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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO --------------------------------------- ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D'ANTANANARIVO ------------------------- MENTION SCIENCE ET INGENIERIE DES MATERIAUX Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention d’un diplôme MASTER II, titre d’Ingénieur ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA METHODE DES ELEMENTS FINIS Présenté par : Monsieur Harilaza RATSIMANISAINANA Soutenu le 9 décembre 2019 Promotion 2018

ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

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Page 1: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

---------------------------------------

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

D'ANTANANARIVO

-------------------------

MENTION SCIENCE ET INGENIERIE DES MATERIAUX

Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention d’un diplôme MASTER II, titre d’Ingénieur

ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE

MONOCASTRE PAR LA METHODE DES

ELEMENTS FINIS

Présenté par : Monsieur Harilaza RATSIMANISAINANA

Soutenu le 9 décembre 2019

Promotion 2018

Page 2: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

----------------------------------

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

--------------------------

MENTION SCIENCE ET INGENIERIE DES

MATERIAUX

Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention d’un diplôme MASTER II, titre d’Ingénieur

ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE

MONOCASTRE PAR LA METHODE DES

ELEMENTS FINIS

Présenté et soutenu par : Monsieur Harilaza RATSIMANISAINANA

Président de Jury : Madame Mirana RAZAFIMAHEFA, Maitre de conférences

Rapporteur : Monsieur Faliniaina RASOANOAVY, Maitre de conférences

Examinateurs : Madame Bienvenue RAHELIARILALAO, Professeur Titulaire

Monsieur Hery Mikaela RATSIMBAZAFY, Maitre de conférences

Soutenu le 09 décembre 2019

Promotion 2018

Page 3: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

i

TENY FISAORANA

Voaloahany indrindra dia misaotra an’Andriamanitra lehibe aho, noho ni fitahiany sy ny

fitantany ka afaka nanatontosa ity asa ity nandritra ity fikaroana izay natao.

Manaraka izany,fisaorana sy fankasitrahana ho an’

Andriamatoa Professeur titulaire Yvon ANDRIANAHARISON, filoha teo alohan'ny Sekoly

Ambony Politekinika Antananarivo.

Andriamatoa Professeur Rija RAKOTOSAONA, filohan'ny Sekoly Ambony Politekinika

Antananarivo

Ramatoa Docterur Mino Patricia RANDRIANARISON, mpapianatra sy pikaroka ary

lehiben’ny “mention Science et Ingenierie des Materiaux”

Andriamtoa Docteur Faliniaina RASOANOAVY, mpampianatra pikaroka ,nanaiky ho

“encadreur” hanoro sy hitarika anatontosa ity asa ity.

Ireo mpampianatra izay nanaika ho “examinateur”:

• Ramatoa Bienvenue RAHELIARILALAO, Professeur titulaire eto amin'ny Sekoly

Ambony Politekinika Antananarivo

• Ramatoa Mirana RAZAFIMAHEFA, Maitre de conférences eto amin'ny Sekoly

Ambony Politekinika Antananarivo

• Andriamatoa Hery Mikaela RATSIMBAZAFY, Maitre de conférences eto amin'ny

Sekoly Ambony Politekinika Antananarivo

Ny ray aman-dreny sy ny fianakaviana ary ireo namanana nanampy akaiky tamin’ny

fanatanterahana ity asa ity.

Page 4: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

ii

REMERCIEMENTS

Dieu tout puissant m’ayant donné la foi, la force et l’intelligence, je rends d’abord grâce

à sa bénédiction divine que j’ai pu parvenir à ce stade de ma vie.

Monsieur Yvon ANDRIANARISON, Professeur Titulaire et Ancien Directeur de l’Ecole

Supérieure Polytechnique d’Antananarivo ;

Monsieur Rija RAKOTOSAONA, Professeur et Directeur de l’Ecole Supérieure

Polytechnique d’Antananarivo ;

Madame Mino Patricia RANDRIANARISON, Maitre de conférences à l’Ecole Supérieure

Polytechnique d’Antananarivo, et Chef de la Mention Science et Ingénierie des Matériaux, qui a

bien voulu m’autoriser à soutenir ce présent mémoire ;

Monsieur Faliniaina RASOANOAVY, Maitre de conférences et Encadreur de ce mémoire,

qui m’a accordé ses précieux temps, ses conseils et ses critiques constructives malgré ses

nombreuses fonctions ;

Mes vifs et profonds remerciements s’adressent aussi aux membres de Jury composés de :

• Madame Bienvenue RAHELIARILALAO, Professeur Titulaire à l’Ecole

Supérieure Polytechnique d’Antananarivo ;

• Madame Mirana RAZAFIMAHEFA, Maitre de conférences à l’Ecole Supérieure

Polytechnique d’Antananarivo ;

• Monsieur Hery Mikaela RATSIMBAZAFY, Maitre de conférences à l’Ecole

Supérieure Polytechnique d’Antananarivo.

Mes remerciements vont enfin à toute personne qui a contribué de près ou loin à

l’élaboration de ce travail.

Page 5: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

iii

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS

NOTATIONS

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES FIGURES

INTRODUCTION

PARTIE 1 : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE

Chapitre I : PLANCHER VIBRANT

PARTIE 2 : METHODOLOGIE

Chapitre II. MECANIQUE DES MILIEUX CONTINUES

PARTIE 2 : SIMULATION NUMERIQUE

Chapitre III. RESULTAT

CONCLUSION GENERALE

BIBLIOGRAPHIE

WEBOGRAPHIE

SOURCE

TABLE DES MATIÈRES

Page 6: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

iv

NOTATIONS

[𝐴] : Matrice associée à la fonction de déplacement

𝐴 : Matrice symétrique

𝛼1 : Constantes utilisées dans la fonction de déplacement

𝛼 𝑒𝑡 𝛽 : coefficient

[𝐵] : Matrice reliant les déformations de l'élément à ses déplacements nodaux

[C] : matrice de coefficient d’élasticité

[𝐷] : Matrice d'élasticité

𝑑𝑑𝑙 : Degré De Liberté

𝐸 : Module d'Young en [GPa]

ε : Déformation en [mm]

e : Épaisseur en [mm]

휀𝑥,휀𝑦, 휀𝑧: Déformations directes en [mm]

휀 ̿: tenseur de déformation

휀𝑖𝑗: tenseur indice de déformation

𝐹 : force en [N]

{F} : Vecteur des forces nodales

[𝐻] : Matrice reliant contraintes et déplacements

I : Deuxième moment de l’aire

𝐽𝛼𝛽: Transformation de Jacobi

𝐾𝑖𝑗: Terme de [K] situé sur la ligne i de la colonne f

[K] : Matrice de rigidité

L : Longueur en [m]

𝑀𝐸𝐹: Méthode d’éléments finis.

𝜆 𝑒𝑡 𝜇 : coefficient de lamé de matériau

{δ} : Vecteur des déplacements nodaux

[ ] : Désigne une matrice

[ ]T: Transposée d'une matrice

[ ]-1 : Inverse d'une matrice

𝑁 : fonction de forme

𝜌 : masse volumique en [Kg.m-3]

𝑃. 𝑃. 𝑉 : Principe de puissance virtuelle

R : résidu

Page 7: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

v

t : temps en [s]

u, v : Déplacements le long des axes x, y et z

𝜈 : coefficient de poisson

{𝑈} : vecteur déplacement

V : vecteur vitesse en [m.s-1]

𝑥 : variable de l’abscisse

𝑋 : grandeur lagrangienne

𝑦 : variable des ordonnées

𝑧 : déplacement suivant la hauteur

W : fonction de pondération

𝜎 : Contrainte en [N.m-2]

𝜎𝑥,𝜎𝑦, 𝜎𝑧 : Contraintes directes en [N.m-2]

𝜎 : tenseur de contrainte

Π : matrice donnant les valeur prises par les monômes de la base polynomiale

𝜋 : fonctionnel

𝛿 : opérateur variationnel

Page 8: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

vi

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Paramètres de la plaque .......................................................................................... 5

Tableau 2 : Paramètres du raidisseur ......................................................................................... 7

Tableau 3 : Paramètres de la membrane ................................................................................... 8

Tableau 4 : Paramètres modaux identifiés numériquement ................................................... 12

Tableau 5 : Fréquences propres identifiée .............................................................................. 17

Tableau 6 : Variables d’optimisation ........................................................................................ 21

Tableau 7 : Fréquences propres ............................................................................................... 22

Tableau 8 : Références des appareils utilisés pour les analyses modales ............................... 24

Tableau 9 : Paramètres des analyses modales expérimentales .............................................. 25

Tableau 10 : Fréquences propres du gong inferieures à 600 Hz, avec les nombres 𝒌, 𝒏 de cercles (𝒌) et de rayons (𝒏) nodaux. ....................................................................................... 28

Page 9: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

vii

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Cuve équipée de modules vibrants - source [2] ......................................................... 3

Figure 2 : Vue schématique complète du système- source [2] .................................................. 4

Figure 3 : Déformées modales de la plaque obtenue numériquement- source [2] .................. 6

Figure 4 : Déformées modales du raidisseur - source [2] .......................................................... 7

Figure 5 : Caractérisation de la raideur de la membrane .......................................................... 8

Figure 6 : Balourds montés sur le moteur - source [2] .............................................................. 9

Figure 7 : Méthode de réglage de l’intensité des vibrations produites par un vibrateur industriel - source [2] ................................................................................................................. 9

Figure 8 : Caractérisation de la raideur des ressorts - source [2] ............................................ 10

Figure 9 : Modèle multicorps de l’assemblage d’un module (MSC Adams) - source [2] ......... 11

Figure 10 : Définition des points de mesure de performance du système - source [2] .......... 12

Figure 11 : Mesure des participations modales au point d’acquisition 1 ................................ 13

Figure 12 : Mesure des participations modales au point d’acquisition 2 ................................ 13

Figure 13 : Algorithme d’identification de la base modale - source [2] ................................... 14

Figure 14 : Matrice des fonctions de transfert entre les forces excitatrices et les accélérations mesurées - source [2] ............................................................................................................... 15

Figure 15 : Définition de l’ensemble des points d’acquisition - source [2] .............................. 16

Figure 16 : MAC calculé entre un ensemble de modes identifiés et lui-même - source [2] .... 18

Figure 17 : Fréquences propres et déformées modales avant la procédure d’optimisation du modèle numérique - source [2]................................................................................................ 20

Figure 18 : Schéma théorique et photographie du tam-tam du laboratoire - source [1] ........ 23

Figure 19 : Schéma expérimental utilisé pour l’analyse modale du gong - source [1] ............ 24

Figure 20 : Moyenne des DSPs pour les P x P points de mesure. (—) : Expérience 1, excitation au centre du gong, (- -) expérience 2, excitation `a 100 mm du centre - source [1] ............... 27

Figure 21 : Fréquences modales en fonction du nombre de rayons nodaux. (- -) : mesurées, () : calculées par EF - source [1] ................................................................................................... 28

Figure 22 : Déformées et fréquences modales du gong, expérimentales (colonnes de gauche) et numérique par EF (colonne de droite) - source [1] ............................................................. 29

Les déformées modales expérimentales sont tracées à partir des DSP des signaux, si bien que les ventres supérieurs et inférieurs sont représentés en positif, avec les mêmes coloris. ..... 29

Figure 23 : Structure treillis ...................................................................................................... 32

Figure 24 : Présentation de commande de MATLAB ............................................................... 58

Figure 25 : Editeur de script mode de programmation ........................................................... 59

Figure 26 : Maillage de l'élément Q4 ....................................................................................... 59

Figure 27 : La pulsation de la première à la trentième valeur ................................................. 63

Figure 28 : Algorithme des valeurs propres ............................................................................. 65

Page 10: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA
Page 11: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

1

INTRODUCTION

Pour évaluer les caractéristiques vibratoires dans la conception des produits, des pièces

mécaniques et des structures, l’ingénieur a besoin de modèle qui lui permettent de simuler le

comportement dynamique de systèmes physiques complexes. Il peut ainsi prévoir l'influence

de ses décisions au moment de la conception du système.

Les sciences de l'ingénieur (mécanique des solides et, thermique, etc.) permettent de

décrire le comportement des systèmes physiques grâce à des équations aux dérivées partielles.

La méthode des éléments finis est l'une des méthodes les plus utilisées aujourd'hui pour

résoudre effectivement ces équations. Elle nécessite l'utilisation intensive de l'ordinateur.

C'est une méthode très générale qui s'applique à la majorité des problèmes rencontrés

dans la pratique : problèmes stationnaires ou non stationnaires, linéaires ou non linéaires,

définis dans un domaine géométrique quelconque à une, deux ou trois dimensions.

La méthode des éléments finis consiste à utiliser une approximation simple des variables

inconnues pour transformer les équations aux dérivées partielles en équations algébriques.

En effet l’utilisation des éléments finis a champs de déplacement pour l’analyse statique,

non linéaires et vibratoire connait une certaine extension fantastique qui va de pair avec

l’évolution de l’industrie. Dans le contexte d’avoir de bons résultats dans l’analyse structurale,

l’ingénieur à besoin de plus en plus aux outils numériques de simulation par éléments finis à la

place de outils de prototypage ou expérimentale qui sont très couteux.

Le premier lieu introduit les concepts et mettre en valeur l’aspect d’importance de notre

étude, cela à travers quelque extrait d’étude déjà existante. Le second lieu rappelle les équations

de base utilisée pour le problème de mécanique de milieu continue et puis les détails sur les

différentes méthodes à employer : méthode pour l’analyse numérique et la méthode de

diagonalisation. Enfin sera le travail personnel au programme conçu sur matlab dans lequel aura

l’établissement d’un couplage de méthode.

Page 12: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

2

ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE

Page 13: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

3

Chapitre I : Plancher vibrant [8]

I. État de l’art

La modélisation du comportement dynamique de structures à vibrations actives est

nécessaire pour étudier les phénomènes vibratoires et optimiser leurs performances au cours de

leurs fonctionnements. La connaissance du comportement permet d’optimiser le mode de

déformation de la structure afin d’en optimiser les performances. L’analyse des systèmes

multicorps est désormais un outil standard pour l’accélération de nouveaux produits,

notamment dans le secteur de l’automobile. Ce type d’analyse consiste en la modélisation du

comportement dynamique de corps rigides ou flexibles interconnectés par des liaisons

mécaniques et soumis à de grands déplacements en translation et en rotation. Dans cette partie

nous allons voir quelques travaux qui ont faits appel à ces éléments, dans le premier lieu l’étude

de vibration et l’aspect de la méthode numérique, enfin l’étude abordera la méthode

expérimentale qui est complémentairement à celle que la numérique.

II. Présentation du système : vibration

Cette section présente les diverses phases nécessaires à la création d’un modèle numérique

robuste de simulation du comportement dynamique d’une structure.

Le système étudié est un module de plancher vibrant rectangulaire de 2700mm x 1700mm

(Fig.1).

Figure 1 : Cuve équipée de modules vibrants - source [2]

II.1. Méthode numérique

Le système peut se diviser en plusieurs sous-systèmes (Fig.2) :

• Une tôle de 3mm d’épaisseur sur laquelle repose les éléments granulaires stockés ;

Page 14: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

4

• Quatre rangées de ressorts sur lesquelles la tôle repose ;

• Un raidisseur en tôle pliée de 3mm d’épaisseur dont la fonction est de diriger les

vibrations dans la longueur de la tôle ;

• Une sous-plaque de 3mm d’épaisseur placée sous le raidisseur ;

• Un moteur vibrant à balourds dont la fonction est de créer les vibrations du système ;

• Une membrane dont le but est de relier la tôle au cadre ;

• Un cadre en profilé sur lequel sont montées les différentes séries de ressorts ;

• Des plaques de polystyrène pour le remplissage du cadre.

Figure 2 : Vue schématique complète du système- source [2]

1. Modélisation de la plaque

La plaque est la partie du module vibrant qui sert de support au milieu granulaire. Son

épaisseur a été définie suffisamment petite afin d’assurer sa déformation lors de la mise en

vibration du moteur.

Page 15: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

5

Tableau 1 : Paramètres de la plaque

La discrétisation adoptée pour la modélisation de la plaque n’est pas uniforme. Afin

d’assurer un meilleur rendu du comportement au niveau de la zone en contact avec le raidisseur,

cette dernière a été maillée en utilisant un affinage deux fois plus important que sur le reste de

la pièce.

L’utilisation d’éléments SHELL63 pour la modélisation de plaque est standard. Cette

dénomination dans Ansys correspond à des éléments à quatre nœuds avec six degrés de libertés

à chaque nœud : trois translations et trois rotations selon les axes x, y et z.

À partir de ce modèle de plaque, il est possible d’en caractériser le comportement dynamique

par analyse modale. On peut ainsi déterminer les fréquences propres de la pièce ainsi que ces

déformées modales associées (Fig.2). Le tableau (2) recense les valeurs des fréquences propres

et les descriptions des déformées modales associées. La plaque est laissée libre en ses bords

pour cette étude.

Page 16: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

6

Figure 3 : Déformées modales de la plaque obtenue numériquement- source [2]

Les déformées modales numéros 1, 2 et 5 correspondent aux déformées fondamentales.

L’ensemble des autres déformées modales est une combinaison linéaire de ces 3 ci. Les valeurs

associées à m, n et t correspondent respectivement au nombre de déformées élémentaires selon

les directions x, y et z. À partir de ces trois paramètres il est ainsi facile de caractériser le mode

de vibration associé à une fréquence propre.

2. Modélisation du raidisseur

➢ Description

Le raidisseur est la partie du module qui a pour but d’apporter une maîtrise de l’onde

vibratoire du système en l’orientant.

Page 17: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

7

Figure 4 : Déformées modales du raidisseur - source [2]

On peut observer que le nombre de modes propres déterminés sur la plage de fréquences 0

à 100Hz est bien inférieur à celui observé pour la plaque. Cela s’explique par le design de la

pièce qui a été pensé pour répondre à deux fonctions. Premièrement, réduire et maitriser le

comportement vibratoire du système en fonctionnement en rendant le module vibrant plus

rigide dans sa largeur. Deuxièmement, rigidifier localement la tôle au niveau de la fixation du

moteur.

Tableau 2 : Paramètres du raidisseur

Propriétés matériaux du raidisseur

Paramètre Symbole Valeur Unité

Densité / Masse volumique 𝑒𝑚𝑒𝑚𝑏𝑟𝑎𝑛𝑒 1120 kg/m3

Module d’Young E 15 MPa

Coefficient de Poisson 𝑒𝑚𝑒𝑚𝑏𝑟𝑎𝑛𝑒 0.25 NA

Épaisseur de plaque 𝑒𝑚𝑒𝑚𝑏𝑟𝑎𝑛𝑒 3 mm

Propriétés géométriques du raidisseur

Paramètre Symbole Valeur Unité

Longueur 𝐿𝑟𝑎𝑖𝑑𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 1120 mm

Largeur 𝑒𝑝𝑙𝑎𝑞𝑢𝑒 1500 mm

Épaisseur 𝑒𝑝𝑙𝑎𝑞𝑢𝑒 3 mm

Paramètres de discrétisation

Paramètre Symbole Valeur Unité

Type d’éléments de maillage SHELL63* No unit

Taille de maillage 20 mm

Page 18: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

8

3. Modélisation de la membrane

➢ Description

La membrane est la partie du système qui assure une liaison souple entre la plaque (partie

flexible du module) et le cadre (partie rigide qui permet d’assurer l’assemblage du module à la

cuve).

Tableau 3 : Paramètres de la membrane

Propriétés de la membrane

Paramètre Symbole Valeur Unité

Densité / Masse volumique 𝑒𝑚𝑒𝑚𝑏𝑟𝑎𝑛𝑒 1120 kg/m3

Module d’Young E 15 MPa

Coefficient de Poisson 𝑒𝑚𝑒𝑚𝑏𝑟𝑎𝑛𝑒 0.25 NA

Épaisseur de plaque 𝑒𝑚𝑒𝑚𝑏𝑟𝑎𝑛𝑒 3 mm

Il n’est pas possible de caractériser le comportement dynamique d’un élastomère par Analyse

Modale Expérimentale. Ses propriétés élastiques ont donc été mesurées par essais de traction.

Figure 5 : Caractérisation de la raideur de la membrane

La caractérisation du module d’Young a été faite par test de traction (Fig.5). Il a ainsi été

possible de caractériser la contrainte en fonction de la déformation imposée. D’après la formule

𝜎 = 𝐸휀, le module d’Young est facilement identifiable en calculant la pente de la courbe.

On observe que cette relation varie en fonction de la vitesse de sollicitation, cependant cet

effet va être négligé par la suite en se situant dans le cas le plus critique. On obtient ainsi un

module d’Young de 15.10-3 GPa. L’ensemble des paramètres de la membrane sont consignés

dans le tableau 3.

Page 19: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

9

4. Modélisation du moteur

➢ Description

Le moteur est la partie du système qui apporte une excitation. Sa rigidité étant largement

supérieure aux différentes autres entités du système, il est donc admissible de le considérer

comme un assemblage des pièces rigides bâti et arbre-balourd.

Figure 6 : Balourds montés sur le moteur - source [2]

Il est possible de régler l’intensité des vibrations par modification du réglage angulaire de

l’une des masselottes par rapport à l’autre afin de modifier la force résultante totale 𝐹𝑏𝑎𝑙𝑜𝑢𝑟𝑑

(Fig.7).

Figure 7 : Méthode de réglage de l’intensité des vibrations produites par un vibrateur industriel - source [2]

5. Modélisation des ressorts

➢ Description

Les ressorts ont une fonction de support de la tôle. Ainsi, en fonctionnement, la répartition

de ressort assure le fait que la tôle ne vienne pas en contact avec la structure du silo.

Page 20: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

10

Figure 8 : Caractérisation de la raideur des ressorts - source [2]

La caractérisation de la raideur a été faite par test de compression (Fig.8 b). Le principe de

ce test est d’appliquer une vitesse de déplacement constante, dans le sens de la compression,

tout en mesurant l’effort de compression induit. On observe ainsi que l’angle de pente de la

courbe reste constant par rapport au déplacement imposé. La raideur des ressorts est donc

indépendante du déplacement. Cet essai a été reproduit pour différentes vitesses de déformation

avec pour résultat d’obtenir la même pente de courbe. La raideur des ressorts est donc également

indépendante de la vitesse de déplacement et définie par la valeur 𝑘𝑟𝑒𝑠𝑠𝑜𝑟𝑡 = 590Nm−1.

Ces derniers vont être modélisés par des éléments de jonction entre la tôle et le sol (partie

rigide) avec une raideur verticale.

6. Modélisation du système assemblé

Afin de rendre compte du comportement dynamique du système le choix de simulation du

système s’est tourné vers l’utilisation de logiciel MSC Adams.

Les interfaces qui régissent les interactions entre les sous-ensembles du système peuvent être

décrites de la manière suivante :

• Liaison tôle - moteur : encastrement aux points de boulonnages ;

• Liaison tôle - membrane : liaisons pivots ;

• Liaison tôle - raidisseur : liaison complète ;

• Liaison tôle - sol : éléments ressorts ;

• Liaison membrane - sol : encastrement.

Pour des raisons de temps de calcul, les pièces {tôle et raidisseur} ont été modélisées comme

étant collées.

Page 21: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

11

Ce choix est motivé par la volonté de minimiser les contacts entre les pièces flexibles, dont

les algorithmes de détection sont coûteux en ressources de calcul. Le modèle est paramétrable

pour être facilement adapté aux différentes configurations qui peuvent être demandées.

Figure 9 : Modèle multicorps de l’assemblage d’un module (MSC Adams) - source [2]

II.2. Résultats

L’objectif de cette section est de déterminer l’efficience du système à partir de son modèle

de simulation. Des critères d’évaluation de cette efficience sont définis en fonction des

paramètres considérés comme ajustables du système (fréquence d’excitation du moteur, sens

de rotation des balourds, masse des balourds). Le critère de performance du système est

caractérisé par la capacité du système à provoquer l’écoulement du milieu granulaire.

On suppose que la déstabilisation du milieu granulaire est directement liée au mode de

vibration appliqué ainsi qu’à l’amplitude de mouvement induit.

Page 22: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

12

Figure 10 : Définition des points de mesure de performance du système - source [2]

Tableau 4 : Paramètres modaux identifiés numériquement

Mode

NO

Fréquences propres

Non-amorties [Hz]

Amortissement

modale

Description de la

déformée modale

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

4.52

8.47

12.48

12.40

16.47

18.96

22.58

24.58

25.75

28.07

0.47

0.24

0.17

0.09

0.15

0.10

0.09

0.08

0.10

0.10

m = 1 ; n = 1

m = 2 ; n = 1

m = 1 ; n = 2

m = 3 ; n = 1

m = 3 ; n = 2

m = 4 ; n = 1

m = 1 ; n = 3

m = 4 ; n = 2

m = 5 ; n = 1

m = 3 ; n = 3

Page 23: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

13

Figure 11 : Mesure des participations modales au point d’acquisition 1

Figure 12 : Mesure des participations modales au point d’acquisition 2

III. Méthode expérimentales

Le développement d’un modèle numérique complexe requiert la collecte de données

obtenues expérimentalement qui pourront servir d’éléments de comparaison et de recalage afin

d’assurer la validité du modèle numérique proposé. Il est possible de réaliser une caractérisation

expérimentale du système moteur à l’arrêt afin d’identifier une base modale de référence

permettant d’investiguer les propriétés dynamiques du système en fonctionnement.

III.1. Description

L’estimation des paramètres modaux à la suite d’un test expérimental permet d’analyser le

comportement dynamique de la structure qui peut être difficile à modéliser analytiquement. Les

méthodes d’identification dans le domaine fréquentiel se basent sur le traitement de la fonction

de transfert, ou la FRF, entre l’excitation et la réponse vibratoire. La démarche générale pour

obtenir les paramètres modaux est présentée sur la figure 13.

Page 24: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

14

Figure 13 : Algorithme d’identification de la base modale - source [2]

• Fonction

Le comportement dynamique du système d’étude peut être représenté par une matrice des

fonctions de transfert [𝐻(𝜔)]. Cette matrice est obtenue expérimentalement à partir des mesures

des signaux des réponses vibratoires et des forces d’excitation. Cette matrice est présentée dans

la figure 14 pour le cas général des réponses vibratoires (avec 𝑖 = 1,… , 𝑠) et e forces

d’excitations (avec 𝑗 = 1,… , 𝑒).

Page 25: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

15

Figure 14 : Matrice des fonctions de transfert entre les forces excitatrices et les accélérations mesurées - source [2]

Les caractérisations dynamiques expérimentales utilisant un marteau d’impact comme source

d’excitation ont certains avantages qui les rendent largement appliquées dans les tests modaux.

En effet, la facilité et la rapidité de la prise en main du sonnage par marteau d’impact, et son

faible coût par rapport à d’autres sources d’excitation comme le pot vibrant, en font les

principaux avantages.

Cependant, cette méthode comporte des limitations quant à la force appliquée et la gamme

de fréquences étudiée. Il est important de bien sonner la structure perpendiculairement à la

surface du point d’excitation. Afin de palier à ces sources d’incertitudes, durant le test modal,

le choc est répété 3 fois, et le traitement des données est réalisé sur la moyenne des signaux

enregistrés. Le signal enregistré, à partir de l’impact du marteau, est similaire à une impulsion

forte de très courte durée. Il est alors convenu d’appliquer une fenêtre exponentielle sur ce

signal afin d’éviter le problème de fuite spectrale.

Le choix du positionnement des accéléromètres sur la structure représente un enjeu

important du test modal. En effet, la détermination des positions optimales contribue à

l’obtention d’une meilleure représentation du comportement dynamique de la structure.

Plusieurs techniques existent pour déterminer l’emplacement optimal des capteurs.

En se basant sur une étude préliminaire du comportement modal du système obtenu

numériquement, il est possible de déterminer pour un ensemble de fréquences propres les

points physiques qui sont sujets aux plus hautes amplitudes de vibration.

Le choix de la position des capteurs est alors réalisé en prenant un ensemble de 40 degrés

de libertés (ddl) sur la structure représentant au mieux son comportement dynamique. Cet

ensemble de points de mesure est le même que celui qui a été précédemment défini pour la

caractérisation du comportement de la tôle.

La modélisation expérimentale consiste à sonner la structure et à mesurer les réponses

vibratoires de chaque point de mesure (40 ddl selon l’axe Z) avec des accéléromètres. De cette

expérimentation est déduite une matrice de transfert carrée :

Page 26: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

16

[𝐻(𝜔)] = (𝐻11 … 𝐻1𝑑⋮ ⋱ ⋮

𝐻𝑑1 … 𝐻𝑑𝑑

) (1)

La fonction de cohérence est utilisée pour déterminer les FRFs fiables. En effet, elle mesure le

degré de linéarité en fréquence entre le signal de sortie et le signal d’entrée. Une valeur proche

de 1 indique que le signal vibratoire mesuré provient de l’excitation appliquée. Si la valeur est

très inférieure à 1, cela veut dire que le signal de sortie est contaminé par le bruit, et ne provient

pas uniquement du signal d’excitation.

La fonction de cohérence s’écrit sous la forme suivante :

Γ�̈�𝐹 =𝑆𝐹�̈�(𝜔)𝑆�̈�𝐹(𝜔)

𝑆𝐹𝐹(𝜔)𝑆�̈��̈�(𝜔) (2)

Avec 𝑆𝐹𝐹(𝜔) et 𝑆�̈��̈�(𝜔) qui sont respectivement les auto-spectres du signal d’excitation et du

signal vibratoire, et 𝑆𝐹�̈�(𝜔) et 𝑆�̈�𝐹(𝜔) leur inter-spectres.

Figure 15 : Définition de l’ensemble des points d’acquisition - source [2]

Page 27: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

17

Tableau 5 : Fréquences propres identifiée

Mode

No.

Fréquences propres

Non-amorties [Hz]

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

5.688

8.601

13.21

15.567

19.691

21.297

24.044

24.525

27.073

30.132

39.955

44.201

51.539

62.591

84.953

93.906

Le Modal Assurance Criterion (MAC) (critère de forme) a été calculé entre l’ensemble des

modes identifiés présentés dans le tableau 5 et lui-même afin de vérifier qu’il n’y ait pas de

modes identifiés deux fois, et afin d’évaluer la corrélation entre ces derniers (Fig.16)

représente le pourcentage de corrélation entre 0% (bleu) et 100% (rouge)

Page 28: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

18

Figure 16 : MAC calculé entre un ensemble de modes identifiés et lui-même - source [2]

Bien que la complexification des modèles numériques s’accompagne d’une amélioration de la

qualité des quantités calculées, celle-ci entraine inéluctablement une augmentation des sources

potentielles d’incertitudes. De nombreuses études viennent illustrer le fait que, aussi précis et

avancé soit un modèle numérique, il ne pourra jamais restituer la réponse réelle du système

qu’il représente à cause des fluctuations naturelles des spécimens d’un système qui entraînent

des fluctuations sur les réponses dynamiques de ces spécimens. Par conséquent, une stratégie

de quantification des incertitudes doit être incorporée aux modèles numériques complexes afin

de les rendre plus robuste par rapport aux incertitudes.

Plusieurs sources d’incertitudes peuvent affecter un modèle numérique :

− Incertitudes liées aux paramètres du système sont dues à un manque de connaissance ou à

une variabilité naturelle de ces paramètres induite par les tolérances de fabrication ou

pouvant apparaître durant le cycle de vie du système. Ces variabilités des paramètres du

système peuvent aussi être liées au fait qu’une famille de systèmes quasi-identiques est

souvent modélisée par un modèle générique construit à partir d’une configuration nominale

représentant toutes les configurations possibles du système étudié. Dans la littérature, les

incertitudes dues à un manque de connaissance et les incertitudes liées à une variabilité

naturelle sont parfois respectivement appelées incertitudes épistémiques et incertitudes

aléatoires.

− Une deuxième source d’incertitude est liée au chargement appliqué sur le système.

Page 29: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

19

Ces incertitudes peuvent, elles aussi, être liées à un manque de connaissance ou à une

fluctuation statistique naturelle (comme un chargement sismique ou des forces turbulentes

induites par le vent).

Ces deux premiers types d’incertitudes sont souvent appelées incertitude de paramètres dans

la littérature. Nous adopterons cette notation.

− Une troisième source d’incertitude est liée aux erreurs de modélisation induites par

exemple par l’utilisation d’une cinématique réduite, par le choix d’une loi de

comportement élastique simplifiée, par un maillage grossier, etc. Ce type d’incertitude

sera appelé incertitude de modélisation.

Enfin, une quatrième source d’incertitude concerne la variabilité expérimentale. Celle-ci

est à prendre en considération en corrélation calcul/essai pour la validation ou le recalage d’un

modèle à partir de mesures expérimentales.

• Fonction objective

Du fait des résultats préalablement obtenus lors des sections précédentes par développement

d’un modèle numérique du système et par caractérisation expérimentale du comportement

dynamique de ce dernier, le Critère d’Assurance Modale (Modal Assurance Criterion – MAC)

est défini comme fonction objectif en fonction des vecteurs modaux obtenus par simulation

𝜙𝑠et les vecteurs modaux obtenus par mesure 𝜙𝑚.

𝑀𝐴𝐶(𝜙𝑚, 𝜙𝑠) =(𝜙𝑚

𝑇 𝜙𝑠)2

(𝜙𝑚𝑇 𝜙𝑚)(𝜙𝑠

𝑇𝜙𝑠) (3)

III.2. Méthodologie

Les stratégies d’évolution sont des méthodes d’optimisation métaheuristique qui

appartiennent à la classe des algorithmes évolutionnaires. Elles permettent la résolution de

problèmes non-linéaires ou non-convexes dans le domaine continu. Le principe est le suivant :

pour chaque génération (itération), les nouveaux individus (candidats solutions) sont générés

par recombinaison de certains parents actuels (de manière stochastique). Quelques individus

candidats sont ensuite sélectionnés pour devenir parents dans la génération suivante. La

sélection, qui subit une mutation, est basée sur une valeur de convenance (valeur d’une fonction

objective). Ainsi, au fil des générations, les individus générés sont, au regard de la fonction

objectif, meilleurs.

Le processus d’optimisation sélectionné pour cette étude est l’algorithme CMA-ES

(Covariance Matrix Adaptation – Evolution Strategy). Cette méthode a été introduite au milieu

des années 90

Page 30: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

20

III.3. Résultats

À l’aide du logiciel Matlab, il a été possible de définir un algorithme de commande du

code de calcul Ansys, défini pour la structure d’un module vibrant. Ainsi, un ensemble de

variable a été défini dont les valeurs vont être piloté par l’algorithme d’optimisation.

Figure 17 : Fréquences propres et déformées modales avant la procédure d’optimisation du modèle numérique - source [2]

La figure présente les fréquences propres et les déformées modales associées.

Afin de comparer les résultats obtenus expérimentalement et numériquement, la méthode des

moindres carrés est adoptée.

𝑆(𝑥) = ∑ (𝑦𝑒𝑥𝑝 − 𝑓(𝑥))2

𝑏𝑎 (4)

Avec [a, b], le domaine de fréquence de comparaison.

Page 31: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

21

Tableau 6 : Variables d’optimisation

Variables Valeur

initiales

Variations

possible (%)

Valeurs obtenues

Après

optimisations

Variation (%)

Ep. du raidisseur

Ep. de la plaque

Ep. de la membrane

E tôles

𝑣 tôles

𝜌 tôles

E membrane

𝑣 membrane

𝜌 memnbrane

0.3 ∗ 10−3

0.3 ∗ 10−3

0.3 ∗ 10−3

2.1 ∗ 1011

0.3

7800

2.5 ∗ 107

0.11

1120

15

15

15

15

15

15

15

15

15

0.255 ∗ 10−3

0.255 ∗ 10−3

0.33647 ∗ 10−3

1.785 ∗ 1011

0.255

8970

2.47 ∗ 107

0.1186

1071.26

-15

-15

12.16

-15

-15

15

-1.2

7.8

-4.35

Afin d’assurer un recalage du modèle numérique le plus précis, on limite le critère de

comparaison des fréquences propres aux dix premières valeurs. Une variation possible de 15%,

par rapport aux valeurs de référence, a été réglée sur les paramètres à optimiser. Ainsi, après

utilisation du code d’optimisation CMA-ES, on obtient les valeurs de paramètres consignées

dans le tableau 4. Les fréquences propres du modèle, obtenues après optimisation, sont

contenues dans le tableau 6.

Page 32: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

22

Tableau 7 : Fréquences propres

Numéro de

fréquence

Fréquences propres

Expérimentales

[Hz]

Fréquences propres

numériques

initiales [Hz]

Fréquences propres

numériques

initiales [Hz]

Écart

(%)

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

5.688

8.601

13.245

15.567

19.691

21.297

24.044

25.525

27.073

30.132

39.955

44.201

51.539

62.591

84.953

93.906

4.5203

8.4695

12.4775

12.4011

16.4721

18.9651

22.5781

24.5781

25.753

28.0714

31.3132

32.4675

32.4675

34.4799

34.8629

35.5571

6.203

8.7403

14.128

16.167

17.351

21.956

27.471

28.128

29.495

30.570

31.300

35.305

35.600

41.116

44.648

46.311

6.07

1.62

6.67

3.91

-11.88

3.09

14.25

10.20

8.95

1.45

-21.66

-22.13

-30.93

-34.31

-47.44

-50.68

Le tableau ci-dessus présente les fréquences propres du système obtenues après optimisation.

On peut observer que pour les 10 premières fréquences propres on peut obtenir de bons

résultats. Pour les fréquences propres qui suivent on observe, au niveau des résultats obtenus

expérimentalement, de gros gaps entre les valeurs qui n’arrivent pas à apparaitre sur les valeurs

numériques après optimisation. Il faudrait voir si le problème ne pourrait pas venir d’un

problème au niveau du traitement des résultats expérimentaux. Attention, les valeurs de

fréquences propres obtenues par optimisation viennent d’une optimisation basée sur les dix

premiers modes : d’où la facilité pour le programme d’arriver à cette convergence sur les

fréquences propres basses et pas du tout sur les suivantes.

Page 33: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

23

IV. Analyse des vibrations d’un gong [1]

Pour utiliser de d´développements mathématiques, les phénomènes principaux mis en jeu

dans les vibrations du gong sont mesurés, et une première analyse en est dégagée.

IV.1. Le gong

Figure 18 : Schéma théorique et photographie du tam-tam du laboratoire - source [1]

Le gong du laboratoire sur lequel les mesures et analyses ont ´été effectuées est un tam-tam

chinois, dont le profil, la vue de face et une mise en situation sont présentes sur Fig.18. Sa

géométrie idéalisée est celle d’une coque `a symétrie de révolution, de diamètres extérieur 640

mm et d’épaisseur 2 mm. La surface supérieure est plate sur les 3/4 du diamètre, puis faiblement

conique sur l’extérieur. Un anneau de 30 mm de large rigidifie la structure.

La géométrie ci-dessus est idéalisée, car le gong présente une structure fortement martelée,

d’´épaisseur peu homogène (la moyenne est 2 mm). Il parait avoir en premier lieu ´été forgé `a

chaud, puis martèle, ce qui lui confère un aspect brut, sauf sur une partie annulaire qui `a fait

l’objet d’un tournage par enlèvement de matière, dont l’aspect est brillant (Fig.18). Ainsi, il est

clair que le matériau, du bronze, n’est pas homogène (on peut penser que la partie martelée est

écrouie en surface).

En utilisation en conditions normales de jeu, le gong est suspendu dans un portique au moyen

de deux cordages de nylon (Fig.18). L’instrument est alors frappé en son centre au moyen d’une

mailloche de feutre, et on obtient alors le son caractéristique de ce genre d’instruments.

Page 34: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

24

IV.2. Analyse modale expérimentale

Figure 19 : Schéma expérimental utilisé pour l’analyse modale du gong - source [1]

Tableau 8 : Références des appareils utilisés pour les analyses modales

Synthétiseur de signal Oros Carte OR 25.4 II

Amplificateur de puissance Crown Macrotech 2400

Vibromètre LASER Ometron VPI sensor

Des analyses modales expérimentales ont ´été menées sur le gong au Laboratoire de

Mécanique Physique1. Le principe de ces analyses est le suivant : le gong est suspendu par ses

deux cordages de nylon. Il est mis en vibration par le système bobine/aimant décrit en annexe

A, qui permet d’imposer une force proportionnelle au signal d’intensité qui parcourt la bobine.

Une somme de sinusoïdes à phases aléatoires (“random multisine” en anglais) est choisie

comme signal d’excitation de la structure. Son expression mathématique est :

𝑠(𝑡) = 𝑆𝑚 ∑ 𝑠𝑖𝑛(2𝜋(𝑓𝑚 + 𝑘Δ𝑓 + 𝜑𝑘)) 𝑎𝑣𝑒𝑐 Δ𝑓 =𝑓𝑀−𝑓𝑚

𝑁

𝑁𝑘=0 (5)

On choisit les fréquences minimum 𝑓𝑚et maximum 𝑓𝑀, le pas fréquentiel Δ𝑓 ; la phase de

chaque sinusoïde est choisie aléatoirement. La réponse en vitesse de la structure est mesurée en

chacun des points de coordonnées (𝑥𝑖, 𝑦𝑗) , (𝑖, 𝑗) ∈ {1…𝑃}2d’une grille carrée de points et de

largeur le diamètre extérieur du gong (640 mm). Ces signaux, notes 𝑣(𝑥𝑖 , 𝑦𝑗: 𝑡)sont

échantillonnés à la fréquence 𝑓𝑒 = 2𝑓𝑀. La densité spectrale de puissance (DSP), moyennée

fois, estimée à partir de la transformée de Fourier à temps discret (TFTD) sur N points (calculé

par l’algorithme de Transformée de Fourier Rapide, FFT), de chacun des P x P signaux de

vitesse 𝑣(𝑥𝑖 , 𝑦𝑗: 𝑡) est :

𝐺𝑣(𝑥𝑖 , 𝑦𝑗; 𝑓𝑘) =2

𝑁𝑓𝑒[1

𝑄∑ |𝑉(𝑥𝑖, 𝑦𝑗; 𝑓𝑘)𝑞|

2𝑄−1𝑞=0 ] (6)

Où 𝑉(𝑥𝑖 , 𝑦𝑗; 𝑓𝑘)𝑞 _ est la TFTD suivante :

Page 35: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

25

𝑉(𝑥𝑖, 𝑦𝑗; 𝑓𝑘)𝑞 = ∑ 𝑣(𝑥𝑖 , 𝑦𝑗; 𝑛∆𝑡 + 𝑞𝑡)𝑒

−2𝑖𝜋𝑛𝑘

𝑁𝑁𝑘=0 (7)

Avec les fréquences discrètes, le pas d’échantillonnage et

𝑇 = 𝑁. ∆𝑡 la longueur de la fenêtre temporelle.

À partir des DSP précédentes, on obtient deux types de représentations :

– une DSP globale de la structure étudiée, obtenue par moyennage des DSPs précédentes sur

les points de mesure. Elle s’écrit :

𝐺𝑣(𝑓𝑘) = ∑ ∑ 𝐺𝑣(𝑥𝑖 , 𝑦𝑗; 𝑓𝑘)𝑝−1𝑗=1

𝑃−1𝑖=1 (8)

Tableau 9 : Paramètres des analyses modales expérimentales

La Fig. 20 représente la moyenne des DSPs pour les deux expériences, pour les fréquences

inferieures à 600 Hz. Les déformées modales associées à chacun des pics sont représentées dans

la figure ci-dessous. Un calcul des déformées modales du gong, modélise par la méthode des

éléments finis (EF.) implantée dans le code de calcul CASTEM 2000, fournie une comparaison, et

permet de mieux identifier les différentes d´déformées.

Avant toute chose, on peut remarquer que la moyenne des DSP issue de l’expérience 1

(excitation au centre) fait intervenir principalement les modes axisymétriques, alors que l’autre

(excitation décalée du centre) offre des réponses de modes asymétriques non n´négligeables, ce

qui était attendu. Le gong sujet du calcul par EF est à symétrie de révolution, à épaisseur

constante, de matériau homogène et isotrope dont les constantes d’élasticité ont été choisies de

sorte que les fréquences propres calculées se rapprochent au mieux des fréquences propres

mesurées 𝜌 = 8420 𝑘𝑔.𝑚−3 ,

𝐸 = 120 𝐺𝑃𝑎 , 𝑣 = 0,3. Les d´déformées modales issues de ce calcul, que l’on peut qualifier

de théoriques, possèdent des lignes nodales qui se répartissent en _ diamètres et _ cercles

concentriques.

On peut classer les modes en deux groupes.

- Les déformées modales du premier groupe ne déforment que la surface supérieure du

gong, avec le bord et la collerette qui subit un mouvement de solide rigide. Ces modes

Page 36: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

26

ressemblent aux modes d’une plaque circulaire à bord encastré, et la collerette du gong a

ici un effet rigidifiant. Ce sont les modes de plaque.

- Les autres d´déformées, classées dans le deuxième groupe, ne font intervenir que le bord

du gong et sa collerette, si bien que les modes correspondants seront appelés modes de

bord.

D’autre part, certains modes ne possèdent pas de rayons nodaux, ce qui leur confère une

déformée axisymétrique. Les autres, qualifies d’asymétrique, sont toujours associes par deux.

Si la structure est à parfaite symétrie de révolution, matérielle et géométrique, à chaque

fréquence propre associée à une déformée modale asymétrique correspond deux modes propres.

Mathématiquement, la recherche des fréquences et déformées modales d’une structure se

caractérise par un problème aux valeurs propres. Les propriétés de symétrie produisent des

valeurs propres de multiplicité 2, qui correspondent aux fréquences des modes asymétriques.

Page 37: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

27

Figure 20 : Moyenne des DSPs pour les P x P points de mesure. (—) : Expérience 1, excitation au centre du gong, (- -) expérience 2, excitation `a 100 mm du centre - source [1]

Page 38: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

28

Tableau 10 : Fréquences propres du gong inferieures à 600 Hz, avec les nombres 𝒌, 𝒏 de

cercles (𝒌) et de rayons (𝒏) nodaux.

Les valeurs sont spécifiées avec une tolérance de ±∆𝑓

2= 0,6 𝐻𝑧.

Figure 21 : Fréquences modales en fonction du nombre de rayons nodaux. (- -) : mesurées, () : calculées par EF - source [1]

Page 39: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

29

Figure 22 : Déformées et fréquences modales du gong, expérimentales (colonnes de gauche) et numérique par EF (colonne de droite) - source [1]

Les déformées modales expérimentales sont tracées à partir des DSP des signaux, si bien que les ventres supérieurs et inférieurs sont représentés en positif, avec les mêmes coloris.

Page 40: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

30

IV.3. Analyse en régime forcé

La première difficulté rencontrée lors de l’analyse de ces systèmes est que le support spectral

de l’excitation due à la mailloche (ou à une baguette, dans le cas de cymbale, par exemple) en

régime libre est à large bande. De ce fait, un grand nombre de modes sont excites

simultanément, ce qui rend la réponse de la structure complexe, et ainsi difficile à étudier.

L’idée est donc d’étudier les structures soumises à une excitation forcée monofréquentielle.

Il est alors plus aisé de mettre en évidence et d’étudier différents régimes de vibration non-

linéaires (périodiques, quasipériodiques, chaotiques), et les transitions entre ces différents

régimes, appelées bifurcations. Un autre avantage primordial des études en régime forcé est que

les caractéristiques (amplitude, fréquence) du signal d’excitation sont facilement contrôlables,

et donc reproductibles, conditions difficiles à réunir dans le cadre d’une excitation

impulsionnelle. De plus, la réponse en régime forcé de la structure devient rapidement

permanente (lorsque le régime transitoire s’est éteint du fait de l’amortissement), ce qui laisse

tout le temps n´nécessaire pour effectuer les mesures, alors qu’en régime libre, la réponse de la

structure n’est jamais permanente.

On peut noter enfin que la réponse du gong en excitation forcée monofréquentielle possède

de grandes similitudes avec celle du gong frappé avec une mailloche, en termes de timbre et de

richesse spectrale, ce qui valide d’autant plus ces études. Cela a déjà ´été noté dans le cas d’une

cymbale dans, et se vérifie très bien à l’écoute.

IV.4. Détails expérimentaux

Le gong est mis en vibration par le système bobine/aimant et déjà utilisé lors des analyses

modales expérimentales précédemment évoquées. L’aimant est collé au centre du gong au

moyen de cire d’abeille. Une sinusoïde, de fréquence est amplifiée, puis envoyée à la bobine.

Comme le signal délivré par le synthétiseur n’est pas purement sinusoïdal, un filtre passe-bas

est inséré à l’entrée de l’amplificateur. Une mesure de l’intensité du courant parcourant la

bobine permet d’obtenir une estimation de l’amplitude de la force imposée à la structure.

Les vibrations de la structure sont mesurées par un accéléromètre, d délivrant l’accélération

du point où il est collé, et un vibromètre laser calculant la vitesse du point sur lequel le Laser

est dirigé, par effet Doppler. L’intérêt du vibromètre est que celui-ci offre une mesure sans

contact, et donc qu’aucune masse additionnelle ne perturbe la réponse de la structure (ce qui est

le cas avec un accéléromètre).

En revanche, une mesure d’accélération est intéressante car elle est liée à la pression

acoustique en champ proche, et donne donc une idée plus précise du timbre de l’instrument. Le

Page 41: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

31

signal de l’accéléromètre est échantillonné et enregistré par un magnétophone DAT, pour être

ensuite traité.

Page 42: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

31

METHODOLOGIE

Page 43: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

32

Chapitre II. MECANIQUE DES MILIEUX CONTINUES [2] [3]

[4] [6] [7] [9] [10] [11] (Matériaux isotropes et élastiques)

I. Méthode des éléments finis

I.1. Définition

La méthode des éléments finis est une technique d'analyse numérique qui permet d'obtenir

des solutions approchées dans une large variété de problèmes d'ingénieries. Tout au début cette

méthode était développée pour étudier les structures complexes.

Un grand nombre de structures utilisées par les ingénieurs sont composées d'une réunion de

parties indépendantes reliées entre elles par des points. Nous appellerons de telles structures

des « structures treillis », les points auxquels les parties indépendantes sont reliées étant

communément appelés nœuds

Figure 23 : Structure treillis

➢ Principes de la MEF :

• La MEF est basée sur une idée simple : subdiviser (discrétiser) une forme complexe en

un grand nombre de sous domaines élémentaires de forme géométrique simple

(éléments finis) interconnectés en des points appelés nœuds.

• Nous considérons le comportement mécanique de chaque élément séparément, puis

nous assemblons ces éléments de telle façon que l’équilibre des forces et la compatibilité

des déplacements soient satisfaits en chaque nœud.

• La MEF utilise des approximations simples des variables inconnues dans chaque

élément pour transformer les équations aux dérivées partielles en équations algébriques.

• Les nœuds et les éléments n’ont pas forcement de signification physique particulière,

mais sont basés sur des considérations de précision de l’approximation.

Page 44: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

33

I.2. Rappel sur la mécanique des milieux continues

Voici la notation utilisée :

Le repère fixes : 𝑅(𝑂, 𝑥1𝑥2𝑥3) avec 𝑖, 𝑗, 𝑘𝜖{1,2,3} et 𝛼, 𝛽, 𝛾 𝜖{1,2}

La résolution d’un problème de structure consiste à étudier trois champs vectoriels ainsi que

la relation :

On note u(x) le champ de déplacement

Page 45: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

34

𝑢(𝑥) = {

𝑢(𝑥, 𝑦, 𝑧)

𝑣(𝑥, 𝑦, 𝑧)

𝑤 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) (9)

Le champ de déformation 휀(𝑥) est :

휀(𝑥) = [

휀11 휀12 휀13휀21 휀22 휀23휀31 휀32 휀33

] =

[ 휀11휀22

휀332휀12

2휀132휀23]

(10)

Et le champ des contraintes 𝜎(𝑥) noté :

𝜎(𝑥) = [

𝜎11 𝜎12 𝜎13𝜎21 𝜎22 𝜎23𝜎31 𝜎32 𝜎33

] =

[ 𝜎11𝜎22

𝜎33𝜎12

𝜎13𝜎23]

(11)

Les équations d’équilibre montrent sous forme de :

𝑑𝑖𝑣(�̿�) + 𝑓 = 𝜌�⃗� (12)

Et qui se simplifie dans le cas de la statique à :

𝑑𝑖𝑣(�̿�) + 𝑓 = 0⃗⃗ (13)

I.3. La déformation

Nous considérons 𝑀0 = {

𝑥0𝑦0𝑧0} un point dans la configuration de départ et

𝑀′0 = {

𝑥0 + 𝑑𝑥0𝑦0 + 𝑑𝑦0𝑧0 + 𝑑𝑧0

} (14)

Un point voisin. Suite au changement il se transforme respectivement en

𝑀 = {

𝑥 = 𝑥0 + 𝑢𝑦 = 𝑦0 + 𝑣𝑧 = 𝑧0 + 𝑤

} (15)

Et

𝑀 = {𝑥′ = 𝑥 + 𝑑𝑥𝑦′ = 𝑦 + 𝑑𝑦

𝑧′ = 𝑧 + 𝑑𝑧

} (16)

Page 46: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

35

Ce qui donne la configuration suivante :

Nous pouvons mettre en place la relation entre les déplacements et les déformations

𝑥 = 𝑥0 + 𝑢(𝑥𝑜, 𝑦0) (17)

𝑢(𝑥0 + 𝑑𝑥0, 𝑦0 + 𝑑𝑦0) = 𝑢(𝑥0, 𝑦0) +𝜕𝑢

𝜕𝑥(𝑥0, 𝑦0)𝑑𝑥0 +

𝜕𝑢

𝜕𝑦(𝑥0, 𝑦0)𝑑𝑦0 (18)

(𝑥 − 𝑥0) + (𝑑𝑥 − 𝑑𝑥0) = (𝑥 − 𝑥0) +𝜕𝑢

𝜕𝑥(𝑥0, 𝑦0)𝑑𝑥0 +

𝜕𝑢

𝜕𝑦(𝑥0, 𝑦0)𝑑𝑦0 (19)

𝑑𝑥 = (1 +𝜕𝑢

𝜕𝑥(𝑥0, 𝑦0)) 𝑑𝑥0 +

𝜕𝑢

𝜕𝑦(𝑥0, 𝑦0)𝑑𝑦0 (20)

Ce calcul peut être effectué pour les autres composantes dy, dz, et écrit sous la forme

matricielle suivante :

[𝑑𝑋] = (𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧

) = (𝐼𝑑 + [𝑑𝑈])[𝑑𝑋0] = 𝑑𝑈 + ([휀] + [Ω]) (21)

Où [휀] =1

2|𝑔𝑟𝑎𝑑(𝑈) + 𝑔𝑟𝑎𝑑(𝑈)𝑇|

[Ω] =1

2|𝑔𝑟𝑎𝑑(𝑈) − 𝑔𝑟𝑎𝑑(𝑈)𝑇| (22)

Le tenseur des déformations H on montre alors que s'écrit d'une façon générale :

[�̿�] = [휀] +1

2([휀] − [Ω])([휀] + [Ω]) (23)

Il suffit de prendre la partie linéaire de H dans le cadre des petites perturbations (faible

rotation, faible déplacement).

[�̅�] = [휀] (24)

Le tenseur des déformations [휀] est symétrique par construction, il est défini positif et donc

il a des valeurs propres réelles. Ces directions principales sont orthogonales. On les détermine

à l'aide d'un cercle de Mohr et des mesures obtenues sur une rosette à 45°.

I.4. Contrainte

Dans le cas où le vecteur normal est colinéaire à un vecteur de base, on a �⃗� est la contrainte

dans le solide sur la facette de normal �⃗⃗� donc 𝜎𝑖𝑗 ou i correspond à la direction de la normal j à

la composante dans le plan de la facette.

Page 47: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

36

▪ Invariant du tenseur des contraintes

Pour définir un certain nombre d'invariant sur une matrice et donc sur le tenseur des contraintes.

Les trois premiers invariants sont :

𝐽1 = 𝑇𝑟|𝜎| = 𝜎11 + 𝜎22 + 𝜎33 = 𝜎𝑖𝑖 (25)

𝐽2 =1

2((𝐽1)

2 + 𝑇𝑟|𝜎2|) (26)

𝐽3 = 𝐷𝑒𝑡|𝜎| = 𝜎1𝜎2𝜎3 (27)

𝜎𝑖𝑗 est un tenseur symétrique défini positif et donc ses valeurs propres sont réelles,

Notée : 𝜎1, 𝜎2, 𝜎3. Il est facile de montrer que les directions principales sont orthogonales.

▪ La loi de comportement

On peut écrit que les tenseurs de contrainte dépendant linéairement Hook : des déformations.

Nous allons ici nous intéresser seulement au matériau élastique linéaire et donc à la loi de

�̿� = �̿̿�. 휀 ̿ (28)

L est le tenseur d’ordre 4, mais comme le tenseur des déformations et des contraintes sont

symétriques, en utilisant une représentation la représentation vectorielle des champs de

déformation et de contrainte, on a :

𝜔 =1

2(𝐿𝑖𝑗𝑘𝑙휀𝑘𝑙) (29)

𝜕𝜔

𝜕𝜀𝑖𝑗= 𝜎𝑖𝑗 ⇒

𝜕2𝜔

𝜕𝜀𝐼𝐽𝜕𝜀𝑘𝑙= 𝐿𝑖𝑗𝑘𝑙 =

𝜕2𝜔

𝜕𝜀𝑘𝑙𝜕𝜀𝑖𝑗= 𝐿𝑘𝑙𝑖𝑗 (30)

𝜔 est la densité d’énergie de déformation interne

Pour un matériau anisotrope aucune direction privilégiée, le matériau macroscopiquement

homogène. On applique ce modèle à la plupart des matériaux comme l’acier, béton et plastique,

etc.

▪ La loi de comportement s’écrit :

𝜎𝑖𝑗 = 𝜆휀11𝛿𝑖𝑗 + 2𝜇휀𝑖𝑗 (31)

Les coefficients des matériaux 𝜆𝑒𝑡𝜇 sont les coefficients de Lamè

En utilisant 휀11 =𝐹

𝐸 , il est facile de montrer que le module d’Young E est égal à :

𝐸 =𝜇(3𝜆+2𝜇)

𝜆+𝜇 (32)

En posant classiquement on déduit le coefficient de poison est :

𝑣 =𝜆

2(𝜆+𝜇) (33)

Nous pouvons récapituler ces quantités :

𝜆 =𝑣𝐸

(1−2𝑣)(1+𝜇) (34)

𝜇 =𝐸

2(1+𝜇) (35)

Page 48: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

37

𝐾 =𝐸

(1−2𝑣)𝑜ù 𝑣 =

1

2 (36)

En inversant la loi de Hook, et en introduisant les relations précédentes on obtient :

휀𝑖𝑗 =1+𝑣

𝐸𝜎𝑖𝑗 −

𝑣

𝐸𝜎𝑘𝑘𝛿𝑖𝑗 (37)

I.5. Méthode énergétique en élasticité

Ainsi d'obtenir une formulation plus compacte et donc facile à discrétiser, les différentes

formulations énergétiques permettent de faire une synthèse de ces trois éléments constitutifs

d'un problème de structure. Ce sont ces formulations qui sont à la base des méthodes par

éléments finis.

▪ Le théorème des puissances virtuelles

Soit D le domaine,𝑓 les forces de volume, �⃗� les forces de surfaces.

Les champs virtuels vérifiant 𝑢 ∗ (𝑥) = 𝑢𝑑∀𝑥𝜖𝐷𝑢 sont dit cinématiquement admissible, noté

C.A.

Le principe des Puissances Virtuelles s’écrit sous forme :

∀𝑢∗(𝑥)𝜖 C. A. {0}

𝑃𝑖𝑛𝑡𝑢∗(𝑥) + 𝑃𝑒𝑥𝑡𝑢

∗(𝑥) = 𝑃𝑎𝑐𝑐𝑢∗(𝑥) (38)

Où 𝑃𝑖𝑛𝑡(𝑢∗(𝑥)) = −∫ 𝑡𝑟(𝜎(𝑥). 휀∗(𝑥))

𝐷𝑑Ω

𝑃𝑖𝑛𝑡(𝑢∗(𝑥)) = ∫ 𝑓(𝑥). 𝑢∗

𝐷(𝑥)𝑑Ω + ∫ 𝐹(𝑥). 𝑢∗

𝐷𝐹(𝑥)𝑑S

𝑃𝑖𝑛𝑡(𝑢∗(𝑥)) = ∫ (𝜌

𝑑2(𝑢∗(𝑥))

𝑑2(𝑡))𝑢∗

𝐷(𝑥)𝑑Ω

▪ Formulation P.P.V.

Nous allons définir les différentes relations permettant d'écrire un problème complet

d'élasticité isotherme statique.

➢ La loi de comportement :

휀𝑖𝑗 = M𝑖𝑗𝑘𝑙𝜎𝑘𝑙 noté 휀 = M. σ (39)

Où 𝜎𝑖𝑗 = L𝑖𝑗𝑘𝑙𝜎𝑘𝑙 noté 𝜎 = L . ε

Les tenseur L et M ont des propriétés de symétrie

➢ Les conditions aux limites :

{𝑢(𝑥) = 𝑢𝑑(𝑥), ∀𝑥 𝜖𝐷𝑢𝐹(𝑥) = 𝐹𝑑(𝑥), ∀𝑥 𝜖𝐷𝐹

(40)

La loi de comportement dans l'écriture du P.P.V. introduisant, on obtient :

∀𝑢∗(𝑥)𝜖 C. A.

∫ 𝑡𝑟(𝐋. 𝛆(𝒙). 𝜺∗(𝒙))𝑑Ω = ∫ 𝑓(𝑥). 𝑢∗(𝑥)𝐷𝐷

𝑑Ω + ∫ 𝐹(𝑥). 𝑢∗(𝑥)𝐷𝐹

𝑑𝑆 + ∫ (𝜎. 𝑛)𝑢𝑑∗(𝑥)(𝑥)𝑑𝑆

𝐷𝑢 (41)

Page 49: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

38

(𝜎. �⃗⃗�) sont les réactions inconnues le long de la surface, ou du bord, ayant un déplacement

imposé. Aussi pour éliminer ces inconnues nous allons choisir un champ de déplacement virtuel

cinématiquement admissible à zéro. En prenant un tel champ il est possible de réécrire la

puissance virtuelle des efforts extérieurs, qui dans ce cas est réduite à la puissance des efforts

donnés

𝑃𝑒𝑥𝑡(𝑢∗(𝑥)) = 𝑃𝑑𝑜𝑛𝑛(𝑢

∗(𝑥)) = ∫ 𝑓(𝑥). 𝑢∗(𝑥)𝑑Ω + ∫ 𝐹(𝑥). 𝑢∗(𝑥)𝐷𝐹

𝑑𝑆𝐷

(42)

Il est possible de montrer que ∫ 𝑡𝑟(𝐋. 𝛆(𝒙). 𝜺∗(𝒙))𝑑Ω𝐷

est une forme bilinéaire symétrique

en 𝑢(𝑥)et 𝑢∗(𝑥).

I.6. Énergie Potentielle

L'énergie de déformation élastique par unité de masse ou densité d'énergie de déformation

élastique, notée (휀) , est une fonction telle que la loi de comportement s'écrive :

𝜎 = 𝜌𝜕𝜔

𝜕𝜀= 𝐿휀 (43)

Le tenseur des contraintes σ dérive d'un potentiel, 𝜔(휀).

𝜌𝜕𝜔 = 𝜎𝑖𝑗𝜎휀𝑖𝑗 = 𝑡𝑟(𝜎. 𝜕휀) (44)

Déterminons 𝜔(휀) :

𝜌𝜕𝜔 = 𝜎𝑖𝑗𝜎휀𝑖𝑗 = L𝑖𝑗𝑘𝑙휀𝑘𝑙𝜕휀𝑖𝑗 = L𝑖𝑗𝑘𝑙𝜕휀𝑖𝑗휀𝑘𝑙 (45)

Nous faisons apparaître ici seulement la partie due à un chargement mécanique car nous

sommes dans un isotherme. Dans un cadre plus général il est facile de montrer qu'il s'écrit de la

façon suivante :

𝜌𝜕𝜔 = 𝜎𝑖𝑗𝜎휀𝑖𝑗 = L𝑖𝑗𝑘𝑙휀𝑘𝑙𝜕휀𝑖𝑗 − L𝑖𝑗𝑘𝑙휀𝑘𝑙𝑡ℎ𝜕휀𝑖𝑗 = L𝑖𝑗𝑘𝑙휀𝑘𝑙𝜕휀𝑖𝑗 − 𝜎𝑖𝑗

𝑡ℎ𝜕휀𝑖𝑗 (46)

Calculons :

𝜕 (1

2L𝑖𝑗𝑘𝑙휀𝑖𝑗휀𝑘𝑙) =

1

2(L𝑖𝑗𝑘𝑙𝜕휀𝑖𝑗휀𝑘𝑙 + L𝑖𝑗𝑘𝑙휀𝑖𝑗𝜕휀𝑘𝑙) = L𝑖𝑗𝑘𝑙휀𝑖𝑗𝜕휀𝑘𝑙 = 𝜌𝜕𝜔 + 𝜎𝑘𝑙

𝑡ℎ𝜕휀𝑖𝑗

Donc 𝜌𝜔(휀) =1

2L𝑖𝑗𝑘𝑙휀𝑖𝑗휀𝑘𝑙 − 𝜎𝑖𝑗

𝑡ℎ휀𝑖𝑗 (47)

On appelle énergie potentielle la fonctionnelle suivant :

Π𝑑(𝑢) = W(𝑢) − P𝑑(𝑢) (48)

Formulation

𝑢(𝑥) 𝜖 C. A{𝑢𝑑}

𝛿(Π𝑑(𝑢)) = 0 ⟺ 𝑃. 𝑃𝑉

Cette formulation est très adaptée aux méthodes de discrétisation de type Gallerkine ou Ritz.

Elle est généralement le support pour la méthode par élément finis.

Page 50: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

39

I.7. Formulation mixte

Les méthodes en déplacement sont précises pour trouver u(x), mais moins précises pour

trouver les contraintes. Les méthodes en contraintes sont très séduisantes car précises en

contrainte donc en déplacement, mais elles sont quasiment impossibles à mettre en œuvre. D'où

l'idée de mettre en place une fonctionnelle en (𝑢, 𝜎) , pour cela il suffit d'introduire des

multiplicateurs de Lagrange.

On rappelle que le problème :

𝛿𝑓(𝑢) = 0 avec n contraintes et 𝑔𝑖(𝑢) = 0

Est équivalent à :

𝛿(𝑓(𝑢) − 𝜆𝑖𝑔𝑖(𝑢)) = 0 (49)

Car 𝛿(𝑓(𝑢) − 𝜆𝑖𝑔𝑖(𝑢)) = 𝑓(𝛿𝑢) − 𝜆𝑖𝑔𝑖(𝛿𝑢) − 𝛿𝜆𝑖𝑔𝑖(𝑢) = 0 (50)

Et donc :

{𝑓(𝛿𝑢) − 𝜆𝑖𝑔𝑖(𝛿𝑢) = 0

𝑔𝑖(𝑢) = 0 (51)

On n'a plus à imposer les conditions𝑔𝑖(𝑢) = 0, elles deviennent des conséquences de

𝛿𝑓(𝑢) = 0

II. Technique de résolution

II.1. Principes généraux

Une structure en élément de forme donnée on découpe : triangle, quadrilatère, tétraèdre

Puis on cherche des solutions comme une C.L. de fonctions données sur chaque élément et non

plus sur la structure complète comme Ritz ou Gallerkine. La méthode par éléments finis

correspond donc à une méthode de Ritz ou Gallerkine par morceau. L'ensemble de tous les

éléments constitue Maillage.

II.2. Matrice élémentaire

II.2.1. Approximation des déplacements

Sur chaque élément, nous prenons ici une interpolation linéaire des déplacements :

{𝑢(𝑥, 𝑦) = 𝑎1 + 𝑎2𝑥 + 𝑎3𝑦

𝑣(𝑥, 𝑦) = 𝑎4 + 𝑎5𝑥 + 𝑎6𝑦 (52)

Et

[𝑈] = [𝑢(𝑥, 𝑦)

𝑣(𝑥, 𝑦)] = [

1 𝑥 𝑦 0 0 00 0 0 1 𝑥 𝑦]

[

𝑎1𝑎2𝑎3

𝑎4𝑎5𝑎6 ]

(53)

Les cordonnées d'un point de l'élément considéré sont (𝑥, 𝑦) . Nous pouvons le réécrire de la

façon suivante :

Page 51: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

40

[𝑈]𝑒 = [𝑃(𝑥, 𝑦)𝐼 𝑎]𝑒 (54)

II.2.2. Approximation nodale

L'approximation des déplacements à partir uniquement des coefficients des polynômes

d'interpolation n'a pas de sens physique évident. Aussi pour des raisons de compréhension, on

exprime les déplacements sur un élément à partir des déplacements de ces sommets, ou d'autre

point de la figure, appelé Nœud. Nous allons développer un exemple avec un triangle à trois

nœuds.

Élément triangle à trois nœuds

Les déplacements, ou les inconnues, en chacun des nœuds sont appelés degré de liberté (ddl),

noté [Q] :

[Q] = [𝑞𝑖] = [𝑈𝑖𝑈𝑗𝑈𝑘 𝑉𝑖𝑉𝑗 𝑉𝑘] (55)

Nous pouvons relier ces ddl aux coefficients des polynômes d'interpolation

𝑞1 = 𝑎1 + 𝑎2𝑥𝑖 + 𝑎3𝑦𝑖 (56)

III. Présentation du problème

L’équation différentiel qui décrit le mouvement transversal d’une structure est semblable

et après peut être dérivé comme s’écrit :

Ε𝑙 =𝜕4𝜐

𝜕𝑥4= −𝜌

𝜕4𝜐

𝜕𝑡4 (57)

𝜌 est la densité de masse par unité de longueur, le mouvement harmonique libre et dérive avec

l'élément finie correspondant.

L'élément fini dont le modèle côté à gauche a été dérivé et analysé. Il reste pour développer

un modèle pour la limite dynamique du côté droit de l'équation. L'utilisation de la méthode de

Galerkin de dériver le modèle d'élément fini peut être de valeur d'instruction.

𝜈(𝑥, 𝑡) = [𝑁(𝑥)]{𝑣(𝑡)} (58)

Où [𝑁(𝑥)] = [𝑁1 𝑁2 𝑁3 𝑁4 ] et 𝜈(𝑡) = [𝜐1 𝜃1 𝜐2 𝜃1 ]𝒯 la solution d'essai dans l'équation

régissante du produit de remplacé

𝐸𝑙 =𝜕4[𝑁]

𝜕𝑥4{𝜈}𝑑𝑥 + 𝜌[𝑁]

𝜕4{𝜈}

𝜕𝑡4 = R(𝑥, 𝑡: {𝑣}) (59)

Page 52: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

41

On aura

∫ 𝐸𝑙𝐿

0[𝑁]𝒯

𝜕4[𝑁]

𝜕𝑥4{𝜈}𝑑𝑥 + ∫ 𝜌[𝑁]𝒯

𝐿

0[𝑁]

𝜕4{𝜈}

𝜕𝑡4= 0 (60)

L’intégration deux fois du premier terme de l'équation précédente donne

∫ [𝐸𝑙𝜕2[𝑁]𝒯

𝜕𝑥2𝜕2[𝑁]

𝜕𝑥2{𝜈} + 𝜌[𝑁]𝒯[𝑁]

𝜕2{𝑣}

𝜕𝑡2] 𝑑𝑥 = 𝐸𝑙

𝐿

0[𝜕[𝑁]

𝜕𝑥

𝜕2[𝑁]

𝜕𝑥2{𝜈} − [𝑁]

𝜕3[𝑁]

𝜕𝑥3{𝜈}]

0

𝐿

(61)

Les limites à droite du signe égal représentent les conditions ou les moments de cisaillement

qui ont été traités la charge commune provoquée par la charge transversale appliqué.

Le problème de vibration libre sans chargement transversal est régi par l'équation

différentielle suivant le volume d’intégrale. La solution s’écrit sous forme :

𝜐(𝑥, 𝑡) = 𝑉𝑒𝑖𝜔𝑡 Equation (62)

Et en faisant un remplacement dans l'équation différentielle pour obtenir le problème de

valeur propre correspondant

∫ (𝐸𝑙𝜕2[𝑁]𝒯

𝜕𝑥2𝜕2[𝑁]

𝜕𝑥2{𝑉} − 𝜌𝜔2[𝑁]𝒯[𝑁]{𝑉})

𝐿

0𝑑𝑥 = 0 (63)

Dans l’équation (63), le premier terme est la matrice de rigidité et le second, la matrice

masse.

[𝑚] = ∫ 𝜌[𝑁]𝒯[𝑁]𝑑𝑥𝐿

0 (64)

En résumé, le problème de valeur propre peut être écrit sous forme :

[𝐾]{𝑉} − 𝜔2[𝑚]{𝑉}= 0 (65)

III.1. Modèles d'élément finis

Une examination des équations de valeur propre a dérivé dans la section précédente prouve

qu'ils sont un cas spécial des équations étudiées.

−𝑑

𝑑𝑥(𝑎

𝑑𝑢

𝑑𝑥) = 𝑓 (66)

L'équation de valeur propre liée est

−𝑑

𝑑𝑥(𝑎

𝑑𝑢

𝑑𝑥) = 𝜆𝑐0𝑈 (67)

Où 𝑎 et 𝑐0 sont des quantités qui dépendent du problème physique, pour le transfert thermique

𝑎 = 𝑘𝐴, 𝑐0 = 𝜌𝑐𝐴

Où 𝑐 est la chaleur spécifique, tandis que, pour une barre

𝑎 = 𝑘𝐴, 𝑐0 = 𝜌𝐴

De même, l'équation de valeur propre liée aux vibrations transversales et la boucle des

faisceaux sont les caisses spéciales de leurs contreparties statiques. Par conséquent, les modèles

d’élément finis des équations de valeur propre peuvent aisément être développés.

Page 53: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

42

Il est important de noter que les opérateurs dérivés spatiaux de la charge statique (c'est-à-

dire, non-temps-dépendants) et l’équation de valeur propre sont identique. La différence entre

les équations (67) et (68) est que, au lieu de la limite de source, nous avons 𝜆𝑐0𝑈 dans les

équations de valeur propre. Cette différence est responsable d'une autre matrice de coefficient,

en plus le coefficient de la matrice habituelle [𝐾𝑒], dans les problèmes de valeur propre. La

dérivation des modèles d'élément finis des équations de valeur propre est présentée après.

Au-dessus d'un élément typique Ω𝑒, nous cherchons une approximation d'élément finie de

𝑢 sous la forme

𝑈 = ∑ 𝑢𝑗𝑒𝑛

𝑗=1 𝑁𝑗𝑒(𝑥) (69)

La forme faible de l’équation (69) est

0 = ∫ (𝑑𝑤

𝑑𝑥𝑎𝑑𝑈

𝑑𝑥− 𝜆𝑐0𝑤𝑈)

𝑥𝐵

𝑥𝐴

𝑑𝑥 − 𝑄1𝑤(𝑥𝐴) − 𝑄𝑛𝑤(𝑥𝐵)

Où 𝑤 est la fonction de poids, et 𝑄1 et 𝑄𝑛 sont les variables secondaires (𝑄𝑖𝑒 = 0), 𝑖 ≠ 0, 𝑛

𝑄1 = −(𝑎𝑑𝑈

𝑑𝑥)|𝑥𝐴

, 𝑄𝑛 = (𝑎𝑑𝑈

𝑑𝑥)|𝑥𝐵

La substitution de l'approximation d'élément finie dans la forme faible donne le modèle

d’élément fini de l'équation de valeur propre de l'équation (69)

[𝐾𝑒]{𝑢𝑒} − 𝜆[𝑀𝑒]{𝑢𝑒} = {𝑄𝑒} (70)

Où 𝐾𝑖𝑗𝑒 = ∫ 𝑎

𝑑𝑁𝑖𝑒

𝑑𝑥

𝑥𝐵𝑥𝐴

𝑑𝑁𝑗𝑒

𝑑𝑥𝑑𝑥, 𝑀𝑖𝑗

𝑒 = ∫ 𝑐0𝑁𝑖𝑒𝑁𝑗

𝑒𝑥𝐵𝑥𝐴

𝑑𝑥

L'équation (70) représente le modèle d'élément fini de l’équation de valeur propre (69) et (70).

Le modèle d'élément fini dans est

[𝐾𝑒]{𝑢𝑒} − 𝜆[𝑀𝑒]{𝑢𝑒} = {𝑄𝑒} (71)

Où {𝑢𝑒} et {𝑄𝑒} sont les colonnes des degrés de déplacement et de force de liberté généralisés

nodaux de l'Euler-Bernoulli rayonnent l'élément :

{𝑢𝑒} =

{

𝑤1𝑒

(−𝑑𝑊

𝑑𝑥)1

𝑒

𝑤2𝑒

(−𝑑𝑊

𝑑𝑥)2

𝑒

}

; {𝑄𝑒} =

{

[

𝑑

𝑑𝑥(𝐸𝐼

𝑑2𝑊

𝑑𝑥2)]1

(𝐸𝐼𝑑2𝑊

𝑑𝑥2)1

[−𝑑

𝑑𝑥(𝐸𝐼

𝑑2𝑊

𝑑𝑥2)]2

(−𝐸𝐼𝑑2𝑊

𝑑𝑥2)2 }

Où les indices inférieurs 1 et 2 se rapportent aux nœuds d’élément 1 et 2 (𝑥 = 𝑥𝐴 𝑎𝑛𝑑 𝑥 = 𝑥𝐵).

Les matrices [𝐾𝑒] and [𝑀𝑒], connues sous le nom de matrices de rigidité et de masse, sont

définies par :

Page 54: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

43

𝐾𝑖𝑗𝑒 = ∫ 𝐸𝐼

𝑑2𝑁𝑖𝑒

𝑑𝑥2

𝑥𝐵

𝑥𝐴

𝑑2𝑁𝑗𝑒

𝑑𝑥2𝑑𝑥

𝐾𝑖𝑗𝑒 = ∫ 𝜌𝐴

𝑥𝐵𝑥𝐴

𝑁𝑖𝑒𝑁𝑗

𝑒𝑑𝑥 (72)

Où 𝑁𝑖𝑒 sont la fonction cubique d'interpolation de Hermite.

Le modèle d'élément fini avec l’interpolation de W et S, est :

[[𝐾11]

[𝐾12]𝑇[𝐾12]

[𝐾22]] {{𝑤𝑒}

{𝑆𝑒}} − 𝜆 [

[𝑀11] [0]

[0] [𝑀22]] {{𝑤𝑒}

{𝑆𝑒}} = {𝑉

𝑒

𝑀𝑒} (73)

𝐾𝑖𝑗11 = ∫ 𝐺𝐴𝐾

𝑑𝑁𝑖𝑒

𝑑𝑥

𝑥𝐵

𝑥𝐴

𝑑𝑁𝑗𝑒

𝑑𝑥𝑑𝑥

𝐾𝑖𝑗12 = ∫ 𝐺𝐴𝐾

𝑑𝑁𝑖𝑒

𝑑𝑥

𝑥𝐵

𝑥𝐴

𝑁𝑗𝑒𝑑𝑥

𝐾𝑖𝑗22 = ∫ (𝐺𝐴𝐾𝑁𝑖

𝑒𝑁𝑗𝑒 + 𝐸𝐼

𝑑𝑁𝑖𝑒

𝑑𝑥

𝑑𝑁𝑗𝑒

𝑑𝑥)𝑑𝑥

𝑥𝐵

𝑥𝐴

𝑀𝑖𝑗11 = ∫ 𝜌𝐴𝑁𝑖

𝑒𝑁𝑗𝑒𝑑𝑥

𝑥𝐵

𝑥𝐴

𝑀𝑖𝑗22 = ∫ 𝜌𝐼𝑁𝑖

𝑒𝑁𝑗𝑒𝑑𝑥

𝑥𝐵

𝑥𝐴

➢ Détermination du paramètre de valeur de 𝝀

Tels que l'équation

𝐴(𝑢) = 𝜆𝐵(𝑢)

Où A et B dénotent les opérateurs différentiels linéaires, a la solution non triviale 𝑢 s’appelle

un problème de valeur propre. Les valeurs de 𝜆 s'appellent les valeurs propres et les fonctions

associées 𝑢 s'appellent les fonctions propres.

Par exemple, l'équation :

−𝑑2𝑢

𝑑𝑥2= 𝜆𝑢 , avec 𝐴 =

𝑑2

𝑑𝑥2′ 𝐵 = 1

Ce qui surgit en liaison avec les oscillations axiales d’une barre ou les oscillations

transversales d'un câble, constitue un problème de valeur propre. Ici 𝜆 dénote la place de la

fréquence de la vibration 𝜔.

En général, la détermination des valeurs propres est de la technologie aussi bien que

l'importance mathématique. Dans le problème structural, les valeurs propres dénotent des

fréquences normales ou des charges de boucle.

Page 55: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

44

Dans le transfert de mécanique et thermique liquide, les problèmes de valeur propre

surgissent en liaison avec la détermination des parties homogènes de la solution. Dans ces

caisses, les valeurs propres dénotent souvent l’amplitude des composants de Fourier faisant vers

le haut de la solution. Les valeurs propres sont également utiles en déterminant les

caractéristiques de stabilité des arrangements temporels.

Dans cette section, nous développons les modèles d’élément finis du problème de valeur

propre. En raison de la similitude étroite entre les équations de la valeur propre et le problème

de valeur, l’étape impliquée dans la construction de leurs modèles d'élément finis sont

entièrement analogue. Le problème différentiel de valeur propre sont réduits aux problèmes

algébriques de valeur propre au moyen de l'approximation finie d'élément. Les méthodes de

solution des problèmes algébriques de valeur propre sont alors employées pour résoudre pour

la valeur propre et les vecteurs propres.

III.2. Formulation des problèmes de valeur propre

𝜌𝑐𝐴𝜕𝑢

𝜕𝑡−

𝜕

𝜕𝑥(𝑘𝐴

𝜕𝑢

𝜕𝑥) = 𝑞(𝑥, 𝑡) (74)

Ce qui régit le transfert thermique passager dans le système unidimensionnel. Ici 𝑢 dénote

la température, 𝑘 la conductivité thermique, le 𝝆 la densité, 𝑨 la section, le 𝑐 la chaleur

spécifique et 𝑞 la génération de la chaleur par unité de longueur. La solution homogène (c'est-

à-dire, la solution quand 𝑞 = 0 ) de l'équation (74) est souvent cherchée sous forme de produit

d'une fonction de 𝒙 et d'une fonction de 𝑡 (c'est-à-dire, cependant la séparation de la technique

de variables) :

𝑢(𝑥, 𝑡) = 𝑆(𝑥)𝑇(𝑡) (75)

La substitution de cette forme assumée de solution dans la forme homogène de l'équation (75)

donne

𝜌𝑐𝐴𝑑𝑇

𝑑𝑡−

𝑑

𝑑𝑥(𝑘𝐴

𝑑𝑆

𝑑𝑥) 𝑇 = 0 (76)

Séparation des variables (supposant que 𝜌𝑐𝐴 et 𝑘𝐴 sont des fonctions de 𝒙 seulement),

1

𝑇

𝑑𝑇

𝑑𝑡=

1

𝜌𝑐𝐴

1

𝑆

𝑑

𝑑𝑥(𝑘𝐴

𝑑𝑆

𝑑𝑥) (77)

Notez que le côté à gauche de cette équation est une fonction de 𝑡 seulement tandis que le côté

droit est une fonction de 𝑥 seulement. Pour la fonction deux de deux variables indépendantes à

être toujours égale, tous les deux doivent être égaux à la même constante, la parole – 𝜆 :

1

𝑇

𝑑𝑇

𝑑𝑡=

1

𝜌𝑐𝐴

1

𝑆

𝑑

𝑑𝑥(𝑘𝐴

𝑑𝑆

𝑑𝑥) = −𝜆 (78)

Où 𝑑𝑇

𝑑𝑡=–𝜆 𝑇 , −

𝑑

𝑑𝑥(𝑘𝐴

𝑑𝑆

𝑑𝑥) − 𝜆𝜌𝑐𝐴𝑆 = 0

Page 56: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

45

Le signe négatif est le constant 𝜆 est basé sur la condition physique que la solution 𝑆(𝑥)soit

harmonique dans 𝑥 tandis que 𝑇(𝑡) doit se délabrer exponentiellement avec l'augmentation du

temps 𝑡.

La solution de la première équation est 𝑇 = 𝑇0𝑒−𝜆𝑡. Quand 𝑘, 𝐴, 𝜌, 𝑎𝑛𝑑 𝑐 sont des

constantes, la solution de la deuxième équation est :

𝑆(𝑥) = 𝐵1𝑠𝑖𝑛√�̅�𝑥 + 𝐵2𝑐𝑜𝑠√�̅�𝑥, �̅� =𝜌𝑐

𝑘𝜆 (79)

Les constantes 𝜆, 𝑇0, 𝐵1, 𝑎𝑛𝑑 𝐵2 sont déterminées à l'aide des états initiale et de frontière.

En raison de la discussion ci-dessus, la solution de l'équation (79) est de la forme :

𝑢(𝑥, 𝑡) = 𝑈(𝑥)𝑒−𝜆𝑡

Cette forme est conformée à la solution que nous avons dérivée en haut, avec

𝑈(𝑥) = 𝑆(𝑥)𝑇0. La substitution de la forme homogène nous donne :

−𝑑

𝑑𝑥(𝑘𝐴

𝑑𝑈

𝑑𝑥) 𝑒−𝜆𝑡 − 𝜆𝜌𝑐𝐴𝑈(𝑥)𝑒−𝜆𝑡 = 0 (80)

Où −𝑑

𝑑𝑥(𝑘𝐴

𝑑𝑈

𝑑𝑥) − 𝜆𝜌𝑐𝐴𝑈 = 0

Nous souhaitons déterminer 𝜆 et non zéro de 𝑈(𝑥) tels que l'équation (80) prise et les

conditions de frontière du problème sont rencontrées. L'équation (80) décrit un problème de

valeur propre, 𝜆 étant la valeur propre et 𝑈(𝑥) la fonction propre.

Le mouvement axial d'une barre peut être décrit par l’équation hyperbolique

𝜌𝐴𝜕2𝑢

𝜕𝑡2−

𝜕

𝜕𝑥(𝐸𝐴

𝜕𝑢

𝜕𝑥) = 𝑞(𝑥, 𝑡) (81)

Ici 𝑢 note le déplacement, 𝐸 le module d'élasticité, 𝝆 la densité, 𝑨 la section, et 𝑞 la

génération de la chaleur par unité de longueur.

Les oscillations axiales normales de la barre sont périodiques, et elles peuvent être

déterminées en assumant une solution de la forme :

𝑢(𝑥, 𝑡) = 𝑈(𝑥)𝑒−𝑖𝜔𝑡 , avec 𝑖 = √−1 (82)

Où 𝜔 dénote la fréquence du mouvement ou de la vibration axiale normal, et 𝑈(𝑥) dénote

la configuration de la barre, appelée la forme de mode, pendant la vibration. Pour chaque valeur

de, il y a une forme associée de mode. La substitution de la forme homogène de l'équation (82)

donne

[−𝜌𝐴𝜔2𝑈 −𝑑

𝑑𝑥(𝐸𝐴

𝑑𝑈

𝑑𝑥)] 𝑒−𝑖𝜔𝑡 = 0 (83)

Où −𝑑

𝑑𝑥(𝐸𝐴

𝑑𝑈

𝑑𝑥) − 𝜆𝜌𝐴𝑈 = 0 avec 𝜆 = 𝜔2.

L'équation (83) est un problème de valeur propre, qui implique de déterminer la place des

fréquences normales 𝜆 et de l'équation de 𝑈.

Page 57: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

46

L'équation semblable à l'équation (83) peut être dérivée pour les vibrations transversales du

faisceau en utilisant l’Euler-Bernoulli ou les théories de faisceau de Timoshenko. Pour la

théorie de faisceau d'Euler-Bernoulli, nous supposons que

𝑤(𝑥, 𝑡) = 𝑊(𝑥)𝑒−𝑖𝜔𝑡 (84)

Où 𝜔 est la fréquence du mouvement transversal et 𝑊(𝑥) est la forme de mode du mouvement

transversal. Sa substitution se rapporte à l’équation du mouvement de faisceau de la théorie

d'Euler-Bernoulli

𝜌𝐴𝜕2𝑤

𝜕𝑡2+

𝜕2

𝜕𝑥2(𝐸𝐼

𝜕2𝑤

𝜕𝑥2) = 0 (85)

Et donne 𝑑2

𝑑𝑥2(𝐸𝐼

𝑑2𝑤

𝑑𝑥2) − 𝜆𝜌𝐴𝑊 = 0 Equation (86)

Où 𝜆 = 𝜔2 . Pour la théorie de faisceau de Timoshenko, nous supposons (d'après l'équation

(84))

𝑤(𝑥, 𝑡) = 𝑊(𝑥)𝑒−𝑖𝜔𝑡

𝑁(𝑥, 𝑡) = 𝑆(𝑥)𝑒−𝑖𝜔𝑡

Et substituez dans l'équation du mouvement de la théorie

𝜌𝐴𝜕2𝑤

𝜕𝑡2−𝜕

𝜕𝑥[𝐺𝐴𝐾 (

𝜕𝑤

𝜕𝑥+ 𝑁)] = 0

𝜌𝐼𝜕2𝑁

𝜕𝑡2−

𝜕

𝜕𝑥(𝐸𝐼

𝜕𝑁

𝜕𝑥) + 𝐺𝐴𝐾 (

𝜕𝑤

𝜕𝑥+ 𝑁) = 0 (87)

Pour obtenir le problème de valeur propre

−𝑑

𝑑𝑥[𝐺𝐴𝐾 (

𝑑𝑤

𝑑𝑥+ 𝑆)] − 𝜆𝜌𝐴𝑊 = 0

−𝑑

𝑑𝑥(𝐸𝐼

𝑑𝑆

𝑑𝑥) + 𝐺𝐴𝐾 (

𝑑𝑤

𝑑𝑥+ 𝑆) − 𝜆𝜌𝐼𝑆 = 0 (88)

IV. Techniques de diagonalisations [5]

IV.1. La méthode de puissance

La méthode de puissance est une technique itérative employée pour déterminer la valeur

propre dominante d’une matrice, c'est-à-dire, la valeur propre avec la plus grande grandeur. En

modifiant la méthode légèrement, elle peut également utiliser pour déterminer d’autres valeurs

propres. Un dispositif utile la méthode de puissance est qu'elle produit non seulement une valeur

propre, mais également un vecteur propre associé. En effet, la méthode de puissance est souvent

appliquée pour trouver un vecteur propre pour une valeur propre qui est déterminée par

quelques autres moyens.

Pour appliquer la méthode de puissance, nous supposons que la matrice 𝐴 𝑑𝑒 𝑛 × 𝑛 avec n

valeurs propres de 𝜆1, 𝜆2, … , 𝜆𝑛 n avec une collection associée de vecteurs propres

Page 58: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

47

linéairement indépendants 𝑉(1), 𝑉(2), 𝑉(3), … , 𝑉(𝑛). D'ailleurs, nous supposons que A avec

précision une valeur propre, 𝜆1, qui est le plus grand dans la grandeur, de sorte que :

|𝜆1| > |𝜆2| ≥ |𝜆3| ≥ ⋯ ≥ |𝜆𝑛| ≥ 0

Si x est n'importe quel vecteur dans ℝ𝑛le fait que {𝑉(1), 𝑉(2), 𝑉(3), … , 𝑉(𝑛)} est linéairement

indépendant implique que les constantes 𝛽1, 𝛽2, … , 𝛽𝑛 existent avec

𝑥 = ∑ 𝛽𝑗𝑉(𝑗)𝑛

𝑗=1 (89)

Multiplication les deux côtés de cette équation par 𝐴, 𝐴2, … , 𝐴𝑘 , … donne

𝐴𝑥 =∑ 𝛽𝑗𝐴𝑉(𝑗)

𝑛

𝑗=1=∑ 𝛽𝑗𝜆𝑗𝑉

(𝑗)𝑛

𝑗=1

𝐴2𝑥 =∑ 𝛽𝑗𝜆𝑗𝐴𝑉(𝑗)

𝑛

𝑗=1=∑ 𝛽𝑗𝜆𝑗

2𝑉(𝑗)𝑛

𝑗=1

Et généralement :

𝐴𝑘𝑥 = ∑ 𝛽𝑗𝜆𝑗𝑘𝑉(𝑗)𝑛

𝑗=1 (90)

Si 𝜆1𝑘est factorisé de chaque limite du bon côté de la dernière équation, on a :

𝐴𝑘𝑥 = 𝜆1𝑘 ∑ 𝛽𝑗 (

𝜆𝑗

𝜆1)𝑘

𝑉(𝑗)𝑛𝑗=1 (91)

Puis |𝜆1| > |𝜆2| pour le tout j= 2,3,…,n, nous avons que lim𝑘→∞

(𝜆𝑗

𝜆1)𝑘

= 0, et

lim𝑘→∞

𝐴𝑘𝑋 = lim𝑘→∞

𝜆1𝑘𝛽1𝑉

(1) (92)

Dans l'ordre de l’équation (9,2) converge à 0 si|𝜆1| < 1 et diverge si |𝜆1| > 1, si,

naturellement, ce 𝛽1 ≠ 0 . Par conséquent, les entrées dans 𝐴𝑘𝑋 se développeront avec k si

|𝜆1| > 1 et ira à 0 si |𝜆1| < 1 , peut-être ayant pour résultat le débordement. Pour prendre

soin de cela possibilité, nous mesurons les puissances de 𝐴𝑘𝑋 d'une façon appropriée

d'assurer à cela, la limite dans l’équation (92) est finie et non zéro. La graduation commence

en choisissant 𝑥 pour être un vecteur 𝑥(0) relativement ‖. ‖∞ et choix d'un composant 𝑋𝑝0(0)

de

𝑋(0) avec 𝑋𝑝0(0) = 1 = ‖𝑋(0)‖

∞ (93)

Laissez 𝑦(1) = 𝐴𝑋(0) et définis 𝜇(1) = 𝑦𝑝0(1)

.

Puis 𝜇(1) = 𝑦𝑝0(1)=

𝑦𝑝0(1)

𝑥𝑝0(0) =

𝛽1𝜆1𝑣𝑝0(1)+∑ 𝛽𝑗𝜆𝑗𝑣𝑝0

(𝑗)𝑛𝑗=2

𝛽1𝑣𝑝0(1)+∑ 𝛽𝑗𝑣𝑝0

(𝑗)𝑛𝑗=2

= 𝜆1 [𝛽1𝑣𝑝0

(1)+∑ 𝛽𝑗(𝜆𝑗 𝜆1⁄ )𝑣𝑝0

(𝑗)𝑛𝑗=2

𝛽1𝑣𝑝0(1)+∑ 𝛽𝑗𝑣𝑝0

(𝑗)𝑛𝑗=2

] (94)

Tels que 𝑝1 est le moindre nombre entier 𝑦𝑝1(1) = ‖𝑦(1)‖

∞ et 𝑋(1)définis par

𝑋(1) =1

𝑦𝑝1(1) 𝑦

(1) =1

𝑦𝑝1(1) 𝐴𝑋

(0) (95)

Page 59: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

48

Puis 𝑥𝑝1(1) = 1 = ‖𝑋(1)‖

Définissons maintenant 𝑦(2) = 𝐴𝑋(1) =1

𝑦𝑝1(1) 𝐴

2𝑋(0) (96)

Et 𝜇(2) = 𝑦𝑝1(2) =

𝑦𝑝1(2)

𝑥𝑝1(1) =

[𝛽1𝜆12𝑣𝑝1

(1)+∑ 𝛽𝑗𝜆𝑗

2𝑣𝑝1(𝑗)𝑛

𝑗=2 ] 𝑦𝑝1(1)

[𝛽1𝜆1𝑣𝑝1(1)+∑ 𝛽𝑗𝜆𝑗𝑣𝑝1

(𝑗)𝑛𝑗=2 ] 𝑦𝑝1

(1)⁄

= 𝜆1 [𝛽1𝑣𝑝1

(1)+∑ 𝛽𝑗(𝜆𝑗 𝜆1⁄ )

2𝑣𝑝1(𝑗)𝑛

𝑗=2

𝛽1𝑣𝑝1(1)+∑ 𝛽𝑗(𝜆𝑗 𝜆1⁄ )𝑣𝑝1

(𝑗)𝑛𝑗=2

]

Tels que 𝑝2 est le moindre nombre entier avec 𝑦𝑝2(2) = ‖𝑦(2)‖

Et 𝑋(2) = 1

𝑦𝑝2(2) 𝑦

(1) =1

𝑦𝑝2(2) 𝐴𝑋

(1) =1

𝑦𝑝2(2)𝑦𝑝1(1) 𝐴

2𝑋(0) (97)

D'une façon semblable, les ordres des vecteurs définissent {𝑋(𝑚)}𝑚=0

∞ et {𝑦(𝑚)}

𝑚=1

∞ , et un

ordre des grandeurs scalaires {𝜇(𝑚)}𝑚=1

∞ près inductivement 𝑦(𝑚) = 𝐴𝑋(𝑚−1)

𝜇(𝑚) = 𝑦𝑝𝑚−1(𝑚) = 𝜆1 [

𝛽1𝑣𝑝𝑚−1(1)

+∑ 𝛽𝑗(𝜆𝑗 𝜆1⁄ )𝑚𝛽𝑗𝑣𝑝𝑚−1

(𝑗)𝑛𝑗=2

𝛽1𝑣𝑝𝑚−1(1)

+𝛽𝑗(𝜆𝑗 𝜆1⁄ )𝑚−1

𝛽𝑗𝑣𝑝𝑚−1(𝑗) ] (98)

𝑋(𝑚) =𝑦(𝑚)

𝑦𝑝𝑚(𝑚)

=𝐴𝑚𝑋(0)

∏ 𝑦𝑝𝑘(𝑘)m

k=1

Pour lequel à chaque étape, 𝑝𝑚 est employé pour représenter le plus petit nombre entier

𝑦𝑝𝑚(𝑚) = ‖𝑦(𝑚)‖

En examinant l’équation (98), nous voyons que |𝜆𝑗 𝜆1⁄ | < 1, pour j=2,3,…,n, lim𝑚→+∞

𝜇(𝑚) = 𝜆1

à condition que 𝑋(0) est choisi que 𝛽1 ≠ 0 . D'ailleurs, l'ordre des vecteurs {𝑋(𝑚)}𝑚=0

converge à un vecteur propre lié à 𝜆1 cela a 𝑙∞ norme égale à un.

La méthode de puissance a l'inconvénient qu'elle est inconnue au départ si la matrice a une

valeur propre dominante simple.

IV.1.1. L'algorithme applique à la méthode de puissance

Pour rapprocher la valeur propre dominante et un vecteur propre associé 𝑛 × 𝑛 de la matrice

A donné un vecteur X non zéro :

INTPUT dimension n, matrice A ; vecteur X ; tolérance TOL ; nombre maximum des itérations

N

OUTPUT approximative valeur propre 𝜇 ; approximative vecteur propre X (𝑎𝑣𝑒𝑐‖𝑋‖∞ = 1)

ou un message que le nombre maximum des itérations a été excédé.

Set k=1

Trouvez le plus petit nombre entier p avec 1 ≤ 𝑝 ≤ 𝑛 𝑒𝑡 |𝑥𝑝| = ‖𝑋‖∞

Set 𝑋 = 𝑋 𝑥𝑝⁄

While (𝑘 ≤ 𝑁) faites les étapes 5-11

Page 60: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

49

Set 𝑦 = 𝐴𝑋

Set 𝜇 = 𝑦𝑝

Trouvez le plus petit nombre entier p avec 1 ≤ 𝑝 ≤ 𝑛 𝑒𝑡 |𝑦𝑝| = ‖𝑦‖∞

If 𝑦𝑝 = 0 puis OUTPUT (vecteur propre, X ) ;

OUTPUT (A la valeur propre 0, choisit un nouveau vecteur X et relancement)

Stop

Set err = ‖𝑋 − (𝑦𝑦𝑝⁄ )‖

X = 𝑦𝑦𝑝⁄

If err < tol puis OUTPUT ((𝜇, 𝑋)

(Le procédé était réussi)

Stop

Set k= k+1

OUTPUT (le nombre maximum des itérations excédées)

(Le procédé était non réussi)

Stop

IV.1.2. Matrice symétrique

Quand A est symétrique, une variation du choix des vecteurs 𝑋(𝑚) et 𝑦(𝑚) et les grandeurs

scalaires 𝜇(𝑚) peuvent être faites pour améliorer de manière significative le taux de

convergence de l'ordre {𝜇(𝑚)}𝑚=1

∞ à la valeur propre dominante 𝜆1. En fait, bien que le taux de

convergence de la méthode de puissance générale soit 0 (|𝜆2𝜆1⁄ |

𝑚

) le taux de convergence

du procédé modifié donné dans l'algorithme 9,2 pour les matrices symétriques est

0 (|𝜆2𝜆1⁄ |

2𝑚

) . Puisque l'ordre {𝜇(𝑚)} est toujours linéairement convergent, le procédé Δ2peut

également soyez appliqué.

IV.1.3. Méthode Symétrique De Puissance

IV.1.3.1. Théorie

Supposez que A est une matrice symétrique 𝑛 × 𝑛 avec les valeurs propres 𝜆1, 𝜆2, … , 𝜆𝑛,si

nous avons ‖𝐴𝑋 − 𝜆𝑋‖2 < 휀 pour un certain vrai nombre 𝜆 et un vecteur X avec ‖𝑋‖2 = 1,

puis min1≤𝑗≤𝑛

|𝜆𝑗 − 𝜆| < 휀

Page 61: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

50

Supposez que 𝑉(1), 𝑉(2), 𝑉(3), … , 𝑉(𝑛) forme d’orthonormal de vecteurs propres de A s'est

associé, respectivement, avec les valeurs propres 𝜆1, 𝜆2, … , 𝜆𝑛 . Par le théorème 93 et 95, X peut

être exprimé, pour un certain ensemble unique de constante 𝛽1, 𝛽2, … , 𝛽𝑛

𝑥 = ∑ 𝛽𝑗𝑉(𝑗)𝑛

𝑗=1 (99)

Ainsi

‖𝐴𝑋 − 𝜆𝑋‖22 = ‖∑ 𝛽𝑗(𝜆𝑗 − 𝜆)𝑉

(𝑗)𝑛

𝑗=1‖2

2

=∑ |𝛽𝑗|2|𝜆𝑗 − 𝜆|

2≥ min

1≤𝑗≤𝑛|𝜆𝑗 − 𝜆|

2∑ |𝛽𝑗|

2𝑛

𝑗=1

𝑛

𝑗=1

Mais ∑ |𝛽𝑗|2𝑛

𝑗=1 = ‖𝑋‖22 = 1

Ainsi 휀 ≥ ‖𝐴𝑋 − 𝜆𝑋‖2 > min1≤𝑗≤𝑛

|𝜆𝑗 − 𝜆|

IV.1.3.2. Algorithme

Pour rapprocher la valeur propre dominante et un vecteur propre associé 𝑛 × 𝑛 de la matrice

A symétrique donné un vecteur X non zéro :

INTPUT dimension n, matrice A ; vecteur X ; tolérance TOL ; nombre maximum des itérations

N

OUTPUT approximative valeur propre 𝜇 ; approximative vecteur propre X (𝑎𝑣𝑒𝑐‖𝑋‖2 = 1)

ou un message que le nombre maximum des itérations a été excédé.

Set k=1

𝑋 = 𝑋 ‖𝑋‖2⁄

While (𝑘 ≤ 𝑁)

Set 𝑦 = 𝐴𝑋

Set 𝜇 = 𝑋𝑡𝑦

If ‖𝑦‖2 = 0

OUTPUT (A la valeur propre 0, choisit un nouveau vecteur X et relancement)

Stop

Set err = ‖𝑋 − (𝑦

‖𝑦‖2)‖

2

X = 𝑦‖𝑦‖2⁄

If err < tol puis OUTPUT ((𝜇, 𝑋) (Le procédé était réussi)

Stop

Set k= k+1

Page 62: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

51

OUTPUT (le nombre maximum es itérations excédées)

(Le procédé était non réussi)

Stop

IV.1.4. Méthode de Puissance Inverse

IV.1.4.1. Théorie

La méthode de puissance inverse est une modification de la méthode de puissance qui donne

une convergence plus rapide. Elle est employée pour déterminer la valeur propre de 𝐴 qui est

le plus proche d'un nombre indiqué 𝑞

Supposez que la matrice A est les valeurs propres de 𝜆1, … , 𝜆𝑛 avec des vecteurs propres

linéairement indépendants 𝑉(1), … , 𝑉(𝑛) . Les valeurs propres de (𝐴 − 𝑞𝐼)−1 pour ≠ 𝜆𝑖 , aves

𝑖 = 1,2, … , 𝑛 sont 1

𝜆1−𝑞,

1

𝜆2−𝑞, … ,

1

𝜆𝑛−𝑞

Avec ces mêmes vecteurs propres 𝑉(1), 𝑉(2), 𝑉(3), … , 𝑉(𝑛)

Application de la méthode de puissance à (𝐴 − 𝑞𝐼)−1 donne

𝑦(𝑚) = (𝐴 − 𝑞𝐼)−1𝑋(𝑚−1)

𝜇(𝑚) = 𝑦𝑝𝑚−1(𝑚) =

𝑦𝑝𝑚−1(𝑚)

𝑥𝑝𝑚−1(𝑚−1) = [

∑ 𝛽𝑗1

(𝜆𝑗−𝑞)𝑚𝑣𝑝𝑚−1

(𝑗)𝑛𝑗=1

∑ 𝛽𝑗1

(𝜆𝑗−𝑞)𝑚−1𝑣𝑝𝑚−1

(𝑗)𝑛𝑗=1

] (100)

Et 𝑋(𝑚) =𝑦(𝑚)

𝑦𝑝𝑚(𝑚)

A chaque étape, 𝑝𝑚 représente le plus petit nombre entier pour lequel |𝑦𝑝𝑚(𝑚)| = ‖𝑦(𝑚)‖

∞ .

L'ordre {𝜇(𝑚)} dans l’équation (99) converge à 1 (𝜆𝑘 − 𝑞)⁄ , où

1

(𝜆𝑘 − 𝑞)= max

1≤𝑖≤𝑛

1

|𝜆𝑖 − 𝑞|

Et 𝜆𝑘 ≈ 𝑞 + 1 𝜇(𝑚)⁄ est la valeur propre de A la plus proche de q

Avec k connu, l’équation (99) peut être écrit

𝜇(𝑚) =1

(𝜆𝑘−𝑞)

[ 𝛽𝐾𝑣𝑝𝑚−1

(𝐾)+∑ 𝛽𝑗[

𝜆𝑘−𝑞

𝜆𝑗−𝑞]

𝑚

𝑣𝑝𝑚−1(𝑗)𝑛

𝑗=1𝑗≠𝑘

𝛽𝐾𝑣𝑝𝑚−1(𝐾)

+∑ 𝛽𝑗[𝜆𝑘−𝑞

𝜆𝑗−𝑞]

𝑚−1

𝑣𝑝𝑚−1(𝑗)𝑛

𝑗=1

𝑗≠𝑘 ]

(101)

Ainsi, le choix de q détermine la convergence, à condition que 1 (𝜆𝑘 − 𝑞)⁄ est un valeur propre

unique dominante de (𝐴 − 𝑞𝐼)−1 (bien que ce peut être une valeur propre multiple).

Page 63: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

52

Le plus étroit q est une valeur propre 𝜆𝑘plus est rapide la convergence puisque la convergence

est l'ordre de 0 (|(𝜆−𝑞)−1

(𝜆𝑘−𝑞)−1|𝑚

) = 0 (|(𝜆𝑘−𝑞)

(𝜆−𝑞)|𝑚

)

Où 𝜆 représente la valeur propre de 𝐴 qui est en second lieu le plus proche de q.

Le vecteur 𝑦(𝑚)est obtenu en résolvant le système linéaire (𝐴 − 𝑞𝐼)𝑦(𝑚) = 𝑋(𝑚−1)

En général, l'élimination gaussienne avec le pivotement est employée, mais comme dans le cas

de la factorisation de LU, les multiplicateurs peuvent être sauvés pour réduire le calcul. Le

choix de q peut être basé sur le théorème de cercle de Geršgorin ou sur des autres moyens de

localiser une valeur propre.

L'algorithme calcule q d'une première approximation au vecteur propre 𝑋(0)par

𝑞 =𝑋(0)𝑡𝐴𝑋(0)

𝑋(0)𝑡𝑋(0) (102)

Ce choix de q résulte de l'observation qui si X est un vecteur propre de 𝐴 en ce qui concerne

la valeur propre 𝜆 puis 𝑋 = 𝜆𝑋 .

Ainsi 𝑋𝑡𝐴𝑋 = 𝜆𝑋𝑡𝑋 et 𝜆 =𝑋𝑡𝐴𝑋

𝑋𝑡𝑋=

𝑋𝑡𝐴𝑋

‖𝑋‖22

Si 𝑞 est près d'une valeur propre, la convergence sera tout à fait rapide, mais une technique de

pivotement si soyez employé dans l'étape 6 pour éviter la contamination par erreur

approximative. L'algorithme 9,3 est souvent employé pour rapprocher un vecteur propre

quand une valeur propre approximative 𝑞 est connu.

IV.1.1.2. Algorithme

Pour rapprocher la valeur propre dominante et un vecteur propre associé 𝑛 × 𝑛 de la matrice

A donné un vecteur X non zéro :

INTPUT dimension n, matrice A ; vecteur X ; tolérance TOL ; nombre maximum des itérations

N

OUTPUT approximative valeur propre 𝜇 ; approximative vecteur propre X (𝑎𝑣𝑒𝑐‖𝑋‖∞ = 1)

ou un message que le nombre maximum des itérations a été excédé.

Set 𝑞 =𝑋𝑡𝐴𝑋

𝑋𝑡𝑋

Set k=1

Trouvez le plus petit nombre entier p avec 1 ≤ 𝑝 ≤ 𝑛 𝑒𝑡 |𝑥𝑝| = ‖𝑋‖∞

Set 𝑋 = 𝑋 𝑥𝑝⁄

While (𝑘 ≤ 𝑁) faites les étapes 6-12

Résolvez le système linéaire (𝐴 − 𝑞𝐼)𝑦 = 𝑋

Si le système n'a pas une solution unique, puis

Page 64: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

53

OUTPUT (𝑞 est une valeur propre , q) :

stop

Set 𝜇 = 𝑦𝑝

Trouvez le plus petit nombre entier p avec 1 ≤ 𝑝 ≤ 𝑛 𝑒𝑡 |𝑦𝑝| = ‖𝑦‖∞

Set err = ‖𝑋 − (𝑦𝑦𝑝⁄ )‖

X = 𝑦𝑦𝑝⁄

If err < tol alors

OUTPUT (𝜇, 𝑋);

(Le procédé était réussi)

Stop

Set k= k+1

OUTPUT (le nombre maximum des itérations excédées)

(Le procédé était non réussi)

Stop

La convergence de la méthode inverse de puissance est linéaire, ainsi la méthode d’Aitken

∆2 peut encore soyez employé pour expédier la convergence. L'exemple suivant illustre la

convergence rapide de la méthode inverse de puissance si q est près d’une valeur propre.

IV.2. L'Algorithme de QR

IV.2.1. Théorie

Les méthodes de déflation discutées dans la section 9,3 ne sont pas généralement appropriées

au calcul toutes les valeurs propres d'une matrice en raison de la croissance de l’erreur

approximative. Dans cette section nous considérez l'algorithme de QR, une technique de

réduction de matrice employée pour déterminer simultanément toutes les valeurs propres d'une

matrice symétrique.

Pour appliquer la méthode de QR, nous commençons par une matrice symétrique sous la forme

de tridiagonal ; cela est, les seules entrées de non zéro dans le mensonge de matrice sur la

diagonale ou sur les subdiagonals directement au-dessus ou au-dessous de la diagonale.

Si ce n'est pas la forme de la matrice symétrique, la première l'étape est d'appliquer la méthode

du chef de ménage pour calculer un symétrique, matrice de tridiagonal semblable à la matrice

donnée.

Dans le reste de cette section on le supposera que la matrice symétrique pour laquelle ces

valeurs propres doivent être calculées est tridiagonal.

Page 65: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

54

Si nous laissions A dénoter une matrice de ce type, nous pouvons simplifier la notation

légèrement en marquant les entrées de A comme suit :

𝐴 =

[ 𝑎1 𝑏2 0 ⋯ 0

𝑏20⋮0

𝑎2 𝑏3 ⋱ ⋮𝑏3 𝑎3 ⋱ 0

⋱ ⋱ ⋱ 𝑏𝑛⋯ 0 𝑏𝑛 𝑎𝑛]

(103)

Si 𝑏2 = 0 ou 𝑏𝑛 = 0, puis la matrice 1 × 1 du [𝑎1] ou [𝑎𝑛] produit immédiatement une valeur

propre 𝑎1 ou 𝑎𝑛 de 𝐴 . La méthode de QR tire profit de cette observation en diminuant

successivement les valeurs des entrées au-dessous de la diagonale principale jusqu' à 𝑏2 ≈ 0 ou

𝑏𝑛 ≈ 0

Quand 𝑏𝑗 = 0 pour un certain j où 2 < 𝑗 < 𝑛 le problème peuvent être réduits à considérer,

au lieu de 𝐴 les matrices plus petites.

[ 𝑎1 𝑏2 0 ⋯ 0

𝑏20⋮0

𝑎2 𝑏3 ⋱ ⋮𝑏3 𝑎3 ⋱ 0

⋱ ⋱ ⋱ 𝑏𝑗−1

⋯ 0 𝑏𝑗−1 𝑎𝑗−1]

et

[ 𝑎𝑗 𝑏𝑗+1 0 ⋯ 0

𝑏𝑗+10⋮0

𝑎𝑗+1 𝑏𝑗+2 ⋱ ⋮

𝑏3 𝑎3 ⋱ 0⋱ ⋱ ⋱ 𝑏𝑛⋯ 0 𝑏𝑛 𝑎𝑛]

Si aucun 𝑏𝑗 n'est zéro, la méthode de QR procède en formant un ordre des matrices

𝐴 = 𝐴(1), 𝐴(2), 𝐴(3), 𝑒𝑡𝑐., comme suit :

1. 𝐴(1) = 𝐴 est factorisé comme produit 𝐴(1) = 𝑄(1), 𝑅(1) ou 𝑄(1) est orthogonal et 𝑅(1) est

triangulaire supérieur.

2. 𝐴(2) est défini 𝐴(2) = 𝑅(1)𝑄(1)

En général, 𝐴(𝑖) est factorisé comme produit 𝐴(𝑖) = 𝑄(𝑖)𝑅(𝑖) d'une matrice orthogonale 𝑄(𝑖) et

une matrice triangulaire supérieure 𝑅(𝑖) . Puis 𝐴(𝑖+1) est défini par le produit 𝑅(𝑖) et de 𝑄(𝑖)

dans direction d'inversion 𝐴(𝑖+1) = 𝑅(𝑖)𝑄(𝑖) .

Puisque 𝑄(𝑖) est orthogonal,

𝑅(𝑖) = 𝑄(𝑖)𝑡𝐴(𝑖) et 𝐴(𝑖+1) = 𝑅(𝑖)𝑄(𝑖) = (𝑄(𝑖)𝑡𝐴(𝑖))𝑄(𝑖) = 𝑄(𝑖)𝑡𝐴(𝑖)𝑄(𝑖) (104)

Ceci s'assure que 𝐴(𝑖+1) est symétrique avec les mêmes valeurs propres 𝐴(𝑖) . Par la façon dans

ce qui nous définissons 𝑅(𝑖) et 𝑄(𝑖) nous assurons également qu'𝐴(𝑖+1) est tridiagonal.

Continuant par induction, 𝐴(𝑖+1) a les mêmes valeurs propres que la matrice originale A et

𝐴(𝑖+1) tend à une matrice diagonale avec les valeurs propres de A le long de la diagonale.

Page 66: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

55

Convergence D'Accélération

Si les valeurs propres de A ont les modules distincts avec |𝜆1| > |𝜆2| > ⋯ > |𝜆𝑛| puis le taux

de convergence de l'entrée 𝑏𝑗+1(𝑖+1)

dans la matrice 𝐴(𝑖+1) dépend du rapport | λ j + 1 / λ j | . Le

taux de convergence de 𝑏𝑗+1(𝑖+1)

à 0 détermine le taux auquel l'entrée de 𝑎𝑗(𝑖+1)

converge à la

valeur propre 𝜆𝑗 de j. Ainsi, le taux de convergence peut être lent si |𝜆𝑗+1 𝜆𝑗⁄ | est pas

sensiblement moins de 1.

Accélérez cette convergence, une technique de décalage est semblable utilisé à cela utilisé

avec l’inverse de la méthode de puissance dans la section 9.3. A constant 𝜎 est choisie près

d'une valeur propre de A. Ceci modifie la factorisation dans l'équation (103) selon choisir 𝑄(𝑖)

et 𝑅(𝑖) de sorte que :

𝐴(𝑖) − 𝜎𝐼 = 𝑄(𝑖)𝑅(𝑖) (105)

Et, également, la matrice 𝐴(𝑖+1) est défini pour être :

𝐴(𝑖+1) = 𝑅(𝑖)𝑄(𝑖) + 𝜎𝐼 (106)

Avec cette modification, le taux de convergence de 𝑏𝑗+1(𝑖+1)

à 0 dépend du rapport

|𝜆𝑗+1 − 𝜎 𝜆𝑗 − 𝜎⁄ |

Ceci peut avoir comme conséquence une amélioration significative au-dessus du taux original

de convergence de 𝑎𝑗(𝑖+1)

à 𝜆𝑗 si 𝜎 est près de 𝜆𝑗+1 mais pas près à 𝜆𝑗

Nous changeons 𝜎 à chaque étape de sorte que quand A est des valeurs propres de module

distinct, 𝑏𝑛(𝑖+1)

converge à 0 plus rapide que 𝑏𝑗(𝑖+1)

pour tout nombre entier j moins que n.

Quand 𝑏𝑛(𝑖+1)

est suffisamment petits, nous supposons que 𝜆𝑛 ≈ 𝑎𝑛(𝑖+1)

suppriment la rangée

de n et la colonne de la matrice, et procédez de la même manière trouver une approximation à

𝜆𝑛−1 . Le processus est continué jusqu'à ce qu'une approximation ait été déterminée pour chaque

valeur propre.

La technique de décalage choisit, à ième étape, la constante de décalage 𝜎𝑖 où 𝜎𝑖 est la valeur

propre de la matrice.

𝐸(𝑖) = [𝑎𝑛−1(𝑖) 𝑏𝑛

(𝑖)

𝑏𝑛(𝑖) 𝑎𝑛

(𝑖)] (107)

C'est le plus proche d'un 𝑎𝑛(𝑖)

. Ce décalage traduit les valeurs propres de A par le facteur 𝜎𝑖 .

Avec ceci la technique de décalage, la convergence est habituellement cubique.

La méthode s'accumule ces décalages jusqu' à 𝑏𝑛(𝑖+1) ≈ 0 et ajoute alors les décalages à 𝑎𝑛

(𝑖+1)

pour rapprocher le valeur propre 𝜆𝑛.

Page 67: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

56

Si A est les valeurs propres du même module, 𝑏𝑗(𝑖+1)

peut tendre à 0 pour certains 𝑗 ≠ 𝑛 à a

une vitesse plus rapide que 𝑏𝑛(𝑖+1)

.

Dans ce cas, la technique de la matrice (matrix-splitting) décrite dans l’équation (106) peut

être utilisé pour ramener au problème en impliquant une paire de matrices d'ordre réduit.

IV.2.1. L'Algorithme

Set k=1

Shift = 0

While 𝑘 ≤ 𝑀

If |𝑏𝑛(𝑘)| ≤ 𝑡𝑜𝑙 set 𝜆 = 𝑎𝑛

(𝑘) + 𝑠ℎ𝑖𝑓𝑡

Output (𝜆);

Set 𝑛 = 𝑛 − 1

If |𝑏2(𝑘)| ≤ 𝑡𝑜𝑙 set 𝜆 = 𝑎1

(𝑘) + 𝑠ℎ𝑖𝑓𝑡

Output (𝜆);

Set 𝑛 = 𝑛 − 1;

𝑎1(𝑘) = 𝑎2

(𝑘);

Avec 𝑗 = 2,… , 𝑛

Set 𝑎𝑗(𝑘) = 𝑎𝑗+1

(𝑘);

𝑏𝑗(𝑘)= 𝑏𝑗+1

(𝑘)

If 𝑛 = 0

End

Si 𝑛 = 1 puis

set 𝜆 = 𝑎1(𝑘) + 𝑠ℎ𝑖𝑓𝑡

Output (𝜆);

End

With 𝑗 = 3,… , 𝑛 − 1

If |𝑏𝑗(𝑘)| ≤ 𝑡𝑜𝑙

Set 𝑘 = 𝑘 + 1

OUTPUT (le nombre maximum des itérations excédées) (Le procédé était non réussi)

End

Page 68: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

57

SIMULATION NUMERIQUE

Page 69: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

58

CHAPITRE III. RESULTAT DE SIMULATION

On a bien connu le logiciel MATLAB qui est un logiciel scientifique très puissante au point

de vue calcul pour effectuer la simulation. Le programme est entièrement écrit avec lui. Toutes

les démarches présentées dans les chapitres précédents sont traduites en code afin de pouvoir

résoudre le système linéaire.

I. Présentation du logiciel MATLAB

Le MATLAB est une abréviation de MATrix LABoratory, inventé en 1970 par Cleve Moler

et après développé par Math Works Inc. MATLAB offre un langage de haut niveau et des outils

de développement qui permet d’analyser rapidement les algorithmes et applications.

Etant un langage interprété, MATLAB offre et incorpore une large variété de commande et

de fonctions intrinsèque, comme les fonctions mathématiques pour les algèbres linéaire et

l’intégration numérique, des fonctions graphiques 2-D et 3-D pour visualiser les données et des

fonctions pour intégrer des algorithmes basé MATLAB pour avec des langages et applications

externes.

Figure 24 : Présentation de commande de MATLAB

Page 70: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

59

Figure 25 : Editeur de script mode de programmation

Avec le langage de MATLAB, on peut développer et programmer rapidement qu’avec les

langages traditionnels parce qu’on a plus besoin de déclarer les variables, spécifier le type de

variable et allouer les mémoires.

II. Presentation du modèle

element 'Q4'; the element type used in the FEM simulation

element 'T3' is for a three-node triangular element,

element 'Q4' is for a four-node quadrilateral element,

element 'Q9' is for a nine-node quadrilateral element.

Pour une raison de l’approximation de degré de liberté par de nœud, on a choisi l’élément Q4

num y= 8

num x=20

Figure 26 : Maillage de l'élément Q4

Page 71: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

60

Pour déterminer les fonctions de formes ont utilisés les codes suivants :

function [Nv,dNdxi]=lagrange_basis(type,coord,dim)

switch type

case 'Q4'

%%%%%%%%%%%%%%% Q4 FOUR NODE QUADRILATERIAL ELEMENT

%%%%%%%%%%%%%%%%

%

% 4--------------------3

% | |

% | |

% | |

% | |

% | |

% | |

% | |

% | |

% | |

% 1--------------------2

%

if size(coord,2) < 2

disp('Error two coordinates needed for the Q4 element')

else

xi=coord(1); eta=coord(2);

N=1/4*[ (1-xi)*(1-eta);

(1+xi)*(1-eta);

(1+xi)*(1+eta);

(1-xi)*(1+eta)];

dNdxi=1/4*[-(1-eta), -(1-xi);

1-eta, -(1+xi);

1+eta, 1+xi;

-(1+eta), 1-xi];

end

Page 72: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

61

III. La matrice de rigidité et la matrice masse

La matrice de rigidité [𝐾] et la matrice masse [𝑀] constitue la forme du système d'équation

s'écrit :

∫ (𝐸𝑙𝜕2[𝑁]𝒯

𝜕𝑥2𝜕2[𝑁]

𝜕𝑥2{𝑉} − 𝜌𝜔2[𝑁]𝒯[𝑁]{𝑉})

𝐿

0𝑑𝑥 = 0 (108)

[𝐾] = ∫ 𝐸𝑙𝜕2[𝑁]𝒯

𝜕𝑥2𝜕2[𝑁]

𝜕𝑥2{𝑉}𝑑𝑥

𝐿

0 (109)

[𝑀] = ∫ 𝜌𝜔2[𝑁]𝒯[𝑁]{𝑉}𝐿

0𝑑𝑥 (110)

On procède comme suit sur le Matlab pour tous ces éléments :

for e = 1:numelem % start of element loop

sctr = element(e,:); % element scatter vector

sctrBu = [ sctr sctr+numnode ]; % vector that scatters a B

matrix

nn = length(sctr);

for q = 1:size(W,1) % boucle quadrature

pt = Q(q,:); % quadrature point

wt = W(q); % quadrature weight

[N,dNdxi] = lagrange_basis(elemType,pt); % element shape

functions

J0 = node(sctr,:)'*dNdxi; % element Jacobian matrix

invJ0 = inv(J0);

dNdx = dNdxi*invJ0;

%-------COMPUTE B MATRIX

B = zeros(2,2*nn);

B(1,1:nn) = dNdx(:,1)';

B(2,nn+1:2*nn) = dNdx(:,2)';

B(3,1:nn) = dNdx(:,2)';

B(3,nn+1:2*nn) = dNdx(:,1)';

%-------COMPUTE ELEMENT STIFFNESS AT QUADRATURE POINT

N2=[N N]';

%on suppose que GAK=1

GAK=1;

EI=1;

rho=1;

I=1;

Page 73: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

62

A=1;

M0=zeros(4,4);

K11=GAK*(dNdx*dNdx')*W(q)*det(J0);

K12=GAK*(dNdx*N2)*W(q)*det(J0);

K22=((GAK*(N2'*N2))+(EI*(dNdx*dNdx')))*W(q)*det(J0);

K21=K12;

M11=(rho*A*(N2'*N2))*W(q)*det(J0);

M22=(rho*I*(N2'*N2))*W(q)*det(J0);

Kk=[K11 K12; K21 K22];

Km=[M11 M0; M0 M22];

m= rho*N'*N*W(q)*det(J0);

KKglobal(sctrB,sctrB) = KKglobal(sctrB,sctrB)+Kk;

KMglobal(sctrB,sctrB) = KMglobal(sctrB,sctrB)+Km;

K(sctrB,sctrB) = K(sctrB,sctrB)+B'*B*W(q)*det(J0);

M(sctrB,sctrB) = M(sctrB,sctrB)+N'*N*W(q)*det(J0)+Km;

end % fin boucle quadrature

end % fin boucle for

IV. Le problème de valeur propre et vecteur propre

Résoudre un problème de valeurs propres consiste à trouver des couples 𝜆{𝑉} qui satisfont la

relation. A chaque valeur 𝜆 correspond un vecteur propre {𝑉}. La détermination des modes

propres de vibration d’une structure par la technique des éléments finis conduit à une relation

du type suivant :

[𝐾]{𝑉} − 𝜔2[𝑚]{𝑉}= 0 (111)

Cette équation nous rapporte à la relation suivante :

[𝐾]{𝑉} = 𝜔2[𝑚]{𝑉} (112)

Afin de nous amener au résultat suivant :

[𝐾]{𝑉} = λ{𝑉} (113)

Nous avons notre valeur propre λ avec son vecteur propre 𝑉 , à valeur matricielle de même

dimension que la matrice masse [𝑀] (378×378) ; cette taille est trop large pour la syntaxe

sur MATLAB, mais son résultat est utilisé pour les différentes calcules qui suit ; avec en

langage MATLAB, cette valeur est [λ; 𝑉; 𝐿] = eigs(M).

Concernant le mode propre ; la pulsation 𝜔 , d'après la relation [𝐾]{𝑉} − 𝜔2[𝑚]{𝑉}= 0,

nous donne : 𝜔2 = [𝐾]

[𝑚] (114)

Page 74: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

63

D’où 𝜔 = √[𝐾]

[𝑀] (115)

Après le calcul sur MATLAB le mode propre de vibration est 378. Cette valeur est de la

même dimension que celle de la masse M. Le 30ème valeur de la pulsation est montré sur la

figure qui suit.

Figure 27 : La pulsation de la première à la trentième valeur

Page 75: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

64

La méthode de puissance se traduit en langage MATLAB comme la suivante :

[V,L]=eigs(M)

e = eig(M), roots(poly(M))

L = diag(M)

for V = N:N

N=378;

L = V^-1*M*V

end

[V,L]=eigs(M)

toool=0.001;

df=eig(M);

xx=df;

for n=1:N

xx(n)=0,0003;

end

NN=3;%itteretion

xxx=xx/(norm(xx));

for k=1:NN

y=M*xx;

mu=xx.*y;

ERR=xx'-(y'/(norm(y')));

oo=y/(norm(y));

xx=oo;

if(ERR<toool)

disp('calcul terminé');

end

end

Pour la diagonalisation, nous sommes dirigés vers une méthode de résolution numérique

qui permet de calculer les fréquences propres par ordre croissant en nombre limité. Il s'agit

d'une méthode itérative basée sur le principe dit de la puissance, stipulant que :

𝜆𝑖{𝑉𝑖} = [𝐷]{𝑉𝑖} Equation (116)

On est alors ramené à l'étude des valeurs propres de la matrice [𝐷] = [𝐾]−1[𝑀] ou matrice

de flexibilité dynamique.

Page 76: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

65

Pour 𝜆𝑖 la valeur propre associée au vecteur propre {𝑉𝑖}, on a donc 𝜆𝑖 =1

𝜔2 avec les

valeurs propres 𝜆𝑖 rangés par ordre décroissants.

Alors, 𝑥 étant un vecteur quelconque, nous avons :

lim𝑘→+∞

(𝑥𝑡[𝐷]𝑘𝑥

𝑥𝑡𝑥)

1𝑘

=1

𝜔12= 𝜆1

Lorsqu'on applique la méthode de la puissance, on obtient les valeurs propres par ordre

décroissantes car l'opération itérative donne la plus grande valeur propre.

Cette méthode est appelée de puissance inverse que nous allons adoptée, s'appuyant sur le

principe de l'élévation en puissances suivant :

[𝐷]𝑛𝑥𝑛−1 = ∏ 𝜆𝑖𝑛−1𝑖=1 𝑥0 (117)

Où 𝑋0 est un vecteur quelconque (nous le prenons tel que tous ses termes soient identiques

et normées par rapport à la matrice masse).

L'algorithme correspondant est résumé dans la figure ci-dessous qui suivent.

Figure 28 : Algorithme des valeurs propres

On applique la méthode de puissance la diagonalisation se traduit comme : 𝐿 = 𝑑𝑖𝑎𝑔 (𝑀),

cette valeur est réduite à une diagonale d'une matrice de dimension (6 × 6).

Page 77: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

66

V. Interprétation :

L’utilisation du programme spécifique ainsi conçu nous a permis d’analyser les vibrations

d'une poutre monocastrée et d’en déterminer les différentes valeurs des paramètres optimales

telles que la valeur propre λ, le vecteur propre V, le diagonale L et la pulsation ω ; à valeur

matricielle de dimension (378 × 378).

Théoriquement, on a utilisé plusieurs méthodes afin d'aboutir à ces résultats tels que la

matrice symétrique, la méthode de puissance et celle de puissance inverse. On a pu constater

que la démarche numérique est trop longue et très compliquée afin d'aboutir à ces résultats. Le

résultat de valeur propre, vecteur propre est la pulsation ω sont même valeur à celle de calcul

sur MATLAB, mais la diagonalisation est différente. Sur MATLAB, elle est 378 et la méthode

de puissance, elle est réduite à 6.

On a montré que les valeurs obtenues sont en bonne cohérence avec celles calculées avec

MATLAB, permettant ainsi de valider en premier temps notre méthode théorique.

Outre, la minimisation de la divergence entre les valeurs issues des deux programmes

constitue notre proche perspective. Pour l'instruction, nous avons constitué pour ce résultat

préliminaire. C'est-à-dire, dans ce travail, nous avons conduit pour la première fois l'étude d'une

poutre vibrante.

En conclusion, l’outil théorique proposé est donc capable pour l’analyse de la vibration d'une

poutre monocastrée siège l'augmentation de la valeur de la pulsation ω dépendant de la valeur

de la matrice de rigidité [K].

Page 78: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

67

CONCLUSION

En bref, le développement d’un modèle de simulation numérique d’un système en

vibration interagissant avec son environnement est un sujet d’étude complexe, de par la

transdisciplinarité des domaines mis en jeu. Dans ce travail une investigation dans l’analyse

vibratoire par la méthode des éléments finis est faite, nous allons pu parcourir les étapes de

résolution numérique depuis le problème de l’ingénierie après une succession d’étude. Ces

études nécessitent la maîtrise de l’équation de la dynamique traité, la mécanique des milieux

continus mais encore l’algorithme de diagonalisation. Nous avons parlé de l’équation de

vibration en général. Après avoir fait un rapport sur les équations de système à l'étude (POO),

une formulation compacte de l'équation analytique est entretenue, en vue de développer un

algorithme adéquat pour l'assemblage et la résolution numérique du phénomène de la vibration

d'une poutre. Ensuite, une fois la matrice est obtenue, on a eu un problème aux valeurs propres

et vecteurs propres. La diagonalisation avec la méthode de puissance, qui nous a donné les

valeurs propres et les vecteurs propres puis la pulsation, a été obtenue par la fonction MATLAB

« eigs ».

Aujourd’hui, l’utilisation des différentes technologies devient incontournable pour traiter

les problèmes liés à la vibration d'une poutre monocastrée, cela permet de prédire les

possibilités d’éviter la destruction de l'ouvrage et de maximiser sa durée liée son utilisation

quotidienne.

Quant à l’exploitation des modèles développés pour des perspectives industrielles, une étude

en fatigue du système permettrait d’estimer son espérance de vie.

Page 79: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

I

Bibliographies

[1] : Analyse vibratoire forcée des structures par éléments finis - BOUSBIA SALAH Seif

Eddine

[2]: Applied numerical method – John Morris

[3]: « Cours d’éléments Finis en Mécanique des Solides » Ecole Polytechnique de Montréal

- MARTIN LEVESQUE.

[4] : Cour éléments finis

[5]: finite element analysis – GEORGE R. BUCHANAN

[6]: Introduction to the finite element method – J.N.Reddy

[7] : L. ROCKEY et W. GRIFFITHS et R. EVANS et D. NETHERCOT. « Introduction à la

méthode des éléments finis » Éditions EYROLLES .61, bd Saint-Germain, 75005 PARIS

(1979)

[8] : Modélisation du comportement dynamique d’un plancher vibrant - Benoit Gely

[9] : Mécanique des milieux continus - Golay Frédéric

[10] : Méthode des éléments finis – Hervé Oudi

[11] : Méthodes itératives de résolution des systèmes linéaires

SOURCE

[1] : Analyse vibratoire forcée des structures par éléments finis - BOUSBIA SALAH Seif

Eddine

[2] : Modélisation du comportement dynamique d’un plancher vibrant - Benoit Gely

Page 80: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

II

TABLE DES MATIÈRES

TENY FISAORANA .................................................................................................................. i

REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii

SOMMAIRE ............................................................................................................................. iii

NOTATIONS ............................................................................................................................ iv

LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................... vi

LISTE DES FIGURES ..............................................................................................................vii

INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1

Chapitre I : Plancher vibrant [8] ................................................................................................. 3

I. État de l’art .......................................................................................................................... 3

II. Présentation du système : vibration ................................................................................... 3

II.1. Méthode numérique ........................................................................................................ 3

1. Modélisation de la plaque ............................................................................................... 4

2. Modélisation du raidisseur .............................................................................................. 6

3. Modélisation de la membrane ......................................................................................... 8

4. Modélisation du moteur .................................................................................................. 9

5. Modélisation des ressorts ................................................................................................ 9

6. Modélisation du système assemblé ............................................................................... 10

II.2. Résultats ........................................................................................................................ 11

III. Méthode expérimentales ................................................................................................. 13

III.1. Description ............................................................................................................... 13

III.2. Méthodologie ........................................................................................................... 19

III.3. Résultats ................................................................................................................... 20

IV. Analyse des vibrations d’un gong [1] ............................................................................. 23

IV.1. Le gong .................................................................................................................... 23

IV.2. Analyse modale expérimentale ................................................................................ 24

IV.3. Analyse en régime forcé .......................................................................................... 30

IV.4. Détails expérimentaux ............................................................................................. 30

Chapitre II. MECANIQUE DES MILIEUX CONTINUES (Matériaux isotropes et élastiques)

.................................................................................................................................................. 32

I. Méthode des éléments finis ............................................................................................... 32

I.1. Définition .................................................................................................................... 32

I.2. Rappel sur la mécanique des milieux continues ......................................................... 33

I.3. La déformation ........................................................................................................... 34

I.4. Contrainte ................................................................................................................... 35

Page 81: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

III

I.5. Méthode énergétique en élasticité .............................................................................. 37

I.6. Énergie Potentielle ..................................................................................................... 38

I.7. Formulation mixte ...................................................................................................... 39

II. Technique de résolution ................................................................................................... 39

II.1. Principes généraux .................................................................................................... 39

II.2. Matrice élémentaire ................................................................................................... 39

III. Présentation du problème ............................................................................................... 40

IV. Techniques de diagonalisations ...................................................................................... 46

IV.1. La méthode de puissance ......................................................................................... 46

IV.2. L'Algorithme de QR ................................................................................................ 53

CHAPITRE III. RESULTAT DE SIMULATION ................................................................... 58

I. Présentation du logiciel MATLAB ................................................................................ 58

II. Presentation du modèle ................................................................................................ 59

III. La matrice de rigidité et la matrice masse................................................................... 61

IV. Le problème de valeur propre et vecteur propre ......................................................... 62

V. Interprétation : .............................................................................................................. 66

CONCLUSION ........................................................................................................................ 67

Bibliographies ............................................................................................................................. I

TABLE DES MATIÈRES ......................................................................................................... II

Page 82: ETUDE DE LA VIBRATION D'UNE POUTRE MONOCASTRE PAR LA

Auteur : Harilaza RATSIMANISAINANA

Titre du mémoire : « Etude de la vibration d'une poutre monocastré par

la méthode des éléments finis »

Nombre de page : 67

Nombre de figures : 28

Nombre de tableau : 10

RESUME :

Au fil de ce mémoire, la transformation de l'équation différentielle en un modèle

d'élément fini par la méthode de Galerkin a été développé. L'utilisation du programme

spécifique ainsi conçu nous a permis d'analysé les vibrations de poutre et d'en déterminer les

différentes valeurs des paramètres optimales. On a utilisé plusieurs méthodes afin d'aboutir ces

résultats tels que méthode de puissance et puissance inverse. On a montré que les valeurs obtenues

sont en bonne cohérence avec celles calculées avec MATLAB. La minimisation de la divergence entre

les valeurs issues des deux programmes constitue notre proche perspective, l’outil théorique proposé est

donc capable pour l’analyse de la vibration d'une poutre monocastrée siège l'augmentation de la valeur

de la pulsation dépendant de la valeur de la matrice.

Mot clés : méthode des éléments finis, vibration, poutre, Méthode de Puissance.

ABSTRACT:

Over the course of this memory, the transformation of the differential equation in a finit

element model by the Galerkin method has been developed. The use of the specific program

thus conceived permitted us of analyzed the vibrations of beam and to determine the different

values of the optimal parameters of it. One used several methods in order to lead to these results.

One showed that the gotten values are in good consistency with those calculated with

MATLAB. The minimization of the divergence between the values descended of the two

programs constitutes our near perspective, the proposed theoretical tool is therefore capable for

the analysis of the vibration of a beam monocastrée seat the increase of the throbbing value

depending on the value of the matrix.

keywords: finit element method, vibration, beam, pawer method,

Directeur de mémoire : Docteur Mirana RAZAFIMAHEFA

Rapporteur du mémoire : Docteur Faliniaina RASOANOAVY

Adresse de l'auteur : Bloc 17 porte 586 Cur Vontovorona

Contact : 034 85 921 16

Adresse email : [email protected]