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Rapport n° 85/2004, page 1 ETUDE DES HYDROCARBURES AROMATIQUES POLYCYCLIQUES (HAP) DANS LES REJETS D’EAUX USEES DES CET PREMIERE CAMPAGNE DE MESURE Octobre 2003 RAPPORT Janvier 2004 S. AWONO C. COLLART P. DENGIS

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Rapport n° 85/2004, page 1

ETUDE DES HYDROCARBURES AROMATIQUES POLYCYCLIQUES (HAP) DANS

LES REJETS D’EAUX USEES DES CET

PREMIERE CAMPAGNE DE MESURE

Octobre 2003

RAPPORT

Janvier 2004

S. AWONO

C. COLLART

P. DENGIS

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 2 sur 62

Avertissement

Le présent rapport fait référence à différents documents, internes à l'ISSeP, reprenant les rapports

d'essais relatifs à la présente campagne de mesure.

L’ensemble de ces documents n’a pu être annexé au présent rapport en raison du volume quelque

fois important des-dits rapports d’essais. C’est ainsi que les rapports d’essais concernant l’analyse

des HAP dans les sept CET du réseau de contrôle en Région wallonne y sont absents. Par contre, le

rapport d’essai concernant l’analyse des HAP dans les huit « nouveau » CET est présenté en annexe.

Nous tenons néanmoins à la disposition des personnes qui seraient intéressés par la consultation des

rapports d’essais absents sur simple demande.

Par ailleurs, certaines informations complémentaires concernant les sites étudiés peuvent être

obtenues dans les fiches constituées sur chacun des sites étudiés à l’adresse Internet suivante :

http://mrw.wallonie.be/dgrne/data/dechets/CET

Le présent rapport est également publié sur le même site Internet.

Pour toute information complémentaire, prière de prendre contact avec l’ISSeP par les moyens et

adresses ci-dessous mentionnés.

ISSeP (Institut Scientifique de Service Public) Rue du Chéra, 200

B4000 LIEGE

Tél. : + 32 4 229 83 11

Fax : + 32 4 252 46 65

Adresses E-mail : [email protected]

[email protected] [email protected]

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 3 sur 62

Résumé

Objectif et méthodologie Cette campagne d’évaluation des HAP dans les CET en Région wallonne a été commandée par la

Division de la Police de l’Environnement en vue de déterminer leur flux dans les eaux de surface.

Cette étude portera sur quatre années et fera l’objet d’une investigation semestrielle. Le présent

rapport constitue la synthèse de la première campagne d’investigation analytique menée dans les

C.E.T. ciblés.

Les CET retenus pour cette étude sont :

les 7 CET du réseau de contrôle géré par le service déchets et sites à risques de l’ISSeP

(Belderbusch, Champs de Beaumont, Cour-au-Bois, Cronfestu, Hallembaye, Froidchapelle, et

Mont-St-Guibert)

8 nouveaux CET dont 3 de classe 5 (Virton, Jemeppe-sur-Sambre et Seraing) et 5 de classe 2

ou 2 et 3 (Happe-Chapois, Gedinne-Malvoisin, Florenne-Morialmé, Habay-la-neuve et

Tenneville)

L’étude a porté sur tous les effluents susceptibles d’aboutir dans les eaux de surface c’est-à-dire, les

rejets de station d’épuration, les eaux de ruissellement, les eaux de nappe rejetées par certains CET

mais aussi sur les lixiviats. La raison de l’ajout des lixiviats est que certains CET ne sont pas dotés de

stations d’épuration et traitent donc leurs lixiviats à l’extérieur. L’analyse de l’ensemble des lixiviats

nous permet de comparer ces effluents entre eux.

La méthode d’analyse retenue permet de doser 15 HAP de la liste EPA composée de 16,

l’acénaphtylène n’étant pas détectée en fluorimétrie. L’analyse a été réalisée à l’ISSeP, laboratoire

accrédité selon la norme ISO 17025.

Résultats Les résultats de cette première campagne sont synthétisés dans le tableau 16 ci-dessous. Ces

résultats sont exprimés en concentrations en HAP dans les effluents considérés et non en flux d’HAP

vers les eaux de surface, à cause d’un manque d’information sur les débits des flux considérés. Ce

problème sera résolu au cours de la deuxième campagne de prélèvement.

Ne disposant que des concentrations en HAP, nous les avons comparées,

à une gamme des concentrations décrites dans la bibliographie pour les lixiviats

[Andreolata, 1997].

à la norme de 100 ng/litre en valeur médiane pour les HAP 6 de Borneff, fixée par l’Arrêté

Royal du 04 novembre 1987 déterminant les normes de qualité de base pour les eaux du

réseau hydrographique public pour les rejets aboutissant aux eaux de surface

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 4 sur 62

Tableau 16 : Synthèse des résultats des analyses HAP 6 de Borneff dans les CET en Région wallonne

CET Echantillon Norme (*) ng/l Limite de

quantification ng/l Concentration HAP 6

de Borneff ng/l

Jemeppe s/ Sambre Lixiviat < 19 < 23

Solvay s.a. Rejet 100 < 19 < 26

Seraing Lixiviat < 19 < 43

Arcelor s.a. Rejet 100 < 19 135

Lixiviat < 19 < 20

Virton Rejet pâte à papier+ CET 100 < 19 < 57

Burgo Ardennes s.a. rejet papier 100 < 19 < 19

Rejet global 100 < 19 < 45

Lixiviat jeune < 19 1006

Belderbusch lixiviat vieux < 19 1526

Rejet 100 < 19 < 19

Champ de Beaumont Lixiviat < 19 < 82

Cour-auBois Lixiviat < 19 295

Rejet 100 < 19 27

Morialmé Lixiviat < 19 2221

Nappe 100 < 19 < 19

lixiviat < 19 1428

Froidchapelle rejet STEP 100 < 19 < 22

Rejet global 100 < 19 < 22

Malvoisin Lixiviat < 19 < 71

Nappe 100 < 19 < 19

Cronfestu < 19

Lixiviat < 19 766

Habay-la-Neuve Rejet STEP 100 < 19 < 19

Ruissellement 100 < 19 < 19

Jus de compost 100 < 19 < 129

Lixiviat < 19 2986

Happe-Chapois Ruissellement 100 < 19 < 29

Rejet STEP 100 < 19 < 19

Lixiviat jeune < 19 413

Hallembaye lixiviat vieux < 19 488

Rejet nouvelle STEP 100 < 19 178

Rejet ancienne STEP 100 < 19 52

Mont-St-Guibert Lixiviat < 19 588

Lixiviat < 19 695

Tenneville Rejet STEP 100 < 19 < 19

Ruissellement 100 < 19 < 33

(*) : Maximum Admissible en valeur médiane pour la liste des 6 HAP de Borneff, selon l’Arrêté Royal du 04 novembre 1987

fixant les normes de qualité de base pour les eaux du réseau hydrographique public.

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 5 sur 62

Commentaires De manière générale, on peut dire à propos :

Des lixiviats que la plupart des CET ont des concentrations en HAP dans les lixiviats très

faibles si on les compare à la gamme des concentrations décrites par Andréolata [1997] pour

certains des HAP de la liste 6-de Borneff.

Des rejets aboutissant aux eaux de surface que ceux-ci, à l’exception de trois Effluents de

trois CET, tous sont en dessous de la norme de 100 ng/l, et même en dessous de la limite de

quantification de la méthode de dosage utilisée qui est de 19 ng/l . En effet, la concentration

mesurée pour le rejet de la Chatqueue est de 135 ng/l. Celle pour le rejet de la nouvelle

station d’épuration d’Hallembaye est de 178 ng/l et la concentration mesurée pour le jus de

compost (petit effluent venant de la station de compostage et qui se jette sur le Ton) à Habay-

la-Neuve est de l’ordre de 129 ng/l.

Précisons que les valeurs de concentration obtenues sont le résultat d’une analyse unique

réalisée sur un échantillon ponctuel (à l’exception de l’échantillon d’eau de rejet de Solvay

prélevée en continu pendant 24h) et non des valeurs médianes tel que le recommande la

norme.

Enfin, ces résultats révèlent la bonne performance d’épuration des procédés utilisés en ce qui

concerne les 15 HAP étudiés.

Pour le Service Déchets & Sites à Risques :

S. AWONO C. COLLART P.DENGIS Attaché Attachée Chef de service

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 6 sur 62

Table des matières

1. AVERTISSEMENT 2 2. RESUME 3 3. TABLE DES MATIÈRES 5 4. PARTIM MÉTHODOLOGIE 9

4.1. INTRODUCTION ET OBJET DE L’ETUDE 10

4.2. METHODOLOGIE DE L’ETUDE 12 4.2.1. Etude documentaire sur les CET

4.2.2. Echantillonnage

4.2.3. Analyse

4.2.4. Présentation et expression des résultats

5. PARTIM RESULTATS 16 5.1. CET DE CLASSE 5.1 ET 5.2 17

5.1.1. CET DE JEMEPPE-SUR-SAMBRE, LES BASSINS DE DECANTATION DE L’USINE SOLVAY 17

5.1.1.1. Présentation du site

5.1.1.2. Points de prélèvement

5.1.1.3. Résultats et commentaires

5.1.2. CET DE SERAING, LIEU-DIT « LE TERRIL DE LA CHATQUEUE – BOIS DE CORNILLON» ; ARCELOR S.A. 19

5.1.2.1. Présentation du site

5.1.2.2. Points de prélèvement

5.1.2.3. Résultats et commentaires

5.1.3. CET DE VIRTON, LIEU-DIT « LES SONELLES » ; BURGO ARDENNES S.A. 22

5.1.3.1. Présentation du site

5.1.3.2. Points de prélèvement

5.1.3.3. Résultats et commentaires

5.2. CET DE CLASSE 2 ET 3 26 5.2.1. CET DE BELDERBUSCH ; Intercommunale SONEVILLE 26

5.2.1.1. Présentation du site

5.2.1.2. Points de prélèvement

5.2.1.3. Résultats et commentaires

5.2.2. CET DU CHAMP DE BEAUMONT; CETB S.A. 29

5.2.2.1. Présentation du site

5.2.2.2. Points de prélèvement

5.2.2.3. Résultats et commentaires

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 7 sur 62

5.2.3. CET DE COUR-AU-BOIS, LIEU-DIT « BOIS MARCHANT» ; BIFFA WASTE SERVICE S.A. 32

5.2.3.1. Présentation du site

5.2.3.2. Points de prélèvement

5.2.3.3. Résultats et commentaires

5.2.4. CET DE CRONFESTU, LIEU-DIT « LES CHAUFFOURS » ; Intercommunale I.D.E.A. 35

5.2.4.1. Présentation du site

5.2.4.2. Points de prélèvement

5.2.4.3. Résultats et commentaires

5.2.5. CET DE FLORENNE-MORIALME, LIEU-DIT « LE FAYAT » ; Intercommunale BEPN. 36

5.2.5.1. Présentation du site

5.2.5.2. Points de prélèvement

5.2.5.3. Résultats et commentaires

5.2.6. CET DE FROIDCHAPELLE, LIEU-DIT « CHAMP DES 7 ANES» ; Intercommunale INTERSUD. 38

5.2.6.1. Présentation du site

5.2.6.2. Points de prélèvement

5.2.6.3. Résultats et commentaires

5.2.7. CET DE GEDINNE-MALVOISIN, LIEU-DIT « BOIS DE GERHENNE » ; Intercommunale BEPN. 41

5.2.7.1. Présentation du site

5.2.7.2. Points de prélèvement

5.2.7.3. Résultats et commentaires

5.2.8. CET DE HABAY, LIEU-DIT « LES COEUVINS» ; Intercommunale IDELUX. 44

5.2.8.1. Présentation du site

5.2.8.2. Points de prélèvement

5.2.8.3. Résultats et commentaires

5.2.9. CET DE HAPPE-CHAPOIS ; Intercommunale BEPN. 47

5.2.9.1. Présentation du site

5.2.9.2. Points de prélèvement

5.2.9.3. Résultats et commentaires

5.2.10. CET DE HALLEMBAYE, LIEU-DIT « ANCIENNE CARRIERE CPL» ; Intercommunale INTRADEL 50

5.2.10.1. Présentation du site

5.2.10.2. Points de prélèvement

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 8 sur 62

5.2.10.3. Résultats et commentaires

5.2.11. CET DE MONT-SAINT-GUIBERT, LIEU-DIT « TROIS-BURETTES » ; CETEM, SHANKS S.A. 53

5.2.11.1. Présentation du site

5.2.11.2. Points de prélèvement

5.2.11.3. Résultats et commentaires

5.2.12. CET DE TENNEVILLE, LIEU-DIT « AL PISSEROTE» ; Intercommunale IDELUX. 55

5.2.12.1. Présentation du site

5.2.12.2. Points de prélèvement

5.2.12.3. Résultats et commentaires

6. PARTIM CONCLUSION GENERALE 58

7. PARTIM BIBLIOGRAPHIE 60

8. PARTIM ANNEXES : RAPPORT D’ESSAIS 62

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 9 sur 62

Partim METHODOLOGIE

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 10 sur 62

1. Introduction et objet de l’étude

Le 19 août dernier, l’ISSeP était mandaté par la Division de la Police de l’Environnement (DPE) pour

l’étude des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) dans les rejets d’eaux usées des

Centres d’Enfouissement Technique (CET) en Région wallonne.

Cette étude résulte de la mise en oeuvre de l'article 7 de la directive 76/464/CEE relative à la

protection des eaux de surface contre la pollution causée par certaines substances dangereuses. La

mise en oeuvre de cette directive européenne se traduit en région wallonne par l'arrêté ministériel du

12 juillet 2002 établissant un programme de réduction de la pollution des eaux générée par certaines

substances dangereuses - Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques.

L'étude, telle qu'envisagée par la DPE se concentre sur trois secteurs d'activité :

les industries

les stations d’épuration urbaines

les CET

Le volet CET de cette étude a été confié au service Déchets et Sites à Risques de l'ISSeP. Le volet

« stations d'épuration urbaines », quant à lui, a été attribué au service prélèvement de l'ISSeP tandis

que le volet industries est géré par la DPE.

La durée de l’étude est de quatre ans. La périodicité de prélèvement des échantillons dans les sites

sera de 6 mois. Chaque campagne de prélèvement fera l’objet d’un rapport permettant de tirer des

conclusions sur les résultats obtenus.

Le service déchets et sites à risques de l’ISSeP s’occupe depuis 1998 du réseau de contrôle des

C.E.T. en Région wallonne.

Dans le cadre de l’étude des HAP dans les rejets d’eaux usées de CET, 15 sites ont été retenus parmi

lesquels les 7 CET du réseau de contrôle de l’ISSeP. Huit autres sites ont donc été ajoutés à ceux

repris dans notre réseau de contrôle. Les CET retenus sont donc:

7 CET de classe 2 ou classe 2 & 3 du réseau de contrôle ISSeP :

Mont-Saint-Guibert,

Hallembaye

Cour-au-Bois

Belderbusch

Cronfestu

Froidchapelle

Champ de Beaumont

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 11 sur 62

3 CET de classes 5.1 et ou 5.2 Virton, de BURGO Ardennes s.a., au lieu-dit « les Sonelles »

Jemeppe-Sur-Sambre, Solvay s.a.

Seraing, Arcelor s.a., au lieu dit « Terril de la Chatqueue »

5 CET de classes 2 ou 2 & 3

Habay-la-Neuve, lieu-dit « les Coeuvins »

Tenneville, lieu-dit « Al pisserote »

Gedinne-Malvoisin, lieu-dit « Bois de Gerhenne »

Florenne-Morialmé, lieu-dit « Le Fayat »

Ciney, site de Happe-Chapois cl. 2, lieu-dit « Les Golettes »

Il est à noter que les résultats de cette étude feront l’objet d’une publication sur le site Internet de la

Région wallonne, reprenant le réseau de contrôle des CET dont l’adresse est la suivante :

http://mrw.wallonie.be/dgrne/data/dechets/CET Cette publication sera accompagnée d’une

présentation simplifiée de chacun des sites étudiés selon des fiches descriptives comportant une série

de renseignements sur ; les opérations, les outils, les matériels et d’autres faits importants intervenant

dans la gestion des sites.

Le présent rapport concerne la première campagne de contrôle et d’analyses réalisée sur l’ensemble

des 15 C.E.T. concernés par cette étude. Notons néanmoins que le présent rapport qui se veut

sommaire, ne reprendra que quelques informations utiles à la compréhension des résultats obtenus

sur les décharges étudiées.

Pour de plus amples informations sur les différents CET, nous vous conseillons de vous reporter sur le

site Internet dont l’adresse est reprise ci-dessus.

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 12 sur 62

2. Méthodologie de l’étude

La méthodologie adoptée pour cette étude comporte quatre étapes qui sont :

2.1. Etude documentaire sur les CET Celle-ci se décline en une recherche d’informations sur les sites sélectionnés. Les sept CET du

réseau de contrôle ont déjà fait l’objet d’une documentation fournie et disponible à l’adresse Internet

précédemment mentionnée. En effet, dans le cadre du réseau de contrôle, chaque CET fait l’objet

d’une étude poussée reprise dans le chapitre dossier technique. Notre attention s’est donc focalisée

sur les huit nouveaux CET pour lesquels cette étude n’est pas encore réalisée. Les informations ont

été collectées à partir : des études précédemment réalisées sur les sites, à savoir, les études

d’incidences environnementales préalables à l’octroi d’autorisations et permis divers

(autorisation d’exploiter, permis d’implantation, …), des visites préliminaires réalisées sur les

sites et autres entretiens et contacts avec les exploitants des CET

Le résultat de cette étude documentaire est :

une présentation sommaire des sites cibles sous forme de fiches descriptives. Chaque site a

été décrit en huit fiches qui sont :

Description de l’exploitant

Renseignements de base

Description de l’organisation et l’exploitation du CET

Description des rejets

Description de la station d’épuration – technique

Description des analyses effectuées dans le cadre de l’autorisation de

déversement dans les eaux de surface

Description des points et méthodes de prélèvement dans le cadre de l’étude

des HAP

Présentation des résultats HAP obtenus et commentaires

Ces fiches, en raison de leur volume, ne seront pas présentées dans le présent rapport. Elles seront

néanmoins disponibles sur le site Internet de la Région wallonne, à l’adresse mentionnée ci-avant.

2.2. Echantillonnage Suite à l’étude documentaire et aux visites sur le terrain, nous avons procédé à ;

une identification et une description des points de prélèvement. Ceux-ci doivent reprendre

tous les écoulements qui, dans les CET ciblés, aboutissent dans les eaux de surface. C’est

ainsi que nous avons pu déterminer plusieurs types de rejets :

les rejets provenant des stations d’épuration. Ils sont soit continus, soit

ponctuels

les eaux de ruissellement. Elles sont la plupart du temps des écoulements

ponctuels avec un débit dépendant fortement de la météo

les rejets d’eaux d’exhaures continus ou non

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 13 sur 62

Au vu de ces différents rejets, un problème se pose en matière d’évaluation de la

quantité de HAP déversée dans les eaux de surface est celui des débits

d’écoulement. En effet, tous les CET ne disposant pas de systèmes de mesure du

débit de tous ces types d’écoulement, nous avons proposé de le post-poser. Ce

problème sera donc résolu au cours de la deuxième campagne d’analyse de mars

2004.

La première campagne de mesure des HAP est donc davantage qualitative.

Tous les écoulements répertoriés y compris les lixiviats bruts, ont été analysés afin

de fixer un premier bilan des concentrations en HAP et de permettre de cibler les

rejets majeurs qui seront retenus pour les campagnes futures

La détermination du choix de la méthode de prélèvement relative à chaque point

(prélèvements instantanés ou en continu)

2.3. Analyse L’objet de l’étude étant l’évaluation du flux des HAP dans les eaux de surface, nous avons choisi

d’utiliser une méthode qui détermine les HAP de la liste EPA au contraire de celle des 6 de Borneff.

La liste EPA étant plus élargie (16 molécules), elle nous permettra de mieux approcher notre objectif.

L’analyse est réalisée par l’ISSeP, laboratoire accrédité suivant la norme ISO 17025. Le dosage quant

à lui se fait suivant la norme française NF T 90 –115 (procédure interne ISSeP n° Me/025/V4), par

chromatographie HPLC. D’après cette méthode, seul l’Acénaphtylène parmi les 16 molécules de la

liste EPA n’est pas dosé en raison du fait qu’il n’absorbe pas en fluorimétrie.

Le protocole de dosage est réalisé ainsi qu’il suit :

Extraction d'un litre d'eau par 50 ml de cyclohexane

Séchage de l'extrait sur Na2SO4, suivi de la concentration de l'extrait au turbovap

Concentration et échange de solvant (acétonitrile) au turbovap

Séparation des HAP par HPLC dans les conditions chromatographiques suivantes :

• Colonne Vydac 201 TP54 25 cm x 4.6 mm I.D.

• Phase mobile : acétonitrile/eau

• 50/50 pendant 5 minutes

• 50/50 ------- 100/0 en 20 minutes• 100/0 pendant 10 minutes

• Volume injecté:20 µl

• Débit : 1,5 ml/min

• Détecteur : fluorimètre 122 Gilson à longueur d’onde variable

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 14 sur 62

Tableau 1 : Identification et limite de quantification des HAP

dosés par la méthode NF T 90 –115

Composants Unité Limite de quantificationNaphtalène ng/l 40 Acénaphtène ng/l 30 Fluorène ng/l 10 Phénanthrène ng/l 15 Anthracène ng/l 1 Fluoranthène ng/l 5 Pyrène ng/l 5 Benzoanthracène ng/l 2 Chrysène ng/l 2 Benzo(b)fluoranthène ng/l 2 Benzo(k)fluoranthène ng/l 1 Benzo(a)pyrène ng/l 1 Dibenzoanthracène ng/l 5 Benzo(g,h,i)pérylène ng/l 5 Indéno(1,2,3-c,d)pyrène ng/l 5

Le rapport d’essais sur les nouveaux sites, réalisé par notre laboratoire (ISSeP, laboratoire accrédité

ISO 17025) est repris en annexe du présent rapport. Les rapports d’essais relatifs aux sites du réseau

de contrôle eux, ne sont pas annexés en raison de leur volume important. Ils peuvent néanmoins être

consultés sur simple demande à l’adresse mentionnée en page 2 du présent document.

2.4. Présentation et expression des résultats Les résultats attendus doivent être présentés en flux d’HAP vers les eaux de surface par site cible. Ce

flux d’HAP est évalué en pondérant les concentrations mesurées à chaque point de prélèvement

pertinent en matière de contribution des flux d’HAP à la pollution des eaux de surface.

Cependant, à cause de l’absence des débits des flux, nous ne déterminerons pour cette campagne de

mesure, que la concentration des échantillons prélevés. Cette dernière donne une idée de la teneur

des effluents en HAP. Il faudra donc attendre les mesures de débit pour avoir une idée des flux totaux

d’HAP par site.

L’Arrêté Royal du 04 novembre 1987 fixant les normes de qualité de base pour les eaux du réseau

hydrographique public donne une valeur médiane pour la liste des HAP 6 de Borneff. Cette valeur est

de 100 ng/litre. Nous utiliserons cette valeur comme norme de comparaison de la concentration des

HAP 6 de Borneff dans les échantillons d’eau prélevés.

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 15 sur 62

Nous avons également évalué les HAP dans les lixiviats, bien que ceux-ci ne soient pas rejetés tels

quels dans les eaux de surface. Leur évaluation nous paraît justifiée dans la mesure où, certains CET

ne sont pas dotés de stations d’épuration et ne traitent donc pas leurs lixiviats on-site mais, les

envoient en station d’épuration urbaine (c’est le cas de Florenne-Morialmé, Gedinne-Malvoisin et

Mont-St-Guibert). Cette évaluation des HAP des lixiviats permet ainsi de comparer les différents sites

entre eux en matière de production de lixiviats qui sont par ailleurs plus ou moins éliminés lors du

traitement épuratoire avant rejet dans les eaux de surface.

Il n’existe pas de norme définissant une teneur en HAP dans les lixiviats de décharges de classe 2.

Nous allons néanmoins nous baser sur une étude de Andreotola et al [1997] qui donne une gamme

de concentration de certains HAP dans les lixiviats de décharges d’ordures ménagères et assimilés.

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 16 sur 62

Partim RESULTATS

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 17 sur 62

CHAPITRE 1 : LES CET DE CLASSE 5 1. CET DE JEMEPPE-SUR-SAMBRE, LES BASSINS DE DECANTATION DE L’USINE SOLVAY

1.1. Présentation du site

Le site des bassins de décantation de l’usine Solvay à Jemeppe-sur-Sambre est particulier. En effet,

contrairement aux autres sites, ses déchets ne sont pas solides mais entièrement liquides. Il s’agit de

liquides contenant de la matière en suspension d’origine chimique. Le CET est donc en fait,

simplement un lieu de décantation de ces particules en suspensions. Ce dernier se caractérise donc

par une absence totale d’équipement de types station d’épuration.

Figure 1 : Présentation générale du CET « Les bassins de décantation de l’usine Solvay » à Jemeppe-sur-

Sambre et des points de prélèvement

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 18 sur 62

1.2. Points de prélèvement et échantillonnage

Compte tenu de la configuration et du fonctionnement du site, un seul point de prélèvement s’est

révélé pertinent. Il s’agit du point de déversement des eaux épurées dans la Sambre (déversement

n°4 tel que fixé par l’Arrêté ministériel du 17 juin 1994 relatif aux rejets des eaux usées issues du

C.E.T « Les bassins de décantation de l’usine Solvay à Jemeppe-sur-Sambre ». Ce point est

l’exutoire du bassin de décantation, il est localisé sur la figure 1 ci-dessus. L’échantillonnage a été

réalisé de manière automatique, en continu pendant 24h.

Un échantillon d’effluent entrant (influent équivalent des lixiviats) dans le CET a également été

prélevé. L’échantillonnage a été effectué dans la cuve de collecte et de mélange des eaux à traiter

dénommée S411 (figure 1), située en amont des bassins de décantation. L’échantillonnage a dans ce

cas été réalisé de manière ponctuelle et manuelle.

1.3. Résultats et commentaires

Le tableau 2 ci-après présente les résultats de dosage des HAP dans les échantillons prélevés à

l’entrée (influent ou encore lixiviats) et à la sortie (eau de rejet) des bassins de décantation de Solvay

à Jemeppe-sur-Sambre.

Tableau 2 : Résultats des analyses HAP dans le CET de Jemeppe-sur-Sambre (Solvay s.a.)

C.E.T. de Jemeppe - sur - Sambre : Lixiviats et rejets - Campagne de contrôle HAP(1) septembre 2003

Laboratoire d'analyses : Institut Scientifique de Service Public Echantillons Unités VMMA(2) LQ(3) Lixiviat Eau de rejet Naphtalène ng / l < 40 369 117

Acénaphtène ng / l < 20 < 30 < 30

Fluorène ng / l < 15 < 10 < 10

Phénanthrène ng / l < 15 29 < 15

Anthracène ng / l < 1 < 1 1

Fluoranthène ng / l < 5 9 12

Pyrène ng / l < 5 5 < 5

Benzoanthracène ng / l < 2 < 2 2

Chrysène ng / l < 2 2 3

Benzo(b)fluoranthène ng / l < 2 < 2 2

Benzo(k)fluoranthène ng / l < 1 < 1 < 1

Benzo(a)pyrène ng / l < 1 < 1 1

Dibenzoanthracène ng / l < 5 < 5 < 5

Benzo(g,h,i)pérylène ng / l < 5 < 5 < 5

Indéno(1,2,3-c,d)pyrène ng / l < 5 < 5 < 5

Somme des 6 de Bornef ng / l 100 < 19 < 23 < 26

Somme 15 PAH ng / l < 124 < 476 < 214 (1) : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (2) : Maximum Admissible en valeur médiane pour la liste des 6 HAP de Borneff, selon l’Arrêté Royal du 04

novembre 1987 fixant les normes de qualité de base pour les eaux du réseau hydrographique public. (3) : Limite de Quantification

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 19 sur 62

D’après les résultats obtenus pour le CET « Les bassins de décantation de l’usine Solvay » à

Jemeppe-sur-Sambre, on constate pour les eaux épurées, qu’en concentration, on reste très

en dessous de la valeur médiane maximale admissible pour les 6 HAP de Borneff. En effet, la

concentration dans l’échantillon d’eau de rejet est inférieure à 26 ng/l alors que la VMMA est

de 100.

De même, on constate une valeur faible en ce qui concerne la concentration en les HAP 6 de

Borneff dans les eaux non encore épurées. La valeur est inférieure à 23 ng/l.

2. CET DE SERAING, LIEU-DIT « LE TERRIL DE LA CHATQUEUE – BOIS DE

CORNILLON» ; ARCELOR S.A. 2.1. Présentation du site

Cf. figure 2 ci-après

2.2. Points de prélèvement

Ici aussi, compte tenu de la configuration du site, un seul point de prélèvement s’est révélé pertinent. Il

s’agit du point de déversement des eaux épurées dans la Meuse. Le point d’échantillonnage se situe

à l’endroit de passage des eaux épurées dans le local-dit local Ministère. L’échantillonnage a été

réalisé de manière ponctuelle, en manuelle.

Nous avons déterminé un point de prélèvement des lixiviats. Il est localisé au niveau du robinet situé

au pied du tube de canalisation amenant les lixiviats de la cuve de mélange à l’entrée du processus

d’épuration. L’échantillonnage est également réalisé de manière ponctuelle et manuelle.

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 21 sur 62

2.3. Résultats et commentaires

Le tableau 3 ci-après présente les résultats de dosage des HAP dans les échantillons prélevés à

l’entrée (lixiviats) et à la sortie (eau de rejet) de la station d’épuration du CET « Le terril de la

Chatqueue – Bois de Cornillon » à Seraing.

Tableau 3 : Résultats des analyses HAP dans le CET de Seraing (Arcelor s.a.)

C.E.T. de Seraing "Chatqueue" : Lixiviat et rejets - Campagne de contrôle HAP(1) septembre 2003

Laboratoire d'analyses : Institut Scientifique de Service Public Echantillons Unités VMMA(

2) LQ(3) Lixiviat Rejet station

d'épuration Naphtalène ng / l < 40 < 40 54

Acénaphtène ng / l < 20 < 30 < 30

Fluorène ng / l < 15 < 10 < 10

Phénanthrène ng / l < 15 < 15 16

Anthracène ng / l < 1 1 3

Fluoranthène ng / l < 2 24 57

Pyrène ng / l < 5 37 67

Benzoanthracène ng / l < 2 2 12

Chrysène ng / l < 2 4 15

Benzo(b)fluoranthène ng / l < 5 6 32

Benzo(k)fluoranthène ng / l < 1 1 9

Benzo(a)pyrène ng / l < 1 2 7

Dibenzoanthracène ng / l < 5 < 5 < 5

Benzo(g,h,i)pérylène ng / l < 5 < 5 12

Indéno(1,2,3-c,d)pyrène ng / l < 5 < 5 18

Somme des 6 de Bornef ng / l 100 < 19 < 43 135

Somme 15 PAH ng / l < 124 < 187 < 347 (1) : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (2) : Maximum Admissible en valeur médiane pour la liste des 6 HAP de Borneff, selon l’Arrêté Royal du 04 novembre

1987 fixant les normes de qualité de base pour les eaux du réseau hydrographique public. (3) : Limite de Quantification

D’après les résultats obtenus pour le CET « Terril de la Chatqueue – Bois de Cornillon » à

Seraing, on constate pour les eaux épurées, qu’en concentration, on est au dessus de la

valeur médiane maximale admissible pour les 6 HAP de Borneff. En effet, la concentration

dans l’échantillon d’eau de rejet est de 135 ng/l alors que la VMMA est de 100.

Par contre, on constate une valeur relativement faible de la concentration en les HAP 6 de

Borneff dans les lixiviats. La valeur est inférieure à 43 ng/l.

Il est étonnant de constater une concentration plus élevée pour les HAP 6 de Borneff dans les

eaux épurées que pour les lixiviats.

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 22 sur 62

3. CET DE VIRTON, LIEU-DIT « LES SONELLES » ; BURGO ARDENNES S.A. 3.1. Présentation du site

Le CET de Burgo Ardennes ne dispose pas de station d’épuration individuelle. Les lixiviats du CET

sont traités dans la station conçue pour le traitement des effluents de l’usine de fabrication de la pâte

à papier. Les lixiviats, après mélange dans un collecteur au point bas du CET sont pompés vers la

station d’épuration. Une deuxième station d’épuration existe sur le site. elle permet le traitement des

effluent de l’usine de fabrication de papier.

Cf. figure 3 ci-après.

3.2. Points de prélèvement

Quatre points de prélèvement ont été définis. Un seul est pertinent pour l’évaluation du flux des HAP

dans les eaux de surface. Les trois autres points ont été considérés, en raison de la particularité du

site, pour montrer la contribution de chaque partie du site au flux global d’HAP. Les points de

prélèvement sont donc :

La cuve de mélange des lixiviats avant envoie vers la station d’épuration pâte à papier

La sortie station d’épuration fabrication pâte à papier

La sortie station d’épuration fabrication papier

Le canal de déversement des eaux globales vers l’exutoire final du rejet qui est le Ton, à

hauteur du déversoir n° 2 tel que définit par l'arrêté Ministériel du 5 novembre 1997.

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 24 sur 62

3.3. Résultats et commentaires

Le tableau 4 ci-après présente les résultats de dosage des HAP dans les échantillons prélevés aux

quatre points définis dans le CET de la société Burgo Ardennes s.a. à Virton.

Tableau 4 : Résultats des analyses HAP dans le CET de Virton (Burgo Ardennes s.a.)

C.E.T. de Virton "Les Sonelles" : Lixiviat et rejets - Campagne de contrôle HAP(1) septembre 2003

Laboratoire d'analyses : Institut Scientifique de Service Public Echantillons Unités VMMA(2) LQ(3) Lixiviat

(cuve de mélange)

Rejet (pâte + lixiviat C.E.T.)

Rejet fabrication

papier

Rejet global

Naphtalène ng / l < 40 < 40 657* < 40 583*

Acénaphtène ng / l < 20 < 30 349* < 30 291*

Fluorène ng / l < 15 < 10 99 < 10 90

Phénanthrène ng / l < 15 24 589 22 526

Anthracène ng / l < 1 < 1 20 < 1 16

Fluoranthène ng / l < 5 6 34* 5 26*

Pyrène ng / l < 5 6 124* 5 122*

Benzoanthracène ng / l < 2 < 2 27* < 2 26*

Chrysène ng / l < 2 2 19* < 2 18*

Benzo(b)fluoranthène ng / l < 2 2 6 < 2 5

Benzo(k)fluoranthène ng / l < 1 < 1 1 < 1 < 1

Benzo(a)pyrène ng / l < 1 < 1 4 < 1 4

Dibenzoanthracène ng / l < 5 < 5 < 5 < 5 < 5

Benzo(g,h,i)pérylène ng / l < 5 < 5 7 < 5 8

Indéno(1,2,3-c,d)pyrène ng / l < 5 < 5 < 5 < 5 < 5

Somme des 6 de Borneff ng / l 100 < 19 < 20 < 57 < 19 < 45

Somme 15 PAH < 124 < 140 < 1946 < 136 < 1731

(1) : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (2) : Maximum Admissible en valeur médiane pour la liste des 6 HAP de Borneff, selon l’Arrêté Royal du 04

novembre 1987 fixant les normes de qualité de base pour les eaux du réseau hydrographique public. (3) : Limite de Quantification

D’après les résultats obtenus pour le CET de Burgo Ardennes au lieu-dit «les Sonelles» à Virton, on

constate :

pour les lixiviats de CET, on observe des valeurs très faibles de la teneur en HAP 6 de

Borneff. En effet, la concentration dans l’échantillon de lixiviat est inférieure à 20 ng/l.

pour le rejet de la station d ‘épuration qui traite à la fois les lixiviats du CET et les effluents

chargés de l’usine de production pâte à papier, en matière de concentration en HAP, les

valeurs trouvées sont inférieures à 57 ng/l. La valeur médiane de référence est de 100 ng/l.

pour le rejet de la station d‘épuration qui traite les effluents chargés de l’usine de production

de papier, en matière de concentration en HAP, les valeurs trouvées sont également très

faibles (< 19 ng/l) en comparaison à la valeur de référence de 100 ng/l.

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 25 sur 62

De même, on constate une valeur faible en ce qui concerne la concentration en les HAP 6 de

Borneff dans le rejet global de l’usine. Cette valeur est inférieure à 45 ng/l alors que la valeur

de référence est 100.

Enfin, on constate des valeurs plus élevées de concentration en HAP 15 des 16 de la liste

EPA dans les échantillons de rejet de station d’épuration qui traite les lixiviats et l’effluent de

fabrication de pâte à papier. Cette valeur élevée est principalement due à la présence de

concentration élevées en naphtalène, phénanthrène et acénaphtène. C’est cette valeur élevée

de la teneur en HAP de la liste EPA dans le rejet de la station d’épuration pâte à papier et

lixiviat de CET qui est responsable de la valeur élevée de concentration en HAP du rejet

global du site, en raison de la contribution importante de cette dernière dans ce rejet global.

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 26 sur 62

CHAPITRE 2 : LES CET DE CLASSE 2 OU 2 ET 3 4. CET DE BELDERBUSCH ; Intercommunale SONEVILLE

4.1. Présentation du site

Cf. Figure 4 ci-après.

4.2. Points de prélèvement

Les prélèvement ont été réalisés dans le cadre de la campagne de contrôle du réseau des CET en

mai 2003. Trois points de prélèvement ont été définis (voir figure 4). Un seul est pertinent pour

l’évaluation du flux de HAP vers les eaux de surface. Il s’agit du rejet global qui reprend le mélange

des deux rejets des lixiviats vieux et jeune épurés. Les trois points de prélèvement sont :

L’entrée station d’épuration pour les lixiviats jeunes,

L’entrée lagune pour les lixiviats vieux

La sortie stripping pour l’ensemble des rejets des eaux épurées

Nous n’avions pas réalisé de prélèvement sur les eaux de ruissellement.

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 28 sur 62

4.3. Résultats et commentaires

Tableau 5 : Résultats des analyses HAP dans le CET de Belderbusch (intercommunale Soneville)

C.E.T. de Champ de Belderbusch : Lixiviats et rejet global - Campagne de contrôle HAP(1) mai 2003

Laboratoire d'analyses : Institut Scientifique de Service Public

Echantillons Unités VMMA(2)

LQ(3) Lixiviat jeune

Lixiviat vieux

Rejet Step global

Gammes de concentration dans les lixiviats (4)*

Naphtalène ng / l < 40 24159 12459 < 40 4600 - 186 000

Acénaphtène ng / l < 20 1168 778 < 30

Fluorène ng / l < 15 882 573 < 10 21 000 - 32 600

Phénanthrène ng / l < 15 1466 978 < 15 8100 - 1 220

Anthracène ng / l < 1 206 234 < 1

Fluoranthène ng / l < 5 629 1041 < 5 9560 - 723 000

Pyrène ng / l < 5 384 763 < 5 Benzoanthracène ng / l < 2 200 385 < 2 Chrysène ng / l < 2 177 378 < 2 Benzo(b)fluoranthène ng / l < 2 108 165 < 2 Benzo(k)fluoranthène ng / l < 1 41 65 < 1 Benzo(a)pyrène ng / l < 1 110 169 < 1 Dibenzoanthracène ng / l < 5 13 19 < 5 Benzo(g,h,i)pérylène ng / l < 5 79 51 < 5 Indéno(1,2,3-c,d)pyrène ng / l < 5 39 35 < 5

Somme 6-HAP de Borneff ng / l 100 < 19 1006 1526 < 19

Somme 15 PAH ng / l < 124 29660 18093 < 129 (1) : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (2) : Maximum Admissible en valeur médiane pour la liste des 6 HAP de Borneff, selon l’Arrêté Royal du 04 novembre 1987

fixant les normes de qualité de base pour les eaux du réseau hydrographique public. (3) : Limite de Quantification (4) : Andreotola et al. [1997]

D’après les résultats obtenus pour le CET de Belderbusch, on constate :

pour les lixiviats de CET tant vieux que jeunes, on observe des concentrations apparemment

élevées pour les HAP 6 de Borneff. En effet, la concentration dans l’échantillon de lixiviat

jeune est de 1006 ng/l alors que celle dans l’échantillon de lixiviat vieux est 1526 ng/l. Ces

valeurs élevées sont dues à la concentration élevée en naphtalène. Une comparaison aux

gammes de concentration décrites par Andreotola et al [1997] montre que ces valeurs sont

plutôt faibles par rapport à ce que l’on peut rencontrer. Une observation plus poussée montre

que ces concentrations en HAP sont pratiquement éradiquées pendant l’opération

d’épuration. En effet,

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 29 sur 62

pour le rejet global des eaux épurées, la concentration en HAP 6 de Borneff est très faible

(<19 ng/l) en comparaison à la valeur médiane de référence de 100 ng/l.

Nous n’avons pas réalisé de prélèvement sur les eaux de ruissellement. L’observation des

résultats des prélèvements dans les eaux de ruissellement des autres CET nous montrent

qu’en général, il y a très peu d’HAP ou peut-être même pas du tout dans ces eaux. Nous

confirmerons cette affirmation par un prélèvement au cours de la deuxième campagne de

mesure des HAP du mois de mars 2004.

5. CET DU CHAMP DE BEAUMONT; CETB S.A. 5.1. Présentation du site

Cf. Figure 5 ci-après.

5.2. Points de prélèvement

Au moment où le prélèvement a été effectué, le CET ne disposais pas encore de station d‘épuration.

Les lixiviats étaient donc traités à l’extérieur. Il n’y avait pas non plus de ruissellement. Nous n’avons

donc pu avoir que l’échantillon de lixiviat. L’échantillon a été prélevé dans le bassin de récolte de

lixivaits.

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 31 sur 62

5.3. Résultats et commentaires

Tableau 6 : Résultats des analyses HAP dans le CET de Champ de Beaumont (CETB s.a.)

C.E.T. de Champ de Beaumont : Lixiviats - Campagne de contrôle HAP(1) septembre 2002

Laboratoire d'analyses : Institut Scientifique de Service Public

Echantillons Unités VMMA(2)

LQ(3) Lixiviat

Gammes de concentration dans les lixiviats (4)*

Naphtalène ng / l < 40 252 4600 - 186 000

Acénaphtène ng / l < 20 294

Fluorène ng / l < 15 140 21 000 - 32 600

Phénanthrène ng / l < 15 144 8100 - 1 220

Anthracène ng / l < 1 23 Fluoranthène ng / l < 5 42 9560 - 723 000

Pyrène ng / l < 5 30 Benzoanthracène ng / l < 2 24 Chrysène ng / l < 2 15 Benzo(b)fluoranthène ng / l < 2 9 Benzo(k)fluoranthène ng / l < 1 3 Benzo(a)pyrène ng / l < 1 9 Dibenzoanthracène ng / l < 5 < 5 Benzo(g,h,i)pérylène ng / l < 5 9 Indéno(1,2,3-c,d)pyrène ng / l < 5 < 10

Somme 6-HAP de Borneff ng / l 100 < 19 < 82

Somme 15 PAH ng / l < 124 994

(1) : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (2) : Maximum Admissible en valeur médiane pour la liste des 6 HAP de Borneff, selon l’Arrêté Royal du

04 novembre 1987 fixant les normes de qualité de base pour les eaux du réseau hydrographique public.

(3) : Limite de Quantification (4) : Andreotola et al. [1997]

D’après les résultats obtenus pour le CET de Champ de Beaumont, on constate :

les lixiviats de CET ont des concentrations faibles pour les HAP 6 de Borneff. En effet, la

concentration dans l’échantillon de lixiviat est inférieure à 82 ng/l. Une comparaison aux

gammes de concentration décrites par Andreotola et al [1997] pour certains HAP tels le

fluoranthène montre que ces valeurs sont très faibles par rapport à ce qu’il a rencontré.

Rappelons que ce lixiviats est traité à l’extérieur du site avant rejet dans les eaux de surface.

Le procédé de traitement va, comme on le constate dans d’autres cas, diminuer encore

drastiquement cette teneur en HAP.

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 32 sur 62

6. CET DE COUR-AU-BOIS, LIEU-DIT « BOIS MARCHANT» ; BIFFA WASTE SERVICE S.A. 6.1. Présentation du site

Cf. figure 6 ci-après

6.2. Points de prélèvement

Deux points de prélèvement ont été retenus. Le prélèvement des eaux de ruissellement manque. En

effet, ce prélèvement a été fait dans le cadre du réseau de contrôle des CET en Région wallonne. Le

ruissellement sera donc évalué au cours de la deuxième campagne de mesure des HAP (mars 2004).

Les deux points de prélèvement étudiés sont représentés dans la figure 6 ci-dessus. Il s’agit des

lixiviats et des eaux de rejet de la station d’épuration.

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 34 sur 62

6.3. Résultats et commentaires

Tableau 7 : Résultats des analyses HAP dans le CET de Cour-au-Bois (Biffa Waste Services s.a.)

C.E.T. de Cour-au-Bois : Lixiviats, rejet et ruissellement - Campagne de contrôle HAP(1) Campagne de contrôle d'octobre 2002

Laboratoire d'analyses : Institut Scientifique de Service Public

Echantillons Unités VMMA(2)

LQ(3) Lixiviat

Rejet Step Eau ruissellement

Gammes de concentration dans les lixiviats (4)*

Naphtalène ng / l < 40 1122 78 4600 - 186 000

Acénaphtène ng / l < 20 242 < 40

Fluorène ng / l < 15 131 < 10 21 000 - 32 600

Phénanthrène ng / l < 15 731 < 10 8100 - 1 220

Anthracène ng / l < 1 24 < 1

Fluoranthène ng / l < 5 139 < 5 9560 - 723 000

Pyrène ng / l < 5 56 < 5 Benzoanthracène ng / l < 2 53 < 2 Chrysène ng / l < 2 46 2 Benzo(b)fluoranthène ng / l < 2 44 < 5 Benzo(k)fluoranthène ng / l < 1 18 < 1 Benzo(a)pyrène ng / l < 1 42 1 Dibenzoanthracène ng / l < 5 10 < 5 Benzo(g,h,i)pérylène ng / l < 5 30 < 5 Indéno (1,2,3-c,d)pyrène ng / l < 5 22 10

Somme HAP 6-Borneff ng / l 100 < 19 295 < 27 Somme 15 PAH ng / l < 124 2710 < 180

(1) : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (2) : Maximum Admissible en valeur médiane pour la liste des 6 HAP de Borneff, selon l’Arrêté Royal du 04 novembre 1987

fixant les normes de qualité de base pour les eaux du réseau hydrographique public. (3) : Limite de Quantification (4) : Andreotola et al. [1997]

Les résultats obtenus pour le CET de Cour-au-Bois montrent :

pour les lixiviats des teneurs en HAP est très faibles quand on les compare à des valeurs

décrites pour certains HAP par Andreotola et al. [1997]. C’est le cas du naphtalène, fluorène

et phénanthrène.

pour le rejet de la station d’épuration, les valeurs de concentration obtenues sont encore plus

faibles. Elles sont même près de quatre fois inférieures à la norme de 100 ng/l en valeur

médiane.

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 35 sur 62

7. CET DE CRONFESTU, LIEU-DIT « LES CHAUFFOURS » ; Intercommunale I.D.E.A. 7.1. Présentation du site

Figure 7 : Présentation générale du CET de Cronfestu

7.2. Points de prélèvement

Le site de Cronfestu, malgré une récente réhabilitation n’est toujours pas dotée de station d’épuration.

Les lixiviats du site ne sont pas recueillis et ne sont pas traités on-site non plus. Il existe un drain qui

n’a pas fait l’objet de prélèvement dans le cadre du réseau de contrôle des CET. Aucun échantillon n’

a donc été prélevé sur ce site. Dans le cadre de la deuxième campagne de mesure, nous essayerons

d’avoir en plus du drain, l’un ou l’autre point susceptible d’être pertinent pour l’évaluation du flux des

HAP dans les eaux de surface.

7.3. Résultats et commentaires

Pas de tableau des résultats car aucun échantillon ni de lixiviat, ni de ruissellement, ni d’eau de rejet

épurée n’a pu être prélevé.

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 36 sur 62

8. CET DE FLORENNE-MORIALME, LIEU-DIT « LE FAYAT » ; Intercommunale BEPN.

8.1. Présentation du site

Figure 8 : Présentation générale du CET de Florenne-Morialmé

8.2. Points de prélèvement

Deux points d’échantillonnage ont été définis. Il s’agit de la lagune de stockage des lixiviats pour le

lixiviat et le point de pompage de la nappe. Il n’y avait pas d’eau de ruissellement superficiel au

moment du prélèvement. Il n’y a pas non plus de rejet de station d’épuration dans la mesure où les

lixiviats ne sont pas traités sur place mais envoyés à la station d’épuration urbaine de l’INASEP.

Page 37: ETUDE DES HYDROCARBURES AROMATIQUES ...environnement.wallonie.be/data/dechets/cet/00intro/pdf/...RESUME 3 3. TABLE DES MATIÈRES 5 4. PARTIM MÉTHODOLOGIE 9 4.1. INTRODUCTION ET OBJET

ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 37 sur 62

L’échantillonnage de lixiviat a été réalisé de manière ponctuelle et manuelle. De même que

l’échantillonnage de l’eau de la nappe.

8.3. Résultats et commentaires

Le tableau 8 ci-après présente les résultats de dosage des HAP dans les échantillons prélevés aux

deux points définis dans le CET de Florenne-Morialmé à Morialmé.

Tableau 8 : Résultats des analyses HAP dans le CET de Florenne-Morialmé (Intercommunale BEPN)

C.E.T. de Morialmé : Lixiviats et nappe - Campagne de contrôle HAP(1) septembre 2003

Laboratoire d'analyses : Institut Scientifique de Service Public

Echantillons Unités VMMA(2) LQ(3) Lixiviat Nappe Gammes de concentration dans les lixiviats (4)*

Naphtalène ng / l < 40 2710 < 40 4600 - 186 000

Acénaphtène ng / l < 20 587 < 30

Fluorène ng / l < 15 561 < 10 21 000 - 32 600

Phénanthrène ng / l < 15 2033 < 15 8100 - 1 220

Anthracène ng / l < 1 159 < 1

Fluoranthène ng / l < 5 1433 < 5 9560 - 723 000

Pyrène ng / l < 5 1411 < 5 Benzoanthracène ng / l < 2 423 < 2 Chrysène ng / l < 2 569 < 2 Benzo(b)fluoranthène ng / l < 2 322 < 2 Benzo(k)fluoranthène ng / l < 1 94 < 1 Benzo(a)pyrène ng / l < 1 208 < 1 Dibenzoanthracène ng / l < 5 15 < 5 Benzo(g,h,i)pérylène ng / l < 5 98 < 5 Indéno(1,2,3-c,d)pyrène ng / l < 5 66 < 5

Somme 6-HAP de Borneff ng / l 100 < 19 2221 < 19

Somme 15 PAH ng / l < 124 10689 < 129 (1) : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (2) : Maximum Admissible en valeur médiane pour la liste des 6 HAP de Borneff, selon l’Arrêté Royal du 04 novembre 1987

fixant les normes de qualité de base pour les eaux du réseau hydrographique public. (3) : Limite de Quantification (4) : Andreotola et al. [1997]

D’après les résultats des analyses des échantillons prélevés dans le CET de Florenne-Morialmé au

lieu-dit «Le Fayat» à Morialmé, on constate :

La concentration en HAP dans les lixiviats est très faible si l’on considère les gammes de

concentrations décrites par Andreotola et al [1997] pour certains HAP de la liste des 16 de

EPA. En effet, la concentration dans l’échantillon de lixiviat est de 2221 ng/l pour l’ensemble

des 16 alors que le seul naphtalène peut aller jusqu’à 186 000 ng/l. Notons en plus que ces

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 38 sur 62

lixiviats ne seront déversés dans les eaux de surface qu’après avoir subi un traitement dans la

station d’épuration de l’INASEP et, les observations réalisées dans d’autres stations

d’épuration ont montré que les procédés épuratoires réduisent fortement la concentration en

HAP des lixiviats.

La concentration en HAP 6 de Borneff dans les eaux de pompage de la nappe est très en

dessous de la valeur médiane maximale admissible de 100 ng/l. En effet, cette valeur est

inférieure à 19 ng/l qui est la limite de quantification globale des 6 HAP.

9. CET DE FROIDCHAPELLE, LIEU-DIT « CHAMP DES 7 ANES» ; Intercommunale INTERSUD. 9.1. Présentation du site

Cf. figure 9 ci-après.

9.2. Points de prélèvement

Comme le montre la figure 9 ci-dessus, trois points de prélèvement ont été retenus. Ce sont :

Un point en amont de la station d’épuration pour recueillir le lixiviat brut

Un point en aval du procédé d’épuration pour recueillir le rejet de la station d’épuration

Et un point au niveau de l’évacuation des flux vers le réseau hydrographique local. Le flux

prélevé ici représente un mélange des eaux de ruissellement et des rejets des eaux épurés.

Nous l’avons appelé rejet global.

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 40 sur 62

9.3. Résultats et commentaires

Tableau 9 : Résultats des analyses HAP dans le CET de Froidchapelle (intercommunale Intersud)

C.E.T. de Froidchapelle : Lixiviats et rejets - Campagne de contrôle HAP(1) septembre 2003

Laboratoire d'analyses : Institut Scientifique de Service Public

Echantillons Unités VMMA(2)

LQ(3) Lixiviat

Rejet Step

Rejet global

Gammes de concentration dans les lixiviats (4)*

Naphtalène ng / l < 40 253 < 40 < 40 4600 - 186 000

Acénaphtène ng / l < 20 1700 < 20 < 20

Fluorène ng / l < 15 1430 < 15 < 15 21 000 - 32 600

Phénanthrène ng / l < 15 2433 < 15 < 15 8100 - 1 220

Anthracène ng / l < 1 158 < 1 < 1

Fluoranthène ng / l < 5 1074 < 5 < 5 9560 - 723 000

Pyrène ng / l < 5 657 < 5 < 5 Benzoanthracène ng / l < 2 277 < 2 < 2 Chrysène ng / l < 2 222 < 2 < 2 Benzo(b)fluoranthène ng / l < 2 136 < 5 < 5 Benzo(k)fluoranthène ng / l < 1 49 < 1 < 1 Benzo(a)pyrène ng / l < 1 94 2 1 Dibenzoanthracène ng / l < 5 17 < 5 < 5 Benzo(g,h,i)pérylène ng / l < 5 44 < 5 < 5 Indéno(1,2,3-c,d)pyrène ng / l < 5 31 < 5 < 5

Somme 6-HAP de Borneff ng / l 100 < 19 1428 < 22 < 22

Somme 15 PAH ng / l < 124 8576 < 128 < 127 (1) : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (2) : Maximum Admissible en valeur médiane pour la liste des 6 HAP de Borneff, selon l’Arrêté Royal du 04 novembre 1987

fixant les normes de qualité de base pour les eaux du réseau hydrographique public. (3) : Limite de Quantification (4) : Andreotola et al. [1997]

Les résultats d’analyse des échantillons prélevés dans le CET de Froidchapelle montrent que :

La concentration en HAP dans les lixiviats est très faible si l’on considère les gammes de

concentrations décrites par Andreotola et al [1997] pour certains HAP de la liste des 16 de

EPA. En effet, la concentration dans l’échantillon de lixiviat est de 8576 ng/l pour l’ensemble

des 16 alors que le seul naphtalène peut aller jusqu’à 186 000 ng/l. Le procédé d’épuration

mis en place permet de surcroît de réduire cette concentration en HAP. En effet,

La concentration en HAP 6 de Borneff dans les eaux de rejet de la station d’épuration est rès

en dessous de la valeur médiane maximale admissible de 100 ng/l. En effet, cette valeur est

inférieure à 22 ng/l qui est la limite de quantification globale des 6 HAP.

Page 41: ETUDE DES HYDROCARBURES AROMATIQUES ...environnement.wallonie.be/data/dechets/cet/00intro/pdf/...RESUME 3 3. TABLE DES MATIÈRES 5 4. PARTIM MÉTHODOLOGIE 9 4.1. INTRODUCTION ET OBJET

ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 41 sur 62

La concentration en HAP 6 de Borneff dans les eaux de rejet global qui reprennent les eaux

de rejet de la station d’épuration et des eaux de ruissellement du site, est très en dessous de

la valeur médiane maximale admissible de 100 ng/l. En effet, cette valeur est inférieure à 22

ng/l qui est la limite de quantification globale des 6 HAP. Ceci traduit aussi que les eaux de

ruissellement du site ne contiennent que peu ou pas du tout de HAP de la liste des EPA.

10. CET DE GEDINNE-MALVOISIN, LIEU-DIT « BOIS DE GERHENNE » ; Intercommunale BEPN.

10.1. Présentation du site

Cf. figure 10 ci-après.

10.2. Points de prélèvement

Ici aussi, deux points d’échantillonnage ont été définis. Il s’agit également, comme pour Morialmé, de

la lagune de stockage des lixiviats pour le lixiviat et du point de pompage de la nappe. Il n’y avait pas

non plus d’eau de ruissellement superficiel au moment du prélèvement. Tout comme il n’y a pas non

plus de rejet de station d’épuration, les lixiviats n’étant pas traités sur place mais envoyés à la station

d’épuration urbaine de Ciney ou de Rochefort.

L’échantillonnage de lixiviat dans la lagune a été réalisé de manière ponctuelle et manuelle. De même

que l’échantillonnage de l’eau de la nappe.

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 43 sur 62

10.3. Résultats et commentaires

Le tableau 10 ci-après présente les résultats de dosage des HAP dans les échantillons prélevés aux

deux points définis dans le CET de Gedinne-Malvoisin à Malvoisin.

Tableau 10 : Résultats des analyses HAP dans le CET de Gedinne-Malvoisin (intercommunale BEPN)

C.E.T. de Malvoisin : Lixiviats et nappe - Campagne de contrôle HAP(1) septembre 2003

Laboratoire d'analyses : Institut Scientifique de Service Public

Echantillons Unités VMMA(2)

LQ(3) Lixiviat Nappe

Gammes de concentration dans les lixiviats (4)*

Naphtalène ng / l < 40 449 < 40 4600 - 186 000

Acénaphtène ng / l < 20 < 30 < 30

Fluorène ng / l < 15 16 < 10 21 000 - 32 600

Phénanthrène ng / l < 15 39 < 15 8100 - 1 220

Anthracène ng / l < 1 4 < 1

Fluoranthène ng / l < 5 43 < 5 9560 - 723 000

Pyrène ng / l < 5 30 < 5

Benzoanthracène ng / l < 2 11 < 2 Chrysène ng / l < 2 13 < 2 Benzo(b)fluoranthène ng / l < 2 9 < 2 Benzo(k)fluoranthène ng / l < 1 4 < 1 Benzo(a)pyrène ng / l < 1 5 < 1 Dibenzoanthracène ng / l < 5 < 5 < 5 Benzo(g,h,i)pérylène ng / l < 5 < 5 < 5 Indéno(1,2,3-c,d)pyrène ng / l < 5 < 5 < 5

Somme 6-HAP de Borneff ng/l 100 < 19 < 71 < 19

Somme 15 PAH EPA ng / l < 124 < 668 < 129 (1) : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (2) : Maximum Admissible en valeur médiane pour la liste des 6 HAP de Borneff, selon l’Arrêté Royal du 04 novembre 1987

fixant les normes de qualité de base pour les eaux du réseau hydrographique public. (3) : Limite de Quantification (4) : Andreotola et al. [1997]

On constate, d’après les résultats des analyses des échantillons prélevés dans le CET de Gedinne-

Malvoisin au lieu-dit « Bois de Gerhenne» à Malvoisn, que :

La concentration en HAP dans les lixiviats est très faible si l’on considère les gammes de

concentrations décrites par Andreotola et al [1997] pour certains HAP de la liste des 16 de

EPA. En effet, la concentration dans l’échantillon de lixiviat est de 71 ng/l pour l’ensemble des

16 alors que le seul naphtalène peut aller jusqu’à 186 000 ng/l. Comme pour les autres

lixiviats, ils seront traités avant rejet dans le réseau hydrographique, ce qui contribuera à

diminuer encore cette concentration déjà très faible.

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 44 sur 62

La concentration en HAP 6 de Borneff dans les eaux de pompage de la nappe est très en

dessous de la valeur médiane maximale admissible de 100 ng/l. En effet, cette valeur est

inférieure à 19 ng/l qui est la limite de quantification globale des 6 HAP.

11. CET DE HABAY, LIEU-DIT « LES COEUVINS» ; Intercommunale IDELUX. 11.1. Présentation du site

Cf. figure 11 ci-après

11.2. Points de prélèvement

Quatre points de prélèvement ont été retenus. Le lixiviat, l’eau de ruissellement (non contaminée), le

rejet de la station d’épuration et le jus de compost.

Le lixiviat a été prélevé dans la lagune avant l’entrée dans la station d’épuration. Le mode

d’échantillonnage est manuel et ponctuel

L’eau de ruissellement a été prélevée dans la lagune de récupération située à l’extrémité Sud

du site. là aussi, le mode d’échantillonnage est manuel et ponctuel

L’échantillon rejet de la station d’épuration quant à lui a été prélevé à la sortie de la station

d’épuration selon le mode manuel et ponctuel

Le jus de compost est un effluent brun résultant de l’écoulement lent de jus issus de déchets

compostés depuis le hall de compostage et qui rejoint le ruisseau de la Goutaine à hauteur de

la sapinière. Un échantillon de ce jus a été prélevé 1 mètre en amont du point de

déversement dans le ruisseau. Ici aussi, l’échantillonnage est ponctuel et manuel.

Page 45: ETUDE DES HYDROCARBURES AROMATIQUES ...environnement.wallonie.be/data/dechets/cet/00intro/pdf/...RESUME 3 3. TABLE DES MATIÈRES 5 4. PARTIM MÉTHODOLOGIE 9 4.1. INTRODUCTION ET OBJET

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 46 sur 62

11.3. Résultats et commentaires

Le tableau 11 ci-après présente les résultats de dosage des HAP dans les échantillons prélevés aux

deux points définis dans le CET de Habay à Habay-la-neuve.

Tableau 11 : Résultats des analyses HAP dans le CET de Habay-la-neuve (intercommunale IDELUX)

C.E.T. de Habay : Lixiviats et rejets - Campagne de contrôle HAP(1) septembre 2003

Laboratoire d'analyses : Institut Scientifique de Service Public Echantillons Unités VMMA(2) LQ(3) Lixiviat Rejet

step Eau de

ruissellement

Jus de compost

Gammes de concentration

dans les lixiviats (4)

Naphtalène ng / l < 40 395 < 40 < 40 625 4600 - 186 000

Acénaphtène ng / l < 20 72 < 30 < 30 < 30

Fluorène ng / l < 15 111 < 10 < 10 70 21 000 - 32 600

Phénanthrène ng / l < 15 726 < 15 < 15 119 8100 - 1 220

Anthracène ng / l < 1 35 < 1 < 1 6

Fluoranthène ng / l < 5 485 < 5 < 5 67 9560 - 723 000

Pyrène ng / l < 5 402 < 5 < 5 53

Benzoanthracène ng / l < 2 142 < 2 < 2 20

Chrysène ng / l < 2 165 < 2 < 2 32

Benzo(b)fluoranthène ng / l < 2 118 < 2 < 2 23

Benzo(k)fluoranthène ng / l < 1 33 < 1 < 1 8

Benzo(a)pyrène ng / l < 1 56 < 1 < 1 12

Dibenzoanthracène ng / l < 5 6 < 5 < 5 < 5

Benzo(g,h,i)pérylène ng / l < 5 35 < 5 < 5 8

Indéno(1,2,3-c,d)pyrène ng / l < 5 27 < 5 < 5 11

Somme 6-HAP de Borneff ng/l 100 < 19 766 < 19 < 19 129

Somme 15 PAH ng / l < 124 2808 < 129 < 129 < 1089

(1) : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (2) : Maximum Admissible en valeur médiane pour la liste des 6 HAP de Borneff, selon l’Arrêté Royal du 04 novembre 1987

fixant les normes de qualité de base pour les eaux du réseau hydrographique public. (3) : Limite de Quantification (4) : Andreotola et al. [1997]

D’après les résultats obtenus pour le CET de Habay lieu-dit «Les Coeuvins», on constate que :

La concentration en HAP 6 de Borneff des lixiviats également très faible si on la compare aux

valeurs décrites par Andreotola et al. [1997]. En effet, la concentration dans l’échantillon de

lixiviat est de 2808 ng/l alors que pour le seul naphtalène, Andreotola décrit des concentration

allant jusque 186 000. De plus, l’épuration de ce lixiviat diminue fortement ces valeurs. En

effet,

La concentration d’HAP 6 de Borneff dans l’échantillon rejets de la station d’épuration est

inférieur à 19 ng/l. Une valeur très faible comparée à la norme de qualité de base pour les

eaux du réseau hydrographique public qui est de 100 ng/l.

L’échantillon eau de ruissellement a également une valeur inférieur à 19 ng/l et,

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 47 sur 62

Le jus de compost quant à lui montre une valeur un peu plus élevée mais encore inférieure

celle des lixiviats.

12. CET DE HAPPE-CHAPOIS ; Intercommunale BEPN.

12.1. Présentation du site

Cf. figure 12 ci-après.

12.2. Points de prélèvement

Trois points de prélèvement ont été retenus. Le lixiviat, l’eau de ruissellement (non contaminée) et le

rejet de la station d’épuration.

Le lixiviat a été prélevé dans la lagune avant l’entrée dans la station d’épuration. Le mode

d’échantillonnage est manuel et ponctuel

L’eau de ruissellement a été prélevée au point de déversement dans le ruisseau des Cresses

situé à l’extrême sud du site. Là aussi, le mode d’échantillonnage est manuel et ponctuel

L’échantillon rejet de la station d’épuration quant à lui a été prélevé au point de déversement

définit suivant l'arrêté Ministériel du 27 juillet 1992, le mode manuel et ponctuel

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 48 sur 62

Figure 12 : Présentation générale du CET de Happe-Chapois et des points de prélèvement

Page 49: ETUDE DES HYDROCARBURES AROMATIQUES ...environnement.wallonie.be/data/dechets/cet/00intro/pdf/...RESUME 3 3. TABLE DES MATIÈRES 5 4. PARTIM MÉTHODOLOGIE 9 4.1. INTRODUCTION ET OBJET

ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 49 sur 62

12.3. Résultats et commentaires

Le tableau 12 ci-après présente les résultats de dosage des HAP dans les échantillons prélevés aux

deux points définis dans le CET de Happe-Chapois.

Tableau 12 : Résultats des analyses HAP dans le CET de Happe-Chapois (intercommunale BEPN)

C.E.T. de Happe - Chapois : Lixiviats et rejets - Campagne de contrôle HAP(1) septembre 2003

Laboratoire d'analyses : Institut Scientifique de Service Public Echantillons Unités VMMA(2) LQ(3) Lixiviats Eaux de

ruissellementRejets station

d'épuration Gammes de

concentration dans les lixiviats (4)

Naphtalène ng / l < 40 7237 < 40 < 40 4600 - 186 000

Acénaphtène ng / l < 20 1094 < 30 < 30

Fluorène ng / l < 15 1060 < 10 < 10 21 000 - 32 600

Phénanthrène ng / l < 15 2864 16 < 15 8100 - 1 220

Anthracène ng / l < 1 299 1 < 1

Fluoranthène ng / l < 5 2067 10 < 5 9560 - 723 000

Pyrène ng / l < 5 1749 < 5 < 5

Benzoanthracène ng / l < 2 549 2 < 2

Chrysène ng / l < 2 942 3 < 2

Benzo(b)fluoranthène ng / l < 2 354 2 < 2

Benzo(k)fluoranthène ng / l < 1 121 < 1 < 1

Benzo(a)pyrène ng / l < 1 261 1 < 1

Dibenzoanthracène ng / l < 5 21 < 5 < 5

Benzo(g,h,i)pérylène ng / l < 5 96 < 5 < 5

Indéno(1,2,3-c,d)pyrène ng / l < 5 87 < 5 < 5

Somme 6-HAP de Borneff ng/l 100 < 19 2986 < 29 < 19

Somme 15 PAH ng / l < 124 18801 < 136 < 129

(1) : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (2) : Maximum Admissible en valeur médiane pour la liste des 6 HAP de Borneff, selon l’Arrêté Royal du 04 novembre 1987

fixant les normes de qualité de base pour les eaux du réseau hydrographique public. (3) : Limite de Quantification (4) : Andreotola et al. [1997]

D’après les résultats obtenus pour le CET de Happe-Chapois au lieu-dit «Les Golettes», on constate

que :

D’après les concentrations décrites dans des lixiviats par Andreotola, La concentration en

HAP 16 EPA dans les lixiviats est très faible. En effet, la concentration dans l’échantillon de

lixiviat est de 2986 ng/l alors que les valeurs décrites par Androtola peuvent atteindre 186 000

ng/l pour le seul naphtalène. Ce lixiviat doit cependant encore être épuré avant d’être rejeté

dans le ruisseau des Cresses. Et en effet,

Le processus d’épuration qui se tient sur place permet d’atteindre des valeurs plus faibles

dans le rejet. En effet, la concentration d’HAP 6 de Borneff dans l’échantillon rejets de la

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 50 sur 62

station d’épuration est inférieur à 19 ng/l. Une valeur très faible comparée à la norme de

qualité de base pour les eaux du réseau hydrographique public qui est de 100 ng/l.

L’échantillon d’eau de ruissellement est également très faible, soit une valeur inférieur à 29

ng/l.

13. CET DE HALLEMBAYE, LIEU-DIT « ANCIENNE CARRIERE CPL» ; Intercommunale INTRADEL

13.1. Présentation du site

Cf. Figure 13 ci-après.

13.2. Points de prélèvement

Le CET dispose de deux stations d’épuration de lixiviats qui fonctionnent de manière individualisée.

Quatre points de prélèvement identifiés dans la figure 13 ci-dessus ont été retenus pour

l’échantillonnage. Il s’agit de :

D’un point en amont de l’ancienne station d’épuration

D’un point en amont de la nouvelle station d’épuration

D’un point en aval de l’ancienne station d’épuration

D’un point en aaval de la nouvelle station d’épuration

Les eaux de ruissellement n’ont pas été étudiées mais, le seront l’objet dans le cadre de la campagne

de mesure de mars 2004.

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 52 sur 62

13.3. Résultats et commentaires

Tableau 13 : Résultats des analyses HAP dans le CET de Hallembaye (intercommunale INTRADEL)

C.E.T. de Hallembaye : Lixiviats - Campagne de contrôle HAP(1) février 2002

Laboratoire d'analyses : Institut Scientifique de Service Public

Echantillons Unités VMMA(2)

LQ(3) Lixiviat jeune

Lixiviat vieux

Rejet nouvelle Step

Rejet ancien. Step

Gammes de concentration

dans les lixiviats (4)

Naphtalène ng / l < 40 835 4388 < 80 2664 4600 - 186 000

Acénaphtène ng / l < 20 89 642 69 182

Fluorène ng / l < 15 64 284 69 159 21 000 - 32 600

Phénanthrène ng / l < 15 189 314 84 161 8100 - 1 220

Anthracène ng / l < 1 22 35 14 16

Fluoranthène ng / l < 5 322 343 153 30 9560 - 723 000

Pyrène ng / l < 5 268 241 176 15

Benzoanthracène ng / l < 2 15 70 25 < 2

Chrysène ng / l < 2 40 81 17 2

Benzo(b)fluoranthène ng / l < 2 35 55 < 5 < 5

Benzo(k)fluoranthène ng / l < 1 12 19 2 < 1

Benzo(a)pyrène ng / l < 1 21 35 3 < 1

Dibenzoanthracène ng / l < 5 < 5 5 < 5 < 5

Benzo(g,h,i)pérylène ng / l < 5 12 18 < 5 < 5

Indéno(1,2,3-c,d)pyrène ng / l < 5 11 18 < 10 < 10

Somme 6-HAP de Borneff ng / l 100 < 19 413 488

178 52

Somme 15 PAH ng / l < 124 1934 6548 614 3229

(1) : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (2) : Maximum Admissible en valeur médiane pour la liste des 6 HAP de Borneff, selon l’Arrêté Royal du 04 novembre 1987

fixant les normes de qualité de base pour les eaux du réseau hydrographique public. (3) : Limite de Quantification (4) : Andreotola et al. [1997]

Les résultats d’analyse des échantillons prélevés au CET de Hallembaye montrent que :

Sur base des observations de Andreotola et al. [1997], les concentrations en HAP 16 de la

liste EPA dans les lixiviats sont à l’origine très faibles. On peut aussi observer que

contrairement aux autres stations d’épuration, les deux procédés d’épuration utilisés à

Hallembaye ne diminuent pas drastiquement ces HAP au cours du traitement épuratoire des

lixiviats. En effet,

La teneur en HAP 6 de Borneff dans les eaux de rejet de l’ancienne station d’épuration, si elle

reste inférieure à la norme est tout de même à une concentration de 52 ng/l

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 53 sur 62

Quant à la concentration en HAP 6 de Borneff dans les eaux de rejet de la nouvelle station

d’épuration, elle dépasse la norme de 100 ng/l en valeur médiane. Elle est de 178 ng/l.

14. CET DE MONT-SAINT-GUIBERT, LIEU-DIT « TROIS-BURETTES » ; CETEM, SHANKS S.A. 14.1. Présentation du site

Cf. figure 14 ci-après.

14.2. Points de prélèvement

A Mont-St-Guibert, s’il existe en effet une station d’épuration, celle-ci a pour seul rôle d’abattre une

partie de la pollution présente dans les lixiviats. En effet, l’opération d’épuration est terminée à

l’extérieur du site. Nous avons donc prélevé un seul échantillon sur ce site. Il s’agit d’un échantillon de

lixiviat qui a été prélevé dans la cuve de relevage des lixiviats représentée à la figure 14 ci-dessous.

Pas ruissellement étudié

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 55 sur 62

14.3. Résultats et commentaires

Tableau 14 : Résultats des analyses HAP dans le CET de Mont-St-Guibert (SHANKS s.a.)

C.E.T. de Mont-St-Guibert : Lixiviats - Campagne de contrôle HAP(1) 2001

Laboratoire d'analyses : Institut Scientifique de Service Public

Echantillons Unités VMMA(2)

LQ(3) Lixiviat

Gammes de concentration dans les lixiviats (4)

Naphtalène ng / l < 40 2430 4600 - 186 000

Acénaphtène ng / l < 20 830

Fluorène ng / l < 15 740 21 000 - 32 600

Phénanthrène ng / l < 15 1410 8100 - 1 220

Anthracène ng / l < 1 70

Fluoranthène ng / l < 5 470 9560 - 723 000

Pyrène ng / l < 5 270

Benzoanthracène ng / l < 2 50

Chrysène ng / l < 2 31

Benzo(b)fluoranthène ng / l < 2 34

Benzo(k)fluoranthène ng / l < 1 14

Benzo(a)pyrène ng / l < 1 32

Dibenzoanthracène ng / l < 5 7

Benzo(g,h,i)pérylène ng / l < 5 22

Indéno(1,2,3-c,d)pyrène ng / l < 5 16

Somme 6-HAP de Borneff ng / l 100 < 19 588

Somme 15 PAH ng / l < 124 6426

(1) : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (2) : Maximum Admissible en valeur médiane pour la liste des 6 HAP de Borneff, selon l’Arrêté Royal du 04

novembre 1987 fixant les normes de qualité de base pour les eaux du réseau hydrographique public. (3) : Limite de Quantification (4) : Andreotola et al. [1997]

Le résultat de cette analyse de l’échantillon de lixiviat montre que la concentration en HAP 16 de la

liste EPA est faible si on le compare aux gammes de concentration décrites pour certains des HAP de

cette liste par Andreotola et al. [1997].

15. CET DE TENNEVILLE, LIEU-DIT « AL PISSEROTE» ; Intercommunale IDELUX. 15.1. Présentation du site

Figure 15 : Présentation générale du CET de Tenneville et des points de prélèvement (Non disponible)

15.2. Points de prélèvement

Trois points de prélèvement ont été retenus. Le lixiviat, l’eau de ruissellement non contaminée et le

rejet de la station d’épuration.

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 56 sur 62

Le lixiviat a été prélevé dans la lagune avant l’entrée dans la station d’épuration. Le mode

d’échantillonnage est manuel et ponctuel

L’eau de ruissellement a été prélevée dans la lagune située à proximité de la station

d’épuration. Là aussi, le mode d’échantillonnage est manuel et ponctuel

L’échantillon rejet de la station d’épuration quant à lui a été prélevé à la sortie de la station

d’épuration

15.3. Résultats et commentaires

Le tableau 15 ci-après présente les résultats de dosage des HAP dans les échantillons prélevés aux

deux points définis dans le CET de Tenneville.

Tableau 15 : Résultats des analyses HAP dans le CET de Tenneville (intercommunale IDELUX)

C.E.T. de Tenneville : Lixiviats et rejets - Campagne de contrôle HAP(1) septembre 2003

Laboratoire d'analyses : Institut Scientifique de Service Public Echantillons Unités VMMA(2) LQ(3) Lixiviat Rejet

step Eau de

ruissellement Gammes de

concentration dans les lixiviats (4)

Naphtalène ng / l < 40 121 < 40 < 40 4600 - 186 000

Acénaphtène ng / l < 20 176 < 30 < 30

Fluorène ng / l < 15 114 < 10 16 21 000 - 32 600

Phénanthrène ng / l < 15 347 < 15 44 8100 - 1 220

Anthracène ng / l < 1 42 < 1 2

Fluoranthène ng / l < 5 421 < 5 16 9560 - 723 000

Pyrène ng / l < 5 312 < 5 11

Benzoanthracène ng / l < 2 81 < 2 3

Chrysène ng / l < 2 59 < 2 4

Benzo(b)fluoranthène ng / l < 2 90 < 2 3

Benzo(k)fluoranthène ng / l < 1 27 < 1 2

Benzo(a)pyrène ng / l < 1 63 < 1 2

Dibenzoanthracène ng / l < 5 7 < 5 < 5

Benzo(g,h,i)pérylène ng / l < 5 49 < 5 < 5

Indéno(1,2,3-c,d)pyrène ng / l < 5 45 < 5 < 5

Somme 6-HAP de Borneff ng/l 100 < 19 695 < 19 < 33

Somme 15 PAH ng / l < 124 1954 < 129 < 188

(1) : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (2) : Maximum Admissible en valeur médiane pour la liste des 6 HAP de Borneff, selon l’Arrêté Royal du 04 novembre 1987

fixant les normes de qualité de base pour les eaux du réseau hydrographique public. (3) : Limite de Quantification (4) : Andreotola et al. [1997]

D’après les résultats obtenus pour le CET de Tenneville au lieu-dit «Al Pisserote», on constate que :

La concentration en HAP 16 de la liste EPA dans les lixiviats est très faible en comparaison

aux valeurs décrites par Andreotola pour certains des HAP. En effet, la concentration totale

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 57 sur 62

dans l’échantillon de lixiviat est de 1954 ng/l alors que d’après Andreotola, la concentration du

seul naphtalène peut aller jusque 186 000 ng/l. On peut également observer que le système

d’épuration mis en place permet de réduire cette concentration. En effet,

Le processus d’épuration qui se tient permet d’atteindre des valeurs plus faibles de

concentration d’HAP 6 de Borneff dans l’échantillon de rejet, la situant à moins de 19 ng/l.

Une valeur très faible comparée à la norme de qualité de base pour les eaux du réseau

hydrographique.

L’échantillon eau de ruissellement a une valeur inférieur à 33 ng/l, valeur également inférieure

à la norme de 10 ng/l.

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 58 sur 62

Partim CONCLUSIONS

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 59 sur 62

Conclusions

Au terme de cette première campagne d’étude du flux des HAP des CET en Région wallonne dans les

eaux de surface, on peut dire :

Que l’étude a été menée de manière à déterminer la concentration en HAP dans les lixiviats

et dans les effluents de CET aboutissant dans les eaux de surface

Que les résultats obtenus (concentration en HAP) pour les eaux de rejets ont été comparés à

la norme de 100 ng/l en valeur médiane pour la liste des HAP 6 de Borneff. Cette norme a

été fixée par l’Arrêté Royal du 04 novembre 1987 déterminant les normes de qualité de base

pour les eaux du réseau hydrographique.

Que les résultats obtenus pour les lixiviats ont été comparés à des gammes de valeurs

décrites par Andreotola pour certains des HAP (Fluorène, naphtalène et fluoranthène) dans

les lixiviats de CET.

Qu’en général, la concentration en HAP 6 de Borneff dans les eaux de rejet est inférieure à la

norme fixée, à quelques exceptions près. En effet, seuls les effluents des CET de Seraing

(Terril de la Chatqueue), de Hallembaye (rejet de la nouvelle station d’épuration) et Habay (jus

de compost se déversant dans le Ton) dépassent cette limite. Le rejet de la Chatqueue a 135

ng/l en HAP 6 de Borneff, le rejet de la nouvelle station d’épuration de Hallembaye en a 178 et

le jus de compost à Habay-la-Neuve en a près de 129 ng/l.

Qu’il faut néanmoins relativiser cette conclusion car, les valeurs obtenues résultent de

prélèvements ponctuels en général et ne correspondent pas à une valeur médiane comme le

suggère la norme.

Que la concentration en flourène, naphtalène et fluoranthène dans les lixiviats est en général

inférieure aux gammes décrites par Andreotola [1997].

Que nous n’avons pu déterminer dans le cadre de cette première campagne, les flux de HAP

dans les eaux de surface en raison du manque de données sur les débits des effluents

étudiés. Ce problème sera résolu au cours de la deuxième campagne d’étude à venir au mois

de mars.

Que les prochaines campagnes à venir vont également nous permettre de suivre dans le

temps l’évolution des résultats obtenus à ce jour.

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 60 sur 62

Partim BIBLIOGRAPHIE

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 61 sur 62

Bibliographie [1] AFNOR. NF-T-90-115. Dosage des hydrocarbures aromatiques polycycliques -méthode par chromatographie liquide haute pression. [2] ANDREOTOLA G. and CANNAS P. Chemical and biological characteristics of landiffill leachate. In LANDFILLING OF WASTE : LEACHATE. pp 65-88. Edited by CHRISTENSEN T.H., COSSU R., STEGMANN R.(1997) Chapman & Hall, London, 520 p [3] Arrêté royal du 4/11/1987 fixant les normes de qualité de base pour les eaux du réseau hydrographique public et portant adaptation de l'arrêté royal du 3 août 1976 portant le règlement général relatif aux déversements des eaux usées dans les eaux de surface ordinaires, dans les égouts publics et dans les voies artificielles d'écoulement des eaux pluviales. Moniteur Belge du 21/11/1987. [4] COLLART C., DENGIS P. ( 2002) Réseau de contrôle des C.E.T. en région wallonne - C.E.T. de Mont-Saint-Guibert, deuxième campagne de contrôle, septembre – octobre 2001, rapport ISSeP n° 462/2002, 73 p. [5] COLLART C., DENGIS P. ( 2002) Réseau de contrôle des C.E.T. en région wallonne - C.E.T. d’Hallembaye, deuxième campagne de contrôle, février – avril 2002, rapport ISSeP n° 930/2002, 66 p. [6] COLLART C., DENGIS P. ( 2002) Réseau de contrôle des C.E.T. en région wallonne - C.E.T. de Cour-au-Bois, deuxième campagne de contrôle, octobre 2002 – juin 2003, rapport ISSeP n° 956/2003, 80 p. [7] COLLART C., DENGIS P. ( 2002) Réseau de contrôle des C.E.T. en région wallonne - C.E.T. de Champ de Beaumont, première campagne de contrôle, juin - juillet 2002, rapport ISSeP n° 40/2003, 59 p. [8] COLLART C., DENGIS P. ( 2002) Réseau de contrôle des C.E.T. en région wallonne - C.E.T. de Cronfestu, rapport de contrôle, phase de réhabilitation : état de lieu des travaux, avril 2003, rapport ISSeP n° 390/2003, 30p. [9] COLLART C., DENGIS P. ( 2002) Réseau de contrôle des C.E.T. en région wallonne - C.E.T. de Froidchapelle, deuxième campagne de contrôle, septembre – octobre 2001, rapport ISSeP sous presse. [10] COLLART C., DENGIS P. ( 2002) Réseau de contrôle des C.E.T. en région wallonne - C.E.T. de Belderbusch, deuxième campagne de contrôle, février – avril 2002, rapport ISSeP sous presse. [11] ISO 5667-11 (1993) Norme internationale relative à la qualité de l’eau – échantillonnage, partie 14 : Lignes directrice pour le contrôle de la qualité dans l’échantillonnage et la manutention des eaux environnementales [12] ISO 17993 (2002) Norme internationale relative à la qualité de l'eau - Dosage de 15

hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) dans l'eau par HPLC avec détection par fluorescence

après extraction liquide-liquide

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ISSEP, Rapport n° 85/2004, page 62 sur 62

Partim ANNEXES :

Rapport d’essais

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Rapport n° 1118/2003, page 1/7 03.12.2003

Liège, le

RAPPORT D’ESSAIS

1. Renseignements relatifs à la commande : Demandeur : Monsieur P. DENGIS Réf. bon de commande : commande interne du 13.10.2003 Identif. comm. ISSeP : GE1/03/923 2. Echantillons soumis aux essais : Nature : eaux de rejets CET Echantillonnage : par vos soins

Réf. ISSeP Réf. Client Date de réception GE1/03/923/1 Mor-np 21.10.2003 GE1/03/923/2 Mor-lx 21.10.2003 GE1/03/923/3 Mal-np 21.10.2003 GE1/03/923/4 Mal-lx 21.10.2003 GE1/03/923/5 Hap-er 21.10.2003 GE1/03/923/6 Hap-rs 21.10.2003 GE1/03/923/7 Hap-lx 21.10.2003 GE1/03/923/8 Hab-er 22.10.2003 GE1/03/923/9 Hab-ju 22.10.2003 GE1/03/923/10 Hab-lx 22.10.2003 GE1/03/923/11 Hab-rs 22.10.2003 GE1/03/923/12 Ten-lx 22.10.2003 GE1/03/923/13 Ten-rs 22.10.2003 GE1/03/923/14 Ten-cr 22.10.2003 GE1/03/923/15 Vir-rs1 23.10.2003 GE1/03/923/16 Vir-rs2 23.10.2003 GE1/03/923/17 Vir-rs3 23.10.2003 GE1/03/923/18 Vir-lx 23.10.2003 GE1/03/923/19 Jem-lx 24.10.2003 GE1/03/923/20 Jem-rs 24.10.2003 GE1/03/923/21 Ser-lx 27.10.2003 GE1/03/923/22 Ser-rs 27.10.2003

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Rapport n° 1118/2003, page 2/7 3. Analyse demandée :

PAH. 4. Procédure :

- Hydrocarbures aromatiques polycycliques (Me1/025/V4 – NF T 90-115)

(Voir en annexe). 5. Résultats : Les résultats sont repris dans les tableaux ci-joints.

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Rapport n° 1118/2003, page 5/7 Remarques : . Ce rapport ne concerne que les objets soumis aux essais. . Le présent document ne peut être reproduit, sinon en entier, sans accord du

laboratoire. . Le solde de tout échantillon est conservé, dans la mesure du possible, une

semaine après l'envoi du rapport pour les liquides, et un mois après l'envoi du rapport, pour les solides. Ensuite, il est éliminé par nos soins, sauf mention spéciale de votre part.

A. GALLOY, Chef du Service Chimie Organique,

Licenciée en Sciences Chimiques ULg.

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Rapport n° 1118/2003, page 6/7 Annexe

DESCRIPTION DES PROCEDURES D’ESSAI

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Rapport n° 1118/2003, page 7/7 Annexe

Hydrocarbures aromatiques polycycliques (Me1/025/V4 – NF T 90-115) . Extraction d’un litre d’eau par 50 ml de cyclohexane. . Séchage de l'extrait sur Na2SO4, suivi de la concentration de l'extrait au

turbovap. . Concentration et échange de solvant (acétonitrile) au turbovap. . Séparation des HAP par HPLC dans les conditions chromatographiques

suivantes : - Colonne Vydac 201 TP54 25 cm x 4,6 mm I.D. - Phase mobile : acétonitrile/eau 50/50 pendant 5 minutes 50/50 100/0 en 20 minutes 100/0 pendant 10 minutes - Volume injecté : 20 µl - Débit : 1,5 ml/min - Détecteur : fluorimètre 122 Gilson à longueur d'onde variable