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nitiales, post opératoire et au recul. Nos malades sont classés selonoussouly en 25 % dos type I, 8 % type II, 34 % type III et 33 % typeV. Tous les patients ont été opérés selon la technique du cintragen situ. Les montages utilisés sont : 62 % des montages longs et 38 %es montages intermédiaires.ésultats.— Au recul de 36 mois, la douleur est absente dans 83 %es cas. Un gain relatif de 68 % pour la déformation vertébrale et de10 % pour la déformation régionale. Une perte globale au dernierecul de 0,8◦ en cyphose vertébrale et 2,44◦ en cyphose régionale.rois malades ont un déséquilibre sur la télé colonne, parmi eux uneseudarthrose reprise à deux ans postopératoires. Les dos III et IVe corrigent bien avec une perte importante.onclusion.— Le type de dos est un facteur déterminant sur
’étendue de l’ostéosynthèse, le montage court est suffisant poures dos I et II, alors que le montage long ou intermédiaire est le seularant pour redonner la courbure nécessaire au dos type III et IV, etmpêcher les pertes retrouvées constamment dans notre série.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.06.036
ession IV : Infections et tumeurs
8’ostéoarthrite septique du nouveau-né : à propose 46 cas, soit 59 articulations. Saied , S. Bouchoucha , S. Mahmoud , M. Nebil Nessib ,. Ben Ghachem
Service d’orthopédie, hôpital d’enfants de Tunis, Bab-Saadoun,unis, Tunisie
roblématique.— L’ostéoarthrite du nouveau-né est en nette crois-ance ces dernières années avec une modification bactériologiquesanifeste.ut du travail.— Le but de ce travail est d’identifier les différentsermes responsables d’ostéoarthrite septique du nouveau-né ; et deérifier l’adéquation de l’antibiothérapie d’usage habituel dans leervice à la flore bactérienne retrouvée.éthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective concernant6 nouveau-nés et nourrissons admis sur une période de 17 ans,llant de 1994 jusqu’au mois de mars 2010. Ces patients ont étéospitalisés dans notre service pour prise en charge de leurs ostéoar-hrites septiques.ésultats.— La majorité de nos patients —– dont 30 % sont prématu-és —– étaient transférés à partir d’autres services hospitaliers, où ilstaient admis pour une pathologie néonatale ; détresse respiratoireéonatale dans 36 % des cas. Pour cette raison l’ostéoarthrite étaitosocomiale dans 83 % des cas. Le germe principal, isolé dans 35 %es cas, est Klebsiella pneumonia, suivi par Staphylococcus aureust Streptocoque B, dans 16 % des cas chacun. Mais l’antibiothérapiee première intention utilisée dans notre service était souvent nondaptée à ces germes ; elle a dû être changée dans 55 % des cas.a durée totale du traitement antibiotique, était plus prolongéeue celle préconisée dans la littérature récente. L’évolution étaitavorable pour 90 % des patients.onclusion.— L’arthrite septique du nouveau-né est en netteroissance dans notre pays. Cette croissance est secondaire au déve-oppement des services de réanimation et de néonatologie et à laultiplication en parallèle des gestes médicaux invasifs. L’arthrite
eptique va de pair avec le développement de l’infection nosoco-iale. La bactériologie s’est nettement distinguée de celle, mieux
onnue de l’ostéoarthrite communautaire. Il paraît par conséquent
u terme de ce travail qu’il est nécessaire d’adapter les associations’antibiotiques utilisés en première intention à cette nouvelle floreicrobienne.ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.06.037
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Compte-rendu de Société
9raitement chirurgical du mal de Pott (à propos’une série de 55 cas). Benkaidali , L. Chaal , A.K. Youcef Khodja , N. Meraghni ,. Nouar
Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU Algerentre, Alger, Algérie
ntroduction.— Il s’agit d’une étude rétrospective de 55 cas de mauxe Pott traités chirurgicalement dans le service.bjectif.— Déterminer la place du traitement chirurgical dans leraitement de la spondylodiscite tuberculeuse.atériel et méthodes.— Il s’agit de 55 cas traités dans le servicee janvier 1998 à mars 2011. L’âge moyen des patients était de5 ans. La localisation était cervicale (un cas), thoracique (28 cas),ombaire (15 cas), charnière thoracolombaire (15 cas). Clinique :a majorité des patients présentaient des troubles neurologiquesncomplets sauf dans deux cas (Frankel A). Radiologie: l’atteintesseuse était le plus souvent importante atteignant le corps ver-ébral et le disque intervertébral, affectant les deux colonnesntérieure et moyenne, facteur d’instabilité. L’intervention a étééalisée après une chimiothérapie antituberculeuse de 21 joursn moyenne. Pour la chirurgie par voie antérieure, l’interventiononsistait en un drainage de l’abcès associé à une greffe seule11 cas) ou complété par une ostéosynthèse (21 cas). Pour lahirurgie par voie postérieure, l’intervention consistait en uneécompression associée à une ostéosynthèse.ésultats.— Parmi les complications, nous rapportons: deux décès,ix infections de paroie. Sur le plan neurologique, tous les maladesnt eu une amélioration de leurs troubles neurologiques, sauf danseux cas (Frankel A). Sur le plan radiologique, tous les cas opérésar voie antérieure associée à une greffe, la fusion osseuse a étébtenue.onclusion.— La tuberculose osseuse reste fréquente en Algérie,on traitement reste médical (12 mois de chimiothérapie antitu-erculeuse) Le traitement chirurgical est indiqué lors d’apparitione troubles neurologiques, l’existence de volumineux abcès et deestruction osseuse importante, source d’instabilité.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.06.038
0xpérience rwandaise du traitement de’ostéomyélite chronique (OMC) par desntibiotiques enrobés dans des billes du plâtre dearis
. Nyaruhirira , E. Nsengiyumva , J.V. EndeCHU Saint-Pierre Bruxelles, Bruxelles, Belgique
ntroduction.— L’OMC constitue un problème de santé publique danses pays émergents par le coût thérapeutique, la durée des hospita-isations répétitives, les conséquences des infections nosocomialesollatérales et les handicaps futurs. Malgré les progrès thérapeu-iques, le traitement est loin d’être standardisé.éthode.— De juin 2000 à mars 2001, 67 patients avec OMC des os
ongs des membres inférieurs à l’hôpital Universitaire de Kigali sontépartis au hasard en deux groupes et suivis de facon prospective.ans le groupe I (34 patients), le traitement classique est appliqué :équestrectomie, toilette chirurgicale, fermeture de la plaie surrain aspiratif, antibiothérapie intraveineuse jusqu’à la fermeturees plaies relayée par antibiothérapie per os jusqu’à normalisatione la VS. Dans le groupe II (33 patients) : même traitement chirur-ical plus antibiothérapie in situ enrobée dans des billes de plâtre
t une seule dose d’antibiotique intraveineuse à l’induction.ésultats.— On note que 37 % des patients étaient référés par unrofessionnel, 21 % consultaient après une longue automédication,2 % venaient d’un guérisseur. Chez la majorité (I : 22 ; II : 27),IMmllmÉhddClc(aAfdsmavdPdMLcLmLotmCppodPn
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Compte-rendu de Société
l’épisode aigu avait été méconnu. Le staphylocoque doré était leplus fréquent (I, n = 22 ; II, n = 22) ; 39 % étaient oxacillinorésistants ;5 % Fusidate résistant ; aucun n’était vancomycine résistant. Leséjour hospitalier était significativement (p = 0,0008) plus long pourle groupe I (32 jours) que pour le groupe II (18 jours). La cicatrisa-tion était significativement (p = 0,0017) plus longue pour le groupeI (48 jours) que pour le groupe II (36 jours). À 20 mois de suivi, leséchecs et les récidives étaient significativement plus nombreuses(p = 0,00017) dans le groupe I (n = 15) que dans le groupe II (n = 6).Les excellents résultats (cicatrisation de la plaie opératoire et assè-chement des fistules) étaient de 58 % dans le groupe I et de 87 % dansle groupe II.Conclusion.— Le traitement de l’OMC in situ par antibiotiques enro-bés dans du plâtre est efficace et économiquement intéressant. Iln’est cependant concevable qu’en complément d’un geste chirur-gical parfait.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.06.039
31L’ostéomyélite subaiguë de l’enfantA. Louati , M.N. Nessib , N. Mokded , W. Said , S. Bouchoucha ,C. Ammar , C. Jalel , M. Ben GhachemService d’orthopédie de l’enfant et de l’adolescent, hôpitald’enfant de Tunis, Tunis, Tunisie
Objectif.— L’ostéomyélite subaiguë se caractérise par un début insi-dieux, l’absence de signes généraux infectieux et une évolutiongénéralement bénigne. Le but du travail est d’étudier les diffé-rentes caractéristiques de l’ostéomyélite subaiguë chez l’enfant etd’évaluer les résultats du traitement.Matériel et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective portantsur 27 enfants atteints d’ostéomyélite subaiguë, avec une moyenned’âge de six ans et demie (quatre mois à 14 ans). Le motif de consul-tation le plus fréquent est une douleur osseuse modérée associée àune tuméfaction, avec fièvre dans 40 % des cas. Un syndrome inflam-matoire biologique a été retrouvé dans 20 cas. Les hémoculturesétaient positives dans trois cas sur dix. L’imagerie a comporté uneradiographie standard (dans tous les cas), une échographie (15 cas),une scintigraphie (huit cas), une tomodensitométrie (sept cas), uneIRM (16 cas).Résultats.— L’étude clinique et radiologique a montré la prédomi-nance de l’atteinte des os longs. Selon la classification radiologiquede Kholer, on a eu neuf cas de lésions métaphysaires, deux épiphy-saires et un diaphysaire. Par ailleurs, on a eu dix cas inclassables,en effet l’atteinte était épiphysométaphysaire ou métaphyso-diaphysaire. L’IRM a permis de mettre en évidence 6 cas de lésionsinfra-radiologiques. Tous les cas ont été traités médicalement parantibiotique avec recours à la chirurgie dans trois cas. L’évolutionclinique, biologique et radiologique était favorable dans tous lescas après un recul moyen de 14 mois, sauf dans un seul cas qui s’estcompliqué de genu varum.Conclusion.— L’ostéomyélite subaiguë chez l’enfant expose àplusieurs pièges diagnostiques. La radiologie est d’un apport impor-tant, surtout avec l’IRM qui montre les limites de la classificationde Kholer. Le traitement est essentiellement médical, le recoursà la chirurgie reste exceptionnel. L’évolution est presque toujoursfavorable.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.06.040
32L’ulcère de Buruli : une pathologie aux séquellesfonctionnelles invalidantes
I. Bamba , L. Kaba , L. Krah , C. Mobiot , S.B.L. Niaore , Y. LambinService de chirurgie orthopédique et traumatologique, CHUYopougon, Abidjan, Côte d’Ivoirefedm
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ntroduction.— L’ulcère de Buruli est une infection cutanée due auycobacterium ulcerans. C’est la mycobactériose la plus fréquem-ent rencontrée en zone intertropicale après la tuberculose et la
èpre. La Côte d’Ivoire avec près de 25 000 cas est actuellemente pays le plus touché. Cette affection atteint essentiellement lesembres et laisse des séquelles fonctionnelles importantes.
pidémiologie.— L’ulcère de Buruli sévit dans les régions tropicalesumides avec des cas regroupés dans les zones forestières ou autoures plans d’eau. Au moins 27 pays dans le Monde ont notifié l’ulcèree Buruli dont la plupart se trouvent dans des régions tropicales.ette affection touche toutes les tranches d’âge et tout particu-
ièrement les enfants entre cinq et dix ans. Les deux sexes sontoncernés, avec une légère prédominance pour le sexe masculinsex-ratio = 1,2). Le mode de transmission par un vecteur est le plusdmis à ce jour.spects cliniques.— Les lésions cutanées peuvent évoluer selon dif-érents modes (plaque, papule, œdème ou nodule). À la phase’état, l’ulcération cutanée unique ou multiple siège le plusouvent aux membres (54 % aux membres inférieurs, 36,5 % auxembres supérieurs, 8 % au tronc et 1,5 % à la tête et au cou). Les
tteintes osseuses et ostéoarticulaires sont des découvertes relati-ement récentes par rapport aux formes cutanées pures. Il s’agit’ostéomyélites, d’ostéites ou d’ostéoarthrites.araclinique.— Le diagnostic para clinique est basé sur la recherchee BAAR sur le frottis, l’étude histologique, la découverte du. ulcerans sur milieu de culture et la PCR.e traitement.— Le traitement de l’ulcère de Buruli fait appel à lahirurgie, au traitement médical et à la rééducation fonctionnelle.a chirurgie est basée sur des excisions cutanées larges et parfoisultiples suivies de chirurgie plastique lorsque le site le permet.
es atteintes osseuses peuvent nécessiter des drainages et excisionssseuses associées à une immobilisation du membre. Quant au trai-ement médical, il est actuellement basé sur l’administration deédicaments antituberculeux.onclusion.— L’ulcère de Buruli est une affection qui touche desopulations vivant dans des régions forestières de certains pays tro-icaux. Cette affection à localisation cutanée et parfois osseuse oustéoarticulaire laisse souvent des séquelles fonctionnelles invali-antes. C’est pourquoi, en tant que véritable problème de Santéublique, plusieurs pays concernés ont mis en place un Programmeational de lutte contre l’ulcère de Buruli.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.06.041
3umeurs glomiques du membre supérieur. À propose dix cas
.J. Cervigni , P. MaestreCentre médicale de Cordoba, Cordoba, Argentine
ntroduction.— Les tumeurs glomiques sont des tumeurs bénignesares, se développant à partir du glomus, une structure neuro-yovasculaire normale de l’organisme qui participe à la régulation
hermique. Nous présentons dans ce travail une série de dix cas opé-és et la revue de la littérature en faisant le point sur les méthodesiagnostiques et la technique chirurgicale.atériel et méthodes.— Nous avons revu rétrospectivement une
érie de dix patients opérés de tumeur glomique localisées à la maint au membre supérieur. Tous les cas ont été confirmés par examenistologique. Il s’agissait de sept femmes et trois hommes. L’âgeoyen était 40 ans. Le recul moyen était de quatre ans, tous lesatients ayant répondu à un questionnaire téléphonique.ésultats.— Le délai de consultation était, en moyenne de cinq ans.uatre patients avaient subi une chirurgie préalable (plus d’une
ois dans deux cas). La localisation était aux doigts dans sept cas,t extra digitale dans trois cas. Le symptôme prédominant était laouleur lancinante. La RMN a été efficace pour localiser précisé-ent des tumeurs glomiques péri-unguéales. Le point de douleur