4
Examen thermographique des seins La thermographie des seins est une procédure de dépistage précoce utilisant l’imagerie infrarouge pour détecter des anomalies du sein (tumeurs bénignes, cancer, maladie fibrokystique du sein, mastite, etc). Non-invasif, indolore, l’examen thermographique utilise une caméra ultra-sensible, à la pointe de la technologie infrarouge, couplée à un programme informatique, produisant des images en haute résolution qui permettent de détecter des changements minimes de température (asymétries), et des modifications de la vascularisation dès leurs débuts. La procédure est basée sur le principe que l'activité des vaisseaux sanguins au niveau des tissus précancéreux et de la région environnante d’un cancer du sein en développement est plus élevée que dans un sein normal. Ces tissus tumoraux, très métaboliques, requièrent un approvisionnement sanguin accru pour soutenir leur croissance, produisant des messagers chimiques pour maintenir l’ouverture des vaisseaux sanguins existants et pour en créer des nouveaux (angiogenèse), jusqu'à la formation de minuscules capillaires qui atteignent la tumeur et commencent à l'approvisionner en nutriments, accélérant ainsi sa croissance. Les tumeurs cancéreuses peuvent être détectées par les examens structurels tels que la palpation, l’ultrasonographie ou la mammographie, mais la thermographie est un examen fonctionnel qui permet de détecter la chaleur produite par l'angiogenèse dans le tissu dense du sein bien avant qu'une tumeur détectable n'apparaisse. Les changements qui se produisent à l'intérieur du sein entraînent une modification de la température de surface de la peau que nous allons mesurer avec notre caméra. En fait, la thermographie peut détecter le cancer dès que le système sanguin commence à approvisionner le site de la tumeur. Même si elle ne permet pas d'indiquer l'emplacement exact de la tumeur, la thermographie est extrêmement utile, car elle permet de prédire les régions à risque. Combinée à d'autres examens, elle peut ainsi aider à détecter le cancer avant que la tumeur ne devienne envahissante. Sans aucun danger, ni durant la grossesse, ni durant l’allaitement, elle convient donc aussi aux jeunes femmes, et globalement à toutes les tranches d’âge et les conditions pour lesquelles la mammographie n’est que de peu d’intérêt. Les interventions chirurgicales telles que biopsies, réductions mammaires ou implants, n’interfèrent aucunement avec l'imagerie infrarouge et ne représentent par conséquent pas de contre-indication. La thermographie représente donc l’outil de détection le plus approprié, et une thermographie annuelle devrait faire partie des stratégies de prévention du cancer du sein, et ce particulièrement pour les femmes ayant décidé de ne pas subir de mammographie. Les études et statistiques démontrent que : - Une image thermique anormale est le marqueur le plus important d’un risque élevé de développer un cancer du sein. - - Une analyse thermique positive peut indiquer la présence de nombreuses anomalies du sein telles qu’une mastite, une tumeur bénigne, la maladie fibrokystique du sein, le cancer, et d'autres. - Lorsque le thermogramme est ajouté à l’examen médical régulier des seins, le risque est réduit de 61%. - - Lorsqu'il est utilisé dans le cadre d'une approche multimodale (examen clinique + structurel + thermographie), on estime que 95% des cancers pourraient être détectés de façon précoce (5 à 10% des cancers restent difficiles à détecter, en particulier ceux à évolution très lente et peu invasive, qui sont par ailleurs généralement révélés par le thermogramme avant tout) Sensibilité Faux-Négatifs Faux-Positifs Mammographie 64% 30 à 40% De 5 à 80% en fonction de la tranche d’âge Thermographie 86% 9 à 11% 9 à 11%

Examen thermographique des seins - thermographie …©p... · Examen thermographique des seins La thermographie des seins est une procédure de dépistage précoce utilisant l’imageie

  • Upload
    lydien

  • View
    232

  • Download
    1

Embed Size (px)

Citation preview

Examen thermographique des seins

La thermographie des seins est une procédure de dépistage précoce utilisant l’imagerie infrarouge pour détecter des anomalies du sein (tumeurs bénignes, cancer, maladie fibrokystique du sein, mastite, etc). Non-invasif, indolore, l’examen thermographique utilise une caméra ultra-sensible, à la pointe de la technologie infrarouge, couplée à un programme informatique, produisant des images en haute résolution qui permettent de détecter des changements minimes de température (asymétries), et des modifications de la vascularisation dès leurs débuts.

La procédure est basée sur le principe que l'activité des vaisseaux sanguins au niveau des tissus précancéreux et de la région environnante d’un cancer du sein en développement est plus élevée que dans un sein normal. Ces tissus tumoraux, très métaboliques, requièrent un approvisionnement sanguin accru pour soutenir leur croissance, produisant des messagers chimiques pour maintenir l’ouverture des vaisseaux sanguins existants et pour en créer des nouveaux (angiogenèse), jusqu'à la formation de minuscules capillaires qui atteignent la tumeur et commencent à l'approvisionner en nutriments, accélérant ainsi sa croissance.

Les tumeurs cancéreuses peuvent être détectées par les examens structurels tels que la palpation, l’ultrasonographie ou la mammographie, mais la thermographie est un examen fonctionnel qui permet de détecter la chaleur produite par l'angiogenèse dans le tissu dense du sein bien avant qu'une tumeur détectable n'apparaisse. Les changements qui se produisent à l'intérieur du sein entraînent une modification de la température de surface de la peau que nous allons mesurer avec notre caméra.

En fait, la thermographie peut détecter le cancer dès que le système sanguin commence à approvisionner le site de la tumeur. Même si elle ne permet pas d'indiquer l'emplacement exact de la tumeur, la thermographie est extrêmement utile, car elle permet de prédire les régions à risque. Combinée à d'autres examens, elle peut ainsi aider à détecter le cancer avant que la tumeur ne devienne envahissante.

Sans aucun danger, ni durant la grossesse, ni durant l’allaitement, elle convient donc aussi aux jeunes femmes, et globalement à toutes les tranches d’âge et les conditions pour lesquelles la mammographie n’est que de peu d’intérêt. Les interventions chirurgicales telles que biopsies, réductions mammaires ou implants, n’interfèrent aucunement avec l'imagerie infrarouge et ne représentent par conséquent pas de contre-indication. La thermographie représente donc l’outil de détection le plus approprié, et une thermographie annuelle devrait faire partie des stratégies de prévention du cancer du sein, et ce particulièrement pour les femmes ayant décidé de ne pas subir de mammographie. Les études et statistiques démontrent que :

- Une image thermique anormale est le marqueur le plus important d’un risque élevé de développer un cancer du sein. -

- Une analyse thermique positive peut indiquer la présence de nombreuses anomalies du sein telles qu’une mastite, une tumeur bénigne, la maladie fibrokystique du sein, le cancer, et d'autres.

- Lorsque le thermogramme est ajouté à l’examen médical régulier des seins, le risque est réduit de 61%. -

- Lorsqu'il est utilisé dans le cadre d'une approche multimodale (examen clinique + structurel + thermographie), on estime que 95% des cancers pourraient être détectés de façon précoce (5 à 10% des cancers restent difficiles à détecter, en particulier ceux à évolution très lente et peu invasive, qui sont par ailleurs généralement révélés par le thermogramme avant tout)

Sensibilité Faux-Négatifs Faux-Positifs

Mammographie 64% 30 à 40% De 5 à 80% en fonction

de la tranche d’âge

Thermographie 86% 9 à 11% 9 à 11%

Procédure :

La patiente s'assoit, dénudée jusqu'à la taille, mains sur la nuque, derrière un paravent, dans une cabine spécialement conçue, aux conditions de luminosité, d’humidité et de température régulées et constantes. La température de la pièce est comprise entre 20 et 22°C, ce qui provoque une chute de la température corporelle et un ralentissement de la circulation sanguine, mais les cellules cancéreuses et précancéreuses continuent leur activité car elles fonctionnent indépendamment du système nerveux. Par conséquent, ces zones continuent à produire de la chaleur qui sera captée par notre caméra. Durant la première moitié de l’examen, soit la période de refroidissement de la patiente (15 min.), afin que l'attente soit moins pénible, nous remplirons ensemble le questionnaire "historique-anamnèse", donnerons les explications et directives, et prendrons une première série d’image (EXAMEN STANDARD – EXAMEN DE CONTRÔLE). Pour aller plus loin (EXAMEN COMPLET), les pieds ou les mains de la patiente sont ensuite plongés une minute dans l’eau froide à la température de 11°, afin d’engendrer une réaction corporelle : une réponse neurologique qui va faire baisser la température des cellules saines des seins (vasoconstriction), tandis que les cellules cancéreuses ne changeront pas de température et seront donc brutalement découvertes par l’analyse. La patiente sera ensuite réchauffée au moyen d’un dispositif de thermothérapie, avec le même rayonnement infrarouge lointain qui a servi à produire les images. En quelque sorte, après lui avoir offert un rafraîchissement, on lui restitue la chaleur empruntée pour satisfaire les besoins de l’examen !

Déroulement de l’examen (COMPLET) : entre 30 et 45 min.

L’examen de votre poitrine est réalisé en plusieurs étapes :

La préparation - L’acquisition des images - Le traitement des images / rapport

Les deux premières étapes requièrent votre attention et votre présence, pendant 30 minutes réparties comme suit :

15 minutes pour équilibrer la température de votre corps avec celle de la pièce, pendant lesquelles nous

remplirons ensemble un petit questionnaire

15 minutes pour l’acquisition d'images (avant et après choc thermique)

Afin d’optimiser le suivi, nous mesurons également quelques signes vitaux (tension artérielle, pouls,

oxymétrie, etc).

Nous répondons à vos questions.

traitement des images / rapport

Nos techniciens certifiés en imagerie s’occuperont ensuite du traitement des images, que votre médecin recevra, accompagnées des mesures et annotations, dans un délai maximum d’une semaine.

ATTENTION : L’examen n’est pas interprété par un médecin radiologue FMH, aucun d’entre eux n’étant formé à ce type d’examen dans notre pays, où la thermographie a été abandonnée depuis longtemps aux profits de la mammographie. Le rapport est donc essentiellement technique et ne comporte donc ni interprétation ni diagnostic, mais nous travaillons avec TAS (Thermal Assessment Services-USA). Référence mondialement reconnue en la matière depuis 1982, le Dr Edward B. Jay, physicien américain, a créé un système complet de thermographie computérisée et d’évaluation des thermogrammes mammaires sur la base des travaux du médecin français et véritable pionnier, le Dr Michel Gautherie (ancien directeur du laboratoire de thermobiologie clinique de l’institut Louis Pasteur- université de Strasbourg - France). Ce système à la pointe de la technologie permet aux praticiens du monde entier de télécharger leurs images et de bénéficier non seulement d’un rendu de qualité supérieure, mais surtout d’une évaluation tenant compte de 22 marqueurs, avec une expérience basée sur plus de 300.000 cas cliniques symptomatiques.

Plus d’info sur www.breastthermography.info (en anglais)

Coût de l’examen : CHF 200.- A ce jour l’examen n’est pas pris en charge par l’assurance de base, ni par les complémentaires. A titre indicatif, le même examen est facturé entre 200 et 300 $ aux USA et n’est pas couvert non plus par aucune assurance. Nous vous offrons la traduction du rapport dans la langue de Molière

Déroulement de l’examen standard (CONTRÔLE) : 30 min maximum L’examen de contrôle est identique en tout point à la procédure décrite précédemment, à l’exception du bain de pieds. Il ne dure que 30 minutes et ne comporte qu’une seule série d’images, ce qui est amplement suffisant pour :

Évaluer le risque en l’absence de signes cliniques

apprécier l’évolution d’une condition déjà mise en évidence par un premier bilan complet.

apprécier l’évolution en cas de traitement du cancer

surveiller les effets et le dosage d’un traitement à l’aide d’hormones synthétiques ou naturelles

Coût de l’examen : CHF 120.-

Comprendre votre examen : Le rapport met en relations 10 marqueurs qualitatifs (anatomie) et leurs 10 marqueurs quantitatifs associés (température), dans un algorithme restituant un indice thermologique de 1 à 5, corrélé aux probabilités de développer un cancer. Ce système éprouvé, hautement fiable représente la norme internationalement reconnue et adoptée par toutes les institutions soucieuses d’offrir à leurs patients une médecine intégrative et préventive de qualité.

La thermographie ne se substitue pas aux autres formes de dépistage clinique. Au contraire, le caractère fonctionnel de l’imagerie thermique vient compléter la panoplie d’examens structurels, permettant à votre médecin, naturopathe, de planifier l’approche de soin appropriée. Si vous avez des copies ou tout autre résultat de test (mammographies, échographies, biopsies), veuillez donc les apporter ou les transmettre à votre médecin.

Préparation à l’examen thermographique des seins

Afin de garantir la valeur des informations de l’examen thermographique, nous vous demandons de bien vouloir respecter impérativement les indications ci-dessous:

Durant les 3 mois précédant l'examen :

Pas de chirurgie mammaire majeure ni de traitement par irradiation (radiothérapie). Il faut compter au minimum 3 mois avant de réaliser un examen thermographique si vous avez subi ce type de traitement.

Durant le mois précédant l'examen :

Pas de chirurgie mammaire mineure ni de biopsie. Il faut compter au minimum 1 mois avant de réaliser un examen thermographique si vous avez subi ce type de traitement.

Durant la semaine précédant l'examen :

Aucune exposition prolongée des seins au soleil ou aux UV. Surtout pas de coup de soleil !

Durant les 24 heures précédant l'examen :

Aucune stimulation physique ou de traitement du cou, du dos, du torse ou des seins (ostéopathie, chiropraxie, acupuncture, massage, physiothérapie, neurostimulation électrique transcutanée, ultrasons, applications de compresses chaudes ou froides), pas de sauna, hammam, bain turc, etc.

Ne vous rasez pas les aisselles, le torse, et n’utilisez pas de crème, lotion et déodorant susceptible de provoquer des réactions épidermiques et des modifications de la réflexion de la peau, qui doit être la plus naturelle possible

Evitez dans la mesure du possible de prendre des analgésiques, des vaso-dilatateurs/constricteurs. Veuillez éventuellement consulter votre médecin traitant pour tout changement dans l'utilisation de vos médicaments, et nous fournir la liste des médicaments pris régulièrement.

Éviter les stimulants, l’alcool, la caféine et les repas copieux

Le jour de l'examen :

2 heures avant l'examen : à jeun (aucune boisson, aucun aliment)

Ne pas mâcher de chewing-gum.

Ne pas porter de bijoux (colliers-piercing sur les seins et le thorax).

Ne pas porter de vêtements trop serrés et éviter si possible de mettre un soutien-gorge.

Aucun exercice physique au cours des 4 heures précédant l'examen.

Ne pas prendre de bain, de douche.

Ne pas fumer pendant 2 heures avant l'examen.

Pas d'allaitement 1 heure avant l'examen.

Prévoir de quoi vous attacher les cheveux si besoin.

Au cas où un point de ce protocole aurait été oublié, merci de nous le communiquer.

Contre-indications :

Tout problème de santé affectant la température corporelle, l’augmentant ou la diminuant, est susceptible de fausser la

lecture. En cas de grippe, refroidissement, rhume, toux, il est préférable de remettre l’examen à plus tard. Par contre, un

état inflammatoire au niveau des seins (mastite, congestion) ne constitue pas une contre-indication. Bien au contraire, la

thermographie fonctionnelle sera à même de vous rassurer sur la nature du problème.

Menstruations : L’examen ne doit absolument pas être réalisé pendant la période des menstruations. Selon les écoles, la période optimale se situe entre le 8e et le 10e jour du cycle,

pour d’autres, entre l’ovulation et le retour des règles, soit la deuxième moitié du cycle, les 14 derniers jours.

En raison des pics d’œstrogène pendant la phase folliculaire (1ère moitié du cycle) et de l’effet vasodilatateur de cette hormone, nous préférons la deuxième solution, lors de la phase lutéale de la patiente

Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à nous contacter par téléphone au : 079 239 28 60 ou 079 613 65 93