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www.langres.fr DOSSIER DE PRESSE 2014 Ville de Langres : Olivier CAUMONT, conservateur des musées de Langres [email protected] Contact Presse : [email protected] [email protected]

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dossier de presse

2014

Ville de Langres :Olivier CAUMONT, conservateur des musées de Langres [email protected]

Contact Presse : [email protected]

[email protected]

Page 2: Espace presse

Maison des Lumières Denis Diderot / dossier de presse

p. 3sommaire

i. Communiqué de Presse ......................................................................... 4-5

ii. à la déCouverte de la maison des lumières1. langres et denis diderot ............................................................ 62. ParCours et ColleCtions ...................................................... 6-13

iii. un éCrin Patrimonial rénové1. le Projet arChiteCtural ........................................................... 142. la muséograPhie ......................................................................... 153. les jardins de louis beneCh ..................................................... 15

iv. réalisation et finanCements 1. les Partenaires ........................................................................... 16

v. l’offre de médiation 1. les aCtions mises en PlaCe .................................................. 17-18

vi. une Politique Culturelle dynamique1. l’offre Culturelle de langres ................................................ 19

vii. langres : un Patrimoine remarquable 1. les inContournables ................................................................. 20

viii. Photothèque ................................................................................... 21-22

iX. informations Pratiques ....................................................................... 24

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Maison des Lumières Denis Diderot / dossier de presse

p. 4i. Communiqué de Presse

Communiqué de presse

la maison des lumières denis diderot à langres,

le Premier musée de franCe ConsaCré à l’enCyCloPédiste et au sièCle des lumières

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Maison des Lumières Denis Diderot / dossier de presse

p. 5i. Communiqué de Presse

renContre aveC diderot

Dans une demeure du XVIe siècle agrandie au XVIIIe siècle, la Maison des Lumières Denis Diderot nous invite à une rencontre avec le philosophe, dont la vie et les œuvres sont intimement liées à l’incroyable aventure intellectuelle du siècle des Lumières.Romancier, critique d’art, dramaturge, homme de sciences, ami des plus grands penseurs de son temps, son œuvre la plus célèbre est sans conteste l’Encyclopédie, dont une édition originale sera exposée dans son intégralité au sein du musée.

Sur 500m2, la Maison des Lumières Denis Diderot présente une collection exceptionnelle de 250 œuvres originales : objets personnels, éditions originales des écrits de Diderot, volumes de l’Encyclopédie, peintures vues et commentées par Diderot à l’occasion des Salons du Louvre, sculptures représentant le philosophe, métiers illustrés dans l’Encyclopédie, objets scientifiques…

ComPrendre le mouvement des lumières

Grâce à des dépôts et des acquisitions importantes, la Maison des Lumières Denis Diderot donne à découvrir des œuvres permettant de mieux comprendre le formidable élan d’ouverture et de découverte lié au siècle des Lumières. Ainsi, un planétaire de 1775 et un globe de 1791 témoignent du goût prononcé pour la géographie et pour la diffusion des connaissances. La gravure représentant Omaï, le Polynésien le plus célèbre de son temps, rappelle les grandes expéditions de l’époque.

riChesse Patrimoniale

Installé dans l’hôtel du Breuil de Saint-Germain, construit au XVIe siècle et agrandi d’un second bâtiment au XVIIIe siècle, la Maison des Lumières Denis Diderot prend place au cœur de la cité langroise. Une importante campagne de restauration et des aménagements extérieurs et intérieurs contemporains font de cet espace, un lieu culturel d’exception incontournable du sud de la Champagne. Un premier chantier sur la partie Monuments Historiques assuré par l’agence Bortolussi a permis la restauration des façades et des toitures anciennes. Le projet architectural a été conçu et mis en œuvre par l’agence Basalt Architecture. La muséographie a été conçue par l’agence A-Kiko. Le jardin à la française a été confié au paysagiste Louis Benech.

Ville d’Art et d’Histoire, candidate au classement patrimoine mondial de l’Unesco, Langres possède un patrimoine bâti remarquable. Ancrée sur un éperon rocheux à 450 mètres d’altitude, la ville est cernée par plus de 8 kilomètres de remparts et entourée de quatre lacs.

À Langres, Denis Diderot a sa place, son collège, son lycée, sa statue signée Bartholdi… il a désormais un musée : la Maison des Lumières Denis Diderot.

Un parcours dans la ville permet de découvrir tous les sites ayant marqué la jeunesse de Diderot et, au-delà, de dévoiler la richesse du patrimoine bâti et naturel de Langres et de mieux comprendre ce qui a forgé la pensée et l’œuvre du philosophe.

l’héritage ContemPorain de l’esPrit des lumières

Fidèle à l’esprit du philosophe, la Maison des Lumières Denis Diderot a pour vocation d’être un lieu de réflexion, de partage et d’échange.

Au fil du parcours, le visiteur entreprend un cheminement philosophique dans les pas des Lumières.

Un espace pédagogique, un café littéraire et un « laboratoire des idées » participent pleinement à cette aventure intellectuelle par la proposition d’ateliers, de lectures, de débats et de conférences questionnant l’héritage contemporain des philosophes du XVIIIe siècle.

unique en franCe

à l’occasion du tricentenaire de la naissance de denis diderot, la ville de langres, cité natale du philosophe, a inauguré le 5 octobre 2013 le seul musée en france consacré au grand homme : la « maison des lumières denis diderot ». il ne s’agit ni d’une maison d’écrivain, ni de la maison natale de diderot qui se trouve sur la place éponyme au cœur de la cité. la maison des lumières denis diderot, labellisée musée de france, fait partie des 77 projets du Plan national musées en région porté par le ministère de la Culture et de la Communication. il est le premier à être inauguré dans la région Champagne-ardenne.

Statue de Diderot par Bartholdi

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Maison des Lumières Denis Diderot / dossier de presse

ii. à la déCouverte de la maison des lumières

1. langres et denis diderot

C’est en hommage à cet esprit libre, à l’un des fondateurs de la pensée moderne, que Langres a décidé de bâtir la Maison des Lumières Denis Diderot. La municipalité a installé ce nouveau lieu dans l’un de ses plus beaux hôtels particuliers : l’hôtel du Breuil de Saint-Germain, situé au cœur de la ville historique.

Ville d’art et d’histoire de Champagne, Langres se dresse, superbe, sur un promontoire au centre du pays des quatre lacs. Cité au destin plus de deux fois millénaire, elle fut, à l’âge gallo-romain, la capitale des Lingons au cœur d’un important réseau de voies romaines.

La création d’un évêché au VIIIe siècle en assura la notoriété et la fortune au Moyen Âge (la cathédrale date du XIIe siècle) et surtout à la Renaissance. C’est d’ailleurs de cette époque que datent quelques-uns des plus beaux bâtiments de Langres.Au XIXe siècle, elle connaît un nouveau développement avec la construction d’une citadelle et l’arrivée du chemin de fer.

C’est ici dans cette ville de patrimoine qu’est né l’un des plus brillants esprits du XVIIIe siècle, écrivain, critique, philosophe des Lumières et le père de l’Encyclopédie. Denis Diderot a vu le jour à Langres le 5 octobre 1713. Fils d’artisan coutelier, il fi t ses humanités chez les jésuites, puis partit étudier à Paris, notamment à la Sorbonne. Même s’il sait dès ses 15 ans qu’il ne reviendra pas dans sa ville natale pour succéder à son père ou embrasser une carrière ecclésiastique, il garde pour elle un fort attachement dont témoignera l’article « Langres » dans l’Encyclopédie et ce mot que l’on se rappelle bien à Langres : « Je suis de mon pays. »

2. ParCours et ColleCtions

Le fronton XVIIIe siècle de l’hôtel du Breuil de Saint-Germain se dresse devant la place Pierre Burelle. C’est par ici que l’on pénètre dans la Maison des Lumières Denis Diderot. On y découvre le très beau jardin réalisé par Louis Benech. Puis patiemment restaurées, préservées et mises aux normes les deux ailes perpendiculaires de l’hôtel s’élèvent devant soi.

La première, construite au XVIe siècle, est desservie par un magnifique perron Renaissance ; c’est dans l’autre aile, ajoutée au bâtiment d’origine au XVIIIe siècle, que commence le parcours de visite. Des communs, construits au XIXe siècle dans la cour, ont été transformés en un « café littéraire » qui proposera une restauration rapide et lieu de détente.

Le public accède à la billetterie par un bâtiment contemporain. Le parcours muséal, à la fois chronologique et thématique, présente des œuvres originales, des textes de présentation et des outils multimédias.

La Maison des Lumières Denis Diderot n’est pas uniquement un musée biographique. Sa visite permet de comprendre la vie et l’œuvre de Diderot, mais aussi d’appréhender le mouvement des Lumières. La nature du sujet, à la fois dense et complexe, implique d’aborder de nombreux domaines : histoire, philosophie, sciences, arts…

2. ParCours et ColleCtions

Le fronton XVIIIe siècle de l’hôtel du Breuil de Saint-Germain se dresse devant la place Pierre Burelle. C’est par ici que l’on pénètre dans la Maison des Lumières Denis Diderot. On y découvre le très beau jardin réalisé par Louis Benech. Puis patiemment restaurées, préservées et mises aux normes les deux ailes perpendiculaires de l’hôtel s’élèvent devant soi.

La première, construite au XVIe siècle, est desservie par un magnifique perron Renaissance ; c’est dans l’autre aile, ajoutée au bâtiment d’origine au XVIIIe siècle, que commence le parcours de visite. Des communs, construits au XIXe siècle dans la cour, ont été transformés en un « café littéraire » qui proposera une restauration rapide et lieu de détente.

Le public accède à la billetterie par un bâtiment contemporain. Le parcours muséal, à la fois chronologique et thématique, présente des œuvres originales, des textes de présentation et des outils multimédias.

La Maison des Lumières Denis Diderot n’est pas uniquement un musée biographique. Sa visite permet de comprendre la

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Maison des Lumières Denis Diderot / dossier de presse

p. 7ii. à la déCouverte de la maison des lumières

// salle 1 : DES HOMMES ET DES LIEUX

L’hôtel du Breuil est l’un des joyaux architecturaux de la ville de Langres. Cette habitation privée a connu de multiples transformations de la fin de la Renaissance jusqu’au XIXe siècle. En 1923, la famille Du Breuil de Saint-Germain lègue le bâtiment à la Société Historique et Archéologique de Langres qui y crée un musée. Si le musée porte son nom, Diderot et sa famille n’ont jamais vécu dans cet hôtel. Né à Langres le 5 octobre 1713, d’un père artisan coutelier et d’une mère issue d’une famille de marchands tanneurs, Diderot a grandi dans une maison plus modeste, bordant la place qui porte aujourd’hui son nom.

Zoom sur

Buste de Denis Diderot par Jean-Antoine Houdon, Paris, 1780

Ce buste de Diderot de Jean-Antoine Houdon porte l’inscription « Denis Diderot, à ses concitoyens ». Il fut offert en 1780 par Diderot lui-même à ses concitoyens, à la demande de la Municipalité. L’œuvre est éditée en bronze après la terre cuite présen-tée par Houdon au Salon de 1771. Le sculpteur a voulu représenter le philosophe en homme de vérité et d’expérience, dans une attitude volontaire, avec un regard franc. Cette œuvre semble avoir plu à Diderot qui la trouvait ressemblante.

// salle 2 : DIDEROT ET LANGRES

Ville d’origine antique, place forte, centre intellectuel et religieux, Langres apporte au jeune Denis une partie de la matière qui détermine son caractère, ses centres d’intérêt et son œuvre. Après des études au collège des Jésuites, il part à Paris en 1728. Malgré des relations diffi ciles avec sa famille, Diderot revient cinq fois dans sa ville natale. En 1759, dans une lettre à son amie Sophie Volland (1716-1784), il écrit : « Pour moi, je suis de mon pays ». Des sculptures à l’effi gie du philosophe illustrent la réception et la diffusion de l’œuvre de Diderot auprès de ses contemporains et le retour de l’enfant prodige dans sa ville natale.Les métiers sont l’occasion de rendre hommage au père de Diderot qui était coutelier : un métier langrois par excellence, présenté dans l’Encyclopédie. On découvre des couteaux (dont un fabriqué par le père du philosophe) et des instruments issus de l’artisanat langrois.

insolite

Lors des travaux de restauration de l’aile XVIIIe de l’hôtel du Breuil, les

ouvriers ont découvert plus de 2000 pièces d’or et d’argent de la fi n du XVIIIe siècle

et du début du XIXe siècle. Un plafond peint à la française daté de 1631 a été la deuxième grande découverte révélée

par les travaux dans l’hôtel du Breuil. La peinture a été magnifi quement restau-

rée grâce à un mécénat de la com-pagnie Plastic Omnium

Zoom sur

Modèle de la statue de Diderot par Auguste Bartholdi (1834-1904), Paris, 1883.

En 1884, pour commémorer le centenaire de la mort de Diderot, une statue en bronze est érigée à Langres, d’après ce modèle en plâtre. Sculpteur du Lion de Belfort (1880) et de la statue de la Liberté à New York (1886), Bartholdi a représenté le philosophe debout, en costume de ville, un livre à la main. Des volumes de l’Encyclopédie sont à ses pieds. Quelques détails varient entre les deux modèles, dont celui-ci, et l’œuvre réalisée. Sur ce plâtre, le piédestal comporte des portraits en médaillons de person-nalités du siècle des Lumières. Sur la statue monumentale, ils sont remplacés par des cartouches entourés de lauriers et surmontés de noms.

crédit photo : Sylvain Riandet / Ville de Langres

crédit photo : Sylvain Riandet / Ville de Langres

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Maison des Lumières Denis Diderot / dossier de presse

ii. à la déCouverte de la maison des lumières

// salle 3 : LE MONDE AU TEMPS DES LUMIÈRES

Les Européens du XVIIIe siècle n’ont pas encore pris toute la mesure de l’étendue et de la diversité du monde. La curiosité intellectuelle mais aussi la recherche de nouvelles terres, de nouvelles ressources et de débouchés commerciaux les incitent à se lancer à la découverte des zones inconnues des continents africains, américains et asiatiques ainsi que de l’océan Pacifi que encore largement inexploré. La rencontre avec des cultures différentes donne aux philosophes l’occasion d’une remise en cause des modèles moraux et religieux de l’Occident chrétien.

Zoom sur

Sextant de marine, George Adams junior (1750-1795), Londres, vers 1780.

L’octant, inventé en 1731, puis le sextant, adapté du premier en 1757, sont utilisés pour « faire le point », c’est-à-dire pour déterminer la position des navires grâce au calcul de la latitude et, à partir du XVIIIe siècle, de la longitude. Il a permis avec le chronomètre de marine, de partir à la découverte du monde et de rentrer en contact avec de nouvelles cultures.

Zoom sur

Portrait de Denis Diderotpar van Loo, vers 1770.

Le philosophe porte ici sa robe de chambre moirée qu’il aimait tant. Van Loo rend parfaitement les traits de son visage, son grand front, ses yeux vifs et sa bouche charnue. Louis-Michel van Loo (1707-1771), Paris, vers 1770. Huile sur toile. Musée du Louvre.

Zoom sur

Horloge à longitude de marine,n°32, Ferdinand Berthoud (1727-1807), Paris, 1775.

Le chronomètre de marine est l’une des inventions majeures du XVIIIe siècle. Il permet de conserver l’heure exacte sur les navires durant les longues traversées. Associé au sextant, il sert à calculer la position en longitude, ce qui n’était pas possible auparavant.

// salle 4 : DIDEROT ET PARIS

Sous le règne de Louis XV (1715-1774), la France a un rôle déterminant dans l’Europe politique et intellectuelle. Ville cosmopolite, Paris concentre les activités administratives, économiques et fi nancières. Elle est incontournable pour la formation des élites. Si la Cour du roi est à Versailles, Paris est la capitale des arts, des sciences et des lettres. En se rassemblant dans les académies, les salons littéraires ou les cafés, philosophes, hommes de lettres, savants ou artistes confrontent et diffusent leurs idées. Denis Diderot participe activement à ces débats : combat contre l’intolérance, liberté de penser, affranchissement des tutelles religieuses ou politiques, progrès scientifi que par l’expérimentation...

crédit photo : Sylvain Riandet

Ville de Langres

crédit photo : Sylvain Riandet

/ Ville de Langres

© Musée des arts et métiers-Cnam, Paris / photo M. Favareille

Au centre de la salle 2, une table numérique permet de façon simple et intuitive de consulter et d’échanger des informations sur les quatre thèmes présentés dans la salle : Diderot à Langres, Langres au XVIIIe siècle, la France à la fi n du XVIIe siècle et Diderot face à la postérité.

Prêt du Centre National des Arts et Métiers, Paris

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// salle 5 : DIDEROT ET L’EUROPE

Au XVIIIe siècle, grâce à la modernisation des réseaux de transport et de poste, des lettres circulent à travers toute l’Europe pour informer des évènements récents ou échanger des idées. Les relations épistolaires sont l’un des principaux vecteurs de propagation des nouveaux modèles intellectuels. Les journaux, dont le nombre et les tirages augmentent, participent également à cette diffusion. Souvent rédigés en français, ils sont notamment lus dans les cours princières où les souverains s’enorgueillissent d’accueillir les philosophes et les savants. Ces invitations sont l’occasion de voyages lointains comme celui que Denis Diderot effectue en 1773 et 1774 à Saint-Pétersbourg pour rencontrer l’impératrice de Russie Catherine II. Avec ces rencontres, les philosophes souhaitent inspirer de nouveaux modes de gouvernement.

Zoom sur

Lettre manuscrite autographe de Diderotà J. A. Naigeon, le 3 juin 1773 :« Comme je fais un long voyage... »

Dans cette lettre datée du 3 juin 1773, Denis Diderot fait connaître ses volontés concernant ses manuscrits. Il désigne son ami Jacques André Naigeon (1738-1810) comme exécuteur testamentaire de son œuvre intellectuelle et le laisse décider du contenu et de la forme de ce qui pourrait être publié. Diderot prend ses dispositions au cas où il ne reviendrait pas de son voyage de Russie. Ces précautions sont fréquentes au XVIIIe siècle avant un voyage long et périlleux.

crédit photo : Bibliothèque Marcel Arland/ Ville de Langres

Zoom sur

L’Histoire des deux Indes,Guillaume-Thomas Raynal (1713-1796), Genève, 1780.Denis Diderot a contribué à la rédaction de ce texte célèbre, communément appelé Histoire des deux Indes. Il y dénonce l’attitude des Occidentaux dans leurs colonies : « Fuyez, malheureux Hottentots, fuyez ! Enfoncez-vous dans vos forêts. Les bêtes féroces qui les habitent sont moins redoutables que les monstres sous l´empire desquels vous allez tomber ».

crédit photo : Sylvain Riandet / Ville de Langres

© RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot

Zoom sur

François Marie Arouet de Voltaire tenant un exemplaire de « La Henriade », Maurice-Quentin de La Tour (1704-1788) (copie d’après), Paris, milieu du XVIIIe siècle.

Tout jeune artiste, La Tour fi t ce portrait de Voltaire (1694-1778) en 1736 et saisit ainsi une extraordinaire occasion de se faire connaître. Voltaire tient en main La Henriade où il dresse, sous la forme d’une épopée écrite en l’honneur d’Henri IV, le portrait d’un souverain éclairé.

Dépôt du musée des Beaux-arts de Troyes

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p. 10ii. à la déCouverte de la maison des lumières

Maison des Lumières Denis Diderot / dossier de presse

les beaux-artsEn 1751, Diderot rédige l’article « Beau » de l’Encyclopédie. Il s’intéresse progressivement aux Beaux-arts. Son approche est à la fois technique et esthétique. A partir de 1759, il commente les œuvres des Salons du Louvre dans la Correspondance littéraire, journal manuscrit dirigé par son ami Friedrich Melchior Grimm (1723-1807) et réservé à quelques abonnés de la noblesse européenne. Diderot érige la critique d’art au rang de genre littéraire. Le critique fascine par sa capacité à décrire les œuvres de manière vivante. Il demande aux artistes d’alléger leurs compositions pour en renforcer la lisibilité, d’utiliser des couleurs vraies et d’éviter tout artifi ce. S’il considère la peinture d’histoire comme le sommet de l’art, il s’intéresse aussi à la scène de genre, au paysage et à la nature morte. Il enjoint les peintres d’histoire à en adopter les principes de vérité et de simplicité.Cet espace est composé comme un musée imaginaire de Diderot. On y découvre quelques œuvres qu’a pu voir Diderot dans les Salons appartenant aujourd’hui aux musées de Langres ou prêtées par d’autres musées tel Le Bénédicité de Chardin (musée du Louvre).

le théâtreAu milieu du XVIIIe siècle, Diderot est à l’origine d’un nouveau genre, le « drame bourgeois ». Situé entre tragédie et comédie, ce « genre sérieux » analyse les conditions de vie, les contraintes sociales et les relations familiales. Le texte en prose doit ressembler à la conversation courante et contribuer à la vraisemblance des situations. Diderot transpose dans deux de ses pièces, Le Fils naturel ou les épreuves de la vertu en 1757 et Le Père de famille en 1758, la relation diffi cile qu’il entretient avec son père. Pour Diderot, le jeu est primordial. Il affi rme en 1758 : « Ce ne sont pas des mots que je veux remporter du théâtre, mais des impressions ». Les gestes du comédien sur scène doivent répondre à ses paroles : Diderot veut donner à l’acteur une plus grande liberté d’interprétation.

la musique Diderot s’intéresse à la musique depuis sa jeunesse et sa rencontre avec Jean-Philippe Rameau. Il écrit d’ailleurs pour le maître de clavecin Anton Bemetzrieder et arbitrera dans La Querelle des bouffons la violente dispute qui oppose Rameau et Rousseau, auteurs des articles sur la musique dans l’Encyclopédie. Dans ce dernier espace sont exposés les Leçons de clavecin de Bemetzrieder et le Dictionnaire de musique de Rousseau.

// salle 6 : DIDEROT ET LES ARTS

Fin observateur de son temps et amoureux des arts, Denis Diderot s’intéresse à la peinture, au théâtre et à la musique. En témoignent ses écrits critiques, ses pièces et ses collaborations avec des compositeurs.

Zoom sur

Apollon et Sarpédonde Jean-Simon Berthélémy (1743-1811) Paris, 1781.

Sarpédon, fi ls de Zeus, meurt à la guerre de Troie. « Apollon, après avoir fait laver le corps de Sarpédon […] ordonne au Sommeil et à la Mort de la transporter en Lycie où sa famille et ses amis doivent lui faire de magnifi ques funérailles ». Exposé au Salon de 1781, ce tableau est le morceau de réception de l’auteur à l’Académie royale de peinture et de sculpture. Malgré quelques réserves, « La jambe d’Apollon […] n’est-elle pas un peu trop forte pour le corps ? » ou « Le ciel est un peu égal de ton », Diderot dit de ce tableau qu’il « est bien composé et d’un effet agréable ».

crédit photo : Sylvain Riandet / Ville de Langres

Zoom sur

Le BénédicitéJean-Siméon Chardin (1699-1779) Paris, vers 1740.

Le Bénédicité, prêté par le Louvre, est une version plus esquissée du célèbre chef-d’oeuvre de l’artiste daté de 1740, restée en possession de Chardin et de son épouse, décédée en 1791. Diderot a pu admirer au Salon de 1761 une troisième version de cette composition et fait les remarques suivantes : « Il y a longtemps que ce peintre ne fi nit plus rien. Il ne se donne plus la peine de faire des pieds et des mains [et] se contente d’esquisser sa pensée en quatre coups de pinceau ».

© RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle

Prêt du musée du Louvre, Paris

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p. 11ii. à la déCouverte de la maison des lumières

Zoom sur

Cyclopaedia or, an universal dictionary of arts and sciences, Ephraïm Chambers (vers 1680-1740) Londres, 1728.

La Cyclopædia parait en 1728. Connaissant un grand succès en Angleterre, elle est plusieurs fois rééditée. Sa traduction en français est à l’origine du projet de l’Encyclopédie. Ce projet sera un travail collectif, qui rompt avec les pratiques anciennes : une seule personne ne peut détenir tous les savoirs.

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Portrait de la marquise de Pompadour (1722-1764), Charles de Steuben (1788-1856) (d’après Maurice-Quentin de La Tour) (1704-1788), France, 1838

Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour, favorite de Louis XV, avait soutenu les deux premiers livres de l’Encyclopédie et encouragé les prochaines publications alors qu’un arrêt du Conseil d’Etat de février 1752 en avait interdit la diffusion. Le pastel aujourd’hui au Louvre, est exposé au Salon de 1755. Il s’agit ici d’une belle copie de Steuben. Sur l’étagère on reconnaît le quatrième volume de l’Encyclopédie publié un an plus tôt.

// salle 7 : L’ENTREPRISE ENCYCLOPÉDIQUE

Publiée sous la direction de Diderot et, pour les premiers volumes, de D’Alembert, l’Encyclopédie ou Dictionnaire Raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers représente un travail éditorial et scientifique considérable. Dans l’article « Encyclopédie », Diderot explique que « le but d’une Encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre ; d’en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de le transmettre aux hommes qui viendront après nous ; […] que nos neveux devenant plus instruits, deviennent en même temps plus vertueux et plus heureux […] ». L’objectif est aussi de changer la « façon commune de penser » en diffusant les principes d’une nouvelle philosophie. En luttant contre les préjugés, l’Encyclopédie s’oppose à certains pouvoirs politiques et religieux.

La Maison des Lumières Denis Diderot consacre trois salles à l’Encyclopédie. Dans le premier espace, on découvre :

• La première édition complète de l’Encyclopédie, ainsi que les suppléments et les tables.

• Les sources de l’ouvrage, et notamment une édition de Cyclopedia d’Ephraim Chambers.

• Les rapports houleux de Diderot avec la censure : plusieurs de ses écrits, dont deux livres exposés (Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient et De l’esprit), lui valent d’être emprisonné quelques mois en 1749, risquant ainsi de compromettre tout le projet de l’Encyclopédie.

• Les détracteurs avec au premier rang les Jésuites qui font paraître leur propre encyclopédie ; mais aussi les rapports confl ictuels avec Voltaire (dont un buste et un portrait sont présentés) et Rousseau ; et enfi n les soutiens, telle Madame de Pompadour (son portrait est prêté par le château de Versailles).

Zoom sur

Le Fils naturel, ou Les épreuves de la vertu, de Denis Diderot, 1775.

Cette pièce raconte les amours contrariées de quatre personnages, partagés entre respect de l’amitié, liens familiaux et passions. Diderot privilégie le jeu et l’engagement physique des acteurs : « Un comédien a le droit de tourner le dos à la scène mais aussi de se taire ». Malgré son succès éditorial, la pièce ne s’impose pas quand elle est jouée en 1771.

crédit photo : Bibliothèque Marcel Arland/ Ville de Langres

crédit photo : Sylvain Riandet

/ Ville de Langres

© RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot

Langres, musées de Langres, dépôt du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon

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Maison des Lumières Denis Diderot / dossier de presse

insolite

Le chevalier Louis de Jaucourt, ami de Diderot, fut le plus important contributeur de l’Encyclopédie : il composa à lui seul 18 000 des 73 000 articles,

soit près d’un quart de l’ensemble.

Zoom sur

Les planches de l’Encyclopédie

Diderot écrivait : « Un coup d’œil sur l’objet ou sur sa représentation en dit plus qu’une page de discours ». On distingue un mode de présentation commun à toutes les planches, volonté des éditeurs de rationaliser l’accès à l’information. L’objectif est de faire des sciences, des arts et des métiers des domaines d’études équivalents. Un trait d’encadrement délimite le format de la planche ; un numéro de planche fi gure en haut à droite ; en bas de page se trouve le titre. Les planches peuvent être simples, doubles ou triples. Sur la majeure partie des planches se trouve au premier tiers une vignette qui montre une vue générale du métier représenté. À coté de chaque objet se trouve un numéro de fi gure qui renvoie à une explication placée avant la série de planches correspondante.

Zoom sur

Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers

En 1780, Étienne Voinchet de Verseilles, notable langrois offre à la ville de Langres une édition de l’Encyclopédie pour être mise à disposition de « tout citoyen qui en ferait la demande ». Versée dans les collections de la bibliothèque municipale, la Ville décide d’y adjoindre les suppléments et les tables afi n d’en faire une collection complète. On compte aujourd’hui trois exemplaires de l’Encyclopédie à Langres. Les 28 premiers volumes sont édités entre 1751 et 1772. Les volumes de suppléments sont édités entre 1776 et 1780. Ce sont au total 17 volumes de texte, 11 volumes de planches, 5 volumes de Supplément, 2 volumes de Table, 18 000 pages, 72 998 articles, 2 885 planches, 20 736 912 mots …

Zoom sur

Maquette de presse à barreau pour imprimerie, anonyme, Paris, vers 1750

Contemporaine de l’Encyclopédie, la presse montre comment on imprimait au temps de Diderot, le soin et le travail apportés pour composer un livre page par page.

// salle 8 : LA MANUFACTURE DE L’ENCYCLOPÉDIE

L’édition de l’Encyclopédie représente un travail colossal. Achevée en 1780, la fabrication s’étend sur 29 années pour un total de 35 volumes en comptant les tomes de Supplément et de Table. L’Encyclopédie constitue la plus importante entreprise éditoriale du XVIIIe siècle par les moyens techniques et fi nanciers mis en œuvre. Plus de mille ouvriers y travaillent : papetiers, typographes, dessinateurs, graveurs, imprimeurs et relieurs. Plusieurs étapes sont nécessaires à l’élaboration de chaque volume : fabrication du papier, mise en page des textes, impression, pliage, reliure.

crédit photo : Sylvain Riandet / Ville de Langres

crédit photos : Sylvain Riandet / Ville de Langres

© Musée des arts et métiers-Cnam, Paris / photo M. Favareille

Prêt du Centre National des Arts et Métiers, Paris

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Maison des Lumières Denis Diderot / dossier de presse

p. 13ii. à la déCouverte de la maison des lumières

Zoom sur

Planétaire du XVIIIe siècle d’après le système de Copernic, Paris,atelier des Fortin, vers 1770.

L’une des grandes révolutions des XVIe et XVIIe siècles est d’affi rmer le modèle héliocentrique : la terre tourne autour du soleil, notre planète n’est donc pas le centre de l’univers. Ce nouveau modèle sera diffusé au XVIIIe siècle notamment par des maquettes animées telles que les planétaires. Le modèle présenté est construit d’après le système de Copernic (1473-1543). Ce scientifi que est connu pour avoir défi ni le mouvement des astres dans le système solaire. Issu d’un atelier célèbre dans la fabrication de globes durant la seconde moitié du XVIIIe siècle, cet objet montre le triomphe de la conception copernicienne longtemps combattue par l’Église catholique, attachée à la doctrine de Ptolémée qui voulait que la Terre constitue le centre du monde.

// salle 9 : L’ENCYCLOPÉDIE, UN OUVRAGE DE RÉFÉRENCE

L’Encyclopédie ambitionne de réunir tous les savoirs. Si elle n’y parvient que partiellement, elle constitue la plus importante somme de connaissances du XVIIIe siècle. L’œuvre comporte des textes originaux dont certains sont fondamentaux, de nombreux emprunts, des contradictions, voire des inexactitudes, mais elle demeure une référence, qui s’écarte des modèles dans lesquels les auteurs ont puisé une partie des informations. L’Encyclopédie est novatrice dans sa forme et son projet pédagogique, notamment par le rôle important de l’illustration.

// salle 10 : LE LABORATOIRE DES LUMIÈRES

À l’instar de l’Encyclopédie, la Maison des Lumières Denis Diderot se veut un lieu d’échanges, de découvertes et de transmission des connaissances. C’est pourquoi elle consacre ce dernier espace de la visite à des expositions annuelles ou biennales : un écrivain, un artiste, un homme ou une femme politique, un savant sera invité à y présenter sa vision d’un thème proposé par les conservateurs.

Voici quelques-uns des sujets qui pourront être abordés :

• Le droit des peuples : la monarchie et l’indépendance des États-Unis.

• La découverte du monde : de Bougainville à la colonisation planifi ée.

• La nature : de la classifi cation du visible à la microbiologie.

• L’éducation : de Madame de Genlis à la pédagogie contemporaine.

• Les systèmes d’information : des réseaux épistolaires à Internet.

crédit photo : Sylvain Riandet / Ville de Langres

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iii. un éCrin Patrimonial rénové

1. le Projet arChiteCtural de basalt arChiteCture

« L’enjeu de la Maison des Lumières était d’installer un équipement culturel dans un lieu patrimonial fort – l’hôtel du Breuil – en respectant son histoire, ses qualités, sans s’enfermer dans son architecture, sans pastiche, ni copie.

Sébastien Loiseau et Olivier Landrin, architectes associés de l’agence Basalt Architecture ont réalisé une extension moderne qui abrite la billetterie et l’accueil dont la sobriété suffit dans cet environnement exceptionnel pour se faire remarquer. Faite de blanc et de verre, dépouillée de tout artifice, reprenant uniquement les lignes d’aluminium des vitrages, elle s’insère entre l’existant et le jardin. Ce bâtiment d’accueil fait face à la Maison Colson (le café de musée) dont les principes architecturaux ont été identiques, afin de ne pas démultiplier les écritures.

À l’intérieur, les salons XVIIIe siècle ont été restaurés avec leurs boiseries et moulures ainsi que le parquet Versailles. Si tous les dessins ont été respectés et reproduits, l’ensemble reçoit dorénavant une teinte homogène bleue en accord avec la muséographie.

Le bâtiment XVIe siècle et sa salle des plafonds peints ont eux aussi été entièrement restaurés. L’escalier monumental en pierre reçoit, en son pourtour et de façon dissimulée, tous les organes techniques qui permettent à cet hôtel particulier de recevoir des œuvres dans des conditions de conservation optimales.

Si tous les planchers et la structure qui avaient souffert ont été repris, en revanche sur l’arrière, ont été installés un ascenseur et un escalier de secours permettant l’accessibilité à tous. Les plafonds à la française ont tous été conservés et restaurés, peints dans un rouge profond contribuant à une toute nouvelle identité des lieux, du rez-de-chaussée au comble qui devient accessible, permettant de voir la charpente du bâtiment, elle aussi restaurée lors de l’intervention de l’architecte en chef des Monuments Historiques, Pierre Bortolussi et mise en valeur dans le cadre de l’aménagement du bâtiment que nous avons réalisé. »

Agence Basalt Architecture

Vue intérieure salle 7, l’entreprise encyclopédiqueBasaltArchitecture, photographe Daniel Moulinet

Vue intérieure salle 2, Diderot et Langres BasaltArchitecture, Cabinet à-Kiko, photographe Daniel Moulinet

Vue intérieure salle 5, Diderot et l’EuropeBasaltArchitecture, Cabinet à-Kiko, photographe Daniel Moulinet

Vue intérieure salle 6, Diderot et les ArtsBasaltArchitecture, Cabinet à-Kiko, photographe Daniel Moulinet

Vue extérieureBasaltArchitecture, Louis Bénech, agence Botolussi, photographe Daniel Moulinet

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Maison des Lumières Denis Diderot / dossier de presse

p. 15iii. un éCrin Patrimonial rénové

Vue de nuitBasaltArchitecture, Louis Bénech, agence Botolussi, photographe Daniel Moulinet

Vue intérieure salle 9, l’Encyclopédie, un ouvrage de référence BasaltArchitecture, Cabinet à-Kiko, photographe Daniel Moulinet

2. la muséograPhie de l’atelier à-kiko

« Nous avons souhaité inscrire la muséographie de la Maison des Lumières dans l’Hôtel du Breuil avec respect pour ce précieux bâtiment, objet d’une rénovation soignée et attentive par Basalt Architecture, et l’architecte des monuments historiques Pierre Bortolussi.Rythme et proportions des espaces y sont ceux d’un intérieur domestique bourgeois : les mobiliers d’exposition jouent donc de cette échelle, en reprenant les gabarits des commodes, consoles et secrétaires. Ils viennent habiter les lieux et incitent à découvrir - en confidence et comme on se rend à une invitation - aussi bien Diderot dans son intimité, que l’histoire de son siècle.

Parce qu’elles furent une immense entreprise et valurent à Diderot tout autant les déshonneurs que la gloire, nous avons offert une place toute particulière à la création et à la publication de l’Encyclopédie. Point d’orgue du parcours, la découverte des volumes et de l’histoire épique de leur naissance offre une clef d’entrée à une présentation de leurs contenus rassemblés sous les combles. Des tables de consultation numériques (prolongement contemporain de l’esprit encyclopédique) y sont aménagées, permettant l’accès à des informations plus denses.

Nous avons également proposé que l’ensemble des graphismes du musée joue de la présence sous-jacente de l’Encyclopédie, intégrant à la fois la police de caractère « Fournier » - développée en 1743 et employée pour la composition de tous les volumes - mais aussi nombre de codes de mise en page qui en sont caractéristiques. De la même façon, nous avons déterminé que les interfaces multimédia seraient présentées dans un format systématiquement vertical, jouant ainsi à leur tour avec l’évocation de pages papier. Alternant avec les tableaux et gravures d’époque, nous avons composé de grandes fresques didactiques pour donner toute la mesure de l’ampleur de certains épisodes de la vie de Diderot, par exemple, la « chronologie » mouvementée de la parution des volumes de l’Encyclopédie, ou la vie parisienne de Diderot. Ayant relevé avec intérêt l’usage des couleurs dans les intérieurs du XVIIIe siècle, nous avons été soucieux des équilibres chromatiques des différentes salles, qui ont chacune fait l’objet d’ajustements précis avec l’architecte. Le mobilier quant à lui s’habille de fines structures, reposant sur de longs piètements. Nous l’avons laqué d’un brun sobre et solennel, constant à travers les salles et les étages, fil d’Ariane du projet muséographique auquel il donne sa cohérence.

Enfin, nous tenions à ce que la parole de Denis Diderot - tour à tour grave, pertinente, ou dotée de traits d’humour frais et vifs, toujours très humaniste – vienne ponctuer tout le parcours au travers de nombreuses citations, et que son visage, présent régulièrement au détour des espaces, semble contempler les œuvres des Salons avec les visiteurs, ou les accueille fraternellement dès les premières salles. »

L’ Atelier à-Kiko

3. les jardins de louis beneCh

« Le paysagiste Louis Benech a joué avec les contraintes du terrain pour concevoir un jardin entre cours et gradins, construit autour d’une double axialité. Il a marqué avec plus de force l’encaissement du terrain déjà très pentu en renforçant les différences des deux niveaux préexistants. Un muret de soutènement, caché par des haies, sépare ces deux espaces. Ces deux jardins, conçus comme des cours intérieures, répondent à l’architecture du bâtiment, lui-même conçu en deux parties distinctes.

Le jardin de la Maison des Lumières est prévu pour accueillir des spectacles et des évènements en plein air, le muret séparant les deux jardins permet d’installer un gradin.

Afin de favoriser la circulation (notamment des personnes à mobilité réduite), la part laissée au minéral est importante.

Les végétaux, véritables rideaux de verdure venant illuminer les cours, sont surtout concentrés contre les parois. Le registre végétal est volontairement simple : le charme et l’if pour les haies ; du lierre, des rosiers à fleurs roses et une glycine sur les treillages ; des boules de houx à feuilles de myrtes pour le jardin bas ; deux tilleuls et un acacia pour le jardin haut. Les joints sont eux plantés de thym rampant et d’arbustes fleuris (lilas, hibiscus et spirée). »

Agence Louis Benech

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Maison des Lumières Denis Diderot / dossier de presse

iv. réalisation et finanCements

1. les Partenaires

institutionnels et mécènes privésAprès moins de 4 ans de travaux, la Maison des Lumières Denis Diderot ouvre ses portes. Le coût de ce nouvel équipement culturel à rayonnement national et international, labellisé « Musée de France » et inscrit dans le plan « Musées en région » du Ministère de la Culture et de la Communication, s’élève à environ 5,5 millions d’euros financé à près de 80 % par l’État, l’Europe, la Drac Champagne-Ardenne, le Conseil Régional de Champagne-Ardenne, le Conseil Général de la Haute-Marne, le Groupement d’Intérêt Public de la Haute-Marne. Des mécènes privés ont contribué au projet, notamment la Société Plastic Omnium, implantée depuis 50 ans à Langres, qui a financé la restauration de la salle des plafonds peints du rez-de-chaussée de l’aile du XVIe siècle, la Société Cofely GDF Suez avec l’acquisition d’une œuvre et le concours d’EDF sur le volet énergétique.

la réalisationLa Maison des Lumières a été imaginée par Basalt Architecture, la muséographie par le cabinet à-Kiko et le jardin par le paysagiste Louis Benech. Pour la partie monuments historiques, c’est l’agence Bortolussi qui a assuré la rénovation des façades et de la toiture.

La Ville de Langres a fait intervenir de nombreuses entreprises haut-marnaises tous corps de métier confondus qui ont, par leur savoir-faire, directement contribué à la réussite du projet. Au total, plus de la moitié des quelques 5,5 millions d’euros de travaux a servi à payer l’intervention d’entreprises langroises ou de Haute-Marne : le groupement Martel/Maillefer/Musso (démolitions, gros œuvres, aménagements extérieurs), Testevuide (menuiseries peintures), Tetevuide, Tour fer (ferronneries), Martin SA (charpente-couverture-bardage), Entrin 52 (curage des intérieurs), Europlast (menuiseries extérieures), Champonnois (chauffage, plomberie,ventilation), SNEF (électricité-chauffage et éclairage muséographie), Multimédia expertise (les supports multimédias). En période économique tendue, les investissements publics permettent de remplir les carnets de commande des entreprises. Avec cet investissement particulièrement important, la ville de Langres a participé au soutien de l’activité économique locale et in fine à l’emploi.

scientifiques et culturels

Prêteurs :Bibliothèque diocésaine de Langres

Château de Versailles

Conservatoire National des Arts et Métiers

Imprimerie Nationale

Musée des Arts décoratifs

Musée des Beaux-arts de Dijon

Musée des Beaux-arts d’Angers

Musée des Beaux-arts de Troyes

Musée Carnavalet

Musée du Louvre

Société Historique et Archéologique de Langres

Contributeurs :Service des musées de Langres

Bibliothèque nationale de France

Université Bordeaux 1 Sciences Technologies

Université Lumière Lyon 2

Université Paris Sorbonne - Paris IV

Université Paris Ouest Nanterre La Défense

Société Diderot

Université de Chicago

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p. 17v. l’offre de médiation

1. les aCtions mises en PlaCe

supports pédagogiques pour le public scolaire Le service des publics met à la disposition des enseignants et des élèves des dossiers pédagogiques sur différents thèmes traités dans le parcours d’exposition (« L’Aventure de l’écrit au XVIIIe siècle », « Diderot et l’Encyclopédie », etc.).

Chaque dossier sera téléchargeable en format pdf et pourra être utilisé librement par les enseignants pour préparer ou accompagner une visite à la Maison des Lumières. Chacun de ces dossiers contient un document d’accompagnement pour l’élève ainsi qu’un dossier complémentaire destiné à l’enseignant.

visites avec un médiateur pour tous publics

Visites guidées :

Le premier dimanche du mois, un médiateur fait découvrir les collections de la Maison des Lumières pour se familiariser avec la figure de Diderot et son empreinte sur le XVIIIe siècle (à la Maison des Lumières à 14 h 30 et au Musée d’Art et d’Histoire à 16 h, entrée + visite guidée gratuite, sans réservation).

Visites guidées thématiques :

Le premier samedi du mois, une visite thématique permet d’approfondir un des thèmes traités dans le parcours de visite ou les expositions temporaires. (à la Maison des Lumières à 14 h 30 et au musée d’Art et d’Histoire à 16 h, sur réservation, prix de l’entrée + participation de 22)Parmi les prochains thèmes abordés : L’Encyclopédie, à livre ouvert : une fois par mois, lecture et « décryptage » d’un article de l’Encyclopédie. L’article permettra de traiter une thématique et également d’aborder les aspects typographiques, le système des renvois, l’articulation entre texte et images dans l’Encyclopédie, etc.

Autres types de visites :

• Visite guidée en groupe hors rendez-vous récurrents (sur réservation, prix de l’entrée + participation de 22 par personne)

• Visite pour les publics scolaires avec un médiateur : 22 par élève (entrée +visite).

• Le service des publics de la Maison des Lumières Denis Diderot a mis en place une programmation de visites guidées bilingues français et LSF (langue des signes française), en collaboration avec Véronique Flamand de l’association Langres Signes. Une première visite avait été proposée dans le cadre de la Fête de la Science 2013, sur le thème « Les Sciences au XVIIIe siècle ». Cette offre de visite bilingue français/ LSF s’inscrit dans la mise en place globale d’une politique de médiation à destination des publics en situation de handicap.

Conférences

En plus des espaces d’expositions, la Maison des Lumières Denis Diderot disposera d’un café littéraire, faisant face au musée. Il accueillera les publics individuels ainsi que les groupes, où se dérouleront les conférences mensuelles sur Diderot et le XVIIIe siècle, mais aussi d’autres évènements.

Frontispice de l’Encyclopédiecrédit photo : Sylvain Riandet

/ Ville de Langres

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v. l’offre de médiation

ateliers pédagogiques (scolaires ou extrascolaires)

atelier gravureAprès l’observation d’estampes présentées dans les salles, les élèves abordent les différentes techniques dites en taille douce ou en taille d’épargne. Chaque élève réalise en atelier une matrice, sur un support plastifié, et s’essaie ensuite à l’impression de différentes épreuves sur une presse adaptée.

atelier lecture d’imagesCette visite prend la forme du dialogue entre les élèves et le médiateur. Elle a pour objectif de faire comprendre en quoi les illustrations servent à la compréhension d’un ouvrage et se révèlent être un condensé de l’œuvre littéraire elle-même.Chardin et la nature morte : cet atelier propose de découvrir les peintures de Chardin, artiste très apprécié de Diderot, et plus particulièrement ses natures mortes puis d’appréhender les questions de composition, de lumière, de palette chromatique à travers un atelier où l’enfant compose lui-même une nature morte.

Carnet de voyageCet atelier propose, pendant 2 heures, de découvrir les œuvres évoquant les voyages (qui se développent au XVIIIe siècle en embarquant artistes, scientifiques et cartographes). La deuxième partie de l’atelier s’attache à la réalisation par chaque élève de son propre carnet de voyage en mêlant écriture, dessin et collage.

atelier herbierA partir du printemps 2014, un nouvel atelier offrira aux élèves la possibilité de réaliser un herbier. Herboriser est une pra-tique qui se développa considérablement au XVIIIe siècle, pa-rallèlement à l’essor des sciences naturelles. Cet atelier per-mettra aux élèves d’aborder la botanique par le biais des sens (toucher, odorat, vue…) et de la créativité.

a la maison des lumières et dans la ville

Sur les traces de Diderot à Langres : en collaboration avec le service Animation du patrimoine, cet atelier se partage entre une visite des lieux de Diderot en ville, une découverte, à la Maison des Lumières, des objets en lien avec le philosophe, et une présentation de l’Encyclopédie (pour les élèves du CM2 au lycée).

a la maison des lumières et au musée baillet

Quatre rendez-vous aux Musées sur quatre ans : cette animation consiste en quatre rendez-vous dans les deux musées (sur 4 ans pour le cycle des collèges, ou 4 mois, ou 4 jours…), en relation avec la mise en place de l’enseignement de l’histoire des arts à l’école. Le thème de la représentation humaine est le fil conducteur : un orateur antique, une Vierge médiévale, un Apollon selon les récits mythologiques, un facteur de campagne. Autant d’approches très différentes de la figure humaine au cours des deux derniers millénaires.

Frontispice de la Cyclopædiacrédit photo : Sylvain Riandet

/ Ville de Langres

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renContres PhilosoPhiques de langres

Depuis 2011, la ville de Langres et le Forum Diderot-Langres, soutenus par le Ministère de l’Éducation Nationale, organisent le troisième week-end de septembre les Rencontres Philosophiques de Langres (RPL). Au programme : des conférences, du théâtre, des concerts, goûters et apéro « philo », cinéma, des installations d’œuvres en espaces publics, des visites et circuits… pour découvrir, apprendre, comprendre mais aussi se confronter à d’autres points de vue et échanger.

Les RPL s’adressent à tout public et sont gratuites. Elles mêlent trois volets : scientifique avec les grands noms de la philosophie ; pédagogique pour les enseignants en philosophie dans le cadre du plan formation national ; culturel pour le grand public. En 2013, les RPL ont réuni près de 3500 personnes.

Après la Liberté en 2011, la Vérité en 2012, les RPL se sont interrogées en 2013 sur les concepts « Matière et Esprit » en écho au tricentenaire de la naissance de Denis Diderot. Demain, Langres pourrait intégrer un réseau des « Villes philosophiques », affirmant ainsi son ambition de devenir l’une des cités de référence en la matière.

Thématique et programmation des RPL 2014 à découvrir prochainement sur rencontresphilosophiqueslangres.fr

musée d’art et d’histoire guy bailletSitué en plein cœur de la cité, l’espace présente une des plus belles collections d’art et d’archéologie de la région Champagne-Ardenne. Fondé en 1841 par la Société historique et archéologique de Langres, le musée est aujourd’hui installé dans une ancienne église augmentée d’un bâtiment contemporain. On accède à l’aile neuve par une passerelle aérienne dans laquelle sont exposés quelques témoignages de la production coutelière langroise. Depuis le XIXème siècle, amateurs éclairés et généreux donateurs ont constitué un fonds exceptionnel. Le parcours muséographique privilégie un cheminement chronologique qui mène le visiteur à découvrir la mosaïque de Bacchus du IIè siècles, les collections d’archéologie (préhistoire, époque gallo-romaine, Egypte), les salles de peintures et de sculptures (XVIIe, XVIIIe, XIXe siècles) et les arts décoratifs.

Deux musées de France donc à Langres : la Maison des Lumières et le musée Guy Baillet. Une exception culturelle bien pensée puisque la cité lingonne fait vivre ces deux lieux singuliers (situés à quelques mètres l’un de l’autre) d’une manière complémentaire. Le musée Guy Baillet accueillant certaines des expositions temporaires de la Maison des Lumières.

vi. une Politique Culturelle dynamique

1. l’offre Culturelle de langres Langres fourmille d’une intense activité culturelle et artistique. Ses infrastructures sont importantes : deux musées de France, un théâtre de 250 places installé dans une ancienne chapelle et une salle de spectacles de 550 places, deux bibliothèques, une école de musique, une école de dessin contemporaine de Diderot. Sa programmation de 60 à 80 rendez-vous culturels par an est volontaire et ambitieuse, avec notamment les remarquables Rencontres Philosophiques de Langres le troisième week-end de septembre, la fête du Pétard le dernier week-end de mai, l’Estival des Hallebardiers…

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vii. un Patrimoine remarquable

1. les inContournables

Avec ses hauts remparts, ses imposantes tours, sa cathédrale, Langres se présente telle une fière forteresse campée à 450 mètres d’altitude aux portes de la Champagne et de la Bourgogne.

Langres fut une ville importante dès la période gallo-romaine dont on peut encore admirer un arc antique et une mosaïque de Bacchus. Elle est médiévale par le découpage de ses parcelles et le rayonnement de sa cathédrale d’inspiration clunisienne. La Renaissance, quant à elle, se déploie en d’élégants hôtels particuliers, très raffi nés.

L’Offi ce de Tourisme propose une visite de la ville à travers le dédale de ses ruelles et, au détour de passages couverts, grâce à la location d’audio-guides pour la journée ou d’une application gratuite pour smartphone.

la tour de navarre

Joyau de la Renaissance, elle permet d’appréhender l’architecture et le patrimoine de la plus grande enceinte fortifiée complète d’Europe. Dans son écrin de pierre grandiose (20 mètres de haut, 30 mètres de diamètre), ses salles voutées et casematées, sa terrasse couverte d’une charpente monumentale, la Tour de Navarre accueille un parcours de visite ludique et pédagogique pour petits et grands. Grâce à un audio-guide, aux écrans vidéos et aux bornes interactives, le visiteur découvre cet ensemble défensif unique du XVIe siècle inauguré par François Ier en 1521.

La promenade sur le chemin de ronde qui couvre 3,6 km et fait le tour de l’ancienne ville avec ses sept portes (dont une porte gallo-romaine) et ses douze tours permet également de comprendre le système défensif de cette place forte royale.

la Cathédrale saint-mammès et son CloÎtre

Bâtie à partir de 1150 et achevée à la fi n du siècle, la cathédrale Saint-Mammès couvrait un vaste diocèse situé entre Champagne et Bourgogne. C’est le dernier grand édifice construit dans la lignée de l’abbatiale romane de Cluny, édifi ée à la fi n du XIe siècle. Située au carrefour d’infl uences artistiques, la cathédrale conjugue harmonieusement un décor et des volumes romans avec les premières innovations gothiques. L’emploi de la voûte sur croisées d’ogives, novateur dans la région, a permis de donner au vaisseau une largeur et un éclairage plus importants que dans les autres édifi ces clunisiens.

La façade monumentale de la cathédrale date du XVIIIe siècle, elle présente une symétrie parfaite mais massive avec deux tours encadrant un avant-corps central surmonté d’un fronton. De la tour sud (45 m de haut, 227 marches), on découvre un magnifi que panorama sur la ville et ses environs. Bâti durant le premiers tiers du XIIIe siècle, le cloître est accolé au fl anc sud de la cathédrale.

la PlaCe diderot

Fin 2012, la place Diderot a fait l’objet d’un vaste programme de rénovation. Avec ses pavés et son nouvel agencement, elle est devenue un espace d’échanges et de rencontres au cœur du centre ville historique. C’est sur cette place que Denis Diderot naquit le 5 octobre 1713, au numéro 9. La façade de la demeure familiale (propriété privée) est typique des XVIIe-XVIIIe siècles avec une boutique au rez-de-chaussée et une habitation au premier étage, dit « étage noble ». Cette place est dominée par la statue de Diderot réalisée par Bartholdi.

les maisons Canoniales

La gestion de la cathédrale était assurée par de nombreux religieux (chanoines) qui réorganisèrent le tissu urbain autour de l’église mère dès le XIIIe siècle. Vivant auparavant dans des bâtiments communautaires jouxtant la cathédrale, les chanoines s’installèrent ensuite dans des résidences particulières. Elles forment aujourd’hui le quartier canonial et fi gurent parmi les plus beaux hôtels particuliers de la ville.

le Collège des jésuites

Le collège Diderot et sa chapelle sont l’ancien collège des Jésuites où Denis Diderot fi t ses études. Le bâtiment fut achevé en 1767. La chapelle accueille de nombreuses expositions pendant l’année.

Vue générale de l’Acropole de Langres, leuropevueduciel

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p. 21viii. Photothèque

visuels libres de droit Pour la Presse

Trousse de mathématiques, Butterfi eld, Paris, 1690.

Collection des Musées de Langres, © Sylvain Riandet

/ Ville de Langres

Globe de poche, John Cary, Londres, 1791. Collection des

Musées de Langres, © Sylvain Riandet / Ville de Langres

Planche Coutelier, détail, extraite de l’Encyclopédie,

3e volume de planche, 1763. Collection Bibliothèque

Marcel Arland de Langres © Sylvain Riandet, / Ville de Langres

Planétaire, détail, atelier des Fortin, Paris, vers 1775.

Collection des Musées de Langres, © Olivier Caumont

/ Ville de Langres.

Diderot, buste, Encyclopédie et encrier,

Philippe Lemoine collection MDT 52 - Mairie de Langres

Frontispice de l’Encyclopédie, extrait de l’Encyclopédie,

1er volume de texte, 1763. Collection Bibliothèque Marcel

Arland de Langres© Sylvain Riandet/ Ville de Langres

Pendule cartel, Braillard, Versailles, XVIIIe siècle.

Collection des Musées de Langres, © Sylvain Riandet

/ Ville de Langres

Planche Coutelier, détail, extraite de l’Encyclopédie,

3e volume de planche, 1763. Collection Bibliothèque

Marcel Arland de Langres © Sylvain Riandet / Ville de Langres

Modello pour une statue de Diderot, Frédéric-Auguste Bartholdi,

Paris, 1883. Collection des Musées de Langres,

© Sylvain Riandet / Ville de Langres

Omaï a native of Ulaietea, Francisco Bartolozzi d’après

Nathaniel Dance, 1774. Collection des Musées de

Langres, © Sylvain Riandet / Ville de Langres

Planche Coutelier, extraite de l’Encyclopédie, 3e volume de planche, 1763. Collection

Bibliothèque Marcel Arland de Langres © Sylvain Riandet

/ Ville de Langres

Histoire philosophique et politique des établissements et du

commerce des européens dans les deux Indes, Guillaume Thomas

Raynal, Tome 1, bibliothèque Diocésaine de Langres © Sylvain

Riandet / Ville de Langres

Maison natale de Diderot, place Diderot à Langres

avec la statue de Bartholdi, © Sylvain Riandet/ Ville de Langres

Plat à kava kumete, Archipel des Tonga (Polynésie),

Fin XVIIIe –début XIXe siècle. Collection des Musées de

Langres, © Sylvain Riandet / Ville de Langres

Claude Gillot, La Scène des tréteaux ou Le Cheval de Troie,

fi n XVIIe –début XVIIIe siècle. Collection des Musées de

Langres, © Sylvain Riandet / Ville de Langres

11. 12.

16.

3.2.1.

13.

17.

4.

14.

18. 19. 20.

5.

Sextant de marine, Georges Adams junior, Londres,

vers 1780. Collection des Musées de Langres,

© Sylvain Riandet / Ville de Langres

Apollon et Sarpédon, Jean Simon Berthélemy, Paris,

Salon de 1781. Collection des Musées de Langres,

© Sylvain Riandet / Ville de Langres

Vue générale de l’Acropole de Langres,

leuropevueduciel

Portrait de Denis Diderot, Louis Michel Van Loo, Paris,

vers 1770. Collection des Musées de Langres,

© Sylvain Riandet / Ville de Langres

Homme de lettres ou philosophe, école anglaise, XVIIIe siècle. Collection des

Musées de Langres, © Sylvain Riandet / Ville de Langres

6. 8.7. 9. 10.

15.

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Maison des Lumières Denis Diderot / dossier de presse

viii. Photothèque

François Marie Arouet de Voltaire tenant un exemplaire de « La Henriade » Maurice-

Quentin de La Tour (1704-1788) (copie d’après)

© RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot

Vue intérieure salle 7, l’entreprise encyclopédique

BasaltArchitecture, photographe Daniel Moulinet

Vue de nuitBasaltArchitecture,

Louis Bénech, agence Botolussi, photographe Daniel Moulinet

Horloge à longitude de marine, n° 32, Ferdinand Berthoud

(1727-1807), Paris, 1775 © Musée des arts et métiers-

Cnam, Paris / photo M. Favareillesur demande auprès du CNAM

Vue intérieure salle 6, Diderot et les Arts

BasaltArchitecture, Cabinet à-Kiko,

photographe Daniel Moulinet

Portrait de la marquise de Pompadour (1722-1764)

Charles de Steuben (1788-1856) (d’après Maurice-Quentin de La Tour) (1704-1788), France, 1838 © RMN-Grand Palais (Château

de Versailles) / Gérard Blot

Vue intérieure salle 2, Diderot et Langres

BasaltArchitecture, Cabinet à-Kiko,

photographe Daniel Moulinet

Le Melon entaméJean-Siméon Chardin (1699-1779) et atelier

© RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / René-Gabriel Ojéda

Vue extérieureBasaltArchitecture, Louis

Bénech, agence Botolussi, photographe Daniel Moulinet

Vue intérieure salle 9, l’Encyclopédie, un ouvrage de référence

BasaltArchitecture, Cabinet à-Kiko,

photographe Daniel Moulinet

Le BénédicitéJean-Siméon Chardin

(1699-1779), Paris, vers 1740© RMN-Grand Palais

(musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle

Maquette de presse à barreau pour imprimerie,

Anonyme, Paris, vers 1750© Musée des arts et métiers-

Cnam, Paris / photo M. Favareillesur demande auprès du CNAM

Vue intérieure salle 5, Diderot et l’Europe

BasaltArchitecture, Cabinet à-Kiko,

photographe Daniel Moulinet

23.

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des

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horaires

Avril à septembreDu mardi au dimanche : De 9h à 12h et de 14h à 19h

Octobre à marsDu mardi au dimanche : De 9h à 12h et de 14h à 17h

La Maison des Lumières est fermée le lundi.Le Musée d’Art et d’Histoire Guy Baillet est lui fermé le mardi.

Plein tarif : 52

tarif réduit : 32De 12 ans à 18 ans, plus de 65 ans, demandeurs d’emploi, familles nombreuses à partir du 3e enfant, groupes à partir de 10 personnes, pass’52

Pass annuel pour les deux musées de langres, tous publics : 152

Carte d’ambassadeur des musées de langres : Attribuée sur demande de l’intéressé, cette carte est délivrée gratuitement par la Ville à tout Langrois désirant devenir ambassadeur des musées de Langres. Elle donne droit à trois entrées gratuites par an et six entrées à tarif réduit par an pour les personnes l’accompagnant.

gratuité :

• Enfant de moins de 12 ans, personnes bénéficiant du RSA, étudiants en arts/histoire de l’art, carte ICOM, carte Presse, membres à jour de cotisation des Amis des Musées de Langres, membres à jour de cotisation de la S.H.A.L, personnes en situation de handicap et leur accompagnateur.

• Le premier dimanche de chaque mois.

• Le samedi de la Nuit des Musées.

• Le samedi des Journées Européennes de l’Archéologie.

• Le samedi et le dimanche des Journées Européennes du Patrimoine.

• Le dimanche des Rencontres Philosophiques de Langres.

• Le jour anniversaire de la naissance de Diderot, le 5 octobre

• Une journée (selon calendrier national) à l’occasion de la Fête de la Science.

tarifs

Entrée des Musées de LangresBillet unique Maison des Lumières et Musée d’Art et d’Histoire Guy Baillet, situé place du centenaire

maison des lumières denis diderot

1 place Pierre Burelle 52200 [email protected] I 03 25 86 86 40

www.langres.fr

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