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ANNONCES

L’EVEIL DE LA NATION - N°386 DU 22 DÉCEMBRE 20142

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POLITIQUE

L’EVEIL DE LA NATION - N°386 DU 22 DÉCEMBRE 2014 3

Malheureusement la réforme n'apu être réalisée au jour d'aujourd'-hui. Et pour cause, une autre questionfondamentale divise cette fois-ci lestogolais. Il s'agit de la rétroactivité

ou non de la loi constitutionnelle.Pour l'opposition radicale oui, maisla majorité estime que non.

En principe, la rétroactivité n'exis-te pas ou mieux est un parjure en

droit consti-tutionnel. Etceci estconnu soustous lescieux.

Face àcette situa-tion de quasiblocage desTogolais debonne foifont chaquejour queDieu fait despropositions

Réformes Constitutionnelles :

Accepter le verre à moitié plein pour tous ou maintenir le statu quo- 85% DES TOGOLAIS D'ACCORD POUR LES DEUX TOURS MAIS…Le 15 Décembre dernier, l'institut Afro baromètre a publié les résultats d'une

enquête réalisée au Togo durant le mois d'Octobre sur un aspect des reformesconstitutionnelles. Sans ambage, opposants et sympathisants du pouvoir toutcomme en 2012 approuvent à 85% la limitation du nombre de mandats prési-dentiels à deux.

Le Président Faure Gnassingbé

Au lendemain de leur participation àla cérémonie de présentation de vœuxau Président de la République, témoinoculaire de la position de Faure sur lesréformes après la présentation desvœux et répondant à la diarrhée verba-le des membres de CAP 2015 avec àleur tête Jean Pierre Fabre qui estimentque c'est le CAR qui est réfractaire auxréformes, Jean Kissi, Député du CAR àl'Assemblée Nationale n'est pas allé dudos de la cuillère pour faire des décla-ration troublantes sur la personne deJean Pierre Fabre en ce qui concerneles réformes.

Reçu vendredi dans l'émission inter-active " Audi-Actu " sur Victoire Fm,Jean Kissi, le secrétaire général duCAR s'en est pris ouvertement à Fabre.

Pour M Kissi, c'est ce dernier qui abloqué le processus de réformesdepuis le 29 août dernier.

" Le chef de ceux qui sont dans lesrues, est celui qui a bataillé pour blo-quer le processus de réformes pourêtre élu candidat unique avant que les

réformes ne soient faites ", soutient ceresponsable du CAR.

Avant d'ajouter : " On aurait dûnous entendre depuis le 29 août.Aujourd'hui, on ne serait pas en retarden train de courir derrière le Chef del'Etat, lui écrire des lettres pour qu'ilnous accorde des audiences. Dans unmême groupe, quelqu'un le rencontreaujourd'hui, l'autre passe derrière lesautres pour le rencontrer demain ".

Pour lui, si la feuille de route com-mise le 29 août dernier par les partiesau sein du conclave de la CoalitionArc-en-ciel et du Collectif Sauvons leTogo, était mise en œuvre, la situationdes réformes politiques serait diffé-rente.

" Aujourd'hui, dans les coulisses duparti au pouvoir, l'Union pour laRépublique (UNIR), il se susurre que sion réalise les réformes, le délai consti-tutionnel pour l'organisation de l'élec-tion présidentielle recevra un coup ",affirme Jean Kissi.

Incohérence, guerre intestine, pro-blème de leadership, intérêt partisan,

voilà l'atmosphère qui prévaut commed'habitude dans les rangs de l'opposi-tion à quelques jours de la tenue de laprésidentielle de 2015.

Après, c'est pour crier qu'il y a eumascarade électorale et on se jette denouveau dans la rue. Et le cycle deprotestation recommence.

Par ailleurs, à en croire M Kissi, " leChef de l'Etat Faure Gnassingbé,

contrairement à ce que pense l'opi-nion, n'est pas contre les réformes ".

" Nous avons parlé des réformesavec Faure Gnassingbé. Il est disposéà faire les réformes constitutionnelleset institutionnelles. Il veut aller mêmeau-delà des réformes politiques. Ilpense également aux réformes écono-miques ", a indiqué Jean Kissi.

Faure n'est pas contre les réformes :

JEAN KISSI : " ...C'est Fabre qui a bloqué le processus. "

Jean Kissi

La semaine dernière, le Président dela République a reçu les vœux de nou-vel an de la part de toutes les couchessocio-professionnelles de notre pays.Des institutions de la République auxprofessions libérales en passant par lecorps diplomatique, les confessions reli-gieuses, les Chefs traditionnelles, lespartis politiques, l'administration géné-rale, etc., tous ou presque étaient làpour ne pas faillir à ce devoir citoyenqu'est la présentation de vœux à laplus haute personnalité du Pays.Cependant, des absences inimaginablesont été constatées dans le rang des par-tis politiques. Devrons nous accuser lespartis politiques, pas des moindres quin'ont pas fait le déplacement de la sallerotonde de la Présidence de laRépublique ?

Jeudi dernier, était le tour des par-tis politiques de présenter leurs vœux

au Président de la République. On aaperçu sur les écrans de télévision lesreprésentants de UNIR, CPP, UFC, PDRetc, ce qui naturellement n'était passurprenant quand on sait que UNIRest le parti du Président Faure et queles autres partis précités se position-nent pas trop loin du parti présiden-tiel.

Beaucoup de togolais respectueuxdes valeurs républicaines ont salué laprésence des partis politiques telsque le CAR, ADDI, OBUTS, etc. à cetteprésentation des vœux au Présidentde la République. Un acte fort quiprouve, à suffisance qu'au-delà desdivergences sur des questions poli-tiques, ces partis s'approprient lesvaleurs citoyennes et républicaines surle fondement desquelles ils ne sontpas allés présenter leurs civilités pasà Faure Gnassingbé, mais auPrésident de la République. Ce que

certains dont le Chef de file de l'op-position n'ont pas compris.

La présentation des vœux cetteannée devrait être une occasion touteen or à Jean Pierre Fabre et son partil'ANC non seulement de rentrer dansl'histoire mais de créer l'évènementpuisque, par le contexte actuel et auregard des différentes sollicitationsde Fabre pour rencontrer Faure aucours des douze derniers mois s'yprête bien. Malheureusement, Fabren'a pas compris le rôle qui est le sien.Sinon, comment comprendre quequelqu'un qui a le titre de Chef deFile de l'opposition reconnu par la loipeut se comporter comme un vulgaireMonsieur ? Le titre Chef de file del'opposition a des exigences au rangdesquelles les qualités intrinsèques debon citoyen qui devraient en réalitééclipser les comportements et les atti-tudes d'arrogance car, lorsqu'on est

en lutte pour laconquête du pou-voir, de la manièrevous servez les aut-res, c'est de la sortevous serez servis unefois à la magistratu-re suprême.

L'autre raison quiaurait voulu queFabre se rende à laPrésidence est laquestion des réfor-mes qui semble lepréoccuper tant etpour laquelle il étaità Sokodé Samedidernier pour une marche. En effet, lesautres partis présents aux vœux onteu des échanges sur la question desréformes avec le Président de laRépublique.

Le Président de l'ANC aurait pu

créer un autre évènement en margede la Présentation des vœux pourd'avantage se faire concéder par sonhumilité, ce qu'il perd son temps àrechercher dans la rue.

Kpélafia Biva

Présentation de vœux au Président de la République :

FABRE CONNAIT-IL LES DEVOIRS D'UN CHEF DE FILE DE L'OPPOSITION?

Jean-Pierre Fabre, président de l’ANC/CAP2015

de sortie de crise qui nous amène àpenser que les uns et les autresdevraient faire chacun un pas afind'éviter le statu quo ou le chaos.

Souvenez vous de l'appel del'ancien Premier ministre, JosephKokou Koffigoh, dans son poèmepathétique.

Aujourd'hui, c'est l'ancien ministre,Me Jean Yaovi Dégli, présidentinternational de " bâtir le Togo ".

A l'adresse de la classe politiquetogolaise il déclare : " Acceptez leverre à moitié plein qui étancheprovisoirement la soif ici et mainte-nant avant de demander plus aulieu de le rejeter et exiger au pré-alable un verre entièrement pleinsous peine de mourir de soif ".

Par cette prise de position, Dégliinterpelle et met la pression sur lesdeux camps.

" Il incombe donc au présidentde la République et à son partiUNIR de tout faire pour que lesréformes se traduisent enfin dans laréalité " écrit Dégli qui invite l'op-position à mettre l'eau dans son vinen évitant de s'en fermer dans unextrémisme ou dans une hypocrisiequi ne permettra pas d'aller à cesréformes.

Ce n'est donc pas dans l'intérêtde personne que la situation s'enli-se.

Vivement que la raison l'emportesur toutes les considérations.

Kpélafia Biva

Apévon DodziMme Brigitte Adjamagbo-Johnson

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L’EVEIL DE LA NATION - N°386 DU 22 DÉCEMBRE 2014

NATION

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Depuis son élection en 2005 à cejour en passant par sa réélection en2010, le président Faure Gnassingbécombat sans cesse la pauvreté sur tousles plans.

Ainsi, diverses stratégies, plusieursprojets, le tout en politique sont élabo-rés et déclinés par rapports à certainsdépartements ministériels.

Nombres de ministères s'investis-sent permanemment dans cette luttecontre la pauvreté sous l'égide duchef de l'Etat. Parmi eux, le ministredu développement à la base, del'artisanat, de l'emploi des jeunes quise trouve être toujours au front decette bataille.

La ministre Dobgè et ses collabo-rateurs agissent en faveur de l'ac-croissement des revenus des popula-tions à la base avec le fondsNational de la Finance Inclusive etson produit Accès des Pauvres auxservices Financiers (APSEF).

Il est également question du ren-forcement des capacités des commu-nautés à la base, d'accès aux infras-tructures socio-collectif de base, depromotion de l'excellence et de lacitoyenneté chez les jeunes puis durenforcement de l'employabilité etl'auto employabilité des jeunes.

Dans le concret, en plus de laFinance Inclusive, il s'est agi des pro-grammes d'emploi des jeunes, d'in-sertion professionnelle, mais aussi lamodernisation des quartiers sensi-bles de Lomé avec la constructiond'équipements communautaires.

Face à tous ces défis relevés, laministre Victoire Tomegah-Dogbé nepeut qu'être satisfaite mais elleaverti que " Pas question de s'arrêteren si bon chemin ", Car l'objectif estd'assurer durablement à l'horizon2032 un accès universel de toutes lescommunautés et organisations à labase du Togo au minimum vital com-mun.

Des chiffres qui parlent d'euxmême

-303.994 personnes ont eu accèsà l'APSEF en 2014 pour un total de10 milliards de F.CFA

-17.000 groupements appuyés-8000 groupements formés et

équipés-117000 personnes de 8500

groupements ont bénéficié de sub-ventions

-5000 groupements réunis en 35fédérations sont accompagnés

-14.000 producteurs agricoles

ont bénéficié d'engrais, de semencesaméliorées et de base

-1.800 infrastructures réalisées-2.100 CDB accompagnés-72 quartiers du pays accompa-

gnés-2.500 ha reboisés-91.500 élèves de 400 écoles ont

bénéficié des repas scolaires-2.200 écoliers ont bénéficié de

Kits scolaires-12.464 foyers ont eu des trans-

ferts monétaires-5.600 volontaires nationaux

mobilisés-20.000 artisans formés-10.250 artisans équipés-1800 microprojets de jeunes

financés- 37000 emplois temporaires

créés-31.000 jeunes ont participé aux

vacances citoyennes.L’Eveil de la Nation

Mise en œuvre de la politique du Président Faure en matière de lutte contre la pauvreté:

La Ministre du Développement à la base toujours au front

Mme Victoire Tomégah-Dogbé, ministre du Développement à la base...

Le développement des infrastructu-res pour une croissance économique,nécessite l'apport du bâtiment et tra-vaux public. Ces acteurs du bâtimentet des matériaux de construction, sou-cieux de ce fait, initient des rencontrespour des échanges d'idées et deconnaissances en la matière. C'est danscette perspective, que les profession-nels du bâtiment et des travaux publicsont lancé vendredi passé à Lomé, ladeuxième édition de la rencontre inter-nationale ARCHIBAT-TOGO.

Prévu pour se dérouler en juin2015 et placé sous le thème : "infras-tructure routière de qualité gaged'une croissance économique", le lan-cement officiel de cette rencontreinternationale, qui sera à sa deuxiè-me édition, annonce des activités etdes expositions de matériaux deconstruction qui se tiendront exacte-ment du 16 au 20 Juin de l'année

prochaine.Objectif, rassembler les acteurs du

bâtiment et travaux public et mettrele domaine au profit du développe-ment.

Il s'agit au cours de ce lancement,où l'on notait aussi la présence desdirecteurs de Société, des chefs d'en-

treprises, de rappeler l'importancede l'événement qui rejoint la poli-tique de grands travaux et donc celuides infrastructures ; tout en notantque cet évènement est organisé parl'association des communicateurs spé-cialisés dans le bâtiment et travauxpublics, sera ouvert au grand public,

pour qu'il s'imprègne aussi du travailqui se fait aussi dans les bâtiments ettravaux publics.

Le représentant du ministre dutransport et travaux public, dans sonintervention, a relevé l'importanceque le gouvernement togolais atta-che à l'épanouissement socio-écono-mique avec le développement desinfrastructures grâce à la politiquedes grands travaux.

Le promoteur d'ARCHIBAT-TOGO,Roger Azondjagni, a profité de celancement pour inviter les sponsors,les entreprises et les partenaires, à sejoindre à cette rencontre pour uneréussite.

Rappelons que pour cette éditionil est attendu, 5000 visiteurs, et éga-lement la participation des pays dela sous région notamment le bénin, laCote d'ivoire, le Mali et du Gabon.

Moudjib (stagiaire)

Bâtiments et Travaux Publics :La 2ème édition d'ARCHIBAT-TOGOlancée le Vendredi dernier à Lomé

La table d’honneur au lancement

Le mouvement des Jeunes pour lapopularisation de la BonneGouvernance (MJPG) a tenu un pointde presse le vendredi 12 décembreà son siège à Lomé.

Cette rencontre avec les profes-sionnels des médias est une réactiondu mouvement face à l'évolution del'actualité politique du pays. Elleentend porter à l'opinion nationaleet internationale la réaction duMJPG face à l'attitude partisaned'une partie de la société civile.

M. Yves Kéyéma, porte-parole duMJPG, a, dans une déclaration limi-naire, indiqué qu'une société dite

civile a choisi d'avoir des accointan-ces malsaines avec l'opposition poli-tique pour contourner les règlesdémocratiques, en espérant prendrele pouvoir par un coup d'Etat consti-tutionnel.

Selon lui, des organisations ditemembres de la société civile sontmembres permanents du bureau d'uncollectif qui se réclame de l'opposi-tion politique, et ils manifestentpubliquement pour la défense desintérêts de cette seule opposition. Il arelevé que leurs sorties dans les ruesfreinent les activités quotidiennesdes citoyens et retardent l'atteinte

des objectifsde développe-ment de notrecher pays.

Il a déploréles attitudesattentatoires àla liberté, à lad é m o c r a t i e ,par l'intimida-tion et la vio-lence exercéessur des élus dupeuple, nosdéputés dont les coordonnées ontété publiées sur internet, et qui

reçoivent de citoyens des menacessur leur vie, au cas où ils ne vote-

raient pas la proposition de loi deréformes introduites par des partisd'opposition.

" Ceci n'est pas digne des gensqui aspirent à diriger le Togo " asignalé M. Kéyéma.

Selon ce dernier, celui qui aspireà diriger le Togo doit pouvoirgagner une compétition ouverte, àégalité de chances, à tous lesenfants du pays remplissant lesconditions d'éligibilité. Autrement,ce serait une démocratie tronquée,une parodie de démocratie.

Il n'a pas manqué de soulignerque les togolais réfutent toutedémocratie discriminatoire.

Le porte-parole du MJPG aenfin appelé les militants du partiUnion pour la République (UNIR) àse tenir prêts à participer massive-ment à la révision de la liste électo-rale et à voter en mars prochainpour le candidat du parti.

Armand

La MJPG dénonce l'attitude partiale de la société civile aux côtés de l'opposition politique

" LA PAIX SOCIALE SI CHÈREMENT ACQUISE AU TOGO EST PLUS QUE JAMAIS MENACÉE "

La table lors de la conférence de presse (Archives)

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ACTUALITÉ

L’EVEIL DE LA NATION - N°386 DU 22 DÉCEMBRE 2014 5

Les responsables de la BanqueSahélo - Sahélienne pourl'Investissement et le Commerce(BSIC) ont procédé à la pose de la1ère pierre du futur siège de labanque le vendredi 19 décembre àLomé.

C'était au cours d'une cérémo-nie officielle dont l'éclat a étérehaussé par la présence desministres de l'économie et desfinances, Adji Otèt Ayassor, de laPlanification et de l'aménage-ment du territoire, DjossouSémondji, des Travaux publics etdes Transports, Ninsao Gnofam,de la Fonction publique,Gourdigou Kolani, ainsi que duPDG du groupe BSIC, Ali OmarAlmoktar Rahoma.

Cette manifestation officielle apermis de présenter au public leplan moderne de construction dusiège social de la banque definancement d'investissement et

charges d'exploitation par excel-lence des entreprises.

Le réseau filiale BSIC qui estune institution financière et ban-caire est présente dans 14 paysde la sous région et participe lapromotion du développementafricain à travers de multiple ser-vices, entre autres, le financementdes besoins de services exté-rieurs, le financement des besoinsd'exploitation de sa clientèle, lefinancement des projets d'investis-sement. Elle dispose d'un réseaude communication ultra moderne.

Au cours de la manifestation, leministre Ayassor a indiqué quel'installation au Togo de cettebanque illustre non seulement lesbonnes relations qu'entretiennentle Togo et les institutions interna-tionales notamment, la CEN SAD(Communauté des Etats Sahélo-Sahariens) dont la BSIC constituele bras financier, mais aussitémoigne de la confiance placée

en notre pays et dans le potentieléconomique dont il regorge. Il arenseigné que la filiale du Togoest ouverte depuis juillet 2006 etdispose d'un capital de 8,067milliards de FCFA.

Selon lui l'arrivée de grandsgroupes bancaires dans notrepays est le résultat des réformesentreprises par le gouvernementdans le nouveau paysage écono-mique et financier sous l'impulsion

du Chef de l'Etat, FaureGnassingbé. Il a exprimé le sou-hait de voir la BSIC financer desprojets du gouvernement pour le

développement du pays.M. Ali Omar Almoktar Rahoma

a signalé reconnaitre les effortsdu Chef de l'Etat et du gouverne-ment pour le développement inté-gral du pays surtout sur le plan

économique et social. Il a soulignéque la banque BSIC-Togo seraaux côtés du peuple togolaispour l'accompagner dans sonémergence.

L'architecte, M. SouleymaneZerbo, n'a pas manqué de pré-senter à l'assistance le projetarchitectural qui de 40m de hau-teur avec, entre autres, un serviceadministratif, un service de sécuri-té, un sous-sol, un rez-de-chaus-sée, des services locatives, deslocaux techniques au 3è et 4èétage, le tout dans un confort etune modernité spéciale. Il ainformé que l'immeuble serraconstruite sur une superficie de3761 m2 et le délai de construc-tion qui est de 27 mois a commen-cé à courir à partir de Novembre2014.

Créée en avril 1999, la BSIC-Togo filiale du groupe BSIC,entend s'implanter sur toute l'é-tendue du territoire d'Aného àCinkassé. Avec comme slogan " laBSIC, une vision, un instrument ", laBSIC-Togo est avec vous, pourvous et partout.

Armand

Secteur bancaire au Togo : Un nouveau siège pour

la BSIC dans 27 mois

Les officiels présents à la cérémonie

...Scellent la première pierre

Tour à tour, les officiels...

Le jeune Parti politique, dont lelancement a été effectué il ya de celaquelques semaines, affute déjà sesarmes, afin de pouvoir exprimer éga-lement ses idéaux sur l'échiquier poli-tique togolaise. C'est le stade d'AgoèNyvé qui a servi de lieu de meeting,dans la matinée du Samedi 20Décembre au Parti NationalPanafricain(PNP), où des partisans etsympathisants ne se sont pas faitconter l'évènement.

Cette rencontre qui est égale-ment l'une des toutes premièresaprès la création de ce nouveauparti politique s'inscrit dans uncontexte de mobilisation de parti-sans pour d'éventuelles activités du Parti.

Il est véritablement question d'al-ler vers les populations pour leurfaire par des idéaux du parti fon-dés sur la conscience, l'intégrité et le

développement.Le rendez-vous du Parti National

Panafricain (PNP) avec ses parti-sans, a été une occasion de revenir

sur la situation sociopolitique duTogo. Les questions sur les réformesconstitutionnelles et Institutionnelles,l'absence des élections locales

depuis 1986, la corruption dans lesstructures Etatiques, sans oublierl'accès aux soins de santé et lesconditions sociales qui conduit par-fois les togolais à s'exiler, ont été lespoints touchés.

Le président national du partiAtchadam Tikpi dans sa prise deparole a exprimé sa reconnaissanceet ses remerciements au public pré-sent, tout en l'invitant à prendreconscience de l'Etat actuel du Togo,par rapport à sa situation sociopoli-tique. Pour lui, l'heure est donc àl'alternance et sa vision est de fairedu Togo une démocratie de référen-ce.

Notons que ce meeting du PartiNational Panafricain (PNP) se situedans une série d'activité dont lesprochaines étapes seraient l'inté-rieur du pays.

Moudjib (Stagiaire)

Meeting du PNP à Lomé :

ATCHADAM TIKPI FAIT SENSATION

Atchadam Tipki, président national du PNP

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ACTUALITÉ

L’EVEIL DE LA NATION - N°386 DU 22 DÉCEMBRE 20146

L'épidémie de la fièvre à VirusEbola, qui est apparue depuis le moisd'Avril 2014 dans certains pays del'Afrique Occidentale, notamment enGuinée Conakry, en Sierra-Léone, auLibéria et au Mali, continue d'inquiéteret de créer la psychose au sein despopulations. Au Togo, où aucun cas n'estencore enregistré, la peur et la méfian-ce sont aussi générales. Plusieursactions et mesures préventives sontmises en place par le gouvernementpour sensibiliser la population en vued'éviter la propagation de la maladie, sile pays venait à détecter un cas.

L'étude des principaux facteursresponsables de la flambée de l'épi-démie dans les pays touchés met enexergue certaines pratiques sociocul-turelles, sources de propagation duvirus dans les communautés.

Vendredi, début de soirée. Noussommes à une veillée funèbre au quar-tier Agoè Logopé, dans la banlieuenord de Lomé. Forte animation audomicile de Kossigan : des visagesconsternés, divers types d'échanges etdes salutations d'usages autour de lafamille éplorée. Un environnementfavorable à l'expansion de l'épidémiede l'heure.

En effet, le virus Ebola se transmetpar le contact avec les liquides orga-niques des sujets infectés notamment lesang, la sueur et la salive, entre aut-res. Or, la compassion et la solidaritéafricaine sont des facteurs qui impo-sent le contact physique, caractérisépar de fortes poignées de mains etdes étreintes lors de ces moments tri-

stes et/ou difficiles. Togbui EgléAkoété, Chef quartier d'Aflao GakliDjidjolé, reconnaît que certaines pra-tiques funéraires peuvent faciliter latransmission du virus : " Dans la com-munauté Aflao Gakli, nous avons cons-titué une association de sept quartiers.Nous-nous rassemblons souvent pourles obsèques de nos défunts, cette atti-tude est favorable à la contractiond'Ebola", a-t-il affirmé.

Il s'avère donc indispensable d'at-tirer l'attention des populations sur cescomportements à risque de cette pan-démie, au même titre que l'entretienmême des corps des défunts, et l'usa-ge collectif de certains ustensilescomme l'exigent les coutumes. C'est encela même que les femmes sont lesplus exposées à la contamination duvirus Ebola. L'UNICEF estime, à ceteffet, que 55 à 60 % des victimesdécédées de l'épidémie sont des fem-mes. Ceci s'explique par le fait qu'el-les se trouvent en première ligne decette maladie : Ce sont ces femmes qui

prennent en charge les membres deleur famille quand ils tombentmalades, qui préparent l'enterrementet font " la toilette mortuaire " la plu-part du temps.

Des pratiques religieuses à risqueLe risque reste aussi réel dans les

confessions religieuses. L'église catho-lique par exemple est consciente quecertaines de leurs pratiques peuventêtre favorables à la prolifération duvirus. " La distribution des espècessacrées, notamment la communion, lapaix du christ qu'on se donne en unmoment donné de la célébration, sontautant de facteurs de risques de propa-gation de cette terrible maladie", confiele Père Adjangba Darius, Vicaire dela paroisse Saint esprit de Totsi. Avispartagé par l'imam Moussa d'unemosquée à Anomé. Pour lui, la mauvai-se utilisation de la gourde (bouta) etd'une manière commune pour les ablu-tions constitue autant un facteur decontagion de la maladie dans les

grands regroupements tels que lesprières de vendredi (Djouma).

De leur côté, les praticiens vaudoufont comprendre que des comporte-ments au cours des cérémonies annuel-les dédiées aux divinités (Pétatrotro),constituent des facteurs probables dediffusion de la maladie à virus Ebola." Faire boire des potions dans lamême calebasse aux adeptes, fairedes scarifications avec le même canif,etc. exposeraient les usagers des tem-ples vaudou à une contagion…",indique Togbui Eglé.

Outre ces pratiques, certainescroyances traditionnelles défavorisentl'adoption des mesures préventivesrecommandées dans la lutte contre lamaladie. Le fait par exemple de nier,dans certaines communautés, l'existen-ce même de la maladie aux dépensde la sorcellerie.

De l'implication des leaders d'o-pinion

Face à de telles réalités sociales,les spécialistes recommandent quepour la réussite des mesures préventi-ves et de riposte dans les communau-tés, il faille impliquer les leaders d'o-pinion et autres responsables influentsde la société tout en tenant compte deleurs réalités culturelles. " C'est surcette base que les messages de sensi-bilisation doivent être élaborés pour lepublic pour un changement réel decomportement ", confie M. KokouKOUAOU, sociologue en pratiquesociale santé et développement.

Il est donc clair, que c'est conscientdu risque que constituent toutes cespratiques dans l'expansion de ce

virus, que les leaders d'opinion pren-nent déjà des mesures idoines en sen-sibilisant leurs communautés en vued'une protection efficace contre lamaladie.

On reverrait évidemment, estime lePère Adjangba, certaines pratiques sid'aventure un cas d'Ebola se faisaitsignaler, en vue de protéger les fidè-les et le peuple togolais. " Déjà, nousutilisons le gel désinfectant avant lepartage de l'eucharistie, et certainesparoisses possèdent des dispositifs delavage des mains ! Nous disposonsaussi d'une prière circonstancielle",renchérit le Vicaire. D'après TogbuiEglé, des consignes strictes sont donnésà leurs communautés par rapport àces agissements à risque. " Un maladed'Ebola découvert dans notre environ-nement serait confié aux autoritéscompétentes et nous organiserons sesfunérailles après l'éradication complè-te du mal au pays ", rassure t-il. "

Dans nos couvents, nous pensonsdepuis un moment à comment réadap-ter nos pratiques aux mesures préven-tives et de riposte si notre pays venaità déceler un cas de cette maladiemortelle ", renchérit un prêtre vaudousous anonymat à Agbalépédo.

Toutes ces mesures permettent auxpopulations concernées de prendreconnaissance des risques, des voies decontamination et de la manifestationde l'Ebola. Mais reste à savoir si cha-cun à son niveau est prêt à concéder àces " petites concessions " pour éviterl'expansion de la maladie à virusEbola au Togo si un cas se présentait !

Moudjib (stagiaire)

Virus Ebola :

Quand des pratiques sociales exposent à la maladie

Des médecins prêts à entrer en contact avec des patients

Le Collectif des Associations pour leDéveloppement et la Réconciliation(CADRE), dont le président exécutif estM. Bodjona Christophe, a été présentéau public le Samedi 20 décembre àLomé. C'était au cours d'une rencontreavec les jeunes du quartier de Bè.

Cette activité a permis aux respon-sables de ce collectif d'être présentésainsi que les objectifs du CADRE. Ellea aussi permis de sensibiliser les par-ticipants sur les notions de paix et deréconciliation.

Les jeunes participants ont suivi,outre les interventions, des sketchsappelant au pardon et à la cohabita-tion pacifique, à la résolution desincompréhensions par le dialogue etla concertation, à la rupture avec l'é-gocentrisme, la recherche effrénée del'intérêt collectif au détriment de l'in-térêt général. Ils ont été sensibilisésaussi sur la pratique de l'humilité et lasolidarité.

M. Bodjona Christophe a, dans sonintervention, salué la mobilisationmassive des jeunes pour assister aulancement du CADRE. Il a indiqué quetous les fils et filles du Togo quel quesoit son origine ethnique est un togo-lais et qu'il n'est pas juste de pratiquerla discrimination ethnique.

" Nous sommes tous des frères etsœurs car les jeunes garçons du Sudépouse les filles du Nord et les jeunesgarçons du Nord épouse les jeunesfilles du Sud, et inversement. Les togo-lais sont une grande famille. Violenterun togolais, c'est violenter un membrede sa famille indirectement " a-t-ildéclaré.

Il a expliqué que le CADRE entendprôner l'intégration entre les régionset contribuer à consolider un climat depaix, d'union et de solidarité. Selonlui, les actions du CADRE reposerontessentiellement sur la réalisation desprojets et des actions citoyennes. Il aaussi invité les associations et les jeu-nes qui le désirent à rentrer le CADREpour bénéficier des emplois, et desaccompagnements pour la mise enplace des micros projets.

Le président du CADRE a signaléque le CADRE est en passe d'acheterdeux micro-finances pour financer lesprojets des jeunes.

Selon lui, le choix du quartier de

Bè pour effectuer ce lancement est unsigne fort pour montrer que le quartierde Bè autrefois réputé impénétrable

est aujourd'hui accessible.Il a fait comprendre qu'après ce

lancement du CADRE à Lomé, une acti-

vité du même genre sera organisée àKara dans les prochains jours. Il a saisil'occasion pour présenter le program-me des activités des jours à venir etqui sont 3 actions jugées prioritaires àréaliser à court terme, à savoir : lapromotion des valeurs civiques à tra-vers une gigantesque caravane, la for-mation des jeunes à travers des sémi-naires, une sensibilisation de proximitédans chaque quartier.

Il a, enfin, salué les efforts dereconstruction du Chef de l'Etat, FaureGnassingbé et de son gouvernementet les a invités à toujours continuerdans ce sens.

Armand

Pour promouvoir la Paix et la Réconciliation au Togo :

LE MOUVEMENT CADRE A ÉTÉ PORTÉ SUR LES FONTS BAPTISMAUX À LOMÉ

Il faut se remémorer de la date du24 Mai 2014, pour se rendre effective-ment compte de la création de l'asso-ciation " Jeune Leader pour Unir ".Cette jeune organisation portée sur lesfonds baptismaux à partir du 6Décembre dernier, s'est présentée auxmédias, lors d'une conférence de pressele Samedi dernier à Lomé.

Cette rencontre, jugée plus quenécessaire pour le bureau directeur del'association, se situe dans le contextede l'élaboration des différentes poli-tiques et des projets de sociétés.

L'objectif est surtout de présenterla jeune association aux médias, qui

servira ensuite de relais au grandpublic.

Depuis sa création, Jeune Leaderpour Unir (JLU), s'est engagé aux cotésdu parti UNIR dans le cadre de cesactivités de manifestations, entreautre, la marche du 21 Novembredans les rues de Lomé, relatif à ladéfense des institutions de laRépublique. Pour cette association deJeunes cadres, l'on peut se réjouir deconstater que depuis un moment lesélections au Togo ne riment plus avecles violences, mais peut-être descontestations. Elle invite les acteurspolitiques et le peuple tout entier àune prise de responsabilité, pour que

les élections de 2015 soient une réus-site.

M. Rodrigue Fumey, président deJLU a, dans son intervention, beaucoupinsisté sur l'engagement des jeunesutour de valeurs comme la paix, l'en-traide gage de développement. En

outre, il aa n n o n c éles actionsde leurassociationp o u raccompa-gner "UNIR "avant pen-dant et

après les élections.Retenons que ce cadre d'échange

avec la presse, ouvre en même tempsl'association à des sollicitations d'ad-hésion.

Moudjib (Stagiaire)

Participation des jeunes au débat public :

L'ASSOCIATION " JEUNE LEADER POUR UNIR " FACE À LA PRESSE

Vue partielle de l’assistance

Photo de famille du bureau de JLU.

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ACTUALITÉ

L’EVEIL DE LA NATION - N°386 DU 22 DÉCEMBRE 2014 7

Les responsables de l'organisationdu forum des jeunes entrepreneurs ontanimé une conférence de presse dansle cadre de la communication autourde la deuxième édition du forum desjeunes entrepreneurs le jeudi 11décembre à Lomé.

C'était en présence du ministre del'économie numérique, Cina Lawson,et du président d'organisation duforum des jeunes entrepreneurs auTogo, M. Claude Grunitzky, respon-sable de l'agence TRUE.

Cette rencontre a permis auxjournalistes d'être éclairés sur lesenjeux et les contours de l'évènementafin d'informer et sensibiliser suffi-samment les jeunes qui sont les plusconcernés par le projet.

La ministre Cina Lawson a réaffir-mé la volonté du gouvernement à

soutenir ce projet tant il est convain-cu que sans la prise en compte de lajeunesse, aucun développement n'estenvisageable.

Selon Madame Lawson, ce forum

a commencé le samedi 6 décembreet s'est déjà tenu à Dapaong, à Karaet à Atakpamé. Elle a indiqué que leprogramme de Lomé est particuliè-rement riche en contenus.

" La réussite de ce forum passerapar la participation de nos jeunesqui sont accompagnés, dans le cadrede cette nouvelle dynamique entre-preneuriale, par des entrepreneursétablis, des mentors, des formateurs,des avocats, des comptables, desfinanciers, ainsi que des personnali-tés togolaises de tout premier plan. "a déclaré la ministre Lawson.

M. Claude Grunitzky a signaléque cette initiative est annuelle et adémarré en 2013 et consiste àaccompagner et sensibiliser la jeu-nesse togolaise sur les différentesopportunités liées à l'entreprenariat.

Il a ajouté que, cette année, mieuxque l'année dernière, l'organisationdu forum a été plus ambitieuse, car,ce forum a été déjà organisé àDapaong, à Atakpamé sur le thème: nouvelles solutions entrepreneuria-

les pour l'agriculture et autour de lathématique de l'artisanat et à Karaautour de la thématique du commer-ce.

Il a fait comprendre que le same-di et dimanche prochain le débatportera sur l'importance de la tech-nologie dans la création d'entrepri-ses très innovantes et dynamiques.

Pour le forum de Lomé à Togo2000 dans le pavillon Agou, 3 can-didats ou projets dans le domainede l'artisanat, 3 dans le domaine ducommerce et 3 dans le domaine del'agriculture en plus des nouvellestechnologies. Les jeunes, un lauréatpar catégorie, seront récompensés àhauteur de 2 millions de francs CFAchacun et bénéficieront des accom-pagnements divers.

Armand

2ème édition du forum des jeunes entrepreneurs au Togo :La grande étape de Lomé a eu lieu les samedi et dimanche derniersM. CLAUDE GRUNITZKY : " ….. IL S'AGIT FAIRE ÉMERGER LA FINE FLEUR DE L'ENTREPRENARIAT TOGOLAIS ! …. "

Le '' Club des amis du fisc'' del'Université de Lomé et son bureauprovisoire de cinq membres dirigé parM. Jossou Kodjo ont été présentés aupublic le jeudi 11 décembre à Lomé.

C'était en présence du représen-tant le commissaire général del'OTR, M. Adoyi Essowavana, dudélégué général de l'Université deLomé et d'un grand nombre d'étu-diants.

S'inscrivant dans le cadre desréformes engagées par le gouverne-ment, et surtout, fruits des efforts derapprochement de l'Office Togolaisdes Recettes (OTR) vers les citoyens,ce club de jeunes étudiants, cadresde demain, est un moyen d'impliquercette couche sociale importancedans la nouvelle vision de l'OTR pourun développement durable du Togo.

Selon le commissaire des services

généraux, M. Adoyi Essowavana,représentant le commissaire généralde l'OTR, M. Henry Gapéry, il estimportant de sensibiliser les jeunes àune nouvelle compréhension et attitu-de fiscale. Il a indiqué que les étu-diants, relève de demain constitueune couche importante de la popula-

tion.La directrice de la communication

et des services aux usagers de l'OTR,Mme Magbenga Komnaka, a laisséentendre que conformément à lamission 1ère de l'OTR qui est la col-lecte des recettes fiscales, et sachantde toute évidence que le consente-

ment à l'impôt n'est pas naturel,l'OTR a donc mis en place une stra-tégie d'éducation du contribuable auconsentement à l'impôt. C'est dans cesens que les étudiants ont été ciblés.

Le président du ''Club des amisdu fisc'' de l'Université de Lomé'', M.Djossou Kodjo, a indiqué que l'étu-diant est l'opérateur économique dedemain et le contribuable dedemain. Pour lui, il est un informateurcrédible dans son ménage d'origineet participera ainsi à la sensibilisa-tion pour le bien-être collectif à tra-vers une mobilisation massive desressources fiscales.

Des communications ont été pré-sentées aux étudiants sur des thèmescomme : qu'est ce que l'OTR ?L'étudiant comme partenaire del'OTR, au service du civisme fiscal.

Armand

Pour intégrer durablement la conscience collective des citoyens :

L'OTR lance le '' Club des amis du fisc'' de l'Université de Lomé

Les travaux de rédaction du docu-ment de planification conjointe desinterventions dans le complexe desaires protégées W-Arly-Pendjari-Oti(WAPO) ont eu lieu le lundi 15 décem-bre à Lomé.

Cette rencontre qui a connu laparticipation du directeur de cabinetdu ministère de l'environnement,Tokoro Adjignon, représentant leministre de l'Environnement, AndréJohnson, de Chef de la délégation del'Union Européenne, M. MartinezBerlanga, du représentant résidentpar intérim de la Commission del'UEMOA, M. Comlanvi Bertin, destechniciens de la conservation et despartenaires techniques et financiers,a permis aux participants de s'accor-der sur une vision et stratégie commu-nes et de préciser leur rôle et respon-sabilité respectifs pour une planifica-tion harmonisée et complémentaires

de leurs actions majeurs l'année pro-chaine.

Le directeur de cabinet M. Tokoroa indiqué que la biodiversité impor-tante du complexe WAPO est mena-cée par divers facteurs, y compris lesempiètements agricoles, la transhu-mance non contrôlée, le braconnage,les feux de brousse non contrôlés,l'envasement et la pollution des eauxde surface, le changement et lavariabilité du climat et la récolte nondurable des produits forestiers nonligneux (PFNL), du bois et du poisson.

Selon lui, l'exercice de planifica-tion conjointe doit se comprendrecomme un processus systématique,holistique orienté vers l'avenir. Il aéclairé l'assistance sur le fait que lecomplexe d'Oti-Kéran-Mandjouri(OKM) n'a pas été pris en comptedans ce financement pour des raisonsdiverses, mais avec le projet de ren-forcement du rôle de conservation du

système national d'aires protégéesdu Togo le cas du Togo est en requa-lification fort heureusement. Il a enfininvité les participants à dégager ausortir des travaux des résultats à lahauteur des attentes.

M. Martinez Berlanga a signaléque ce programme est cofinancé parl'Union européenne à hauteur de19,4millions d'Euros soit 12,7milliards de FCFA pour une durée de5 ans, de 2011 à 2016, est destiné àla conservation de la biodiversité desécosystèmes du plus grand espacesnaturel protégé d'Afrique de l'Ouesta savoir le complexe WAPO qui com-prend les parcs du W, d'Arly, de laPendjari et le parc togolais d'Oti-Kéran-Mandjouri répartis sur 4 paysde la sous région(Togo, Burkina-Faso,Bénin et Niger). Il a confirmé que cetatelier est une étape importante pourla synergie et la complémentaritéentre les projets, chose souhaitée par

les Etats membres de l'UnionEconomique Monétaire OuestAfricain (UEMOA).

Selon lui, il s'agit d'optimiser l'utili-sation des ressources aussi financiè-res, matérielles qu'humaines, dedévelopper une synergie d'actions,

d'assurer la viabilité et la durabilitédes interventions et une communica-tion permanente entre les acteurs.

Il a enfin affirmé que ce com-plexe naturel et humain exceptionnelest un potentiel touristique énorme,un refuge d'espèce animal aujourd'-hui menacés de disparition et estporteur de solutions et de défis.

M. Comlanvi Bertin a quant à luiprécisé que cette planificationconcerne l'année 2015 dans lecadre de la mise en œuvre du pro-gramme d'Appui aux Parcs del'Entente (PAPE) et que l'exercice decette année revêt un caractère par-ticulier car sa mise en œuvre doitrefléter les principales recomman-dations de la mission d'évaluation àmi-parcours dudit Programme quis'est achevée en juillet 2014. Il aestimé qu'il est important de tenircompte des opportunités qui s'off-rent à nous pour mieux réajuster leurprogramme par rapport aux pro-duits et résultats attendus.

Il a exhorté les participants à plusde pragmatisme dans les processusde planification, de mise en œuvreet de suivi-évaluation de cetteseconde phase du PAPE pour mieuxcontribuer à l'atteinte des objectifsde conservation et de valorisationdu patrimoine biologique régional.

Armand

Programme d'Appui aux Parcs de L'Entente (PAPE) :

LE 3ÈME ATELIER RÉGIONAL DE RÉDACTION DU PLAN CONJOINT DES INTERVENTIONS ORGANISÉ À LOMÉ

Claude Grunitzky, président du Comité d’organisation. Au milieu.

Vue partielle de l’assistance à l’ouverture des travaux de l’atelier

Henry Gapery, Commissaire général de l’OTR

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