMIQUEVéronique est enthousiasmée par le plan et est tenue au courant de ses progrès. “Dans un pays où il existe déjà une certaine dynamique économique, comme c’est le cas en Éthiopie, une telle coopération est beaucoup plus fruc-tueuse”, constate Véronique. “Pour certains pays, Entrepreneurs pour Entrepreneurs vient peut-être trop tôt. Les besoins y sont encore trop grands; même une économie de base fait défaut et l’infrastructure est pratiquement inexistante.”Mais elle s’étonne malgré tout de la différence que peut faire par exemple un puits. Il signifie que les femmes ou les enfants ne doivent plus marcher pendant des kilomètres pour parve-nir à une source. Les femmes gagnent ainsi du temps pour travailler dans les champs et les enfants pour aller à l’école.“On espère évidemment que ce genre de projet pourra être entièrement mené à bien. Car il arrive que le financement soit interrompu subitement ”, constate Véronique. “ Outre l’autonomie et le développement durable, le long terme est une des priorités d’Entrepre-neurs pour Entrepreneurs, et c’est un plaisir d’y consacrer son cadeau de mariage”, conclut l’ancre de Kanaal Z.

FRIEDA VAN WIJCK

Elle est le visage de Kanaal Z, la chaîne de télévision de la maison d’édition Roularta qui diffuse surtout des informations économiques et d’autres nouvelles susceptibles d’intéresser les chefs d’entreprise et entrepreneurs. Mais elle travaille également comme bénévole pour Entrepreneurs pour Entrepreneurs. En novembre 2013, Véronique Goossens s’est rendue dans le Nord de l’Éthiopie avec Entrepreneurs pour Entrepreneurs. C’est à la suite de ce voyage découverte que lui est venue l’idée d’une liste de mariage originale: elle a suggéré à ses invités d’offrir comme cadeau de noce leur contribution financière à un projet de veuves en Éthiopie. “Nous le savions d’emblée en nous mariant : nous voulions soutenir un projet d’Entrepreneurs pour Entrepreneurs. Nous avons tous les deux plus de 40 ans avec une vie derrière nous, équipement de la maison inclus.”

Des poules comme cadeau de mariageVéronique Goossens soutient un projet d’Entrepreneurs pour Entrepreneurs en Éthiopie

“J’ai surtout été séduite

par l’idée de rendre des

gens autonomes grâce

à l’entrepreneuriat.”VÉRONIQUE GOOSSENS “Selon la tradition, les

femmes qui perdent leur

mari doivent quitter la

maison après le décès

de celui-ci et sont alors

abandonnées à leur sort”ANNEMARIE LAMBRECHT

“La croissance économique

est le meilleur moyen de

sortir les gens du marasme.”VÉRONIQUE GOOSSENS

© Bogale Abey

> Véronique Goossens tijdens de beleefreis in Ethiopië. © Bogale Abey

> Annemarie Lambrecht © Bart Ramaekers

Vous voudriez faire le voyage de votre vie, tout comme Véronique Goossens ? C’est possible !En collaboration avec le Davidsfonds Cultuurreizen, Entrepreneurs pour Entrepreneurs vous propose cet automne :

LE PÉROU, UN VOYAGE DÉCOUVERTE AU PAYS DES INCASATTENTION : Il ne reste plus que quelques places !

Allez vite à la page 8 pour en savoir davantage

© Benoit Braeckman

PLUS QUE

PLACES

QUELQUES

Il y a quelques années, Véronique est devenue bénévole chez Entrepreneurs pour Entrepreneurs. “J’ai surtout été séduite par

l’idée de rendre des gens autonomes grâce à l’entrepreneuriat. Inge Overmeer, qui était alors secrétaire générale de l’organisation, m’a contactée en me demandant si je n’avais pas envie d’écrire pour l’asbl et de participer à l’élaboration de son journal. J’ai immédiate-ment accepté et je suis allée un jour à Louvain pour en discuter avec l’équipe. À l’époque, j’écrivais déjà des articles pour Knack.be et ce travail de rédaction me plaisait énormément. J’ai donc été enthousiasmée par l’idée de mettre ma plume au service d’Entrepreneurs pour Entrepreneurs, d’autant qu’autrefois, je rêvais de devenir journaliste ou de travailler pour une ONG. C’est donc le premier vœu

qui s’est réalisé, mais avec la possibilité de concrétiser aussi le second.”Véronique a surtout apprécié l’attention portée à l’entrepreneuriat local. “La croissance éco-nomique – mais peut-être pas aussi effrénée que celle que nous connaissons – est le meil-leur moyen de sortir les gens du marasme. Et je fais plutôt confiance aux petites orga-nisations qui restent proches de la base et cherchent des solutions durables pour rendre les intéressés autonomes. Entrepreneurs pour Entrepreneurs emploie quatre personnes et travaille pour le reste avec des bénévoles.”

TOURNAGE EN ÉTHIOPIE“Ma participation à ce voyage découverte en Éthiopie faisait également suite à une sugges-tion d’Entrepreneurs pour Entrepreneurs. J’ai

été enthousiasmée d’emblée par cette offre et j’ai proposé à mes patrons de Roularta de faire un blog sur ce voyage pour Knack.be,

d’écrire un article pour Trends et de tourner des reportages pour Kanaal Z”, raconte Véronique. “Je me suis d’abord demandé si j’allais pouvoir mener à bien tous ces projets,

mais cela n’a pas posé le moindre problème. Une fois arrivée en Éthiopie, j’ai eu une telle inspiration! Mais cela a dû être fatigant pour mes compagnons de voyage. Après tout, ils avaient signé pour un voyage découverte et ne voulaient pas nécessairement figurer dans un reportage. Un jour, nous avons dû ‘rejouer’ le départ du car parce que tout n’avait pas été bien filmé la première fois. Mais chacun s’est prêté au jeu avec bienveillance.”Véronique a été obligée de travailler dans d’autres conditions que celles auxquelles elle est habituée: avec un cameraman local et tou-jours dans la hâte. Mais il y a eu des moments délicieux, se souvient Véronique. “Lorsque nous sommes allés visiter un projet apicole, l’apiculteur est venu vers nous avec un grand récipient en plastique pour nous faire goûter le meilleur miel que j’aie jamais mangé dans ma vie!”Karel Claes, qui soutient lui-même un projet en Éthiopie, s’est révélé un guide fantastique. Il connaît le pays comme sa poche et il avait une foule de choses intéressantes à raconter. “Qu’il nous parle de la collecte de fonds, dont il n’ignore rien vu sa longue expérience dans les ONG, ou nous régale d’anecdotes sur la reine de Saba, Bob Marley ou Haïlé Sélassié, nous étions tous suspendus à ses lèvres. Mais il était aussi très intéressant de voir à quoi ressemblaient le soutien d’Entrepreneurs pour Entrepreneurs et le travail des ONG sur le terrain. Et l’estime que nous témoignaient

ces gens était extrêmement émouvante. Lorsqu’après avoir roulé pendant des heures sur des chemins poussiéreux, nous arrivions dans un village isolé et que tous les habi-tants étaient alignés au bord de la route pour nous applaudir, nous étions particulièrement touchés. Signalons aussi la forte impression que nous a faite le projet de sécurité alimen-taire de Caritas. Ils ont aidé les villageois de cette région extrêmement aride à installer des réservoirs à eau, à développer un système d’ir-rigation, à planter des arbres contre l’érosion et à stocker leur récolte pour plus tard. Mais on ressent aussi un sentiment ambivalent en venant visiter ces projets ici avec notre statut de riches touristes”, avoue Véronique.Elle s’est également rendue sur le site d’un projet de Busaa Gonofaa, qui bénéficie notam-

ment du soutien de SOS Faim. Busaa Gonofaa accorde des microcrédits aux femmes. C’est un collaborateur de cette institution qui apporte l’argent sur place et vient chercher les remboursements, après un trajet en vélomo-teur qui prend souvent plusieurs heures. Le résultat: des femmes heureuses qui peuvent ouvrir un petit magasin ou construire une petite maison grâce à ce microfinancement.Véronique a gardé une impression très positive de l’Éthiopie. Le régime politique y est relati-vement stable depuis 20 ans et les chiffres de la croissance économique sont prometteurs. Aujourd’hui, des Chinois construisent une infrastructure routière efficace en échange de droits sur des terres agricoles, deal au sujet duquel Véronique nourrit quelques réserves.

MANQUE D’ŒUFSComment le cadeau de mariage de Véronique a-t-il finalement atterri au bon endroit en Éthiopie? Le mérite en revient à Annemarie Lambrecht, une autre bénévole d’Entrepre-neurs pour Entrepreneurs. Annemarie avait elle aussi entrepris un voyage découverte en Éthiopie et voulait faire quelque chose pour les nombreuses veuves du pays. Par ailleurs,

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Deux semaines exceptionnelles faites de plaisir, de discussions, d’exercices et de plans d’action “Après avoir constaté le déficit de connaissances en vente et en marketing lors d’un voyage découverte d’Entrepreneurs pour Entrepreneurs au Swaziland en 2009, j’ai su que je tenais là un moyen de remplir utilement mon engagement. J’ai créé Valueselling South et je donne gratuitement des formations à la vente aux ONG des pays en développement.”

Jan Flamend, CEO de l’entreprise de forma-tion à la vente ‘Valueselling’ et bénévole d’Entrepreneurs pour Entrepreneurs depuis

des années, est récemment allé en Bolivie et au Pérou pour le compte de Louvain Coopération afin d’y faire bénéficier les ONG de son exper-tise. Voici le récit de son voyage.“Dans la nuit de vendredi à samedi, j’arrive vers 2h du matin à l’aéroport ‘dinky toy’ El Alto de La Paz. Paolo Femia, un italien extatique, et le Bolivien Daniel Perez Cueto de Louvain Coopération m’y attendent. Ils portent un manteau épais et un bonnet de laine, car les nuits estivales sont glaciales à La Paz. Nous parlons un mélange de français, d’anglais, d’italien et d’espagnol. Ils m’apprennent que tout le monde attend la formation avec impatience. “La vente n’est pas le propre des ONG, mais nous en avons besoin”, déclare Paolo. “C’est ce que nous appe-lons le marketing social”. Paolo est fier du travail qu’il accomplit ici avec son ONG. “Nous touchons 1 500 familles en Bolivie et au Pérou, surtout des paysans pauvres, et nous avons déjà obtenu une amélioration structurelle de leurs revenus.”

“La Paz se trouve dans une vallée au relief inégal et aux énormes dénivelés. C’est pourquoi les transports publics sont assurés par trois grands telefericos, chacun représentant une couleur différente du drapeau bolivien. Lundi matin, Paolo vient me chercher pour m’ac-compagner au bureau de Louvain Coopération. Les participants entrent un à un. Des hommes et des femmes au regard rempli d’attente. Je parle à peine l’espagnol, mais Daniel traduit.”Louvain Coopération travaille avec trois ONG Locales. Il y a ‘Aguas Soluciones’ de Sergio Calbimonte, expert en quinoa. Vient ensuite ‘Aprosar’ qui apporte un soutien économique aux régions défavorisées d’Oruro et de Tarija. Citons enfin ‘Esperanza Bolivia’ qui s’efforce d’améliorer l’accès aux soins médicaux. “Quand je demande aux participants ce qu’ils veulent apprendre lors de cette formation, Maria Cristina de Esperanza se jette immédiatement à l’eau: ‘En Bolivie, quatre adolescentes sur dix sont enceintes, mais les directions des écoles nous interdisent de venir parler de contraception.’ Pour sa part, Sergio veut convaincre les paysans

d’investir dans de nouvelles techniques d’irriga-tion plus rentables et plus écologiques.Dans mon manuel de vente, ces questions se rangent sous la rubrique ‘traiter les objections’ et je promets aux participants que nous allons y travailler. Ce sont de magnifiques journées faites de plaisir, de discussions, d’exercices, de plans d’action et pleines de bonnes résolutions pour accroître la valeur des produits et services.”“Au Pérou, je procède de la même manière avec les membres d’El Taller, qui fabrique de délicieux

fromages bio et de Ceder, qui produit du vin, du yaourt et de la laine d’alpaga. Nous travaillons au marketing des produits et nous avons créé à Arequipa un marché bio du frais que nous faisons connaître via Facebook.”“Les agriculteurs et les entrepreneurs du Sud peuvent aussi tirer profit de quelques connais-sances en marketing et en vente”, conclut Jan avec satisfaction.

Quel est le potentiel du quinoa en Bolivie ?Le quinoa a la cote chez les foodies européens et américains. Il est riche en vitamines et en minéraux, renferme des acides gras insaturés et est particulièrement nourrissant. La Bolivie est un des principaux producteurs de quinoa, mais pour la population, ce produit est souvent trop cher. Les régions d’Oruro et de Tarija, au sud de la Bolivie, connaissent un climat très rude et a priori peu propice à la culture du quinoa. Environ 70 % des enfants y souffrent de sous-ali-mentation chronique. Louvain Coopération et

son partenaire locale APROSAR ont développé ensemble une variété de quinoa assez résistante aux conditions locales. Aujourd’hui les deux organisations travaillent ensemble à l’améliora-tion de la production et à la transformation du produit. Il y a donc un énorme potentiel. Depuis l’année dernière, le fabricant de biscuits belge Lotus Bakeries soutient ce beau projet. Au cours des prochaines années Louvain Coopération veut aussi encourager l’utilisa-tion locale du quinoa, notamment dans le

pain et les barres de céréales. Avec l’amélio-ration des techniques agricoles et le respect de l’environnement, la production et le rende-ment pourraient augmenter. À Oruro, environ 12 900 familles participent au processus de production du quinoa. Le revenu des paysans associés au projet grimpera de 80 % d’ici 2016. À Tarija, le projet vise l’accroissement de la pro-duction de quinoa pour les 40 585 habitants. Le quinoa apporte donc à la fois une énorme plus-value nutritionnelle et économique!

> Plan d’action pour la commercialisation de la laine d’alpaga péruvienne pour augmenter les revenus des paysans.

> Jan et quelques participants cherchent des stratégies pour vendre leurs produits bio sur le marché du frais. > Daniel Perez Cuello travaille avec ses partenaires à une nouvelle stratégie de marketing pour la laine d’alpaga durable.

Soutenez, vous aussi, ce beau projet et versez votre écot sur le compte d’Entrepreneurs pour Entrepreneurs: BE50 4310 7565 5118 - BIC KREDBEBB, avec la mention: ‘Bolivie - Quinoa - LCO’.

Ou contactez [email protected] 016 33 27 20.

Lieven Durt, Area Director de DEME, a expliqué comment sa société encourage mondialement son personnel à conclure des partenariats et à soutenir des projets locaux. DEME est membre clé d’Entre-preneurs pour Entrepreneurs depuis 2014 et soutient un programme de formation de Via Don Bosco au Congo.

Frans Van Tilborg, CEO de Miko, parle de la manière dont son entreprise a intégré la donnée People – Planet – Profit dans sa stratégie en y ajoutant même un 4ième P ‘Pleasure’. Frans Van Tilborg explique aussi comment Miko a donné une forme concrète à sa longue collaboration avec Entrepreneurs pour Entrepreneurs via sa marque de café équitable ‘Puro’.

De g. à. d. Anne-Lise Passelecq, coordinatrice d’Entrepreneurs pour Entrepreneurs, Alain Bernard, CEO de DEME et Freddy De Mulder, ex-Managing Director de General Motors et béné-vole d’Entrepreneurs pour Entrepreneurs, toasts au succès de leur collaboration.

Jan Bauwens, consultant bénévole d’Entrepre-neurs pour Entrepreneurs, et Mireille Léveque, de la société de production cinématographique Corsan. Corsan est membre clé d’Entrepreneurs pour Entrepreneurs depuis 2013 et soutient un projet de revalidation dans l’Ouest du Kenya depuis l’an dernier.

(g) Johan Willemen, CEO Willemen Groep, en conversation avec (d) Marc Despiegelaere, Coordinateur de Noorddienst Protos. Depuis plus de quatre ans, Willemen Groep soutient via Entrepreneurs pour Entrepreneurs un projet de Protos relatif à l’eau au Mali.

(g) Rony Inslegers, consultant bénévole d’Entre-preneurs pour Entrepreneurs, et (d) Hendrik Van Dessel, président élu du Rotary Club de Malines. Entrepreneurs pour Entrepreneurs aide le Rotary à la recherche d’un projet correspondant parfaite-ment à ses objectifs.

Le 19 mars, Entrepreneurs pour Entrepreneurs a organisé sa toute première soirée de réseau sur le thème: “Promouvoir la croissance économique durable dans le Sud”. La soirée a été organisée en collaboration avec la Gemeentelijk Havenbedrijf Antwerpen, VOKA Alfaport et la Maatschappij LinkerScheldeOever. Une trentaine de chefs d’entreprise intéressés ont pris part à cette soirée réussie. Après deux témoignages passionnants de DEME et MIKO, les participants ont pu échanger leurs expériences autour d’un verre et d’une collation.

Notez déjà la date du 7 octobre 2015 dans votre agenda. Entrepreneurs pour Entrepreneurs fête son 15e anniversaire et vous invite à sa toute première journée d’étude sur ‘les Objectifs du Millénaire, la coopération au déve-loppement et le rôle des entreprises’. Nous vous accueillerons à partir de 12h chez notre hôte KBC à Bruxelles. Au programme figurent entre autres

une allocution du vice-Premier ministre et ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo, ainsi que divers témoignages concrets de quelques chefs d’entreprise. Vous trouverez des informations supplémentaires à ce sujet dans notre journal de l’été qui paraîtra le 15/06 dans un supplément à De Standaard.

Souhaitez-vous également recevoir une invitation pour notre prochain événement ? Inscrivez-vous via [email protected]

Promouvoir la croissance économique durable dans le Sud

JE DEVIENS MEMBRE D’ENTREPRENEURS POUR ENTREPRENEURSPour 500 7 par an (hors TVA), vous devenez membre sympathisant d’Entrepreneurs pour Entrepreneurs. Vous adhérez à un réseau fantastique et vous faites avec nous la différence pour des personnes qui entreprennent dans le Sud. Vous voulez voir aussi votre logo parmi ceux de nos membres clés ? Dans ce cas, contactez [email protected] ou appelez le 016 33 27 21, Anne-Lise se fera un plaisir de vous expliquer la marche à suivre. Versez votre contribution sur le compte : BE50 4310 7565 5118. En communication: ‘Cotisation 2015’

Ou remplissez le bulletin ci-dessous et renvoyez-le au secrétariat d’Entrepreneurs pour Entrepreneurs, p/a: Minderbroedersstraat 12 - 3000 Leuven ou par mail: [email protected]

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souhaite devenir membre sympathisant d’Entrepreneurs pour Entrepreneurs. Veuillez m’envoyer une facture en utilisant les coordonnées suivantes:

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Membres clésCe sont des entreprises qui soutiennent de manière substantielle l’action d’Entrepreneurs pour Entrepreneurs. Elles sont représentées dans les organes de direction de l’asbl.

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Sponsors en nature

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UN VOYAGE DÉCOUVERTE À PÉROU : UNE EXPÉRIENCE TOTALE AU PAYS DES INCAS

L’amour du voyage et la passion d’entreprendre ?

Avec notre voyage découverte au Pérou, organisé en collaboration avec le Davidsfonds

Cultuurreizen, vous satisferez les deux à la fois. Un guide chevronné vous emmènera

à la rencontre du passé culturel captivant de ce pays ainsi que de ses paysages

aussi surprenants que spectaculaires En chemin, vous découvrirez les projets locaux

qu’Entrepreneurs pour Entrepreneurs parraine ici.

Quelques temps forts de ce périple de 16 jours :• Vous découvrirez le Machu Picchu, symbole de la culture andine vieille de 3 000 ans

• Vous survolerez les lignes de Nazca, une des plus grandes énigmes archéologiques du monde

• Vous admirerez le grandiose canyon de Colca et le lac Titicaca, le plus haut lac navigable du monde

• Vous vous laisserez charmer par des villes coloniales comme Lima et Cuzco

• Vous ferez la connaissance d’entrepreneurs et de projets de développement locaux

Modalités pratiques• Période du 13 au 28 septembre 2015

• Voyage en compagnie de gens passionnants

• Encadrement exceptionnel par des accompagnateurs et des guides chevronnés

• Pension complète en hôtel quatre ou cinq étoiles

• Transport confortable sur place

• Petit groupe de min. 15 à max. 25 participants

• Prix par personne tout compris : 5 235 euros (supplément de 995 euros pour chambre single)

LA DÉCOUVERTE DU NORD DE L’ÉTHIOPIE

Entrepreneurs pour Entrepreneurs vous propose un second voyage découverte pour cet automne.

Du 21 novembre au 15 décembre 2015, nous vous emmènerons en voyage découverte dans le nord de l’Éthiopie. Accompagnés de Rein Van Keer, nous visiterons la ville fortifi ée de Gondar, explorerons le lac Tana avec ses magnifi ques monastères et découvrirons des projets d’entrepreneurs locaux dynamiques.

Vous trouverez de plus amples informa-tions sur ce voyage dans notre journal de l’été, publié en supplément au quotidien De Standaard le 15 juin.

Réservez votre place dès aujourd’hui via : http://www.ondernemersvoorondernemers.be/wp/fr/perou-un-voyage-dimmersion-unique-au-pays-des-incas/, contactez-nous via [email protected] ou appelez le 016 33 27 21.

PLUS QUE

PLACES

QUELQUES

VERWACHTHET ONVERWACHTE

De Standaard brengt u de kunst bij van de onverwachte vondst. Duik in exclusief nieuws, wijk af naar een onmisbaar interview, blijf hangen bij beelden van de beste fotografen, rol om uw as bij een vurige opinie. Wat een glijbaan is voor het lichaam, is De Standaard voor de geest.

V ERWACHT HET ON V ERWACHT E

COLOFON

Avec tous nos remerciements à DE BRUYCKERE LUC, EUROPEAN TERMINAL, MSC PSA, PRG SA.

Éditeur responsableAnne-Lise Passelecq, p/a Entrepreneurs pour Entrepreneurs vzwMinderbroedersstraat 12, 3000 Leuven

RédactionLodewijk Deleu, Ariane D’Hondt, Bettie Elias, Jo Klaps, Anne-Lise Passelecq, Jenny Passelecq, Dominique Roosens, Frieda Van Wijck.

Conseil Graphismemagazinemaker.be Else De Cuyper

4e année, numéro 1, édition du printemps 2015.Paraît 4 fois par an.

Vous avez des questions, remarques ou suggestions?Envoyez un e-mail à [email protected] ou appelez le 016 33 27 20

ATTENDEZ-VOUS À L’INATTENDU

De Standaard vous enseigne l’art de la découverte inattendue. Laissez-vous emporter par des nouvelles exclusives, faites un détour par une interview incontournable, attardez-vous sur les clichés des meilleurs photographes, tournez sur vous-même devant une opinion enflammée. De Standaard est à l’esprit ce que le toboggan est au corps.

ATTENDEZ-VOUS À L’INATTENDU