31
Université de Paris 1 – Panthéon Sorbonne Licence 1 de Géographie Année 2014-2014. Semestre 2 Sociétés et activités locales Fascicule de TD Chargés de TD : Isabelle Géneau de la Marlière, Gilles Palsky, Christophe Quéva.

Fascicule 2014_1

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Situation socio-économique des communes en France

Citation preview

  • Universit de Paris 1 Panthon Sorbonne

    Licence 1 de Gographie

    Anne 2014-2014. Semestre 2

    Socits et activits locales

    Fascicule de TD

    Chargs de TD : Isabelle Gneau de la Marlire,

    Gilles Palsky, Christophe Quva.

  • 2

    TD 1 : L'ANALYSE DE L'ECHELON COMMUNAL

    I. La commune. Pour une approche pertinente de lchelon local ?

    Doc.1. La trame communale en France : 36 600 communes

    Doc. 2. Comparaison transfrontalire

  • 3

    Doc. 3. Population et superficie des units locales en Europe

    II. Les comptences des communes Doc 4. Des pouvoirs peu modifis par la dcentralisation

  • 4

    Doc 5. La commune, agent gographique.

    Doc. 6. Le Plan Local dUrbanisme. Exemple de Bois-Colombes (extrait du Journal municipal de Bois-Colombes, n 67, 2006.

  • 5

    III Lmergence de nouveaux territoires daction locale Doc. 7. Les EPCI

    Doc 8. Carte des EPCI au 1er janvier 2011

  • 6

    Doc 9. Lorganisation intercommunale dans le Vaucluse

    Doc 10. Le SCOT. a) logo du Scot Nantes-St-Nazaire. b) Extrait du scot du pays de Vitr (orientations pour lhabitat).

  • 7

    TD 2. LA COMMUNE DANS SON ESPACE ENVIRONNANT L'EXEMPLE DE BEAUVAIS

    A partir de lensemble des documents, vous tablirez un plan dtaill qui prsente la ville de Beauvais dans son contexte local (espaces de rfrence).

    Doc. 1- Les agglomrations de Picardie en 1999

    Doc.2 Les pays de Picardie : exemples du Grand Beauvaisis et du Santerre / Haute-Somme (source : Conseil Rgional http://www.cr-picardie.fr/ )

    Santerre / Haute-Somme : 242 communes - 106 489 habitants Le pays se caractrise par un paysage de plateau peu bois. Les valles haute valeur paysagre avec des sites naturels prservs et un patrimoine historique majeur offrent un cadre de vie agrable. Le maillage territorial est assur par 5 ples regroupant la majorit des services et de lemploi : Pronne, Roye, Montdidier, Ham et Moreuil et 4 autres ples comprenant les principaux services de proximit. Le pays est le sige dune activit agricole reposant sur des grandes exploitations consacres aux cultures cralires et industrielles et bnficie dune industrialisation diversifie marque principalement par le secteur agroalimentaire. Les infrastructures de communication relient le pays aux agglomrations rgionales et aux principales mtropoles urbaines du Nord de lEurope. Le pays abrite de plus un important carrefour autoroutier et ferroviaire au niveau de la gare TGV Haute-Picardie. Orientations prioritaires pour lamnagement et le dveloppement : Contribuer la construction dun ple dquilibre entre les grandes agglomrations dAmiens, Saint-Quentin et Compigne. Conforter le maintien et le dveloppement du maillage de ples, de services et demplois. Prserver la qualit des ressources naturelles du territoire afin de conforter la qualit de vie spcifique ce secteur rural.

    Grand Beauvaisis : 226 communes - 169 624 habitants Etat des lieux : le pays sorganise autour de lagglomration de Beauvais dont laire dinfluence couvre 75 % du territoire. Cependant, le Grand Beauvaisis bnficie dun maillage de petites villes et bourgs qui disposent de services et dquipements diversifis. Gographiquement, le territoire est partag entre deux entits bien marques : le bocage du Bray et le plateau picard. Ces deux rgions agricoles ont contribu, travers leurs changes, au dveloppement de Beauvais. Lactivit conomique du Grand Beauvaisis sest diversifie dans le secteur tertiaire mais aussi dans le secteur secondaire avec une activit industrielle qui emploie prs de 17 000 personnes, soit 27 % des actifs. La population augmente surtout grce un nombre de naissances important. Le solde migratoire nest que lgrement positif. Axe de dveloppement : le Grand Beauvaisis a engag une rflexion autour de deux axes prioritaires : conforter le maillage du territoire en services et quipements et dvelopper les territoires au plan conomique en privilgiant lemploi et la formation.

  • 8

    Doc. 3 carte des pays de Picardie Doc. 4 - Structure par ge de la population en Picardie / Zone d'emploi de Beauvais en 1999

    Doc. 5- Les densits de population en Picardie en 1999

    Doc. 6 texte extrait du site www.picardie.pref.gouv.fr (prfecture)

    1 886 000 habitants en Picardie au 1er janvier 2006 : En 7 ans, date du dernier recensement gnral, la

    population a augment de 28 500 habitants. Ces rsultats conduisent rviser la hausse le taux de progression annuelle de la population (+0,22% au lieu de +0,17% estim lan dernier). Parmi les rgions du quart nord-est, la Picardie connat un accroissement comparable ses voisines normandes et nordiste. Il reste toutefois trois fois moindre que celui mesur au niveau national. Stagnation de lAisne, faible progression de la Somme et fort dynamisme de lOise LAisne connat depuis 1999 une quasi-stagnation de sa population. Ce dpartement possde toujours un indice conjoncturel de fcondit lev. Il tait en 2003 de 2,08 comparer au 1,86 observ pour la France mtropolitaine.

  • 9 Mais, la structure de population dans ce dpartement couple au dficit migratoire entrane un vieillissement de la population plus rapide que dans les deux autres dpartements picards. La Somme connat une lgre progression de sa population depuis 1999 (+3 500 habitants). Son rythme de croissance est pass de +0,16% sur la priode 1990-1999 +0,10% entre 1999 et 2005. Ce dpartement se caractrise par un indice conjoncturel de fcondit proche de la moyenne nationale de 1,84 en 2003 mais trs infrieur la moyenne rgionale de 1,98. Le dpartement connaissant la dynamique dmographique la plus forte reste lOise. La population a augment de prs de 20 000 personnes depuis 1999. Sa population jeune permet au dpartement dafficher un fort excdent naturel (lindice de fcondit y tait de 2,04 en 2003). Le solde migratoire s'est dgrad et est dsormais au mme niveau relatif que celui de la Somme. Malgr cela, depuis 1999, 4 nouveaux Picards sur 5 sont des habitants de lOise. Des estimations pour les grandes communes

    En Picardie, les estimations conduisent confirmer la lgre progression de population dAmiens 136 300 habitants, modrer les baisses de population annonces ces deux dernires annes sur Saint-Quentin avec 57 300 habitants et Beauvais avec 55 000 habitants, ainsi que la hausse annonce sur Compigne lan dernier avec 41 700 habitants. Laon et Creil gagnent des habitants (26 600 et 31 200 habitants) tandis que Soissons et Abbeville en perdent ( 28 600 et 23 800 habitants). Ltalement urbain se confirme Lvolution dmographique des communes de moins de 10 000 habitants montre un dveloppement par cercles concentriques autour des principales villes. Ainsi, ce sont les populations des communes en priphrie des aires urbaines qui saccroissent le plus rapidement. Plus que la saturation des premires couronnes autour des villes-centres qui restent trs rurales en Picardie, ce phnomne sexplique probablement par le prix du foncier et contribue ltalement urbain, mme sil reste en Picardie de faible densit. Quelques caractristiques de la population picarde

    La population vieillit, lge moyen des Picards est pass dun peu moins de 37 ans en 1999 38 ans en 2005. La population picarde reste plus jeune que la mtropole mais lcart tend se rduire. Le taux dactivit des Picards est trs proche de la moyenne nationale (72% au lieu de 72,4%). Le taux dactivit est nettement suprieur en Picardie parmi les jeunes de 20 24 ans (75,6% au lieu de 69 % en France), ce qui sexplique par la moindre poursuite des tudes dans la rgion. Il est en revanche sensiblement plus faible en Picardie pour la tranche dge des 55-64 ans avec 38,5% contre 40,9%.

    Doc 7. carte INSEE

  • 10

    Doc. 8 - Inventaire communal, 1998. Quelques-unes des 693 communes de lOise

    Commune Population Distance la commune la

    plus frquente Niveau

    d'quipement

    Niveau des quipements

    essentiels

    loignement des quipements

    loignement des produits et services

    Bachivillers 256 7.0 0 C 5.9 5.8

    Bacoul 359 8.0 3 C 5.3 5.0

    Bailleul-le-Soc 571 22.0 7 C 5.2 5.1

    Bailleul-sur-Thrain 1567 14.0 15 C 3.3 3.3

    Bailleval 1332 3.0 5 C 2.6 2.6

    Bailly 599 15.0 6 C 4.3 4.3

    Balagny-sur-Thrain 1487 2.0 13 C 2.7 2.7

    Bargny 207 9.0 0 C 4.8 4.7

    Baron 741 13.0 9 C 5.7 5.5

    Bazicourt 310 3.0 2 C 4.3 4.2

    Beaudduit 156 10.0 3 C 6.2 6.2

    Beaugies-sous-Bois 83 5.0 0 C 4.1 4.0

    Beaulieu-les-Fontaines 470 12.0 11 C 5.0 4.9

    Beaumont-les-Nonains 300 20.0 2 C 6.0 5.9

    Beauvais 54190 0.0 36 A 0.0 0.0

    Beauvoir 202 4.0 2 C 3.6 3.5

    Belle-Eglise 503 3.0 4 C 1.6 1.6

    Berneuil-sur-Aisne 875 16.0 5 C 2.8 2.8

    Berthecourt 1153 4.0 11 C 3.1 3.1

    Bthancourt-en-Valois 228 8.0 1 C 5.8 5.7

    Bthisy-Saint-Pierre 3140 18.0 25 A 2.3 2.3

    Betz 871 12.0 21 A 2.5 2.5

    Bienville 514 5.0 3 C 2.5 2.6

    Attraction : Le rayon d'attraction est la moyenne des distances parcourues par les habitants des communes qui

    dclarent frquenter le chef-lieu pour accder l'quipement ou au service. Il est obtenu en pondrant par les populations les distances des communes attires aux chefs-lieux. Il est exprim en kilomtres.

    Niveau d'quipement : le niveau d'quipement d'une commune est le nombre d'quipements dont elle dispose sur

    son territoire, parmi une srie de 36 quipements (Pompiers, Gendarmerie nationale ou commissariat de police, Trsorerie, Notaire, Vtrinaire, Garage, Distribution de carburant, Maon, lectricien, Supermarch ou hypermarch, Alimentation gnrale ou suprette, Boulangerie, ptisserie, etc.)

    Niveau des quipements essentiels : cet indicateur classe les communes en trois catgories.

    A - Communes disposant simultanment : - d'une part, soit d'un supermarch ou d'un hypermarch, soit dfaut, la fois d'une boulangerie, d'une boucherie ou d'une charcuterie, d'un magasin d'alimentation gnrale ou d'une suprette, et d'un magasin de droguerie, quincaillerie, outillage ou d'une grande surface non alimentaire, - et d'autre part d'un caf ou d'un restaurant, d'un point de vente de quotidiens, d'un bureau de tabac et d'un bureau de poste ou d'une agence postale. B - Communes non classes en A et disposant au moins des trois produits pain, viande et alimentation gnrale dans les magasins de la commune. C - Autres communes non classes en A ou B.

    Eloignement : deux indicateurs d'loignement sont calculs :

    - le premier prend en compte les distances d'accs aux 36 quipements (voir liste 36), c'est l'loignement des quipements, - le second tient compte du fait que des services de substitution (commerces, multi-services, permanences) se sont mis en place, c'est l'loignement des quipements et des services de substitution, encore appel loignement des produits et services. Pour calculer ces indicateurs, on fait la moyenne des distances d'accs aux quipements (ou aux services de substitution). Lorsqu'un quipement (ou un service de substitution) est prsent dans une commune, la distance d'accs est considre comme nulle.

  • 11

    Doc. 9 - Rseau ferroviaire de Picardie (source CR Picardie)

    Doc. 10 - Trafics routiers moyens journaliers en 2005 (Observatoire Rgional des Transports de Picardie, 2006)

    Doc. 11 Les destinations au dpart de laroport de Beauvais ( www.aeroportbeauvais.com )

    Class aujourdhui, dans les premiers aroports rgionaux franais, laroport de Beauvais est lun des plus proches de la capitale et bas sur une dmarche low cost.

    Actuellement gr par la Chambre de Commerce et

    dIndustrie de lOise, cet aroport a connu une augmentation de trafic en moyenne de 40 % par an, de 2001 2005.

    Le trafic annuel sest lev en 2005 1 848 000 passagers. Laroport compte 17 destinations rgulires et sa zone de chalandise peut tre estime 15,5 millions de

    personnes dans un rayon de 2 heures de trajet. Le trafic

    est essentiellement du trafic voyageurs, seuls 2 3 vols

    par mois concernent le fret. 40 % de la clientle est une

    clientle daffaires. En termes demploi, en cinq ans, avec prs de huit cents emplois crs, laroport est devenu la premire entreprise cratrice demplois dans le Beauvaisis. La communaut dAgglomration et la Chambre de commerce et dindustrie de lOise partagent le constat que laroport est un trs bon levier pour le dveloppement conomique du Beauvaisis.

    Doc. 12 - L'aroport et l'emploi (INSEE Picardie, 2005)

  • 12

    Doc. 13 - La zone d'emploi de Beauvais

    Doc 14 : L'emploi dans le Beauvaisis (INSEE Picardie, 2005) Le Beauvaisis est la quatrime zone demploi de Picardie pour le nombre demplois salaris industriels. Au 1er janvier 2005, cette zone demploi compte environ 500 tablissements industriels qui emploient prs de 16 000 salaris. Le secteur industriel reprsente 24 % des emplois salaris de la zone, taux lgrement suprieur la moyenne rgionale. Le secteur tertiaire se dveloppe, favoris

    par la prsence de la Prfecture. Cependant, il est moins reprsent quau niveau rgional en raison du faible taux durbanisation. La structure par taille des tablissements industriels de la zone demploi est semblable celle de la rgion. Prs de 80 % des tablissements ont moins de 20 salaris, moins exigeants en infrastructures du fait de leur taille, les

    trs petites entreprises industrielles (TPEI) occupent aussi bien lespace rural que laire urbaine de Beauvais. De leur ct, les grands tablissements sont concentrs Beauvais. Ils sont de taille un peu suprieure la moyenne rgionale : un quart des salaris

    est employ par un tablissement de plus de 500 salaris contre 18 % pour la moyenne picarde. Les services aux entreprises

    reprsentent environ 10 % de lactivit salarie. Principalement prsents dans lagglomration beauvaisienne, leur implantation sexplique par la prsence de laroport et la proximit des grands tablissements.

    Doc. 15 Principaux tablissements industriels de la zone d'emploi de Beauvais (INSEE 2004)

  • 13

    TD 3 : LES DYNAMIQUES DEMOGRAPHIQUES DU TERRITOIRE

    I. La France en Europe - Identifiez les grandes phases de lvolution de la population franaise depuis 1740. - Quels sont les principaux facteurs de la croissance dmographique observe jusqu la fin du XIXe sicle en Europe. - Quelles sont les caractristiques de lvolution franaise par rapport celle dautres pays europens ? Les expliquer.

    Document 1. Lvolution de la population franaise de 1740 2000 (Noin, Chauvir, 2002)

    Document 2. Lvolution de la population dans quelques pays europens de 1740 2000 (Noin, Chauvir, 2002)

    DFINITIONS :

    Taux de natalit :

    Nombre de naissances vivantes en une anne pour mille habitants.

    Taux de mortalit :

    Nombre total de dcs pour mille habitants en une anne.

    Accroissement naturel :

    Diffrence pour une priode donne entre les naissances et les dcs. Laccroissement naturel peut tre positif (excdent naturel) ou ngatif (dficit naturel). Le taux daccroissement naturel est la diffrence, exprime en %, entre le taux de natalit et le taux de mortalit.

    Indice synthtique de fcondit :

    Nombre de naissances par rapport au nombre de femmes en ge de procrer, cest--dire de 15 49 ans. Sil est infrieur 2,1, il ne permet pas le renouvellement des gnrations et contribue au vieillissement dune population.

    Solde migratoire :

    Diffrence entre le nombre de personnes qui entrent (immigrants) et sortent (migrants) dune mme zone gographique.

  • 14

    Document 3. Le modle de la transition dmographique

    Document 4. Lvolution du nombre denfants par femme au XX s. en France

    Document 5. Les causes de la baisse prcoce de la fcondit en France

    Pourquoi cette singularit dans l'volution de la fcondit? Et pourquoi cette tonnante prcocit? Il est encore difficile de rpondre ces questions. Les facteurs conomiques, nagure mis en axant, n'expliquent rien ou pas grand chose. Le phnomne n'est li ni l'urbanisation, ni au travail fminin, ni au souci de ne pas diviser le patrimoine; il n'a gure de relation avec les grandes mutations socio-conomiques de l'poque. Il est apparu en France, dans un pays rural et fodal, trs longtemps avant qu'il ne commence en Angleterre dans un pays urbanis, industrialis et capitaliste. Comme le suggrent la lenteur et les difficults de sa diffusion, les facteurs en jeu sont manifestement culturels. Plusieurs d'entre eux ont probablement jou, () la dchristianisation, le dveloppement de l'individualisme, la diffusion de l'instruction - de l'instruction des filles en particulier -, enfin les pousses du

    fminisme. Le dsir de limitation des naissances, ne serait-ce, dans un premier temps, que par un retard trs prononc du mariage, semble li un premier mouvement fministe apparu dans les cercles intellectuels parisiens ds le milieu du XVIIe sicle: les Prcieuses, qui voulaient devenir des femmes savantes, et qui l'taient parfois, souhaitaient ne pas se marier ou se marier trs tard, en tout cas ne pas s'encombrer d'enfants. La forte pousse fministe qui apparat en Europe et en Amrique du nord dans les annes 1875-1880 concide avec l'accentuation de la baisse de la fcondit en France et le dbut du mouvement dans les autres pays industrialiss.

    Noin, Chauvir, La population de la France, Armand Colin, 2002

  • 15

    II Les chelles intermdiaires: dpartements, rgions Document 1.

    Document 2. Lvolution de la densit de population dans les dpartements franais (1806-1990)

    Atlas de France, vol.2

    A. volution compare

    de la Loire Atlantique et de quelques

    dpartements

    caractristiques. (Doc. 1 3)

    - Comparez lvolution de la Loire Atlantique celle de

    la Creuse, de la Meurthe et Moselle et des Htes Alpes.

    Resituez ces volutions dans le cadre franais.

    - Quelles sont les

    consquences de ces

    volutions dmographiques sur la rpartition spatiale de

    la population en France ?

    Source : Dumont, 2002

  • 16 Document 3. Lvolution compare sur le long terme de la population de la Loire-Atlantique, la Creuse, la Meurthe-et-Moselle et les Hautes-Alpes

    B. Les dynamiques contemporaines Document 4 : La fcondit et les migrations

    a. Lindice conjoncturel de fcondit en 2008 (moy. 2,02)

    b. volution des indices de fcondits de 1962 1999

  • 17

    c. Taux de variation annuel d au solde migratoire

    entre 2001 et 2006

    d. Volume et direction des principaux soldes

    migratoires interrgionaux (2001-2006)

    III Nantes et les communes de la rgion nantaise. Document 1. volution dmographique de Nantes (commune centre) et de la Loire Atlantique

    Essor, dclin et renouv eau de l'Ouest franais : Nantes et la Loire Atlantique

    100000

    300000

    500000

    700000

    900000

    1100000

    1300000

    1780 1800 1820 1840 1860 1880 1900 1920 1940 1960 1980 2000 2020

    Annes

    Nb d

    'habitants

    Nantes Dpartement de Loire Atlantique (A) Dpartement de Loire Atlantique (B)

    Document 2. Rythme et composante de la variation de population de Nantes, de lagglomration nantaise et de la Loire Atlantique.

    Priodes intercensitaires

    Nantes commune centre Agglomration de Nantes Loire-Atlantique

    TV

    SN

    SM TV SN SM TV SN SM

    62-68 1,36 1,02 0,34 2,03 1,07 0,96 1,17 0,87 0,29

    68-75 -0,19 1,09 -1,27 1,63 1,11 0,52 1,17 0,81 0,36

    75-82 -0,92 0,85 -1,77 0,37 0,84 -0,47 0,9 0,65 0,26

  • 18 82-90 0,23 0,72 -0,49 0,73 0,69 0,04 0,69 0,53 0,17

    90-99 1,09 0,71 0,39 1,05 0,66 0,39 0,84 0,44 0,4

    99-2009 0,4 0,7 -0,3 0,5 0,6 - 0,1 1,1 0,5 0,6

    TV : Taux de variation moyen annuel de la population (en %) SN : Variation lie au solde naturel (%) SM : Variation lie au solde migratoire (%)

    Doc 3. Rythme et composantes de la variation de population de la commune et de l'unit urbaine de Nantes

    Document 4. Lvolution de la population dans quatre communes de la Loire Atlantique.

    Date Nantes La Chapelle-sur-Erdre Grandchamps-des-Fontaines Soulvache Loire-Atlantique

    1954 214 443 2 322 1 331 618 733 575

    1962 237 887 2 525 1 281 615 794 296

    1968 257 953 2 878 1 291 582 861 452

    1975 254 634 5 858 1 578 502 934 499

    1982 240 539 12 246 2 223 430 995 498

    1990 244 995 14 830 2 464 402 1 052 183

    1999 270 251 16 391 3 466 402 1 134 266

    2009 282 047 17 330 4 666 398 1 266 358

  • 19

    Document 5. Les composantes de la variation de la population dans quatre communes de Loire Atlantique (1954-2009)

    Priodes intercensitaires

    La Chapelle-sur-Erdre Grandchamps-des-

    Fontaines Soulvache Loire-Atlantique

    TV SN SM TV SN SM TV SN SM TV SN SM

    54-62 0,88 1,08 -0,2 -0,52 0,85 -1,37 -0,06 1,33 -1,39 1,1 0,9 0,2

    62-68 2,21 0,95 1,26 0,13 0,6 -0,47 -1,42 0,74 -2,16 1,17 0,87 0,29

    68-75 10,73 0,86 9,87 2,92 0,6 2,32 -2,1 0,5 -2,6 1,17 0,81 0,36

    75-82 11,05 1,04 10,01 4,99 1,01 3,99 -2,18 -0,21 -1,96 0,9 0,65 0,26

    82-90 2,42 0,74 1,68 1,29 0,74 0,55 -0,84 0,15 -0,99 0,69 0,53 0,17

    90-99 1,12 0,58 0,54 3,86 0,8 3,06 0 0,64 -0,64 0,84 0,44 0,4

    99-2009 0,6 0,6 0 3 1,3 1,7 - 0,1 0,7 - 0,8 1,1 0,5 0,6

    TV : Taux de variation moyen annuel de la population (en %) SN : Variation lie au solde naturel (%) SM : Variation lie au solde migratoire (%)

    Document 6. Extraits de cartes topographiques au 1/25000e : La Chapelle-sur-Erdre en 1964 et 1985.

  • 20

    IV La structure dmographique. Exemple de lIle de France

    Source principale: Atlas des Franciliens, t. 3. Populations et modes de vie, Insee, Iaurif, 2002.

    Doc. n1 Doc n 2

    Doc 3. Pyramides des ges de Paris et de lIle de France en 2006.

  • 21

    Doc 4.

    Doc. 5. Lge moyen des Franciliens

  • 22

    TD 4 : Les espaces priurbains, une chance pour les villes ?

    Document 1 : Zonage en aire urbaine en 2008

    Catgorie du zonage de 2010 Population Surface (en km)

    Densit de population par km

    Emploi

    Grands ples urbains (1) 36 513 532 43362 842,1 17 945 057

    Couronnes des grands ples urbains (2)

    11 566 682 155 817 74 ,2 2 856 676

    Communes multipolarises des grandes aires urbaines (3)

    3 207 765 51451 62,3 862 783

    Espace priurbain (2+3) 14 774 447 207 268 71,3 3 719 459

    Espace des grandes aires urbaines (1+2+3)

    51 287 979 250 631 204,6 21 664 516

    Autres catgories 10 846 887 293 316 37,0 3 931 413

    France mtropolitaine 62 134 866 543 947 114,2 25 595 929

    Source : INSEE, recensement 2008

    Document 2 : Principales volutions entre 1999 et 2008 selon le zonage en aire urbaine

    Catgorie du zonage de 2010 Evolution depuis 1999 en %

    Population Surface Emploi

    Grands ples urbains (1) 8,8 21,7 16,8

    Couronnes des grands ples urbains (2) 39,1 41,5 48,5

    Communes multipolarises des grandes aires urbaines (3)

    45,3 50,1 60,6

    Espace priurbain (2+3) 40,4 43,5 51,2

    Espace des grandes aires urbaines (1+2+3) 16,3 39,2 21,5

    Autres catgories - 24,8 - 19,4 21,0

    France mtropolitaine 6,2 - 12,3

    Source : INSEE, recensements 1999 et 2008

    Encadr 1 : Les dfinitions

    Le zonage en aires urbaines de 2010 sappuie sur les dfinitions suivantes :

    - un ple est une unit urbaine dau moins 1 500 emplois. Une unit urbaine est une commune ou un ensemble de communes

    prsentant une zone de bti continu (pas de coupure de plus de 200 mtres entre deux constructions) qui compte au moins

    2 000 habitants ;

    - une aire est compose dun ple et le plus souvent dune couronne. Sa couronne correspond aux communes ou units urbaines,

    dont au moins 40 % de la population rsidente ayant un emploi travaille dans le ple ou dans des communes attires par celui-ci

    selon un processus itratif. On distingue les grandes aires urbaines, bases sur des ples dau moins 10 000 emplois, les moyennes

    aires, bases sur des ples de 5 000 moins de 10 000 emplois et les petites aires bases sur des ples de 1 500 moins de

    5 000 emplois ;

    - les communes multipolarises des grandes aires urbaines sont les communes situes hors des aires, dont au moins 40 % de la

    population rsidente ayant un emploi travaille dans plusieurs grandes aires urbaines, sans atteindre ce seuil avec une seule dentre

  • 23

    elles. Elles forment avec elles un ensemble dun seul tenant, appel espace des grandes aires urbaines. Lensemble constitu par

    les couronnes des grands ples urbains et les communes multipolarises des grandes aires constituent l'espace priurbain ;

    - les autres communes multipolarises sont les communes situes hors de l'espace des grandes aires urbaines, dont au moins 40 %

    de la population rsidente ayant un emploi travaille dans plusieurs aires (qu'elles soient grandes, moyennes ou petites) ;

    - les communes isoles hors influence des ples sont les communes n'appartenant pas une aire et non multipolarises.

    Document 3 : carte du zonage en aire urbaine

  • 24

    Document 4 : Trois exemples

    Autour de Brtigny-sur-Orge (Essonne)

    Autour de Goussainville (Val dOise)

    Autour de Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes), entre Cannes et Grasse

    Source : IGN, site geoportail

  • 25

    Document 5 : Diversit des dynamiques dmographiques locales

    Source : DIACT, Une nouvelle ambition pour lamnagement du territoire, La documentation franaise, 2008

  • 26

    Document 6 : la motorisation des mnages

    Source : DIACT, Une nouvelle ambition pour lamnagement du territoire, La documentation franaise, 2008

  • 27

    Document 7 : Les paradoxes de lessor urbain

    Source : Lettre dinformation du CAUE de Lyon, Septembre

    2003

  • 28 Document 8 : Distribution des CSP en Ile de France selon la distance Paris Source : Extrait de Berger M., Les priurbains de Paris, Paris, CNRS ditions.

  • 29

    Document 9 : publicit dun promoteur immobilier francilien

    Document 10 : La fin des illusions priurbaines ?

    Extrait dun entretien avec James Howard Kunstler, auteur de "The Geography of Nowhere: the rise and decline of America's man-

    made landscape". Interview tire du documentaire "THE END OF SUBURBIA: Oil Depletion and the Collapse of The American

    Dream".

    Avec la fin du ptrole et l'augmentation continue du cot de l'nergie, le mode de vie priurbain avec ses lotissements, ses autoroutes

    et ses hypermarchs sera bientt l'agonie. Comme le mode de vie priurbain est l'apanage des classes moyennes, qui sont les

    classes sociales qui votent massivement, une crise politique majeure est prvoir quand tous les lotissements pavillonnaires n'auront

    plus d'autre avenir que de devenir les bidonvilles du futur.

    Le marketing des espaces priurbains contemporains est devenu si abstrait. C'est un secret de polichinelle qu'aucun de ces endroits ne

    sont de vrais lieux, ce ne sont pas de vraies communauts qui ont un quelconque rseau social ou conomique, ce ne sont que des

    dortoirs, dans le sens le plus froid. Donc leur marketing est strictement abstrait et sentimental. Les lotissements sont toujours

    nomms d'aprs ce qu'ils dtruisent. Si cela s'appelle "Clairire des cureuils", cela veut dire que tous les cureuils ont t

    extermins. Si c'est "La chne", il n'y a plus de chnes. Mme les gens qui y vivent trouvent cela assez facile de les ridiculiser. Cela

    vous dit quelque chose sur la relle conscience profonde de base de son chec. Cela n'a pas offert ce que a avait promis, ce n'est

    vraiment pas de la vraie vie la campagne. C'est une sorte de moquerie de l'ide de vivre la campagne.

    Dans tous les cas, l'ide priurbaine telle qu'elle a t connue la fin du 20me sicle arrive vraiment une fin. Les lotissements

    rsidentiels n'ont pas de trs bonnes perspectives pour tre rhabilits. Parce que l'on ne peut pas rapprocher plus les maisons, cela

    n'aurait pas de sens. La plupart des ides optimistes propos de la rhabilitation des espaces priurbains tournent autour de la

    reconversion des centres commerciaux en lieux multifonctions o les gens peuvent vivre, travailler, acheter des biens. En d'autres

    mots, transformer des lieux d'usage unique en vrais villages urbains. Les quartiers priurbains qui ont t construits aprs les annes

    60, ceux qui sont vraiment au-del du cercle intrieur de la ville, vont produire des dysfonctionnements assez profonds. On va peut-

    tre voir plus d'une famille vivant dans la mme maison, faire pousser des lgumes sur ce qui tait le gazon. Je pense qu'ils seront en

    fait les bidonvilles du futur.

  • 30

    Objectifs Il sagit dtudier lorganisation spatiale et les caractristiques socio-dmographiques dune commune travers la ralisation de diffrents documents graphiques et cartographiques et leur commentaire. Ces documents seront raliss par vous-mmes, partir de sources et donnes statistiques que vous rechercherez (bibliothque, Internet). Le dossier, de 20-25 pages, est construit autour dune problmatique, en relation avec un thme que vous aurez choisi (par exemple les ingalits sociales, lintercommunalit, une activit conomique particulire, etc.). Vous devez au final tre capable de caractriser un espace, en produisant une information fiable et rigoureuse, et de communiquer clairement et de manire problmatise le rsultat de votre tude.

    Composition du Dossier Le dossier est au format A4, reli par une spirale (pas de chemises ou pochettes transparentes), tap lordinateur. Lorthographe, le soin, la mise en page sont pris en compte dans la notation. Le dossier est une ralisation personnelle. Toute citation doit tre indique par des guillemets et rfrence. Le dossier comporte les lments suivants : 1) Page de couverture, avec votre nom, prnom, n de TD, nom de lenseignant, anne universitaire. Un titre problmatis. 2) Sommaire 3) Une introduction qui doit - prsenter rapidement la commune - justifier le thme choisi et dgager une problmatique (que va-t-on tudier et pourquoi ? - annoncer les grandes tapes du plan suivi dans le corps du dossier. 4) Corps du dossier Le dossier est un texte rdig, qui sappuie sur les documents que vous aurez raliss. Vous devez accompagner le dossier de documents imposs (liste ci-dessous) et dau moins 5 documents libres, selon la problmatique que vous avez choisie. Attention : tous les documents doivent prsenter un titre, une mention des sources, et faire lobjet de commentaires. 5) Conclusion Elle rsume les principaux caractres de la commune tudie et rsume lapport des documents en fonction de la problmatique : en quoi a-t-on avanc par rapport la question initiale ? Qua-t-on appris ? En quoi la commune, au-del de ses particularits, est reprsentative ? 6) Annexes Vous ajouterez systmatiquement en annexe les tableaux de donnes qui vous ont servi raliser diagrammes ou courbes (indiqus par un astrisque * dans la liste).

    Documents de cadrage (obligatoires) 1. Localisation et organisation de l'espace - carte 1 : localiser la commune dans son espace environnant, et notamment par rapport aux principaux axes de circulation, grandes villes, principaux lments physiques) au 1:100.000 ou 1:250.000. - carte 2 : organisation de l'espace grande chelle (au 1:25.000) : les communications, l'occupation du sol (types d'habitat, zones d'activit, espaces agricoles/naturels pour une commune urbaine : centre historique, types de quartiers), les toponymes principaux.

    CONSIGNES POUR REALISER LE DOSSIER COMMUNAL

  • 31

    2. La commune dans son environnement dmographique Carte en cercles proportionnels de la population de votre commune et de toutes les communes environnantes, au 1/100.000, avec repres de situation (axes structurants de lespace) et appartenance de votre commune une catgorie despace, urbain ou rural. La carte peut tre ralise partir du site internet Goclip, puis reprise pour indiquer par diffrentes couleurs les appartenances. 3. Lvolution rcente de la population communale (1968-2011) * Graphiques sur lvolution dmographique rcente et les composantes naturelle et migratoire de lvolution, pour la commune et un espace de rfrence. Par "espace de rfrence", on entend un espace qui permet d'tablir une comparaison pertinente avec la commune choisie pour le dossier (le dpartement, une autre commune ou groupe de communes, la France entire, etc.) 4. La structure par ge et par sexe de la population communale * Pyramides des ges simplifie pour votre commune et un espace de rfrence. 5. composition socio-conomique, activits * - Diagramme de la rpartition de la population par CSP pour la commune et un espace de rfrence. - Diagramme d'volution de cette composition, 1990-2011

    Documents associs la problmatique Selon la problmatique que vous adoptez, vous ajouterez au moins cinq documents de votre choix, avec leur commentaire. Liste (non exhaustive) d'exemples : - Donnes sur la spcialisation conomique de la commune* - Diagrammes sur l'emploi (branches d'activit, principaux employeurs de la commune)* - Tableau des institutions intercommunales - Carte ou diagrammes sur les orientations agricoles* - Donnes sur le cadre de vie et le logement* - photos pertinentes (et non purement dcoratives) - Documents sur des indicateurs sociaux (niveau de vie, chmage, RMI, parc de logements HLM, etc.)* - Bilan des entres et des sorties dactifs de la commune* - Carte des navettes domicile-travail entre la commune et les communes environnantes* - Extraits de sites internets officiels (commune, EPCI)

    Remarques et consignes gnrales

    Pour construire vos documents, le livre de rfrence est Browaeys, Chtelain, Etudier une commune - Paysages, territoires, populations, socits, 2e dition, 2011.

    Vous pouvez bien entendu demander des documents auprs des mairies. Veillez vous y prendre temps.

    Les documents graphiques sont raliss la main ou l'ordinateur. les documents doivent clairement tre des originaux dont vous tes lauteur (sources mentionnes, scans retouchs interdits).