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ECOLE DES SCIENCES DE L’INFORMATION
Année universitaire : 2011/2012 N°…………
Etude archivistique et mise en place d’une application
GED : Cas du Département des Aménagements de l’Office
Régional de Mise en Valeur Agricole du Gharb
Projet de fin d’études
Cycle des informatistes
Réalisé par :
CHKIRI Zhor EL KARCHOULI Ghizlane
Encadré par :
Dr.FAYAD El Mustapha
Co-Encadré par :
Mme. RHANOUI Meryam
Tuteur :
Mr. EL YAAGOUBI Redouane
II
Fiche bibliographique
CHKIRI, Zhor
Etude archivistique et mise en place d’une application GED : Cas de l’Office
Régional de Mise en Valeur Agricole du Gharb, département des
aménagements/ CHKIRI Zhor, ELKARCHOULI Ghizlane.-[S.L] : [S.N] :
2012.- 70p. : Tab. ; 30 cm.
Projet de fin d’études : sc.inf. : Rabat, ESI, 2012.
Bibliogr.
Annexes
T.
ELKARCHOULI, Ghizlane
ELKARCHOULI, Ghizlane
Etude archivistique et mise en place d’une application GED : Cas de l’Office
Régional de Mise en Valeur Agricole du Gharb, département des
aménagements/ CHKIRI Zhor, ELKARCHOULI Ghizlane.-[S.L] : [S.N] :
2012.- 70p. : Tab. ; 30 cm.
Projet de fin d’études : sc.inf. : Rabat, ESI, 2012.
Bibliogr.
Annexes
T.
CHKIRI, Zhor
III
Dédicaces Je dédie ce modeste travail :
A ALLAH le Tout Puissant, le Clément le Très Miséricordieux
qui a guidé mes pas depuis l'aube de ma vie, loué soit ALLAH.
A ma très chère maman GHAMMAM Souad, raison de mon existence. Pour tes
sacrifices, ton soutien, ta générosité et ta tendresse. Tu étais toujours là près de moi
pour me soutenir, m’encourager et me guider avec tes précieux conseils. Aucun mot
ne saurait exprimer ma grande reconnaissance, ma gratitude et mon profond amour.
Qu’ALLAH te garde et te procure une bonne santé et une longue vie. Je t’aime Omi.
A mon cher père ElHaj EL KARCHOULI Ahmed, source de sacrifice. Pour ta
tendresse, ton soutien, tes conseils et tes encouragements. Veuillez trouver dans ce
travail l’expression et le témoignage de mon attachement, ma reconnaissance et mon
respect. Qu’ALLAH t’accorde la santé et la longue vie. Je t’aime Abi.
A ma chère deuxième mère EL YACOUBI Fatima, source de tendresse. Pour tes
prières, ton soutien et ta générosité. Aucun mot ne saurait exprimer mon immense
attachement que je te témoigne, ma reconnaissance et mon profond amour envers toi.
Qu’ALLAH te procure la santé et la longue vie. Je t’aime Omi Fatima.
A ma chère sœur et amie EL KARCHOULI Ikram. Qu’ALLAH soit à tes côtés et
te procure la réussite et le bonheur. Je t’aime ma petite.
A mon cher frère EL KARCHOULI Hamza. Qu’ALLAH te garde, je te souhaite
tout le bonheur que tu mérites. Je t’aime mon cher.
A mes grands-parents : GHAMMAM Allal, RACHADI Fatima, BOUSSAJRA
Fatima et à la mémoire de mon grand-père EL KARCHOULI M’Hamed.
A ma tante GHAMMAM Aicha et sa petite famille, pour leur soutien et leur
générosité durant ses quatre années. Merci énormément.
A la famille EL KARCHOULI, GHAMMAM, EL YACOUBI. Que je ne pourrais
nommer de peur d’oublier quelqu’un. Veuillez trouver dans ce travail l’expression de
mon attachement et mes affections les plus sincères.
A ma sœur d’âme, mon amie et mon binôme CHKIRI Zhor, Merci amie et veuillez
trouver dans ce projet l’expression de mon profond attachement.
A mes deux sœurs d’âme : TAIYMI Afafe et MATAICH Fatima Zahra.
A toutes mes amies surtout le groupe « Best friend for ever ». Je vous aime toutes.
A toute promotion « ESI Promo 2008-2012 ».
Ghizlane
IV
Dédicaces
A mon très cher père Ahmed, le premier et le dernier homme de ma vie, source
d’amour, d’affection, de générosité et de sacrifices. Tu étais toujours là près de moi
pour me soutenir, m’encourager et me guider avec tes précieux conseils. Que ce
travail soit le témoignage des sacrifices que vous n’avez cessé de déployer pour mon
éducation et mon instruction. Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour et
l’admiration que je porte au grand homme que vous êtes. Puisse Dieu le tout puissant,
vous préserver et vous accorder santé, longue vie et bonheur.
A ma très chère mère Fatima, source de ma vie, d’amour et de tendresse qui n’a pas
cessé de m’encourager et de prier pour moi. Vous m’avez toujours aidé par vos
conseils et vos sacrifices. Puisse Dieu le tout puissant t’accorder meilleure santé et
longue vie.
A mes sœurs Zineb et Meryem pour leur patience, soutien et leurs sentiments d’amour
aux moments les plus difficiles. Je vous souhaite plein de succès, de joie et de
bonheur. Que dieu vous garde et illumine vos chemins.
A mon frère Jamal, que Dieu te garde, je te souhaite tout le bonheur que tu mérites.
A ma tante Chrifa, merci pour tous les sacrifices et les efforts que vous a avez fait
pour nous.
A ma tante Nadia et ses filles Ibtissam, Meryam, et Sanae merci pour votre accueil,
votre soutien et votre aide durant toute la période de mon stage.
A ma grande mère Rahma, mon oncle Mohammed et ma tante Aicha pour leur
soutien, amour et générosité.
A mes cousins et cousines
A ma chère amie et sœur Ghizlane EL KARCHOULI, merci pour ta patience, ta
tolérance, et pour les bons moments qu’on a partagé, afin de donner naissance à ce
projet.
A mes meilleures amies, le groupe « Best friends for ever ». Merci pour les très bons
moments qu’on avait partagé ensemble. Je vous aime toutes.
Je dédie ce travail.
Zhor
V
Remerciements
En préambule à ce travail, nous souhaitons adresser nos remerciements les plus
sincères aux personnes qui nous ont apporté leur aide et leur soutien et qui ont contribué à
l’élaboration de ce projet de fin d’études.
Nos premiers remerciements à ALLAH le Tout Puissant.
Nous tenons à remercier notre professeur et encadrant Dr.FAYAD El Mustapha qui s’est
montré à l’écoute et disponible, ainsi pour l’inspiration, l’aide et les conseils fructueux qu’il
nous a prodiguées tout au long de la réalisation de ce travail.
Nous adressons nos remerciements aussi à notre professeur et encadrante Mme. RHANOUI
Meryam pour qui nous a accueillies avec toute simplicité, bonté et gentillesse. Vous serez
pour nous l’exemple de droiture et de sérieux.
Nous remercions également Mr. EL YAAGOUBI Redouane, qui nous accompagné en la
qualité du tuteur tout au long de la période du stage, par ses services, expériences et
orientations, et sans qui, cette période de stage n’aurait pu être aussi enrichissante.
Nous remercions aussi tout le personnel de l’Office Régional de Mise en Valeur agricole du
Gharb, surtout le personnel du département des aménagements pour leur disponibilité et leur
collaboration durant toute la période de stage.
Nous saisissons cette occasion pour exprimer notre profonde gratitude en vous témoignant
notre reconnaissance et notre respect.
Zhor & Ghizlane
VI
Résumé
Le département des aménagements de l’Office Régional de Mise en Valeur Agricole
du Gharb a pour mission la généralisation de l’irrigation et l’aménagement des zones Bour et
les Souks, pour ce faire le DAM nécessite des études d’aménagement, des plans, des cartes et
des calques qui ne cessent de s’accroître.
Notre travail a pour objectif de concevoir une politique d’archivage et de mettre en place une
application de gestion électronique des documents reposant sur un logiciel Open Source,
permettant la gestion de l’ensemble des études réalisés par le DAM.
Pour y parvenir, trois objectifs ont été fixés :
Etudier l’existant en matière de gestion, d’organisation, de conservation et
d’exploitation des études du département d’aménagement(DAM) de l’ORMVAG.
Proposer des solutions pour résoudre les problèmes relatifs à l’archivage des études
réalisées par l’office, et des différents plans et calques y afférents.
Choisir un échantillon et en appliquer les règles et normes d’archivage et mettre en
place une application GED qui facilitera d’avantage l’exploitation du patrimoine
archivistique de l’ORMVAG, notamment les études.
Les méthodes de recherche utilisées afin de répondre aux objectifs ci-dessus sont l’interview
informelle auprès au personnel du DAM et l’observation directe.
La combinaison entre les méthodes nous a permis de collecter des informations qui ont servi
à atteindre les deux premiers objectifs du travail. Les résultats et les recommandations issues
de la revue de la littérature ont contribué à aboutir au troisième objectif.
De ce fait, l’étude propose des éléments d’une politique de gestion rationnelle de
l’information pouvant perfectionner l’organisation du travail et assurer ainsi une bonne prise
de décision.
VII
Liste des abréviations
Abréviation Développement
ORMVAG Office Régional de Mise en Valeur Agricole du Gharb
DAM Département des Aménagements
SAM Service des aménagements
TTI Troisième tranche d’irrigation
PTI Première tranche d’irrigation
STI Seconde tranche d’irrigation
GED Gestion électronique des documents
GEIDE Gestion électronique d'informations et de documents de
l'entreprise
ISO Organisation internationale de normalisation
UNESCO Organisation des nations unies pour l’éducation, la
science et la culture
GED Cold GED Computer Output LaserDisc
Microfiches COM Microfiches Computer Output Microfilm
OCR Reconnaissance Optique des Caractères
ANCFCC Agence Nationale de la Conservation Foncière, de
cadastre et cartographie
APS Avant-projet Sommaire
DSA Diagnostic de la situation actuelle
APD Avant-projet détaillé
PO Projet d’exécution
PC Plan de classement
CC Calendrier de conservation
SAE Système d’archivage électronique
ECM Entreprise content management
AOP Programmation Orientée Aspects
VIII
Liste des tableaux
N° de tableau Description Page
1 Mesure de température et de l’humidité des
archives
40
2 Inventaire physique des calques 43
3 Inventaire physique des études 44
4 Etude comparative des outils GED Open source 50
5 Rôles attribués dans l’espace Alfresco 61
Liste des figures
N° de figure Description Page
1 Définition du document 22
2 Définition du document électronique 23
3 Décomposition d’un système GED 28
Liste des captures
N° de capture Description
1 Etapes 1, 2, 3et 4 de l’installation
2 Etapes 5, 6, 7et 8 de l’installation
3 Etapes 9, 10, 11et 12 de l’installation
4 L’emplacement du fichier de commande Startup
5 Page d’accueil d’Alfresco
6 Tableau de bord dans l’espace Alfresco
7 & 8 Création d’un site dans Alfresco
9 Accéder à l’espace documentaire d’un site
10 Création d’un nouveau dossier dans l’espace documentaire
11 Ajouter un fichier à un dossier
12 Création d’un nouvel utilisateur
13 Rejoindre un site dans Alfresco
14 Attribuer un rôle à un utilisateur
IX
Liste des annexes
N° d’annexe Description
1 Organigramme de l’ORMVAG
2 Périmètre d’étude de département des aménagements
3 Exemple de bordereau de versement
4 Exemple de formulaire d’inventaire des études
5 Exemple de formulaire d’inventaire des calques
6 Exemple de bordereau d’élimination
7 Exemple de calendrier de conservation
8 Exemple de fiche de prêt
9 Exemple de fiche fantôme
X
Table des matières Fiche bibliographique ................................................................................................................ II
Dédicaces ..................................................................................................................... III
Remerciements ......................................................................................................................... V
Résumé .................................................................................................................................... VI
Liste des abréviations ............................................................................................................. VII
Liste des tableaux ................................................................................................................. VIII
Liste des figures ................................................................................................................... VIII
Liste des captures ................................................................................................................. VIII
Liste des annexes ..................................................................................................................... IX
Table des matières .................................................................................................................... X
Introduction ......................................................................................................................... - 12 -
Enoncé de la problématique ................................................................................................ - 13 -
Première partie : Contexte d’étude, méthodologie de recherche et concept de l’étude ..... - 14 -
Chapitre 1 : Présentation du contexte de l’étude ............................................................ - 14 -
I. Présentation de l’Office Régional de Mise en Valeur Agricole Gharb (ORMVAG)
- 14 -
II. Présentation du département d’aménagement .................................................. - 18 -
Chapitre 2 : Revue de la littérature ................................................................................. - 21 -
I. Concepts de base ............................................................................................... - 21 -
II. Gestion électronique des documents (GED) ..................................................... - 23 -
Chapitre 3 : Méthodologie de recherche ......................................................................... - 31 -
I. Objectifs de la recherche ................................................................................... - 31 -
II. Questions de recherche ..................................................................................... - 31 -
III. Population cible ............................................................................................. - 32 -
IV. Méthodes et instruments de recherche .......................................................... - 33 -
V. Envergure de la recherche ................................................................................. - 33 -
VI. Définitions opérationnelles ........................................................................... - 33 -
VII. La valeur de l’étude ....................................................................................... - 35 -
VIII. Contraintes et limites de la recherche ........................................................ - 36 -
Chapitre 4 : Etude de l’existant ...................................................................................... - 37 -
I. Les structures organisationnelles ...................................................................... - 37 -
II. Identification des archives ................................................................................ - 37 -
III. Gestion et l’organisation des archives ........................................................... - 38 -
IV. Identification des problèmes liés à la gestion des archives ........................... - 39 -
V. Analyse des besoins .......................................................................................... - 40 -
VI. Proposition et suggestion de solutions .......................................................... - 40 -
XI
Deuxième Partie: Mise en place d’une politique d’archivage ............................................. - 42 -
Chapitre 1 : Elaboration d’un système d’archivage des documents physiques .............. - 42 -
I. Versement des documents ................................................................................ - 42 -
II. L’inventaire physique ....................................................................................... - 43 -
III. Tri et élimination ........................................................................................... - 44 -
IV. Plan de classement ........................................................................................ - 45 -
V. Calendrier de conservation ............................................................................... - 46 -
VI. Communication des documents .................................................................... - 48 -
Chapitre 2 : Conception d’un système de gestion électronique des documents ............. - 49 -
I. Grille d’évaluation des solutions GED ............................................................. - 49 -
II. Présentation du logiciel Alfresco ...................................................................... - 53 -
III. Installation et configuration de la solution .................................................... - 55 -
Conclusion ........................................................................................................................... - 62 -
Bibliographie & webographie ............................................................................................. - 63 -
ANNEXES .......................................................................................................................... - 65 -
- 12 -
Introduction
L’agriculture était toujours un secteur stratégique pour le développement socio-
économique du Maroc. Ce secteur connait de nombreux programmes de développement
agricole et de réformes structurelles afin de contribuer dans la croissance économique du
pays et d’assurer sa sécurité alimentaire. En effet, l’office régional de mise en valeur
agricole a pour mission d’encadrer et d’organiser professionnellement les agriculteurs, gérer
et maintenir les équipements hydro-agricoles, aménager des terres agricoles et aider au
développement rural.
L’information est une ressource indispensable à la performance et au développement des
organisations quelles que soient leurs tailles, leurs missions, et leurs sphères d’activité.
Ainsi, la bonne gestion d’un tel secteur nécessite une bonne prise de décision, pour atteindre
les objectifs prédéfinis et accomplir les missions de l’organisme. Toutefois la prise d’une
bonne décision repose sur la disponibilité des informations fiables dans le moment opportun.
Par ailleurs, l’absence d’un système adéquat de gestion des informations, constitue une
entrave devant l’existence et le bon fonctionnement des entreprises, ce qui implique une
connaissance des nouvelles technologies et spécialement une maitrise des outils et techniques
de traitement documentaire.
De nos jours, on constate une croissance exponentielle de la masse des archives et des
informations et une diversité qualitative des supports qui ont considérablement modifié les
données de l’archivage dans les administrations et les entreprises. D’où la nécessité d’un
système d’archivage qui permet une bonne maitrise des documents et une utilisation
optimale pour une prise de décision performante. Un système de gestion informatisée des
archives a pour but d’apporter plus de clarté et de transparence dans l’exercice de la
profession archivistique, la diminution du temps d’attente et donc l’amélioration de la qualité
du service. Il est à noter que l’informatisation ne concerne pas seulement les documents
d’archives mais aussi les instruments de recherche notamment les plans de classement et les
index.
Pour ce faire, la mise en place d’une politique d’archivage soutenue par une application
GED est une solution efficiente qui peut aider à gérer tous les besoins concernant les
documents, leur gestion et leur utilisation.
En effet notre travail s’est étalé sur deux parties, la première comprend le contexte de
l’étude, la méthodologie de recherche, la revue de littérature ainsi que l’étude de l’existant. Et
la deuxième présente la stratégie suivie pour la mise en place de la politique d’archivage afin
de résoudre les problèmes liés à la gestion des archives du DAM.
- 13 -
Enoncé de la problématique
L’information et la prise de décision sont en étroite relation dans la mesure où les
décideurs ou bien les acteurs de toute organisation ne peuvent jamais accomplir une activité
sans que l’information soit pénétrable et à la portée au bon moment. Cependant, les archives
du Département des Aménagements de l’ORMVAG notamment les études et les calques ne
font l’objet d’aucune activité de gestion et de traitement, ceux-ci sont stockées dans un local
qui ne dispose pas des conditions adéquates de conservation d’un fonds d’archives qui
s’accroit de plus en plus. Ainsi les usagers perdent leur temps et énergie en passant des
heures et parfois des jours dans la recherche d’un dossier. Donc, on constate l’absence totale
d’une politique d’archivage qui se concrétise dans l’absence :
D’une procédure de traitement, de gestion et de circulation des documents.
Des instruments de recherche de repérage et de consultation de ces documents.
Des conditions favorables de conservation et de préservation des études et des
calques.
Des normes et règles de conservation, de traitement, et de communication.
Devant cette situation, il est primordial d’implanter un système d’archivage qui va assurer
une gestion rationnelle des documents au sein du DAM pour pallier ces entraves en vue
d’accroître sa productivité et son rendement en réduisant de façon tangible le temps de
recherche, de repérage, d’accès, et de partage de l’information.
- 14 -
Première partie : Contexte d’étude, méthodologie de
recherche et concept de l’étude
Chapitre 1 : Présentation du contexte de l’étude
Pour être en mesure de mener un projet quel que soit sa taille et sa nature, il importe
d’acquérir une excellente connaissance de l’environnement interne et externe de l’organisme,
ainsi tous les partenaires censés produire ou utiliser les documents dans le cadre de leurs
fonctions.
C’est pour cette raison qu’on commence notre projet par une analyse en profondeur du
Ministère d’Agriculture et de la Pêche Maritime, l’Office Régionale de Mise en Valeur
Agricole du Gharb et le département des aménagements l’objet de notre étude.
I. Présentation de l’Office Régional de Mise en Valeur Agricole
Gharb (ORMVAG)
L’ORMVAG est un établissement public doté de de personnalité civile et de
l’autonomie financière. Sa création est régie par le Décret royal n° 830-66 du 07 Rajab 1386
(22 octobre 1966) et placé sous tutelle technique du Ministère de l’agriculture et des pêches
maritimes et sous tutelle financière du Ministère des finances.
1. Politique et missions
L’ORMAVG est habilité à promouvoir ou de poursuivre dans sa zone d’action les
aménagements hydro-agricoles et de mise en valeur. Il entreprend d’une manière générale les
actions qui visent à améliorer la productivité agricole et le développement du monde rural. Il
est chargé de favoriser la mise en valeur des exploitations agricoles. Il réalise les opérations
décidées par le Gouvernement en matière foncière et de mise en valeur, en particulier sur le
patrimoine de l’Etat et des collectivités.
D’une manière générale, l’office a la responsabilité de l’ensemble des actions de mise en
valeur dont principalement l’équipement hydro-agricole, l’aménagement des terres,
l’encadrement des agriculteurs, la vulgarisation des techniques modernes de production, la
promotion des productions végétales et animales et des actions de développement socio-
économique. L’office s’occupe également de la gestion de l’exploitation et de la maintenance
des ouvrages hydrauliques et des réseaux d’irrigation.
2. Axes d’intervention
Les interventions de l’office sont axées principalement sur :
L’aménagement foncier;
L’amélioration des structures foncières;
La mise en œuvre des projets de mise en valeur en zones Bour;
- 15 -
La lutte contre l’analphabétisme;
Le développement de projets générateurs de revenus au profit de la femme rurale;
La promotion des entreprises de prestation de services agricoles et encouragement
des investissements dans le périmètre.
3. Organisation et structure de l’ORMVAG
L’Office Régional de Mise en Valeur Agricole du Gharb comprend, outre la
Direction, le Service de l’Audit Interne et de Contrôle de Gestion et le Service des Moyens
Généraux, Cinq Départements au niveau du siège et des Arrondissements au niveau local.
L’Administration centrale est composée des structures suivantes:
Au siège de l’office, outre le Secrétariat et le Bureau d’Ordre ;
3.1.Service de l’Audit Interne et du Contrôle de Gestion
Ce service est placé sous l’autorité du directeur de l’Office Régional de Mise en
Valeur Agricole du Gharb et en conformité avec les textes en vigueur, il est chargé de :
Examiner et évaluer le système de contrôle interne en vue d’améliorer le
fonctionnement global de l’Office en étroite collaboration avec l’ensemble des
responsables ;
Détecter les forces et les faiblesses apparentes de l’organisation, et établir le
programme de vérification portant sur les faiblesses constatées ;
Etablir le rapport d’audit sur les insuffisances constatées et les recommandations
d’amélioration et suivre la mise en place de ces recommandations, et mettre à jour, en
liaison avec les différents responsable, le manuel de procédure ;
Participer et coordonner les opérations d’inventaire du patrimoine en liaison avec les
responsables des différentes fonctions ;
Etablir périodiquement les indicateurs de gestion et les tableaux de bord destinés à la
Direction et à la tutelle ;
Etablir périodiquement les rapports de contrôle de gestion avec recommandation
d’actions ;
Analyser les résultats et les performances des différents départements ;
Etablir les rapports d’activités de l’Office destinés au Conseil d’Administration de
l’Office.
3.2.Service des Moyens Généraux
Ce service est chargé sous l’autorité du directeur de l’Office Régional de Mise en
Valeur Agricole du Gharb et en conformité avec les textes en vigueur de :
Satisfaire les besoins des différentes fonctions en moyens de fonctionnement dans les
conditions optimales de prix, de qualité et de délais ;
Connaître en permanence et suivre l’évaluation de l’état des stocks des différentes
matières, pièces de rechange, fournitures et matières consommables, et déclencher le
processus de commande en fonction de l’état des stocks ;
- 16 -
Contrôler les opérations immobilières instituées par les textes en vigueur, instruire les
dossiers d’expropriation, gérer les affaires administratives de l’Office et, tenir à jour
l’inventaire du patrimoine de l’Office ;
Gérer les moyens généraux de l’Office : la documentation, le reprographie des
documents, l’atelier de reproduction, et le standard téléphonique ;
Assurer l’entretien des bâtiments administratifs, des logements, des véhicules, des
matériels et mobilier de bureau.
3.3.Département des Ressources Humaines
Ce service est chargé sous l’autorité du directeur de l’Office Régional de Mise en
Valeur Agricole du Gharb et en conformité avec les textes en vigueur concernant la gestion
du personnel de :
Concevoir et coordonner la mise en œuvre de la politique de gestion des ressources
humaines de l’Office sous tous ses aspects (politiques salariale, formation,
recrutement, licenciements …) ;
Suivre et évaluer le personnel en liaison avec l’ensemble des services, préparer et
gérer les plans de formation annuels et les plans de carrière ;
Veiller à l’utilisation optimale du personnel dans les différents services et de proposer
toutes les mesures favorisant leurs conditions de travail.
3.4.Département de la Planification et des Finances
Ce service est chargé de l’amélioration de l’information comptable et financière. A ce
titre il est chargé de :
Planifier les actions qui découlent des missions globales assignées à l’Office dans le
cadre du plan de développement et en assurer leurs budgétisation ;
Suivre et évaluer les actions développées par les différents départements ;
Appliquer la politique financière et comptable et assurer la gestion financière de
l’Office ;
Coordonner et assurer les travaux d’arrêtés comptables et de consolidation des états
financiers ;
Concevoir et assurer le fonctionnement du système d’informations comptables et
financières ;
Assurer l’harmonisation et la mise en œuvre du système informatique.
3.5.Département des Aménagements
Le département d’aménagement est un département opérationnel qui prévoit : La
généralisation de l’irrigation, l’aménagement des zones Bour, l’équipement communal
concernant l’adduction d’eau potable ; réseaux de pistes et d’électrification ; ainsi que
l’aménagement des souks, de plus l’organisation de l’habitat dans la zone d’action concernée.
Ce travail nécessite un certain nombre de documents de différents types et natures à savoir :
Des plans (plan des zones d’action) ;
Des cartes, des calques ;
Des rapports d’étude de terrain….
- 17 -
3.6.Département de la Gestion des Réseaux d’Irrigation et de Drainage
Ce service est chargé d’assurer le service de l’eau dans les meilleures conditions
techniques et économiques au bénéfice des usagers, conformément aux objectifs initiaux du
projet d’aménagement, et la pérennité du patrimoine hydro-agricole. A ce titre il est chargé
de :
Gérer les ressources en eau allouées aux périmètres d’irrigation et assurer le service
de l’eau aux usagers en fonction des disponibilités ;
Veiller sur la maintenance des ouvrages des équipements des réseaux et à leur
utilisation optimale.
3.7.Département du Développement Agricole
Ce service a comme objectifs, dans la zone de l’Office de :
Transférer le « savoir-faire » de l’Office en matière de Développement Agricole aux
exploitants agricoles ;
Appliquer les orientations de politique générale du Ministère de l’Agriculture et de la
Réforme Agraire ;
Développer la mise en valeur des exploitations agricoles en aidant à améliorer leur
gestion technique et leur rentabilité ;
Développer la production animale et assurer la protection sanitaire du cheptel ;
Développer l’accès des exploitants agricoles aux techniques modernes de culture,
d’élevage et de gestion, aux encouragements et subventions procurés par l’Etat ;
Assurer le suivi-évaluation des évolutions essentielles des exploitations agricoles ;
Assurer le suivi continu des conditions de commercialisation des productions
animales et végétales, notamment des prix des produits agricoles, pratiqués au niveau
des différents marchés et les communiquer aux exploitations agricoles ;
Développer des conventions avec l’enseignement et la recherche agricole portant sur
le développement de la recherche agricole appliquée, des techniques de productions,
et l’organisation des stages mutuels ;
Développer la communication et la diffusion de l’information agricole par radio au
profit des exploitations agricoles.
3.8.Arrondissements et les Centres de Développement Agricole
Ils sont en nombre de Cinq Arrondissements ils gèrent l’exécution des programmes
assignés par le département et le budget de fonctionnement correspondant. Les spécialistes
matières, constituant les équipes pluridisciplinaires, encadrent et forment les conseillers
agricoles, ils assurent des visites fréquentes des exploitations agricoles et prennent le relais
des conseillers dans les cas des exploitations à bon niveau de technicité. De même qu’ils sont
tenus d’assurer les contacts requis avec les établissements de l’enseignement et de la
recherche agricoles, dans le cadre de conventions établies par le département en vue de
s’informer de l’évolution des techniques et de la technologie agricoles. Ces contacts
revêtiront plusieurs formes notamment des stages et des visites mutuelles au profit des
agriculteurs. Il s’agit des arrondissements de :
- 18 -
SIDI KACEM
SIDI ALLAL TAZI
SOUK EL ARBAA
KSIRI
SIDI SLIMANE
3.9.Arrondissements et les Centres de la Gestion des Réseaux d’Irrigation et
de drainage
Ils sont en nombre de Quatre Arrondissements ils entreprennent des actions visant
l’amélioration des conditions d’utilisation de l’eau et le coût de sa mise à disposition. Ils
veillent à la protection de la qualité des eaux et de l’environnement en général. Il s’agit des
arrondissements de :
BEHT
MECHRAA BEL KSIRI
SOUK EL ARBAA
SIDI ALLAL TAZI
II. Présentation du département d’aménagement
1. Missions et attributions
Le département des aménagements est chargé de la mise en œuvre des programmes
d’équipement hydro-agricole, de viabilisation du milieu rural en zone Bour notamment, et de
l’amélioration foncière en vue de lever un certain nombre de contraintes physiques au
développement de l’agriculture. A ce titre il est chargé de :
Entreprendre et superviser les études de base et de détail des projets d’aménagement
dans la zone d’action de l’Office ;
Réaliser les travaux d’équipement hydro-agricole, d’améliorations foncières et
d’infrastructure rurale selon les règles de l’art. et conformément au programme
retenu ;
Entreprendre et superviser les travaux de réhabilitation des ouvrages et des
équipements ;
Assurer le rôle de conseil et d’assistance aux agriculteurs et aux collectivités locales.
2. Organisation et services
Le département se compose outre du secrétariat, d’un bureau administratif et des
marchés, de deux services et d’un arrondissement d’aménagement des secteurs récemment
équipés Est1 et Est4. Les attributions de chaque entité peuvent être résumées comme suit :
2.1.Bureau administratif et des marchés (BAM)
Ce bureau est Chargé de :
- 19 -
Des tâches administratives liées à l’exercice de la fonction ;
Du suivi des procédures de l’élaboration des marchés, de leur lancement et de leur
jugement ;
Du suivi des procédures de l’élaboration des marchés, de leur approbation et de leur
exécution (ordres de service, cautions, décomptes, situation etc.)
De l’archivage de tous les documents se rapportant à chaque marché.
2.2.Service Ingénierie (SIG)
Ce service est chargé de :
De planifier, programmer et superviser les études d’aménagements hydro-agricoles
conformément aux orientations de la politique d’aménagement arrêtée par le
Ministère de l’Agriculture ;
D’instruire les dossiers de qualification des entreprises intervenant dans le secteur de
l’aménagement hydro-agricole.
Pour l’accomplissement de ces missions outre le secrétariat, le service comprend 3 bureaux :
Bureau des Etudes ;
Bureau des Travaux ;
Bureau de Topographie.
Le chef du bureau des travaux fait partie de la commission permanente chargée de l’examen
des dossiers d’irrigation localisée.
2.3.Service des Aménagements (SAM)
Ce service est chargé de :
De conduire toutes les opérations de remembrement et les projets de mise en valeur
en Bour ;
D’examiner les demandes de construction en milieu rural et les documents et projets
d’urbanisme et ce pour les localités entrant dans la zone d’action de l’ORMVAG. Son
rôle consiste à veiller sur la protection et la sauvegarde du potentiel agricole contre
des usages non agricoles et ce conformément à la réglementation en vigueur. Dans ce
cadre, l’office est représenté par deux techniciens au niveau du guichet unique
instauré au niveau de l’Agence Urbaine Kenitra/Sidi Kacem ;
D’établir les dossiers techniques d’expropriation pour cause d’utilité publique et
d’occupation temporaire ;
D’élaborer les états d’indemnisation inscrits dans le cadre des interdictions de mise en
cultures des secteurs à aménager ;
D’instruire les demandes de plans de constructions d’élevage.
3. Périmètre des études
Les études réalisées par le DAM porte sur un périmètre divisé en quatre tranches :
- 20 -
Première tranche d’irrigation ;
Deuxième tranche d’irrigation ;
Beht ;
Troisième tranche d’irrigation ;
Dans le but de faciliter les études et mieux cerner le périmètre, chacune de ces tranches se
compose de parties appelées zones et ces zones sont devisées en secteurs. Pour chaque
secteur, le DAM mène un ensemble d’études, ces études peuvent porter sur une ou plusieurs
de composantes d’aménagement, à savoir :
Station de pompage (électromécanique/ génie civil) ;
Adduction ;
Canal principal ;
Réseau d’irrigation ;
Réseau d’assainissement ;
Drainage ;
Nivellement ;
Pistes agricoles.
Ainsi ces études sont réalisées sur des étapes ou phases appelées aussi missions, notamment :
Diagnostic de la situation actuelle
Projet de mise en valeur agricole
Avant-projet sommaire
Avant-projet détaillé
Projet d’exécution
Dossier de consultation des entreprises
Equipement hydro-agricole
Tous les renseignements recueillis facilitent le processus d’évaluation des besoins en matière
de gestion des documents de l’ORMVAG en général, des études et des calques du DAM en
particulier, ainsi que l’identification des solutions appropriées.
- 21 -
Chapitre 2 : Revue de la littérature Dans le présent projet, on est appelé à bien déterminer les concepts sur lesquels on va
travailler à travers des définitions précises et concises. Une attention particulière devrait être
accordée aux concepts relatifs à l’archivistique en prenant en compte les notions de
l’information, du document, d’archives, et du document électronique. Ainsi les termes,
principes, méthodes et techniques liés à la gestion électronique des documents, à la
conception et à la mise en place d’une application GED au sein d’un organisme.
I. Concepts de base
1. Notion de l’information
L’information est un élément de base, on doit le définir et étudier ses sources, ses
types et les supports de cette information.
L’information est une donnée, transformée et structurée sous une forme conventionnelle et
intelligible pour être insérée dans une dynamique de diffusion et/ou d’échange (pour être
communiquée).
L’information seule n’est pas un savoir, pour qu’elle le devienne, il lui faut des structures
conceptuelles qui la supportent et lui donnent du sens. L’information n’est pas neutre, elle
est toujours chargée d’intentions déterminées tant par la volonté consciente de celui qui
l’emploi que par sa culture, sa morale, son idéologie, les moyens physiques, institutionnels,
les compétences et capacités humaines mises à contribution pour la créer, l’échanger et la
diffuser (elle est donc influencée par la communication).
L’information n’est pas figée. Le temps et le contexte dans lesquels elle est échangée et
analysée peuvent modifier sa valeur et l’interprétation qu’on en donne, de même que les
diverses influences évoquées précédemment.
2. Notion du document
Selon la définition donnée par l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO),
un document est un ensemble formé par un support et une information, généralement
enregistrée de façon permanente et tel qu'il puisse être lu par l'homme et la machine. Le
document est un objet autonome permettant de diffuser des informations dans le cadre d’un
processus identifié sur un support donné.1
Les documents sont représentés sous plusieurs représentations :
Papier
Electronique : lisible sur un écran. Soit créé initialement sous une forme numérique
ou résulte d’un processus de numérisation à partir d’un document papier.
Multi média : regroupe plusieurs type de média tels que : son, image, texte, vidéo.
1 Diffusion de contenus et de documents sur Internet - Thomas Dechilly –« Publier sur Internet » - ADBS
éditions.
- 22 -
Figure 1: Définition du document
3. Notion d’archives
3.1.Définition des archives
La définition des archives se doit d’être assez large pour englober les archives quelle
que soit leur présentation matérielle, tant au niveau de la forme qu’au niveau du support.
Ainsi la définition admise par la profession et normalisée par l’UNESCO définit les archives
en fonction de l’objet ou de la provenance. C’est ainsi qu’elles sont définies comme
« l’ensemble des documents quels que soient leur date, leur forme et leur support matériel,
produits ou reçus par toute personne physique ou morale, et par tout service ou organisme
public ou privé, dans l’exercice de leur activité. La conservation de ces documents est
organisée dans l’intérêt public tant pour les besoins de la gestion et de la justification des
droits des personnes physiques ou morales, publiques ou privées, que pour la documentation
historique de la recherche ».
3.2.Rôle des archives dans l’entreprise
Les archives constituent la mémoire de l’entreprise, elles représentent les activités
réalisées dans le cadre d’une affaire ou d’un ensemble d’affaires. Les définitions données par
la littérature incitent sur la nécessité de la conservation des archives pour la justification des
droits, la recherche scientifique et historique et pour la sauvegarde du patrimoine. La
conservation des archives permet une bonne gestion et organisation de l’ensemble des
données et informations circulant dans ces archives et par conséquent une prise de décision
efficace et efficiente.
L’archiviste américain Theodore R.Sechellenberg définit deux valeurs essentielles des
archives : la valeur primaire et la valeur secondaire, la première correspond aux valeurs
administratives, légales et financières autrement dit les raisons pour lesquelles ces archives
existent. La deuxième valeur reflète les valeurs d’information, du témoignage et de recherche
c’est-à-dire la finalité des documents d’archives.
- 23 -
4. Notion du document électronique
Le document électronique est :
Un lieu de composition et d’assemblage de fragments documentaires divers
Une plate-forme à partir de laquelle peuvent être dérivés de nombreux supports
matériels.
Le document électronique est un fichier :
Codé en binaire
Non lisible directement (nécessite un PC + logiciel)
Obtenu par numérisation (dématérialisation), par saisie au clavier (fichier natif) ou bien par
édition de sortie (facturation, reporting, …).
Figure 2: définition du document électronique
II. Gestion électronique des documents (GED) La présente partie a pour but de clarifier les notions et les concepts relatifs à la GED,
d’approfondir les connaissances liées à un système GED, à sa conception et sa mise en
œuvre.
1. Définition de la GED
La GED, gestion électronique des documents, ou GEIDE gestion électronique
d’informations et de documents existants, est un ensemble d’outils et de techniques
permettant la dématérialisation, le classement, la gestion et le stockage des documents à
partir d’applications informatiques dans le cadre normal des activités d’une entreprise.
La GED peut être définie comme étant le « système informatique composé de matériels et
logiciels qui permet de traiter, de consulter et de diffuser des documents non matérialisés sur
un support classique ».
- 24 -
2. Objectifs de la GED 2
2.1.Objectifs liés au stockage
Réduction du volume de transactions et de l’encombrement ;
Accroissement de charge ;
Diminution des risques (vols, incendie, pertes) ;
Diminution des duplications.
2.2.Objectifs liés à la gestion
Diminution des délais de recherche ;
Accès à l’information par critères multiples ;
Amélioration de la confidentialité ;
Réduction des coûts de consultation et restitution.
2.3. Objectifs liés à la diffusion
Diffusion interne ou externe ;
Amélioration de l’accès à l’information et de sa pertinence ;
Sécurité d’accès ;
Accès partagé ;
Accès distant ;
Décentralisation du traitement.
2.4.Objectifs de communication et de coopération
Travail collaboratif ;
Communication, structure des échanges ;
Procédures d’orchestration des échanges.
3. Applications GED
Les solutions GED peuvent faire l’objet de différentes classifications mais par souci
de simplification, nous n’avons retenu que cinq grandes catégories reconnues par les
spécialistes, notamment :
GED Bureautique ;
GED documentaire ;
GED image ;
GED COLD ;
GED administrative.
3.1.GED Bureautique
La GED bureautique permet la gestion des documents bureautiques « vivants » de
l’entreprise, sous leur forme d’échange et de flux entre les postes de travail producteurs.
Les solutions de GED de cette catégorie doivent présenter les caractéristiques suivantes :
Intégration forte de l’environnement de productivité, tant en terme d’architecture
technique que fonctionnelle, l’outil GED peut être perçu comme l’élément fédérateur
des échanges documentaires au sein du groupe de travail : gestion de la traçabilité des
2 Prax, Jean-Yves. Larcher, Simon. La gestion électronique documentaire. Paris : Dunod,
2004.
- 25 -
flux sur un réseau, archivage automatique avec gestion des versions successives d’un
document (versioning), filtres d’inter-compatibilité des fichiers, sécurité ;
Très grande facilité d’utilisation au moment de la production : l’indexation doit se
faire en quelques secondes, et au moment de la recherche : critères simples,
consultation par viewer universel ;
Gestion de document vivants : liens dynamiques vers le document natif, versioning ;
Intégration de fonctions de messagerie, annotations, workflow qui permettent d’enrichir
le document, de le faire vivre au sein d’un flux du travail.
3.2.GED documentaire
La GED documentaire gère les documents de référence de l’entreprise. L’objectif est
de constituer une mémoire organisationnelle qui prend en compte les acteurs et les contextes.
A cet effet la GED documentaire doit élaborer un langage d’indexation généralement au
travers d’un thesaurus, qui soit à la fois générique pour que la sémantique soit partagée par
tout le monde, et spécifique pour que le moteur de recherche soit précis et pertinent.
Le processus d’indexation des documents étant plus lourd que dans le cas de la GED
bureautique, il est souvent nécessaire d’organiser une fonction de collecte qui nécessite des
compétences de documentaliste, à savoir la conception de thesaurus, liste permutée de mots-
clés, sélection des documents référentiels…
La recherche et la consultation se font, en revanche, depuis les postes « clients » et doivent
être assez simples.
3.3.GED Cold
Sous l’appellation GED-Cold (Computer Output LaserDisc) sont regroupés les
programmes et les applicatifs conçus pour gérer des fichiers spools générés par des
ordinateurs centraux ou des systèmes transactionnels. Il s’agit de factures, de bons de
livraison, de fiches de paie, etc.
La GED-Cold complète ou remplace les éditions traditionnelles de microfiches COM
(Computer Output Microfilm) ou les listings.
Une solution de GED-Cold comprend plusieurs modules logiciels permettant l’extraction de
données de fichiers spools(en connexion directe avec un ordinateur central ou par lecture
d’un support de stockage temporaire).
Le logiciel de GED-Cold indexe les données du fichier spool selon les critères propres à
l’application. Ces données enrichissent une base de données sur laquelle l’usager pourra
ensuite effectuer des recherches multicritères.
Les applications de GED-Cold sont d’un usage beaucoup plus souple que les
microfilms/microfiches COM ou les listings. Elles rendent possibles la consultation sélective
d’information en quelques secondes et le partage des fichiers entre plusieurs utilisateurs.
3.4.GED image
Le terme GED-image regroupe toutes les applications de GED gérant des images ou
des documents numérisés.
- 26 -
Cette segmentation est purement formelle car un même logiciel est en général capable de
gérer à la fois des images et des fichiers issus de traitement de textes, de tableurs, etc.
Pour capturer les images, il existe plusieurs méthodes qui dépendent de la nature des
documents et des besoins de l’application. On peut numériser des documents à l’aide de
scanners, importer des fichiers déjà existants (exemple de photo-CD) ou capture des images à
partir d’une caméra vidéo couplée à une carte de numérisation placée dans le micro-
ordinateur.
3.5.GED administrative
La GED administrative permet de procéder au classement de documents
administratifs les plus divers (factures, fiches techniques, bons de commande, formulaires,
devis...) sous forme de fichiers numérisés qui pourront être éventuellement diffusés via le
réseau interne de l'entreprise. Elle est souvent associée à une LAD (Lecture Automatique des
Documents).
4. Infrastructure d’un système GED
L’infrastructure d’un système GED comprend les éléments suivant :
Un réseau informatique et des moyens de communication : c’est un réseau général
d’entreprise avec des outils de communication internes (accès aux applications
informatiques et émulation de terminaux, transferts de fichiers, messagerie interne,
etc.) et externes (passerelles fax, télex, accès à des messageries publiques, accès à des
banques de données externes, etc.);
Des dispositifs matériels et/ou logiciels appelés serveurs dont l’objet est d’offrir des
services à l’ensemble des usagers internes et externes de l’entreprise (services
d’impression, de sauvegarde de données, de bureautique, d’applications
informatiques, de bases de données, etc.) ;
Des postes client spécialisés en fonction de l’utilisateur, ce sont les postes de travail
dont l’entreprise est équipée. Cette infrastructure est organisée selon des choix et des
règles d’architecture par exemple une architecture de type « client- serveur ».
5. Etapes fonctionnelles de la GED
5.1.L’acquisition des documents
Le premier maillon de la chaîne de GED est l’acquisition numérique afin de gérer
l’information par ordinateur, elle doit être disponible sous forme numérique (suite de bits à 0
ou 1). Nous nous retrouvons devant trois possibilités d’acquisition des documents:
Acquisition directe de l’information en mode numérique : soit une façon plus
simple (saisie directe de texte sur traitement de texte) soit une façon plus
sophistiqués (acquisition graphiques sur table traçante);
Conversion en numérique de documents analogiques : il s’agit là d’effectuer
une conversion en faisant appel à différentes technologies : scanner, carte de
numérisation… et ce selon les supports analogiques concernés.
Collecte et assemblage de documents déjà numériques : il s’agit d’une
information numérique mais souvent éparpillée sur différents postes et
serveurs, et surtout disparate dans son format et dans sa forme. Le travail est
axé sur la conversion de format.
- 27 -
5.2.Enregistrement des documents
Une fois acquis, les documents doivent être enregistrés en leur attribuant une
référence (nom de fichier, numéro, cote alphanumérique, dates extrêmes…) en fonction des
règles de gestion de l'organisme et en répondant à des utilisations différenciées du document
(création de copie révisable, de copie de diffusion).
5.3.Classement des documents
Lorsqu'un document est enregistré dans le système de gestion, il doit pouvoir être
facilement récupéré. Il est donc indexé selon ses métadonnées (type de fichier, date d'ajout,
responsable de l'ajout) et son contenu (recherche en texte intégral ou par descripteur).
5.4.Indexation des documents
L’indexation d’un document consiste à décrire le document dans le but de permettre
une exploitation rapide et facile sans nécessairement recourir à la consultation du document
lui-même. On distingue :
L'indexation par type en utilisant les métadonnées (catégorie, auteur, titre, date...) du
document ;
L’indexation par mots-clés : Il s'agit de sélectionner et de répertorier les termes qui
apparaissent le plus souvent et qui se rapportent au document dans une liste de mots
prédéfinie appelée thesaurus ;
L’indexation en full text (ou texte intégral) consiste à lire les documents numérisés
dans leurs intégrité par des logiciel d’OCR (reconnaissance optique des caractères).
5.5.Stockage et conservation des documents
Le stockage et la conservation sont impératifs pour garantir l'intégrité, la sécurité et la
sauvegarde des documents dans un système GED. Ils doivent être étudiés avec minutie avant
de choisir le type du périphérique du stockage. Le stockage s’effectue en fonction des types
des documents, de leur fréquence d’utilisation, de la durée de conservation et aussi de
l’importance stratégique de l’information circulée dans ces documents.
5.6.La recherche et la consultation des documents
L’une des finalités essentielles d’un système GED est de rechercher des documents
dans le but d’une restitution, d’une consultation ou d’une modification. La qualité et la
rapidité de la recherche dépendent de la qualité de l’indexation et de l’acquisition.
La recherche dans un système GED peut se faire soit par :
Le biais d’une requête de recherche ;
Le biais d’un navigateur ou technique hypertextuelle ;
Le biais d’une navigation en plein texte (en texte intégrale).
La recherche est soumise aux contrôles d’accès, un système GED doit offrir une gestion forte
des droits d'accès (lecture, modification, suppression, création). Ces droits sont alors attribués
à des personnes et à des groupes de personnes prédéfinis en fonction de leurs tâches et leurs
postes administratifs.
- 28 -
5.7.La diffusion des documents
Les documents ont souvent vocation à être diffusés, sous forme électronique ou après
impression. Il faut dans certains cas les transformer et les faire valider avant cette diffusion.
La diffusion des documents recouvre plusieurs technologies, pouvant être combinés selon le
besoin. Elles comprennent l’affichage écran, l’impression et les différentes formes de
communication sur réseau, comme la messagerie ou le Workflow.
Figure 3 : la décomposition d’un système GED3
6. Phases d’implantation d’un projet GED
La réussite d’un projet GED repose essentiellement sur une démarche
méthodologique suivie, rationnelle et rigoureuse.
Les phases de la mise en place d’un système GED peuvent être résumées comme suit :
L’étude de l’existant ;
Critique et analyse de l’existant ;
Réalisation du diagnostic ;
Choix de la solution (l’outil) ;
Installation de la solution (le logiciel) ;
Paramétrage du logiciel afin de l’adapter aux besoins de l’organisme ;
Tester la solution pour vérifier les fonctionnalités du logiciel et leurs adaptations aux
besoins ;
Formation de l’ensemble des usagers (utilisateurs et administrateurs) ;
3 Cours de Mme. Daoudi : ECM. 4ACI.
- 29 -
Exploitation et maintenance.
L’implantation d’un système GED exige la constitution de deux comités :
Comité du pilotage : prend les décisions, pilote et conduit toutes les phases du
projet ;
Comité de suivi : exécute le projet, planifie le travail des exécutants.
7. Les outils d’échange
7.1.Workflow
La GED (gestion électronique de documents) rationalise les processus de traitement
des documents. Elle est un partenaire du développement de workflows formalisés dans
l'entreprise.
Un workflow (ou flux de travail) décrit et formalise toutes les étapes d'un processus et les
flux d'informations associés. Un workflow n'est pas nécessairement linéaire. Il peut contenir
des embranchements et des boucles accompagnées de conditions.
Par abus de langage, le terme de « workflow » peut aussi désigner le logiciel permettant
d'exécuter ces flux.
Il est considéré comme un enchainement de tâches, initié par un événement déclencheur,
possédant des boucles et des tests conditionnels et visant à la production d’un produit final.
Le processus est compatible aux structures et aux fonctions de l’entreprise.
Les workflows sont applicables à de nombreux niveaux dans une entreprise :
Workflow pour l'écriture d'un rapport : écriture, corrections, validation des
corrections, validation du document, signature, diffusion,
Workflow pour la gestion d'une non-conformité : déclaration de la non-conformité,
validation, correction, validation de la correction,
Workflow pour la GED : création, stockage, diffusion, archivage, destruction.
7.2.Groupware
Le Groupware est un concept qui désigne à la fois le processus humain et
organisationnel du travail en groupe et les outils technologiques nécessaires pour
l’accomplissement de ce travail.
L’AFCET4 parle de « collecticiel » qu’elle définit ainsi :
Un ensemble de techniques et de méthodes qui contribuent à la réalisation d’un objectif
commun à plusieurs acteurs, séparés ou réunis par le temps et l’espace, à l’aide de tout
dispositif interactif faisant appel à l’informatique, aux télécommunications et aux méthodes
de conduite de groupe.
Le Groupware est donc un concept polymorphe, c’est-à-dire qui vise plusieurs objets, et
utilise plusieurs outils, les principaux étant :
La messagerie,
L’agenda de groupe,
4 AFCET : Association française pour la cybernétique économique et technique
- 30 -
Le partage d’information,
La conférence électronique.
Les outils du Groupware apportent au travail en groupe une somme de bénéfices :
Le travail asynchrone ;
Le travail à distance ;
La réutilisation des données échangées ;
La communication de n personnes à n personnes.
Ces bénéfices qui les démarquent des outils traditionnels du travail de groupe réunion
physique (contraintes de lieu et de temps), téléphone (synchrone, limite en nombre de
personnes et sans réutilisabilité), télécopie (non réutilisabilité).
- 31 -
Chapitre 3 : Méthodologie de recherche
I. Objectifs de la recherche
Notre travail a pour objectif la mise en place d’une politique d’archivage ainsi que
l’intégration d’un module de gestion électronique pour les dossiers d’archives au sein du
département d’aménagement de l’ORMVAG.
Les objectifs de la présente étude s’articulent autour des axes suivants :
Etudier l’existant en matière de gestion, d’organisation, de conservation et
d’exploitation des études du département d’aménagement(DAM) de l’ORMVAG.
Proposer des solutions pour résoudre les problèmes relatifs à l’archivage des études
réalisées par l’office, et des différents plans et calques y afférents.
Choisir un échantillon et en appliquer les règles et normes d’archivage et mettre en
place une application GED qui facilitera d’avantage l’exploitation du patrimoine
archivistique de l’ORMVAG, notamment les études.
II. Questions de recherche
L’atteinte des objectifs précités et la bonne conduite de ce projet reposent sur la
réponse à un certain nombre de questions, notamment :
Questions relatifs au premier objectif :
Etudier l’existant en matière de gestion, d’organisation, de conservation, et
d’exploitation des études du département d’aménagement (DAM) de l’ORMVAG.
Existe-t-il des normes ou des textes réglementaires régissant l’organisation et
la gestion des études réalisées pour le département d’aménagement au sein de
l’ORVAG ?
Quels sont les moyens humains affectés à la gestion des études et des plans du
point de vue nombre et profil ?
Comment se présente le local de conservation des études et des plans et
calques ?
Quel équipement de classement et de conservation des études et plans utilise-
t-on ?
Est-il adéquat pour le rangement des études et des plans et calques ?
Quel est le volume des études conservées au sein du local ?
Quelles sont les opérations de traitement effectuées sur les études et les plans
et calques ?
Quel est le type de classement adopté ?
Quels sont les instruments utilisés pour le repérage de l’information contenue
dans les études ?
Comment se fait la communication des études et des plans et calques ?
Quels sont les opérations de tri et d’élagage effectuées sur les dossiers des
études ?
Quelles sont les conditions de conservation des études et des plans et calques ?
- 32 -
Questions relatifs au deuxième objectif :
Proposer des solutions pour résoudre les problèmes relatifs à l’archivage des études
réalisées pour l’office, et des différents plans et calques produits dans le cadre de ces
études.
Quelles sont les suggestions formulées par les utilisateurs pour une meilleure
gestion des études et des plans et calques ?
Quels sont les moyens humains indispensables pour la gestion des études et des
plans et calques ?
Quelles sont les procédures de traitement à mettre en place ?
Quel serait le plan de classement le plus adéquat à une gestion rationnelle des
études et des plans et calques ?
Quelles stratégies de sélection, d’analyse, de tri et d’élimination à appliquer
aux études et aux plans et calques ?
Quel est le système de communication qui serait le plus adéquat et le plus
performants pour la gestion des études et des plans et des calques ?
Quelles sont les conditions nécessaires à la bonne conservation des études et
des plans et calques ?
Quels sont les producteurs et utilisateurs de l’information et des pièces
constituant les études ?
Quelles sont les catégories d’utilisateurs des études et des plans et calques ?
Quelles sont les procédures administratives de création et d’utilisation des
études et des plans et calques ?
Quelle est la fréquence d’utilisation des études et des plans et calques ?
Quels sont les obstacles utilisés lors de leur utilisation ?
Questions relatifs au deuxième objectif :
Choisir un échantillon et en appliquer les règles et normes d’archivage et mettre en
place une application GED qui facilitera d’avantage l’accès à ces documents.
Quels sont les critères de choix de l’échantillon ?
Quels sont les règles et les normes choisies pour appliquer la politique
d’archivage pour les archives du département de l’aménagement ?
Quels sont les critères de choix de la solution GED ?
III. Population cible
La population objet de notre étude est représenté par le personnel du département des
aménagements y compris le service chargé d’archiver les études et les plans réalisés par le
DAM, aussi les partenaires de l’ORMVAG notamment les sociétés qui s’occupent de la
réalisation des études et des calques, ainsi qu’autres organismes publiques telle l’Agence
National de la Conservation Foncière ,du Cadastre et de la Cartographie ( ANCFCC), sans
oublier les agriculteurs qui demandent régulièrement les plans et les calques auprès du
département.
- 33 -
IV. Méthodes et instruments de recherche Pour répondre aux questions de recherche, nous avons commencé par une visite du
département des aménagements (DAM), et on a pu relever les différentes carences qui
existent au niveau des moyens matériels et humains. Deux moyens ont été utilisés pour cette
fin :
1. L’observation directe
L’observation directe permet de focaliser l’attention sur le personnel, le matériel et les
moyens disponibles dans le département, elle permet de recueillir les informations utiles
pour répondre aux questions de recherche.
Dans notre cas, il s’agit d’une simple visite aux deux salles d’archives (Salle des calques, et
celle des études) où l’observation est le seul moyen qui permet l’obtention de l’information
sur l’existent en ce qui concerne l’état des documents, l’état des locaux, l’état du matériel de
rangement et le classement des documents.
2. Enquête par entretien
L’entretien est une technique permettant d’élaborer un rapport de communication
verbale entre deux personnes, l’enquêteur et l’enquêté, afin de recueillir des informations
relatives à un objet précis.
L’entretien a été mené auprès du chef de département DAM, du chef du service des
aménagements (SAM) et des fonctionnaires responsables du dépôt d’archives. Cet entretien
nous a permis de compléter l’information, recueillie par le biais de l’observation directe, sur
l’état des documents, les moyens de rangement, les moyens de repérage des documents et les
modalités de communication.
V. Envergure de la recherche
Ce projet vise la conception et la mise en place d’une application solide de gestion
électronique des documents qui va prendre en charge les études produites par le
département des aménagements de l’ORMVAG.
Le projet comporte plusieurs étapes complémentaires :
Une étude de l’existant, il s’agit d’un diagnostic du fonds d’archives afin de détecter
les informations sur la structure des archives, les types des documents, et le système
d’archivage actuel suivi par le DAM.
Une étude archivistique qui est indispensable pour mettre en valeur les documents (les
études et les calques) du DAM, concevoir un plan de classement approprié et un
calendrier de conservation évolutif et conforme avec les besoins et le système de
l’ORMVAG
La conception et la réalisation de l’application GED reposant sur une solution
adéquate aux besoins du DAM.
VI. Définitions opérationnelles
Notre projet fait appel à un certain nombre de termes techniques de l’archivistique
classique ainsi que l’archivage électronique et le traitement électronique des archives, c’est
pour cela, qu’on est censé définir les termes opérationnels, à savoir :
Archives ;
- 34 -
Archivage;
Archivage électronique ;
Versement ;
Tri et élimination ;
Classement ;
Conservation ;
Communication.
1. Archive
La définition en langue française du Conseil International des Archives (CIA)
considère les archives comme « un ensemble des documents de toute nature, produits ou
reçus par une personne physique ou morale, par un organisme public ou privé, résultat de son
activité, organisé en conséquence de celle-ci et conservés en vue d’une utilisation
éventuelle. » 5
2. Archivage
L’archivage est considéré comme l’opération qui consiste à assurer la conservation à
moyen ou long terme des documents, dans le but de les exploiter éventuellement et
ultérieurement.
Selon une approche plus pragmatique et plus concrète, l’archivage peut être déterminé
comme suit :
Conservation : volontaire, organisée, sécurisée et pour une période assez longue,
D’une information,
Qui n’a plus nécessairement d’utilité immédiate,
En vue d’un éventuel usage ultérieur. 6
3. Archivage électronique
A l’ère des technologies de l’information, on parle souvent de l’archivage
électronique au lieu de l’archivage traditionnel. Néanmoins, les deux concepts ont les mêmes
motivations et les mêmes finalités. Mais l’archivage électronique représente des
caractéristiques spécifiques, on cite :
La simplicité : un système d’archivage électronique permet l’accès à différents
documents en même temps et depuis le poste de travail de l’usager ;
L’accessibilité de l’information : l’archivage électronique permet l’accès à
l’information quel que soit la localisation de l’utilisateur ;
Réduction des coûts : les coûts du logistique et du personnel ;
Réduction des risques : les risques relatifs à la perte des documents, aux catastrophes
naturelles (les sinistres), et ainsi à la sécurité des documents. 7
5 Portail international archivistique francophone, <http://www.piaf-archives.org/espace-
formation/mod/resource/view.php?id=20> consulté le 23/04/2012 6 Livre blanc : « archivage électronique : valeur probatoire » disponible sur le lien : <http://www.group-
sts.com/documents/LivreBlanc_Archivage_valeur%20probatoire.pdf> consulté le 18/04/2012. 7 Idem.
- 35 -
4. Versement
Il s’agit de l’opération matérielle et administrative qui consiste à transférer les
archives d'un service versant vers le centre d'archives. En se référant à un bordereau de
versement.
5. Tri
Le dictionnaire de terminologie archivistique définit l’opération du tri comme étant la
fonction fondamentale qui consiste à déterminer le sort des documents en se basant sur leurs
valeurs, c’est-à-dire séparer les documents qui doivent être conservés de ceux qui sont voués
à l’élimination. C’est une opération à la fois matérielle et intellectuelle.
6. Elimination
La fonction de l’élimination est une procédure réglementaire qui consiste à soustraire
un document, un dossier de l’ensemble des dossiers auquel ils appartiennent parce qu’ils
sont dépourvus d’utilité administrative et d’intérêt historique.
7. Classement
En archivistique, le classement est définit comme étant l’opération à la fois matérielle
et intellectuelle qui consiste à ordonner l’ensemble des documents crées ou reçus selon des
critères bien déterminés, qu’il s’agit de classement des documents à l’intérieur des dossiers
ou de l’organisation des dossiers entre eux.
On entend par classement les opérations de classification, de codification et de rangement des
dossiers sur les rayonnages.
8. Conservation
Le dictionnaire de terminologie archivistique considère la conservation comme étant
la fonction principale des archives qui permet d’assurer le stockage et la gestion des
archives dans des magasins adaptés aux conditions de sécurité et en fonction de la nature des
archives. Ainsi elle peut être définit comme étant l’ensemble de procédés et des mesures
destinés à assurer d’une part la protection physique et d’autre part, la remise en état des
documents endommagés.
9. Communication
La communication est une opération matérielle et administrative, qui régisse à une
réglementation en fonction de l’organisme et selon la typologie et la nature des documents,
de sortie d’archives d’un centre ou dépôt d’archivage vers un utilisateur.
VII. La valeur de l’étude
Le présent travail s’inscrit dans le cadre du projet de fin d’étude du cycle des
informatistes. Il vise l’élaboration d’un système de gestion électronique des dossiers
iconographiques du département d’aménagement de l’ORMVAG, la mise en place d’un tel
système est une solution efficiente qui peut aider à gérer tous les besoins concernant les
documents, leur gestion et leur utilisation en facilitant le traitement, le repérage, et la
communication de l’ensemble des documents du département pour un bonne prise de
décision.
- 36 -
VIII. Contraintes et limites de la recherche
La contrainte majeure de ce travail réside dans l’absence d’une politique d’archivage
qui régisse la gestion des documents du DAM, ainsi le manque d’une réglementation de tri et
d’élimination des documents et par conséquent on constate un encombrement des documents
sur les rayonnages.
Une autre contrainte relative au personnel chargé des deux locaux d’archives, qui n’ont pas
assez de connaissance en matière des normes et des règles d’archivage et la gestion des
archives et donc la non compréhension du jargon archivistique utilisé.
Face à ces contraintes, on a opté à une sensibilisation du personnel notamment le chef du
département et le chef du service des aménagements pour penser à des solutions à long terme.
- 37 -
Chapitre 4 : Etude de l’existant
L’étude de l’existant qu’on a mené au sein du DAM a révélé l’absence d’un système
de gestion des archives.
En effet, la situation actuelle des archives du DAM est le résultat de plusieurs facteurs :
L’absence de moyens humains ;
Problèmes liés aux locaux ;
Problèmes de procédures de traitement des dossiers ;
L’inapplication et la négligence de la réglementation qui régit la gestion des archives.
I. Les structures organisationnelles
1. Les ressources humaines
Les ressources humaines affectées pour la gestion des archives du DAM dans les deux
locaux sont deux personnes qui détiennent les clés et quelques registres dans lesquels sont
enregistrés les calques reçus par le DAM. Ces personnes n’ont aucune connaissance en
matière des normes et règles d’archivage.
2. Les ressources matérielles
Le DAM dispose de deux salles d’archives, la première est occupée par les boîtes
contenant les études réalisées par des sociétés partenaires du DAM, et la deuxième et
occupée par les calques qui sont produits au cours du projet d’exécution.
Durant notre visite à la salle dans laquelle sont stockées les études on a pu dégager les
observations suivantes :
La diversité du matériel de conditionnement (boîte en plastique, boîte cartonnée,
carton…) : chaque société chargée de réaliser une étude utilise son propre matériel
de conditionnent, ce n’est que dernièrement que l’office a imposé aux sociétés un
matériel uniforme pour la conservation des dossiers (à partir de 2011) ;
Présence d’études « provisoire », qui ne sont pas consultés et utilisés, avec les autres
études dans le même local ;
Rayonnages saturés ;
Certains dossiers sont posés sur terre dû à la saturation des rayonnages et de la salle ;
Présence de calques et de cartes qui ne sont pas classés ;
Certains dossiers ne sont pas apparents, ils se trouvent derrière d’autres dans des
rayonnages métalliques, tandis que les calques sont rangés dans des rayonnages en
bois ;
Rangement de dossiers dont on ne connaît pas le contenu et jugé d’inutile dans le
local.
II. Identification des archives
1. Typologie des archives
En faisant l’inventaire des archives du DAM, on a remarqué que les dossiers des
études peuvent comporter des rapports, des plans, des albums photo, et des calques
(documents cartographiques). Ces derniers sont conservés dans une salle d’archives à part.
- 38 -
2. Volume des archives
L’inventaire des archives du département des aménagements a fait ressortir un
volume de 71.72 répartis dans les deux salles comme suit : La 1ère
salle qui est réservée aux
dossiers des études comporte 49.22 ml, et la deuxième réservée aux calques comporte 22.5
ml.
III. Gestion et l’organisation des archives
1. Le classement
L’organisation et le classement est un élément fondamental pour une gestion efficace
et efficiente d’un fonds d’archives. Cela consiste à ranger les documents selon un ordre
précis afin de pouvoir accéder à l’information rapidement. Cependant, les archives du DAM
sont rangées dans les rayonnages sans aucun plan de classement ou moyen de repérage, par
exemple, les dossiers appartenant à la même zone peuvent se trouver dans différents
emplacements. Il n’y a qu’une petite partie de ces études qui sont classées par zone mais qui
n’ont aucune côte ou indice pour les repérer facilement.
2. Les instruments de recherche
Les instruments de recherche sont l’élément essentiel et la clé de voûte du système de
gestion des archives et de la communication de l’information qu’elles contiennent.
Cependant aucun instrument n’est produit ou utilisé pour récupérer les dossiers des études,
d’ailleurs on ne peut pas élaborer un instrument de recherche si les études ne sont pas déjà
classées et traitées puisque l'instrument de recherche est l'aboutissement du travail de
classement fondé sur le principe de respect des fonds. Ce qui rend la gestion des archives et
leur communication une opération très délicate. Le personnel responsable sur les deux salles
d’archives n’a que des registres dans lesquels ils inscrivent les numéros des calques reçus.
3. La communication
Tout document conservé est ou sera un jour communiqué. Mais il n'est pas toujours
immédiatement communicable. Selon la réglementation établie dans chaque pays, des délais
sont à observer avant que certains documents, certains fonds, puissent être librement portés à
la connaissance du public.
L’interview avec l’un des responsables dans le DAM a révélé qu’il y a une réglementation
qui régit la communication des archives et qui dit qu’il faut remplir une fiche pour avoir la
possibilité de consulter une étude, et il faut payer 50DH pour avoir une copie.
4. L’évaluation, le tri et l’élimination
Le tri est l’une des fonctions les plus difficiles en archivistique, mais surement celle
qui permet de contrôler et maitriser l’augmentation hypertrophique du volume des archives
dans les administrations.
Pour les archives du DAM aucune politique ou opération d’évaluation, de tri ou d’élimination
n’est réalisée. Ils gardent même les exemplaires et les versions provisoires des études qui
n’ont aucune utilité pour le département et qui occupent un espace très important dans le
local.
- 39 -
IV. Identification des problèmes liés à la gestion des archives
1. Au niveau de la réglementation
Aucune norme ou règle d’archivistique n’est appliquée dans la gestion des archives
du DAM. En effet, une anarchie et une diversification en matière de traitement des archives
apparaissent dans leur organisation. Cependant la réglementation sur les archives est un
préalable essentiel à la mise en place d’un système de gestion des archives entre autres la
réglementation doit aborder toutes opérations relatives au traitement archivistique (le
classement, le tri, les versements etc.)
2. Au niveau des ressources humaines
L’élément humain est un facteur clé dans la réussite d’un système de gestion des
archives. En effet, la mise en place d’un système de gestion des archives nécessite,
l’existence d’un effectif humain suffisant et compétent, et une formation spécialisée du
personnel qui lui permet de faire face aux exigences du traitement des archives.
Cependant, le personnel responsable sur les archives du DAM n’est pas formé en sciences
de l’information et l’archivistique. De plus ils n’ont aucune connaissance sur les règles et les
normes archivistiques et sur l’importance des archives, et aucune politique d’archivage n’est
appliquée. Dans la salle occupée par les calques la recherche se fait par numéro, même si
quelques calques ne disposent pas de numéro. Pour la salle des études Ils connaissent
seulement l’emplacement de quelques boites d’archives, sinon pour le reste aucun moyen de
repère n’est utilisé. La recherche d’une étude prend des heures et parfois des jours.
3. Au niveau des locaux
Les locaux destinés à la conservation des archives du DAM souffrent de plusieurs
problèmes qui les rendent inadéquat et insuffisant pour la bonne conservation et préservation
des dossiers des études et des calques :
Matériel de conditionnement inadéquat ;
Conditions de conservation qui peuvent entrainer la dégradation des dossiers
d’archives et parfois la perte de ceux-ci ;
Rayonnages insuffisant et inadéquats pour le rangement des études ;
Rangement des calques dans des rayonnages en bois ce qui entrainera le
développement de plusieurs facteurs de dégradation ;
Apparences des fils électriques et de canaux d’eaux qui peuvent causer des incendies.
4. Au niveau du repérage
Parmi les problèmes épineux de la gestion des archives du DAM on trouve celui du
repérage. En effet, le personnel du DAM passe des heures sinon des jours dans la recherche
d’un dossier, cela est dû à l’absence d’un instrument de recherche, le déclassement des
dossiers ou bien la perte totale de ceux-ci qui sont encombrés dans le local.
Seules les deux personnes responsables qui peuvent localiser et repérer certains dossiers et
non pas tous. De plus, certains dossiers ne comportent aucune fiche qui décrit leur contenu,
ce qui impose l’ouverture de la boite pour identifier le contenu et donc cela entraine plus
d’énergie et de temps.
- 40 -
V. Analyse des besoins
Ainsi, l’étude de l’existant et l’analyse de la situation des archives du DAM nous ont
permis d’identifier et de déterminer les besoins et les attentes des utilisateurs des produits
documentaire du département (études et calques) et qui sont :
Un personnel constitué de professionnels de l’information spécialisé dans le domaine
des archives, pour élaborer une politique d’archivage et un plan d’action afin de
reconstituer le fonds d’archives et de le rendre disponible et accessible aux usagers.
Un local adapté et qui dispose des conditions adéquates pour la bonne préservation et
conservation des études et des calques. En effet, la majorité des archives conservées à
ce jour sont des documents sur papier. Toutefois les documents sur nouveaux support
exigent des conditions climatiques qui lui sont propres. Ces conditions doivent être
prises en compte lors de la construction d’un bâtiment neuf puisqu’elles sont plus
difficiles à obtenir dans les bâtiments anciens. D’ailleurs, il importe de respecter dans
toute la mesure du possible les températures et pourcentage d’humidité relative
indiqués dans les normes climatiques et hygrométriques internationales.
Support Température Humidité relative
Papier 18°C (+ ou – 2°C) 55% (+ ou – 5%)
Photographies
Noir et blanc
Couleurs
12°C (+ ou – 1°C)
5°C (+ ou – 1°C)
35% (+ ou – 5%)
35% (+ ou – 5%)
Tableau 1 : Mesure de température et de l’humidité des archives8
De plus, il faudra prendre toutes les mesures nécessaires pour la protection contre les
agresseurs des archives et qui sont : les animaux nuisibles, les insectes, et les
champignons ou moisissures. Et aussi, il faudra dresser un plan de prévention et
d’action en cas de sinistres ou cataclysmes.
Un outil de gestion électronique des documents qui facilitera la gestion, l’accès et la
communication des archives du DAM. Cet outil doit remplir les critères suivants :
La gratuité : le DAM ne dispose pas d’un budget qui favorisera l’utilisation
d’un outil payant. L’open source est une solution optimale pour le DAM.
La possibilité de la gestion de l’ensemble du cycle de vie des documents.
Une interface conviviale et facile à utiliser et manipuler pour l’ensemble des
utilisateurs du logiciel.
La possibilité de configurer l’outil et de l’adapter aux besoins du département.
VI. Proposition et suggestion de solutions
Afin de faire face et de résoudre l’ensemble des problèmes cités relatives au système
d’archivage du DAM, il faudra mettre en place un programme d’action qui s’articulera sur les
éléments suivantes :
L’inventaire des archives du DAM.
L’élaboration d’un calendrier de conservation.
8 Favier, Jean. La pratique archivistique française. Paris, 1993.
- 41 -
L’élaboration d’un plan de classement.
La conception d’une application qui permettra la gestion informatisée du fonds
d’archives, et donc faciliter le traitement, la conservation, la sauvegarde, la recherche
et la consultation des documents.
Il est à noter que l’ORMVAG étudie la possibilité de numériser toutes les archives de l’office
et de mettre en place un système de gestion électronique des documents, c’est pour cette
raison qu’il a appelé un certain de nombre de sociétés spécialisées en la matière pour
résoudre ces problèmes.
- 42 -
Deuxième Partie: Mise en place d’une politique
d’archivage
Chapitre 1 : Elaboration d’un système d’archivage des documents
physiques
Dans la présente étude, nous allons traiter toutes les étapes de la chaîne archivisti-
que : la collecte et le versement, l’inventaire physique des documents, le tri et l’élimination,
le plan de classement, le calendrier de conservation et la communication au public. Cette
étude a pour objectif de mettre en valeur les documents du département vu leur importance
dans la gestion des projets (construction de nouvelles infrastructures, aménagement d’un
nouveau terrain, relation avec les prestataires extérieurs…) et la prise de décision.
C’est pour cette raison, qu’on propose dans ce chapitre les procédures à respecter pour bien
mener et gérer les archives du DAM depuis leur réception jusqu’à leur communication en
proposant des outils de gestion à savoir : bordereau de versement, fiche sommaire, plan de
classement, calendrier de conservation, fiche de prêt.
I. Versement des documents
Le département des aménagements reçoit après chaque étude un document qui résume
et présente les données, les procédures et les résultats de cette étude. Ce document se
compose dans la plupart des cas de plans, rapports, albums photos et de calques. Une fois
reçue et contrôlée, l’étude est versée au dépôt d’archivage, qui dépend du département,
accompagné d’une lettre appelé « lettre d’envoi » qui servira de preuve que le département a
envoyé l’étude et que le personnel responsable du dépôt l’a reçue.
La maîtrise et l’organisation des versements est la condition du bon fonctionnement du
département pour :
Planifier l’entrée des documents au dépôt d’archives,
Ne pas encombrer les magasins par des dossiers inutiles,
Préparer les classements futurs.
En principe, tout versement à un dépôt d’archives doit être accompagné d’un bordereau de
versement rédigé par le service versant, ce bordereau permet de retrouver le document à coup
sûr et sert de répertoire. Il est rédigé en deux exemplaires :
L’un est remis au service versant à titre de décharge et pour qu’elle ait la cote donnée
aux archives.
L’autre est rangé par numéro de versement, c’est-à-dire par ordre chronologique
d’arrivée.
Le bordereau de versement contient plusieurs informations dont une partie est réservée au
service versant et une deuxième réservée au dépôt d’archives.
La partie réservée au service versant comprend les éléments suivants :
Nom de l’unité versante (ministère, direction, division…),
N° de téléphone de l’agent responsable du versement,
Le nombre total d’articles,
Type de documents (dossiers, plans, cartes…),
Date de versement.
- 43 -
La partie réservée au dépôt d’archives comprend :
N° d’ordre de l’article (contenant),
La description de l’article (contenu des dossiers),
Les dates extrêmes,
La communicabilité des documents : les modalités de communication seront fixées
par le service versant en collaboration avec le dépôt d’archives,
L’année d’élimination,
La cote des archives (dépôt d’archives)
Le bordereau de versement doit être signé par le service versant et le dépôt d’archives.
II. L’inventaire physique
L’inventaire physique des documents a sa raison d’être dans la mesure où il aide à
recueillir des données permettant :
De compléter l’évaluation des besoins,
De formuler les recommandations visant l’amélioration des pratiques en matière de
gestion des documents.
Pour pouvoir exploiter de manière dynamique les données d’un inventaire, il est fortement
recommandé de se doter d’un formulaire d’inventaire uniforme pour l’ensemble des
documents et cela pour :
Gagner du temps au moment de la collecte,
Obtenir des données facilement comparables,
Et surtout faciliter l’analyse des résultats.
(Voir annexe : Exemple formulaire d’inventaire).
L’inventaire physique consiste à faire le relevé exhaustif, et sur les lieux même de leur
conservation, de tous les documents et dossiers du département, il sert à faciliter
l’identification des problèmes affectant les documents, ainsi le repérage de l’information
nécessaire à la création d’outils de gestion adaptés.
Dans notre cas, l’inventaire a couvert deux dépôts d’archives :
Dépôt réservé aux calques obtenus lors de l’étape d’exécution du projet,
Et dépôt réservé aux études (rapports, plans, cartes, photos…)
Tableau 2: Inventaire physique des calques
N° d’ordre Nomenclature des calques N° du calque
18 Régulation N1 grilles de protection batardeaux 327
19 Régulation N1 bassin de dissipation coffrage 324
20 Régulation N1 convergent divergent coffrage 321
21 Pont-type coffrage 326
22 Régulation N1 coffrage Plan I 322
23 Régulation N1 coffrage Plan II 323
24 Régulation N1 Plan d’ensemble coffrage 320
25 Plan d’implantation des ouvrages 305
- 44 -
Titre du document Tranche Zone Mission Année Contenu
Etude de faisabilité de
l’aménagement hydro-
agricole de la zone côtière
de la troisième tranche
d’irrigation du Gharb
TTI Zone
côtière
Mission 3
(APS)
Novembre
2011
Plan de
situation
Plan
d’ensemble
au 1/20000
Canevas
hydraulique
au 1/5000
Etude d’aménagement de
la zone centrale de la TTI
du Gharb
TTI Zone
centrale
Mission
1(DSA)
Mai 1997 Plans
Annexes
Rapport
principal
Etude de reconversion en
irrigation gravitaire du
secteur Akehal
STI _ Réseau
d’irrigation
Janvier
1998
Mémoire
explicatif
Note de
calcul
Avant métré
Plan de
situation au
1/50 000
Plan
d’ensemble
au 1/20 000
Tableau 3 : Inventaire physique des études
Pour faciliter l’inventaire des documents et pour repérer l’information nécessaire pour
élaborer les outils de gestion, chaque dossier ou boite d’archives doit comprendre une fiche
sommaire décrivant le contenu des dossiers c’est-à-dire les pièces et les articles et leurs
nombre en détail, plus les informations susceptibles de donner un résumé sur l’ensemble des
dossiers.
III. Tri et élimination
Il est à noter que certains dossiers n’avèrent guère d’utilité au-delà de leur usage
courant, que ce soit pour l’administration ou pour l’histoire. Le tri est considéré comme la clé
de la fonction archive, pierre angulaire de tout système d’archivage et mission majeur de
l’archiviste, un tri planifié et raisonné des archives a pour but :
De diminuer la masse documentaire vu l’impossibilité de les conserver dans leur
intégralité ;
De réduire les coûts de conservation des archives ;
De sauvegarder les documents ayant une valeur légale, administrative ou historique ;
D’assurer la traçabilité des documents en indiquant leur cheminement et leur durée
de conservation en tant qu’archives courantes, intermédiaires et leur sort final ;
Désencombrer l’information par l’élimination des documents inutiles.
Les documents produits et reçus par le DAM sont à conserver d’une manière permanente et à
ne pas éliminer ou détruire vu leur importance pour l’office et pour ses partenaires. Malgré
cela il est impossible de conserver la totalité des documents, surtout qu’il existe dans le
- 45 -
dépôt d’archives plusieurs exemplaires des études (entre 2 et 6 copies), ainsi des éditions
provisoires d’études avec leurs copies. Selon l’interview mené avec les responsables du
DAM, on constate que les éditions provisoires n’ont plus de valeur après la réception de
l’édition finale, autrement dit ce sont des documents à éliminer, mais il s’est avéré que celles-
ci servent de preuve pour l’office et par conséquent elles ne peuvent pas être l’objet d’une
élimination. Ainsi l’existence de plusieurs exemplaires des études peut encombrer les
magasins d’archives donc on ne peut pas conserver la totalité des duplicates.
C’est pour cette raison qu’on propose au DAM de mener une politique de triage et
d’élimination des éditions provisoires et un nombre d’exemplaires en prenant en
considération l’avis et la décision du service versant et du responsable du dépôt. Aucune
élimination ne peut être effectuée sans l’accord du service versant et de la haute
responsabilité du département. L’opération est accompagnée d’un bordereau d’élimination
qui doit être signé par les deux parties et établi en deux exemplaires, dont l’un sera rendu au
service versant.
IV. Plan de classement
Quels que soient la méthode choisie et le matériel employé, la qualité d’un classement
s’apprécie au quotidien en fonction de la durée et les résultats de recherche, un classement est
efficace s’il permet à chacun de trouver rapidement et sans difficulté les documents dont il a
besoin.
Tout d’abord, le classement doit être structuré par une des méthodes simples et connues par
tous les utilisateurs des documents, il doit être souple et rendre possible l’extension future du
nombre de dossiers à classer.
La mise en ordre des documents est basée sur le principe du « respect du fonds », ce qui veut
dire que chaque unité productrice d’archives garde son autonomie et que les documents
résultats d’une activité ne seront pas mélangés à ceux d’une autre activité.
Dans le cas du DAM, ce principe peut faire place à l’utilisation de la structure fonctionnelle
du département, il s’agit bien évidement du périmètre des études couvert par l’ORMVAG.
Pour les études, on propose un plan de classement alphanumérique basé sur le périmètre des
études, les études sont réalisées en fonction les tranches de l’ORMVAG, ensuite par les
zones, puis par les missions et enfin en fonction d’années. Pour cette raison on propose un
plan de classement qui décrit à la fois le périmètre et l’ordre chronologiques des études.
Proposition de plan de classement des études
Dossier de : Cote
Première tranche d’irrigation PTI
Première tranche d’irrigation, R’mila PTI-01
Première tranche d’irrigation, R’mila, avant-projet sommaire PTI-01-01
Première tranche d’irrigation, R’mila, avant-projet détaillé PTI-01-02
Première tranche d’irrigation, R’mila, projet d’exécution PTI-01-03
Première tranche d’irrigation, R’mila, dossier de consultation des entreprises PTI-01-04
Seconde tranche d’irrigation STI
Seconde tranche d’irrigation, Chkakfa STI-01
Seconde tranche d’irrigation, Chkakfa, avant-projet sommaire STI-01-01
Seconde tranche d’irrigation, Chkakfa, avant-projet détaillé STI-01-02
- 46 -
Seconde tranche d’irrigation, Chkakfa, projet d’exécution STI-01-03
Seconde tranche d’irrigation, Chkakfa, dossier de consultation des entreprises STI-01-04
Beht B
Beht, Beht centrale B-01
Beht, Beht centrale, S5/2 B-01-01
Beht, Beht centrale, S5/2, avant-projet sommaire B-01-01-01
Beht, Beht centrale, S5/2, avant-projet détaillé B-01-01-02
Beht, Beht centrale, S5/2, projet d’exécution B-01-01-03
Beht, Beht centrale, S5/2, dossier de consultation des entreprises B-01-01-04
Troisième tranche d’irrigation TTI
Troisième tranche d’irrigation, Est TTI-01
Troisième tranche d’irrigation, Est, Est 2 TTI-01-01
Troisième tranche d’irrigation, Est, Est 2, avant-projet sommaire TTI-01-01-
01
Troisième tranche d’irrigation, Est, Est 2, avant-projet détaillé TTI-01-01-
02
Troisième tranche d’irrigation, Est, Est 2, projet d’exécution TTI-01-01-
03
Troisième tranche d’irrigation, Est, Est 2, dossier de consultation des
entreprises
TTI-01-01-
04
V. Calendrier de conservation
Le calendrier de conservation a pour objectif fondamental de réduire la masse de
documents ou d’informations à conserver tout en assurant l’identification et la préservation
de ceux qui ont une valeur administrative, légale et historique ou de recherche. L’élaboration
et la mise en place des règles de conservation permet de :
Réduire les coûts de conservation des documents ;
Augmenter l’efficacité administrative ;
Identifier les documents essentiels.
Pour la conception du calendrier de conservation du DAM, on a passé par une série
d’étapes qu’on peut résumer comme suit :
1. L’analyse de l’existant et des besoins
Cette étape vise à situer les documents dans le contexte de production autrement dit
collecter des données sur les circonstances de production de ces études. Toujours dans la
même étape on collecte des données sur les archives : volumétrie, nature, support, document
principal ou secondaire, usage et fréquence d’utilisation, original ou copie.
2. Compilation des données collectées
Dans cette étape on a dressé un répertoire sommaire, il s’agit d’une liste des
documents en activité du département, l’obtention de cette liste nécessite un travail de
supplémentaire à celui fait dans l’élaboration de l’inventaire.
- 47 -
3. Rencontre avec les responsables du DAM
Il est à noter que le calendrier de conservation est un travail collégial qui nécessite la
constitution d’un comité composé d’un archiviste, un juriste, responsable du département
concerné. Mais dans notre cas, on s’est contenté d’une réunion avec les responsables du
DAM, qui ont déterminé la durée de conservation des études et des calques. Le département
conserve les études et les calques d’une manière permanente parce qu’il les utilise
régulièrement, une étude peut être consultée après 10 ans ou plus de sa production.
4. Elaboration des règles de conservation
Comme la règle de conservation constitue une norme institutionnelle, elle doit être le
résultat d’une analyse objective de toutes les valeurs de documents. Il faut déterminer des
délais de conservation en fixant la période de conservation maximale, c’est-à-dire la durée
d’utilité administrative (Durée de l’âge courant+ durée de l’âge intermédiaire). Les
exemplaires secondaires sont généralement détruits au cours ou à la fin du premier âge. Pour
le cas du DAM, les documents (études et calques) ont une durée d’utilité administrative
continue c’est-à-dire ils sont toujours dans le stade intermédiaire (âge semi-actif), les
exemplaires sont à conserver pour une période limitée de deux ans, les éditions provisoires
des études sont à conserver après échantillonnage.
5. Elaboration du calendrier de conservation
Une fois approuvées et validées les règles de conservation sont réunies dans un
calendrier de conservation. Le calendrier de conservation comprend les informations
suivantes :
Règle de conservation ;
Le titre du document ou description ;
Exemplaire principal ou secondaire ;
Support du document ;
Les délais de conservation selon la théorie des trois âges ;
Les remarques.
N° de
règle
Titre
Document/
Dossier
Ex. Pr/
Sc.
Sup. Règles de conservation Remarques
AC S A I N
1 Etude de
faisabilité de
l’aménagement
hydro-agricole
de la zone
côtière de la
troisième
tranche
d’irrigation du
Gharb :
Edition finale
Pr. Papier 5 2 C Conservation
Continue
2 Etude de
faisabilité de
l’aménagement
Pr. Papier 999*1 2 Ech*² *
1Conservation
jusqu’à la
réception de la
- 48 -
hydro-agricole
de la zone
côtière de la
troisième
tranche
d’irrigation du
Gharb :
Edition
provisoire
version finale.
*²Conservation
après
échantillonnage
3 Etude de
faisabilité de
l’aménagement
de la zone
centrale de la
TTI du Gharb
et sécurisation
de
l’alimentation
en eau
d’irrigation des
secteurs Beht 3
et Beht4
Sc. Papier 5 2 Ech* *Conservation
après
échantillonnage
4 Régulation N1
bassin de
dissipation
coffrage
Pr. Papier 5 2 C Conservation
continue
Le calendrier de conservation peut être présenté sous forme d’un livre ou la forme d’un
classeur à feuilles mobiles plus pratiques pour les modifications et les mises à jour.
Une fois mis en place, le CC doit être régulièrement évalué pour en mesurer les performances
et apporter les corrections et les mises à jour nécessaires en cas de besoin.
VI. Communication des documents
L’accès aux archives du DAM est non autorisé sauf au personnel responsable du
dépôt. Cependant la communication des dossiers doit se faire par le biais d’une demande
établie par le service versant qui sera adressée au personnel responsable du dépôt. Pour
chaque demande, l’emprunteur doit remplir une fiche de déplacement du dossier ou fiche de
prêt. Elle comporte des indications précises sur le dossier demandé ainsi que les
renseignements relatifs à l’emprunteur et la date d’emprunt.
Au retour du dossier emprunté, l’emprunteur rempliera la case réservée à la date d retour de
la fiche fantôme. Cette dernière rempli en parallèle avec la fiche de prêt et prendra la place du
dossier sur les rayonnages en attendant la restitution des documents empruntés.
Le service versant doit déterminer au préalable les documents confidentiels qui ne doivent
pas être consultés par le public.
- 49 -
Chapitre 2 : Conception d’un système de gestion électronique des
documents
I. Grille d’évaluation des solutions GED
L'Office régional de mise en valeur agricole du Gharb opte pour la mise en place
d'une solution GED afin de gérer les études produites par le département des aménagements
correctement et dans les normes qui régissent le domaine archivistique ainsi que pour
faciliter le traitement, la circulation et la consultation de ces documents car les études du
DAM nécessitent un traitement spécifique vu leur nature et leur confidentialité. Une
solution GED doit permettre aux fonctionnaires de repérer les documents dans le moment
opportun soit pour répondre à leurs propre besoins administratifs, soit pour répondre à un
besoin informationnel des prestataires / agriculteurs. Pour ce faire, on a opté pour une étude
benchmark de trois solutions GED qui peuvent faire l'objet d'un projet SAE au sein de cet
organisme, il s'agit bien évidemment de:
Alfresco: un système de gestion de contenu libre (Entreprise Content Management ECM)
permettant de capturer, de rechercher et de collaborer simplement sur des documents grâce à
des services complets de bibliothèque et de gestion de cycle de vie, dans un référentiel unifié
et robuste. Alfresco propose une gestion documentaire reposant sur des interfaces familières
facilitant l’adoption par les utilisateurs et sur un référentiel offrant des services transparents
dans le cadre d’une solution ECM très complète.9
Maarch: Maarch est une infrastructure générique comprenant l’acquisition, la circulation, et
la conservation de documents à caractère statique. Les applications Maarch fournissent un
environnement complet pour gérer tous les documents de manière efficace et sécurisée.
C’est une solution d’archivage électronique robuste disposant de nombreuses
fonctionnalités.10
Nuxeo Ep : Nuxeo est une plate-forme particulièrement adaptée pour mettre en œuvre des
solutions de gestion électronique de documents collaboratives. En effet, elle propose
nativement les fonctions suivantes : gestion des droits, collaboration, gestion des versions,
stockage et indexation de fichiers externes, workflow et autres.
Il s'agit d'une application ouverte respectant les standards et les normes d'interopérabilité
pouvant s'interfacer avec d'autres applications et s'intégrer dans des systèmes d'informations
existants. 11
Nous présentons ci-dessous un tableau comparatif de ces solutions :
9 <http://www.alfresco.com/fr/resources/datasheets/> consulté le 28 /05/2012
10 <http://www.maarch.org/projets/entreprise/fonctionnalites> consulté le 28/05/2012
11
<http://www.nuxeo.com/fr/societe/actualites/nuxeo-editeur-de-la-plateforme-de-gestion-de-contenu-open-source-continue-sa-croissance> consulté le 28/05/2012
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Alfresco Maarch Nuxeo Ep
Editeur Alfresco Maarch Nuxeo Ep
Type Open source Open source Open source
Environnement
informatique
Compatible avec :
Le système d'exploitation Windows ;
Linux.
Compatible avec :
Windows XP/Vista/ Server2 003
Linux (toute distributeur) Mac.
Windows 2003 +, Mac OS X, Unix,
Linux.... tout système sur lequel on
peut
installer une JVM Sun 1.5 ou 1.6.
Nuxeo recommande pour Windows
l’utilisation
serveur 64 bits. Nuxeo supporte les
environnements virtualisés
Administration Une administration simple pour la
modification des paramètres serveur,
qui peut s'opérer par le biais d'outils
JMX standard, sans nécessiter l'arrêt
du serveur Alfresco
Le module de gestion des archives
physiques (Module APA) vous permet
d'organiser vos documents papier et de
les classer dans les boîtes d'archives, puis
de ranger ces boites sur leur site de
stockage définitif. Vous saurez où vos
documents sont rangés et pourrez ainsi
répondre aux demandes de restitution des
archives papier.
Dans les étapes de numérisation, vous
pouvez indiquer dans quelle boite
d'archive est versé l'original papier, et
faire ainsi le lien électronique-physique.
Nuxeo Platform propose un ensemble
d'outils puissants afin de faciliter
l'accès aux applications des
administrateurs, ce qui leur permet
d'optimiser le monitoring et la
maintenance.
Nuxeo Shell, notre interface en ligne
de commande, propose des services
d'administration, notamment des
commandes planifiées, un outil de
récupération de données et un outil de
test de performances.
Indexation L'indexation dans Alfresco est rapide
et adaptative aux documents gérés
par le logiciel
L’indexation est adaptative parce que les
index s’adaptent à la collection
documentaire, au type de dossier et au
type de document.
Notion de facettes. La saisie des
métadonnées est manuelle ou
automatique en utilisant le contenu des
fichiers. Les nouveaux types de
documents ou de facettes sont créés à
- 51 -
partir de schémas XML (XSD) et sont
ajoutés en créant un nouveau plug-in.
Classement Plan de classement sous forme d’une
hiérarchie par catégorie.
Propose de créer des types de documents
sur lesquels il est possible d’effectuer des
recherches.
Plan de classement sous forme de mots
clés pour l’indexation des documents,
la navigation et la recherche dans le
moteur de recherche.
Gestion des
versions
Fonctions avancées de réservation et
de gestion de versions pour
l’ensemble des documents.
Distinction entre versions mineure et
majeure, les commentaires de
version, et la réservation automatique
lors de l’édition en ligne d’un
document.
Ne propose pas ce type de fonctionnalités Fonctions avancées de réservation et
de gestion de versions pour l’ensemble
des documents. Distinction entre
versions mineure et majeure, les
commentaires de version, et la
réservation automatique lors de
l’édition en ligne d’un document.
Sécurité et droits
d’accès
Gestion fine des droits utilisateurs.
Définition des droits pour un dossier
(ou espace) donné peut être déléguée
à un responsable. Utilisation d’un
annuaire LADP. Configuration d’un
système de SSO. Niveaux de
sécurité ajustés en fonction de la
gestion des utilisateurs, des groupes
et des rôles ; contrôle de l'accès au
contenu géré par Alfresco
Supporte l’authentification via un
annuaire LDAP. Une sécurisation des
données archivées, Maarch permet de
suivre l’historique complet de toutes les
actions.
Nuxeo est sécurisé à tous niveaux,
depuis les contrôles d'accès réalisés au
niveau du référentiel jusqu'aux
stratégies défensives au niveau de
l'application et aux méthodes
d'authentification plug gables
(utilisateur/mot de passe, certificat
client, mot de passe à usage unique).
Les applications basées sur Nuxeo
peuvent être sécurisées par le biais de
HTTPS.
Recherche Intégration native d’OpenSearch
pour Firefox ou IE7 fédérant
plusieurs instances d’Alfresco ou
d’autres référentiels OpenSearch
Intègre un module de recherche
relativement limité par défaut, mais qui
couvre l’essentiel, à savoir la recherche
sur les métadonnées et les documents
bureautiques.
Recherche en texte intégral sur les
documents bureautiques.
Recherche sur chaque métadonnée et
possibilité de sauvegarde.
Enregistrement de stratégie de
recherche pour un réexécution à la
- 52 -
demande.
Import et export Permet d’importer et exporter sous
forme d’archives des espaces entiers
du référentiel, en incluant les
métadonnées ainsi que les règles et
les droits au format XML.
Permet de gérer l’import et l’export de
données via un module disponible sous
licence commercial.
Dispose d’un module qui réalise des
opérations d’import et d’export de
documents et de métadonnées, y
compris les droits. Ces fonctions
peuvent être pilotées par une interface
en ligne de commande le « Nuxeo
Shell ».
Workflow Outil très complet basé sur un
moteur de workflow (JBPM). Forte
intégration et réalisation des
workflows documentaires ou
métiers.
Dispose d’un système de workflow par
développement PHP. Notons qu’il
propose néanmoins une représentation
graphique du flux du Workflow.
Nuxeo DM inclut un moteur de
workflow qui permet notamment de
gérer :
La définition de processus (étapes et
transitions), l'état des processus, la
définition des tâches et la définition
des acteurs
Tableau 4 : tableau comparatif des solutions GED
12
12
< http://www.blogoergosum.com/16750-maarch-une-puissante-ged-open-source> Consulté le 28/04/2012. <http://www.nuxeo.com/fr> Consulté le 28/04/2012. <http://www.smile.fr/Produits/Alfresco> Consulté le 28/04/2012.
- 53 -
II. Présentation du logiciel Alfresco
Nous avons choisi comme solution pour la gestion des études du département des
aménagements l’outil Alfresco car il répond à l’ensemble des besoins du DAM, et il offre des
fonctionnalités compatibles avec le cas des études du DAM notamment le référentiel de
classement qui est répond exactement à l’arborescence du périmètre du Gharb.
1. Présentation générale de la solution13
Alfresco est une solution de gestion de contenu d’entreprise (ECM), c’est un projet
Open source, utilisant des standards ouverts, et basé sur la technologie J2EE. Il était créé en
2005 par John Newton et John Powell. Alfresco développe une architecture moderne qui
utilise les derniers outils Open source pour optimiser les performances, et la Programmation
Orientée Aspects (AOP) facilitant ainsi la modularité et l’adaptabilité de l’application. Il
permet de gérer les documents électroniques (GED) au sein d’une entreprise et fournit des
services de recherche et de catégorisation du contenu.
Alfresco met en œuvre un outil collaboratif complet pour gérer le partage d'informations
entre les utilisateurs ayant un projet ou un centre d'intérêt commun en centralisant en un seul
endroit tous les éléments associés :
les documents ;
la documentation dans un wiki ;
la communication dans un blog ;
la liste des événements ;
un forum.
Pour ainsi faciliter la communication dans des équipes liées à un projet, ou partageant un
centre d’intérêt commun.
2. Principales fonctionnalités14
Nous présentons ci-dessous les principales fonctionnalités d’Alfresco comme étant un
des leaders outils ECM Open source sur le marché des ECM.
2.1.Administration
Simple d’installation ;
Possibilité d’inviter des utilisateurs dans un espace ;
Importation et exportation du contenu ;
Sécurité et gestion des utilisateurs par utilisateur, groupe et rôle ;
Gestion des accès aux documents depuis le client Web ;
Gestion des mises à jour et des migrations ;
Importation et exportation globales de tout l’espace de stockage ;
2.2.Personnalisation
Personnalisation du serveur via JavaScript ;
13
<http://www.atolcd.com/uploads/media/alfresco_2_1_site_internet.pdf> consulté le 20/05/2012 14
<http://www.adaltas.com/ressources/alfresco/fonctionnalites.html> Consulté le 20/05/2012
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Personnalisation du client via un Framework ouvert pluggable ;
Interface utilisateur simple à étendre via le Dialog Wizard Framework ;
Configuration simple des menus ;
Un modèle de personnalisation unique pour Linux et Microsoft Windows ;
Templating : Simplicité pour développer une nouvelle interface utilisateur vers un
espace ou pour appliquer un Template à un document ;
Model de personnalisation unique pour Linux et Microsoft Windows ;
2.3.Services documentaires
Extraction/Importation de copies de travail (Check-in/Check-out) - contrôle des
versions ;
Auditor : Quel est le créateur, qui a mis à jours, date de création, date de mise à jour ;
Liens entre les documents, entre les différents espaces.
2.4.Gestion des données et moteur de transformations
Transformations (par exemple Word vers PDF, Powerpoint vers Flash) ;
Content Streaming ;
Moteur de transformation extensible.
2.5.Contribution de contenus
Contribution depuis des applications natives ;
Système de fichiers virtuel rendant la gestion de contenu d’entreprise aussi simple que
le partage de fichiers.
2.6.Collaboration des équipes
Guide pour la création d’espaces : packs regroupant la connaissance des meilleures
pratiques pour la structure des répertoires, les contenus, les templates ;
Forum : discussions hiérarchisées ;
Personnalisation de la mise en page des emails ;
Workflow simple avec notification par email : inclusion d’URLs pour la validation et
le rejet de modification ;
Notification des changements d’email.
2.7.Workflow intégré
Workflow intégré, gestion documentaire, sécurité et gestion de l’état des documents ;
Conformité - gestion sécurisée des cycles de vie d’un document.
2.8.Catégorisation du contenu
Extraction automatisée des métadonnées quel que soit l’interface utilisée ;
Catégorisation automatique.
2.9.Recherche avancée
Recherche combinée sur les métadonnées, le contenu, la localisation, le type de
contenu et l’appartenance à une ou plusieurs catégories ;
Enregistrement des recherches.
- 55 -
2.10. Interface utilisateur
Interface simple et prête à l’emploi ;
Interface utilisateur ouverte - JSR-168 et Web Service.
III. Installation et configuration de la solution
L’installation de la solution GED passe par deux étapes : l’installation des outils
connexes de la solution et l’installation du logiciel « Alfresco ».
1. Installation des outils connexes
L’installation et la mise en place de la solution GED Alfresco exige dans un premier
temps l’installation de certains outils connexes, à savoir Java et Tomcat.
1.1.Installation de java
Télécharger la dernière version du JDK15
à partir du lien suivant :
http://www.oracle.com/technetwork/java/javase/downloads/jdk-7u4-downloads-
1591156.html
Lancer le téléchargement
Exécuter le fichier et suivre les instructions
1.2.Installation de Tomcat
Télécharger la dernière version de Tomcat à partir du lien suivant :
http://tomcat.apache.org/download-60.cgi
Lancer le téléchargement
Exécuter le fichier et suivre les instructions
Saisir dans la barre d’adresse du navigateur web http://nonserver:8080 pour s’assurer
que l’installation s’est bien déroulée.
2. Installation d’Alfresco
Pour l’installation d’Alfresco, il faut télécharger le pack Alfresco Community 3.4 à partir du
site officiel d’Alfresco http://www.alfresco.com, et plus exactement sur le lien suivant :
http://wiki.alfresco.com/wiki/Community_file_list_3.4.d
1) Après le téléchargement du pack, Il faut exécuter le fichier et suivre les instructions
d’installation ; 2) Sélectionner les composants que vous voulez installer (GED, WCM….) ;
3) Choisir le type d’installation (configuration par défaut) ;
4) Choisir le répertoire d’installation sur votre poste ;
15
JAVA Development Kit .
- 56 -
5) Sélectionner la configuration de la base des données : base de données MySQL ;
6) Saisir les informations d’indentification MySQL : mot de passe racine de serveur
MySQL : admin ;
7) Saisir le mot de passe de l’administrateur : admin ;
8) Suivre les étapes d’installation en cliquant sur Suivant ;
- 57 -
9) Cliquer sur « Terminer » à la fin de l’installation.
3. Utilisation de la solution
Pour démarrer l’application, il faut suivre les étapes suivantes :
Disque local => Alfresco => Tomcat => Bin => Fichier commande Startup.bat
Une fois le serveur est démarré, on lance Alfresco via le menu démarrer => Alfresco
Community => Alfresco Share.
On accède à la plateforme d’Alfresco à partir du compte administrateur : nom d’utilisateur :
admin ; mot de passe : admin.
http://127.0.0.1:8080/share/page/site-index
- 58 -
L’interface d’Alfresco s’affiche sous forme d’un tableau de bord, à travers lequel on peut
naviguer sur les sites de l’application et les différentes fonctionnalités de l’outil à savoir
calendrier des événements, listes des tâches, les membres, ainsi on peut modifier et
personnaliser le tableau de bord selon les besoins et selon les fonctions de l’organisme.
3.1.Créer un site
Pour gérer les documents de département des aménagements, on crée un espace sur Alfresco
qu’on appelle site, il s’agit d’un espace avec un nom spécifique et un URL à travers lequel on
peut y accéder.
- 59 -
Un site offre plusieurs fonctionnalités notamment : page wiki, blog, espace documentaire,
calendrier, liens, discussions, listes des données, membres du site et autres éléments.
3.2.Insérer les documents (dossiers)
Pour gérer les documents, on accède à l’espace documentaire de notre site, dans lequel on
crée les dossiers selon l’arborescence et le plan de classement déjà établi.
- 60 -
Un dossier est décrit par un nom et par une description et on peut ajouter des tags (mot clés),
à travers la rubrique modifier les métadonnées, qui servent pour repérer les dossiers lors de la
recherche.
Ainsi on peut ajouter un contenu en PDF et des fichiers Microsoft aux dossiers :
Les contenus comme les dossiers sont caractérisés par des métadonnées qu’on peut modifier
en ajoutant des tags pour faciliter la recherche.
3.3.Créer des utilisateurs
Un espace documentaire a certainement des utilisateurs qui consultent les documents, les
modifient ou les mettent à jour.
On choisit dans le menu « Autres » la fonction « utilisateurs » et on crée un nouvel
utilisateur :
Un utilisateur est identifié par un nom, un prénom, un e-mail, un nom d’utilisateur et un mot
de passe.
Une fois la création d’un nouvel usager est terminée, on se déconnecte en tant
qu’administrateur et on se connecte par le compte du nouvel usager. L’usager rejoint le site.
- 61 -
3.4.Attribuer les rôles aux utilisateurs
Pour la première fois, l’utilisateur est considéré comme un simple lecteur du site,
l’administrateur lui seul qui a le droit d’attribuer les rôles aux différents utilisateurs selon leur
fonction et selon leurs taches dans l’organisme.
Les rôles procurent des droits particuliers à l’utilisateur pour un espace/ contenu donné. On
distingue quarte rôles dans le site d’Alfresco dont les droits sont résumés dans le tableau
suivant :
Lecteur Contributeur Collaborateur Gestionnaire
Voir tous les
espaces et
contenus
X
X
X
X
Mettre à jour
et éditer
X X
Ajouter des
contenus
X X X
Editer les
propriétés
X X
Gérer les
droits
X
S’approprier
un contenu
X
Tableau 5: les rôles attribués dans un espace Alfresco.16
Il est important de retenir que les rôles s’attribuent à un ou plusieurs utilisateurs sur les
espaces ou les contenus.
16
<http://www.atolcd.com/uploads/media/alfresco_2_1_site_internet.pdf> Consulté le 24/05/2012
- 62 -
Conclusion
Les organisations se trouvent de nos jours dans une situation particulière du point de
vue de la gestion de l'information en général et plus spécifiquement, de la gestion des
archives. Elles émettent, reçoivent et accumulent une masse importante de documents papier
dont la maitrise pose un réel problème. Or une gestion inappropriée de ces documents actifs
aura des conséquences sur la fiabilité, l'intégrité ou l'exhaustivité des documents d'archives.
D’ailleurs, le mot archives peut désigner trois réalités très différentes : les documents (qui
font l’objet de la conservation), les services ou bureaux (dont la fonction est de gérer les
documents d’archives), et les locaux et bâtiments (dont la fonction est de conserver des
documents et de loger les services qui en sont chargés). Ainsi, on ne peut pas parler d’un
aspect et négliger l’autre vu leur étroite relation qui fait que la présence de ces trois éléments
en bon état fait preuve de l’application d’une bonne politique d’archivage et de gestion.
Ainsi, dans le présent travail, on a essayé de contourner l’ensemble des problèmes et
insuffisances en matière de gestion des archives du DAM, de les analyser, et de proposer
éventuellement des solutions afin de pouvoir gérer et conserver les archives dans des
situations optimales et favorables.
Ces propositions ont été concrétisées par l’élaboration d’un plan de classement, calendrier de
conservation et une application GED qui soutiendra la gestion et la communication des
études et calques du DAM. L’appui, l’aide et la disponibilité des fonctionnaires avec lesquels
on a travaillé nous a été d’une grande utilité dans la mesure où ça nous a permis d’acquérir
des connaissances sur une partie des archives technique d’un domaine aussi large que
l’agriculture et de détecter le dysfonctionnement des deux dépôts d’archives du département
et ainsi d’élaborer et de mettre à leur dispositions les éléments essentiels d’une politique
d’archivage qu’on estime qu’elle a été être à la hauteur des attentes des fonctionnaires du
DAM, a répondu à l’ensemble de leurs besoins en matière d’archives, et a été d’une grande
utilité dans les processus de travail notamment dans la prise de la bonne décision au bon
moment.
- 63 -
Bibliographie & webographie Monographie
Association des archivistes français. Archives privées : un patrimoine méconnu.
Paris : 2005.
Harache, Christine. Launet, Martine. Les guides pratiques : organiser et faire vivre le
classement. France : Esf, 2000.
Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture. Evaluation et
tri des documents informatiques en archivistique : une étude RAMP, accompagnée de
principes directeurs. Paris, 1986.
Durand, Claude. Durand-Evard, Françoise. Guide pratique à l’usage de l’archiviste-
Documentaliste : un exemple concret, les communes. Paris : Cedex, 1987.
Favier, Jean. La pratique archivistique française. Paris, 1993.
Les archives des administrations centrales : conseils pratiques. 1979
Prax, Jean-Yves. Larcher, Simon. La gestion électronique documentaire. Paris :
Dunod, 2004.
Chabin, Marie-Anne. Rietsch, Jean-Marc. Dématérialisation et archivage
électronique : mise en œuvre de l’ILM. Paris : Dunod, 2006.
Couture, Carol. L’archivistique : une science de l’information en plein essor : recueil
de textes. Montréal : Ecole de bibliothéconomie et des sciences de l’information,
1985.
Le concept d’archives et les frontières de l’archivistique : actes. Paris : imprimante
nationale, 1963.
Travaux académiques
Tamraoui, hassna.2010 « Conception d’un centre de pré archivage au sein du
ministère de l’habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement de l’espace ». Travail de
fin d’études du cycle des informatistes. Rabat. Ecole des Sciences de l’information.
Rachdi, Hajar.2010 « conception d’un système de gestion électronique des documents
d’archives de l’entraide nationale ».Travail de fin d’études du cycle des informatistes.
Rabat. Ecoles des Sciences de l’Information.
Souhaili, Mohamed. 2011 « Analyse et conception d’un système GED pour la
direction des domaines ». Travail de fin d’études cycle des informatistes. Rabat.
Ecole des Sciences de l’Information.
Bouhda, Ali. 2006 « Evaluation des documents et dossiers relatifs à la gestion des
ressources humaines et élaboration d’un calendrier de conservation : cas de
l’ORMVA de Tafilalt ». Mémoire de troisième cycle. Rabat. Ecole des sciences de
l’information.
El Ouhabi, Touria. Naciri, El Hassania. 2011 « Audit de modernisation de la politique
d’archivage de Barid Al Maghrib par la conception et la mise en place d’un système
d’archivage électronique ». Projet de fin d’études cycle des informatistes. Rabat.
Ecole des Sciences de l’information.
- 64 -
Webographie
<http://www.archivsystem.fr/archivage-electronique.aspx> Consulté le
15/04/2012
<http://www.piloter.org/techno/gestion-de-la-connaissance/projet-ged.htm>
Consulté le 15/04/2012
http://www.archivistes.org/Qu-est-ce-qu-un-archiviste Consulté le 04/05/2012
< http://www.prestataires.com/dossiers/ged.asp> Consulté le 20/04/2012
<http://www.journaldunet.com/solutions/ssii/classement/08/bpms/0111-bpms-
ged.shtml > Consulté le 20/04/2012
<http://www.prestataires.com/dossiers/groupware.asp> Consulté le
20/04/2012
<http://www.logistiqueconseil.org/Articles/Entrepot-magasin/Inventaire-
methodologie.htm> Consulté le 20/04/2012
<http://ngominh.zevillage.org/files/GED.pdf> Consulté le 20/04/2012
<http://www.imetaux.net/cfao/documents/ged-mb2i.pdf> Consulté le
20/04/2012
<http://www.atolcd.com/uploads/media/alfresco_2_1_site_internet.pdf
Consulté le 24/05/2012.
<http://www.adaltas.com/ressources/alfresco/fonctionnalites.html> Consulté
le 23/05/2012.
<http://actualites.epfl.ch/modules/smartpdf/files/1ed5575a6e74e13f035d3cf9e
de77f14.pdf> Consulté le 30/03/2012.
<http://www.journaldunet.com/solutions/ssii/classement/08/bpms/0111-bpms-
ged.shtml> Consulté le 15/05/2012.
<http://cours.ebsi.umontreal.ca/sci6116/Supportsdecours_attachments/2-
Archives.ppt.pdf> Consulté le 17/05/2012.
<http://ngominh.zevillage.org/files/GED.pdf> Consulté le 16/05/2012.
- 65 -
ANNEXES
- 66 -
- 67 -
Périmètre du Gharb
Première tranche
d’irrigation
Seconde tranche
d’irrigation
Beht Troisième tranche d’irrigation
Beht Central
Beht Ouest
Beht
Est
TTI
Est
TTI
Zone
Côtière
TTI
Zone
Centrale
TTI
Casier
Sud
Z5+Z6
- 68 -
Exemple de bordereau de versement
Bordereau de versement
Nom du service versant : ……
N° de téléphone du responsable : ……
Nombre d’articles : ……
Date de versement : ……
Type de documents : ……
Numéro
d’ordre
Description
du dossier
Dates
extrêmes
Communicabilité Année
d’élimination
Cote au
niveau du
dépôt
d’archives
…… …… …… …… …… ……
Signature
du service
versant :
Signature du
dépôt
d’archives :
Exemple formulaire d’inventaire des études
Titre de l’étude Tranche Zone Mission Année Contenus
….. …. ….. …. ….. ……….
Exemple formulaire d’inventaire des calques
N° d’ordre Nomenclature des calques N° du calque
- 69 -
Exemple de bordereau d’élimination
Désignation
des articles ou
dossiers
(1)
Nombre
d’articles
(2)
Date
d’élimination
Observations
(1) Les documents désignés pour l’opération d’élimination
(2) Le nombre de documents versés pour éliminer
Exemple de calendrier de conservation
N° de
règle
Titre
Document/
Dossier
Ex. Pr/
Sc.
(1)
Sup.
(2)
Règles de conservation Remarques
AC S A I N
(1) Exemplaire principale ou secondaire
(2) Support du document ( papier ou électronique)
E = Elimination
C= Conservation
Ech= Echantillonnage
888= Conserver jusqu’au dénouement ou règlement final
999= Conserver jusqu’à la production d’une nouvelle version
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Exemple de fiche de prêt
Fiche de prêt
Service :
Titre de document :
Date de retour :
Emprunté par :
Date :
Signature de l’emprunteur:
Exemple de fiche fantôme
Description du dossier
Cote du dossier :
Service :
Nom de
l’emprunteur
Date de retour
Signature
La fiche fantôme remplace physiquement le document afin de rappeler son
emprunt.
- 71 -