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EXAMEN PROFESSIONNEL POUR L’ACCES AU GRADE D’ATTACHE D’ADMINISTRATION DE L’ETAT AU SEIN DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES - SESSION 2018 - EPREUVE ECRITE D’ADMISSIBILITE DU MARDI 2 MAI 2017 REDACTION D’UNE NOTE OU RESOLUTION D’UN CAS PRATIQUE A PARTIR D’UN DOSSIER DOCUMENTAIRE DE VINGT-CINQ PAGES MAXIMUM. (Durée : 4 heures - coefficient 2) REMARQUES IMPORTANTES : - les copies doivent être rigoureusement anonymes et ne comporter aucun signe distinctif ni signature, même fictive, sous peine de nullité. - le candidat s’assurera, à l’aide de la pagination, qu’il détient un sujet complet (le sujet comporte 25 pages plus une page d’énoncé). -=- TOUTE NOTE INFERIEURE A 8 SUR 20 EST ELIMINATOIRE

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EXAMEN PROFESSIONNEL POUR L’ACCES AU GRADE D’ATTACHE D’ADMINISTRATION DE L’ETAT

AU SEIN DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

- SESSION 2018 -

���

EPREUVE ECRITE D’ADMISSIBILITE DU MARDI 2 MAI 2017

���

REDACTION D’UNE NOTE OU RESOLUTION D’UN CAS PRATIQU E A PARTIR D’UN DOSSIER DOCUMENTAIRE DE VINGT-CINQ PAGES MAXIMUM .

(Durée : 4 heures - coefficient 2)

REMARQUES IMPORTANTES :

- les copies doivent être rigoureusement anonymes et ne comporter aucun signe distinctif ni signature, même fictive, sous peine de nullité.

- le candidat s’assurera, à l’aide de la pagination, qu’il détient un sujet complet (le sujet comporte 25 pages plus une page d’énoncé).

-=-

TOUTE NOTE INFERIEURE A 8 SUR 20 EST ELIMINATOIRE

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Sujet

Vous êtes attaché(e) au sein du bureau des ressources humaines d’un service de l’une des directions d’administration centrale du ministère de l’économie et des finances.

Ce service, actuellement installé à Paris, est composé d’une centaine d’agents et est en charge des aspects logistiques et immobiliers de la direction.

Le chef de service a saisi votre responsable, suite à de nombreuses sollicitations d’agents relatives au télétravail, consécutives à l’annonce du déménagement du service en banlieue dans 6 mois.

A partir des documents joints, votre responsable vous demande de rédiger une note à la signature du chef de service et à destination de l’encadrement afin de présenter le dispositif, en mettant en avant les avantages et inconvénients pour le service.

Il vous demande également :

- de présenter les étapes à prévoir, de la réflexion à la mise en œuvre du télétravail, en identifiant les différents acteurs impliqués ;

- de déterminer les critères à prendre en compte pour instruire les demandes des agents.

Document 1

Principaux articles ayant trait au télétravail et aux principes généraux de prévention :

- Loi n° 2012-347 du 12 mars 2012 - Arrêté du 22 juillet 2016 - Code du travail

Pages 1 à 2

Document 2 Décret n° 2016-151 du 11 février 2016 relatif aux conditions et modalités de mise en œuvre du télétravail dans la fonction publique et la magistrature

Pages 3 à 5

Document 3 Circulaire interne du ministère de l’économie et des finances du 27 décembre 2016 relative au télétravail en administration centrale

Pages 6 à 13

Document 4

Guide d’accompagnement de la mise en œuvre du télétravail dans la fonction publique Extrait du « Guide télétravail » de la DGAFP (Edition 2016)

- Points clés de la mise en œuvre du télétravail (6 pages) - Fiches pratiques à destination des encadrants et des agents (6 pages)

Pages 14 à 25

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Principaux articles ayant trait au télétravail et aux principes généraux de prévention

Loi n° 2012-347 du 12 mars 2012 relative à l’accès à l’emploi titulaire et à l’amélioration des conditions d’emploi des agents contractuels dans la fonction publique, à la lutte contre les discriminations et portant diverses dispositions relatives à la fonction publique Article 133 Les fonctionnaires relevant de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires peuvent exercer leurs fonctions dans le cadre du télétravail tel qu'il est défini au premier alinéa de l'article L. 1222-9 du code du travail. L'exercice des fonctions en télétravail est accordé à la demande du fonctionnaire et après accord du chef de service. Il peut y être mis fin à tout moment, sous réserve d'un délai de prévenance. Les fonctionnaires télétravailleurs bénéficient des droits prévus par la législation et la réglementation applicables aux agents exerçant leurs fonctions dans les locaux de leur employeur public. Le présent article est applicable aux agents publics non fonctionnaires et aux magistrats. Un décret en Conseil d'Etat fixe, après concertation avec les organisations syndicales représentatives de la fonction publique, les conditions d'application du présent article, notamment en ce qui concerne les modalités d'organisation du télétravail. Arrêté du 22 juillet 2016 portant application, dans les ministères économiques et financiers, de l'article 7 du décret n° 2016-151 du 11 février 2016 relatif aux conditions et modalités de mise en œuvre du télétravail dans la fonction publique et la magistrature Article 2 Le télétravail est ouvert aux activités pouvant être exercées à distance. Ne peuvent être éligibles au télétravail les activités : - qui exigent une présence physique effective dans les locaux de l'administration, notamment en raison des équipements matériels, de l'accès aux applications métiers nécessaires à l'exercice de l'activité, de la manipulation d'actes ou de valeurs, ou le traitement de données confidentielles dont la sécurité ne peut être assurée en dehors des locaux de l'administration ou d'un contact avec le public ou des correspondants internes ou externes ; - exercées hors des locaux de l'administration, notamment pour les activités nécessitant une présence sur les lieux de contrôle. Aucun candidat à un emploi ne peut être incité à accepter un poste sous condition d'exercer en télétravail et aucun emploi ne peut être exclusivement réservé à un agent en télétravail. Article 4 La réglementation relative au temps de travail, telle que définie par les dispositions des décrets du 25 août 2000 et du 8 février 2002 susvisés s'applique aux agents en télétravail. Ceux-ci relèvent, dans ce cadre, des cycles de travail définis au sein de leur service. Le décompte horaire de la journée en télétravail correspond à la durée quotidienne applicable au cycle de travail choisi par l'agent ayant un régime d'horaires variables. Les périodes durant lesquelles l'agent en télétravail doit être joignable sont fixées dans l'acte autorisant l'exercice des fonctions en télétravail mentionné à l'article 8 du décret du 11 février 2016 susvisé, dans la limite de l'amplitude horaire du service de l'agent. Ces périodes incluent au minimum les plages fixes du service et, pour les agents aux horaires variables, ne peuvent excéder la durée quotidienne du cycle de travail de l'agent.

DOCUMENT N° 1

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Article 5 Les dispositions législatives et réglementaires en matière de santé et de sécurité au travail s'appliquent à l'agent en télétravail. Le poste de télétravail fait l'objet d'une évaluation des risques professionnels au même titre que l'ensemble des autres postes de travail du service. L'agent en télétravail bénéficie de la surveillance médicale exercée par la médecine de prévention dans les mêmes conditions que l'ensemble des agents, en fonction de la nature des risques professionnels auxquels il est exposé. En cas d'accident survenu au domicile de l'agent pendant la période d'activité en télétravail, celui-ci doit, dans les 24 heures après la survenance des faits, en informer ou en faire informer l'administration par l'intermédiaire de son supérieur hiérarchique. Il doit fournir à l'administration toutes les pièces nécessaires à l'examen de son dossier, à l'appui de sa déclaration d'accident, et apporter tous les éléments permettant à celle-ci de se prononcer sur l'imputabilité au service de cet accident. Code du travail Article L1222-9 Sans préjudice de l'application, s'il y a lieu, des dispositions du présent code protégeant les travailleurs à domicile, le télétravail désigne toute forme d'organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l'employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon régulière et volontaire en utilisant les technologies de l'information et de la communication dans le cadre d'un contrat de travail ou d'un avenant à celui-ci. Le télétravailleur désigne toute personne salariée de l'entreprise qui effectue, soit dès l'embauche, soit ultérieurement, du télétravail tel que défini au premier alinéa. Le refus d'accepter un poste de télétravailleur n'est pas un motif de rupture du contrat de travail. Le contrat de travail ou son avenant précise les conditions de passage en télétravail et les conditions de retour à une exécution du contrat de travail sans télétravail. A défaut d'accord collectif applicable, le contrat de travail ou son avenant précise les modalités de contrôle du temps de travail. Article L.4121-1 L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Ces mesures comprennent : 1° des actions de prévention des risques professionnels et de la pénibilité au travail ; 2° des actions d’information et de formation ; 3° la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés. L’employeur veille à l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes. Article L. 4121-2 L’employeur met en œuvre les mesures visant à : 1° éviter les risques ; 2° évaluer les risques qui ne peuvent être évités ; 3° combattre les risques à la source ; 4° adapter le travail à l’homme, en particulier en ce qui concerne la conception des postes de travail ainsi que le choix des équipements de travail et des méthodes de travail et de production, en vue notamment de limiter le travail monotone et le travail cadencé et de réduire les effets de ceux-ci sur la santé ; 5° tenir compte de l’état d’évolution de la technique ; 6° remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou par ce qui est moins dangereux ; 7° planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la technique, l’organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l’influence des facteurs ambiants, notamment les risques liés au harcèlement moral et au harcèlement sexuel, tels qu’ils sont définis aux articles L.1152-1 et L. 1153-1 du code du travail ; 8° prendre les mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de protection individuelle ; 9° donner les instructions appropriées aux travailleurs.

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JORF n°0036 du 12 février 2016 - texte n° 63

Décret n° 2016-151 du 11 février 2016 relatif aux conditions et modalités de mise en œuvre du télétravail dans la fonction publique et la magistrature

Publics concernés : agents publics civils dans les trois versants de la fonction publique, magistrats. Objet : conditions et modalités de mise en oeuvre du télétravail dans la fonction publique et la magistrature. Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication. Notice : le télétravail est un mode d'organisation du travail dont l'objectif est de mieux articuler vie personnelle et vie professionnelle. Le décret détermine ses conditions d'exercice : quotité des fonctions pouvant être exercées sous la forme du télétravail, nécessité d'une demande de l'agent, durée de l'autorisation, mentions que doit comporter l'acte d'autorisation. Sont exclues du champ d'application du présent décret les autres formes de travail à distance (travail nomade, travail en réseau…). Références : le présent décret, pris en application de l'article 133 de la loi n° 2012-347 du 12 mars 2012 relative à l'accès à l'emploi titulaire et à l'amélioration des conditions d'emploi des agents contractuels dans la fonction publique, à la lutte contre les discriminations et portant diverses dispositions relatives à la fonction publique, et les décrets qu'il modifie peuvent être consultés dans leur version issue de cette modification, sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr).

Le Premier ministre, Sur le rapport de la ministre de la décentralisation et de la fonction publique, Vu le code du travail, notamment son article R. 4121-1 ; […] Le Conseil d'Etat (section de l'administration) entendu, Décrète :

Article 1 - Les dispositions du présent décret s'appliquent aux fonctionnaires et aux agents publics non fonctionnaires régis par la loi du 13 juillet 1983 susvisée et aux magistrats de l'ordre judiciaire régis par l'ordonnance du 22 décembre 1958 susvisée.

Article 2 - Le télétravail désigne toute forme d'organisation du travail dans laquelle les fonctions qui auraient pu être exercées par un agent dans les locaux de son employeur sont réalisées hors de ces locaux de façon régulière et volontaire en utilisant les technologies de l'information et de la communication. Le télétravail est organisé au domicile de l'agent ou, éventuellement, dans des locaux professionnels distincts de ceux de son employeur public et de son lieu d'affectation. Les périodes d'astreintes mentionnées à l'article 5 du décret du 25 août 2000 susvisé, à l'article 5 du décret du 12 juillet 2001 susvisé et à l'article 20 du décret du 4 janvier 2002 susvisé ne constituent pas du télétravail au sens du présent décret.

Article 3 - La quotité des fonctions pouvant être exercées sous la forme du télétravail ne peut être supérieure à trois jours par semaine. Le temps de présence sur le lieu d'affectation ne peut être inférieur à deux jours par semaine. Les seuils définis au premier alinéa peuvent s'apprécier sur une base mensuelle.

Article 4 - A la demande des agents dont l'état de santé le justifie et après avis du médecin de prévention ou du médecin du travail, il peut être dérogé pour six mois maximum aux conditions fixées par l'article 3. Cette dérogation est renouvelable une fois après avis du médecin de prévention ou du médecin du travail.

Article 5 - L'exercice des fonctions en télétravail est accordé sur demande écrite de l'agent. Celle-ci précise les modalités d'organisation souhaitées, notamment les jours de la semaine travaillés sous cette forme ainsi que le ou les lieux d'exercice. Le chef de service, l'autorité territoriale ou l'autorité investie du pouvoir de nomination apprécie la compatibilité de la demande avec la nature des activités exercées, l'intérêt du service et, lorsque le télétravail est organisé au domicile de l'agent, la conformité des installations aux spécifications techniques précisées par l'employeur.

DOCUMENT N° 2

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La durée de l'autorisation est d'un an maximum. L'autorisation peut être renouvelée par décision expresse, après entretien avec le supérieur hiérarchique direct et sur avis de ce dernier. En cas de changement de fonctions, l'agent intéressé doit présenter une nouvelle demande. L'autorisation peut prévoir une période d'adaptation de trois mois maximum. En dehors de la période d'adaptation prévue à l'alinéa précédent, il peut être mis fin à cette forme d'organisation du travail, à tout moment et par écrit, à l'initiative de l'administration ou de l'agent, moyennant un délai de prévenance de deux mois. Dans le cas où il est mis fin à l'autorisation de télétravail à l'initiative de l'administration, le délai de prévenance peut être réduit en cas de nécessité du service dûment motivée. Pendant la période d'adaptation, ce délai est ramené à un mois. Le refus opposé à une demande initiale ou de renouvellement de télétravail formulée par un agent exerçant des activités éligibles fixées par l'un des actes mentionnés à l'article 7 ainsi que l'interruption du télétravail à l'initiative de l'administration doivent être précédés d'un entretien et motivés.

Article 6 - Les agents exerçant leurs fonctions en télétravail bénéficient des mêmes droits et obligations que les agents exerçant sur leur lieu d'affectation. L'employeur prend en charge les coûts découlant directement de l'exercice des fonctions en télétravail, notamment le coût des matériels, logiciels, abonnements, communications et outils ainsi que de la maintenance de ceux-ci.

Article 7 I. - Un arrêté ministériel pour la fonction publique de l'Etat, une délibération de l'organe délibérant pour la fonction publique territoriale, une décision de l'autorité investie du pouvoir de nomination pour la fonction publique hospitalière, pris après avis du comité technique ou du comité consultatif national compétent, fixe : 1° Les activités éligibles au télétravail ; 2° La liste et la localisation des locaux professionnels éventuellement mis à disposition par l'administration pour

l'exercice des fonctions en télétravail, le nombre de postes de travail qui y sont disponibles et leurs équipements ;

3° Les règles à respecter en matière de sécurité des systèmes d'information et de protection des données ; 4° Les règles à respecter en matière de temps de travail, de sécurité et de protection de la santé ; 5° Les modalités d'accès des institutions compétentes sur le lieu d'exercice du télétravail afin de s'assurer de la

bonne application des règles applicables en matière d'hygiène et de sécurité ; 6° Les modalités de contrôle et de comptabilisation du temps de travail ; 7° Les modalités de prise en charge, par l'employeur, des coûts découlant directement de l'exercice du télétravail,

notamment ceux des matériels, logiciels, abonnements, communications et outils ainsi que de la maintenance de ceux-ci ;

8° Les modalités de formation aux équipements et outils nécessaires à l'exercice du télétravail ; 9° La durée de l'autorisation mentionnée à l'article 5 si elle est inférieure à un an. II. - Dans les directions départementales interministérielles, les conditions de mise en œuvre du télétravail prévues au I font l'objet d'un arrêté du Premier ministre, pris après avis du comité technique des directions départementales interministérielles. III. - Les modalités de mise en œuvre du télétravail fixées aux 1° à 9° du I sont précisées en tant que de besoin, dans chaque service ou établissement, après consultation du comité technique ou du comité consultatif national compétent. IV. - Les comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail compétents et la commission des conditions de travail commune aux personnels de direction de la fonction publique hospitalière sont informés des avis rendus par les comités techniques ou les comités consultatifs nationaux en application du présent article.

Article 8 I. - L'acte autorisant l'exercice des fonctions en télétravail mentionne : 1° Les fonctions de l'agent exercées en télétravail ; 2° Le lieu ou les lieux d'exercice en télétravail ; 3° Les jours de référence travaillés, d'une part, sous forme de télétravail et, d'autre part, sur site, compte tenu du

cycle de travail applicable à l'agent, ainsi que les plages horaires durant lesquelles l'agent exerçant ses activités en télétravail est à la disposition de son employeur et peut être joint, par référence au cycle de travail de l'agent ou aux amplitudes horaires de travail habituelles ;

4° La date de prise d'effet de l'exercice des fonctions en télétravail et sa durée ; 5° Le cas échéant, la période d'adaptation prévue à l'article 5 et sa durée.

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II. - Lors de la notification de l'acte mentionné au I, le chef de service remet à l'agent intéressé : 1° Un document d'information indiquant les conditions d'application à sa situation professionnelle de l'exercice des

fonctions en télétravail, notamment : a) La nature et le fonctionnement des dispositifs de contrôle et de comptabilisation du temps de travail ; b) La nature des équipements mis à disposition de l'agent exerçant ses activités en télétravail et leurs conditions

d'installation et de restitution, les conditions d'utilisation, de renouvellement et de maintenance de ces équipements et de fourniture, par l'employeur, d'un service d'appui technique ;

2° Une copie des règles mentionnées à l'article 7 et un document rappelant ses droits et obligations en matière de temps de travail et d'hygiène et de sécurité.

Article 9 - Le télétravail fait l'objet d'un bilan annuel présenté aux comités techniques et aux comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail compétents. Les risques liés aux postes en télétravail sont pris en compte dans le document mentionné à l'article R. 4121-1 du code du travail.

Article 10 - Dans la fonction publique de l'Etat, la commission administrative paritaire ou la commission consultative paritaire compétentes peuvent être saisies, par l'agent intéressé, du refus opposé à une demande initiale ou de renouvellement de télétravail formulée par celui-ci pour l'exercice d'activités éligibles fixées par l'un des actes mentionnés à l'article 7 ainsi que de l'interruption du télétravail à l'initiative de l'administration, dans les conditions prévues respectivement par le décret n° 82-451 du 28 mai 1982 susvisé et le décret du 17 janvier 1986 susvisé.

Article 11 - L'article 52 du décret n° 82-453 du 28 mai 1982 susvisé est complété par un alinéa ainsi rédigé : « La délégation du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail peut réaliser cette visite sur le lieu d'exercice des fonctions en télétravail. Dans le cas où l'agent exerce ses fonctions en télétravail à son domicile, l'accès au domicile du télétravailleur est subordonné à l'accord de l'intéressé, dûment recueilli par écrit. »

Article 12 - Après le troisième alinéa de l'article 40 du décret du 10 juin 1985 susvisé, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : « La délégation du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail peut réaliser cette visite sur le lieu d'exercice des fonctions en télétravail. Dans le cas où l'agent exerce ses fonctions en télétravail à son domicile, l'accès au domicile du télétravailleur est subordonné à l'accord de l'intéressé, dûment recueilli par écrit. »

Article 13 - Les dispositions du second alinéa de l'article 9 ne sont pas applicables à Mayotte.

Article 14 - Le ministre des affaires étrangères et du développement international, la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, le garde des sceaux, ministre de la justice, le ministre des finances et des comptes publics, le ministre de la défense, la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, la ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, le ministre de l'intérieur, le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement, le ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique, la ministre du logement, de l'égalité des territoires et de la ruralité, la ministre de la décentralisation et de la fonction publique, la ministre de la culture et de la communication, le ministre de la ville, de la jeunesse et des sports et la ministre des outre-mer sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait le 11 février 2016. Par le Premier ministre : Manuel Valls La ministre de la décentralisation et de la fonction publique, Marylise Lebranchu Le ministre des affaires étrangères et du développement international, Laurent Fabius La ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Ségolène Royal La ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, Najat Vallaud-Belkacem Le garde des sceaux, ministre de la justice, Jean-Jacques Urvoas Le ministre des finances et des comptes publics, Michel Sapin Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian La ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, Marisol Touraine La ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, Myriam El Khomri Le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve Le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement, Stéphane Le Foll

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Circulaire relative au télétravail en administration centrale La présente circulaire a pour objet de préciser les modalités d’application des dispositions du décret n°2016-151 du 11 février 2016 relatif aux conditions et modalités de mise en œuvre du télétravail dans la fonction publique et la magistrature et de l’arrêté du 22 juillet 2016 pris pour son application aux ministères économiques et financiers.

Elle s’applique aux agents, fonctionnaires et non titulaires, quels que soient leur catégorie et leur niveau de responsabilité, en fonction dans les directions et services d’administration centrale du ministère de l’économie et des finances, à l’exception des services centraux de la DGFiP, de la DGDDI et de l’INSEE. Elle est également applicable aux agents rémunérés par le ministère de l’économie et des finances, exerçant leurs fonctions dans une direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) ou une direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIECCTE).

1) Définition du télétravail

Le télétravail désigne une forme d’organisation du travail dans laquelle un travail, qui aurait pu être exécuté dans les locaux de l’administration, est effectué par un agent hors de ces locaux, de façon régulière et volontaire en utilisant les technologies de l’information et de la communication ;

Il se pratique au domicile de l’agent – entendu comme le lieu de sa résidence habituelle – ou, le cas échéant, dans des locaux professionnels distincts de son lieu d’affectation.

2) Principes généraux du télétravail

Dans la fonction publique, le télétravail se combine avec un travail sur site, dans les locaux du service d’affectation. La quotité de temps susceptible d’être effectuée en télétravail est en effet plafonnée de sorte que l’agent soit présent sur son lieu d’affectation au moins deux jours par semaine.

Le télétravail revêt un caractère volontaire. Il ne peut être imposé à l’agent par l’administration. Ainsi, aucun candidat à un emploi ne peut être incité à accepter un poste sous condition d’exercer en télétravail et aucun emploi ne peut être exclusivement réservé à un agent en télétravail.

Réciproquement, le télétravail suppose l’accord préalable du responsable hiérarchique. Une demande écrite et motivée doit être présentée par l’agent auprès de son supérieur hiérarchique.

Le télétravailleur bénéficie des mêmes droits et est soumis aux mêmes obligations que les agents travaillant sur site. En particulier, il dispose des mêmes possibilités de déroulement de carrière que les agents en situation comparable travaillant dans les locaux de l’administration.

Par ailleurs, l’agent en télétravail conserve un bureau sur le site administratif.

Enfin, le télétravail présente un caractère réversible. Il peut y être mis fin à tout moment, à l’initiative de l’administration ou de l’agent, sous réserve du respect d’un délai de prévenance.

3) Critères d’éligibilité des demandes de télétravail

L’éligibilité d’une demande de télétravail s’apprécie au regard d’un ensemble de critères professionnels. Des critères personnels peuvent également être pris en compte, en particulier lorsqu’il est nécessaire d’arbitrer entre plusieurs demandes.

3-1 Critères professionnels Lorsqu’il est saisi d’une demande de télétravail, le responsable hiérarchique examine l’éligibilité de celle-ci au regard, notamment de la nature des activités confiées à l’agent, du fonctionnement et de l’intérêt du service ainsi que de la capacité de l’agent à exercer ses fonctions de manière autonome.

DOCUMENT N° 3

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• Nature des activités Les activités exercées par l’agent – ou au moins une partie d’entre elles – doivent pouvoir être accomplies à distance.

Des activités telles que la réalisation d’études et de rapports, l’instruction de dossiers ou encore des travaux de recherche sont plus particulièrement de nature à s’y prêter.

A l’inverse, ne sont pas éligibles au télétravail les activités : - qui exigent une présence physique effective dans les locaux de l’administration, notamment en raison :

o des équipements matériels, o de l’accès aux applications métiers nécessaires à l’exercice de l’activité : o de la manipulation d’actes ou de valeurs ; o du traitement de données confidentielles dont la sécurité ne peut être assurée en dehors des locaux

de l’administration ; o d’un contact avec le public ou des correspondants internes ou externes ;

- exercées hors des locaux de l’administration, notamment pour les activités nécessitant une présence sur les lieux de contrôle.

La fiche de poste peut mentionner la possibilité d’accès au télétravail à la condition qu’il ait été procédé à une analyse détaillée des activités attachées au poste. Toutefois, cette mention ne dispense pas de l’examen des autres critères d’éligibilité.

• Fonctionnement du service La compatibilité d’une demande de télétravail avec le bon fonctionnement du service s’apprécie au regard de plusieurs paramètres, notamment :

- le nombre de télétravailleurs au sein de l’équipe par rapport à son effectif total ; - la taille du service : en-deçà d’un certain seuil d’effectif, l’intégration de télétravailleurs peut être délicate si

l’on souhaite maintenir un effectif minimum permanent dans le service ; - la composition de l’équipe : personnels expérimentés ou juniors, stables ou mobiles, spécialistes ou

polyvalents, à temps plein ou à temps partiel… - la nécessité de ne pas transférer la charge de travail, notamment celle liée au traitement des dossiers urgents,

sur les collègues travaillant sur site.

• Autonomie de l’agent Le télétravail suppose que l’agent dispose des compétences nécessaires pour travailler de manière autonome à son domicile. Il doit ainsi savoir planifier ses tâches, gérer son temps et respecter les délais, savoir prendre des initiatives, rendre compte de façon régulière et complète, maîtriser les techniques de l’information…

Afin, tout à la fois, d’apprécier cette autonomie et de permettre à un agent nouvellement arrivé de se familiariser avec son poste et de s’intégrer pleinement au sein de l’équipe, un délai minimum d’ancienneté de six mois sur le poste est préconisé.

Dans le cas des agents stagiaires, il est vivement recommandé que la période de stage s’effectue en intégralité sur site, afin de favoriser leur intégration dans la fonction publique.

3-2 Critères personnels � Le télétravail est souvent pour l’agent un moyen de mieux concilier sa vie privée et sa vie professionnelle. Il lui permet en effet d’adapter plus facilement ses horaires de travail à ses éventuelles contraintes personnelles, notamment familiales, en utilisant les créneaux horaires habituellement occupés par des trajets, tout en respectant les plages horaires durant lesquelles il est à la disposition de l’administration et peut être contacté.

Il convient toutefois de rappeler que le télétravail n’est pas un mode de garde des enfants. Il ne constitue pas davantage un complément de congé. Même au domicile, le temps de travail reste un moment d’indisponibilité familiale et personnelle.

� Le télétravail peut aussi être motivé par le souhait de supprimer la fatigue et la tension générées par les transports (longueur des trajets, conditions de transport difficiles, retards…).

� L’état de santé (reprise d’activité après un congé long de maladie, maladie chronique nécessitant des soins périodiques…) peut également justifier une demande de télétravail, dès lors que l’agent n’est pas dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions.

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Lorsque son état de santé nécessite un arrêt de travail, l’agent doit solliciter un congé maladie : le télétravail ne peut être un moyen d’évitement du congé maladie.

� L’éloignement du lieu de résidence de l’agent peut, dans certains cas, être pris en considération lors de l’examen d’une demande de télétravail. Il convient toutefois d’observer qu’il peut aussi, tout au contraire, justifier un refus si la distance entre la résidence et le lieu de d’affectation met l’agent dans l’impossibilité de rejoindre son site dans des délais raisonnables en cas de nécessité de service.

4) Organisation du temps de travail

4-1 Quotité de télétravail Sauf exception motivée par l’état de santé de l’agent, la quotité de temps susceptible d’être effectuée en télétravail est plafonnée, l’agent devant être présent dans le service au moins deux jours par semaine (ou huit jours par mois). Cette règle conduit à distinguer la situation des agents à temps plein de celle des agents à temps partiel.

Les autorisations de télétravail sont accordées par « jours entiers ». Elles ne peuvent porter sur des demi-journées.

• Agents exerçant leurs fonctions à temps plein La quotité maximale de télétravail pouvant être accordée à un agent à temps plein est de trois jours par semaine. Cette quotité peut également s’apprécier sur une période de référence d’un mois : elle correspond à douze jours par mois.

• Agents exerçant leurs fonctions à temps partiel Le nombre maximum de jours de télétravail est diminué du nombre de jours libérés par temps partiel. En effet, quelle que soit la quotité de temps partiel, la durée de présence dans le service ne peut être inférieure à deux jours par semaine (soit, lorsque la période de référence est le mois, à huit jours par mois).

Exemples : Pour une quotité de temps partiel de 80% : - le nombre de jours non travaillés au titre du temps partiel est de 1 ; - la quotité de télétravail possible sur une base hebdomadaire est de 2 jours maximum ; - la quotité de télétravail possible sur une base mensuelle est de 8 jours au maximum. Pour une quotité de temps partiel de 60% : - le nombre de jours non travaillés au titre du temps partiel est de 2 ; - la quotité de télétravail possible sur une base hebdomadaire est de 1 jour maximum ; - la quotité de télétravail possible sur une base mensuelle est de 4 jours au maximum.

• Dérogation pour raison de santé A la demande de l’agent dont l’état de santé le justifie, et après avis du médecin de prévention, il peut être dérogé, pour six mois maximum, aux règles ci-dessus. Le nombre de jours télétravaillés peut alors atteindre jusqu’à 5 jours par semaine. Cette dérogation est renouvelable une fois après avis du médecin de prévention.

4-2 Calendrier de travail Le choix des jours télétravaillés est arrêté par le responsable hiérarchique, en concertation avec l’agent, en fonction des nécessités de service. S’il existe des jours ou des périodes pendant lesquelles certaines activités impliquent une présence obligatoire sur site (réunions, période de budget…), le responsable hiérarchique peut définir en amont des jours récurrents ou ponctuels pendant lesquels le télétravail n’est pas possible.

Par principe, les jours de télétravail ainsi définis sont fixes. Ainsi, si l’autorisation de télétravail porte sur les mardis, l’activité en télétravail s’exercera chaque semaine le mardi.

Toutefois, des nécessités de service (réunion, pic d’activité, dossier urgent, formation…) peuvent requérir la présence de l’agent sur le site d’affectation un jour normalement télétravaillé. Dans ce cas, le supérieur hiérarchique en informe le télétravailleur 48 heures à l’avance. Ce délai de prévenance peut être réduit en cas d’urgence.

De même, en cas d’impossibilité temporaire d’exercer les fonctions en télétravail, l’agent – qui doit alors immédiatement en informer son supérieur pour définir les adaptations de la situation de travail à mettre en œuvre – peut, le cas échéant, être amené à revenir sur site.

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Par ailleurs, les jours de télétravail ne sont pas reportables. Ainsi, par exemple, une journée non télétravaillée en raison d’un jour férié ne peut être reportée la semaine suivante.

Cependant, à titre exceptionnel, le responsable hiérarchique peut autoriser le report de journées non télétravaillées en raison des nécessités de service.

Enfin, s’il s’avère que les jours de télétravail définis dans l’acte d’autorisation ne correspondent plus au besoin du service ou de l’agent, ces jours peuvent faire l’objet d’un nouvel examen et être modifiés, après acceptation de chacune des parties. Cette évolution donne lieu à l’établissement d’un acte modificatif.

4-3 Horaires et temps de temps de travail L’activité en télétravail s’exerce dans le respect de la réglementation sur le temps de travail.

• Décompte du temps de travail Lorsque l’agent relève d’un régime d’horaires variables, le décompte horaire de sa journée en télétravail correspond à la durée quotidienne applicable au binôme1 qu’il a choisi.

Ainsi, le télétravailleur ayant opté pour le binôme horaire de 38 h 28 est crédité de 7 h 41 pour chaque journée de télétravail.

• Horaires de travail Le télétravailleur doit consacrer à son activité professionnelle l’intégralité des plages horaires définies dans l’acte individuel d’autorisation. Il doit en particulier être joignable pendant ces plages horaires.

Ces périodes sont fiées, pour l’agent relevant d’un régime d’horaires variables, dans la limite, d’une part, de l’amplitude horaire de son service et, d’autre part, de la durée quotidienne correspondant à son binôme horaire.

Si l’agent est soumis au forfait horaire, il doit être joignable sur une période égale à la durée quotidienne applicable au binôme horaire le plus élevé de son service, fans la limite de l’amplitude horaire de celui-ci.

Dans tous les cas, les horaires doivent être définis en ménageant une plage de repos d’au moins 45 minutes pour la pause méridienne et en respectant les plages fixes du service.

L’agent en télétravail n’a pas vocation à effectuer des heures supplémentaires.

• Congés et jours de récupération horaire Les droits à congés du télétravailleur sont identiques à ceux du travailleur sur site. Le télétravailleur conserve ses droits à récupération horaire acquis sur site.

5) Durée de l’autorisation de télétravail

L’autorisation de télétravail est accordée pour une durée d’un an maximum renouvelable.

Elle entre en vigueur à compter de la date d’effet mentionnée dans l’acte matérialisant l’accord (arrêté individuel ou décision). Cette date ne peut être antérieure à la date de signature de l’acte.

Une période d’adaptation de trois mois est systématiquement prévue. Cette période doit permettre à l’agent et au supérieur hiérarchique de prendre la mesure de ce qu’est le télétravail. Elle peut conduire, le cas échéant, à revoir les modalités d’organisation initialement définies, voire à mettre fin au télétravail.

En dehors de la période d’adaptation, il peut être mis fin à tout moment au télétravail sous réserve d’un délai de prévenance, dans les conditions décrites au paragraphe 8 ci-dessous.

L’autorisation de télétravail peut faire l’objet d’une reconduction expresse selon les modalités précisées au paragraphe 7 ci-après.

6) Modalités de gestion des demandes de télétravail

6-1 Formalisation de la demande par l’agent L’agent adresse à son responsable hiérarchique une demande écrite précisant ses motivations, les activités qu’il propose d’effectuer en télétravail ainsi que les modalités d’organisation souhaitées :

- quotité de télétravail ;

1 Le binôme horaire associe un nombre de jours ARTT à une durée hebdomadaire de travail.

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- jour(s) de télétravail envisagé(s) ; - lieu d’exercice ; - durée et date d’effet de l’autorisation. 6-2 Examen de la demande par le responsable hiérarchique

Le responsable hiérarchique direct est chargé de formuler un avis sur la demande de télétravail. Son avis s’appuie sur l’examen des différents critères d’éligibilité énumérés au paragraphe 3 ci-dessus (nature des tâches, fonctionnement du service, autonomie et motivations de l’agent…). Il intervient dans un délai de deux mois.

Un entretien avec l’agent peut permettre d’approfondir ces différents sujets, de s’assurer de la pleine compréhension de ce qu’implique le télétravail, mais également d’en préciser les modalités concrètes d’exercice (choix des jours télétravaillés, définition des horaires de travail…).

En tout état de cause, un entretien doit obligatoirement être organisé si l’examen réalisé par le responsable hiérarchique conduit à un rejet de la demande (cf. paragraphe 6-3, b).

6-3 Prise de décision Les modalités d’élaboration de la décision varient selon que l’examen mené par le responsable hiérarchique, en lien avec le BRH de la direction, débouche sur un accord ou sur un refus.

a) Dans l’hypothèse d’un accord Cet accord donne lieu à l’établissement, par la DRH, d’un arrêté individuel lorsque le bénéficiaire est un fonctionnaire, ou d’une décision lorsqu’il s’agit d’un agent contractuel.

L’arrêté (ou la décision) mentionne : - les fonctions exercées par l’agent en télétravail ; - le lieu d’exercice en télétravail ; - la quotité de temps en télétravail ; - les jours de référence travaillés, d’une part, sous forme de télétravail et, d’autre part, sur site en tenant

compte, le cas échéant, des jours d’absence liés à un temps partiel ; - les plages horaires durant lesquelles l’agent en télétravail est joignable ; - la date de prise d’effet de l’exercice des fonctions en télétravail et sa durée ; - la période d’adaptation.

Pour lui permettre d’instruire le dossier et de prendre l’acte d’autorisation, le BRH transmet à la DRH (bureau DRH-2D) :

- la demande écrite de l’agent visée avec « avis favorable » par le responsable hiérarchique : - une attestation sur l’honneur établie par l’agent sur la base de la fiche technique relative aux normes

électriques fournie par l’administration (cf. annexes 3 et 4) ; - une attestation délivrée par la compagnie d’assurance de l’agent certifiant que les locaux dans lesquels

s’exerce le télétravail sont couverts par une assurance habitation permettant l’exercice de cette activité ; - une fiche inventoriant le matériel mis à disposition du télétravailleur, co-signée par ce dernier et par le

GRID (annexe informatique).

Une fois l’acte pris, le bureau DRH-2D en adresse une copie au BRH qui la notifie à l’agent, accompagnée des pièces suivantes :

- l’inventaire des équipements mis à disposition (annexe informatique) ; - une fiche d’information sur les moyens informatiques et téléphoniques disponibles en situation de télétravail

(cf. annexe 5) ; - une copie de la présente circulaire.

L’original est versé au dossier administratif de l’intéressé.

Les dispositions du présent paragraphe prévoyant l’intervention de la DRH dans l’établissement de l’acte d’autorisation ne s’appliquent pas aux agents affectés en DIRECCTE ou en DIECCTE ni aux agents relevant des corps gérés par la DGT et la DGCCRF.

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b) Dans l’hypothèse d’un refus Lorsque l’examen mené par le supérieur hiérarchique, en lien avec le BRH, conduit à un refus de l’autorisation demandée, ce refus doit être précédé d’un entretien avec l’agent. Il doit par ailleurs être notifié par écrit à l’agent.

L’agent a la possibilité de saisir la CAP (ou la CCP) compétente d’un recours contre la décision de refus.

7) Reconduction de la mesure de télétravail

Trois mois avant l’échéance de l’autorisation, le télétravailleur qui souhaite prolonger son activité en télétravail, adresse une demande en ce sens à son responsable hiérarchique.

Sur la base de cette demande, le supérieur hiérarchique reçoit le télétravailleur en entretien afin d’examiner aec lui les possibilités de reconduction de la mesure de télétravail.

L’entretien porte sur les résultats et faits marquants de la période écoulé au regard de : - l’adaptation de l’agent au télétravail ; - l’adéquation du mode d’organisation mis en place aux besoins du service ; - l’impact du télétravail sur le service.

Cet examen peut déboucher sur : - un accord au renouvellement à l’identique de l’autorisation de télétravail ; - un accord à une prolongation avec aménagement de certaines modalités (nombre de jours télétravaillés,

choix des jours, horaires de travail…) afin d’améliorer le fonctionnement du télétravail ou de permettre à d’autres agents du service, candidats au télétravail, d’en bénéficier également ;

- un refus de renouvellement (cf. paragraphe 8).

La reconduction de l’accord donne lieu à l’établissement d’un nouvel arrêté individuel (cas d’un agent titulaire) ou d’une nouvelle décision (cas d’un agent contractuel) par la DRH.

A cet effet, le télétravailleur produit une attestation d’assurance habitation actualisée.

Le bureau DRH-2D établit l’acte dont il transmet ensuite une copie au BRH pour remise à l’intéressé.

Si, du fait de l’agent, la décision de reconduction n’a pu intervenir avant l’échéance de l’autorisation en cours, le télétravail s’interrompt jusqu’à l’adoption d’une décision expresse.

Les dispositions du présent paragraphe prévoyant l’intervention de la DRH dans l’établissement de la mesure de reconduction ne s’appliquent pas aux agents affectés en DIRECCTE ou en DIECCTE ni aux agents relevant des corps gérés par la DGT et la DGCCRF.

8) Cessation du télétravail

Le télétravail prend fin en cas de changement de poste.

Par ailleurs, à l’initiative du service ou de l’agent, il peut prendre fin : - pendant la période d’adaptation de trois mois (cf. paragraphe 5) ; - à l’échéance de l’autorisation (cf. paragraphe 7) ; - à tout moment.

La décision de mettre fin au télétravail ou de ne pas renouveler l’autorisation doit être écrite.

Lorsqu’elle intervient à l’initiative de l’administration, elle doit être précédée d’un entretien et motivée. Les motifs de la décision peuvent tenir, par exemple, à la nature des activités ou aux modalités de travail qui pourraient s’avérer, à l’expérience, inadaptées au télétravail, à un niveau jugé insuffisant de maîtrise par l’agent des tâches exercées, au non-respect par celui-ci des règles préalablement définies ou encore au fonctionnement et à l’intérêt du service.

Un délai de prévenance de deux mois doit être prévu. Ce délai peut être réduit, sans pouvoir être inférieur à une semaine, en cas de nécessité de service dûment motivée.

Pendant la période d’adaptation, le délai de prévenance est ramené à un mois.

L’agent a la possibilité de saisir la CAP (ou la CCP) compétente d’un recours – non suspensif – contre la décision mettant fin au télétravail ou refusant le renouvellement de l’autorisation.

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9) L’environnement de travail au domicile

L’agent souhaitant exercer ses activités en télétravail à son domicile doit d’assurer qu’il pourra le faire dans de bonnes conditions. Il doit prévoir un espace réservé présentant les conditions nécessaires à un exercice optimal du travail, c’est-à-dire un espace d’une surface suffisante, bien éclairé, au calme, doté d’équipements permettant la transmission et la réception de données numériques ainsi que des échanges téléphoniques.

Cet espace doit en outre répondre aux règles de sécurité électrique. A cet effet, le BRH remet à l’agent une fiche descriptive des normes électriques.

L’agent est garant de la conformité des installations de son espace de travail à ces normes. En cas de non-conformité, il lui appartient d’assurer la mise aux normes des installations et des locaux dédiés au télétravail. A défaut, la mise en place du télétravail ne peut être autorisée.

L’agent atteste sur l’honneur la conformité des installations électriques sur la base de la fiche technique relative aux normes électriques fournie par l’administration.

En cas de changement d’adresse, le télétravailleur en informe son BRH et établit une attestation de conformité pour le nouveau domicile.

Le domicile de l’agent doit par ailleurs être couvert par une assurance habitation permettant l’exercice d’une activité en télétravail. En cas de surprime exigée par la compagnie d’assurance, celle-ci reste à la charge de l’intéressé. L’agent justifie, lors de sa demande initiale puis à chaque renouvellement de l’acte d’autorisation, qu’il dispose d’une assurance habitation mentionnant explicitement qu’il peut exercer une activité de télétravail à son domicile.

10) Santé et sécurité du télétravailleur

Les dispositions législatives et réglementaires en matière de santé et de sécurité au travail s’appliquent au télétravailleur.

Son poste fait l’objet d’une évaluation des risques professionnels.

Le télétravailleur bénéficie de la médecine de prévention dans les mêmes conditions que l’ensemble des agents, en fonction de la nature des risques professionnels auxquels il est exposé.

Une délégation du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail peut être susceptible de réaliser une visite à son domicile. L’accès au domicile de l’agent est subordonné à son accord écrit préalable. A cet effet, l’agent doit être prévenu au moins 10 jours à l’avance.

Les accidents survenus pendant la période d’activité de travail peuvent bénéficier d’une reconnaissance d’imputabilité à l’activité professionnelle selon les règles applicables aux accidents de service. En pratique, le télétravailleur doit, dans les 24 heures, en informer ou en faire informer l’administration par l’intermédiaire de son supérieur hiérarchique et apporter toutes les pièces nécessaires à l’examen de son dossier.

11) Protection des données

Il incombe au télétravailleur de se conformer aux règles relatives à la sécurité des systèmes d’information de l’administration centrale et à la protection des données.

Le télétravailleur n’exerçant pas ses fonctions dans un environnement professionnel, il doit veiller à ce que les informations qu’il traite à son domicile demeurent confidentielles et ne soient pas accessibles à des tiers.

Les données à caractère personnel ne doivent être conservées par le télétravailleur que pour une durée qui n’excède pas celle nécessaire aux travaux qui lui sont confiés.

Il lui est par ailleurs recommandé de procéder, chaque semaine, à une sauvegarde de ses travaux sur clé USB ou disque dur externe.

Le télétravailleur s’engage à réserver l’usage des équipements mis à disposition par l’administration à un usage strictement professionnel.

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Il ne peut utiliser un autre matériel que celui qui est fourni par l’administration. Il prend soin de l’équipement qui lui est confié, en assure la bonne conservation ainsi que des données qui y sont stockées et informe sans délai son responsable hiérarchique en cas de panne, de mauvais fonctionnement, de détérioration, de perte ou de vol du matériel mis à disposition.

Il s’engage à ne pas sous-traiter les travaux qui lui sont confiés et à ne pas utiliser à des fins personnelles les informations détenues ou recueillies.

En cas d’utilisation des biens de l’administration à des fins non professionnelles ou de faute intentionnelle, le télétravailleur s’expose à des poursuites disciplinaires.

12) Formation

Le télétravailleur bénéficie, comme tout autre agent, du droit à la formation.

Le télétravailleur reçoit une formation spécifique obligatoire d’une journée sur les caractéristiques du télétravail.

Une sensibilisation d’une demi-journée à ce mode d’organisation du travail et à sa gestion est également proposée au manager du télétravailleur.

13) Financement

• Equipement L’équipement nécessaire aux télétravailleurs est déterminé par son service en fonction des missions, de l’organisation du télétravail et de la politique générale d’équipement de celui-ci.

Les équipements et matériels ainsi que les logiciels et abonnements à la documentation professionnelle mis à la disposition de l’agent en télétravail sont financés par son service dans les mêmes conditions que pour un agent sur site.

La ligne de téléphonie fixe utilisée est celle du télétravailleur. Les frais de communication et d’abonnement de cette ligne sont pris en charge par le télétravailleur. La ligne Internet utilisée est celle du télétravailleur.

Les impressions et reprographies ont lieu dans les locaux de l’administration. Il n’est pas fourni d’équipement individuel d’impression. Le télétravailleur s’organise en lien avec son service pour que les impressions nécessaires à ses travaux soient réalisées dans les locaux de l’administration.

Les dépenses de maintenance du poste de télétravail sont prises en charge par l’administration. L’assurance du matériel est à la charge de l’administration.

• Titres de transport Le remboursement des frais de transport est assuré au bénéfice du télétravailleur sur les mêmes bases que celles applicables aux autres agents dans la limite du plafond prévu par la réglementation.

14) Fonctionnement des instances en matière de télétravail

Un bilan annuel sur le télétravail est réalisé dans le cadre de l’examen du bilan social en CTAC. Ce bilan est également présenté au CHSCTC.

15) Dispositions transitoires et finales

Les autorisations de télétravail établies sur la base de la convention cadre du 7 décembre 2010 continuent à s’appliquer jusqu’à leur date d’échéance. Leur renouvellement interviendra conformément aux nouvelles dispositions.

La présente circulaire s’applique aux demandes de télétravail présentées à compter du 1er janvier 2017.

Paris, le 27 décembre 2016

La Directrice des ressources humaines, Adjointe au Secrétaire général,

Isabelle BRAUN-LEMAIRE

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Guide d’accompagnement de la mise en œuvre du télétravail dans la fonction publique

DOCUMENT N° 4

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