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Etude de la fragmentation des habitats naturels par les
infrastructures de transport
SIG 2008 – 1 et 2 octobre 2008
Service Environnement et Géomatique P. Vigné - JF Bretaud
SOMMAIRE
- Origine et objectifs de l’étude- Méthode adoptée
- Définition- Collecte des données- Création du référentiel- Distance de coût
- Résultat- Conclusion
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Origines de l’étude
• Bilan environnemental A84 Caen – Rennes• Suivi par la DIREN sur réseau routier des
collisions véhicules / faune : indicateur de fragmentation des méta-populations.
956Rapaces nocturnes
113Rapaces diurnes
60Blaireau
26Grande faune forestière
Nb de collisions 2000-2004
Espèces
Département de la Manche (50km) :
Objectifs de l’étude
• Identification du réseau écologique àl’échelle de la région Basse Normandie
• Analyse de la fragmentation par les infrastructures de transport
• Proposition de localisation d’aménagement en faveur de la faune
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Démarche d’étude
1. Constitution d’une équipe d’étude 2. Bibliographie et rencontre des personnes
ressources3. Réunion d’un comité de suivi et
engagement de partenariats4. Cadrage de la méthode5. Application avec mise au point
progressive
CerfChevreuilSanglierBlaireauBuse variable, Epervier, FauconRapaces nocturnes
Méthode : réseau écologique et espèces étudiés
Espèces victimes de
collision
Caractéristiques du territoire : Bocage Bas Normand
Attentes du comité de suivi
Réseaux étudiés :
Le réseau forestier et bocager: cerfs, sangliers, …
Le réseau humide et aquatique: espèces patrimoniales (poissons migrateurs – loutre)
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Méthode : définition des réseaux théoriques par géomatique :
• Déterminer les éléments du réseau écologique par traitement des données d’occupation du sol
• Utilisation des concepts de l’écologie du paysage: tache, corridors, continuité biologique, etc.
• En fonction de l’occupation du sol, on déduit les zones d’habitat et la capacité des espèces à se déplacer sur le territoire entre ces habitats.
Eléments de base de l’écologie du paysage© C. Birard - FPNRF
Eléments relais
Zone nodale ou réservoir
Zone d’extension ou de développement
Corridor
Zone tampon
Zone de développement
Zone d’extension
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Méthode : recueil de données sur les espèces cibles
• Prises de contacts et rencontre de nombreux partenaires (DIREN, ONCFS, ONF, ONEMA, CPIE, GON, CATER, CFEN, MNE, INRA)
• Ensemble des acteurs intéressés par la démarche
• Difficultés pour obtenir une donnée homogène et directement exploitable
Ex 1 de données
collectées: localisation
des accidents
Nb et type de collisions par PK
Nb de collisions par communesans localisation
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Ex 2 de données collectéesEx 2 de données
collectées: poissons
migrateurs
CLC2000
Méthode : amélioration du référentieloccupation du sol
Source: Corine Land Cover 2000Avantages:- nomenclature riche- disponibilité de la donnée sur
l’ensemble du territoire- chaque espace du territoire
est classé- gratuité de la donnée
Inconvénients:- unité minimale de collecte- absence d’une classe
« bocage »
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CLC2000 AmendéeSource:- BD Carto (Réseau hydrographique, réseau viaire, réseau ferroviaire)- Tache urbaine
Dans un second temps:- BD Topo (couche végétation )
Méthode : amélioration du référentiel de l’occupation du sol
Délimitation de la tache urbaine (bâti – non bâti)
Méthode automatique basée sur le traitement de la texture de l’image: la BD Ortho.
6 étapes appliquéesRé-échantillonnageFiltrageSeuillageMorphologie mathématiqueCorrections manuellesVectorisation
Résultat: couche vectorielle intégrable avec unité minimale de collecte de 1ha.
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Couche végétation = couche de polygones sans distinction entre les haies et les bois. Les haies sont représentées par des surfaces
Distinction boisements – haies dans la couche végétation de la BD Topo
Traitements successifs pour obtenir une couche de haies sous forme d’arcs et une couche de boisements sous forme surfacique.
Détermination de la densité de haies• Calcul d’un linéaire de haies par hectare• Les classes retenues sont les suivantes:0 m/ha0-50 m/ha50-100 m/ha100-150 m/ha> 150 m/ha
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Détermination du coût de déplacement pour le corridor forestier et bocager
• Les habitats : boisements … pour chevreuil, Blaireau, sanglier
• Pour le cerf : zones de l’ONCFS
• La détermination des corridors grâce au calcul du coût de déplacement en fonction des rugosités de l’occupation du sol
Présentation de la distance de coût• Principe: calcul pour chaque cellule du plus
faible coût cumulé vers des emplacements source définis sur une surface de rugosité.– Source = massifs à cerfs– Surface de rugosité: occupation du sol avec poids
• Analyse de données image• Reclassification des jeux de données sur une
échelle homogène: raster de coût• A l’aide du raster de coût et de la source, la
distance de coût est déterminée: raster dans lequel chaque maille a une valeur correspondant au plus faible coût
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Comparaison entre méthode automatique et photointerprétation: le cas du corridor aquatique
Légende de la méthode manuelle:Violet = cheminement possible entre les cours d’eau des 2 bassinsOrange: obstacle: agricultureRouge: obstacle: urbanisationMarron: obstacle: reliefVert: obstacle: boisement
Conclusion 1/2
• Difficulté de collecter des données homogènes de terrain: travail d’harmonisation indispensable
• Importance de la définition du niveau d’étude, des résultats attendus: – choix et disponibilité des données (bases de données nationales),– temps de traitement
• Corrélation avec photointerprétation bonne même à plus grande échelle
• En aucun cas, résultats à prendre au « pied de la lettre »: orientent les futures études à une échelle plus locale
MAIS
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• Loi Grenelle: prise en compte trame verte –trame bleue
• Initiatives nombreuses sur le même sujet (PNR Perche, Normandie Maine, SCOT de Rennes, …)
• A venir: Rédaction de la méthodologie et propositions d’amélioration
Conclusion 2/2
• Prise en compte trame verte – trame bleue dans le Grenelle• 6 groupes de travail. Biodiversité = groupe 2• Le rapporteur du groupe 2 a été destinataire de l’étude Basse
Normandie• Consultation du public puis arbitrage fait par le Président
• Mise en place de COMOP chargés de préciser les orientations des groupes de travail: COMOP 11 = trame verte – trame bleue
• Proposition d’un article de loi Grenelle 1 débattu le 6 octobre prochain: Article 21
L’élaboration de la trame verte et bleue associera l’État, les collectivités territoriales et les parties prenantes concernées sur une base contractuelle. La trame verte est constituée, sur la base de données scientifiques, de grands ensembles naturels et d’éléments de connexion les reliant ou servant d’espaces tampons. Elle sera élaborée d’ici à 2012 et pilotée dans chaque région en association avec les collectivités territoriales et en concertation avec les acteurs de terrain, notamment les agriculteurs, les forestiers et les usagers de la nature, dans un cadre cohérent garanti par l’État. La trame verte sera complétée par la trame bleue, son équivalent pour les eaux de surface continentales et leurs écosystèmes associés. À l’issue d’un audit général qui aboutira en 2009, les modalités d’insertion de la trame verte et bleue dans les documents d’urbanisme et les schémas d’infrastructures, ainsi que les conditions de sa prise en compte par la fiscalité locale, seront précisées.
• Trame verte – bleue opérable en 2012 en région
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Etude de la fragmentation des habitats naturels par les
infrastructures de transport
SIG 2008 – 1 et 2 Octobre 2008
Fin de la présentation
M. Pierre VIGNÉChef de projet Gé[email protected]
M. Jean-François BRETAUDChargé d’études milieu naturel