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PÉd42O. Faure a,∗, M.-P. Brenier-Pinchart a, H. Pelloux a, M.-T. Leccia b
a Laboratoire de parasitologie et mycologie, Grenoble, France
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« Eppendorf Itch Questionnaire », dans l’urticaire chronique, dansles brûlures ou encore le psoriasis. Ces questionnaires sont souventinspirés de la forme courte du questionnaire de Mc Gill validé pour ladouleur depuis de très nombreuses années. Il s’agit d’un question-naire comprenant quatre parties : la localisation, le type de douleur,l’évolution dans le temps et l’intensité. Par analogie avec ce ques-tionnaire, et les autres déjà utilisés dans le prurit, nous en avonscréé un axe surtout sur l’aspect qualitatif (la description) plutôt quesur le quantitatif (l’intensité), et le retentissement sur la qualitéde vie n’a volontairement pas été étudié.Conclusion.— En créant ce questionnaire, notre but était double :créer un questionnaire standardisé en francais pour le prurit maisaussi le soumettre à des patients présentant des causes variées deprurit pour mettre en évidence des caractéristiques sémiologiquesselon la cause. Nous continuons à le proposer aux patients, pour enexploiter les réponses quand nous aurons eu plusieurs centaines departicipants.Déclaration d’intérêts.— Aucun.
doi:10.1016/j.annder.2011.10.105
P88Épidémiologie du prurit en FranceL. Misery a,∗, C. Taieb b
a Service de dermatologie, CHU de Brest, Brest, Franceb Santé publique, Pierre-Fabre, Boulogne-Billancourt, France∗ Auteur correspondant.
Mots clés : Épidémiologie ; France ; PruritIntroduction.— Le prurit, qui se définit comme une sensationdésagréable conduisant au besoin de se gratter, représente unesouffrance, au même titre que la douleur.Mal connue, l’épidémiologie du prurit n’a été que peu étudiée, enFrance. C’est l’objectif principal de ce travail.Sujets et méthodes.— Un échantillon représentatif de la populationfrancaise de plus de 15 ans a été constitué par l’institut CSA Santéselon la méthode des quotas. Un questionnaire sur les démangeai-sons, leur fréquence et leur intensité lui était administré.Résultats.— Mille sept cent trois sujets ont été interrogés. La préva-lence du prurit en France est de 29,8 %. Pour 3,5 % de la populationinterrogée, les démangeaisons sont fréquentes, elles sont rares pour13 %. On n’observe pas de différence significative selon l’âge ou lalocalisation géographique.L’incidence des démangeaisons (sept derniers jours) est de 9,5 %.Le soir et la nuit sont alors les deux moments où les démangeaisonssont les plus intenses.Le cuir chevelu, le dos, les jambes et les bras sont avec respec-tivement 47,5 %, 32,1 %, 28,4 % et 25 % les régions du corps où lesdémangeaisons sont les plus fréquentes. Neuf pour cent considèrentles démangeaisons comme intenses ou insupportables. Quarantepour cent des sujets décrivent des démangeaisons plus intenses enposition allongée ou en repos. Quatre-vingt-dix pour cent des sujetsressentent ces démangeaisons en surface, 9 % en profondeur.Discussion.— Le prurit concerne donc environ un tiers de la popu-lation francaise au cours d’une année et 10 % dans la dernièresemaine. Ces chiffres sont similaires à ceux qui ont été retrouvésau cours d’études en Norvège ou en Allemagne.Conclusion.— Si l’intensité est bien entendue variable, il s’agit d’unproblème de santé publique non négligeable.Déclaration d’intérêts.— Aucun.
doi:10.1016/j.annder.2011.10.106
P89Évaluation du rôle de l’alimentation dans lasurvenue de l’acné de l’adolescent
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. Fekih a, H. Aounallah-Skhiri b, K. Hajlaoui c, J. El Ati c,
. Fazaa a,∗, R. Kamoun a
Dermatologie, hôpital Charles-Nicolle, Tunis, TunisieInstitut national de santé publique, Tunis, TunisieInstitut national de nutrition, Tunis, TunisieAuteur correspondant.
ots clés : Acné ; Adolescent ; Glucidesntroduction.— La relation entre acné et régime alimentaire faitncore l’objet de controverses. Notre travail a pour but d’évaluere rôle des apports alimentaires dans la survenue d’une acné dansne population d’adolescents.atients et méthodes.— Étude transversale, portant sur747 adolescents (10 à 19 ans) recrutés par tirage au sort dans7 gouvernorats tunisiens à l’occasion d’une enquête nationaleur la santé cutanée. Le diagnostic d’acné a reposé sur l’examenlinique. Les données démographiques, socioéconomiques, anthro-ométriques et biologiques (taux d’hémoglobine, fer sérique,alcémie, glycémie, cholestérolémie et triglycéridémie) ont étéelevées. L’apport énergétique total, les apports journaliers (AJ)n macronutriments (glucides, protéines, lipides, acides grasaturés (AGS), acides gras mono-insaturés (AGM), acides grasolyinsaturés (AGP) et en trois groupes d’aliments (sucreries,hocolats et produits laitiers) ont été évalués par des enquêteslimentaires (méthode des trois jours). Les ingestas ont été codifiéselon le logiciel « Food Processor » version 8,3 (Esha Research). Laomparaison des moyennes des AJ pour chaque nutriment/groupe’aliments a été réalisé au moyen du test t de Student.ésultats.— Deux cent onze personnes, soit 14,9 % (72 hommes et39 femmes), souffraient d’une acné. Ces patients étaient plusgés que les personnes indemnes (16,5 ± 0,1 ans vs 14,3 ±0,1 ;< 10−3) et avaient un indice de masse corporelle (IMC) plus élevé
20,7 ± 0,3 kg/m2 vs 18,4 ± 0,1 kg/m2 p < 10−3). Contrairement auxutres paramètres biologiques, le fer sérique et l’hémoglobinémietaient plus élevés chez les malades. De même, les AJ (g/j) enucreries (197,6 ± 21,6 vs 152,5 ± 11,9 ; p = 0,048) et en produits lai-iers (372,0 ± 22,8 vs 327,0 ± 15,7 ; p = 0,079) étaient plus élevéshez les malades. À l’exception des fibres et des AGS, les apportsn glucides (p = 0,001), lipides (p = 0,005), protides (p < 10−3) et AGPp = 0,041) étaient plus importantes chez les malades alors celle desGM était moins élevée (p = 0,001). L’apport énergétique total étaitlus élevé chez les malades (p < 10−3). L’association de l’acné avec’IMC et l’apport calorique était indépendant de l’âge et du sexe.iscussion.— Des études cliniques, de cohorte et d’observation seont succédées pour montrer que l’alimentation constitue un fac-eur d’environnement pouvant favoriser la survenue d’acné. Lesnquêtes alimentaires selon la méthode des trois jours présentent’inconvénient de ne pas tenir compte des modes de cuisson. Néan-oins, il est admis qu’elles peuvent aboutir à des résultats valides.onclusion.— Notre étude vient confirmer le rôle du régime alimen-aire dans la survenue d’acné, probablement en modifiant la qualitéu sébum.éclaration d’intérêts.— Aucun.
oi:10.1016/j.annder.2011.10.107
90tude épidémiologique des infections cutanéesermatophytiques : étude rétrospective à partir de986 prélèvements mycologiques réalisés entre001 et 2010
Dermatologie, CHU Albert-Michallon, Grenoble, FranceAuteur correspondant.
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ots clés : Dermatophytes ; Épidémiologie ; Mycoses cutanéesntroduction.— Les infections cutanées mycosiques sont très fré-uentes, principalement liées aux dermatophytes. Les espècesermatophytiques impliquées varient selon les régions géogra-hiques, les conditions socioéconomiques et les habitudes deie. Très peu d’études ont décrit l’épidémiologie des dermato-hytoses en France. Les objectifs de notre étude ont été deécrire l’épidémiologie des dermatophytoses dans notre région et’identifier les espèces pathogéniques impliquées à partir des prélè-ements cutanés et phanériens analysés sur la période 2001—2010.atients et méthodes.— Cette étude rétrospective a concerné lesrélèvements mycologiques réalisés dans notre laboratoire de Para-itologie pour suspicion de dermatophytoses entre janvier 2001 etécembre 2010. Les prélèvements ont concerné en majorité desatients ambulatoires et, selon l’atteinte clinique, la peau, lesheveux et/ou les ongles. Ils ont été analysés par examen micro-copique direct et par cultures sur milieu spécifique de Sabouraud.’identification de l’espèce dermatophytique a été réalisée à partires caractéristiques microscopiques et macroscopiques des colo-ies.ésultats.— Durant cette période de dix ans, 3402 patients ont étéxaminés. Sur les 4986 prélèvements analysés, 2142 (43 %) étaientositifs en examen direct et/ou cultures. Sur les 1808 cultures posi-ives, 1196 (66,2 %) étaient liées à un dermatophyte et 612 (33,8 %)
des levures (26,3 %) ou des moisissures (7,5 %). Les principalesspèces dermatophytiques étaient représentées par Trichophy-on rubrum (78,8 %), Trichophyton mentagrophytes interdigitale8,6 %), Trichophyton mentagrophytes (3,6 %), Trichophyton ton-urans (1,92 %) et Microsporum canis (1,7 %). Les onychomycoses1780 cas, 35,7 %) et les pieds d’athlète (1086 cas, 21,8 %) étaientes infections dermatophytiques les plus fréquentes, suivies des der-atophytoses de la peau glabre (694 cas, 13,9 %) et des intertrigosermatophytiques des plis (676 cas, 13,5 %).iscussion.— Nos résultats démontrent la prédominance constanteur 10 ans des dermatophytes anthropophiles (plus de 89 %, prin-ipalement T. rubrum, T. mentagrophytes et T. tonsurans) commerincipaux pathogènes des infections fongiques superficielles dansotre région alpine. T. rubrum est actuellement le dermatophytee plus largement distribué chez l’homme dans les études euro-éennes, probablement en rapport avec les modifications de viessociées à l’urbanisation et à la pratique des sports. Nos résultatsontrent par ailleurs une augmentation des infections liées à desermatophytes zoophiles auparavant rarement rapportés (7 %) telsue T. mentagrophytes, T. verrucosum et M. persicolor qui sont parontre fréquents dans des pays situés plus au sud.éclaration d’intérêts.— Aucun.
oi:10.1016/j.annder.2011.10.108
91odalités de prise en charge des abcès aprèsaccin BCG SSI : étude descriptive à partir de050 observations issues de l’enquête nationale deharmacovigilance. Chol a,∗, J.-L. Perrot a, C. Guy b, B. Labeille a, F. Cambazard a
Dermatologie, FranceCentre de pharmacovigilance, CHU Saint-Étienne, Saint-Étienne,ranceAuteur correspondant.
ots clés : Infection ; Réaction vaccinale ; Thérapeutique ;uberculosentroduction.— La vaccination avec le vaccin BCG SSI®, vaccin
ivant atténue, était obligatoire jusqu’en 2007. Devant le nombree complications locorégionales associées à la vaccination, unenquête nationale de pharmacovigilance a été mise en place en006.rvMN
JDP 2011
a prise en charge de ces complications locorégionales n’est pasonsensuelle et nous rapportons, à partir des résultats de l’enquêteationale de pharmacovigilance, la nature de la prise en chargeffectuée en France par les médecins.atériel et méthodes.— Les données ont été recueillies entre005 et 2008 dans le cadre du suivi de pharmacovigilance. Les effetsndésirables locorégionaux ont été répartis en trois groupes : abcèse plus de 1 cm au site d’injection ; réaction locale de plus de 1 cmu site d’injection et/ou adénopathie satellite supérieure à 1 cm ;dénopathie suppurée caractérisée par la présence d’une fluctua-ion au toucher. L’ensemble des cas répondant à ces critères ont éténclus, quel que soit leur délai d’apparition par rapport à la date deaccination.ésultats.— Mille cinquante effets indésirables locorégionaux ontté notifiés dont 764 cas d’abcès et 20 adénites suppurées.our les abcès, la prise en charge n’était pas renseignée dans 36,4 %es cas. Elle a été médicale locale par pansements divers dans 19 %es cas, par antibiothérapie locale dans 5 % des cas, antituberculeuxocal dans 3 % des cas, antiseptique local dans 13 % des cas. Une prisen charge par voie générale antibiotique est notée dans 7 % des cas,ntituberculeux dans 1,5 % des cas. Elle a été chirurgicale dans 26 %es cas.our les adénites suppurées, la prise en charge a été médicale dans5 % des cas (antiseptique et antibiotique par voie générale) ethirurgicale dans 65 % des cas (drainage, incision ou exérèse).iscussion.— La prise en charge a été très variée et non consen-uelle dans notre série. Il n’existe pas dans la littérature de prise enharge codifiée des abcès et adénites suppurées. L’Afssaps a émises recommandations afin de simplifier la prise en charge de cesomplications locorégionales.onclusion.— La prise en charge des complications locorégionalesose encore, à l’heure actuelle, des problèmes aux médecinsonfrontés à ces complications et bien que des outils aient été mis àeur disposition, ils sont souvent mal connus. L’analyse de ces prisesn charge fera l’objet d’une prochaine publication.éclaration d’intérêt.— Aucun.
oi:10.1016/j.annder.2011.10.109
92épistage des infections à Neisseria gonorrhoeaeNG) et Mycoplasma genitalium (MG) chez lesonsultants asymptomatiques de moins de 30 ansu CDAG/CIDDIST de Montpellier. Clarivet a,∗, E. Picot b, H. Marchandin c, V. Tribout b,. Rachedi b, O. Dereure d, B. Guillot d, M.-C. Picot a
Unité recherche clinique et épidémiologique, CHRU, Montpellier,ranceCDAG/CIDDIST, Montpellier, FranceBactériologie, Montpellier, FranceDermatologie, CHRU, Montpellier, FranceAuteur correspondant.
ots clés : Dépistage ; Mycoplasma genitalium ; Neisseriaonorrhoeaentroduction.— Neisseria gonorrhoeae (NG) et Mycoplasma geni-alium (MG) font partie avec Chlamydia trachomatis (CT), desactéries sexuellement transmissibles les plus fréquentes dans lesays industrialisés. Ces infections peuvent se présenter sous formesymptomatique, et être cause de morbidités. Au CDAG/CIDDISTe Montpellier chez les consultants asymptomatiques de moinse 30 ans, une recherche de NG, MG et CT a été effectuée afin’évaluer la prévalence de ces infections, d’étudier les facteurs de
isques ainsi que l’effet d’un comportement de prévention adaptéis-à-vis du VIH.atériel et méthodes.— Un dépistage systématique gratuit de CT,G et MG a été proposé à tous les consultants asymptomatiques