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Etat de santé de la biodiversité en Île-de-France Apport du programme de sciences participatives Vigie-Nature Une étude de Audrey Muratet, Grégoire Loïs, et Maxime Zucca – ARB îdF Lire l’étude complète Gilles Lecuir, chargé d’études, ARB îdF Pantin, 23 mars 2018 [email protected]

Etat de santé de la biodiversité en Île-de-France · Ils couvrent 47% du territoire (MOS 2012), la biodiversité qu’ils abritent est faible et en régression 2009 2011 2013 2015

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Etat de santé de la biodiversitéen Île-de-FranceApport du programme de sciences participatives Vigie-Nature

Une étude de Audrey Muratet, Grégoire Loïs, et Maxime Zucca – ARB îdFLire l’étude complète

Gilles Lecuir, chargé d’études, ARB îdFPantin, 23 mars [email protected]

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Les sciences participatives

Questions de macro-écologie

Besoin de données standardisées

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Les sciences participatives

Naturalistes

Grand public

Scolaires Agriculteurs Gestionnaires

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Etat de santé basé sur 3 observatoires naturalistes de Vigie-Nature

Les sciences participatives

Vigie-flore

La flore depuis 2009

STERF

Les papillons de jours depuis 2005

STOC

Les oiseaux depuis 2002

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Evolution de la participation aux observatoires naturalistes

6

17

26

31

33

33

31

29

29

32

40

42

42

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

8

20

13

14

18

19

15

15

12

15

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

7

9

14

14

18

15

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

31 observateurs 40 observateurs 116 observateursAu total 186 participants

Evolution de la participation stable voire croissante

1 observateur sur 7 est francilien

Vigie-flore STERF STOC

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Evolution de la participation aux observatoires Vigie-Nature naturalistes

88

106137

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Données sur 791 espècesSoit 50% de la diversité régionale

Le Ray-grass (Lolium perenne) Typique des gazons urbains

Données sur 84 espècesSoit 62% de la diversité régionale

La Piéride de la Rave (Pieris rapae) Jardins et frichesPlantes-hôtes : choux, colza…

Données sur 149 oiseaux nicheursSoit 84% de la diversité régionale

Le Pigeon ramier (Columba palumbus) Zones agricoles (parcs et jardins)

Evolution de la participation aux observatoires naturalistes

Rich

ard B

artz

Myr

Mu

ratet

An

dreas Trep

te

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Tendances globales

Evolutions temporelles de la diversitéRichesse : nombre d’espèces différentesAbondance : nombre total d’individus

Tous milieux confondusforêts, landes, prairies, zones humides, zones urbaines, zones agricoles

observés au cours d’un relevé

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-21%

2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014

21

22

23

24

25

26

27

Abondance moyenne par point d’écoute

Richesse moyenne par transect

-8%

2006 2008 2010 2012 2014

9

9,5

10

10,5

11

11,5

Déclin plus marqué qu’à l’échelle nationale

Stable pour la flore au niveau régional et au niveau national

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Tendances par habitatEvolutions temporelles de la diversité

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Myr Muratet

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Milieux agricoles

Ils couvrent 47% du territoire (MOS 2012), la biodiversité qu’ils abritent est assez faible

IAU, 2012

13moyenne régionale

8moyenne régionale

7moyenne régionale

7

5

5

14

10

Tous milieux

cultures

interstices urbains

parcs et jardins

forêts caducifoliées

Vigie-Flore

8

6

5

4

7

STERF

13

13

11

13

14

STOC

RICHESSE MOYENNE PAR RELEVÉ

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Milieux agricoles

Ils couvrent 47% du territoire (MOS 2012), la biodiversité qu’ils abritent est faible et en régression

2009 2011 2013 2015Années

4

4,5

5

5,5

Richesse moyenne par placette

-20%

Espèces

disparues au

niveau régional

R

E

Espèces en

danger critique au

niveau régionalC

R

CC

BY-SA

3.0

Stefan lefn

aer

Aspérule des champs

Buplèvre à feuilles rondes

Franz X

aver

Stefan lefn

aer

Gagée des champs

Nielle des blés

-14% au niveau national

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Steve Riall

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

1,2

1,4

1,6

Var

iati

on

de

l'ab

on

dan

ce

Année

Bruant proyer : -43%

-17%

2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014

Années

20

21

22

23

24

25

Abondance moyenne par point d’écoute Parmi eux, les spécialistes des milieux

agricoles ont chuté de 30 %

Milieux agricoles

Ils couvrent 47% du territoire (MOS 2012), la biodiversité qu’ils abritent est faible et en régression, notamment les plus spécialistes!

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Ils couvrent 47% du territoire (MOS 2012), la biodiversité qu’ils abritent est faible et en régression

Les haies : Un effet positif!

-45 % dans les grandes cultures non entourées par des bordures végétales

-15 % dans les grandes cultures avec des bordures végétales M

axime Zu

cca

2006 2008 2010 2012 2014

5

5,5

6

6,5

7

7,5

8

-18 %

Richesse moyenne par transect

Milieux agricolesM

axime Zu

cca

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2016 2014

Milieux agricoles

CAUSES PROBABLES DE CETTE RÉGRESSION : CAS DES OISEAUX

Effet modéré des pesticides2219 espèces en moyenne

Effet fort de la simplification des paysages228 espèces en moyenne

Marek Szczepanek Cks3976 Marek Szczepanek

Thurner Hof DickDaniels

Les perdants : espèces spécialistes des milieux agricoles et d’un type de ressource

Les gagnants : espèces généralistes ou omnivores

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Milieux agricoles

QUELLES SOLUTIONS?

Evolution des pratiques• Plan Ecophyto• Agro-écologie (Agriculture bio, agriculture de conservation, agroforesterie)

Evolution des systèmes de production• Diversification des types de cultures, • Mélanges variétaux, mélanges d’espèces, • Rotations plus longues, • Retour de l’élevage, • Fractionnement des parcelles

La biodiversité comme alliée• Restauration d’habitats refuges :

• Aménagement de haies, de bandes enherbées, plantation d’arbres • Installation de perchoirs et de nichoirs

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Audrey Muratet

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IAU, 2012

Milieux urbains

7

5

5

14

10

Tous milieux

cultures

interstices urbains

parcs et jardins

forêts caducifoliées

Vigie-Flore

8

6

5

4

7

STERF

13

13

11

13

14

STOC

13moyenne

régionale (tous milieux)

8moyenne

régionale (tous milieux)

7moyenne

régionale (tous milieux)

RICHESSE MOYENNE PAR RELEVÉ

Ils couvrent 21% du territoire (MOS 2012), la biodiversité qu’ils abritent est en déclin dans les parcs et jardins : les espaces verts privés et publics

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Ils couvrent 21% du territoire (MOS 2012), la biodiversité qu’ils abritent est en déclin dans les parcs et jardins : les espaces verts privés et publics

Milieux urbains

2006 2008 2010 2012 2014Années

8

10

12

14

16

Abondance moyenne par transect

-33%

2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014Années

26

28

30

32

34

36

Abondance moyenne par site

-22 %

-22% au niveau national

Stable pour la flore au niveau régional et au niveau national

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Milieux urbains

CAUSES PROBABLES DE CETTE DIMINUTION DANS LES JARDINS : CAS DES PAPILLONS

Fragmentation du paysage, la ville filtre les espèces les moins mobiles

Pratiques des jardiniers amateurs Utilisation de pesticides Faible naturalité

2015

2015

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Milieux urbains

QUELLES SOLUTIONS?

Adopter la gestion écologique• Arrêt des pesticides• Création de zones de refuge• Favoriser des espèces locales

et spontanées

Mu

riel Ben

del

Myr

Mu

ratet

Les Apiacées (carotte, fenouil, panais….) : Grande diversité en pollinisateurs

Le Lierre : Grande diversité de pollinisateurs spécialistes

Ecology and evolution 2016

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Ils couvrent 21% du territoire (MOS 2012), la biodiversité qu’ils abritent est en déclin sauf dans les interstices urbains : bords de routes, de voies ferrées et zones bâties

Milieux urbains

7

5

5

14

10

Tous milieux

cultures

interstices urbains

parcs et jardins

forêts caducifoliées

Vigie-Flore

8

6

5

4

7

STERF

13

13

11

13

14

STOC

Diversité faible pour les 3 groupes étudiés mais..

13moyenne

régionale (tous milieux)

8moyenne

régionale (tous milieux)

7moyenne

régionale (tous milieux)

RICHESSE MOYENNE PAR RELEVÉ

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Ils couvrent 21% du territoire (MOS 2012), la biodiversité qu’ils abritent est en déclin sauf dans les interstices urbains : bords de routes, de voies ferrées et zones bâties

Milieux urbains

… En forte augmentation pour les plantes, stable pour les papillons

2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

Années

3

4

5

6

Richesse moyenne par placette

+92 %

+115 % au niveau national

Stable pour les papillons au niveau régional et au niveau national

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Milieux urbains

Ils couvrent 21% du territoire (MOS 2012), la biodiversité qu’ils abritent est en déclin sauf dans l’urbain dense !

Et les spécialistes urbains connaissent le même déclin que dans le milieu agricole avec une chute de leurs effectifs de 30% en 11 ans.

-23% pour les oiseaux

… et en diminution pour les oiseaux (surtout les spécialistes!)

An

dreas Trep

te

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

1,2

Var

iati

on

de

l'ab

on

dan

ce

Hirondelle de fenêtre : -64%

Julien

Birard

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

1,2

Var

iati

on

de

l'ab

on

dan

ce

Moineau domestique : -28%

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Milieux urbains

CAUSES PROBABLES DE CES SITUATIONS MITIGÉES DANS LES INTERSTICES URBAINS

Végétalisation des interstices Passage au zéro phyto dans de nombreuses collectivités

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Milieux urbains

QUELLES SOLUTIONS POUR ALLER PLUS LOIN?

Intégrer la biodiversité dans les politiques publiques• Prise en compte des trames vertes et bleues dans les SCoT et les PLU• Renforcement des études d’impacts et évaluations environnementales• Diagnostics écologiques préalables aux projets urbains

Végétalisation du bâti• Murs, toitures…

Préservation des sols• Désimperméabilisation des sols• Restauration de sols fonctionnels

Gestion des eaux avec l’aide de la nature• Création de noues, mares, bassins de phyto-épuration• Renaturation des berges• Zones d’expansion des crues

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Audrey Muratet

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Ils couvrent 23% du territoire (MOS2012), ces milieux abritent une biodiversité importante moins touchée que les autres milieux

IAU, 2012

Milieux forestiers

7

5

5

14

10

Tous milieux

cultures

interstices urbains

parcs et jardins

forêts caducifoliées

Vigie-Flore

8

6

5

4

7

STERF

13

13

11

13

14

STOC

13moyenne

régionale (tous milieux)

8moyenne

régionale (tous milieux)

7moyenne

régionale (tous milieux)

Page 30: Etat de santé de la biodiversité en Île-de-France · Ils couvrent 47% du territoire (MOS 2012), la biodiversité qu’ils abritent est faible et en régression 2009 2011 2013 2015

Ils couvrent 23% du territoire (MOS2012), ces milieux abritent une biodiversité importante moins touchée que les autres milieux

Milieux forestiers

2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015Années

38

40

42

44

46

48

50

52

Fréquence moyenne par placette

+12 %

+16 % au niveau national

Stable pour les papillons au niveau régional et au niveau national

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Ils couvrent 23% du territoire (MOS2012), ces milieux abritent une biodiversité importante moins touchée que les autres milieux

Milieux forestiers

2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014Années

19

20

21

22

23

Abondance moyenne par site

-17 %

Parmi eux, les spécialistes des milieux forestiers ont chuté de seulement 8 %

Les espèces sentinelles de la qualité de ce milieu se portent mieux que le reste des espèces Des forêts qui se portent mieux?

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Milieux forestiers

CAUSES PROBABLES DE CETTE SITUATION

Protection juridique forte notamment par les Espaces Boisés Classés (EBC)

Engagement fort de la région Ile-de-FranceExemple récent : 73% des forêts ont été intégrées dans les réservoirs de biodiversité du Schéma régional de cohérence écologique

MAIS

Fragmentation élevée Fréquentation forte Changement climatique

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Milieux forestiers

QUELLES SOLUTIONS POUR ALLER PLUS LOIN?

Poursuite des acquisitions foncières• Sécuriser l’usage des sols• Assurer une bonne gestion

Privilégier la futaie irrégulière• Régénération plus naturelle des peuplements• Maintien d’une diversité d’essences et de diamètres• Couvert constant

Limiter le tassement des sols• Mise en place d’un cloisonnement d’exploitation systématique

Préserver des zones hors sylviculture• Réseaux d’îlots de vieux bois• Réseaux de mares• Landes

Construction de passages à faune

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Merci aux observateurs naturalistes!!

Et aux associations naturalistes qui font vivre la communauté des observateurs sur la région et tout particulièrement : • La Ligue Pour les Oiseaux d’Île-de-France (LPO), relais régional du STOC, • L’Association des Lépidoptéristes de France (ALF) animateur national du STERF,• Tela Botanica, animateur national du programme Vigie-Flore.

Merci aux chercheurs du Centre d’écologie et des sciences de la conservation (CESCO) du Muséum national d’Histoire naturelle:

Benoît FontaineNathalie Machon, Gabrielle Martin, Emmanuelle PorcherDiane Gonzalez, Frédéric Jiguet, Romain Lorrillière

Merci pour les soutiens dans les relectures et la rédaction: Marc Barra, François Chiron, Lucile Dewulf, Jonathan Flandin, Ophélie Ricci