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et les freins de la destination Paris

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Sommaire

1- Présentation du panel 2

2- L’image de la destination Paris 3

a- Perception par zones géographiques 5 Europe du nord (Royaume-Uni, Belgique/Pays-Bas/Suisse, Allemagne, Danemark, Norvège) 5 Europe du sud (Espagne, Italie) 6 Reste Europe (Pologne, Turquie) 7 Asie BRICS (Chine, Inde) 8 Reste Asie (Japon, Corée du Sud) 9 Amériques (Etats-Unis, Brésil) 10

b- Perception par cibles 11 c- Le rôle des caractéristiques individuelles 14

3- Les freins au déclenchement du séjour 16

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Ce document revient sur les principaux enseignements tirés d’une enquête menée par l’OTCP, en partenariat avec BVA, sur les freins au déclenchement d’un séjour à Paris. Cette enquête, menée en avril/mai 2015, sert de point de départ aux réflexions du comité « Destination Paris » visant, avec les professionnels et sous la houlette de la municipalité, à renforcer l’attractivité touristique de la capitale. L’enquête a deux objectifs principaux :

• Connaître les composantes de l’image de Paris aux yeux de cibles touristiques pour partie réfractaires à un séjour à Paris.

• Identifier et hiérarchiser les freins à la visite auprès de ces cibles. D’autres éléments liés aux attentes des touristes, à la construction de l’image de la destination et à celle de destinations concurrentes complètent cette enquête. Elle nous permet aujourd’hui de disposer d’une importante base de données sur les attentes et les perceptions propres à chaque nationalité/profils, afin de capter ces publics.

1- Présentation du panel 7 000 personnes de 18 pays (de marchés matures et émergeants), ayant une mobilité internationale récente ou à venir, ont été invités à répondre à un questionnaire sur internet.

Enquête sur l’image touristique

et les freins de la destination Paris

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Trois cibles :

• Cible 1 : population ayant déjà visité Paris sans intention/envie de retour.

• Cible 2 : population n’ayant jamais visité Paris exprimant l’envie de s’y rendre.

• Cible 3 : population n’ayant jamais visité Paris sans intention/envie de s’y rendre. La répartition par cibles des personnes interrogées se divise comme ceci :

La cible 1 est légèrement plus présente en Europe du Nord mais aussi au Japon. Sur les 55 % « hors cible », 42 % sont des personnes ayant déjà visité Paris et souhaitant y revenir.

2- L’image de la destination Paris Les personnes interrogées devaient se prononcer en accord ou non avec une série d’affirmations sur leur perception de Paris. Les résultats permettent d’objectiver les points forts et les faiblesses de l’image de la destination en fonction notamment de l’origine géographique des personnes interrogées, de la cible à laquelle ils appartiennent et de caractéristiques individuelles (âges, revenus, structures familiales etc.).

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Quelle image avez-vous de la ville de Paris ? (en % d’accord) – Résultats globaux

• Large consensus sur le patrimoine culturel et historique de la capitale (principaux points forts de l’image de la destination).

• L’image est plus controversée sur la qualité d’accueil, de vie et la propreté.

• Paris pâtit d’une image de cherté largement partagée (principal point faible de l’image de la destination).

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a- Image de la destination : perception par zones géographiques

Quelle image avez-vous de la ville de Paris ? (en % d’accord – en orange par rapport à la moyenne) Europe du nord (Royaume-Uni, Belgique/Pays-Bas/Suisse, Allemagne, Danemark, Norvège)

• Les Européens du nord ont globalement une image plus sévère de la capitale, notamment sur les thèmes de la propreté ou du caractère « vert » de la destination.

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Quelle image avez-vous de la ville de Paris ? (en % d’accord - en violet par rapport à la moyenne) Europe du sud (Espagne, Italie)

• L’image est perçu plus négativement sur l’art de vivre (gastronomie, fête, cadre de vie), l’amabilité des locaux et leur capacité à parler les langues étrangères.

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Quelle image avez-vous de la ville de Paris ? (en % d’accord - en rose par rapport à la moyenne) Reste Europe (Pologne, Turquie)

• Les Polonais sont plus enthousiastes sur les critères d’ambiance (l’accueil, le caractère festif, l’amabilité des Parisiens).

• Les Turcs expriment plus de positivité sur les caractères d’environnement (propreté, vert, sûreté, affluence supportable etc.)

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Quelle image avez-vous de la ville de Paris ? (en % d’accord - en vert par rapport à la moyenne) Asie BRICS (Chine, Inde)

• L’Inde et la Chine partagent une vision très édulcorée, fantasmée de la ville avec une perception globalement très positive et supérieure à la moyenne des personnes interrogées.

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Quelle image avez-vous de la ville de Paris ? (en % d’accord - en bleu par rapport à la moyenne) Reste Asie (Japon, Corée du Sud)

• Une vision globalement plus critique que la moyenne. Paris est moins perçu comme un pôle économique dynamique.

• Pour les Japonais l’affluence touristique constitue un vrai problème.

• Les Coréens sont plus dubitatifs par rapport au caractère multiculturel et festif de la ville. Ils doutent également du caractère bon marché de la destination.

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Quelle image avez-vous de la ville de Paris ? (en % d’accord - en turquoise par rapport à la moyenne) Amériques (Etats-Unis, Brésil)

• Une image de Paris qui tend vers la moyenne sur la plupart des critères ou qui tend à s’améliorer sur certains aspects.

• Les deux pays s’accordent sur la qualité de vie et le caractère sûr de la destination.

• Les Brésiliens plus particulièrement sont plus enthousiastes sur le côté « vert » de la ville.

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b- Image de la destination : perception par cibles La perception est légèrement dégradée pour les cibles de visiteurs sans intention de retour/de venir à Paris (cibles 1 et 3). Les non visiteurs affichant l’envie de s’y rendre (cible 2) ont une meilleure perception sur la plupart des thèmes.

Quelle image avez-vous de la ville de Paris ? (en % d’accord - en gris par rapport à la moyenne) Cible 1 (déjà visité sans intention d’y revenir)

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Quelle image avez-vous de la ville de Paris ? (en % d’accord - en rouge par rapport à la moyenne) Cible 2 (pas visité mais envie d’y aller)

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Quelle image avez-vous de la ville de Paris ? (en % d’accord - en gris par rapport à la moyenne) Cible 3 (pas visité mais envie d’y aller)

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c- Image de la destination : le rôle des caractéristiques individuelles Au-delà de l’appartenance à une cible définie et à une zone géographique, l’image de Paris peut fluctuer en fonction de caractéristiques individuelles parmi lesquelles se trouvent : 1- L’âge : l’image de Paris tend en effet globalement à être plus positive chez les plus

jeunes que les personnes plus âgées.

Les plus jeunes sont plus enthousiastes sur le caractère « vert » de la ville (60% et 59 % d’accord respectivement pour les 18-24 ans et 25-34 ans contre… 35 % d’accord pour les plus de 65 ans) et d’autres critères pratiques tels que l’usage des langues étrangères (53 % pour les 18-24 ans pour une moyenne de 45 %). C’est sur le critère économique (la perception de Paris comme une destination bon marché) sur lequel les plus jeunes s’opposent le plus à leurs ainés (35 % et 32 % d’accord respectivement chez les 18 à 24 ans et les 25 à 34 ans contre 23 % et 16 % chez les 50-64 ans et les plus de 65 ans). 2- La structure familiale (présence ou non d’un enfant) : la présence d’enfants dans la

structure familiale est un facteur positif sur la perception de la ville.

On constate une différence de perception sur le caractère « vert » de la ville entre les ménages avec enfants versus 48% les ménages sans enfants (48 % d’accord). Les familles sont également plus enthousiastes par rapport à la propreté de la ville (74% d’accord) que pour les ménages sans enfant (65 % d’accord). Enfin, ici aussi, le critère économique (la perception de Paris comme une destination bon marché) suscite plus d’accord chez les structures familiales avec enfants (30% d’accord). 3- La localisation de l’habitat : globalement, on observe une opposition entre les individus

résidant dans des villages et ceux résidant dans des villes de grande taille, cette dernière

localisation influant positivement sur l’image de Paris.

Les résidents des grandes villes sont plus indulgents par rapport aux aspects « vert » de la capitale (60% d’accord contre 53% au global) comme pour les aspects sécuritaires (68% d’accord pour les citadins contre 55% pour les habitants des villages). Les habitants des grandes villes émettent moins de doutes par rapport à la capacité des Parisiens à parler les langues étrangères (48% versus 37% pour les habitants des villages). 4- Le niveau de ressources : la population disposant de revenus supérieurs jugeant plus

favorable l’image de Paris.

Les personnes disposant de revenus supérieurs ont une image plus verte de la ville (64% versus 43% pour les revenus les plus faibles). De la même façon, on observe une distorsion importante sur le caractère propre de la Paris : 78% versus 57% pour les moins aisés. De même, on relève de consensus sur le caractère sûr de la ville : 74% pour les plus fortunés versus 55% pour les moins aisés. Enfin, le fait de bénéficier de revenus supérieurs semble avoir un impact positif sur l’image de l’affluence touristique de Paris : 76% versus 62% pour les revenus les plus faibles qui la jugent moins supportable.

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Quelle image avez-vous de la ville de Paris ? (en % d’accord)

Pour les cibles jeunes (18-24 ans et 25-34 ans)

18-24 25-34 Moyenne tous

âges confondus

Paris est une ville touristique 95 % 93 % 95 %

Paris est une ville d'art et d'histoire 95 % 93 % 95 %

Paris est une ville de mode/shopping 94 % 94 % 94 %

Paris est une ville de luxe 93 % 92 % 93 %

Paris est une ville romantique 93 % 92 % 92 %

La diversité des musées parisiens est connue des touristes 89 % 90 % 91 %

Paris est une ville multiculturelle 90 % 88 % 91 %

La programmation évènementielle est attractive 87 % 87 % 89 %

Paris est une capitale de l'art moderne 91 % 87 % 88 %

Les nuits parisiennes offrent des possibilités pour faire la fête 89 % 86 % 88 %

Paris compte de nbreux bâtiments d'architecture moderne 90 % 86 % 87 %

Paris est une ville moderne/innovante 90 % 86 % 87 %

Paris est une ville gastronomique 90 % 86 % 87 %

Paris est une ville festive 87 % 82 % 85 %

Les hébergements touristiques parisiens sont de bonne qualité 86 % 81 % 81 %

Paris est un pôle économique dynamique 81 % 78 % 78 %

Paris est une ville accueillante 81 % 77 % 78 %

Paris est une ville où il fait bon vivre 81 % 79 % 78 %

Paris se visite facilement 65 % 69 % 72 %

Paris est une ville propre 74 % 72 % 69 %

L'affluence touristique à Paris est supportable 69 % 69 % 67 %

Les parisiens sont aimables 70 % 67 % 66 %

Paris est une ville sûre 67 % 67 % 64 %

Paris est une ville verte 60 % 59 % 53 %

Les parisiens parlent bien les langues étrangères 53 % 52 % 45 %

Paris est une destination bon marché pour un touriste 35 % 32 % 27 %

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3- Les freins au déclenchement du séjour Les personnes interrogées devaient se prononcer être en accord ou non avec une série de critères à considérer comme des freins au déclenchement du séjour. Ces critères ont été regroupés sous cinq thèmes. Le tableau ci-dessous présente les trois critères les plus cités pour chaque thème.

Thèmes Critères % de citation

Organisation générale des vacances

Budget vacances insuffisant 53 %

Pas assez de jours de vacances 30 %

D’autres destinations privilégiées 28 %

L’image de Paris

Paris est une ville trop chère 61 %

On ne se sent pas en sécurité à Paris 21 %

Les parisiens ne sont pas accueillants 20 %

L’accessibilité et les transports vers Paris

Le trajet jusqu’à Paris est trop cher 52 %

Le trajet jusqu’à Paris est trop long 30 %

Le trajet jusqu’à Paris est trop complexe 23 %

L’hébergement touristique à Paris

L’hébergement touristique est trop cher 55 %

Trop peu de solutions d’hébergement pas chères 32 %

Il est compliqué de trouver un hébergement à Paris 18 %

L’organisation d’un séjour à Paris

Les attractions touristiques à Paris sont trop chères 42 %

Paris ne permet pas de respecter votre régime alimentaire 11 %

Paris n’est pas une ville surprenante 10 %

Aux côtés de contraintes d’organisation interne (temps de vacances disponible, trajet trop long etc.) ce sont surtout les critères économiques (budget insuffisant, hébergements et attractions trop chères etc.) qui ont le plus souvent été cités par les personnes interrogées.

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Liste des principaux critères cités par les personnes interrogées

Critères % de citations

Paris est une ville trop chère 61 %

L’hébergement touristique à Paris est trop cher 55 %

Budget de vacances insuffisant 53 %

Les attractions touristiques parisiennes sont trop chères 42 %

Il y a trop peu de solutions d’hébergement pas chères à Paris 32 %

Le trajet jusqu’à Paris est trop cher 30 %

Pas assez de jours de vacances 30 %

D’autres destinations préférées à Paris 28 %

Le trajet jusqu’à Paris est trop complexe 23 %

On ne sent pas en sécurité à Paris 21 %

Les parisiens ne sont pas accueillants 20 %

Il est compliqué de trouver un hébergement à Paris 18 %

Paris est trop éloigné de chez vous 18 %

Il est nécessaire de prendre l’avion pour aller à Paris 16 %

Il y a trop peu de solutions d’hébergement pour les familles 15 %

Il faut un visa pour aller à Paris 15 %

Il faut un passeport pour aller à Paris 14 %

D’autres choses à faire pendant les vacances 14 %

Paris est trop touristique 13 %

Paris est une zone trop urbaine 12 %

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Organisation générale des vacances : les deux premiers freins cités sont des contraintes fortes d’accès aux voyages à l’étranger. Le choix du type de destination n’arrive qu’en 3ème position et concerne avant tout les Européens du nord.

• Budget vacances insuffisant (53 %) : critère cité massivement par la Corée du sud (70 %), le Brésil (68 %), la Pologne (67 %) et la Turquie (64%). La contrainte budgétaire est en retrait pour les Britanniques (32%), les pays scandinaves (40%) et l’Allemagne (41%).

• Pas assez de jours de vacances (30 %) : l’insuffisance du capital temps/vacances est davantage citée par les Chinois (62 %) et les Coréens (57 %). Il est également évoqué par les Japonais (45 %), les Brésiliens (43 %) et les Turcs (38 %). Il est globalement en retrait pour tous les pays d’Europe (14 % au Royaume-Uni et en Allemagne ; 23 % en Italie) hors Espagne. Cette absence de temps disponible est un frein majeur pour les plus jeunes (61 %) et pour l’ensemble des individus sans mobilité à l’étranger récente (67 %). La contrainte est à l’inverse moins visible pour tranches d’âge les plus âgés (35 %).

• D’autres destinations privilégiées à Paris (28 %) : critère cité massivement pour l’ensemble des pays d’Europe du Nord (de 49 % pour l’Allemagne à 42 % pour le Royaume-Uni) ; il est en retrait pour l’ensemble des pays asiatiques, la Pologne, la Turquie et le Brésil. Ce sont les tranches d’âge les plus âgés (65 ans et plus) qui évoquent le plus souvent ce critères (43 %).

L’image de Paris : ces freins sont liés à l’image de Paris et s’exercent différemment selon les pays et les caractéristiques individuelles.

• Paris est une ville trop chère (61 %) : une image de cherté de la destination très manifeste chez les Espagnols (72 %) ; au contraire très minorée chez les Japonais (51 %), les pays scandinaves (51 %) et les Américains (52 %).

• On ne se sent pas en sécurité à Paris (21 %) : un sentiment d’insécurité davantage évoqué par la Corée du Sud (37 %), le Japon (31 %), la Chine (27 %) et le combiné Belgique/Pays-Bas/Suisse (30 %). Le sujet est beaucoup moins sensible pour l’Espagne, l’Italie (16 %) et le Brésil (15 %). Rappelons que l’enquête s’est tenue après les attentats de janvier 2015.

• Les parisiens ne sont pas accueillants (20 %) : un défaut d’hospitalité qui est davantage exprimé par les Américains (30 %), les Anglais (29%), les Italiens (28%) et les Belges/ Néerlandais/Suisses (27 %). A contrario, ce défaut d’image est moins partagé par les Indiens (9 %), les Polonais (9 %), les Chinois (12 %) et les Coréens (14 %). Cette perception d’absence d’hospitalité des Parisiens est davantage exprimée par les personnes ultra-mobiles (10 séjours et plus : 29 %). À l’inverse, ce sentiment est moins partagé au sein des personnes qui n’ont pas voyagé à l’étranger récemment (17 %).

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L’accessibilité et les transports vers Paris : l’accessibilité est logiquement un frein à la venue des plus lointains, tant du point de vue du temps de transport que du budget.

• Le trajet jusqu’à Paris est trop cher (52 %) : Un obstacle financier qui s’exerce massivement pour les Coréens (77%), les Japonais (70%), puis les Brésiliens (66%), les Chinois (62%), les Turcs (61%), enfin les Américains (61%). A contrario, ce frein est moins soulevé par les Polonais (21%), les Italiens (37%), les Belges/Néerlandais/Suisses (38%), enfin les Britanniques (38%). Cette cherté du trajet jusqu’à Paris est plus souvent dénoncée par les plus jeunes (58%), les habitants des grandes villes (56%), ceux n’ayant effectué aucun séjour à l’étranger (59%). Inversement, ce frein est moins souvent exprimé par les personnes déclarant des pratiques de voyages à l’étranger intensives (10 séjours et + : 40%) par les plus âgés (38%).

• Le trajet jusqu’à Paris est trop long (30 %) : Une longueur de trajet comme obstacle à la venue exprimée massivement par les Coréens (62%) et les Japonais (59%). Ce frein est très mineur auprès des Européens du Nord, réduit également auprès des Italiens (20%) et des Espagnols (23%). Cette durée du trajet est aussi évoquée par les familles (33%), les habitants des grandes villes (34%). Paradoxalement, cette longueur effraye sensiblement moins les personnes les plus âgées (23%).

• Le trajet jusqu’à Paris est trop complexe (23 %) : cette complexité est plus souvent citée par les Chinois (40%) et les Coréens (38%). Ce point est en retrait chez les Italiens (10%) et les pays scandinaves (16%). Là aussi, à l’instar de la durée du trajet, la complexité du trajet est moins évoquée par les plus âgés (17%).

L’hébergement touristique à Paris : l’hébergement est un point de focalisation important pour les touristes interrogés, mais sans que des attentes spécifiques fortes, en fonction des caractéristiques des personnes interrogées (jeunes, familles…), ne se dégagent réellement

• L’hébergement touristique est trop cher (55 %): un obstacle financier qui s’exerce davantage pour les Brésiliens (67 %), les Espagnols et les Coréens (65 %). A contrario, la cherté de l’hébergement touristique parisien est moins exprimée par les pays scandinaves (42 %) et par l’Italie (44 %). Le coût de l’hébergement à Paris est plus souvent dénoncé par les personnes n’ayant effectué aucun séjour récent à l’étranger (60 %). Ce frein est également moins souvent exprimé par les tranches d’âge les plus âgés (48 %).

• Il y a trop peu de solutions d’hébergement pas chères (32 %) : une difficulté à trouver des solutions d’hébergement satisfaisantes d’un point de vue financier est davantage exprimée par les Coréens (45 %), les Turcs et les Allemands (42 %). Ce frein est mineur auprès des Indiens (21 %), des pays scandinaves (23 %), des Britanniques (24 %) et des Américains (25 %).

• Il est compliqué de trouver un hébergement à Paris (18 %) : une difficulté plus souvent exprimée par les Polonais (33 %). Ce point est en retrait chez les Britanniques (11 %), les Belges/Néerlandais/Suisses et les Brésiliens (13 %). La complexité pour trouver un hébergement est plus souvent évoquée par les 18-24 ans (22 %).

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L’organisation d’un séjour à Paris : ces freins sont liés à l’image de Paris et s’exercent différemment selon les pays et les caractéristiques individuelles.

• Les attractions touristiques à Paris sont trop chères (42 %) : Un obstacle financier qui s’exerce davantage pour les Coréens (58 %), les Turcs (56 %), les Polonais et les Chinois (53 %). Cet aspect est en retrait pour les clientèles scandinaves (32 %), les Italiens (33 %), l’Inde (33 %) et le Japon (34 %).

• Paris ne permet pas de respecter votre régime alimentaire (11 %) : un frein qui est davantage mis en avant par la Chine (30 %) et la Corée (21 %). Les difficultés quant au respect d’un régime alimentaire spécifique sont négligeables pour les Allemands (2 %), très en retrait pour les Belges/ Néerlandais/ Suisses (5 %), les pays scandinaves (6 %) et les Etats-Unis (7 %).

• Paris n’est pas une ville surprenante (10 %) : Cet argument est plus utilisé par les populations d’Europe proches : les Britanniques (16 %), les Belges/Néerlandais/Suisses (15 %) et les Allemands (14 %). Au contraire, il est très en retrait pour les Coréens (4 %), les Japonais (5 %), les Indiens (6 %). Cet aspect est d’autant plus cité que l’on a voyagé beaucoup au cours des cinq dernières années (10 séjours et plus : 17 %).

Enfin, au-delà des aspects mentionnés ci-dessus, des contraintes spécifiques pour les clientèles asiatiques, notamment sur les horaires des musées et des magasins, ainsi que l’offre de shopping, y sont plus marqués que pour d’autres marchés :

• Sur les horaires d’ouverture des musées : jugés insuffisantes pour 9 % de toutes les personnes interrogées, mais à respectivement 13 % et 14 % pour les zones Asie BRICS (Chine et Inde) et Reste Asie (Japon et Corée du sud).

• Sur les horaires d’ouverture des magasins : jugés insuffisantes pour 8 % de toutes les personnes interrogées, mais à respectivement 13 % et 18 % pour les zones Asie BRICS (Chine et Inde) et Reste Asie (Japon et Corée du sud).

• Sur l’offre de shopping : jugée insuffisante pour 8 % de toutes les personnes interrogées, mais à respectivement 11 % et 10 % pour les zones Asie BRICS (Chine et Inde) et Reste Asie (Japon et Corée du sud).