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Faut-il dépister
les parents
proches ?
Dr Bruno Buecher
Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris
Partie 1
Qu’entend-on par
« parents proches » ou
apparentés au premier
degré ?
Partie 1Qu’entend-on par « parents proches » ?
4 Faut-il dépister les parents proches?
1.1 1.2 1.3 1.4
2.1 2.2
3.1 3.2 3.3
4.1
Génération 1
Génération 2
Génération 3
Génération 4
Homme
Femme
Apparentés au 1er degré de l’individu 3.2 : Individus 2.1; 2.2; 3.1 et 4.1
Partie 2
Risque de cancer colorectal
chez les apparentés au 1er
degré d’un individu atteint de
cancer ou de gros polype(s)
du côlon ou du rectum
Antécédent de gros polype / cancer
du côlon ou du rectum chez au moins
un apparenté au 1er degré
Partie 2Risque de cancer colorectal chez les apparentés au 1er degré
6 Faut-il dépister les parents proches?
Risque « moyen » Risque « élevé »
1(classe de référence)
3 à 4%
2 à 4
6 à 16%Risque cumulé (absolu)au cours de l’existence
Risque relatif / risquede la population générale
Catégorie de risque
Pas d’antécédent personnel
ou familial au 1er degré de
gros polype / cancer du côlon ou
du rectum
« population générale »
Partie 3
L’augmentation du risque
de cancer colorectal
Partie 3L’augmentation du risque
8 Faut-il dépister les parents proches?
L’augmentation du risque de cancer colorectal chez les apparentés
au 1er degré d’un individu atteint de cancer ou de gros polype(s) du
côlon ou du rectum est fonction:
1 - de l’âge au diagnostic du gros polype ou du cancer chez l’apparenté
atteint
Augmentation du risque supérieure en cas de jeune âge au
diagnostic chez l’apparenté
2 - du nombre d’apparentés au 1er degré atteints
Augmentation du risque avec le nombre d’apparentés atteints
Partie 3L’augmentation du risque
10 Faut-il dépister les parents proches?
L’augmentation du risque de cancer colorectal
chez les apparentés au 1er degré d’un individu
atteint de cancer ou de gros polype(s) du côlon
ou du rectum justifie la mise en place d’un
dépistage systématique par coloscopie
▪ À partir de 45 ans (ou 5 ans avant l’âge au diagnostic le plus précoce)
▪ Répétition tous les 5 ans en cas de normalité, mais prochain contrôle
à 3 ans en cas d’identification et d’exérèse de polypes significatif
Par ailleurs,
Consultation médicale sans délai en cas d’apparition de symptômes d’appel
(douleurs abdominales; perte de sans dans les selles; troubles du transit …)
Partie 4
Y a-t-il une place pour
d’autres examens de
dépistage des polypes /
cancers colorectaux
dans ce contexte ?
11 Faut-il dépister les parents proches?
▪ Pas d’indication d’une recherche d’un
saignement occulte dans les selles
par le test Hémoccult®
▪ Indications de la coloscopie virtuelle
actuellement limitées aux contre-indications
et impossibilités techniques de la coloscopie
« classique » (situations rares)
Partie 4Y a-t-il une place pour d’autres examens?
Partie 4Y a-t-il une place pour d’autres examens?
12 Faut-il dépister les parents proches?
Il faut systématiquement évoquer la possibilité d’une maladie
génétique de prédisposition dans les situations suivantes:
Ces situations rares justifient une consultation de génétique
▪ Polypes en très grand nombre (on parle de « polypose »), et/ou
▪ Multiples cas de cancers du côlon ou du rectum dans la famille, et/ou
▪ Diagnostic(s) à un âge inhabituellement jeune (< 60 ans), et/ou
▪ Association aux polype(s) / cancer(s) du côlon ou du rectum d’autres
types de cancers, notamment du corps de l’utérus (endomètre)