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T EXTES O FFICIELS OUVRAGES D´ASSAINISSEMENT FASCICULE 70 MINISTÈRE DE L´ÉQUIPEMENT, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS Ressaisie DTRF FASCICULE FASCICULE FASCICULE FASCICULE FASCICULE FASCICULE FASCICULE FASCICULE L OGEMENT N° 92-6 T.O.

Fascicule N°70

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Fascicule N°70

Text of Fascicule N°70

  • TEXTES OFFICIELS

    OUVRAGESDASSAINISSEMENTFASCICULE N 70

    MINISTRE DE LQUIPEMENT, DU LOGEMENTET DES TRANSPORTS

    Ressaisie DTRF

    FASCICULE FASCICULE FASCICULE FASCICULE FASCICULE FASCICULE FASCICULE FASCICULE

    LOGEMENT

    N 92-6 T.O.

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  • III

    TABLE DES MATIRES

    Circulaire n 92-42 du 1er juillet 1992 relative la rvision du fascicule n 70 Ouvrages dassainissement du Cahier des Clauses techniques Gnralesapplicables aux marchs de travaux publics relevant des services de lquipement (C.C.T.G.) V

    Extrait du dcret n 92-72 du 16 janvier 1992 relatif la composition du Cahier des Clauses techniques Gnrales applicables aux marchs publics de travauxet approuvant ou modifiant divers fascicules IX

    Composition du groupe de travail charg de la rvision du fascicule n 70 XI

    Pages

    Fascicule n 70

    Table des matires XV

    Annexes 114

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  • VMINISTRE DE LQUIPEMENT,DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS

    Direction des AffairesEconomiques

    et Internationales

    CIRCULAIRE N 92-42 DU 1er JUILLET 1992RELATIVE AU FASCICULE N 70

    OUVRAGES DASSAINISSEMENT DU CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES GNRALESAPPLICABLES AUX MARCHS PUBLICS DE TRAVAUX

    NOR : EQUE 9210108C

    Texte abrog : Circulaire du n 79-24 du 9 mars 1979 et pices annexes.

    Le ministre de lEquipement, du Logement et des Transports,

    Messieurs les directeurs et chefs de service de ladministration centrale ;

    Monsieur le vice-prsident du conseil gnral des Ponts et Chausses ;

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  • VI

    Messieurs les inspecteurs gnraux, coordonnateurs des missions dinspection gnrale territoriale ;

    Messieurs les inspecteurs gnraux chargs dune circonscription dinspection des services maritimes ou de navigation ;

    Messieurs les prfets de rgion, lattention :- des directions rgionales de lquipement ;- des centres dtudes techniques de lquipement dAix-en-Provence, Bordeaux, Lille, Lyon, Metz, Nantes et Rouen ;- des services de navigation ;- des ports autonomes de Dunkerque, Le Havre, Rouen, Saint-Nazaire, Bordeaux, Marseille, Strasbourg, Paris et la Guadeloupe ;- des services spciaux des bases ariennes des Bouches-du-Rhne, de la Gironde et de lIle-de-France ;

    Messieurs les prfets, lattention :- des directions dpartementales de lquipement ;- des services maritimes des ports de Boulogne et de Calais, du Nord (Dunkerque), de la Seine-Maritime (Le Havre et Rouen),

    de la Loire-Atlantique (Nantes), de la Gironde (Bordeaux) et des Bouches-du-Rhne (Marseille) ;

    Monsieur le chef du service technique des bases ariennes ;

    Messieurs les chefs de laviation civile de Nouma et Papeete ;

    Messieurs les directeurs et chefs de service des travaux maritimes de Toulon, Brest, Lorient, Cherbourg et Rochefort ;

    Monsieur le directeur gnral dAroports de Paris ;

    Monsieur le directeur du laboratoire central des Ponts et Chausses ;

    Monsieur le directeur du service dtudes techniques des routes et autoroutes.

    La prsente circulaire porte votre connaissance le nouveau fascicule 70, tel quil rsulte de la rvision de la rdaction de 1979.

    Cette nouvelle version a t approuve par dcret n 92-72 du 16 janvier 1992 (dont un extrait est donn ci-aprs), et prendeffet le 1er juillet 1992.

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  • VII

    Par rapport la rdaction de 1979, les modifications portent essentiellement sur les aspects suivants :- lintroduction dun chapitre (chapitre III) donnant les rgles de conception et de calcul des ouvrages, et notamment la

    justification de la tenue mcanique des tuyaux ;- le regroupement dans un chapitre spcial (chapitre IV) de tout ce qui concerne les prestations pralables lexcution des

    travaux ;

    - la prise en compte de la procdure de certification de conformit aux normes (marque NF), qui permet de dlivrer ipso factolagrment SP, ainsi que lautorise larticle 3 de larrt du 2 octobre 1978 relatif la commission interministrielle dagrment et devrification du contrle en usine (pour les produits normaliss pour lesquels il existe une marque de conformit aux normes accordes parlassociation franaise de normalisation, la commission interministrielle peut adopter les conclusions du comit de la marque et accorder sanscontrle ni formalit lagrmnt aux produits titulaires de la marque) ;

    - un meilleur traitement des aspects gotechniques dans les projets (chapitre III et annexes A et B) ;- lintroduction dun chapitre spcial (chapitre VI) sur les conditions de rception.

    Les difficults qui rsulteraient de lapplication du prsent fascicule n 70 du Cahier des Clauses Techniques Gnrales(C.C.T.G.) seront portes ma connaissance sous le timbre de la Direction des Affaires Economiques et Internationales (Mission de laRglementation Technique et de la Normalisation).

    Pour le Ministre et par dlgation,Le chef de la Mission de la Recherche,

    de la Rglementation Techniqueet de la Normalisation

    JACQUES LARAVOIRE

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  • IX

    EXTRAIT DU DCRET N 92-72 DU 16 JANVIER 1992RELATIF LA COMPOSITION DU CAHIER DES CLAUSES

    TECHNIQUES GNRALESAPPLICABLES AUX MARCHS PUBLICS DE TRAVAUX

    ET APPROUVANT OU MODIFIANT DIVERS FASCICULES

    (Journal officiel du 22 janvier 1992.)

    Article premier. - Sont approuvs, en tant que fascicules du Cahier des Clauses Techniques Gnrales applicables aux marchspublics de travaux, les fascicules suivants :

    Fascicules applicables au gnie civil (annexe I).Fascicule n 70 : Ouvrages dassainissement .

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  • XI

    GROUPE PERMANENT DTUDES DES MARCHS DE TRAVAUX

    Prsident :M. P. FAUVEAU, directeur gnral de lATILH.

    Membres :MM. AUDEBERT, BROUARD, GERBAULT, KOSKAS et OUVRARD, dsigns par les Canalisateurs de France ;

    BADAIRE et HUART, Direction des services industriels et commerciaux de la ville de Paris ;BAGUENIER et BOMMELAER, ministre de lIntrieur et de la Dcentralisation ;BERTHON, Centre scientifique et technique du btiment ;BESANVAL et LE BARBANCHON, ministre de lAgriculture ;BLUCHE, LEFRANCIER et SIBUE, dsigns par le Syndicat gnral des fondeurs de France ;BOURGES et SCHAEFFNER, laboratoire central des Ponts et Chausses ;BOURGOGNE et RUBAINE, dsigns par les ingnieurs des villes de France ;BRES, FARGE et SCHELLENBERGER, dsigns par lAssociation gnrale des hyginistes et techniciens municipaux ;BRUN, JOUSSIN et SIMANTOV, dsigns par le Syndicat des industries du fibre-ciment franais ;CHAPLAIN, CHINCHOLE, FRANK, JACQUOT et VERDIN, dsigns par le Syndicat national de tubes et raccords enpolychlorure de vinyle rigide ;CHOUPAS, DUPUY et NEGRE, Service dtudes techniques des routes et autoroutes ;COSSARD et SUDRY, dsigns par le Syndicat professionnel des distributeurs deau et exploitants de rseaux dassainis-sement ;COSTILLE, Direction dpartementale de lquipement du Val-dOise ;DEGAS et DUTRUEL, Centre dtudes et de recherches de lindustrie du bton manufactur ;DELIE et MATHIEU, Centre dtudeS du machinisme agricole, du gnie rural, des eaux et forts ;DIRICKX, HEMERY, IACHKINE, LAMARTINE et LEBRUN, dsignS par la Fdration de lindustrie du btonassainissement ;

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  • XII

    DRUART, DUMONT et GIVAUDAN, dsigns par la Fdration nationale des travaux publics ;DUVAL et FUNKEN, Association franaise de normalisation ;GUETTIER, KUSTER et VETTORI, ministre de lEnvironnement ;GOURIOU, Direction dpartementale de lquipement de Seine-et-Marne ;GUICHARD, communaut urbaine de Bordeaux ;HENRI, LESSIRARD, ROUX et VISNOVEC, dsigns par le Syndicat national des industries du tuyau dassainissement,des produits de voirie et autres produits en bton ;de LA LLAVE et SORGNARD, dsigns par le Syndicat national du caoutchouc et des plastiques ;RIPOCHE, Agence financire du bassin Seine-Normandie.

    Secrtaire :M. COCHARD, Centre scientifique et technique du btiment.

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  • MINISTRE DE LQUIPEMENT,DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS

    Direction des AffairesEconomiques

    et Internationales

    MINISTRE DE LCONOMIEET DES FINANCES

    Commission Centrale des MarchsGroupe Permanent dEtude

    des Marchs de Travaux

    Marchs publics de travaux

    CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES GNRALES

    FASCICULE N 70

    OUVRAGES DASSAINISSEMENT(Dcret n 92-72 du 16 janvier 1992)

    Aot 1992

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  • XV

    TABLE DES MATIERES

    CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES 1

    1.1 : OBJET DU FASCICULE 1

    1.2 : DOMAINES DAPPLICATION 2

    1.3 : CONSISTANCE DES TRAVAUX 2

    1.3.1 : PRESTATIONS DUES 2

    1.3.2 : PRESTATIONS FACULTATIVES 3

    1.4 : CONDITIONS DE SERVICE - RESISTANCE AUX CHARGES ET SURCHARGES 4

    1.4.1 : GENERALITES 4

    1.4.2 : RESISTANCE AUX CHARGES 4

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  • XVI

    CHAPITRE II : NATURE ET QUALITE DES MATERIAUX 5

    2.1 : GENERALITES 52.1.1 : MATERIAUX ET PRODUITS NORMALISES 5

    2.1.2 : MATERIAUX ET PRODUITS NON NORMALISES 5

    2.2 : TUYAUX PREFABRIQUES 62.2.1 : PRODUITS NORMALISES 6

    2.2.2 : PRODUITS NON NORMALISES 6

    2.3 : AUTRES ELEMENTS PREFABRIQUES 72.3.1 : PRODUITS NORMALISES 7

    2.3.2 : PRODUITS NON NORMALISES 7

    2.4 : MATERIAUX UTILISES DANS LES OUVRAGES COULES EN PLACE 72.4.1 : GRANULATS, CIMENTS ADJUVANTS ET BETONS 7

    2.4.2 : ACIERS 8

    2.4.3 : GARNITURES DETANCHEITE EN CAOUTCHOUC 8

    2.5 : MATERIAUX POUR PROTECTIONS INTERIEURE ET EXTERIEURE DES CANALISATIONS 9

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  • XVII

    CHAPITRE III - REGLES DE CONCEPTION ET DE CALCUL DES OUVRAGES 10

    3.1 : GENERALITES 11

    3.2 : DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE 11

    3.3 : JUSTIFICATION DE LA TENUE MECANIQUE DES TUYAUX 11

    3.3.1 : DOMAINE DUTILISATION 11

    3.3.2 : PRINCIPAUX PARAMETRES UTILISES DANS LA METHODE DE CALCUL 13

    3.3.2.1 : PARAMETRES RELATIFS A LA CANALISATION 13

    3.3.2.2 : PARAMETRES LIES AU SOL ET A LA MISE EN OEUVRE 15

    3.3.2.2.1 : DONNEES GEOTECHNIQUES CONCERNANT LE PROJET 15

    3.3.2.2.2 : PARAMETRES UTILISES DANS LA METHODE DE CALCUL 16

    3.3.2.2.3 : DEFINITION ET CARACTERISATION DES MATERIAUX DENROBAGE ET DE REMBLAI 17

    3.3.2.2.4 : INFLUENCE DE LA NAPPE PHREATIQUE SUR LES PARAMETRES DE SOL 20

    3.3.2.2.5 : INFLUENCE DES CONDITIONS DE RETRAIT DE BLINDAGE EN FONCTION DE LA LARGEUR DE TRANCHEE 21

    3.3.2.2.5.1 : INFLUENCE SUR LE MODULE DE SOL ES, SUR LANGLE DAPPUI CONVENTIONNEL 2 ET SUR LE COEFFICIENT DE POUSSEE K2 21

    3.3.2.2.5.2 : INFLUENCE SUR LE COEFFICIENT DE CISAILLEMENT K1 23

    3.3.2.3 : CRITERE DE RIGIDITE 23

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  • XVIII

    3.3.3 : DETERMINATION DES ACTIONS 24

    3.3.3.1 : PRESSION VERTICALE DU REMBLAI PR 25

    3.3.3.2 : ACTION DUE AUX CHARGES DEXPLOITATION PE 29

    3.3.3.3 : PRESSION HORIZONTALE PH EXERCEE PAR LES REMBLAIS ET LES CHARGES DEXPLOITATION 31

    3.3.3.4 : ACTION DUE A LA PRESSION HYDROSTATIQUE EXTERIEURE PWE 31

    3.3.4 : INFLUENCE DES ACTIONS 31

    3.3.5 : DETERMINATION DES SOLLICITATIONS 33

    3.3.5.1 : PRESSION 33

    3.3.5.2 : CALCUL DES SOLLICITATIONS 35

    3.3.6 : VERIFICATION DE LA SECURITE DEMPLOI ET DE LA DURABILITE 42

    3.3.6.1 : ETATS LIMITES 42

    3.3.6.2 : VERIFICATION AUX ETATS LIMITES ULTIMES 43

    3.3.6.2.1 : VERIFICATION A LETAT LIMITE ULTIME DE RESISTANCE 44

    3.3.6.2.2 : VERIFICATION A LETAT LIMITE ULTIME DE FLAMBEMENT 47

    3.3.6.3 : VERIFICATION AUX ETATS LIMITES DE SERVICE 48

    3.3.6.4 : VERIFICATION A LETAT LIMITE DE FATIGUE 49

    3.4 : IMPLANTATION DES OUVRAGES DE CONTROLE ET DE VISITE 50

    3.4.1 : IMPLANTATION DES REGARDS 50

    3.4.2 : CHANGEMENT DE DIRECTION 50

    Ressaisie DTRF

  • XIX

    CHAPITRE IV : PRESTATIONS PREALABLES 514.1 : ETUDES GEOTECHNIQUES 51

    4.2 : CONDITIONS DACCESSIBILITE AU CHANTIER 53

    4.2.1 : TRAVAUX EN DOMAINE PUBLIC 53

    4.2.2 : TRAVAUX EN PROPRIETE PRIVEE 54

    4.2.3 : SIGNALISATION 55

    4.2.4 : PROTECTION DE CHANTIERS 55

    4.3 : ORGANISATION DES CHANTIERS 56

    4.3.1 : GENERALITES 56

    4.3.2 : RECONNAISSANCE DU CHANTIER- PIQUETAGE 57

    4.3.3 : PERIODE DE PREPARATION 59

    4.4 : CONDITIONS DACCEPTATION DES PRODUITS SUR CHANTIER 59

    4.4.1 : CAS DES PRODUITS FOURNIS PAR LE MAITRE DE LOUVRAGE 59

    4.4.2 : CAS DES PRODUITS FOURNIS PAR LENTREPRENEUR 59

    4.4.2.1 : VERIFICATIONS GENERALES 59

    4.4.2.2 : CAS DES PRODUITS RELEVANT DUNE CERTIFICATION 61

    4.4.2.3 : CAS DES PRODUITS NE RELEVANT PAS DUNE CERTIFICATION ET/OU NON NORMALISES 62

    4.4.2.4 : CAS DES PRODUITS REFUSES 62

    Ressaisie DTRF

  • XX

    4.5 : CONDITIONS DE MANUTENTION ET DE STOCKAGE DES PRODUITS 62

    4.5.1 : GENERALITES 62

    4.5.2 : STOCKAGE PROVISOIRE DES TUYAUX SUR CHANTIER 63

    CHAPITRE V : EXECUTION DES TRAVAUX 645.1 : GENERALITES 64

    5.2 : ELIMINATION DES VENUES DEAUX 64

    5.2.1 : EAUX NE NECESSITANT PAS DE RABATTEMENT DE NAPPE 64

    5.2.1.1 : GENERALITES 65

    5.2.1.2 : FOND DE FOUILLE 66

    5.2.2 : RABATTEMENT DE NAPPE PHREATIQUE 67

    5.2.3 : TECHNIQUES SPECIALES 68

    5.2.3.1 : INJECTIONS 69

    5.2.3.2 : CONGELATION 71

    5.3 : EXECUTION DES FOUILLES 72

    5.3.1 : GENERALITES 72

    5.3.2 : TRAVAUX EN ZONE RURALE ET/OU PEU ENCOMBREE 75

    5.3.3 : TRAVAUX EN MILIEU URBAIN ET / OU ENCOMBRE 75

    5.3.4 : DIMENSIONS DES TRANCHEES 75

    5.3.5 : CONDITIONS PARTICULIERES DEXECUTION 76

    Ressaisie DTRF

  • XXI

    5.4 : POSE DES TUYAUX ET AUTRES ELEMENTS 76

    5.4.1 : BARDAGE 76

    5.4.2 : PREPARATION 76

    5.4.2.1 : EXAMEN DES ELEMENTS DE CANALISATION AVANT LA POSE 76

    5.4.2.2 : COUPE DES TUYAUX 77

    5.4.3 : POSE DES CANALISATIONS EN TRANCHEES 77

    5.4.3.1 : REALISATION DU LIT DE POSE 77

    5.4.3.2 : MISE EN PLACE DES CANALISATIONS EN TRANCHEES 78

    5.4.4 : DISPOSITIFS DE FERMETURE DES REGARDS 80

    5.4.5 BOUCHES DEGOUT 80

    5.4.6 : APPAREILLAGE DEQUIPEMENT DES OUVRAGES 80

    5.5 : CONSTRUCTION DES OUVRAGES EN PLACE 81

    5.5.1 : GENERALITES 81

    5.5.2 : REGARDS 82

    5.5.3 : BOUCHES DEGOUT 83

    5.5.4 : CONDITIONS DEXECUTION DU BETON, DES MORTIERS, DES CHAPES ET ENDUITS 85

    5.5.5 : CANALISATIONS COULEES EN PLACE 86

    Ressaisie DTRF

  • XXII

    5.6 : EXECUTION DES TRAVAUX SPECIAUX 875.6.1 : TRAVAUX PAR FONCAGE 87

    5.6.2 : TRAVAUX PAR FORAGE DIRECT OU PAR FORAGE DUNE GAINE 90

    5.6.3 : POSE DES CANALISATIONS EN ELEVATION 91

    5.7 : REALISATION DES BRANCHEMENTS 92

    5.7.1 : DISPOSITIFS DE RACCORDEMENT DES BRANCHEMENTS SUR LES CANALISATIONS 92

    5.7.2 : EXECUTION DES BRANCHEMENTS 93

    5.7.2.1 : DISPOSITIFS DE RACCORDEMENT 94

    5.7.2.2 : CANALISATIONS DE BRANCHEMENT 95

    5.8 : REMBLAIEMENT 95

    5.8.1 : EXECUTION DE LASSISE ET DU REMBLAI DE PROTECTION 97

    5.8.1.1 : EXECUTION DE LASSISE 97

    5.8.1.2 : EXECUTION DU REMBLAI DE PROTECTION 98

    5.8.1.3 : CAS PARTICULIER DES CANALISATIONS DE PETITS DIAMETRES 98

    5.8.2 : EXECUTION DU REMBLAI PROPREMENT DIT 99

    5.8.2.1 : RECONSTITUTION DES SOLS EN TERRAIN DE CULTURE 99

    5.8.2.2 : REMBLAI SOUS VOIRIE ET RETABLISSEMENT PROVISOIRE DES CHAUSSEES, TROTTOIRS ET ACCOTEMENTS 100

    Ressaisie DTRF

  • XXIII

    5.8.3 : CAS PARTICULIER DES REMBLAIS HYDRAULIQUES 101

    5.8.4 : QUALITE DE MISE EN OEUVRE 101

    5.8.5. : EXAMENS VISUELS ET/OU TELEVISUELS 102

    5.8.6 : EXECUTION DES FINITIONS ET REMISES EN ETAT 102

    5.8.6.1 : ENTRETIEN DES CHAUSSEES, TROTTOIRS ET ACCOTEMENTS PROVISOIRES 102

    5.8.6.2 : REFECTION DEFINITIVE DES CHAUSSEES, TROTTOIRS ET ACCOTEMENTS 103

    5.8.6.3 : REMISE EN ETAT DU SOL ET DES CLOTURES 103

    CHAPITRE VI : CONDITIONS DE RECEPTION 104

    6.1 : EXAMENS PREALABLES A LA RECEPTION 104

    6.1.1 : GENERALITES 104

    6.1.2 : ESSAIS DE COMPACTAGE 105

    6.1.3 : EPREUVE DETANCHEITE A LEAU 106

    6.1.3.1 : CONDITIONS GENERALES 106

    6.1.3.2 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL INFERIEUR A 1200 POSEES HORS NAPPE PHREATIQUE OU SOUS UNE NAPPE PERMANENTESITUEE A MOINS DE 0,50 M DE LA GENERATRICE SUPERIEURE DE LA CANALISATION 107

    6.1.3.2.1 : IMPREGNATION 107

    6.1.3.2.2 : ESSAI 108

    Ressaisie DTRF

  • XXIV

    6.1.3.3 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL INFERIEUR A 1200 POSEES DANS LA NAPPE PHREATIQUE PERMANENTE SITUEE A PLUSDE 0,50 M AU-DESSUS DE LA GENERATRICE SUPERIEURE DE LA CANALISATION 110

    6.1.3.4 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL SUPERIEUR A 1200 POSEES HORS NAPPE PHREATIQUE OU SOUS UNE NAPPE PERMANENTESITUEE A MOINS DE 0,50 M DE LA GENERATRICE SUPERIEURE DE LA CANALISATION 110

    6.1.3.5 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL EGAL OU SUPERIEUR A 1200 POSEES DANS LA NAPPE PHREATIQUE SITUEE A PLUS DE0,50 M AU-DESSUS DE LA GENERATRICE SUPERIEURE DE LA CANALISATION 111

    6.1.4 : EPREUVE DECOULEMENT 111

    6.2 : DOCUMENTS A FOURNIR 112

    6.2.1 : DOSSIERS DE RECOLEMENT 112

    6.2.2 : PROCES-VERBAUX DESSAIS 113

    ANNEXES CONTRACTUELLES :

    - ANNEXE N 1 :CRITERES FONCTIONNELS APPLICABLES AUX AUTRES ELEMENTS DU RESEAUX QUE LES TUYAUX 114

    ANNEXES NON CONTRACTUELLES :

    - ANNEXE A : PRISE EN COMPTE DES CONDITIONS GEOTECHNIQUES DANS LES PROJETS DE CANALISATIONS DASSAINISSEMENT 128

    - ANNEXE B : CLASSEMENT RTR DES SOLS 149

    - ANNEXE C : LISTE INFORMATIVE DES NORMES EN VIGUEUR A LA DATE DE REDACTION DU PRESENT FASCICULE 161

    - ANNEXE D : CCTP-TYPE : LISTE DES PRESCRIPTIONS COMPLEMENTAIRES DEVANT FIGURER AU CCTP 162

    - ANNEXE E : SYMBOLES POUR LES PLANS DE RESEAUX 167

    - ANNEXE F : ORGANIGRAMMES ET EXEMPLE DE LISTING POUR LA METHODE DE CALCUL 172

    Ressaisie DTRF

  • 1CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

    1.1 : OBJET DU FASCICULE

    Par canalisations, on entend tuyaux, regards, lments deraccordement, dispositifs de fermeture et bouches dgout.

    Le calcul hydraulique du rseau est exclu du prsent fascicule.

    Dautres annexes non contractuelles compltent galement leprsent fascicule. Ce sont :

    Annexe A : Prise en compte des conditions gotechniques dansles projets de canalisations dassainissement.

    Annexe B : Classement RTR des sols.

    Annexe C : Liste informative des normes en vigueur la datede rdaction du prsent fascicule.

    Annexe D : CCTP-type : liste des prescriptionscomplmentaires devant figurer au CCTP.

    Annexe E : Symbole pour les plans de rseaux.

    Annexe F : Organigrammes et exemple de listing pour lamthode de calcul.

    COMMENTAIRES

    1.1 : OBJET DU FASCICULE

    Le prsent fascicule du Cahier des Clauses Techniques Gnrales(C.C.T.G.) a pour objet de dfinir les conditions dexcution des ouvragesdassainissement (canalisations et autres lments de rseaux), ainsi que lesconditions de calcul mcanique des ouvrages dans le cas dun marchdexcution incluant la prestation de calcul.

    Le prsent fascicule du C.C.T.G. est complt par les annexescontractuelles suivantes :

    Annexe 1 : Critres fonctionnels applicables aux autres lments du rseauque les tuyaux.

    TEXTE

    Ressaisie DTRF

  • 21.2 : DOMAINES DAPPLICATION

    Le prsent fascicule du C.C.T.G. ne sapplique pas auxdrainages, ni la construction des stations de refoulement, derelvement, ou de traitement des eaux uses (Fascicule 81).

    Les ouvrages fonctionnant sous pression ou "sous vide" sonttraits soit dans le Fascicule 71, soit en Avis Techniques.

    Pour les autres ouvrages raliss en souterrain, ils sont traitsau Fascicule 69 et au prsent fascicule pour les essais derception.

    Dautres effluents industriels peuvent tre vacus conditionque soit vrifie la compatibilit des matriaux employs avecceux-ci.

    1.3 : CONSISTANCE DES TRAVAUX:

    1.3.1 : PRESTATIONS DUES

    COMMENTAIRES

    1.2 : DOMAINES DAPPLICATION

    Le prsent fascicule du C.C.T.G. sapplique lexcution des installationsdassainissement (canalisations et autres lments de rseaux) ou des partiesdinstallation qui fonctionnent par coulement libre.

    .ralises partir dlments prfabriqus ou couls en place,

    .ralises ciel ouvert, ou par fonage ou forage,.

    .et destines lvacuation des eaux pluviales et uses, domestiques etindustrielles, dont le dversement nest pas soumis autorisation.

    1.3 : CONSISTANCE DES TRAVAUX:

    1.3.1 : PRESTATIONS DUES

    Les prestations incluses dans le march de travaux sont:

    -la prparation du terrain, et notamment la dmolition en tant que debesoin des chausses et des trottoirs sur le trac des ouvrages;

    -lexcution des fouilles, y compris tous taiements, blindages,asschements et quipements pour les canalisations et les autres lments derseaux, ainsi que pour les branchements;

    TEXTE

    Ressaisie DTRF

  • 3Sont vises les signalisations telles que dviations de lacirculation routire, panneaux dinformations, etc.

    1.3.2 : PRESTATIONS FACULTATIVES

    Ces travaux portent, par exemple sur les dplacements ourfections de clture, percement de murs, etc.

    COMMENTAIRES

    -la fourniture et la pose, ou la construction en place des canalisations, desautres lments de rseaux ou spciaux et des branchements, leursraccordements aux ouvrages et aux canalisations existants. Font partienotamment de ces ouvrages: les tuyaux, joints, accessoires, regards, bouchesdgout, culottes de raccordement, boites de branchement, dversoirsdorage, chambres de dessablement, siphons, rservoirs de chasse.

    -la signalisation, sil y a lieu, du chantier;

    -le remblai de toutes les fouilles;

    -le transport aux lieux de dpt des matriaux en excdent ou impropresaux remblais, lapport de matriaux de remplacement sil se rvle ncessaire;

    - les examens, les essais et les preuves, pralables la rception;

    -la remise en tat des lieux, le rtablissement provisoire des chausses,trottoirs et accotements.

    1.3.2 : PRESTATIONS FACULTATIVES

    Ne sont dues que si elles sont demandes par les Documents particuliers dumarch, les prestations suivantes :

    -les tudes gotechniques relatives au trac des ouvrages;

    -la note de calcul justifiant le choix des fournitures;

    -lexcution des travaux complmentaires ncessaires la ralisation descanalisations de branchement;

    -la rfection dfinitive des chausses, trottoirs et accotements.

    TEXTE

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  • 41.4 : CONDITIONS DE SERVICE - RESISTANCE AUXCHARGES ET SURCHARGES

    1.4.1 : GENERALITES

    Les indications relatives aux eaux transites figurent dans leCCTP, par rfrence la rglementation en vigueur, notammentle rglement sanitaire dpartemental.

    1.4.2 : RESISTANCE AUX CHARGES

    Les hypothses de charges prendre en compte sont dfiniesdans le chapitre III du prsent fascicule.

    Les indications relatives aux charges en service ou prvuesdurant les travaux figurent dans le CCTP. Lentreprise doit tenircompte des charges qui lui sont propres.

    1.4 : CONDITIONS DE SERVICE - RESISTANCE AUXCHARGES ET SURCHARGES

    1.4.1 : GENERALITES

    La conception et la ralisation des ouvrages, le choix des matriaux et desproduits et les modalits de mise en oeuvre tiennent compte de la nature deleffluent et, ventuellement, de la temprature, de la pression ou dpressionintrieure, occasionnelle, des charges et surcharges extrieures de laction dumilieu environnant, notamment des conditions gotechniques ethydrogologiques et des conditions spciales indiques dans le march.

    1.4.2 : RESISTANCE AUX CHARGES

    Sauf stipulations diffrentes du CCTP, les ouvrages prfabriqus ouconstruits en place sont calculs pour rsister:

    - dune part une mise en charge intrieure limite par le dbordementventuel des autres lments du rseau que les tuyaux tels que regards etbouches dgout, pour les rseaux fonctionnant par coulement libre.

    - dautre part, aux charges extrieures quils sont appels supporter, ycompris durant les travaux, aussi bien quaux charges dessais prvues par leprsent fascicule.

    COMMENTAIRES TEXTE

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  • 5CHAPITRE II : NATURE ET QUALITE DES MATERIAUX

    2.1 : GENERALITES

    2.1.1 : MATERIAUX ET PRODUITS NORMALISES

    Larticle 23 du C.C.A.G. des marchs de travaux rendobligatoire lemploi de produits ou composants conformes auxnormes franaises homologues. A dfaut, il convient daccorderune priorit dans le choix des types de matriaux ou produitsutiliss de la manire dcroissante suivante :

    * ceux faisant lobjet dun "Avis technique favorable",* ceux ne faisant lobjet ni dune norme, ni dun Avis

    Technique favorable.

    2.1.2 : MATERIAUX ET PRODUITS NON NORMALISES

    Le secrtariat de la Commission interministrielle et lapublication des Avis Techniques sont assurs par le C.S.T.B.

    COMMENTAIRES

    2.1 : GENERALITES

    2.1.1 : MATERIAUX ET PRODUITS NORMALISES

    Lorsquun matriau ou un produit utilis dans la ralisation de travauxdouvrages dassainissement fait lobjet dune ou plusieurs normes franaisesou normes trangres reconnues quivalentes, notamment celle numres lannexe C du prsent fascicule, il est conforme aux normes en vigueur ettitulaire de la marque NF, de lagrment SP ou dun certificat de qualitattribu par un organisme agr par le Ministre de lIndustrie, si lune ouplusieurs de ces procdures a t mise en place.

    2.1.2 : MATERIAUX ET PRODUITS NON NORMALISES

    Lorsquun matriau ou un produit utilis dans la ralisation douvragesdassainissement qui ne fait pas lobjet dune norme franaise, il fait lobjetdun "Avis Technique favorable" dlivr par la Commission interministrielleinstitue cet effet par larrt interministriel du 2 dcembre 1969 ou duncertificat de qualit attribu par un organisme agr par le Ministre delIndustrie, si cette procdure a t mise en place.

    En cas dabsence de normes ou davis techniques sur les produits et dfaut de prescriptions dans le CCTP, les propositions de lentrepreneur sontsoumises lapprobation du matre doeuvre, qui effectue une rception deslots concerns sur la base dun chantillonnage conforme aux prescriptionsde la norme NF X 06-021 et des critres daptitude la fonction dans lanorme NF P 16-100..

    TEXTE

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  • 62.2 : TUYAUX PREFABRIQUES

    Les caractristiques gnrales des lments prfabriqus decanalisation sont dfinies dans la norme NF P 16 100 :"Aptitude lemploi des tuyaux circulaires et autres lments pour rseauxdassainissement sans pression"

    2.2.1 : PRODUITS NORMALISES

    Ces produits peuvent faire lobjet des certifications de qualitsuivantes:

    - Marque NF-SP Tuyaux en fonte

    - Marque NF-SP Canalisations en amiante-ciment coulement gravitaire

    - Marque NF-SP PVC Assainissement

    - Marque NF-SP Bton

    - Agrment SP Grs

    Les normes en vigueur la date de publication du prsentfascicule sont cites en annexe C.

    2.2.2 : PRODUITS NON NORMALISES

    Les produits titulaires dun "Avis technique favorable"peuvent faire lobjet de lAgrment SP.

    2.2 : TUYAUX PREFABRIQUES

    2.2.1 : PRODUITS NORMALISES

    Ils sont conformes aux normes en vigueur.

    2.2.2 : PRODUITS NON NORMALISES

    Ils font lobjet dun "Avis technique favorable" dlivr par la Commissioninterministrielle institue cet effet par larrt interministriel du 2dcembre 1969.

    COMMENTAIRES TEXTE

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  • 72.3 : AUTRES ELEMENTS PREFABRIQUES

    2.3.1 : PRODUITS NORMALISES

    Voir commentaires article 2.2.1.Les normes en vigueur la date de publication sont cites danslannexe C au prsent fascicule. Les dispositifs de couronnementet de fermeture peuvent faire lobjet de la certification de qualitsuivante : Marque NF-SP Voirie.

    2.3.2 : PRODUITS NON NORMALISES

    Voir commentaires 2.2.2

    2.4 : MATERIAUX UTILISES DANS LES OUVRAGESCOULES EN PLACE

    2.4.1 : GRANULATS, CIMENTS ADJUVANTS ET BETONS

    Les normes en vigueur la date de publication du prsentfascicule sont cites en annexe 1.Les ciments font lobjet de la marque de qualit"NF-VP : Liants hydrauliques".

    Cette liste fait lobjet dune publication priodique duMinistre charg de lEquipement.

    2.3 : AUTRES ELEMENTS PREFABRIQUES

    2.3.1 : PRODUITS NORMALISES

    Ils sont conformes aux normes en vigueur.

    2.3.2 : PRODUITS NON NORMALISES

    Ils doivent faire lobjet dun "Avis technique favorable" dlivr par laCommission institue cet effet par larrt interministriel du 2 dcembre1969;

    2.4 : MATERIAUX UTILISES DANS LES OUVRAGESCOULES EN PLACE

    2.4.1 : GRANULATS, CIMENTS ADJUVANTS ET BETONS

    Ils sont conformes aux normes en vigueur.

    COMMENTAIRES TEXTE

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  • 82.4.2 : ACIERS

    Les normes en vigueur la date de publication du prsentfascicule sont cites en annexe C.

    Ces armatures relvent:

    - soit de la Commission dagrment et de contrle des acierspour bton arm,

    - soit de la Commission interministrielle dagrment desarmatures haute rsistance pour constructions en btonprcontraint par pr ou post tension.

    2.4.3 : GARNITURES DETANCHEITE EN CAOUTCHOUC

    Les normes en vigueur la date de publication du prsentfascicule sont cites en annexe C.

    Dans les zones o la mise en place dune garniture encaoutchouc ne peut se faire (exemple : raccordement desouvrages existants), il convient dassurer ltanchit par unmoyen appropri.

    COMMENTAIRES

    2.4.2 : ACIERS

    Les aciers haute adhrence, les treillis souds et les armatures en acier haute rsistance pour constructions en bton prcontraint sont choisis parmiles armatures homologues par la commission interministrielle. Ils sontconformes aux normes en vigueur.

    2.4.3 : GARNITURES DETANCHEITE EN CAOUTCHOUC

    Les produits utiliss prsentent des caractristiques conformes auxspcifications des normes en vigueur.

    TEXTE

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  • 92.5 : MATERIAUX POUR PROTECTIONS INTERIEURE ETEXTERIEURE DES CANALISATIONS

    Le revtement intrieur peut tre ncessaire pour protger lematriau contre laction corrosive des eaux transportes.

    Le revtement extrieur peut tre justifi pour protger lematriau contre laction du sol et du milieu environnant : eaux,courants lectriques...Ce mme rsultat peut tre obtenu pardautres moyens: manches en polythylne entourant le tuyau(ces manches ne doivent pas tre considres comme desrevtements), correction des proprits du sol, protectioncathodique...

    Le CCTP prcise les conditions de contrle et de garantie deces performances.

    COMMENTAIRES

    2.5 : MATERIAUX POUR PROTECTIONS INTERIEURE ETEXTERIEURE DES CANALISATIONS

    Si la prescription de revtements intrieurs ou extrieurs figure dans leCCTP, ceux-ci doivent assurer une protection durable en service descanalisations, compte tenu de la nature des eaux transportes et du milieuenvironnant. Ils doivent adhrer fermement et constituer une protectioncontinue la surface du matriau en contact avec leffluent ou avec le sol.

    TEXTE

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  • 10

    CHAPITRE IIIREGLES DE CONCEPTION ET DE CALCUL DES OUVRAGES

    COMMENTAIRES TEXTE

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  • 11

    3.1 : GENERALITES

    3.2 : DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE

    3.3 : JUSTIFICATION DE LA TENUE MECANIQUE DESTUYAUX

    3.3.1 : DOMAINE DUTILISATION

    Ne sont en particulier pas viss par la prsente mthode decalcul les ouvrages faisant appel aux techniques de posesuivantes : forage, fonage, fondation sur appuis discontinus(pieux,...), en dpression,...

    La pose ventuelle des canalisations sous des hauteurs decouverture infrieures sous chausse fait partie des conditionsspciales qui doivent tre indiques par le march.

    COMMENTAIRES

    3.1 : GENERALITES

    Les dispositions du prsent chapitre sappliquent lorsque le Matredouvrage a confi totalement ou partiellement lEntrepreneur, laconception des ouvrages.

    La conception et le calcul des ouvrages comprennent :

    - le dimensionnement hydraulique,

    - la justification de la tenue mcanique des tuyaux,

    - limplantation des ouvrages de contrle de visite.

    3.2 : DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE

    Linstruction technique relative aux rseaux dassainissement desagglomrations diffuse par la circulaire INT 77-284 "Instruction techniquerelative aux rseaux dassainissement des agglomrations" est applicable.(J.O. du 22 juin 1977).

    3.3 : JUSTIFICATION DE LA TENUE MECANIQUE DESTUYAUX

    3.3.1 : DOMAINE DUTILISATION

    Les ouvrages viss sont ceux :

    - qui sont mis en oeuvre de faon traditionnelle dans des tranches, ou sousremblai sur un lit de pose continu.

    - qui sont enterrs des hauteurs de couverture suprieures 0,80 m souschausse.

    TEXTE

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  • 12

    La pose ventuelle des canalisations soumises des pressionssuprieures fait partie des conditions spciales qui doivent treindiques par le march.

    La valeur maximale de cette temprature est de 35C.

    Dans le cas o la temprature de leffluent est susceptible devarier de faon sensible, il conviendra dintervenir au niveau deleffluent en rgulant sa temprature, il ne sera donc pas enprincipe tenu compte des effets induits : action due au gradientthermique, modification du comportement des tuyaux sensibles la temprature (thermoplastiques par exemple).

    Le BAEL est le Fascicule n 62.I.

    COMMENTAIRES

    - qui entrent dans un rseau coulement gravitaire, la pressionhydraulique intrieure ne dpassant pas 4 m de hauteur deau (0,04 MPa) ou dfaut la pression intrieure dpreuve limite au dbordement des regards.

    Sauf prcision des documents particuliers du march, la temprature deseffluents transports, celle prise en compte et celle fixe par la circulaire INT77-284 (J.O. du 22 juin 1977).

    Les ouvrages, autres que les tuyaux, sont justifis selon les rgles de calculen vigueur.

    Pour les ouvrages en bton, couls en fouille ou sur le site, ce sont les rglestechniques de calcul du bton arm aux tats limites (BAEL).

    Le prsent article prescrit les actions prendre en compte.

    Le prsent article sapplique aux ouvrages circulaires enterrs pourlesquels sont dfinies, outre les actions prendre en compte, les sollicitationsde calcul considrer et les justifications dtat limite correspondantes.

    Les tuyaux enterrs reoivent les actions et les ractions par le solenvironnant. Celles-ci dpendent troitement de la nature et ducomportement de la canalisation, des paramtres gotechniques du solenvironnant et des remblais, ainsi que des conditions de mise en oeuvre desremblais.

    TEXTE

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  • 13

    3.3.2 : PRINCIPAUX PARAMETRES UTILISES DANS LA METHODE DE CALCUL

    3.3.2.1 : PARAMETRES RELATIFS A LA CANALISATION

    Dans le cas de matriaux sensibles aux phnomnes de fatigueou de fluage (cest notamment le cas pour les matriauxplastiques) il conviendra de distinguer les rigidits annulairesspcifiques instantanes rasi et aprs vieillissement rasv.

    La rigidit annulaire spcifique lovalisation du tuyau peuttre mesure ou calcule.

    Dans le cas de tuyaux circulaires, on a :

    o I reprsente linertie de flexion du tuyau par unit delongueur, gale

    pour un tuyau paroi homogne.

    Pour les tuyaux flexibles, on prendra rasi = CR,CR reprsente la classe de rigidit. Les valeurs de CR sontdonnes par les normes de produits ou les Avis Techniques.

    COMMENTAIRES

    3.3.2 : PRINCIPAUX PARAMETRES UTILISES DANS LA METHODE DE CALCUL

    3.3.2.1 : PARAMETRES RELATIFS A LA CANALISATION

    Les paramtres relatifs la canalisation sont essentiellement :

    - la nature du (des) matriau(x) constitutif(s)

    - Le diamtre moyen Dm

    - Lpaisseur e de la paroi

    - Les modules dlasticit instantan ETi et diffr ETv et le coefficient dePoisson T du/(des matriau(x) constitutif(s)

    - Les rigidits annulaires spcifiques instantane rasi et diffr rasV, parunit de longueur.

    - La dformation avant application des charges eo.

    TEXTE

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  • 14

    Pour les paramtres ETi et T, les valeurs indiques par lesfabricants sont les suivantes :

    Valeurs de Eti , ETv / ETi, T, et eo pour les matriauxcourants

    COMMENTAIRES TEXTE

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  • 15

    3.3.2.2 : PARAMETRES LIES AU SOL ET A LA MISE EN OEUVRE

    3.3.2.2.1 : DONNEES GEOTECHNIQUES CONCERNANT LE PROJET

    Ces classes sont divises en sous-classes daprs classificationRTR (voir tableaux en Annexe B dont sont exclus soit pour lazone denrobage, soit pour la zone de remblai certaines sous-classes inutilisables).

    Lexamen des donnes gotechniques peut dans certains casamener lentrepreneur intervenir au niveau des points suivants :

    - La dfinition du projet (optimisation des tracs et profils, ...)prise en compte de lenvironnement gotechnique : voir AnnexeA du prsent Fascicule.

    - Mise en oeuvre des canalisations (talutage de tranche,blindage, rabattement...)

    - Choix des matriaux denrobage des canalisations et deremblai (remploi des matriaux extraits, sensibilit leau...)

    COMMENTAIRES

    3.3.2.2 : PARAMETRES LIES AU SOL ET A LA MISE EN OEUVRE

    3.3.2.2.1 : DONNEES GEOTECHNIQUES CONCERNANT LE PROJET

    Ce sont principalement :

    - Les types de sols rencontrs classs en six classes ;

    - la prsence ventuelle dune nappe phratique et la connaissancenotamment de ses variations.

    Si cela savre ncessaire et dfaut de mise en disposition des lments deltude gotechnique pralable, lentrepreneur ralise et soumet au matredOeuvre ltude gotechnique ralise suivant les recommandations delAnnexe A au prsent fascicule.

    TEXTE

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  • 16

    3.3.2.2.2 : PARAMETRES UTILISES DANS LA METHODE DE CALCUL

    Une canalisation flexible par opposition une canalisationrigide, (voir 3.3.2.3.), subit des dformations significatives etncessite de ce fait la ralisation dune zone de remblai soignenrobant la canalisation.

    Le coefficient de cisaillement k1 en un point donn dans un solest gal au rapport entre la contrainte de cisaillement sur un planvertical et la contrainte normale sur un plan horizontal au pointconsidr.

    Le coefficient de pression horizontale des terres k2 en un pointdonn est gal au rapport des contraintes normales agissantrespectivement sur un plan vertical et sur un plan horizontal, aupoint considr.

    COMMENTAIRES

    3.3.2.2.2 : PARAMETRES UTILISES DANS LA METHODE DE CALCUL

    Par convention, on considre (voir figure en commentaires) :

    - la zone de remblai (1).

    - la zone de remblai soign (2) constitue par :* le lit de pose et un remblai denrobage du tuyau jusqu 0,10 m au moins

    au-dessus de la gnratrice suprieure de lassemblage pour les canalisationsflexibles,

    * le lit de pose et lassise jusquau diamtre horizontal pour lescanalisations rigides.

    - le sol en place (3).

    Ces 3 zones sont caractrises par un certain nombre de paramtresphysiques ou mcaniques du sol :

    - le poids volumique ; sauf indications contraires, il est pris gal 18kN/m3 pour les zones (1) et (2) ;

    - le module du sol ES en MPa. Il est convenu de prendre la mme valeurpour les zones (1) et (2).

    - le coefficient de POISSON S du sol, pris gal 0,3 pour les zones (1) et(2).

    - le coefficient de cisaillement k1, linterface remblai-sol en place oudans le remblai dans le cas o il est indfini.

    - le coefficient de pression horizontale k2 des terres, linterface tuyau-enrobage.

    - langle dappui conventionnel 2.

    TEXTE

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  • 17

    3.3.2.2.3 : DEFINITION ET CARACTERISATION DES MATERIAUXDENROBAGE ET DE REMBLAI

    COMMENTAIRES

    3.3.2.2.3 : DEFINITION ET CARACTERISATION DES MATERIAUX DENROBAGE ET DEREMBLAI

    Les sols sont classs en six groupes selon le tableau ci-aprs, chacunprsentant des caractristiques gotechniques sensiblement homognes enregroupant des sous-classes de la classification RTR donne dans lAnnexe Bau prsent fascicule.

    TEXTE

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  • 18

    TABLEAU A - Valeurs de ES, en fonction des groupes de sol et dela qualit du compactage.

    COMMENTAIRES

    Dans le cas o la zone de pose est hors nappe phratique et dans le cas o ilny a pas de blindage, il convient de prendre en labsence daccord diffrent,les valeurs des modules de sol ES, les valeurs maximales des coefficients decisaillement k1 donns ci-aprs et celles de pression horizontale des terres k2et de langle dappui conventionnel 2 du tableau B donn ci-aprs enfonction du groupe de sol, de la qualit du compactage dans la zonedenrobage et de la nature du comportement de la canalisation rigide ouflexible.

    Trois niveaux de qualit de compactage sont retenus :

    - Non compact : ne faisant pas appel des moyens de compactageappropris, ou nayant fait lobjet daucun contrle ou vrification.- Compact contrl : contrle des moyens de compactage mis en oeuvre.Dans ce cas, lentrepreneur soumet pour avis au matre dOeuvre le modedexcution et le justificatif des dispositions prvues pour le compactage.- Compact contrl et vrifi : comme ci-dessus avec, en plus vrificationdes rsultats obtenus ( 90 % OPN)(*).

    (*) OPN = OPTIMUM PROCTOR NORMAL

    Les valeurs prendre en compte sont dtermines par lentrepreneur. A dfaut dinformationsspcifiques sur la nature des sols, ces valeurs sont celles figurant en commentaires.

    TEXTE

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  • 19

    Dans le cas des tranches et lorsque le sol en place (3) prsentedes caractristiques gotechniques infrieures celles duremblai, les valeurs de k1 devront tre minores.

    Les valeurs de k2 et de 2 indiques dans le tableau B sont considrer comme des valeurs maximales et le choix de leursvaleurs est laiss lapprciation du matre dOeuvre en fonctiondes conditions de mise en oeuvre de la canalisation.

    Le cas de non compactage de la zone (2) ne peut pas tre vitdans les sites urbains nautorisant pas un accs ais lacanalisation, sauf recourir des techniques de poseparticulires telles que dcrites en commentaires de larticle5.8.1.1.

    COMMENTAIRES

    Le coefficient k1 est pris gal 0,15 quel que soit le sol.

    Pour k2 et 2, il convient de prendre les valeurs donnes dans le tableau Bpour lesquelles le choix du degr de compactage ne sapplique que surlensemble de la zone (2) dite "de remblai soign".

    TABLEAU B - Valeurs de k2 et 2 suivant le groupe de sol etla qualit du compactage de la zone 2

    TEXTE

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  • 20

    3.3.2.2.4 : INFLUENCE DE LA NAPPE PHREATIQUE SUR LESPARAMETRES DE SOL

    On admet que linfluence de la nappe phratique estngligeable en premire approximation sur les autres paramtres,en particulier les coefficients k1 et k2.

    COMMENTAIRES

    3.3.2.2.4 : INFLUENCE DE LA NAPPE PHREATIQUE SUR LES PARAMETRES DE SOL

    Dans le cas o la zone de pose (enrobage, remblai et sols en place) estsoumise linfluence de la nappe phratique, les valeurs de modules de solsont modifies.

    ES devient CE E S avec CE 1

    Le coefficient CE , fonction du groupe de sol, est fix au tableau C ci-dessous.

    TABLEAU C - Valeur des coefficients minorateurs CE en prsence dunenappe phratique dans la zone denrobage

    Dans le cas o le niveau de la nappe phratique est connu de faoncertaine, on peut djauger les terres situes sous la nappe ; dans ce cas onprend = 10 kN/m3.

    TEXTE

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  • 21

    3.3.2.2.5 : INFLUENCE DES CONDITIONS DE RETRAIT DE BLINDAGEEN FONCTION DE LA LARGEUR DE TRANCHEE

    Sont dfinis trois types de retrait de blindage :

    - coffrage ou panneaux retirs par couche de remblai avantleur compactage,

    - coffrage ou panneaux retirs par couche de remblai aprs leurcompactage,

    - coffrage, panneaux ou palplanches retirs aprsremblaiement complet de la tranche.

    3.3.2.2.5.1 : Influence sur le module de sol ES, surlangle dappui conventionnel 2 et sur le coefficient de pousse k2

    COMMENTAIRES

    3.3.2.2.5 : INFLUENCE DES CONDITIONS DE RETRAIT DE BLINDAGE EN FONCTIONDE LA LARGEUR DE TRANCHEE

    3.3.2.2.5.1 : Influence sur le module de sol ES, sur langle dappuiconventionnel 2 et sur le coefficient de pousse k2

    Dans le cas dune pose en tranche avec dispositif de blindage :

    Les valeurs des modules de sol ES, de langle dappui conventionnel 2,et du coefficient de pousse k2 sont modifies respectivement en :

    CE . ES avec C E 1

    C2 .2 avec C 2 1.

    Ck2 . k2 avec C k2 . 1.

    TEXTE

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  • 22

    COMMENTAIRES

    Les valeurs des coefficients CE , C2 Ck2 sont fonction de la maniredont seffectue le retrait du blindage, et de lpaisseur relative de celui-ci vis--vis de lespace disponible entre canalisation et blindage.

    Elle sont donnes par le tableau D ci-dessous dans lequel 3 types de retraitde blindage sont considrs.

    TABLEAU D - Valeur des coefficients minorateurs CE , C2 et Ck2 encas dutilisation de blindage

    B : largeur de la tranche hors toutDe : diamtre extrieur de la conduiteb : paisseur utile du blindage (en labsence dinformations prcises, on prendra

    b = 0,10 m)

    TEXTE

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  • 23

    3.3.2.2.5.2 : Influence sur le coefficient de cisaillementk1

    Le coefficient de cisaillement k1 nest pas affect par la largeurde tranche.

    3.3.2.3 : CRITERE DE RIGIDITE

    Le paramtre critre de rigidit RIG caractrise les diffrentscomportements possibles du tuyau dans son environnement.

    RIG exprime la diffrence de dformation sous leffet de lacharge de remblai entre la canalisation et le sol environnant sousle plan horizontal passant par la gnratrice suprieure de lacanalisation.

    COMMENTAIRES

    3.3.2.2.5.2 : Influence sur le coefficient de cisaillement k1

    Seul le coefficient de cisaillement k1 linterface remblai/sol en placedpend du type de retrait de blindage. Dans ce cas, le coefficient decisaillement k1 devient Ck1 . k1.

    Le coefficient Ck1

    1 est fonction de la manire dont seffectue le retraitde blindage, ainsi que le montre le tableau E ci-dessous. Il ne dpend pas dela largeur de tranche.

    TABLEAU E - Valeur des coefficients minorateurs Ck1 en casdutilisation de blindage

    3.3.2.3 : CRITERE DE RIGIDITE

    Pour quantifier le comportement du tuyau dans son environnement, ilconvient de dterminer le critre de rigidit RIG.

    RIG = 8 (1- 2S) . ras/ESi - 0,1

    Si RIG > 0, la canalisation est considre comme rigide.

    Si RIG 0, la canalisation est considre comme flexible.

    TEXTE

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  • 24

    3.3.3 : DETERMINATION DES ACTIONS

    Sont dterminantes les actions 1, 2, 3, 4.

    Les actions 5 et 6 peuvent tre ngliges dans certains casparticuliers :

    - si le diamtre nominal de la canalisation est infrieur 1000.

    - 5 peut tre nglig si le poids par ml du tuyau en kN/m1 divispar D2 (D diamtre moyen exprim en m) est infrieur 6 kN/m3ou si la vrification de la force portante seffectue partir dunessai de rsistance conventionnel..

    COMMENTAIRES

    3.3.3 : DETERMINATION DES ACTIONS

    Les actions considrer sont :

    - 1 : la pression verticale des terres pr due aux remblais

    - 2 : la pression verticale due aux charges dexploitation roulantes routiresper , permanentes pep ou de chantier pec.

    - 3 : la pression horizontale ph exerce par les remblais et les chargesdexploitation ou permanentes.

    - 4 : la pression hydrostatique extrieure pwe due la prsence ventuelledune nappe phratique

    - 5 : le poids propre du tuyau

    - 6 : le poids propre de leau vhicule.

    . On ne considre pas dans les calculs suivants les actions spcifiquesrsultant, soit des discontinuits longitudinales de lassise (conditionsdappui alatoires), soit de conditions de remblaiement impropres qui setraduisent par des flexions longitudinales dans les canalisations. Lasensibilit des canalisations ce phnomne tant fonction de leur longueur,on peut tre conduit selon les cas en tenir compte.

    TEXTE

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  • 25

    3.3.3.1 : PRESSION VERTICALE DU REMBLAI pr

    Le coefficient de concentration C dpend en particulier :

    - du comportement du tuyau dans son environnement : celui-citant dtermin par le critre de rigidit RIG.

    - des conditions de mise en oeuvre (type de pose, qualit ducompactage, modalits de blindage).

    - de la qualit des matriaux de remblai et denrobage (enparticulier les coefficients k1 et k2 tels que dfinis dans letableau B).

    - de la hauteur de remblai H.

    - de la prsence ou non dune nappe phratique.

    Dans le cas o lon est en prsence dune nappe phratiquedont les niveaux sont connus, pour les terres situes sous leniveau de la nappe, on peut utiliser le poids volumique dejaugdes terres, soit 10 kN/m3.

    COMMENTAIRES

    3.3.3.1 : PRESSION VERTICALE DU REMBLAI pr

    La pression verticale du remblai pr est uniformment rpartie sur lediamtre extrieur de la canalisation.

    Dans le cas dune pose sur lit de pose et assise conformes au Chapitre 5, laraction dappui est verticale et uniformment rpartie suivant larc dappui2.

    pr est gale la pression due au prisme de terre situ au-dessus de lagnratrice suprieure du tuyau jusquau terrain naturel TN corrig par uncoefficient de concentration C.

    Dans ces conditions, on a : pr = C . . H

    : poids volumique du remblai

    H : hauteur de couverture

    Le coefficient de concentration C rsulte dun calcul.

    Dtermination du coefficient de concentration C

    cas des canalisations flexibles : on prend C = 1

    cas des canalisations rigides : on effectue le calcul laide du modle deMARSTON.

    TEXTE

    Ressaisie DTRF

  • 26

    - Cas o lon est en remblai indfini (ou en tranche large) :On a C = C2 avec :

    . C2 = Co (coefficient fonction de H/De et de 2. (voir fig.1) dans le cas o Coest indpendant de 2.. C2 = Co - 0,009 ES/rasi dans les autres caso :ES est le module du sol en MParasi la rigidit annulaire spcifique instantane en MPa

    Figure 1

    COMMENTAIRES TEXTE

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  • 27

    COMMENTAIRES

    - Dans les autres cas, on dtermine successivement :

    . La valeur de C en tranche : on obtient alors C1 laide de la figure 2 enfonction de H/B de B/De et de k1, (B tant la largeur de la tranche en m auniveau de la gnratrice suprieure de la canalisation),. La valeur de C en remblai indfini ; on obtient alors C2 (voir paragraphe

    prcdent).

    Figure 2

    TEXTE

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  • 28

    COMMENTAIRES

    Trois cas peuvent alors se rencontrer :

    1er cas : C1 < 1 dans ce cas on prend C = 1

    2e cas : 1 < C1 < C2 dans ce cas on prend C = C1

    3e cas : C2 < C1 dans ce cas on prend C = C2

    Ainsi pour une canalisation comportement rigide, on a toujours C 1, etpour une canalisation comportement flexible, C = 1.

    TEXTERessaisie DTRF

  • 29

    3.3.3.2 : ACTION DUE AUX CHARGES DEXPLOITATION pe

    COMMENTAIRES

    3.3.3.2 : ACTION DUE AUX CHARGES DEXPLOITATION pe

    Sont vises trois types dactions :

    - Les actions per sexerant au niveau de la gnratrice suprieure de lacanalisation, qui rsultent de leffet des charges roulantes routires. Ellescorrespondent au systme de charge le plus dfavorable affect de coefficientsde majoration dynamique gnr par le convoi type Bc.La valeur de cette pression est donne au tableau F ci-aprs.

    - Les actions pep sexerant au niveau de la gnratrice suprieure de lacanalisation qui rsultent de leffet des charges permanentes au niveau duterrain naturel.

    La valeur de la pression pep exerce par les surcharges permanentes podans le cas dune pose en tranche troite est prise gale :

    pep = po.e - 2 k1 H/B

    avec : pep en kN/m2po en kN/m2

    e, base de logarithmes Npriensk1, coefficient de cisaillementH, hauteur de couverture en mB, largeur de la tranche hors tout au niveau de la gnratrice

    suprieure en m.

    - et ventuellement les actions pec sexerant au niveau de la gnratricesuprieure de la canalisation qui rsultent de leffet des conditionsdexcution du chantier.

    pe = max (per + pep, pec)pr + pe pression verticale totale en kN/m2.

    TEXTE

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  • 30

    Tableau F - Pression per due aux charges roulantes (kN/m2)(Coefficients dynamiques inclus)

    Ressaisie DTRF

  • 31

    3.3.3.3 : PRESSION HORIZONTALE ph EXERCEE PAR LESREMBLAIS ET LES CHARGES DEXPLOITATION

    Le coefficient de pression ph horizontale des terres k2 dpendde la catgorie de remblai et des conditions de pose (mode deremblaiement et de compactage).

    3.3.3.4 : ACTION DUE A LA PRESSION HYDROSTATIQUEEXTERIEURE pwe

    Cette action est en gnral nglige pour les canalisations comportement rigide.

    3.3.4 : INFLUENCE DES ACTIONS

    COMMENTAIRES

    3.3.3.3 : PRESSION HORIZONTALE ph EXERCEE PAR LES REMBLAIS ETLES CHARGES DEXPLOITATION

    La pression horizontale ph exerce par le remblai et les chargesdexploitation sur la canalisation est considre comme uniforme et prisegale k2 (pr + pe),

    avec :

    k2, le coefficient de pression horizontale des terres dont les valeurs maximalessont donnes au tableau B en commentaires de larticle 3.3.2.2.3.

    3.3.3.4 : ACTION DUE A LA PRESSION HYDROSTATIQUE EXTERIEURE pwe

    Dans le cas o la canalisation est pose sous le niveau de la nappephratique, elle se trouve soumise une pression hydrostatique extrieur pweque lon considre comme uniforme et gale celle qui sexerce au niveau desreins de la canalisation.

    3.3.4 : INFLUENCE DES ACTIONS

    Soumise la somme des actions initiales prcdemment dfinies, lacanalisation subit les pressions combines suivantes :

    - la pression verticale des terres pr et les charges dexploitation pe.

    La pression verticale totale est pv = pr + pe.

    - La pression horizontale associe est ph = k2 . pv

    - La pression hydrostatique extrieure pwe.

    TEXTE

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  • 32

    Avant dtre soumis aux actions combines, le tuyau estconsidr comme tant de forme elliptique.

    Le dfaut initial de gomtrie eo par rapport la formecirculaire thorique de la canalisation correspond aux tolrancesde fabrication, lovalisation au repos sous leffet du poidspropre du tuyau ou lovalisation gnre par les conditions destockage.

    Ce paramtre est dautant plus sensible que le tuyau estflexible. Il appartient au projeteur de lvaluer de manireraliste.

    La canalisation sous leffet des actions se dformeelliptiquement.

    COMMENTAIRES

    Sous leffet de ces pressions combines, la canalisation se dforme enfonction du critre de rigidit RIG et subit alors de son environnement entout point une pression de raction ps.

    Cette pression de raction ps est considre comme normale la paroi dutuyau et proportionnelle au dplacement radial, elle est gale ks . (V - Vo)

    o ks = 2 . ES / Dm(1 - S2) est le module de raction du sol.

    ks caractrise le comportement du milieu suppos lastique.

    ES : module du sol (tableau A aux commentaires de larticle 3.3.2.2.3.S : coefficient de Poisson

    Dm : diamtre moyen du tuyau

    V - Vo dplacement radial au point considr par rapport la positioninitiale Vo dfinie comme indique la figure ci-aprs.

    TEXTERessaisie DTRF

  • 33

    3.3.5 : DETERMINATION DES SOLLICITATIONS

    3.3.5.1 : PRESSION

    COMMENTAIRES

    3.3.5 : DETERMINATION DES SOLLICITATIONS

    Dans le cas des canalisations comportement rigide, caractrises par unecharge de rupture garantie FR, dtermine selon lessai de qualificationdfinie dans la norme de produits, il est loisible de sassurer de la scuritdemploi conformment larticle 3.3.6. Dans les autres cas, les calculs ci-aprs sont raliss.

    3.3.5.1 : PRESSION

    Sous leffet des actions combines, la canalisation se trouve soumise unetreinte extrieure moyenne :

    TEXTE

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  • 34

    ras peut prendre la valeur de rasi ou rasv.

    COMMENTAIRES

    Cette pression dtreinte a pour effet damplifier les sollicitations(moments flchissants, dformations, allongements....). Ce phnomne estdautant plus marqu que la canalisation est proche des conditions critiquesdinstabilit par flambement caractrises par la pression critique deflambement pcr.

    La pression critique de flambement pcr est telle que :

    Avec :

    o* S = indice de rigidit relative sol-tuyau court terme ou long terme obtenurespectivement partir du module dlasticit du tuyau instantan ETi oudiffr ETv, avec ETv ETi

    * no est lentier suprieur ou gal 2 qui rend minimum lexpression :

    no reprsente le nombre donde de la figure de flambement dovalisation de lacanalisation.Pour les canalisations comportement rigide (RIG 0), no est gal 2.

    TEXTE

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  • 35

    3.3.5.2 : CALCUL DES SOLLICITATIONS

    Le calcul des sollicitations se fait court terme enconsidrant :

    - la forme initiale elliptique, telle que dfinie larticle 3.3.4.avant lapplication des actions,

    - la rigidit annulaire spcifique rasi instantane du tuyau.

    Le calcul des sollicitations se fait long terme en considrant :

    - la forme initiale elliptique, telle que dfinie larticle 3.3.4avant lapplication des actions,

    - la rigidit annulaire spcifique rasv diffre du tuyau.

    COMMENTAIRES

    3.3.5.2 : CALCUL DES SOLLICITATIONS

    Les paramtres suivants sont quantifis selon le caractre rigide ou flexiblede la structure et selon les besoins :

    - les moments flchissants par unit de longueur M dans les sections lesplus sollicites quelle que soit la nature de la canalisation.

    Le moment flchissant M est maximum la base du tuyau et a pourexpression :

    TEXTE

    Ressaisie DTRF

  • 36

    ras peut prendre la valeur de rasi ou rasv,

    COMMENTAIRES

    K, coefficient de moment, fonction de langle dappuiconventionnel 2 est donn par la courbe suivante :

    TEXTERessaisie DTRF

  • 37

    Valeur du coefficient de moment K

    COMMENTAIRES TEXTE

    Ressaisie DTRF

  • 38

    COMMENTAIRES S

    Pour les canalisations en bton arm en double nappe, il convientgalement de prendre en compte lexpression du moment aux reins, suivant laformule ci-aprs :

    o K = coefficient de moment aux reins, fonction de langle dappuiconventionnel 2 est donn par la courbe suivante :

    TEXTE

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  • 39

    ras peut prendre la valeur de rasi ou rasv

    COMMENTAIRES

    - Lovalisation verticale relative ov = d/Dm o d est la dformationverticale du diamtre moyen, pour toutes les canalisations flexibles et pour lescanalisations en fonte avec revtement intrieur en ciment.

    Lovalisation verticale relative ov = d/Dm a pour expression :

    ov (pr, pe, pwe) = ov1 + ov2avec :

    o k, coefficient de dformation fonction de langle dappuiconventionnel 2 est donn par la courbe ci-aprs :

    TEXTE

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  • 40

    COMMENTAIRES TEXTE

    Ressaisie DTRF

  • 41

    Dans le cas dune canalisation rigide, on neffectue en principeque le calcul court terme.

    Dans le cas dune canalisation flexible, on effectue les calculs court terme et long terme.

    COMMENTAIRES

    - lallongement maximal rsultant de lovalisation pour les canalisationsflexibles.

    - lallongement maximale , rsultant de lovalisation verticale de lacanalisation est donn, dans le cas de tuyau de paroi homogne prsentantune section longitudinale de paroi rectangulaire, par :

    - La contrainte maximale correspondante est donne par la formule : = ET

    o ET peut prendre la valeur de ETi ou ETv .

    TEXTE

    Ressaisie DTRF

  • 42

    3.3.6 : VERIFICATION DE LA SECURITE DEMPLOI ET DE LA DURABILITE

    3.3.6.1 : ETATS LIMITES

    On distingue les tats limites ultimes et les tats limites deservice.

    - Les tats limites ultimes correspondent latteinte de lacapacit portante et concernant de ce fait la rsistancemcanique et/ou la stabilit au flambement.

    - Les tats limites de service sont ceux dont le dpassementremet en cause les conditions de fonctionnement oudexploitation de louvrage ou terme de sa durabilit, parexemple par fissuration ou ovalisation excessives.

    - Les tats limites de fatigue. Lorsque la canalisation soumise des actions rptitives et dun niveau connu (charges roulantespar exemple) voit par fatigue ses rsistances caractristiquesdiminuer (cest le cas notamment des canalisations thermo-plastiques), il y a lieu den tenir compte au niveau de lajustification (voir article 3.3.6.4.)

    Lorsque la rsistance du matriau ou du produit intervientdans la dfinition dun tat limite, on se rfre en principe suivantle cas la rsistance du matriau la traction t ou la rsistance lcrasement du produit ou sa limite lastique e.

    Ces valeurs sont des rsistances caractristiques du matriauprsentant une probabilit escompte priori dtre dpasse.

    Dans certains cas particuliers les tats limites de fatigueappelant des justifications spcifiques doivent tre considrs.

    COMMENTAIRES

    3.3.6 : VERIFICATION DE LA SECURITE DEMPLOI ET DE LA DURABILITE

    3.3.6.1 : ETATS LIMITES

    TEXTE

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  • 43

    Le principe gnral de la scurit est de faire en sorte que cestats limites ne soient pas dpasss et ce, compte tenu desvariations alatoires entachant :

    - les caractristiques des matriaux dfinis par leurs valeurscaractristiques,

    - ainsi que les valeurs des actions et des sollicitations.

    3.3.6.2 : VERIFICATION AUX ETATS LIMITES ULTIMES

    COMMENTAIRES

    3.3.6.2 : VERIFICATION AUX ETATS LIMITES ULTIMES

    Suivant le comportement rigide ou flexible de la canalisation, on effectueen principe les vrifications suivantes :

    - canalisation comportement rigide : la rsistance court terme (forceportante ou contrainte ou moment rsistant)

    - canalisation comportement flexible : la stabilit par flambement et larsistance (force portante ou contrainte ou moment rsistant), ceci courtterme et long terme.

    TEXTE

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  • 44

    3.3.6.2.1 : VERIFICATION A L ETAT LIMITE ULTIME DERESISTANCE

    Le coefficient A tient compte principalement du dpassementpossible dans le sens dfavorable de la combinaison dactionsconsidre, compte tenu de la probabilit rduite de lasimultanit des actions.

    COMMENTAIRES

    3.3.6.2.1 : VERIFICATION A L ETAT LIMITE ULTIME DE RESISTANCE

    Cette vrification consiste montrer que sous leffet des actions majores(pression des terres, des charges dexploitation et pression hydrostatiqueextrieure), les sollicitations qui en dcoulent ne dpassent pas dans le sensdfavorable les sollicitations limites correspondantes, cest--dire lesrsistances mcaniques de rfrence obtenues en divisant les rsistancescaractristiques par un coefficient M multipli par un coefficient pris gal 1,1 pour les canalisations visitables ( 1000), rupture brutale.

    - Les valeurs des actions prendre en compte sont alors les suivantes :

    Pression verticale :pvu = A (pr + pe)

    Pression moyenne dtreinte :

    Le moment flchissant vis--vis de ltat limite ultime Mu est doncdtermin comme indiqu larticle 3.3.5.2. en prenant :

    TEXTE

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  • 45

    Le coefficient M tient compte de la probabilit davoir unersistance infrieure la rsistance caractristique, ainsi quedventuels dfauts gomtriques ou structurels localiss.

    Les valeurs de M et de M.A sont donnes dans le tableauH ci-dessous pour les matriaux courants.

    Tableau H - Valeurs de M et M.A

    (*) Les valeurs de M sont lies aux fractiles garantis par lesmodalits de contrle, et sont donc susceptibles dvoluer.(**) La valeur de A utilise est de 1,25

    COMMENTAIRES

    Les valeurs M et de M.A sont donnes au tableau H descommentaires pour les matriaux courants.

    TEXTE

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  • 46

    - La contrainte calcule u peut scrire dans le cas dunmatriau homogne lastique (PVC compact, fibres-ciment,bton non arm...)

    COMMENTAIRES

    Trois types de vrification peuvent alors tre menes selon la nature de lacanalisation :

    1) Vrification de la force portante

    On vrifie que :

    avec FR la charge de rupture minimale garantie obtenue suivant lessai dequalification dfini dans les normes de produit.

    2) Vrification de la contrainte dans le cas dun matriau homogne.

    On vrifie que la contrainte calcule u est telle que :

    c M . u

    avec c, contrainte caractristique garantie

    3) Vrification du moment rsistant :

    On vrifie que MR M M u o MR est le moment rsistant garanticorrespondant lapparition de dsordres dans la paroi du tuyau. Il estobtenu partir dun essai de caractrisation, par exemple selon le modeopratoire figurant dans la norme NF T 57-105.

    TEXTE

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  • 47

    3.3.6.2.2 : VERIFICATION A LETAT LIMITE ULTIME DEFLAMBEMENT

    Les phnomnes dinstabilit par flambement auxquels sontsensibles les canalisations flexibles doivent tre examins avecattention pendant les phases dexcution de la pose et en service.

    COMMENTAIRES

    3.3.6.2.2 : VERIFICATION A LETAT LIMITE ULTIME DE FLAMBEMENT

    On vrifie que :

    avec

    p et pcr dfinis larticle 3.3.5.1. avec ras = rasv.

    F : coefficient de scurit vis--vis du phnomne considr

    avec F = 2,5

    TEXTE

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  • 48

    3.3.6.3 : VERIFICATION AUX ETATS LIMITES DE SERVICE

    COMMENTAIRES

    3.3.6.3 : VERIFICATION AUX ETATS LIMITES DE SERVICE

    Suivant le comportement rigide ou flexible et la nature du tuyau, oneffectue en principe les vrifications suivantes :

    - Tuyau comportement rigide : suivant le cas, il sagit dtats limitesdapparition de fissures ou douverture de fissures.

    On vrifie que sous leffet des charges de service (non majores), lingalitsuivante est satisfaite :

    avec FF, la charge minimale garantie douverture de fissure stableadmissible en service, obtenue suivant lessai de qualification dfini dans lesnormes de produits.

    MS, le moment flchissant M vis--vis de ltat limite de service, dtermincomme indiqu en 3.3.5.2. avec

    Dans le cas o le critre prendre en compte est celui de louverture defissures longitudinales stabilises, cest le cas notamment pour les tuyauxprfabriqus en bton arm, louverture maximale admissible des fissures estfixe 0,3 mm pour les tuyaux arms en fibre moyenne, et 0,5 mm pour lestuyaux arms en double nappe ou de manire ovalise. Aucune fissurecirculaire nest admise.

    TEXTE

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  • 49

    Pour les tuyaux en PVC, lovalisation maximale long termeadmissible pour lexploitation du rseau est de 10 %.

    Lovalisation de calcul court terme est de :

    - 5 % pour les produits de classe CR8 et CR4,- 3 % pour les produits de classe CR2.

    Cette valeur de calcul correspond une valeur dovalisationmoyenne court terme (3 mois)

    3.3.6.4 : VERIFICATION A LETAT LIMITE DE FATIGUE

    Ce type de vrification nest gnralement applicable quauxmatriaux comportement flexible.

    Ne sont considrer en principe que les charges roulantes.Dans ce cas le projeteur, lorsque le spectre de chargement nestpas connu par simplification, est amen augmenter la valeur ducoefficient M.

    COMMENTAIRES

    Les tuyaux revtement intrieur base de mortier de ciment, fonteassainissement notamment, ne doivent pas prsenter de fissuresprjudiciables la dure de vie de louvrage : il convient de sassurer que leurovalisation verticale ov, dtermine avec ras = rasV reste limite. Dans le casdes tuyaux fonte lovalisation in situ maximale admissible est de 4 %.

    - Tuyau comportement flexible : il sagit en principe dtat limite dedformation court terme et long terme (allongement et ovalisation relativeverticale ov) que lon vrifie selon la nature des matriaux et le comportementde leurs systmes dassemblage sous dformation.

    On vrifie que sous leffet des charges de service (non majores),lovalisation dtermine comme indiqu en 3.3.5.2. reste infrieure auxovalisations de calcul admissibles.

    3.3.6.4 : VERIFICATION A LETAT LIMITE DE FATIGUE

    Dans le cas o le CCTP prvoit une vrification ltat limite de fatigue enfonction des conditions dactions rptitives ou frquentes particulires lespectre de chargement (niveau, amplitude, frquence) doit figurer dans leCCTP.

    TEXTE

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  • 50

    3.4 : IMPLANTATION DES OUVRAGES DE CONTROLE ETDE VISITE

    3.4.1 : IMPLANTATION DES REGARDS

    Lemploi de regards occasionnellement visitables estconditionn par les moyens dont dispose lexploitant du rseau.Il doit galement tre tenu compte des ventuels changements dedirection, de niveau, du nombre de raccordement lintrieur duregard et de linstallation dventuels appareils de mesure.

    3.4.2 : CHANGEMENT DE DIRECTION

    Le CCTP peut prvoir la possibilit de dviation angulaire laide de pices spciales dans des conditions compatibles aveclexploitation du rseau, et ce proximit immdiate du regard.

    COMMENTAIRES

    3.4 : IMPLANTATION DES OUVRAGES DE CONTROLE ETDE VISITE

    3.4.1 : IMPLANTATION DES REGARDS

    La distance entre deux regards conscutifs ne doit pas dpasser 80 m. Lesregards occasionnellement visitables ne peuvent tre utiliss que sur descanalisations de diamtre nominal infrieur ou gal 600.

    3.4.2 : CHANGEMENT DE DIRECTION

    Les changements de direction, de pente ou de diamtre, sont raliss lintrieur mme dun regard ou dune bote de branchement.

    TEXTE

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  • 51

    CHAPITRE IV : PRESTATIONS PREALABLES

    4.1 : ETUDES GEOTECHNIQUES

    Les rsultats de ltude gotechnique pralable devraientfigurer en annexe du CCTP afin de permettre lentrepreneurdadapter ses propositions techniques aux difficults susceptiblesdtre rencontres.

    Plusieurs cas sont envisager.

    a) aucun problme ne se pose (tude gotechnique limite laphase 1)(*)

    Dans ce cas, il suffit de sassurer que labsence de risqueannonce par ltude gotechnique pralable est bien relle.Dans le cas o un risque est dcouvert ce stade, il sagit delidentifier et de prconiser des dispositions constructivespropres rsoudre le problme.

    Dans certains cas, en fonction de la nature et de la consistancedes terrains, lexcution de sondages complmentaires ralisspar lentrepreneur est prvue dans le CCTP.

    (*) Ces phases sont dfinies dans lAnnexe A aux commentaires du prsent fascicule.

    COMMENTAIRES

    ARTICLE 4.1 : ETUDES GEOTECHNIQUES

    La prise en compte des conditions gotechniques dans ltablissement duprojet est complte pendant les travaux. Ce suivi est adapt limportancedes risques gotechniques. Il est excut en commun par lentrepreneur et lematre doeuvre qui a conu le projet.

    TEXTE

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  • 52

    b) ltude pralable a identifi un ou plusieurs risques lis auxmcanismes du comportement du sol environnant, maisdimportance moyenne (cas le plus frquent : tude gotechniquelimite la phase 2) (*)

    Dans ce cas, ltude pralable a envisag un certain nombre dedispositions constructives reprises dans le projet et destines supprimer ou diminuer les risques.

    Au moment de lexcution, il y a lieu de sassurer :

    - que les dispositions prvues sont effectivement ralistes et neposent pas de problmes de mise en oeuvre insurmontables,

    - quelles sont adaptes au problme pos.

    Dans les cas contraires, lentrepreneur soumet au matredoeuvre les modes dexcution adapts aux conditions dechantier rellement rencontres.

    (*) Ces phases sont dfinies dans lAnnexe A aux commentaires du prsent fascicule.

    COMMENTAIRES TEXTE

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  • 53

    c) Risques exceptionnels (tude gotechnique la phase 3) (*)

    Lorsque les mcanismes ne sont pas parfaitement matriss etque les risques sont importants (glissements, tassements,effondrements...) tant pour la canalisation elle-mme que pourlenvironnement, il y a lieu, outre le respect scrupuleux desdispositions particulires prvues, de mettre en place un certainnombre dappareils de mesures (dplacements, tassements,pressions interstitielles...) permettant de suivre lvolution dansle temps de la canalisation ou des ouvrages voisins.

    Ces mesures sont bien connues des mcaniciens des solsauxquels il est conseill de faire appel.

    4.2 : CONDITIONS DACCESSIBILITE AU CHANTIER

    4.2.1 : TRAVAUX EN DOMAINE PUBLIC

    Les prescriptions et autorisations obligatoires devant trerequises avant le commencement des travaux sont prcises larticle 31 du C.C.A.G.

    (*) Ces phases sont dfinies dans lAnnexe A aux commentaires du prsent fascicule.

    COMMENTAIRES

    4.2 : CONDITIONS DACCESSIBILITE AU CHANTIER

    4.2.1 : TRAVAUX EN DOMAINE PUBLIC

    TEXTE

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  • 54

    4.2.2 : TRAVAUX EN PROPRIETE PRIVEE

    Il est rappel quavant toute intervention en proprit prive,une constitution de servitude tablie entre le matre de lOuvrageet le propritaire est ncessaire. En gnral, la largeur de la zonede servitude est de 12 m.

    Il pourra tre judicieux, notamment en cas demploi denginsmcaniques, de dlimiter la bande par une clture lgre (parexemple, deux fils de fer fixs sur des poteaux de bois).

    Il peut tre souhaitable pour viter toute contestationultrieure, de procder, contradictoirement, avec lespropritaires intresss, un constat des lieux et au besoin untat exact des limites sparatives des proprits en faisant appel,sil est ncessaire, un homme de lart.

    La largeur demprise ncessaire lexcution des travaux estfonction du diamtre et de la profondeur de la conduite, de latenue du terrain, et des conditions dexcution (ouverture en "V",blindage, battage, etc...)

    COMMENTAIRES

    4.2.2 : TRAVAUX EN PROPRIETE PRIVEE

    Lentrepreneur ne doit pas faire circuler les ouvriers et les engins hors de lazone de servitude dfinie au CCTP, sauf accord que lentrepreneur pourraitobtenir des propritaires des terrains traverss.

    TEXTE

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  • 55

    4.2.3 : SIGNALISATION

    La signalisation est :

    adapte au chantier afin dassurer la scurit du personnel etdes usagers,

    cohrente pour ne pas donner des instructions contradictoiresavec celle de la signalisation permanente,

    crdible, la nature et la position des panneaux doivent volueren fonction des risques et de lavancement du chantier,

    lisible , viter la concentration de panneaux ; ne pas les placertrop prs du sol,

    stable , caler afin de supporter notamment les effets desconditions atmosphriques et de la circulation.

    4.2.4 : PROTECTION DE CHANTIERS

    COMMENTAIRES

    4.2.3 : SIGNALISATION

    Avant de commencer un travail sur route circule ou mme en bordure dechausse, le balisage et les panneaux de signalisation temporaire de chantiersont mis en place.

    Pour tre efficace, la signalisation temporaire est adapte, cohrente,crdible, lisible et stable.

    4.2.4 : PROTECTION DE CHANTIERS

    Selon la nature, limportance, la dure et le voisinage, les chantiers sontisols du public et protgs par des balustrades ou autres dispositifs.

    En cas dexistence de rseaux voisinant ou traversant les tranches,lentrepreneur prend toutes dispositions utiles et rglementaires pour aviserles services concerns dans les moindres dlais et assurer si ncessaire, laprotection de ces rseaux.

    TEXTE

    Ressaisie DTRF

  • 56

    4.3 : ORGANISATION DES CHANTIERS

    4.3.1 : GENERALITES

    Le Matre de lOuvrage fournit lentrepreneur copie despices concernant les autorisations de passage en terrain priv etventuellement des servitudes.

    Sil ne sagit que dun simple passage pour accs au chantier,lacceptation du propritaire sera suffisante.

    Dans tous les cas, les indemnits pour occupation temporaireou pour servitudes, seront rgles par le Matre de lOuvrage.

    Conformment larticle 27.23 du C.C.A.G., le piquetagegnral est excut contradictoirement par lentrepreneur et lematre doeuvre. Larticle 27.4 du C.C.A.G. indique que leprocs-verbal en est tabli par le matre doeuvre et notifi lentrepreneur par ordre de service.

    COMMENTAIRES

    4.3 : ORGANISATION DES CHANTIERS

    4.3.1 : GENERALITES

    Lentrepreneur:

    a) noccupe les terrains privs quaprs stre assur que le Matre de lOuvrage a bienobtenu les autorisations de passage et sest enquis des servitudes correspondantes, sil y a lieu ;

    b) procde contradictoirement avec le matre doeuvre la reconnaissancedu trac et au piquetage des ouvrages;

    c) tablit le programme dexcution dans le cadre des dispositions dumarch.

    TEXTE

    Ressaisie DTRF

  • 57

    4.3.2 : RECONNAISSANCE DU CHANTIER- PIQUETAGE

    Les conditions gnrales dimplantation des ouvrages fontlobjet de larticle 27 du C.C.A.G.

    COMMENTAIRES

    4.3.2 : RECONNAISSANCE DU CHANTIER- PIQUETAGE

    La reconnaissance du trac de la canalisation est contradictoire, etcomporte la vrification de la conformit de la plate-forme livre lentrepreneur aux pices du march.

    Lentrepreneur procde avant lexcution du piquetage gnral lareconnaissance des canalisations, cbles ou autres ouvrages souterrains, sil ya lieu par des tranches en sondage.

    Au cas o la reconnaissance fait apparatre limpossibilit de raliser leprojet prvu, lentrepreneur se conforme aux instructions du matre doeuvreet procde limplantation des nouvelles dispositions.

    Lorsque le matre dOeuvre a notifi le procs-verbal de piquetage,lentrepreneur soumet son visa les dossiers dexcution des ouvragesspciaux accompagns des calculs et mtrs sy rapportant, les schmas desbranchements ainsi que tous plans de dtail ncessaires (points spciaux durseau).

    TEXTE

    Ressaisie DTRF

  • 58

    Lattention des matres dOeuvre est attire, notamment, surles rseaux de tlcommunications par cbles enterrs (C.C.A.G.art. 27.3), les rseaux de distribution ou dvacuation deau, lesgazoducs ou oloducs, etc.,, et sur lintrt de donner auxentrepreneurs, lors de la consultation, des indications aussicompltes que possible assorties de leur degr de prcision.Labsence de ces indications peut avoir des incidences sur lesconditions ou les moyens dexcution et, en consquence, sur lesprix proposs par les entrepreneurs.

    Plus particulirement, lentrepreneur doit effectuer ladclaration prescrite par les arrts prfectoraux pris enapplication de la circulaire n 70-21 du 21 dcembre 1970 duministre du dveloppement industriel et scientifique (directiondu gaz, de llectricit et du charbon), lorsque les travaux doiventavoir lieu en tout ou partie au voisinage, notamment moins de1,50 m dune canalisation lectrique souterraine.

    Par ailleurs, il y a lieu de se conformer, si ncessaire, lacirculaire du Premier Ministre du 30 octobre 1979 (J.O. du 4novembre 1979) relative ltablissement dun formulaire typepour les dclarations dintention douverture de chantier pouvantaffecter les installations appartenant des services publics.

    COMMENTAIRES

    En outre, lentrepreneur se conforme aux conditions que certainesadministrations (service de voirie, postes et tlcommunications,concessionnaires de distribution dnergie lectrique ou dautres servicespublics) jugeraient ncessaires, tant en vue de la scurit que dans le butdviter des troubles dans le fonctionnement des services publics.

    Si lentrepreneur estime que les conditions ci-dessus vises excdent sesobligations, il demande au matre doeuvre de les confirmer par un ordre deservice.

    Avant tout commencement dexcution de tout ou partie de son chantier,lentrepreneur doit aviser les autorits et services intresss, ainsi que lespropritaires des parcelles traverses, au moins dix jours francs avant la dateprvue pour le dbut des travaux.

    TEXTERessaisie DTRF

  • 59

    4.3.3 : PERIODE DE PREPARATION

    En application de larticle 28.1 du C.C.A.G.,il ny a depriode de prparation que si le C.C.A.P. en prvoit une et, saufsi le C.C.A.P. dit le contraire, elle est comprise dans le dlaidexcution.

    La dure normale de la priode de prparation est de deuxmois, mais le C.C.A.P. peut laugmenter ou la diminuer suivantla difficult ventuelle de raliser les commandes.

    4.4 : CONDITIONS DACCEPTATION DES PRODUITSSUR CHANTIER

    4.4.1 : CAS DES PRODUITS FOURNIS PAR LE MAITRE DE LOUVRAGE

    4.4.2 : CAS DES PRODUITS FOURNIS PAR LENTREPRENEUR

    4.4.2.1 : VERIFICATIONS GENERALES

    Le matre dOeuvre doit sassurer que le contrle de lintgritet de laspect du marquage sont rellement excuts. Il vrifie parsondage que ce contrle a t fait srieusement.

    COMMENTAIRES

    4.3.3 : PERIODE DE PREPARATION

    Au cours de cette priode, lentrepreneur en particulier :

    a) soumet sil y a lieu des pices techniques au visa du matre dOeuvredans un dlai de quinze jours dater de la notification du procs-verbal depiquetage ou dans un dlai dun mois lorsque la notification du procs-verbalde piquetage ne lui est pas parvenue dans le dlai de quinze jours aprs lesoprations de piquetage;

    b) lexpiration des dlais fixs ci-dessus, soumet au matre dOeuvre lesdossiers dexcution des ouvrages spciaux mentionns larticle 4.32. Adfaut de visa intervenus dans le dlai dun mois, les dossiers sont rputsviss.

    4.4 : CONDITIONS DACCEPTATION DES PRODUITS SURCHANTIER

    4.4.1 : CAS DES PRODUITS FOURNIS PAR LE MAITRE DE LOUVRAGE

    Si ces produits font lobjet de rserves de la part de lentrepreneur, celui-cise conforme pour leur mise en oeuvre aux instructions qui lui sont alorsdonnes par le matre dOeuvre.

    4.4.2 : CAS DES PRODUITS FOURNIS PAR LENTREPRENEUR

    4.4.2.1 : VERIFICATIONS GENERALES

    Les produits prfabriqus (tuyaux, raccords et pices diverses) font lobjet,dans tous les cas, sur chantier, de vrifications portant sur:

    - les quantits,

    - laspect et le contrle de lintgrit,

    TEXTE

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  • 60

    En application de la norme NF P 16 100, le marquage doitcomporter notamment les indications suivantes:

    - la date de fabrication,

    - lidentification du fabricant et de lusine,

    - pour les tuyaux, la classe de rsistance ou classe de rigidit laquelle ils appartiennent, sil en existe plusieurs pour llmentconsidr,

    - pour les produits base de ciment, la date partir delaquelle ils peuvent tre mis en oeuvre,

    - ventuellement, les marquages supplmentaires qui seraientprescrits par le march.

    Pour les produits normaliss, leur marquage est dcrit demanire exhaustive, soit dans les normes de produitcorrespondantes, soit dans les certifications associes.

    COMMENTAIRES

    - le marquage ou, dfaut, la conformit aux spcifications.

    Ces vrifications sont excutes par lentrepreneur, en prsence du matredoeuvre.

    TEXTE

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  • 61

    4.4.2.2 : CAS DES PRODUITS RELEVANT DUNECERTIFICATION

    Les certificats de qualit visent lunit de production et lesproduits quelle fabrique.

    Le matre dOeuvre conserve la possibilit de procder desprlvements sur chantier et de les soumettre aux vrifications dequalit (caractristiques gomtriques et essais obligatoires)dans une station dessais de son choix, lentrepreneur ayant tdment convoqu. Le matre de lOuvrage supporte alors les fraisde ces vrifications. Lattention est attire sur les difficultsdinterprtation dessais portant sur des chantillons deffectifrduit; comme il sagit de fabrications contrles, linterventionde lorganisme de contrle, fixe dans les rglements descertifications, est recommande pour cette intervention.

    Une certification vise lensemble des moyens de production etde contrle dune unit de production. Elle consiste, enparticulier, sassurer que les contrles pratiqussystmatiquement par le producteur donnent une image fidle dela qualit de sa fabrication et que, par consquent, laconsultation des registres de contrle permet de vrifier que cettefabrication est bien conforme aux spcifications annonces.

    Le maintien du certificat de qualit est subordonn lengagement que doit prendre le producteur de remplacer, sesfrais, les produits qui se seraient rvls dfectueux la suite desvrifications prescrites par le matre dOeuvre et, dans ce cas, rembourser les frais de ces vrifications.

    COMMENTAIRES

    4.4.2.2 : CAS DES PRODUITS RELEVANT DUNE CERTIFICATION

    Sauf stipulations diffrentes du march, les produits prfabriqus (tuyauxet autres lments) faisant lobjet dune certification de qualit, ne sont passoumis dautres vrifications que celles figurant ci-dessus.

    Les produits prfabriqus (tuyaux et autres lments) faisant lobjet dunecertification sont marqus dun des sigles correspondants: NF, NF-SP, SPou Qualif-IB selon les produits.

    TEXTE

    Ressaisie DTRF

  • 62

    4.4.2.3 : CAS DES PRODUITS NE RELEVANT PAS DUNECERTIFICATION ET/OU NON NORMALISES

    Lappartenance ce lot est matrialise par un marquagespcifique.

    4.4.2.4 : CAS DES PRODUITS REFUSES

    4.5 : CONDITIONS DE MANUTENTION ET DESTOCKAGE DES PRODUITS

    4.5.1 : GENERALITES

    Il convient de tenir compte des recommandations du fabricantpour le stockage et la manutention.

    Une attention particulire doit tre porte aux extrmits.

    Il convient pour les produits de les dposer sans brutalit sur lesol et de ne pas les rouler sur des pierres ou sur un sol rocheux,mais sur des chemins de roulement.

    Il convient pour les produits fabriqus en polychlorure devinyle de les protger du soleil lors du stockage, de faon viterles dformations.

    COMMENTAIRES

    4.4.2.3 : CAS DES PRODUITS NE RELEVANT PAS DUNE CERTIFICATIONET/OU NON NORMALISES

    Sauf stipulations diffrentes du march, ces produits prfabriqus (tuyauxet autres lments) sont soumis aux vrifications figurant larticle 4.4.2.1.ainsi qu la vrification de leur appartenance au lot rceptionn par leMatre dOeuvre dans les conditions dcrites larticle 2.1.2.

    4.4.2.4 : CAS DES PRODUITS REFUSES

    Les produits refuss pour un motif quelconque sont revtus dun marquagespcial. Ils sont enlevs rapidement par les soins et aux frais delentrepreneur.

    4.5 : CONDITIONS DE MANUTENTION ET DE STOCKAGEDES PRODUITS

    4.5.1 : GENERALITES

    Les produits sont manipuls et stocks dans des conditions nonsusceptibles de les dtriorer. En particulier, leur manutention est effectueavec des outils adapts.

    Llingage par lintrieur du produit est interdit.

    TEXTERessaisie DTRF

  • 63

    4.5.2 : STOCKAGE PROVISOIRE DES TUYAUX SUR CHANTIER

    Il faut viter les empilages adosss aux cltures ou aux murs.

    (ex : armature elliptique)

    COMMENTAIRES

    4.5.2 : STOCKAGE PROVISOIRE DES TUYAUX SUR CHANTIER

    En labsence de consignes du fabricant, les tuyaux sont disposs selon lesmmes conditions que celles du chargement, le premier rang de tuyauxsappuyant sur deux chevrons horizontaux placs transversalement unedistance des extrmits des tuyaux gale 1/5 de leur longueur des tuyaux. Lahauteur des piles ne doit pas excder celle pratique lors du chargement.

    Pour les tuyaux possdant une armature de conception particulire , seconformer aux consignes spcifiques du fabricant.

    TEXTE

    Ressaisie DTRF

  • 64

    CHAPITRE V : EXECUTION D