FDT JUIIN 2013

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    La modernits’oppose-t-ell

    ? l’isl

    Maillotsde bain

    Morpho-guidincontournabl

    Exclusif

    I t vi w

    ’O f Yo ss f

    SOYez la pluS belle

    pOur allerdanSer

    Maigriren mangeant

    Le é me 5

    Juin 2013 - 3,5DT

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    Liberté d’expression à la carte?

    Pour un rap, «El Boulissiya Kleb», Weld El 15 a pris deux ans de prison erme. Le ait qu’il se soit volontairement livré à la justiceapr s quelques mois de cavale n’a pas incité celle-ci à la cl émence.Le petit monde des artistes a réagi vivement et violemment àcette condamnation jugée excessive. La toile s’est embrasée etmême le minist re de la Culture a espéré, dans un communi-qué, «voir le rappeur libre parmi les siens». La rédaction deFemmes de unisie s’est aussi indignée de cette peine sév re.Mais une écoute plus attentive nous rév le que les propos les plus choquants arrivent plus loin dans le morceau. Weld El

    15 mart le: «Pour l'Aïd, je voudrais égorger un ic».

    Liberté d’expression, provocation ou appel au meurtre, le sujet est loin d'êtretranché. Quoi qu’il en soit, les voix des modernistes s'él vent à l'unisson pourdénoncer «injustice et cabale» contre les artistes et les intellectuels.

    Nos modernistes ont la mémoire bien courte. Il y a quelques années, ilsavaient soutenu en masse la plainte déposée par la comédienne SawssenMaalej pour propos injurieux contre le rappeur «islamiste» PsychoM…

    La liberté d'expression serait-elle sélective?

    La politique de deux poids deux mesures n’est pas le seul apanage de nosmodernistes. Notre justice, aux ordres depuis l’indépendance, tétanisée parla chasse aux sorci res pratiquée par l'ancien ministre de la Justice qui a li-mogé pr s de 80 juges, semble s’aligner sur les desiderata du pouvoir quelqu’il soit. D’où ces verdicts surprenants où un artiste, que l’on soit d’accordou pas avec son expression, prend deux ans ermes tandis que la vingtained’inculpés dans l’attaque de l’ambassade et de l’école américaines prennentdeux ans avec sursis. Et n’oublions pas Amina qui croupit en prison sans êtreinculpée… Les charges qui p sent sur elle sont plus que disproportionnées:association de mal aiteurs, atteinte à la pudeur et outrage aux bonnes mœurs.Amina peut passer six mois à un an en prison sans être jugée.

    Amina se voir re user le soutien des modernistes qui, de peur de perdre lesmiettes de votes potentiels, l'ont livrée en pâture à une justice désormais plus préoccupée par les mœurs que par la sécurité nationale.

    Emna Darghouth

    En couvertureBCBG Max Azria - Collection

    ETE 2013

    Ch Pa t nai ,La ociété Femmes de Tunisie SARL , adopt l nomcomm cial NexPresse pou nglob no diffé-

    nt uppo t médiatiqu dont Femmes de Tunisie Magazine , mai au i Maisons de Tunisie Magazine

    t La Gazelle revue a bord des avions de la fotte de

    Tuni ai .Tout l info mation u no p oduit ont di po-nibl u l it web: www.nexpresse.net

    Do navant t pou tout vo d mand d publicité,m ci d nou nvoy vo mail à[email protected]

    Directeur de publicationHassen S ar

    ManagementIsmail Ben Miled

    Rédactrice en che Emna Darghouth

    Rédaction

    Farida Ayari Lamia DarragiShirine Guiga, Noemie Zyla, Emna Bach HambaNesrine Belhassen, Raouia Kheder, Shasha atallah

    Direction artistiqueSonia S ar Karoui

    Directeur techniqueAbilly BenziedaMode et beautéShirine Guiga

    Assistante de rédactionHai a Ben Ghorbel

    Assistante de directionArbia MatoussiPhotographes

    Bedis Chaouachi, Samy Snoussi, anya KhemirImpression

    SimpactResponsable Commercial

    Henda AyadiContact commercial

    Commercial@ emmesdetunisie.comContact direction

    16 Avenue Habib BourguibaAin Zaghouane - unis

    Tél. : 70 727 993 - Fax : 70 73 7 684

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    SommaireJuin 2013

    115 Perso116 Psycho-boulot

    Mot ver ses troupesL’art et la man ère

    118 Couple Pourquo ne m’a-t- l toujours pas demand een mar age?

    120 SexoMon mec est nul au l t

    122 Top Ten11 bonnes ra sons de d tester les Femen

    124 PeopleAdaptez votre ma llot de ba n à votremorpholog e

    126 SantéMon t , le sole l et mo

    128 Confessions intimesMar e, je su s amoureuse d’une autre

    130 Au banc d'essaiDar Sabr

    133 Guide134 Votre enfant

    Le calc um c’est cap tal!B en l’occuper pendant les vacances

    138 Déco Marsa Cube, V lla Boccara

    142 FormeLes secrets des stars pour garder la orme144 Soin

    So n de la peau, Ad eu la peau de crocod le146 Nutrition

    Nouveau, Le r g me 5:2150 Cuisine

    Pancakes

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    Bonjour Femmes de unisie, j’ai adoré la nouvelle rubriqueFemmes du mois! C’est une super idée de mettre en valeur letravail de nos emmes dans plusieurs disciplines. En revanche, jene suis pas d’accord avec votre choix d’Amira Yahiaoui! Cettegamine commence à prendre la grosse tête alors qu’elle ne aitrien de spécial à part cracher sur les députés, ce qui est un sportnational en ce moment (elle n’a aucun mérite). A mon sens, ellene serait pas aussi médiatisée si elle n’était pas la lle de Si Mo-khtar qui, en revanche, est une vraie pointure. Je compte sur vous pour aire de meilleurs choix la prochaine ois!

    Lamia, 40 ans, La Marsa.

    Bonjour Lamia, quand nous a ons l ancé cette rubrique, nous a ons très ite compris que nos choix ne feraient jamais l’unani-mité. A la rédaction, nous estimons qu’Amira et son association Al

    Bawsala font du bon tra ail. Nous comprenons que cela ne plaise pas à tout le monde mais cela reste notre choix. Nous espérons queles prochaines femmes représentées con iendront mieux à votreéchelle de aleurs.

    ier des lecteurs

    Bonjour Femmes de unisie, juste pour vous remercier et vouséliciter pour votre rubrique shopping, particuli rement quand

    vous mettez en valeur des articles venant de boutiques pas tr sconnues. Grâce à vous, j’ai découvert l’Addict store du Zéphyr,un concentré de mode pointue pas trop ch re ou encore le Dres-sing de Nanou chez qui j’ai ait le plein de petits bijoux d’été,MERCI!

    Narjess, 34 ans, Mutuelle ille.

    Merci Narjess, nous sommes ra is d’inspirer votre dressing et devous faire décou rir nos adresses fétiches. Décou rez également notre sélection coup de cœur dans la série mode. A très bientôt.

    Bonjour Femmes de unisie, je vous écris pour vous éliciter pour le numéro spé-ial mariage. Je me marie en septembre et j’ai adoré vos propositions de looks. Une

    petite remarque en passant: j’aurais bien aimé avoir de votre part une proposition deieux insolites et originaux pour célébrer mon mariage, je voudrais sortir des sentiers

    battus et des salles habituelles… Avez-vous des conseils? Sinon, il manquait aussi unujet: «Survivre à sa m re et à sa belle-m re durant les préparati s du mariage» J

    Merci pour votre super travail. Habiba, 27 ans, Sousse.

    Bonjour Habiba, merci pour vos encouragements. Nous sommes très heureux que ceuméro spécial vous ait plu! Pour ce qui concerne les lieux pour les mariages, c’est uneonne idée, mais nous ne sommes pas un magazine spécialisé en mariage, donc peut-tre pas les mieux placés pour faire cette sélection. Nous a ons préféré rester dans notreomaine, à sa oir la mode, la beauté et l a ie perso. Pour ce qui est du sujet mamans et elles-mamans, considérez que votre idée n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd...

    Continuez à nous lire, vous la retrou erez dans un futur très proche!

    Super idéeSpécial mariage

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    Cette ann e, Nana, marque leader de l’hyg ène m n ne, s’assoc e à l’athlète Ha-b ba Ghr b pour c l brer la emme en Tun s e.Une campagne de commun cat on v ent d’être lanc e par Nana v h culant un mes-sage de sout en à la emme tun s enne en vue de lu redonner confance et lu p rou-ver que tout est poss ble s l’on cro t en so . V ce-champ onne olymp que au 3000 m, cône nat onale et d tentr ce du record deTun s e en courses de dem - ond et de ond, Hab ba Ghr b est devenue un sym-

    bole de la emme tun s enne act ve et nd pendante. Elle est un modèle d’espo ret de r uss te pour toutes les emmes.La m n t , l’opt m sme, l’amb t on et la confance sont des valeurs que Nana et lachamp onne d’athl t sme d endent conjo ntement et souha tent partager avec les

    emmes d’aujourd’hu .Depu s toujours, Nana sout ent et c lèbre les emmes avec beaucoup d’ mot on etrevend que le a t que chaque emme do t pouvo r aller au bout de ses rêves.En tant qu’ambassadr ce de la m n t , Nana est galement le sponsor o fc el des

    d t ons 2012 et 2013 du tourno m n n de Tenn s Nana Trophy WTA (World Tenn sAssoc at on). A travers ces collaborat ons, Nana a voulu o r r aux jeunes sport ves lesout en et l’encouragement vers la r uss te.

    Nana et Habiba Ghribi: un duo gagnantpour célébrer les Tunisiennes

    Gourmandise, uneemme à la tête d’une

    success-story tunisienneGourmandise a été choisie comme entreprise leader dansson domaine pour accueillir une soixantaine de emmes che sd’entreprises pour êter la Journée mondiale de la Femme Che d’entreprise, accompagnées de Son Excellence l’Ambassadricede Malte, Son Excellence l’épouse de l'Ambassadeur de Franceet la Représentante économique de l›ambassade de Chine. Lavisite du site de production de Gourmandise a duré 1h15min eta été suivie d'un bu et présentant essentiellement la collection2013 de Gourmandise.Par ailleurs, Gourmandise a lancé un jeu sur sa page Facebooket comme la gagnante était une emme, Mme Kamoun a proftéde la journée du 17 mai ainsi que de la présence de cette belleassistance pour lui remettre son chèque-cadeau de 500 dinars.La marque ne cesse de progresser en matière d’o re et de com-munication, s’imposant ainsi comme le leader incontesté dans sondomaine. Cela nous ait doublement chaud au cœur : une marquetunisienne dirigée par une Tunisienne et pas des moindres !

    Essie va une nouvelle fois faire des émules cet été avec ses nouvelles laquesestivales. Composée de 6 petites bombes de couleurs ultra pigmentées,a nouvelle collection Naughty nautical promet aux beauty addicts desmanucures hautes en couleurs. Dans cette gamme, on retrouve deseintes incontournables et des nuances plus subtiles allant du bleu layetteau pastel, en passant par des tonalités ashy. Essie Weingarten, créatricede la marque et gourou beauté des nailistas a imaginé une collectionqui sent bon le sable chaud et l’été. «Cette collection s'adresse auxemmes qui aiment le soleil», af rme-t-elle. Le ton est donné et c’estans hésiter qu’on succombe à ces toutes nouvelles couleurs. Pour les

    adeptes de la tendance émeraude, on mixe le Naughty Nautical (bleu

    vert marin irisé) aux mains avec The more the merrier (vert citron) aupieds. Notre robe imprimée ira à la perfection avec le Sunday Funday corail aux accents mandarine) en manucure et Rock the Boat (bleu aux

    nuances chatoyantes) en pédicure pour calmer le jeu. On n’oublie pases plus romantiques, qui seront certainement séduites par Full Steam

    Aheah (lilas aux re ets nacrés) et The Girls are Out (fuchsia tirant sur lepivoine). De quoi irradier tout l’été !

    Le lein e o le rsa e les no ea x

    ernis ESSIE

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    S r h Jessic P rker l ce s lig e de

    ch ussuresDéjà quinze ans depuis la première ois que Carrie Bradshaw nous parlait d’amour, de sexe et de chaussures ! L’héroïnede Sex and The City lance sa première collection de souliersavec le soutien de Georges Malkemus, qui n’est autre quele PDG de Manolo Blahnik, sans doute la gri e la plus citéedans la ameuse série télé. «Parce que j’ai eu à jouer cerôle, je portais beaucoup de chaussures, et du coup, j’ai appris énormément», explique Sarah Jessica Parker dansuneinterview au magazine Vogue UK. Une nouvelle qui nesurprend pas, puisqu’elle n’a jamais caché sa passion pour les escarpins, à l’écran comme à la ville.Outre des stilettos, la collection intègrera aussi des sacset des trenchs, choisis dans des couleurs «qu’on n’a pasl’habitude de voir», confe-t-elle au magazine. Pour cetteligne, SJP s’est inspirée des «grands labels de la vieilleécole comme Charles Jourdan et Maud Frizon», en ayant pour objecti d’o rir «quelque chose de di érent». Épuré,élégant et surprenant seront donc les maîtres mots

    GAMME SOLAIRE pour PEAUX SENSIBLESProtection des peaux sensiblesSPF 10, 20, 30 et 50+Cette année, on consomme le soleil avec modération et en prenant soinde notre peau sensible. On évite ainsi les taches, les coups de soleil et levieillissement cutané.

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    A e A ène, asse n so s rès a e ro e ion

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    Le Coq Sportif prend sesquartiers à Menzah 6

    Cara Delevingne,ouvelle égérieaint-Laurent

    Déjà distribué dans les plus grandes enseignes d’articlesde sports, le Coq Sporti décide, par l’intermédiaire deson distributeur o fciel Omega Négoce, de ren orcer sonimplantation sur le territoire tunisien pour augmenter sonattractivité en ouvrant le 8 juin 2013sa deuxième boutique àMenzah 6.Un espace d’environ 90m2 dans lequel on trouve les collectionsde la marque rançaise: textile, chaussures et accessoirespour homme et emme. Les t-shirts, polos, hoodies, basketsrappellent les valeurs de la marque: originalité, amour de sport et élégance. Lignes modernes et épurées, la boutique reprendl’esprit de la marque par un mur de photos retraçant les plusbelles histoires sportives de la marque.

    Invités d’honneur, la Miss Tunisie 2013 Hiba Telmoudi et l’acteur Marwène Ariane sont venus pour êter l’inaugurationde la boutique avec les clients ans de la marque dans uneambiance estive et une décoration rappelant la marquetricolore.L’année 2012 a représenté une année exceptionnelle pour leCoq Sporti qui a célébré son 130e anniversaire. Une marquequi ne cesse de briller par son retour en tant qu’équipementierdu Tour de France qui marquera en 2013 sa 100e édition.Boutiques le Coq Sporti :Ré érence : Les boutiques le coq sporti en Tunisie :· Tunis: centre commercial Menzah Palace, El Menzah 6, 2e étage· Sousse: centre commercial Les Champs Elysées, route touri sti queSite web : http://www.lecoqsporti .com/

    LE TOP BRiTANNiQUE LE PLUS EN VOGUE DU MOMENTDEViENT LA NOUVELLE éGéRiE DE LA MARQUE SAiNT-LAU-RENT POUR LA CAMPAGNE AUTOMNE-HiVER 2013-2014.

    Celle qu v ent de re user les avances de notre cher Leonardo D -Capr o et qu a a t une appar t on très remarqu e lors de la 66e

    d t on du Fest val de Cannes ne cesse de a re parler d'elle. Duhaut de ses 20 ans, le mannequ n pose pour la nouvelle campagneautomne-h ver 2013-2014 de Sa nt-Laurent.Succ dant à Mar lyn Manson et Courtney Love, Cara Delev ngneexpose sa rock'att tude devant l'object d'Hed Sl mane, d rec-eur art st que de la Ma son. Shoot e à Los Angeles, la campagne

    montre le top de dos ou de ace, portant des p èces de la nouvellecollect on telles qu'une m n jupe en cu r ou des boots no res. Enplus des cl ch s, la nouvelle g r e et Cole Sm th (le chanteur dugroupe D v, qu a galement s gn la mus que de la v d o) appa-a ssent dans un cl p n d t qu repr sente avec br o l'un vers ch c

    et rock de la gr e Sa nt-Laurent rev s t e par Hed Sl mane. Chan-euse, g r e de Burberry ou d' Yves Sa nt-Laurent Beaut , une

    chose est sûre: Cara Delev ngne a plus eurs cordes à son arc ! Et çau r uss t plutôt b en.

    Nouveau chez Yves RocherFraîcheur pr ntan ère du par um du muguetau mat n.Retrouvez la raîcheur pr ntan ère du par umdu muguet en eurs tout juste cue ll danscette eau de to lette qu la sse sur la peau unpar um ra s, vert et en vrant.id ale pour l’ t , cette eau raîche orale aux

    ragrances des jard ns d’Eden vous s du raans aucun doute.

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    a e Y esRo er

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    Depuis le 1er mai, les jeunes hommes tunisiens peuvent découvrir la nouvelle et unique adresse de lacélèbre enseigne Tommy Hil ger, au Carré du Lac.

    La maison Tommy Hil ger, fondée en 1984, a introduit lePreppy Style (en référence aux classes préparatoires) quicaractérise la jeunesse intellectuelle et élitiste des écoles de

    prestige américaines à l’instar de Yale et Harvard, donnant naissance à une véritable philosophie pour la marque. Il s’agit d’un style de garçon de bonne famille, à l’esprit aussi

    chic que sportif, dont la panoplie vestimentaire se composeimpérativement d’un blazer, porté dépareillé avec un chinouni (bleu marine, beige ou rouge) et d’une chemise Oxford.

    A la fois classiques, cools et un peu dandys, ses modèlesconnaissent un succès international et font de Tommy

    Hil ger l›une des marques les plus adulées par les jeunescitadins.

    Aujourd’hui, la marque modernise le dresscode masculin,

    dépoussiérant ainsi le look BCBG par des couleurs viveset des coupes plus larges. Une touche de fantaisie qui, loinde contrarier l’essence de la maison Hil ger, lui insuf eune pointe d’excentricité, un mélange des genres dont lelabel tire sa force.

    Vous pouvez, désormais, découvrir la collection printemps-été 2013 allant d’un Surf look à même de vous

    emporter sur la vague du nouveau style estival, aux looks plus sophistiqués, dignes d’un grand voyageur ou d’unnavigateur en mer avec des classiques décontractés et des articles uniques à porter la journée comme en soirée.

    La maison n’a pas oublié Mesdames, leurs dénichant une panoplie de chaussures, sac à mains, portefeuilles,ceintures… Les adeptes de Tommy Hil ger peuvent ainsi pousser le vice de la passion grâce à cette gammed’accessoires dans le même esprit sport chic.

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    ur vous

    «Au secours, pardon»ou comment un Beigbederpeut aussi être raté

    Alors automatiquement, quand j’ai eu sousa main «Au secours, pardon», je m’imagi-

    nais déjà en pleine délectation pour au moins, 4 jours. Que nenni!!

    Ce que d’autres reprochaient au style de’écrivain, à savoir le côté éparpillé, les idéesalancées en vrac, le fl conducteur qui se

    erd, le tout agrémenté de phrases trash,tait ce que j’aimais chez lui… jusqu’à «Auecours, pardon».

    Pourquoi? Parce que l’idée de départ estien, mais qu’elle est mal exploitée. L’his-oire est celle d’Octave, le rédacteur publi-itaire de 99 francs. Il part à Moscou à laecherche d’un visage parfait. Son nouveau

    métier est talent scout, un chasseur de têtespécialisé dans les beaux mannequins. L’idéest de dénoncer (encore une fois) la dictature

    de la beauté et de l’argent en saupoudrant leout d’une histoire d’amour entre Lena, ado-

    lescente de Saint Petersbourg, et Octave, quiaimera pour la première et dernière fois.Dans «Au secours, pardon», FrédéricBeigbeder essaie de reprendre la même for-mule que pour «99 francs» mais en traitantun gros sujet sociologique, celui de la tyran-nie du monde de la beauté, en l’occurrence

    envers les toutes jeunes flles russes (géné -ralement, elles ont à peine 15 ans). Le hic,c’est qu’on n’y croit pas. Autant «99 francs»ou encore «L’Amour dure trois ans» sontcrédibles, autant ce petit roman peine à vousaccrocher. L’intrigue est quasi inexistante oualors ennuyante. Au bout de 150 pages, lelecteur a l’impression que tout est dit.J’avais envie de découvrir Moscou davan-tage, d’aller dans la profondeur du systèmeinfernal de recrutement des mannequinsà peine pubères. J’avais envie de lire plusde «confessions intimes» du Beigbe’, de

    ses pulsions suicidaires, de son addiction àl’interdit, etc. Rares moments où l’écrivainse dévoile en entier. Je suis tout simplementrestée sur ma faim.«Au secours, pardon», un titre qui colle

    bien à l’ouvrage. Beigbeder s’excuserait-ild’avoir pondu une œuvre littéraire pas réus-

    sie? Bon, pardonné… mais on attend mieux pour le prochain roman.Extrait: «Leurs plans de com› sont cloison-nés par tranches d’âge: les 15-35 ans (pro-

    blèmes de peaux acnéiques); les trentenaires(qui croient qu›elles ont encore vingt ans);les quadragénaires (qui rêvent qu›elles ontencore trente ans); les quinquagénaires (quiespèrent que leur lifting ne se voit pas trop).Moi, coup de bol, je m›occupais des 15-35,c›est-à-dire davantage des 15 que des 35.»

    Raouia Kheder

    Il paraît que Frédéric Beigbeder, soit on l’aime, soit on le déteste.Avant de lire «Au secours, pardon», j’étais plutôt d’accord. J’avaisdéjà lu le ameux et incontournable «99 rancs» (rebaptisé«14,99 euros»), roman auquel j’ai tout de suite accroché. A

    l’époque, Beigbeder avait carrément chamboulé ma perceptionde l’œuvre littéraire. Carrément méchant, disons-le, trash età la limite par ois de la dépravation, «99 rancs» est choquantmais il permet surtout le questionnement sur toute l’industrie

    actice et arouche de la publicité. C’est dans cette optique làque je suis devenue adepte de Beigbeder. J’ai ensuite découvert«Windows on the world», «L’Egoïste romantique», «L’Amourdure trois ans» (théorie par ailleurs très pertinente), etc., et’étais chaque ois agréablement surprise. La liberté de ton était

    toujours au rendez-vous. Et la légèreté de la lecture permettaitque je trimballe Frédéric partout avec moi.

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    our vous

    Il serait peut-être inutile de dire que le dernierarantino est violent. Je sais que ce n’est pas tr s

    glamour, ni tr s éminin. Mais comment dire… lessc nes violentes de arantino ressemblent plus àdes chorégraphies qu’à des images pouvant heurterla sensibilité des plus j eunes. Paroles d’une véritablesensible et romantique. OK, il y a du sang qui gicle partout, mais ce n’est pas le plus important. Et puisc’est la marque déposée de arantino… ceux quiont regardé Kill Bill savent de quoi je parle.Mais parlons sérieusement deux secondes, qu’est-ce qui ait qu’un lm où l’on tue à tout va, où lesacteurs sont pratiquement tous masculins, et qui se présente comme un western spaghetti soit un coupde cœur pour la jeune spectatrice romantique etsensible que je suis?

    D’abord l’originalité. L’histoire se passe deux ansavant la guerre de sécession dans le sud des Etats-Unis. Le Dr King Schultz (interprété par Chris-toph Waltz, Col. Hans Landa dans IngloriousBasterds), un chasseur de primes allemand, aitl’acquisition de Django (Jamie Foxx qui a jouéentre autres le personnage de Ray Charles dansson lm biographique), un esclave qui peut lui êtreutile. En e et, Django connaît les r res Brittle,des meurtriers que cherche le Dr Schultz. Ce der-nier promet alors à Django sa liberté s’il consentà l’aider. Et si le but du docteur est de traquer lestêtes mises à prix, celui de Django reste de trouverBroomhilda, sa emme, dont il a été séparé lorsd’une vente d’esclaves.

    Et dans toute cette aventure, arantino alterne dessc nes hilarantes et d’autres d’une violence dérou-tante. C’est ce qui ait que ça passe, peut-être… àcoups de rires et de ous rires. Le sujet est pourtantsérieux. On parle là de la traite des noirs aux Etats-Unis, mais on en parle ranco, avec des mots crus,sans tabou.

    Autre bon point que marque le réalisateur: lechoix et le jeu des acteurs. Jamie Foxx est tr s cré-dible dans son rôle d’esclave trans ormé en petitemachine à tuer tr s intelligente. Certaines phrasesmarquent, notamment la ameuse: « Django…the D is silent ». Léonardo Di Caprio, quant à lui,excelle dans son second rôle de méchant.Et puis le côté western spaghetti avec tous ses in-grédients: les grands paysages désertiques dignesdu lonely boy et la musique d’Ennio Morriconenous plongent dans une ambiance particuli re,étrange mais agréable à regarder.

    Bon à savoir pour les plus sceptiques encore (peut-être ai-je trop parlé de sang et de sc nes violentes?):aux Etats-Unis, Django Unchained est le plus grossucc s de la carri re de arantino, avec plus de 130millions de dollars de recettes. En France, le suc-c s suit. Et puis, pour ce qui est de la unisie, dansmon entourage cinéphile, on ne parle que de lui.OK, c’est à 90% des avis masculins, mais je suis prête à parier qu’on pourra aire basculer la balancetr s bientôt. Chiche?

    Raouia Kheder

    Django UnchainedLe dern er Tarant no

    Voici le dernier bijou de Tarantino. Les plus chanceuses ontpu voir le lm dans les salles sur grand écran. Les autrespourront toujours se ruer sur leur vidéo club le plus proche.Django Unchained déchaîne les critiques élogieuses, maisles critiques virulentes aussi et pour cause: on l’accuse déjàd’être un lm raciste. Preuve que c’est un lm réussi? Peut-être. Pour mon cas, il se classe parmi les meilleures œuvrescinématographiques de ces derniers mois.

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    On a mangé pour vousGu de des gourmets tun s ens etnouvelle terreur des restaurateurs!

    Femmes de Tu isie d ich pour vous le meilleur guidetu isie des rest ur ts, u e vr ie bible des gourm ds. Il s’ git d’u groupe F cebook do t l puiss ce est de plus e plus redou- t ble! Plus de 4000 membres teste t tous les jours rest ur ts, c s et

    utres pâtisseries e do t u vis l plup rt du temps objecti et surtout impitoy ble.Le groupe cr p r Dorr Ferrero Rocher, ouvelle gourou dest bles gourm des, permet ussi de co ître tous les ouve ux bo s pl s bou e. Les membres se p rt ge t photos et co seils sur les lieux à visiter et ceux à viter.

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    Les caravanesdocumentaires:

    Cinéma citoyenPar Farida Ayari

    Quelques mois avant la révolution, Hichem Ben Ammar démissionnait de son poste d’enseignant à l’IPSI (Institut de la presse et des sciences de l’in ormation).«C’était devenu impossible! Apr s un vol de matériel, on a en ermé les téléviseursdans des cages. Une vision intolérable qui symbolisait la censure,» se souvient-il. La révolution survient et tout devient possible. Ce d ocumentariste, à qui l’ondoit le meilleur du documentaire tunisien, rencontre la responsable d’un grandcentre culturel occidental qui lui demande: «Comment vous aider?» «J’aime-rais que la unisie devienne ma salle de classe!» répond Hichem Ben Ammar, quiexpose son projet de Caravanes documentaires… Porter le cinéma et la culture del’image dans les coins les plus reculés et déshérités du pays, susciter le débat entreles citoyens des régions et ceux des villes, promouvoir des comportements et desattitudes civiques, telle est la modeste contribution de Hichem Ben Ammar et desa petite équipe à la révolution culturelle dont la unisie a tant besoin.

    Le cracheur de eu anime les rues d'El Haouaria

    La derni re caravane s’est arrêtée à El Haouaria à l’occasion de la jour-née mondiale des oiseaux migrateurs. La pointe du Cap Bon dans le droit

    l du détroit de Sicile est en e et sur la route des oiseaux qui parcourentdes milliers de kilom tres pour rejoindre les terres chaudes de l’A rique àl’approche des hivers rigoureux d’Europe et qui, au mois de mai, y ontleur ultime halte avant la traversée de la Méditerranée sur le chemin duretour. Intitulée «Un week-end avec les oiseaux», l’escale proposée par lesCaravanes documentaires s’est déroulée du 17 au 19 mai et s’est ouverteavec le magni que «Peuple migrateur» de Jacques Perrin.El Haouaria est le domaine des auconniers, tradition ancestrale transmisede p re en ls qui, chaque printemps, capturent et dressent à la chassequatre jeunes aucons ou éperviers (le quota imposé pour préserver l’es- p ce). Ainsi, les caravaniers venus de la capitale ont été initiés à l’art de la

    auconnerie et pourront désormais briller dans les salons en précisant quel’épervier est destiné à la chasse de la caille et le aucon p lerin à celle dela perdrix.

    Harragas récidivistesEl Haouaria est surtout à 120 miles nautiques (223 km) de Lampedusa etdonc port de prédilection pour les jeunes qui «brûlent» vers l’Europe.Aussi, les Caravanes documentaires ne pouvaient aire l’impasse sur lesmigrations des hommes, décuplées depuis la chute de l’ancien régime.

    rois œuvres ont illustré ce phénom ne: «Oxyg ne de la liberté» de So-nia Giardina, témoignages de harragas recueillis dans les centres d’accueil pour demandeurs d’asile de Mineo, pr s de Catane (Sicile); le tr s bon« ous brûlés» de Leïla Chaïbi tourné entre 2009 et 2011, qui rapportele récit d’un survivant sur ond de révolution; et «Séparations» de FathiSaïdi, l’aventure sordide d’un p re de amille qui a «brûlé» depuis la Li-bye et a échoué dans la banlieue parisienne avec, en parall le, les crainteset les espoirs de son épouse et quatre en ants restés au pays. Echanges télé- phoniques et épistolaires où les uns et les autres tentent de se rassurer avecla pudeur qui souvent accompagne la mis re.

    Ces trois lms ont suscité des débats en ammés. Des harragas qui ont«brûlé» plusieurs ois (6 p our l’un d’entre eux) ont exprimé la rage et lahargne semées au plus pro ond d’eux-mêmes par la corruption et l’enri-chissement illicite et acile d’une certaine catégorie de l’ancienne classedirigeante. Ils ont raconté comment les ics italiens les accueillaient avecdes vêtements propres, du savon et du shampoing, des repas chauds etcomment, au retour en unisie apr s expulsion, ils étaient jetés à la casernede Bouchoucha ou au centre de détention du Gorjani. «Avant mêmeque le ic tunisien te demande ton identité, tu reçois une ba e!» avouel’un d’entre eux, tandis que Kaïs, grand jeune homme dégingandé à la sil-houette de Lucky Luke, raconte pourquoi il a pré éré «brûler» vers le sudet s’est retrouvé à travailler sur les champs de pétrole du chad, au cœurde l’A rique.

    Certains citadins ont été choqués par les propos crus de ces jeunes hommesqui n’ont plus rien à perdre. D’autres ont essayé de les raisonner. Deux u-nisie, jusqu’ici séparées par le mur de l’apartheid social, se sont retrouvées

    ace à ace et se sont découvertes. Des instants rares qui n’auraient jamais pu exister sans les Caravanes documentaires.Les prochaines étapes auront lieu en juin, à Monastir, pour célébrer la journée mondiale de soutien aux victimes de la torture et en juillet, en unlieu qui reste à déterminer, sera organisé un atelier d’initiation au dessinanimé pour en ants sur le th me de l’en ant-citoyen avec des thématiquescontre la violence et l’échec scolaire.

    A l’automne, les Caravanes documentaires poserol’andalouse, avec une série de lms musicaux donluths et délices» qui met en sc ne Abdelsadek Chle maestro de étouan, surnommée «la lle de Greet de lumi re» de la ranco-marocaine Izza Genconsacré toute sa carri re à la production d’une audiovisuelle de la musique marocaine. Marquezrentrée mélomane en sons et en images sur ond du terroir.D’ores et déjà, vous pouvez prévoir de aire votdans le Sud tunisien pour la troisi me édition des

    estation phare des Caravanes qui s’impose commdes documentaristes tunisiens.

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    Questio : music leme t, vous -t-o d jà tr it de« o co orme », d’ ti co ormiste, d’origi l ousimpleme t de «di re t»? Vos goûts music ux e so t p s orc me t ceux de l m sse et o e risque p s de vous voir voustr mousser sur Di mo ds de Rih ou sur Get lucky qui it u t b c d s les ch rts de cet t . Si c’est le c s, e vous i qui tez p s. Dor v t e Tu isie, o org ise des v eme ts sp ci ux pour s tis ire vos tymp s (et ccessoireme t vos yeux). Et les re co tres i ter tio les de musique lter-

    tive de C rth ge se pl ce t e tête de liste em tière d’i ov tio . Du 18 u 23 jui 2013, lecollecti Musiq w ss lem propose des re co tres pour le moi s origi les.

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    Jasser Haj Yousse

    Macadi Nahhas

    Musiqa wassalem… kesako?C’est un collecti d’artistes et de pro essionnelsdu spectacle créé à unis en octobre 2011. Nédu besoin d’exprimer une identité arabe, et enparticulier maghrébine, à travers l’instaurationde la culture alternative, le collecti Musiqa was-alem s’active depuis deux ans à renvoyer unemage moderne, vive, créative et plurielle de launisie.

    Lors de sa premi re édition, le collecti a mise paquet. Du 14 au 20 juin 2012, di érents

    artistes arabes et maghrébins se sont produitsur l’esplanade du Musée de Carthage et ont ait

    vibrer le public sur des sons nouveaux. Certainspectateurs étaient déjà convertis. D’autres ont

    pu découvrir en live d es artistes tels que Mas-hrou3 Leila du Liban ou encore Zeid Hamdanet Maryam Salah (Liban et Egypte). Liban,Egypte, Palestine, Algérie, Iraq ont participé àcette session à côté de nos artistes locaux: Ba-diaa Bouhrizi, Neshez et Barbarouts ont mis le

    eu sur sc ne.Cette année encore, on réit re l’expérience.Mais non, on ne prend pas les mêmes et on re-commence. Le principe de Musiqa wassalem estde aire découvrir la sc ne alternative.

    Programme 2013Le collecti nous dévoile son programme decette deuxi me édition. Du nouveau mais sur-out du bon son avec en ouverture le mardi 18uin: 7ess (groupe tunisien dirigé par Mahdi

    Chakroun) et Macadi Nahhas de Jordanie. Pourceux qui ne connaissent pas la jeune chanteuse,l aut juste savoir que c’est à la suite de sa ren-

    contre avec le grand Zied R ahbani que l’artistedécide d’abandonner ses études et de se consa-crer enti rement à la musique. ant mieux pournous!

    Le mercredi 19 juin, nous avons rendez-vousavec Jasser Haj Yousse (violoniste et compo-iteur tunisien de renommée mondiale qui a

    collaboré avec des pointures comme BarbaraHendricks et Youssou N’dour). Juste avant,Ensemble Ali nous régalera. Ils regroupent àeux seuls trois nationalités: ég yptienne, palesti-nienne et irakienne. Fondé par le joueur de luthrakien Khayem Allami, à côté du compositeur

    et chanteur palestinien, amer Abu Ghazelehprésent lors de la premi re édition de Musiqa

    wassalem) et le musicien égyptien MauriceLouca, l’ensemble s’agrandit et est rejoint pardes musiciens à la ois traditionnels et contem-porains. Un beau mélange nous attend.

    Le groupe tunisien Gultrah Sound System et lesHoba Hoba Spirit du Maroc seront sur sc neeudi 20 juin. Reggae a ro, usion, rap, rock et

    autres sons venus du monde sont le mode d’ex-pression de ces deux groupes explosi s. A noter

    que le groupe Hoba Hoba Spirit existe depuis1998 et qu’il a déjà conquis pas mal de specta-teurs dans le monde arabe.

    N’oublions pas que le vendredi 21 juin mar-quera la ête de la musique. A cet e et, le collec-ti prévoit un concert gratuit à l’avenue HabibBourguiba. Une belle initiative qui s’inscritdans la politique du collecti , à savoir la volontéde donner corps à cette musique, le désir de larapprocher d’un public en demande, et surtoutla volonté de aire connaître cette musique desautres publics. Rendez-vous donc le 21 juin àl’avenue Habib Bourguiba.Le lendemain, l’esplanade du Musée de Car-thage accueillera Dub Mel Kabba/ArmadaBizerta/Mr Kaz ( unisie) et El Rass & Munma(Liban).

    Pour la clôture qui aura lieu le dimanche 23 juin, ce sera Awalé (UK unisie) en prime time.Si vous êtes adepte de l’a robeat, du unk éthio- pien et des harmonies de l’Europe de l’est, neratez surtout pas la derni re soirée. La deuxi me partie sera assurée par inariwen du Mali.

    Un programme riche pour les amateurs demusique alternative… et pour tous les autres.L’espace de l’esplanade du Musée de Carthagese prête à ce genre d’occasion où vous pourrezmême venir accompagnés de vos en ants.

    A noter que les billets coûtent 10 dinars, ceux dela clôture 20 dinars et l’abonnement 45 dinars. Abonnements et billets seront mis en ente auTéâtre municipal de unis, au Musée de Car-thage et au Palais El Abdellia à La Marsa à par-tir du 13 juin.

    Ceux qui ont assisté à l’ouverture l’année der-ni re se souviennent du couvre- eu décrété encette période. Malgré l’agitation, le estival avaitannoncé: «Faisant du couvre- eu instauré parle gouvernement à la veille du début des estivi-tés, le collecti Mousiqa wassalem a tenu à ne pasdécevoir son public. Avec le soutien solidairedes artistes, les horaires des premiers spectaclesse sont vus avancés de 2h30 sans que cela n›aita ecté ni la prestation des artistes ni l'a uencedu public.»Gageons que tout se passera bien cette année.

    Page Facebook de l’é énement pour plus d’infor-mations:https://www.facebook.com/ e ents/547570145284944/?ref=br_tf

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    https://www.facebook.com/events/547570145284944/?ref=br_tfhttps://www.facebook.com/events/547570145284944/?ref=br_tfhttps://www.facebook.com/events/547570145284944/?ref=br_tfhttps://www.facebook.com/events/547570145284944/?ref=br_tf

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    50 EnquêteL islam est cmodernitéProjet de Conboulevard poud Assemblée

    57 émoignagesLe éminismecompatible av

    58 Portrait de eLes emmes d

    60 OpinionsLes expériencconstitutionne: entre poids ddé s de la réa

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    Depuis le 14 janvier 2011, la unisie a beau-coup plus changé que durant le demi-si cle deson indépendance. Les sala stes se sont afrmésau grand jour et prônent le jihad, les hijabs etles niqabs ont bourgeonné comme la mauvaiseherbe au premier jour du printemps. Même le président de la République semble avoir jeté auxorties son engagement séculier pour les droitshumains et plaide pour autoriser les niqabées àsuivre les cours universitaires a ublées de leursoripeaux sinistres. Les emmes qui arborentleur chevelure essuient, dans certains quartiers,des regards haineux et la vindicte de prédica-teurs nourris au wahhabisme, l’islam le plusarriéré de la plan te. «L’islam a été appauvri desa dimension spirituelle et on a ait de l’islamune religion de ormes avec un code vestimen-taire. La pri re est devenue collective et institu-tionnalisée. Il est certainement plus acile de selaisser pousser la barbe ou de porter le voile qued’ouvrir un livre,» afrme l’islamologue et lin-guiste Ol a Yousse (voir entretien). En e et, onnous sert du takbir à chaque coin de rue, l’appelà la pri re est au maximum des décibels et la violence politique a pris le relais de l’oppressiondictatoriale contre laquelle le peuple tunisiens’est soulevé. Les constituants nous concoctentune Constitution qui ouvre la voie à l’instaura-tion d’une théocratie (voir article). La unisieest-elle en train de perdre sa spéci cité de paysmusulman moderne, ouvert et tolérant? Peut-on être musulman(e) et moderne?

    Les philosophes consid rent la modernitécomme la lutte contre l’arbitraire de l’autorité,contre les préjugés et contre les contingences dela tradition avec l’aide de la raison. La moder-nité, c’est remplacer Dieu par une autorité ve-nant de l’homme, à condition qu’il soit guidé par des principes universels plutôt qu’assujettià ses penchants ou à ses intérêts. Dieu ou la rai-son? C’est bien le dilemme qui se pose en terred’islam où religion se con ond avec politique.Ce qui était valable il y a 14 si cles, au momentde la succession du proph te, est-il toujoursd’actualité? De nombreux penseurs musulmansremettent en question cette vision moyenâgeusede l’islam.

    Le philosophe et anthropologue Yousse Seddik afrme qu’il est «légitime pour tout musulmande relire et d’interpréter le Coran de son pointde vue personnel» et recommande de le lire «endehors de toute source traditionnelle et avec unregard neu .» Le philosophe et anthropologuedes religions algérien Malek Chebel privilégieles «aspects lumineux» de l’islam et souligneque «cette religion n’a pas toujours été pétriedes archaïsmes que nous déplorons aujourd’hui.Ce sont les théologiens orthodoxes, auxquels les

    emmes doivent la chape de plomb qui p se surelles, qui ont gé la pensée musulmane au IXesi cle, en codi ant la charia et en stoppant toute ort de renouvellement.» D s lors, l’islam estdevenu «orphelin de la raison, et l’islam entre

    nalement dans les temps modernes anquéd’un seul mod le, celui du pouvoir selon laLoi,» constate le politologue Hamadi Redissi.Soulignons que cette «Loi», dite «sacrée»,n’est pas le Coran mais la charia açonnée par leshommes et donc loin de la parole divine révéléeau proph te.

    “ L libert et les drque les isl mistes les coe so t reco us qu’à c

    p rmi les musulm s, pleurs co ceptio s

    Alors, disons-le une bonne pour barrer la route à ceux quimposer un syst me totalitairnous stigmatiser comme méou «occidentalisés» du Hizble Coran et seulement le Coquintessence universelle et

    oi dans le respect de l’autreCar comme nous le rapporteAverro s dans son CommenRépubliques dé nissait la démla communauté où chacun econtrainte.»

    Rejetons aussi ce concept impd’islamisme modéré. Il n’exil n’existe pas une extrêmeNe nous leurrons pas, prévie«La liberté et les droits, tels les conçoivent, ne sont reconn parmi les musulmans, partagtions anatiques».

    Reconquérir la raison et sépa politique, tel est l’enjeu de la pays musulmans.

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    L’islam empêcherait-il les femmesde jouer pleinement leur rôle deitoyennes?l aut toujours avoir à l’esprit que l’islam est

    apparu il y a 14 si cles. Il est donc clair que lesconcepts du Coran, des hadiths et des exég tesont liés à cette époque. Mais en tant que lin-

    guiste, je peux vous assurer que le Coran a unepluralité de sens. Pour la moindre phrase ouocution, il y a plusieurs mani res de présentere texte, de l’analyser et donc de l’interpréter...

    Cela donne toute sa richesse à ce texte car s’iln’y avait qu’un seul sens, ce serait tr s restricti et cela limiterait toute ouverture de ce texte àa modernité. Il y a une vision moyenâgeuse du

    Coran qui correspond au moment de la révéla-ion. Mais il y a aussi une vision ondée sur desvaleurs humanistes qui dépassent le cadre spa-io-temporel de la révélation, des valeurs univer-elles qui permettent d’adhérer à la modernité.

    Ol a Yousse est linguiste,psychanalyste et islamologue.Son approche originale etsingulière démontre que letexte sacré n’est pas un rein àla modernité(1).

    Pourquoi l’ijtihad, qui permetl’interprétation et l’adaptation au tempsoù l’on vit, s’est-il arrêté au IXe siècle?A part son côté spirituel et religieux, le Coran aété aussi sujet à controverse politique. Les gensde l’époque se sont dit que pour ermer la porteà toute interprétation dont les conséquences pourraient remettre en question leur légitimité politique, il allait carrément interdire l’ijtihad.Le proph te n’était pas enterré que déjà les dis-ciples se chamaillaient pour sa succession, donc pour le pouvoir. C’est le politique et l’envie degouverner au nom de l’islam qui ont interdit deré échir et donc sclérosé la pensée islamique etl’ont empêché de s’adapter à la modernité.Pourtant, il y a toujours eu à travers l’histoiredes penseurs et des ré ormateurs qui ont donnéune vision tr s lumineuse, ouverte et spirituellede l’islam. A commencer par Ibn Arabi, le on-dateur du courant sou . J’ai toujours pensé quele Coran était divisé en deux courants au sens psychanalytique du terme: éminin et masculin.Le sou sme est le courant éminin dont se sontréclamés les ré ormateurs du 19e et du début du20e si cle ( ahtawi, Mohamed Abdou, NacerHamd Abou Zeïd), tandis que le qh incarne lecourant masculin.Mais la pensée ré ormatrice n’a jamais été tr sin uente. Sans doute parce que cette pensée est

    ondée sur l’individuel alors que l’islam a tou- jours insisté sur le collecti .

    Le rêve du paradis perdu

    Comment expliquez-vous le salafsme,ce besoin de retour aux origines?C’est un rêve du paradis perdu. C’est le rêved’une Oumma invincible où l’islam des ori-gines, à un moment donné de l’histoire, a per-mis aux musulmans d’être les leaders du monde,contrairement à aujourd’hui.Ces gens-là méconnaissent l’histoire de l’islamet occultent le ait que les musulmans ont do-miné le monde grâce aux sciences. Ils oublientque les arabo-musulmans n’ont connu leur essorqu’apr s avoir colonisé d’autres peuples, notam-ment les Persans et les urcs. Cet apport a aitdes musulmans les leaders du monde en dépitdes bains de sang qui ont jalonné la lutte pourle pouvoir.La deuxi me explication est sociologique. Lessala stes ressentent une marginalisation tr s pro onde. Derri re cette rigidité et cette vio-lence, il y a un malaise social énorme. Pourquelqu’un au chômage, au ban de la société,se proclamer héraut de dieu sur erre, c’est se

    donner une reconnaissance. J’ai discuté avecbon nombre d’entre eux. Ils nissent par com- prendre que la liberté de conscience que l’on re-

    use d’inscrire dans la Constitution est quelquechose d’inné en tout être humain et que l’on ne pourra jamais supprimer.

    Le modernisme imposé par Bourguibaet poursuivi par la force par Ben Ali est-il responsable de la situation actuelle?Bourguiba a misé sur l’éducation... L’abolitionde la polygamie ou le ameux appel à boire età manger pendant le ramadan étaient ondéssur l’interprétation du Coran. Bourguiba n’a jamais nié la religion. Il est vrai qu’il a erméla Zitouna et du coup, ses savants n’ont paseu droit à la parole et il n’y a pas eu plusieursFadhel Ben Achour. Les islamistes des années80 que j’ai côtoyés à l’université étaient desgens qui acceptaient la discussion. Ils avaientun projet islamiste mais ils n’étaient pas les sala-

    stes d’aujourd’hui. Pour les sala stes, les nahd-haouis sont des mécréants qui n’appliquent pasla charia.La cassure s’est produite avec la aillite du sys-t me éducati conjuguée à la répression de BenAli. Le dé cit d’éducation a abriqué des proies

    aciles à l’endoctrinement. Et puis aussi, les mé-dias n’ont pas joué leur rôle. Même aujourd’hui,en dépit de la liberté d’expression, les médias necherchent qu’à aire le buzz. Rares sont les émis-sions qui vont au ond des choses.

    Je ne partage pas votre indulgence àl’égard d’Ennahdha…Ennahdha n’est pas l’entité quun courant radical, pro-sala plus ouvert, mais minoritaire vraiment créer un AKP (partunisien. Samir Dilou en est lil n’a pas assez de poids. Il aucréer un nouveau parti qui adans le Sahel et on y trouveraSlaheddine Jourchi mais aussMais il est sûr que le but supGhannouchi est d’instaurer un

    Comment analysez-vous le discoursd’Ennahdha sur la complémentaritéentre hommes et femmes?C’est un aux discours pour moderne du parti. Par exempnahdha Amel Azzouz a récemsi la emme était l’égale de lgerait à subvenir aux besoins

    emme oublie que les unisidéjà aux besoins de la amillede loi qui afrme que la emmaux rais du ménage. Leur cograde et ils essayent de la camde complémentarité. Leur conâgeuse ait de l’homme le phumain et la emme son comrôle se résumerait à s’occupedes en ants. D’ailleurs, Rachécrit que pour résorber le chôdevraient rester à la maison.

    1) « Le Coran au risque de la psychanalyse », Éd. Albin Michel

    Du poi t de vue soci l, ellesle iq b pour viter d’être pt es d s l rue ou d s les ports publics. Il y e d’ ule porte t p r goisse spiri

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    Musulmane et moderne

    Le féminisme est-il compatible avec’islam?Sûrement. Un éminisme qui revendique l’éga-ité devant la loi, qui signi e être bien dans sapeau de emme et qui croit en la parité. Il y a unéminisme musulman tr s en vogue aux Etats-Unis. Je pense qu’une relecture du Coran et de’islam démontrerait que les injustices concer-

    nant les emmes sont liées au contexte. Prenonse verset qui dit que l’on peut battre une emmei elle n’obéit pas. Mohamed albi a tr s bien

    expliqué que c’était pour amadouer les plusadicaux et les plus misogynes. Le proph te n’aamais rappé aucune de ses emmes. Le ver-et sur la polygamie est lié aux orphelines que

    certains hommes entretenaient. Le Coran leurdit d’épouser d’autres emmes plutôt que cesorphelines et de leur prendre leur argent. Au-delà de cette condition occultée par les exég tes,l y a la condition, carrément réduite à néant,

    d’être équitable envers les épouses. Les exég tesont contourné cette condition en disant que’équité dont le Coran parle ne concerne que lesentiments. C’est une explication masculine duexte. Par exemple, la notion d’ousra, de amille,

    dont Ennahdha nous rebat les oreilles, cette no-ion mononucléaire de p re, m re et en ants est

    une notion qui n’existe pas en islam. C’était laqabila, la tribu…

    Donc rien n’empêche une femme

    musulmane d’être une femmemoderne…Certainement. Je ne vois pas de di érence entrece qu’un jeune homme et une jeune emmepeuvent aire. Il est vrai que le Coran ne s’adressepas directement aux emmes, mais tout ce qui y est dit est valable pour les deux sexes. La relationndividuelle qui met l’être humain ace à cetteorce absolue qu’on nomme Allah est la même

    pour les deux sexes. ous les autres enjeux sontd’une dimension politique et sociale. PierreBourdieu en parle tr s bien dans «La domina-ion masculine». La culture machiste dure de-

    puis des si cles, alors que les notions de émininet de éminisme sont des notions tr s modernes.On ne pourra pas avancer dans une société quimarche avec des béquilles. On est deux et on ne pourra jamais bâtir une démocratie sans égalitéentre les hommes et les emmes.

    Comment expliquer le fait que de plusen plus de femmes portent le hijab?Ces derniers temps, il y a une scission claire entre porter le hijab et appartenir à un parti islamiste.Dans les années 80, le hijab avait une valeuridéologique qui afrmait l’appartenance à lamouvance islamiste. Maintenant, il y a des tas de

    emmes anti-islamistes qui le portent. L’expli-cation est sociale et psychanalytique. Du pointde vue s ocial, c’est pour éviter d’être persécutéesdans la rue ou dans les transports publics. Il y en a d’autres qui le portent par angoisse spiri-tuelle. Elles sont mal à l’aise parce qu’on leura raconté des histoires de emmes pendues parles cheveux. Selon ma propre lecture, le Corann’oblige pas à porter le voile.

    Dans nos têtes, on vit en-core sous la tente

    Comment construire un discoursmoderne?Apr s des dizaines d’années de mutisme, il autque la parole se lib re. Apr s la violence verbale,on a glissé vers la violence physique, notammentavec l’assassinat de Chokri Belaïd, et ce passageobligé par la violence physique va nous aire réa-liser que l’on ne peut pas ignorer l’autre.

    Grâce aux nouvelles technologies, l’in orma-tion passe vite et le clash, inévitable, sera violent, pro ond mais rapide. Il ne durera pas des annéescomme ce ut le cas en Algérie. Apr s, nous com-mencerons à travailler sur le ond. Il y a 20 ou10 ans, on ne parlait pas d’homosexualité, ni del’abolition de la peine de mort. Si, aujourd’hui,on en parle du point de vue de l’islamisme radi-cal, le tabou est levé et c’est un grand pas. Un

    jour, nous dépasserons ce dualisme: être dans telou tel camp.

    Il aut ancrer la culture de l’individu pourqu’elle devienne une seconde nature et sortirde la structure tribale. Dans nos têtes, on conti-nue à vivre sous la tente. N’en déplaise à ceuxqui disent «Nous étions mieux sous Ben Ali»,nous ne reculons pas. L’histoire ne marche pasà reculons.

    Que dire aux femmes modernes pourles encourager à se battre?L’islam est une religion sans medium. C’est sacaractéristique intrins que. On n’a pas besoind’une autre personne pour baliser le chemin del’au-delà. La liberté de conscience et le choixsont individuels. Lisez Averro s, Ibn Arabi et

    ahar Ben Achour qui est un grand moderniste.N’écoutez pas seulement les cheikhs qui vousbourrent le crâne et qui ne sont pas plus sûrs que vous d’aller au paradis. Si on n’est pas libre dansson choix, on ne peut être responsable ace audivin qui est au ond de chacun de nous.

    “ O est deux et o e pourr j m isbâtir u e d mocr tie SanS éGaLITé e tre les hommes et les emmes. ”

    Rania de Jordanie

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    Je suis une emme, moderne, active et je suiscroyante, je porte le voile depuis 2 ans. Il aut désor-mais oublier le mythe de ben Ali, le éminisme n’estabsolument pas incompatible avec l’islam, sau pour les gens intolérants et obtus. Ma lle a 4 ans et je ne lui demanderai jamais de se voiler, je la laisseraiévoluer et aire son chemin et ses propres choix.

    Monia, 39 ans, le Bardo

    J’ai regardé il y a quelque temps un documentairesur notre proph te et ses emmes. J’ai été grande-ment surprise par ce qu’on y apprend. Le proph tetraitait ses emmes avec respect et galanterie, un peucomme des reines. Elles n’étaient ni des citoyennesde seconde zone ni des esclaves sexuelles, c’est ens’écartant des préceptes de notre proph te que les

    emmes sont devenues des sous-individus, à caused’une lecture masculine et sexiste du Coran. C’estça, notre drame.

    Habiba, 29 ans, El Manar

    Vos témoignagesoutes les religions sont à mon sens machistes et

    patriarcales. Le ait de cacher le corps de la emmeou de limiter son pouvoir, c’est ait pour préserverun certain mod le de société aujourd'hui obsol te.La vraie révolution dans le monde moderne seracelle des emmes et ce sera pour bientôt.

    Farah, 31 ans, Nord Hilton

    Une religion qui autorise l’homme à rapper saemme et qui lui donne moins de droits est une reli-

    gion incompatible avec le éminisme et la moder-nité et en désaccord également avec les principesuniversels des droits de l’homme. Mais cette pen-sée ne ait pas de moi une athée, plutôt une musul-mane ré ormiste qui cherche une autre lecture denos textes sacrés, une lecture substantielle basée surl’essence et la philosophie plutôt que sur les com-mandements.

    Amina, 30 ans, Ariana

    Difcile d’être aujourd'hui une derne. Entre le poids des traditiogion, l’individu n’a plus beaucolorsque c’est une emme. Les cdans le monde musulman sontQuand je vois tout l’argent quehhabites pour di user leur visioles musulmans modérés n’ont voir! Regardez la situation desaoudite, c’est tout de même amême pas le droit de conduire n’arriverais jamais chez nous, n’en suis plus si sûre...

    Fatma, 45 ans

    Bien sûr que notre religion est compatible avec lamodernité! Regardez le cas de la Malaisie ou dela urquie, des pays islamistes qui se développent,économiquement et socialement. Simplement,l’Occident ne désire pas promouvoir ce type demod le, il pré re qu’on reste dans notre ignorance.

    Nasser, 22 ans, étudiant

    L’islam est la religion de tous les lieux et de tousles temps, mais l’islam dont je parle est tolérance,amour et aide à son prochain, un islam égalitaire et pas gé dans le temps. Malheureusement, l’islamtel qu’il est promu par les monarchies wahhabites àcoups de pétrodollars n’est pas celui qui nous pous-sera au développement, c’est celui qui nous obligeraà rester bloqués sur des questions ridicules: aut-ilqu’une llette reste seule avec son p re? Le pipi dechameau est-il vraiment le rem de à tous les maux?Cet islam-là nuit à l’image des musulmans et nous

    rel gue au statut de pays sous-développés.Slim, 32 ans, informaticien

    J’ai lu sur Facebook un commentaire assez édi antà propos de la 8e victoire de Nadal à Roland-Gar-ros: «Si Nadal était musulman, nous ne serions pasen train de discuter de sa 8e victoire mais plutôt dela longueur de son short.» C’est drôle mais triste-ment vrai. Voilà le vrai probl me des musulmans, il vient de leur mentalité et non de leur religion. Nousregardons les Occidentaux qui se sont a ranchis dudogme de l’Eglise avec haine et envie mais nous nesavons pas ce que nous devons aire.

    Samy, 45 ans, médecin réanimateur

    Je viens d’une amille conservatrice et tr s croyante,nos ortes convictions religieuses ne nous ont ja-mais empêchés de vivre d’une mani re moderne.Mes deux sœurs sont parties à 19 ans en France eten Angleterre pour suivre des études supérieures etmon p re a beaucoup investi dans leur éducation.Elles ont été libres de se voiler, personne ne les a or-cées, elles se sont voilées en Europe, un comble carà l’époque le port du voile était interdit en unisie. Je crois sinc rement que l’islam est l’essence mêmede la modernité, car je ne pense pas que se mettrenue en public soit moderne, au contraire, c’est pré-historique.

    Hachemi, 37 ans, gérant d’un centre d’appel

    ant que l’islam reste du dom personnelle et des convictions aucun probl me ni avec l’Etat nSeulement, le mélange des geBeaucoup d’hommes politiqueet dominer grâce à l’islam. Pouqu’une conviction, c’est un ouet maîtriser les populations. N jourd’hui un exemple concret

    ois que le pays va mal, nous des cheikhs wahhabites qui v popularité décroissante du part

    Chedli, 47

    témo

    59

    ais selon le doyenIyadh Ben Achour,le utur texte onda-teur de la Deuxi meRépublique tuni-sienne est tirailléentre deux logiques.D’une part, la lo-gique de la civilité

    de l’Etat, des droits humains et de la souverai-neté populaire, et d’autre part, la logique de laeligion car «plusieurs articles sont construitselon les prescriptions de l’islam,» précise-t-il.

    En e et, l’article 141 selon lequel aucune révi-ion constitutionnelle ne peut remettre en cause

    «l’islam en tant que religion d’Etat» contredite consensus de l’article 1er, repris de la Consti-ution de 1959, qui dans son assertion générale

    consid re l’islam comme la religion de la majo-ité de la société tunisienne.

    Comme l’écrit Sana Ben Achour, activiste de laociété civile, l’article 2 selon lequel la « uni-ie est un Etat civil ondé sur la citoyenneté, la

    volonté du peuple et la supériorité de la loi»ait «de l’Etat civil moins que l’Etat de droit…

    Un Etat de la loi {…} loin de constituer un bar-age à l’Etat théocratique qu’induisent ouver-ement l’article 141 et l’article 6 selon lequel

    La version nale de la Constitution avant délibération enplénière, adoptée à la va-vite le 1er juin, est encore loin de aire’unanimité. Avant d’en examiner les aiblesses et les lacunes,

    notons que la liberté de conscience a rmée dès 1948 dans laDéclaration universelle des droits de l’homme, qui permet à’individu de décider d’avoir ou de ne pas avoir une religion, est

    en n acquise. Le droit au libre arbitre, cette aculté de aire unchoix en toute liberté, qui est le ondement de la modernité, estdonc désormais inscrit dans la Constitution.

    l’Etat est garant ou gardien de LA religion». Ene et, l’article 6, tout en afrmant la liberté decroyance et de conscience, continue à mention-ner la religion au singulier, niant de ait la pra-tique de toute autre religion que la musulmaneet pourrait conduire à une dérive discrimina-toire à l’égard des non-musulmans.

    Pour sa part, Ghazi Gheraïri, secrétaire généralde l’Académie de Droit constitutionnel, sou-ligne qu’il sera «impossible de mettre en œuvrel’Etat civil si la question de l’amendement men-tionné dans l’article 141 est maintenue.»En n, l’article 19 limite, encore une ois, lasuprématie des conventions internationales rati-

    ées par la unisie et ouvre la voie à la possibilitéde les remettre en question ou de promulguerdes lois qui seraient en contradiction avec ledroit international.

    Déséquilibre des pouvoirsLe plus grave réside dans l’organisation des pouvoirs de l’exécuti et du législati . Les mau- vais compromis entre des orces idéologiquesirréconciliables (Ennahdha qui souhaite unrégime parlementaire intégral et l’oppositionqui plaide pour un régime mixte où le présidentde la République est élu au su rage universel)aboutissent à un régime hybride où tous les p ou-

    voirs sont concentrés au sein de l’Assemblée du peuple dont émane le che du gouvernement. Leche de l’Etat est notamment privé du pouvoirde dissolution de l’Assemblée qui permettraitde mettre n à une éventuelle crise gouverne-mentale.Ce travers, réguli rement dénoncé depuis la premi re mouture de la Constitution, n’esttoujours pas corrigé. Il pourrait conduire à uneinstabilité chronique ou à un blocage des insti-tutions.L’investissement de la société civile et des ex- perts constitutionnels permet de tirer la son-nette d’alarme avant qu’il ne soit trop tard. Ilest certain que si l’ANC avait mis en place uncomité d’experts ou mieux une Cour constitu-tionnelle indépendante, à l’instar de l’A riquedu Sud lors de sa transition, nous n’en serions pas encore à lui demander de revoir sa copie.

    Ce tr vers pourr it co duire à u e i s- t bilit chro iqueou à u bloc ge desi stitutio s.

    ête

  • 8/15/2019 FDT JUIIN 2013

    30/79

    Depu s quelques sema nes, le buzz est papablesur le web: après son passage t l dansl’ m ss on Labes, le grand publ c d couvrela chanteuse ines Belayoun , dont le t tre enduo avec Sabry Mosbah «ij k el kh r», sortle 17 ma 2013, a serv de bande or g nale audocumenta re «Touns , w khall qoulou hbel»,

    produ t par Coca-Cola et d us dans les sallesde c n ma depu s le 25 ma 2013.N e le 7 avr l 1986 à Tun s, ines Belayouncommence à chanter dès son plus jeune âge,

    a sant ses d buts dans les êtes de fn d’ann ede son cole pr ma re en chantant du Feyrouzet du malou tun s en…Ce n’est qu’en 2004 qu’elle cons dères r eusement son potent el vocal et qu’elles’ nscr t au Centre culturel russe pour des coursde chant. Durant ces tro s ann es de cours,elle a l’occas on de se produ re dans plus eursconcerts avec Z ta Ferch ch (son pro esseurde chant). Elle a par exemple part c p à

    l’ vènement «Le pr ntemps de Sb tla».Forte de cette exp r ence, elle acqu ert unerenomm e cro ssante jusqu’à d crocher uneso r e hebdomada re au restaurant Le Bœu sur le to t. Cette reconna ssance lu vaut aussune collaborat on avec le grand Fawz Chek l ,avec qu elle part c pe à plus eurs vènements:

    un concert en aveur du L ons Club au Zephyr àla Marsa, le Fest val de jazz à Constant ne, plusr cemment au Bühne m Ho , salle de th âtreà St Polten en Autr che où se produ sentplus eurs art stes.Elle collabore depu s un bon moment avecle groupe Oxymore avec qu elle part c paà quelques vènements. On c te à t tred’exemple le Fest val nternat onal de Sousseen tant qu’ nv t e de Zaher Zorgat .Elle est aujourd’hu une de rares chanteuses depop tun s enne. Ses repr ses des grands tubes

    nternat onaux r al sent des m ll ers de vues sur YouTube. Une art ste à su vre de très près.

    OLfA RIAhILa blogueuse engagéePeu de gens conna ssa ent Ol a R ah avant lescandale du Sheraton. Journal ste à Express FM,elle ne a sa t pas de vagues sous Ben Al : «J’ ta s

    nconsc ente de l’ tat du pays» d t-elle pour just fer son absence sur le plan du m l tant sme.Qu’à cela ne t enne, depu s la r volut on, la jeune

    emme s’est b en rattrap e. Fervente supportr cedu mouvement Kasbah 2, on la d t proche du CPR et de la troïka. Des mo s avantes lect ons, elle cr e haut et ort son re us d’exclure les slam stes et son pro ond

    d s r de respecter le peuple tun s en et sa volont .Quelques mo s après les lect ons, elle d ss pe n anmo ns tout soupçon d’att tudepart sane en po ntant du do gt les d a llances de la troïka. Dern er coup d’ clat

    n date, son accusat on de d tournement de onds publ cs port e à l’encontrede l’anc en m n stre des A a res trangères. Malgr la r poste v rulente du part aupouvo r et le r sque de se vo r empr sonn e, la jeune blogueuse r s ste et ne sea sse pas d monter. Une m l tante courageuse est n e.

    Quelques mo s plus tard, alors que l’a a re du Sheraton est lo n d’être close, Ol aev ent avec un l vre-choc sur la pe ne de mort en Tun s e. A travers une enquête

    b en document e, le l vre pla de pour l’abol t on de la pe ne de mort et expose lesd a llances du système jud c a re et p n tent a re depu s Bourgu ba.Le Syndrome de S l ana, ouvrage r al s par Samy Ghorbal, H la Ammar, HayetOuertan et Ol a R ah , dresse un tableau des d rentes ra sons soc ales, pol t quest conom ques pour lesquelles « l aut abol r la pe ne de mort en Tun s e», sous-tre de l’ouvrage. in d te dans le monde arabe et en Tun s e, la m ss on d’enquête

    a t r al s e du 4 au 21 d cembre 2012 dans les tabl ssements où se trouventncore des condamn s à mort, comme les pr sons de la Monargu a, de la Manouba,

    de S ax et du Sers dans le gouvernorat du Ke . Pour Samy Ghorbal, journal ste etcr va n, l’opportun t d’acc der à ces «coulo rs de la mort» ta t une chance àa s r.

    N e en1953àTun s, Radh a Nasraou est uneavocatesp c al ste desdro tsde l’hommequ m l te part cul èrement contre l’usage de latorture.il y a quelques sema nes, elle a annonc lors d’une con rence de pressequ’elle d sposa t d’ n ormat ons-chocs sur la prat que actuelle de latorture dans les pr sons tun s ennes. Les doss ers de ces r v lat ons serontpr sent s à la presse le 26 ju n 2013.Courageuse, d term n e et gale à elle-même depu s les ann es BenAl , Radh a Nasraou est aujourd’hu reconnue sur le plan nat onal et

    nternat onal.Elle commence à a re campagne dans lesann es 1970en aveur du respectdes dro ts de l’homme. A cette poque, le r g me duPr s dent Hab b Bourgu ba nterd t les man estat ons d’ tud ants et de trava lleurs.En1976, elle parv ent à conva ncre le c ab net où elle trava lle de d endreles tud ants accus s. Deux ans plus tard, à la su te duJeud no r,une grève g n ralequ s’accompagne de sanglantes meutes a sant denombreuses v ct mes, Nasraou ouvre son propre ca b net.Elle part c pe à la ondat on de l’Assoc at on de lutte contre la tortureen Tun s e, qu’elle annonce le26 ju n 2003. D s gn e pr s dente, elled nonce ce qu’elle cons dère comme la «torture syst mat que» prat qu edans son pays depu s l’access on au pouvo r du Pr s dentBen Al.

    Du 15 octobre au 10 d cembre 2003, elle entame une gra m «pour protester contre le harcèlement pro ess on

    dont elle est l’objet et pour r clamer que just ce lu so t une agress on phys que sub e en ju llet». Elle y met fcomm morat on du 55e ann versa re de laD clarat on undro ts de l’homme. Elle cont nuera d’être expos e à la r pres jusqu’à lar volut on.Même après la r volut on, elle cont nue de d noncer les cet de mauva s tra tements n g s aux pr sonn ers. Emembre du com t de parra nage duTr bunal Russell sur la PEn2005, l’Un vers t l bre de Bruxelleslu d cerne le t tre dedoctecausa pour sa d ense des dro ts de l’homme et son eng

    aveur de l’ manc pat on de la emme tun s enne. Enparm les laur ats duPr x Roland Berger pour la d gn t humlaFondat on Roland Bergerpour avo r «contr bu de açonla r uss te du Pr ntemps arabe et à la protect on de la d gEnma 2013, elle reço t de l’Un vers t de Monsle t tre de doctcausa pour son engagement en aveur des dro ts de l’homm

    RAdhIA NASRAOuILa lutte contre la torture ne fa it que commencer

    SéLImA SfARLa championne qu’on n’oublie pasLa terre battue de Roland-Garros n’oubl e pas ses l gendes : une c rorgan s e en l’honneur des grandes vedettes m n nes d u tenn s mondces courts. S l ma S ar, dole du tenn s nat onal, ta t de la ête aux

    noubl ables telles que l’Espagnole Arantxa Sanchez, l’Am r ca ne Met d’autres to les venues des quatre co ns de la planète.Cet hommage aux d vas du tenn s mond al s’est d roul sur le court Ph

    mm d atement après la fn du duel Sharapova vs Arazenka.Sel ma S ar est l’une des h r t ères du prest g eux groupe de presseDar Aspet te-flle du journal steHab b Che khrouhou. Elle d bute le tenn s dès sonâge au Tenn s Club deCarthage. A tre ze ans, elle qu tte son pays pouen France aux côt s deNathal e Tauz atet R g s de Camaret. Chez les jgagne en 1992l’Arab Jun or S ngles et accède aux quarts de fnale du tà Roland-Garros. En1994, elle est champ onne d’A r que jun or.Elle dev ent pro ess onnelle en1999, à v ngt-deux ans. En2000, elle se qule grand tableau à l’US Open: elle est alors la prem ère Tun s enne telle per ormance. En2001, sa sa son la plus remarquable, elle joue tro

    preuves duGrand Chelem(à l’except on de l’Open d’Austral e), acc dant au deux ème tour. Le 16 ju llet, elle se h sse a ns au 75e rang mondmêmes r sultats à W mbledon en2002et 2005et à Roland-Garros en2008.

    elle r uss t sa me lleure per ormance en jouant les quarts de fnale den 2008 aux côt s de la Russe Ekater na Makarovaet en atte gnant lamond ale quelques sema nes plus tard.Repr sentante r gul ère de son pays enFed Cup, elle part c pe en1996olymp ques d’Atlantaoù elle est battue au prem er tour par laN erlandaSchultz. AP k n en 2008, c’est laDano se Carol ne Wozn ackqu l’ l mstade de la comp t t on.Sel ma S ar n’a pas remport de tournoWTApendant sa carr ère, son merestant une dem -fnale en double dames à Stockholmen 2006aux côt s deCohen-Aloro. Elle s’est n anmo ns mpos e à trente-et-une repr ses double) sur le c rcu tiTF.

    SAbRINA fEtIhAfARhANILa nouvelle coqueluchedu Web tunisienCette jeune ash on sta qu t entun blog de mode depu s quelqueann e est en passe de deven rLA r rence ash on du Web en

    Tun s e.Jeune tud ante en m dec ne et pass onn e de mode,elle poste r gul èrement les photos de ses coups de cœurmode et beaut . Su v e par des m ll ers d e ans, elle dev entprescr ptr ce de tendances et pense de plus en plus àd velopper et à pro ess onnal ser son blog. La ash onblogosphère tun s enne a longtemps t quas mentd serte, ma s grâce à Sabr na et à d’autres blogueusescomme Jess ou Am ra, le pr ntemps arabe se joueaujourd’hu sur le Web. Jeunes, branch es et ntell gentes,ces jeunes emmes sont aujourd’hu le symbole de laTun s e qu cr e et qu s’amuse et lorsqu’on lu parlede l bert , Sabr na d t que ce n’est plus comme avant.Aujourd’hu , avant de s’hab ller, l aut penser à s’adapteraux nouvelles mœurs… N anmo ns, s la longueur de ses jupes s’est allong e, le style est rest ntact. Mannequ n àses heures perdues, cela a de orc ment à b en porter lesvêtements.

    INES bELAYOuNILa chanteuse qui monte

    aits de femmes

    http://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/sh%20HD/Users/mac/Library/Caches/Adobe%20InDesign/Version%207.0/fr_FR/InDesign%20ClipboardScrap1.pdfhttp://users/mac/Desktop/FDT/Juin/Dossier%20Fdt%20Juin%202013%20Final/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