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Numéro de convention de la poste-publications 40037621 À la une QUI SONT-ILS? Regard sur la situation de l’immigation dans la MRC d’Arthabaska page 2 À la CDEBF (CLD) page 3 Nouvelles-éclair pages 4, 5 et 6 Signature page 7 Actualité page 8 Nouvelle entreprise page 9 Jeunes entrepreneurs page 10 International page 11 Automne 2009 ARTHABASKA, une MRC aux couleurs INTERNATIONALES

Excellence - Automne 2009

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DESCRIPTION

Le Bulletin L'Excellence, dont le tirage s'effectue trimestriellement, est distribué dans toutes les entreprises manufacturières, de distribution et de service aux entreprises sur le territoire ainsi qu'à des partenaires économiques. Les informations contenues dans les douze pages du bulletin visent non seulement à renseigner les lecteurs sur les derniers événements économiques mais aussi à faciliter le réseautage entre entreprises.

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Numéro de convention de la poste-publications 40037621

À la une QUI SONT-ILS?Regard sur la situation de l’immigation dans la MRC d’Arthabaskapage 2

À la CDEBF (CLD)page 3

Nouvelles-éclairpages 4, 5 et 6

Signaturepage 7

Actualitépage 8

Nouvelle entreprisepage 9

Jeunes entrepreneurspage 10

Internationalpage 11

Automne 2009

ARTHABASKA,une MRC aux couleursINTERNATIONALES

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Saviez-vous que le Centre-du-Québec comptait 4 890 immigrants en 2006? Sur une population totale de 219 640, la part de la population immigrée représente seulement 2,3 % comparativement à la moyenne québécoise de 11,5 % et de 30,7 % pour la ré-gion métropolitaine de Montréal.

Notre région est encore méconnue aux yeux des tra-vailleurs et entrepreneurs immigrants. Par contre, au fil des années, elle a gagné en popularité auprès d’une ethnie en particulier : le peuple colombien. En effet, depuis les cinq dernières années, Immigration Québec privilégiait les immigrants de la Colombie afin de les extraire de leur pays où ils sont persécutés par de fla-grantes injustices sociales provoquées par une guerre civile qui sévit depuis plus de 40 ans. Selon les sta-tistiques de 2006, le Centre-du-Québec dénombrait 1 140 résidents colombiens, soit une proportion de 23,3 % de tous les immigrants centricois. La France, avec ses 710 immigrants, constitue le deuxième prin-cipal pays de naissance des immigrants de notre terri-toire, suivi de la Suisse et des États-Unis.

Nous avons voulu regarder de plus près la situation dans la MRC d’Arthabaska (MRCA). Selon le dernier recensement de 2006, notre MRCA abriterait 1 200 immigrants, soit le quart de la population immigrée du Centre-du-Québec. De ce nombre, 790 auraient élu domicile à Victoriaville, 80 à Tingwick et 70 dans la municipalité de Warwick. Les milieux ruraux attirent

davantage la communauté suisse qui a immigré dans la région dans le but spécifique de s’établir en agriculture.

L’accueil de nouveaux immigrants continuera d’aug-menter au cours des prochaines années car, selon le plan d’immigration du gouvernement du Québec, la région a été sélectionnée comme terre d’accueil pour un quota de 85 familles par année. Qu’adviennent-ils d’eux une fois établis à l’intérieur de nos frontières? Comment s’intègrent-ils à notre milieu?

Ce numéro de L’Excellence tente de répondre à ces questions en publiant des reportages sur les immi-grants de notre région qui contribuent activement à l’économie des Bois-Francs par leur statut de tra-vailleurs ou d’entrepreneurs. La section Signature dresse aussi le portrait d’un entrepreneur mexicain : M. Pablo Flores et son parcours d’exception. À la page 8, nous démystifierons davantage les profils des immigrants qui ont choisi notre région, et ainsi, nous pourrons mieux constater leur potentiel, leur débrouillardise et leur volonté de s’intégrer parmi nous.

Bonne lecture!

747, boulevard Pierre-Roux EstVictoriaville (Québec) G6T 1S7

Téléphone : 819 758-3172Télécopieur : 819 758-1187

Site Internet : www.cdebf.qc.ca

René ThiviergeDirecteur général

[email protected]

Mark Patrick TameCommissaire industriel à l’exportation

[email protected]

Annie TurcotteAdjointe à l’exportation

[email protected]

Sandrine LeclercCommissaire [email protected]

Richard CroteauCommissaire au développement

rural et [email protected]

Renée Beauregard Conseillère au développement rural

[email protected]

Johanne TherrienConseillère aux entreprises

[email protected]

Annabelle GuayAnalyste financière

[email protected]

Sonya St-Pierre Agente de communication

[email protected]

Karine Martel Adjointe aux communications

[email protected]

Geneviève LecomteChargée de projet - Simulation 3D

[email protected]

Jeanne Babineau Assistante à la [email protected]

Francine MartelSecrétaire [email protected]

Manon DeneaultSecrétaire-réceptionniste

[email protected]

Légende des formes d’aide reçues par les entreprises :

Fonds de développement des entreprises d’économie sociale

Fonds Jeunes Promoteurs

Fondation canadienne des jeunes entrepreneurs

Fonds local d’investissement

Soutien au travail autonome

Aide technique

Mentorat

René Thivierge, directeur général

QUI SONT-ILS?

Depuis plus de 30 ans

au service des entrepreneurs

de la MRC d’Arthabaska

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La CDEBF (CLD) a gagné non pas un prix, mais bien deux au dernier congrès de l’Association des profess ionnels en déve loppement économique du Québec qui se déroulait à Laval, du 30 septembre au 2 octobre 2009. RECONNAISANCE PAR SES PAIRS...Elle a été consacrée par ses pairs Précurseur en développement économique du Québec 2009, une distinction remise dans le but de célébrer le savoir-faire, les réalisations innovatrices et la vision d’un organisme en développement économique. Le prix Relève en développement économique et de l’entrepre-neurship 2009 a été décerné à M. Mark PatrickTame, commissaire industriel à l’exportation à la CDEBF (CLD), par cette même association.

PRÉCURSEUR EN DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUEC’est le projet ICI ON VA PLUS LOIN, un nouveau service qui accompagne et soutient les industries, commerces et institutions de la région qui désirent participer au programme de reconnaissance ICI on recycle, de RECYC-QUÉBEC, qui a permis à la Corporation de mettre la main sur le prix Précurseur. Le projet ICI ON VA PLUS LOIN est le fruit d’une étroite collaboration entre la CDEBF (CLD) et un réseau de partenaires du milieu sylvifranc, tant du secteur économique, environnemental qu’éducationnel. Les membres du jury ont rapidement reconnu le rôle de leader exercé par la CDEBF (CLD) dans le projet, la forte mobi-lisation du milieu, le lien étroit entre le projet et le plan de développement stratégique de l’orga-

nisme ainsi que son caractère innovateur, qui en fait un modèle facilement exportable.

DES RÉSULTATS TANGIBLESDéjà, on mesure les retombées positives du projet : 13 entreprises ont reçu leur attestation de RECYC-QUÉBEC en 2008 et 17 en 2009. En fait, les entreprises issues de la région Arthabaska-Érable représentent plus de 25 % de la cohorte provinciale des attestées en 2008 et 2009.

RELÈVE EN DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUEPour sa part, le dossier de M. Tame affichait des caractéristiques recherchées chez les jeunes professionnels du milieu : l’audace, le réseau-tage, la passion et la débrouillardise lors de la réalisation d’un bureau commercial en Pologne. Un amalgame ayant conquis les membres du comité de sélection a ainsi fait de Mark Patrick Tame un f ier représentant de la relève en développement économique. Le prix de la Relève en développement économique est attribué à un professionnel en développement économique de 35 ans ou moins, oeuvrant dans la profession depuis 5 ans et moins et s’étant démarqué par des réalisations novatrices et visionnaires.

UNE ASSOCIATION CRÉDIBLE EN DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUEL’APDEQ est une association cinquantenaire qui regroupe près de 500 membres, de toutes les régions du Québec, exerçant des fonctions- consei ls tout en contr ibuant à st imuler

l’entrepreneurship et à soutenir la création et le développement des entreprises de différents secteurs économiques. Elle vise à valoriser la profession de professionnel en développement économique, en plus de contribuer à améliorer les compétences de ses membres par différen-tes formations. La CDEBF (CLD) est membre de l’APDEQ depuis plus de 30 ans. Par ailleurs,elle siège également sur le conseil d’administra-tion depuis 2006.

UN PRIX, C’EST BIEN, deux prix provinciaux c’est mieux!

M. Mark Patrick Tame recevant le prix Relève en développement économique

M. René Thivierge recevant le prix Précurseur en développement économique

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En affaires depuis un peu plus d’un an, c’est avec beaucoup de fierté que M. David Champagne, de Maintenance industrielle D.C., nous annonçait, au mois d’avril dernier, sa volonté de prendre de l’expansion afin de toujours mieux servir sa clientèle grandissante.

En effet, un garage est présentement en construction afin d’éventuellement offrir les services de soudure et d’usinage en plus de ceux actuellement offerts, soit :

- Installation de machineries;

- Réparation d’équipements industriels;

- Modification de machines, de lignes de production, etc.;

- Remplacement de main-d’oeuvre en mécanique et en électro;

- « Shutdown

Autre conséquence heureuse de l’expansion de l’entreprise est que le nombre d’employés de Maintenance industrielle D.C. est passé de un à cinq. « J’ai pour philosophie de servir mes clients le plus professionnellement possi-ble et mes employés offrent ce même service. Parfois, il est préférable d’avoir une plus petite clientèle satisfaite que plein de clients insatis-faits parce que le travail a été mal fait et trop rapidement, simplement pour obtenir plus d’argent expliquait l’homme d’affaires.

Même si la majorité de sa clientèle se trouve à l’extérieur de la région, l’entrepreneur

ne compte pas quitter la MRC d’Arthabaska de sitôt. « Dans les grands centres comme Montréal, il y a beaucoup de travailleurs, mais contrairement à ici, en région, elle n’est pas aussi qualifiée, ce qui peut entraîner plus de bris notait M. Champagne.

L’ent repreneur, qu i fa i t af fa i re avec la CDEBF (CLD) depuis le début, nous a annoncé que grâce au premier repor tage que nous avions publié sur son entreprise au printemps 2008, il avait pu obtenir deux contrats. Comme quoi paraître dans le bulletin L’Excellence peut certainement ouvrir des portes qui s’avéraient peut-être inconnues à première vue.

895, boulevard GamacheVictoriaville (Québec) G6P 6R8Cellulaire : 819 352-0068Courriel : [email protected]

Poudrier Frères a annoncé dernièrement l’acquisition d’une nouvelle poinçonneuse de marque Amada, et devient ainsi la seule entreprise de la région à disposer d’un tel équipement. UN INVESTISSEMENT D’UN DEMI-MILLION DE DOLLARSL’achat de la poinçonneuse a nécessité l’inves-

tissement d’un demi-million de dollars afin de maintenir la compétitivité de son département « Métal en feuille GAINS DE PRODUCTIVITÉCe nouvel équipement permettra à l’entreprise de conserver sa position de leader dans la fabrication de carrosserie. En effet, celui-ci est deux fois plus rapide que l’ancien et il permet de poinçonner les feuilles de métal de plus grande dimension. Un investissement rentable pour l’entrepr ise, car en plus de contr ibuer à l’augmentation de sa productivité, la nouvelle poinçonneuse diminuera les risques ergonomi-ques pour ses employés. TRAVAILLEURS IMMIGRANTSPoudrier Frères compte deux travailleurs immigrants parmi ses effectifs. En effet, de-puis quatre ans l’entreprise dispose des servi-

ces d’un opérateur de presse plieuse provenant de la Bosnie. Également depuis deux ans, elle embauche aussi un manoeuvre provenant de l’Amérique du Sud.

Poudrier Frères est une entreprise familiale qui compte désormais plus de 50 ans d’activité. Son leadership et sa compétitivité ont contribué à sa renommée de fabricant de carrosserie de camion le plus important au Québec.

430, rue CantinVictoriaville (Québec) G6P 7E6 Téléphone : 819 758-6223Sans frais: 1 866 558-6223Télécopieur : 819 758-6745Courriel : [email protected] Internet : www.poudrier.ca

POUDRIER FRÈRES,acquiert un équipement unique en région!

MAINTENANCE INDUSTRIELLE D.C.,prendre de l’expansion selon les besoins de la clientèle

La poinçonneuse Amada nouvellement acquise

M. David Champagne Propriétaire de Maintenance industrielle D.C.

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Fort d’une expérience de deux décennies en tant que dir igeant d’ent repr ise, M. Justin Chagnon, toujours à l’affût de nouvelles opportunités d’affaires, a profité du fait qu’un fabricant de marches et de contremarches de Daveluyville se trouvait en difficultés financières pour acquérir l’entreprise et la remettre sur la voie de la rentabilité.

Nouveau propriétaire de Marches de prestige Renaissance, l’entrepreneur sait ce qu’il veut et ce qu’il faut faire pour l’obtenir. Depuis le 1er mai 2009, date à laquelle il a pris les rênes de l’entreprise avec l’aide de M. Éric Tavernier, responsable de la production, M. Chagnon a réussi à dénicher un gros contrat avec Rona. Celui-ci distribue les produits du manufacturier dans ses points de vente à travers le pays. « Nous sommes aussi fournisseurs pour Castle Canada, Coop ainsi que plusieurs autres quincailleries mentionnait fièrement l’entrepreneur.

Les marches, marches d’angles et contremar-ches de l’entreprise sont fabriquées à partir d’un assemblage de placage de bois et de bois solide. Une fois sablé et verni, le produit fini ne com-porte aucune démarcation visible. « Comme le coeur de la marche est composé d’une feuille de contreplaqué, nous utilisons moins de bois franc et il en résulte un produit plus écologique tout en étant aussi beau et durable, mais moins dispen-dieux qu’une marche fabriquée exclusivement de bois dur expliquait M. Chagnon.

La récess ion a auss i touché Marches Renaissance, mais l’entrepreneur y voit un point positif; elle permet à l’entreprise de faire de la sous-traitance en mettant à la disposition des autres industries son équipement et ses employés hautement qualifiés. « Nous profitons aussi du ralentissement pour voir au déve-loppement de nouveaux produits et tâter de nouveaux marchés dont, entre autres, la Pologne et la ville de Dubaï affirmait le propriétaire.

Des produits écologiques, avant-gardistes et haut de gamme, voilà ce qu’offrent Marches Renaissance et avec de tels qualificatifs, il n’est pas difficile de croire que l’avenir de la compa-gnie s’annonce des plus prometteurs.

397, 2e RueDaveluyville (Québec) G0Z 1C0 Téléphone : 819 447-2050Télécopieur : 819 447-2051Courriel : [email protected] Internet : www.marchesrenaissance.com

M. Justin Chagnon, président de Marches de prestige Renaissance

MARCHES DE PRESTIGE RENAISSANCE,la marche réinventée

Coupe d’une marche finie pour voir le coeur en particules de bois

À gauche, coeur en MDF qui a été ensuite recouvert, à droite, d’un placage de bois

pour en faire une porte d’armoire dont le look copie à merveille le pin naturel

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GG Telecom, une entreprise victoria-villoise, s’est vu récompenser du titre « Meilleure entreprise de la Fondation canadienne des jeunes entrepreneurs (FCJE) 2009 » pour le Québec.

GG Telecom, spécialisée dans la fabrication de systèmes de surveillance photographique à détection de mouvement, a été fondée en janvier 2004 à Montréal par deux frères na-tifs de la région, soit MM. Yan et Sébastien Gagnon. Les jeunes propriétaires étaient encore aux études, à ce moment, en ingénierie élec-trique à l’École de technologie supérieure dans le cas de Yan et en finance à l’Université du

Québec à Montréal pour Sébastien.

Leur idée d’entreprise est venue d’un besoin évoqué par leur oncle. Propriétaire d’un chalet dépourvu d’électricité, celui-ci désirait un sys-tème de surveillance pour sécuriser sa propriété. Les deux frères se sont alors appliqués à relever le défi en démontant un système à détecteur de mouvement et en le reliant ensuite à une caméra photo standard. Depuis, leur entreprise n’a ces-sé de prendre de l’expansion. C’est d’ailleurs ce qui a poussé les promoteurs à déménager leur entreprise à Victoriaville au mois d’août 2008. En plus de permettre à l’entreprise d’agrandir son atelier de fabrication, les deux frères béné-ficiaient à la fois d’une meilleure qualité de vie et du rapprochement de leur famille.

Commercialisés sous la marque de commerce « Spypoint », les sept modèles de caméra de surveillance visent à répondre aux besoins dans le domaine de la sécurité et de la chasse. Ces caméras sont accompagnées d’une foule de produits connexes ou complémentaires à la gamme tels que des caméras pour le sport extrême, des lampes frontales, des systèmes de charge solaire, des lecteurs de cartes mémoire, des piles rechargeables, etc. « Le prix que nous

avons remporté nous permettra de faire connaî-tre davantage notre marque de commerce « Spypoint Nos clients pensent régulièrement que nos produits sont fabriqués ailleurs qu’au Québec. Nous profiterons de l’occasion pour leur rappeler que nos caméras sont entièrement conçues et fabriquées ici à Victoriaville, ce qui est synonyme de qualité et de service rapide mentionnait M. Yan Gagnon.

Messieurs Yan et Sébastien Gagnon repartent donc avec le titre de la « Meilleure entreprise du Québec assorti d’une bourse de 1 000 $, mais ils peuvent également prétendre au grand prix national « Meilleure entreprise de la FCJE 2009 au Canada », lequel est accompagné d’une bourse de 20 000 $. Le jury qui déterminera le lauréat se réunira à Toronto et fera connaître son choix le 16 novembre prochain.

161, boulevard des Bois-Francs Nord Victoriaville (Québec) G6P 1G2Téléphone : 819 604-1644Courriel : [email protected] Internet : www.ggtelecom.ca

GG TELECOM,la meilleure entreprise du Québec!

Messieurs Yan et Sébastien Gagnon recevant leur prix

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Monsieur Flores est un entrepreneur reconnu depuis six ans dans la commu-nauté d’affaires des Bois-Francs. En 2003, il a fondé son entreprise Mexport : la com-binaison des mots Mexique et exportation. UNE OUVERTURE SUR L’AMÉRIQUE LATINE...Comme son nom l’indique, Mexport offre des services de courtage en douanes et transport aux entrepr ises québécoises qui veulent percer les marchés d’Amérique latine et tout dernièrement les marchés européens. En effet, Mexport s’ouvre sur l’Europe par le biais de ses installations au port de Rotterdam en Hollande qui, avec des infrastructures portuaires sur près de 30 kilomètres, est le plus important en Europe centrale.

PORTRAIT D’UN ENTREPRENEUR IMMIGRANTMonsieur Flores est natif de Mexico. Après des études universitaires en administration des affaires internationales à l’Université de West Florida aux États-Unis, M. Flores a commencé sa carrière à titre de courtier en

douane pour l’entreprise Asimex qui pos-sède, entre autres, des bureaux directement à l’aéroport de Cancun. C’est d’ailleurs à son milieu de travail qu’il fera la rencontre de sa future conjointe, Mme Hélène Desrochers, native de Victoriaville, qui travaillait à l’épo-que pour la compagnie Air Transat. Après deux années de fréquentation et cinq visites exploratoires au Québec, M. Flores fait le grand saut au Québec en août 1999. D’abord pour y fonder sa famille, mais également séduit par la qualité de vie du Québec, promesse d’une vie moins stressante qu’au Mexique ainsi que dans un objectif de carrière. En effet, M. Flores possède le bagage tout à fait adéquat pour travailler à l’étranger afin de faciliter l’accès et les échanges commerciaux avec le marché latin. C’est d’ailleurs dans cette perspective que l’entrepreneur acquiert des actions dans l’agence Asimex.

UN MODÈLE D’INTÉGRATIONSeulement six mois après son arr ivée au Québec, M. Flores apprend un français fonc-tionnel et trouve son premier emploi chez Fours Picard. Son travail consiste à l’époque à développer de nouveaux marchés d’expor-tation. Il a également sous sa responsabilité les ventes hors Canada. Il démarre, trois ans plus tard, avec l’aide de Mme Johanne Therrien, conseillère aux entreprises à la CDEBF (CLD), sa propre firme de courtage en douanes. Selon son expérience, démarrer une entreprise au Québec est beaucoup plus rapide qu’au Mexique et l’accès au crédit est aussi plus facile. DES BUREAUX DANS 8 PAYS...Mexport propose à ses clients de les assister dans leurs échanges avec l’Amérique latine et l’Europe. En fait, l’équipe de M. Flores possède une douzaine de bureaux en territoire mexicain avec des installations dans les principales por-tes d’entrée du Mexique, une flotte de camions modernes ainsi que des centres de distribution et d’entreposage. Mexport offre également des services complets de logistique, allant de la gestion du transport, la rédaction des documents d’expédition, jusqu’aux formalités

douanières dans une optique d’économie et d’efficacité pour ses clients.

Et depuis, Mexport compte une centaine de clients à travers la province et facilite l’expor-tation de produits aussi divers que des trains électriques pour la compagnie Bombardier, des jeux vidéo pour Bluberi, des fours à pain pour l’entreprise Fours Picard, etc.

« Les clients mexicains apprécient les pro-duits canadiens qu’ils jugent de haute qualité. Ils sont de plus en plus attentifs aux produits offrant une meilleure durabilité et qui sont moins énergivores. Cependant, ils privilégient les méthodes d’expédition de porte-à-porte expliquait M. Flores.

NOSTALGIE MEXICAINEFinalement, lorsqu’on demande à M. Flores ce qui lui manque le plus du Mexique, il répond : « La nourriture sans conteste! La gastrono-mie québécoise est beaucoup plus saine qu’au Mexique mais moins goûteuse Heureusement que M. Flores connaît les rouages de l’import-export pour lui rappeler les saveurs uniques de son pays.

96, rue MauriceVictoriaville (Québec) G6P 9V3 Téléphone : 819 758-9241 Télécopieur : 819 758-3821 Courriel : [email protected] Internet : www.mexportca.com

M. PABLO FLORES, un savoir-faire exportable…

M. Pablo Flores, président de Mexport.ca

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Afin de mieux connaître le profil des travailleurs et des entrepreneurs immigrants qui s’établis-sent chez nous, nous avons interpellé madame Lydia Rancourt, qui oeuvre pour Accès travail depuis quatre ans, dans le but de rendre les immigrants socio-économiquement actifs dans les MRC d’Arthabaska et de L’Érable.

Madame Rancourt a accompagné 27 immi-grants économiques au cours de 2008 et 2009, c’est-à-dire 27 travailleurs qualifiés dé-tenant un diplôme reconnu par le ministère de l’Immigration et des Communautés culturel-les. Ils proviennent de 10 pays différents : la Colombie, le Pérou, le Paraguay, la France, l’Algérie, le Cameroun, la Tunisie, la Chine, le Mali et les Philippines. Ceux-ci ont réussi une formation, la plupart de niveau universitaire, dans les domaines suivants : l’administration, l’informatique, le génie mécanique et civil, l’architecture, la santé, les assurances, l’ensei-gnement et en travail social. « Les immigrants que j’accompagne étaient des professionnels accomplis dans leur pays.

Ils cherchent à mettre leur formation et leur expérience à profit pour les entreprises québé-coises dans leur champ d’expertise respectif mentionnait Mme Rancourt en entrevue.

S.O.S. CURRICULUM VITAECependant, pour un employeur recevoir un curriculum vitae d’une personne immigrante peut parfois occasionner certaines incompré-hensions. Pour y voir plus clair, Mme Rancourtoffre ses services, sans frais, afin de guider les employeurs dans leur processus de dotation des personnes immigrantes. « Les CV sont teintés par les différences culturel-les de leur pays de naissance. Par exemple, une personne de la France utilise beaucoup les acronymes sans toutefois les expliquer. Il est aussi courant d’inclure dans les CV des renseignements personnels tels que l’âge, le nombre d’enfants à charge, une photo, etc. Mes services servent à faire le pont entre l’offre d’emploi et les qualifications du candi- dat tout en aidant à la gestion de la diversité culturelle entre les deux parties impliquées expliquait celle-ci.

JOURNÉE D’EXPLORATIONMadame Rancourt privilégie également les journées d’exploration, utiles tant pour l’em-ployeur que le travailleur immigrant. Sous forme de demi-journée ou d’une journée complète, l’employeur peut valider les compétences du candidat directement sur le lieu de travail et sur l’équipement en place. De plus, l’employeur peut aussi évaluer le savoir-être du candidat, c’est-à-dire, sa capacité d’intégration à l’équipe et à la culture de l’entreprise.

PROGRAMME PRIIME D’EMPLOI-QUÉBECPRIIME est une aide financière visant, entre autres, les personnes immigrantes. Elle propo-se un soutien salarial, d’au plus 52 semaines, pour l’intégration en emploi du travailleur étran-ger. Un autre soutien salarial est aussi offert à l’acccompagnateur de la recrue. Un troisième volet vise à couvrir les dépenses supplémen-taires directement attribuables, par exemple, à des activités ou à l’adaptation d’outils à la nou-velle culture du travailleur. Finalement, une aide financière est aussi prévue pour les besoins de formation d’appoint du travailleur étranger.

COMMENT LES INTÉGRER au marché du travail québécois?

FAISONS ÉQUIPE ENSEMBLE !

Caisses partenaires Daveluyville Saint-Albert Sud des Bois-Francs Victoriaville

310, boul. des Bois-Francs SudVictoriaville (Québec) G6P 4T1Tél. : 819 758-9419 Sans frais : 1 888 758-9419

Nous avons compris depuis longtemps que la réussite appartient à tout le monde, mais c’est au travail d’équipe qu’en revient le mérite.

Page 9: Excellence - Automne 2009

Lorsque les snowbirds quittent le pays, ils le font bien souvent à bord de motorisé.Pour arriver à bon port en toute sécurité et sans trop de tracas, du moins méca-nique, ils peuvent maintenant laisser leur véhicule récréatif (VR) aux bons soins de M. Raynald Desjardins, propriétaire de VR Desjardins.

Mécanicien de camion depuis plus de 30 ans, M. Raynald Desjardins s’est spécialisé dans la mécanique de VR de tout genre, il y a six ans. L’été, la majorité de sa clientèle se retrouve sur les terrains de camping et, lorsqu’un bris se présente, l’entrepreneur se rend directe-ment sur place, grâce à son unité de service mobile, pour faire la réparation nécessaire. « Je répare principalement des motorisés mais je peux très bien faire de la maintenance sur des véhicules de type fifth wheel, de même que sur des roulottes et tentes-roulottes précisait M. Desjardins.

Lorsque le mois d’octobre s’installe et que les feuilles tournent au rouge, c’est le moment pour plusieurs de quitter la grisaille automnale pour des cieux plus cléments. « Les gens veulent évidemment se rendre à destination sans pro-blème mécanique. Ils viennent donc me porter leur véhicule pour une inspection. Parfois, ils veulent apporter des améliorations, comme une antenne satellite ou enlever le tapis du plancher pour le remplacer par de la céramique. Je peux facilement faire ces modifications expliquait l’homme d’affaires.

Comme il est précisé plus haut, VR Desjardins ne fait pas seulement de la mécanique; vous pouvez aussi lui faire confiance pour des pro-blèmes tels que : - Plomberie

- Électricité- Gaz propane- Air conditionné- Menuiserie

L’entrepreneur peut aussi régler vos problèmes d’infiltration d’eau et faire les réparations demandées par les compagnies d’assuran-ces lorsque survient un accident. « Je vends aussi des batteries de tout genre terminait l’entrepreneur.

Que fait M. Desjardins lorsque l’ouvrage se fait un peu plus rare? Il achète, remet à neuf et revend des VR usagés. De cette façon, lors-que le printemps se montrera le bout du nez, ce sont probablement de nouveaux adeptes du caravaning qui partiront au volant de leur nouvelle acquisition fraîchement réparée des mains de maître de M. Raynald Desjardins.

1283, rue Notre-Dame EstVictoriaville (Québec) G6P 4B8Téléphone : 819 350-3797Courriel : [email protected]

VR DESJARDINS,pour arriver à bon port, sans tracas mécanique

Réseaux, sécuritéet infrastructures

Réparation, configuration et installationd’équipements

Gestion et administration de réseaux

Entretien préventif des infrastructures

Consultation et audit en sécurité

Plan directeur, de contingence et de relève

Télésurveillance d’infrastructures

Votre réussite, notre priorité!Victoriaville - Drummondville - Thetford - Longueuil819.751.6660 Sans frais 1.877.368.3241www.vertisoftpme.com

Page 10: Excellence - Automne 2009

ACADÉMIE ATF,conjuguer travail et formation

Marquis Lajeunesse, un jeune entrepre-neur de Ham-Nord, a fondé en février 2008 l’entreprise Gestion IDL, une compagnie à son image dynamique et performante. Gestion IDL offre une large gamme de services pour tout genre de travaux con-cernant l’installation, le démantèlement, la restructuration et la modification de sys-tèmes d’entreposage à usage industriel, commercial et particulier.

M. Lajeunesse, soudeur-monteur de profession, a travaillé 15 années en soudure et trans-formation de métal ainsi que 5 ans dans le domaine de la fabrication de structures d’acier pour les entrepôts. Son expérience, sa flexibi-lité et la quête d’excellence sont ses meilleurs atouts pour répondre aux besoins et aux attentes de sa clientèle. Depuis 2008, Gestion

IDL a réalisé de nombreux travaux, notamment pour les entreprises Fruits d’Or, Hydro-Québec, Peintures récupérées du Québec, Via Rail, etc. Gestion IDL conseille ses clients sur l’amé-nagement d’entreposage optimisant l’espace disponible en proposant une multitude de systèmes performants tels que : - palletiers statiques; - palletiers dynamiques; - râteliers d’entreposage; - mezzanines; - divers accessoires tels que des barres, rampes et filets de sécurité, etc. L’équipe de professionnels de Gestion IDL a été spécialement formée et accréditée en conduite de chariots élévateurs et en installation d’ancrages adhésifs. Sa promesse d’offrir un

service impeccable est également assortie d’un respect total du guide « La sécurité des palet-tiers » de la CSST.

Parce que les gains d’espace sont souvent synonymes d’économies et d’optimisation de la productivité d’une entreprise, faites appel aux experts en la matière : Gestion IDL!

709, rue PrincipaleHam-Nord (Québec) G0P 1A0Téléphones : 819 552-1836 / 819 552-3618Courriels : [email protected] [email protected] Site Internet : www.gestionidl.com

Le métier de la coiffure nécessite le re-nouvellement constant des méthodes de travail. De cette façon, les professionnels du domaine pourront ainsi répondre plus adéquatement aux demandes de leur clientèle. L’Académie ATF propose un cata- logue de stages qui répondent justement à tous les besoins de formation continue. Monsieur Anthony Loizance est natif de Nantes, en France. Après quelques courts séjours dans la belle province, il décide d’immigrer, en 2001, de ce côté-ci de l’Atlantique afin de partager sa passion pour la coiffure. Installé tout d’abord à Victoriaville, il offre ensuite ses services dans la région de Québec et ensuite celle de Montréal.

Compte tenu du besoin et de l’attachement à la région, l’entrepreneur décide finalement de s’installer avec sa famille au Centre-du- Québec. « Plus de 200 professionnels ont déjà bénéficié de notre expertise. Notre ambition : proposer des formations adaptées aux besoins techniques et commerciaux de chacun, que ce soit pour l’évolution ou le perfectionnement mentionnait l’entrepreneur.

Coiffeur depuis l’âge de 17 ans, M. Loizance a acquis beaucoup d’expérience et c’est ce baga-ge qu’il aimerait partager avec la clientèle dans son académie. « Je veux être un partenaire pour les salons de coiffure afin de les aider à déve-lopper leurs compétences professionnelles. Les tendances changent continuellement et de nou-velles techniques sont souvent développées expliquait le propriétaire.

L’Académie ATF (Alternance Travail Formation) est tout d’abord un centre de formation pro-fessionnelle de la coiffure. Elle s’adresse éga-lement à une clientèle qui cherche des outils performants et adéquats pour ainsi accéder à ce métier. « Pendant toute la durée de la formation, l’étudiant alternera les travaux théoriques et

pratiques entre l’Académie et les salons. Com-me les cours sont semi-privés et qu’il y a seule-ment de quatre à six élèves dans chaque atelier, au lieu de 20 comme dans les écoles de coiffure traditionnelles, les étudiants peuvent assimiler beaucoup plus rapidement et efficacement mentionnait M. Loizance.

Finalement, l’entreprise assure la distribu-tion de produits, d’articles et de services aux établissements du domaine de la coiffure. « Nous offrons plusieurs produits technolo-giquement très avancés, dont un pour les permanentes qui est fabriqué au Québec terminait M. Loizance.

Passionné de coiffure et formateur hors pair, voilà ce qui caractérise M. Anthony Loizance dont le souhait est de continuer d’accroître la qualité et la reconnaissance des professionnels de la région et peut-être même du Québec.

Académie ATF30, rue Saint-DominiqueVictoriaville (Québec) G6P 5B6 Téléphone : 819 604-1066 Courriel : [email protected]

GESTION IDL, pour gagner de l’espace

M. Anthony Loizance lors d’une présentation

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MISSION « ACCÈS GRANDE-POLOGNE », 13 entreprises partiront en Grande-PologneSelon les inscriptions reçues jusqu’à présent, la CDEBF (CLD) partira en Pologne avec neuf entreprises provenant du Centre-du- Québec, trois de l’Estrie et une de Montréal. Se tenant du 21 au 29 novembre prochains, la mis-sion permettra aux entreprises québécoises de rencontrer des industries polonaises oeuvrant dans des secteurs d’activité similaires ou com-plémentaires dans chacune des quatre villes qui seront visitées. Voici la liste des entreprises et organisations participantes : Convoyeurs BMG EQMBO-Entreprises CFER Normand-Maurice Saman Roland Boulanger & Cie Waterville Woodcraft Verbom CLD Val St-François Industrie Ergie Marches de prestige Renaissance Groupe Plafolift Enero Solutions CDEBF (CLD)

« Nous avons invité des entreprises de d’autres régions du Québec à participer à cette mission pour combler certains secteurs d’activité où les entreprises polonaises avaient des besoins et des intérêts de partenariat avec le Québec. Avec une population de plus de trois mil-lions d’habitants, il était difficile pour la MRC d’Arthabaska de couvrir tous les secteurs d’activité expliquait René Thivierge, directeur général de la CDEBF (CLD).

ORIGINE DE LA MISSIONCe t t e m i s s i on décou l e du passage des dignitaires de la Grande-Pologne en territoire sylvifranc en avril dernier. Manifestant leur volonté de développer un partenariat d’affaires entre les deux pays, les autorités polonaises avaient invité la CDEBF (CLD) et ses indus-tries à venir rencontrer les entreprises de leur province afin de créer des opportunités. Cette mission a été organisée conjointement avec la direction du développement économique du ministre de la Grande-Pologne. « Les autori-tés polonaises nous attendent avec beaucoup

de fébrilité. Leur soutien dans cette activité a été considérable. Elles se sont occupés des rencontres d’affaires, du transport en sol polo-nais, des repas, des interprètes et de la location des salles dans les quatre villes du parcours expliquait M. Mark Patrick Tame, commissaire industriel à l’exportation à la CDEBF (CLD).

ITINÉRAIRELa mission commencera à Poznań et les ren-contres d’affaires avec les entreprises de cette ville se feront directement sur le site de la foire Poleko. L’ambassadeur du Canada en Pologne y sera d’ailleurs présent pour accueillir la délégation du Québec. Les autres villes visitées seront, dans l’ordre, Piła, Września et Leszno.

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