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République Algérienne Démocratique et PopulaireMinistère de l’Enseignement Supérieur et de La Recherche
Université Larbi Ben Mhidi Oum El BouaghiFaculté Des Sciences Exactes et des Sciences de La Nature et
Département des
N°d’ordre……
Présenté pour l’obtention du diplôme de
OPTION
Ferrag Hadda
Devant le jury :
Présidente : Mme. Merradi. L.
Rapporteur : Mr. Hamitou, M.
Examinateur : Mr. Chekara Bouziani
Année universitaire
Isolement et identification des champignons transmis par
les semences de tomate (
essai in vitro de lutte biologique contre les souches
République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de La Recherche
Scientifique
Université Larbi Ben Mhidi Oum El Bouaghi Faculté Des Sciences Exactes et des Sciences de La Nature et
de la Vie Département des Sciences de La Nature et de la Vie
N°d’ordre……
Mémoire
Présenté pour l’obtention du diplôme de
MASTER
Filière : Biologie
OPTION : Microbiologie Appliquée
Thème :
Présenté par :
et Guerioun
Merradi. L. MCA Université Oum el Bouaghi
tou, M. MCA Université Oum el Bouaghi
Chekara Bouziani, M. MAA Université Oum el Bouaghi
Année universitaire : 2017/2018
Isolement et identification des champignons transmis par
les semences de tomate (Lycopersicon esculentum Mill
de lutte biologique contre les souches
phytopathogènes.
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de La Recherche
Faculté Des Sciences Exactes et des Sciences de La Nature et
N° de série……
Guerioune Asma
Université Oum el Bouaghi
Université Oum el Bouaghi
Université Oum el Bouaghi
Isolement et identification des champignons transmis par
Lycopersicon esculentum Mill) et
de lutte biologique contre les souches
Remerciements
Nous exprimons notre profonde gratitude tout d’abord au Bon
Dieu le
miséricordieux de nous avoir donné le courage,
la volonté et la force pour réaliser ce travail.
Nous tenons à remercier profondément notre encadreur
Mr Hamitou Mokhtar
Maitre de conférences à l’université d’Oum El-Bouaghi dont
les directives,
les conseils et les remarques attentionnées nous ont guidé tout
au long de notre travail et nous
ont permis de le mener à bien.
Nous lui exprimons toute notre gratitude.
Nous adressons d’autre part nos remerciements
Mr Bouziani
Maitre de conférence à l’université d’Oum El-Bouaghi pour
l’honneur qu’il nous a
fait d’accepter de présider le jury.
Nous tenons également à remercier
Melle Merradi
Maitre de conférences à l’université d’Oum El-Bouaghi, qui a
donné de son temps pour examiner notre travail et faire partie
du jury.
Nous remercions aussi l’ensemble du personnel du
laboratoire de la
Microbiologie à l’université d’Oum El-Bouaghi.
A vous tous, un grand merci
DÉDICACES
Je remercie mon « Dieu » le tous puissant de nous avoir guidé pour
réaliser ce modeste travail.
C’est avec un grand plaisir que je dédie ce mémoire :
A mes parents qui sont ma source de lumière et d’inspiration,
Mon Père Chaaban en témoignage de ses sacrifies, ma Mère Bariza pour
ses sacrifices depuis qu’elle m’a mis au monde, et qui
N’a pas cessé de m’encourager, de me soutenir dans les moments
difficiles
A mes chers frères :Karim,Djamel, Samir
Avec ses femmes : Radia, Kanza, Amel
Petite frère : Mehdi
Et les enfant : Chahed, Asile,Anas
A tout mes oncles et tantes
A toute la famille Ferrag
A mon cher binôme Asma et sa famille
A tous mes enseignants et mes collègues de master2MBA 2018
Les mots ne suffisent guère pour exprimer l’attachement, l’amour et
l’affection que je porte pour vous.
Hedda
DÉDICACES
A l’aide de dieu tout puissant, qui m’a tracé le chemin de ma vie,
J’ai pu réaliser ce travail que je dédie :
A la lumière de mes yeux, l’ombre de mes pas et le bonheur de
ma vie ma mère Ghania qui ma apporté son appui durant toutes mes
années d’étude, pour
son sacrifice et soutien qui m’ont donné confiance, courage et sécurité.
A mon cher père Farhate qui ma appris le sens de la persévérance tout
au long de
mes études, pour son sacrifice ses conseils et ses encouragement
A mes très chers soeurs : Yassmina, Aycha , Faiza, Radia..
A mes très chers frères: Djaafar, Younesse , Karim, Ammar, Rabeh,Ali.
A ma très cher marie Sofiane
A tout mes oncles et tantes
A toute la famille guerioune
A mon cher binome Hedda et toute sa famille
A tous mes enseignants et mes collègues de master2MBA 2018
A vous…….
Asma
Sommaire
SOMMAIRE Liste des figures
Liste des tableaux
Liste des abréviations
Introduction……………………………………………………………………………1
Chapitre I : Synthèse bibliographique.
I.1.Solanacées…………………………………………………………………………..3
I.2.La tomate …………………………………………………………………………..3
2.1. Historique …………………………………………………………………………3
2.2. Nomenclature et classification ………………………………………………..…….4
2.3. Description botanique de la tomate ………………………………………………….….. 4
2.4. Production et Importance économique de la tomate en Algérie ………………………..5
I.3.les graines ……………………………………………………………………………5
3.1. Origine et importance ………………………………………………………..……6
3.2. Composition chimique de la graine………………………………………...……..6
3.3. Stockage des graines…………………………………………………………..….. 7
I.4. Généralités sur la phytopathologie…………..…………………………….………… 7
4.1. Maladies abiotiques (non parasitaires)……………………………..………….. …..7
4.2. Maladies biotiques (parasitaires)……………………………………………………7
4.2.1. Virus………………………………………………………………………..……..7
4.2.2. Bactéries…………………………………………………………………….…….7
4.2.3. Champignons……………………………………………………………...………8
4.2.4. Principales maladies fongiques de la tomate …………………………..…………8
I.5. Les champignons qui transmisent par les semences…………………………………. 14
I.6.La lutte biologique ………………………………………………………………...…..14
6.1. Trichoderma:………………………………………………………………………..14
6.1.1. Généralités sur Trichoderma……………………………………………………………. 14
6.1.2. Taxonomie de Trichoderma…………………………………………..…………..14
6.1.3. Mode d’action de Trichodermasp………………………………………....………15
I.7. La lutte chimique ……………………………………………..……………………….15
I.8.Les fongicides :…………………………………………………………………………15
8.1. Définition …………………………………………………………….………………15
8.2. Particularités des fongicide ……………………………………….………………….16
8.3. Caractéristiques des fongicides :………………………………………………...……16
8.3.1. Familles ou groupes chimiques des fongicides………………………………...……..16
8.3.2. Dérivés de l’acide carbamique:…………………………………………………….…16
8.3.2.1.Les Benzimidazoles…………………………………………………………..……..16
8.3.2.2. Les Carbendazimes…………………………………………………………………16
8.3.2.2. Les Carbendazimes…………………………………………………………...…….16
8.3.2.3. Le Thiophanate-méthyle………………………………………………………...….16
8.4. Comportement des fongicides au niveau de la plante…………………………..………16
Chapitre II : Matériels et méthodes II.1. Matériel …………………………………………………………………………………19
1.1. Echantillonnage………………………………………………………………………..19
1.2. La souche fongique utilisée pour la lutte biologique………………………………….19
1.3. Les milieux de cultures……………………………………………..…………………19
1.4. Les fongicide utiliser pour la lutte chimique …………………………....……………19
II.2. Méthode expérimentales :…………………………………………………………...…..21
2.1. Calculer le Pourcentage de germination des graines de tomate ………………………21
2.1.1. Méthode du dessus du papier………………………………………………..………21
2.1.2. Détermination du taux d’humidité …………………………………………...……..22
2.2. Isolement des champignons accompagnants extérieurement les grains de tomate …...22
2.2.1. Préparation de la solution mère …………………………………………………..…22
2.2.2. Isolement sur milieu PDA……………………………………………………...…….23
2.2.3. Isolement des champignons accompagnants intérieurement les grains de tomates …23
2.3. Purification sur milieu PDA……………………………………………………...…….24
2.4. Identification des champignons isolés ………………………………………...………24
2.4.1. Identification macroscopique ………………………………………………….…….24
2.4.2.Identification microscopique ……………………………………………………...….25
2.5. Antagonisme in vitro de Trichoderma sp. à l’égard des champignons pathogènes
Isolés…………………………………………………………………………………...25
2.5.1. Confrontation directe………………………………………..……………………….25
2.5.2. Confrontation à distance…………………………………………………………….26
II. 8. Effet de fongicide sur la croissance mycélienne des souches pathogènes…………..…27
Chapitre III : Résultats et discussion III.
Résultats ………………………………………………………………………...……………29
III.1. Estimation de taux de germination ……………………………………………………..29
III.2. Estimation du pourcentage de l’humidité ……………………………………………..29
III.3.1. Isolement des champignons accompagnants extérieurement les grains de tomate…...29
3.2. Isolement des champignons accompagnants intérieurement les grains de tomate ….29
III.4. identification des mycètes isolés …………………………………………………….…30
4.1. Comparaison entre la microflore de deux échantillons des grains étudiés selon le type
d’isolement (intérieur ou extérieur)…………………… ……………………………32
III.5. Antagonisme in vitro de Trichoderma sp. à l’égard des champignons isolés ……...33
5.1. Confrontation directe …………………………………………………………..……33
5.2. La confrontation à distance ………………………………………………………….34
III.6. Effet de fongicide sur la croissance mycélienne des souches pathogènes………….….36
III.7. Discussion. ………………………………………………………………………….….38
7.1. Isolement des champignons accompagnants extérieurement et intérieurement les
grains de tomate…………………………………………………………………………...….38
7.2. Antagonisme in vitro de Trichoderma sp. à l’égard des champignons isolés….... 38
7.3. Effet de fongicide sur la croissance mycélienne des souches pathogène……………39
Conclusion générale ………………………………………………….……..…41
Références bibliographique ………………………………………………….42
Annexe ……………………………………………………………………..….49
Résumé
Liste des figures
N de figure Titre de figure Page
1 La tomate (lycopersicum esculentum) 3
2 Structure de la graine de tomate. Vue générale(1) ; coupe
longitudinale(2) 5
3 Symptômes de l’Alternariose sur feuille et tige de tomate 9
4 Symptômes de la pourriture grise sur tige et fruit de la tomate 9
5 Symptômes de la fusariose vasculaire de la tomate 10
6 Symptômes du milidiou sur feuille et fruits de tomate 10
7 Symptômes de l’Oïdium néolycopersici sur des feuilles de
tomate 11
8 Symptômes de Passalorafulva sur une de tomate 11
9 Symptomes de la Stemphyliose sur une feuille de tomate 12
10 Symptomes de trichotheciumroseum sur un fruit de tomate 12
11 Symptomes de l'Anthracnose sur fruit de tomate 13
12 Sclérotes murs sur une tige de tomate 13
13
Action du fongicide par pénétration. Pénétration de la matière
active vers les assises cellulaires sous-jacentes (produits
pénétrants).
17
14
Action du fongicide par contact. La matière active ne franchit
pas la cuticules et agit uniquement sur les organes externes du
champignon (spores-appressoria).
17
15
Action systémique du fongicide .Pénétration par la cuticule,
puis déplacement uniquement par la sève brute (xylène).La
systémique vers le bout des feuilles est dit « ascendante ou
acropète ».L’élément « moteur »du déplacement est
l’évapotranspiration
18
16 Les grains de tomates utilisés dans cette étude 19
17 Test de germination des semences sur le dessus de papier
absorbants dans des boites de pétri 21
18 Agitation de solution mère pendant 5min. 22
19 Les étapes d’isolement extérieur des champignons sur milieu
PDA 23
20 Les étapes d’isolement extérieur des champignons sur milieu 24
Liste des figures
PDA
21 Conformation entre le pathogène et l’antagoniste par contact
direct sur milieu gélosé. 26
22 Confrontation à distance entre l’isolat pathogène et
Trichoderma sp. 27
23 Les étapes de préparation solution fongicide-PDA. 28
24 N’ombres d’isolats fongiques à partir des graines étudiés. 29
25 Les genres fongiques isolés à partir des grains étudiés 31
26 Nombre des isolats fongiques internes et externes des deux
échantiollons étudiés. 32
27 Influence de confrontation directe de Trichoderma sp contre les
champignons pathogènes. 33
28 Influence de confrontation à distance de Trichoderma sp contre
les champignons pathogènes. 36
29 L’influence de Methylthiophanate sur la croissance mycélienne
des souches pathogènes. 36
30 L’influence de Melody duo sur la croissance mycélienne des
souches pathogènes. 37
31 L’influence de Milor duo sur la croissance mycélienne des
souches pathogènes.. 37
32 L’influence de Curenox duo sur la croissance mycélienne des
souches pathogènes. 37
Liste des tableaux
N de tableau Titre de tableau Page
1 Composition biochimique des graines de tomate………………….. 4
2 La classification de la tomate…………………………………….. 5
3 Evolution de la tomate en Algérie entre 2001-2009………………. 6
4 les principales maladies de la tomate……………………………… 8
5 les fongicide utiliser pour la lutte chimique……………………….. 20
6 Le pourcentage de germination de graine de tomate……………... 30
7
Nombre et pourcentage globale des espèces fongiques isolés à
partir des deux Variétés étudiées……………………………….
31
8
Répartition des isolats fongiques selon les deux échantillons
étudiés……………………………………………….
32
9
L’effet de Trichoderma sp sur la croissance mycélienne de chaque
agent pathogène après 7 jours d’incubation par confrontation
directe……………………………………………
34
10
l’effet de Trichoderma sp sur la croissance mycélienne de chaque
agent pathogène après 7 jours d’incubation par confrontation
indirecte……………………………………………
35
Liste des abréviations :
Abréviation
Signification
PDA
°C
g
min
ml
L
mm
h
MEA
T
%
In
Ex
I
C
ITCMI
Potato Dextrose Agar
Degré de cilsuce
gramme
minute
millilitre
Litre
millimètre
heure
Malt Extract Agar
Température
Pourcentage
Intérieur
Extérieur
Inhibition
Concentration
Introduction
Introduction
1
Introduction.
La culture maraichère est considérée comme une principale ressource alimentaire à
l’échelle mondiale. La situation alimentaire actuelle de l’Algérie nécessite une meilleure prise
en charge de l’amélioration de la production agricole de large consommation de la tomate
D’un point de vue agronomique ces cultures sont aisées et d’un point de vue commercial,
elles sont très appréciées par les populations algériennes.
Dans le monde entier, la tomate occupe la deuxième place après la pomme de terre, que ce
soit dans la production ou la consommation [ Trichpoulou et Lagio ( 1997) ;Lemoines,
(1999)] . Les pays méditerranéens sont consommateurs en toutes saisons (Benkamoun,
2009). Attestent qu’en France, elle est le premier légume frais consommé avec 14 Kg par
personne et par an, loin derrière les Grecs qui consomment 56Kg de tomates fraîches par an et
par personne. En Algérie, elle est beaucoup plus consommée sous sa forme industrielle. Bacil
(1993) estime que sa consommation annuelle sous forme concentrée avoisinerait les 04 Kg
par an et par habitant.
La production de tomate n’a cessé de progresser régulièrement ces dernières décennies dans
le monde, elle est passée de 48 millions de tonnes en 1978 à 124 millions en 2006 (Blancard
et al., 2009). Pour son importance elle est amenée à croître dans les prochaines années,
notamment, du fait de l'incitation à consommer d'avantage de fruits et de légumes.
Les producteurs sont confrontés à diverses maladies qui s’attaquent aux cultures. De
nombreuses cultures vivrières et de rente sont ravagées par des parasites, dont les plus
notoires sont les champignons phytopathogènes. Les produits chimiques utilisés à l’heure
actuelle pour lutter contre les champignons phytopathogènes présentent des inconvénients.
La plupart d’entre eux, sont toxiques pour les utilisateurs qui entrent en contact avec
la substance de préservation. Cela justifie les recherches actuellement menées dans ce
domaine, qui tendent à mettre au point de nouvelles méthodes de lutte moins nuisibles pour
l’environnement. De ce fait, la lutte biologique contre ces moisissures phytopathogènes,
s'avère très importante, et ce par l'utilisation de microorganismes producteurs de substances à
effet antifongique. La lutte biologique se considère comme une alternative très prometteuse, à
cause de l’ubiquité naturelle des agents microbiologiques dans les écosystèmes. Ces dernières
se caractérisent par leur grande variété, leur dissémination facile, leur spécificité d’action
ainsi leur persistance dans l’environnement (De Kouassi, 2001)
Introduction
2
L'objectif de ce travail vise à démontrer la flore fongique accompagnant
extérieurement et intérieurement de deux variétés de graines de tomate et, essayer d’évaluer
l’activité d’inhibition d’une souche de Trichoderma sp. et quatre fongicides chimiques sur
le développement mycélien des souches fongiques phytopathogènes isolés.
L’approche a été réalisée en trois grands chapitres :
Le chapitre I : une synthèse bibliographique, est réalisée dans une étude générale sur
la tomate et les champignons qui ont relation avec elle.
Le chapitre II : une description des protocoles expérimentaux utilisés pour
l’isolement, la purification et l’identification des champignons accompagnants les
graines de tomate et essai in vitro de lutte biologique et chimique de ces souche
phytopatogènes.
Le chapitre III : consacrée à la présentation des résultats obtenus et à leur
interprétation et discussion.
Chapitre I synthèse bibliographique
3
I.1.Solanacées:
Solanacées a longtemps occupé un grand intérêt pour de nombreux chercheurs, éleveurs et
consommateurs. En effet, la famille des solanacées est composée de plus de 3 000 espèces,
dont la pomme de terre porteuse de tubercules (Solanum tuberosum), un certain nombre de
légumes fruitiers (tomate, aubergine [Solanum melongena] et poivrons [Capsicum annuum]),
des plantes ornementales (Pétunia [pétunia hybrida], Nicotiana), plantes à feuilles comestibles
(Solanum aethiopicum, Solanum macrocarpon) et plantes médicinales. Les solanacées sont le
troisième taxon végétal le plus important sur le plan économique, le plus précieux en termes
de cultures maraîchères et la plus variable des espèces cultivées en termes d'utilité agricole.
En plus de leur rôle de sources de nourriture importantes, de nombreuses espèces de
solanacées ont un rôle de plantes modèles scientifiques, comme la tomate et le poivre, pour
l'étude du développement des fruits (Lukas., 2005).
I.2.La tomate :
2.1. Historique :
La tomate est originaire du nord-ouest de l’Amérique du sud (Colombie, Equateur, Pérou,
nord du Chili) ; introduite en Europe, Italie, Espagne au XVI siècle comme plante
ornementale. Elle est cultivée depuis le XVIII siècle pour son fruit, consommé comme
légume. La plante étant de la même famille que la belladone, ses fruits n’étaient pas
considérées comme comestible, mais utiles en médecine (Jean-Claude et al., 2003).
Fig.1.La tomate (lycopersicum esculentum)
Chapitre I synthèse bibliographique
4
2.2. Nomenclature et classification :
En 1753, le botaniste suédois Linnaeus l’a nommée Solanumlycopersicum, mais 15 ans plus
tard Philipe Miller a remplacé ce nom par Lycopersicomesculentum(Taylor, 1986).Bien que
les taxonomistes aient récemment réintroduits son nom original Solanumlycopersicum,
(HeiseretAnderson,.1999).
Tab.1.La classification de la tomate.
Selon APG III (2009),la classification de la
tomate qui suivie
Cronquist (1981) ; Gaussen et al. (1982)
proposèrent la classification de la tomate
qui estlargement suivie :
Kingdom… Plantae
Division …...Angiosperms
Class……….Eudicots
Clade………Coreeudicots
Clade ….......Asteridae
Clade ………Lamiids
Order………Solanales
Family……..Salanaceae.
Genus……..Solanumoulycopersicon
Species.…..lycopersiconesculentumMill
Kingdom… Plantae
Division …Trachenobionta
Class… …Magnoliophyta
Clade…......Magnoliopsida
Clade…......Asteridae
Order……..Solanales
Genus………….Solanum ou lycopersicon
Espèce …lycopersiconesculentumMill.
2.3. Description botanique de la tomate :
La tomate (lycopersiconesculentum) est une plante de la famille des solanacées, comme la
pomme de terre-qui a la même origine géographique -, l’aubergine, le poivron, le tabac, ou
encore la morelle douce-amère ou la belladone, toutes deux toxiques. (Jean- marie, 2007) en
plus de ca La tomate est une plante herbacée annuelle, appartenant au groupe des légumes-
fruits (Baba Aissa, 1999).
Chapitre I
2.4. Production et Importance économique de la tomate en Algérie
La tomate (Lycopersicum
secteurmaraicher en Algérie. Elle est considérée à juste que la pomme de terre, l’ail et
l’oignon, quiforment un groupe d’espèces prioritaires. Sa production est en plein expansion, à
la faveur denombreux programm
développementntrural. A cet effet, de nouvelles techniques de productions sont introduites ces
dernières annéespermettant plus de
Tab.2. Evolution de la
I.3. Les graines :
Les graines sont des sources importantes de
sont souvent utilisées directement comme
«graines semences» sont d’une grande
puisqu’elles influencent considérablement la
important et incontournable dans le développement de
l’amélioration de la productivité
de 3 à 5 mm de long et de 2 à 4 mm de large. L’embryon est enroulé dans l’albumen. Le poids
de mille graines est en moyenne de 3 g
Fig.2.Structure de la graine de tomate. Vue générale(1)
1
synthèse bibliographique
5
et Importance économique de la tomate en Algérie:
esculentum Mill) occupe une place privilégiée dans le
secteurmaraicher en Algérie. Elle est considérée à juste que la pomme de terre, l’ail et
l’oignon, quiforment un groupe d’espèces prioritaires. Sa production est en plein expansion, à
la faveur denombreux programmes mis en place par le Ministère de l’agriculture et du
ntrural. A cet effet, de nouvelles techniques de productions sont introduites ces
dernières annéespermettant plus de rendement à l’hectare (Tableau 3) (FAO, 2008).
volution de la tomate en Algérie entre 2001-2009 (Anonyme 2, 2009)
Les graines sont des sources importantes de matières premières végétales et industrielles qui
sont souvent utilisées directement comme ressource alimentaire et/ou comme semences.
«graines semences» sont d’une grande importance socio-économique et agronomique
puisqu’elles influencent considérablement la production végétale. Elles jouent un rôle
et incontournable dans le développement de l’agriculture notamment dans
la productivité. Nombreuses, en forme de rein ou de poire, poilues, beiges,
de 3 à 5 mm de long et de 2 à 4 mm de large. L’embryon est enroulé dans l’albumen. Le poids
de mille graines est en moyenne de 3 g (Shankara, 2005).
Structure de la graine de tomate. Vue générale(1) ; coupe longitudinale(2).
2
synthèse bibliographique
Mill) occupe une place privilégiée dans le
secteurmaraicher en Algérie. Elle est considérée à juste que la pomme de terre, l’ail et
l’oignon, quiforment un groupe d’espèces prioritaires. Sa production est en plein expansion, à
es mis en place par le Ministère de l’agriculture et du
ntrural. A cet effet, de nouvelles techniques de productions sont introduites ces
FAO, 2008).
(Anonyme 2, 2009).
matières premières végétales et industrielles qui
ressource alimentaire et/ou comme semences. Les
économique et agronomique
production végétale. Elles jouent un rôle
l’agriculture notamment dans
Nombreuses, en forme de rein ou de poire, poilues, beiges,
de 3 à 5 mm de long et de 2 à 4 mm de large. L’embryon est enroulé dans l’albumen. Le poids
; coupe longitudinale(2).
Chapitre I synthèse bibliographique
6
3.1. Origine et importance :
La production et l'utilisation des semences de qualité revêtent une grande importance
puisqu'elles permettent une augmentation rapide et substantielle de la production à condition
de faire intervenir des facteurs de production complémentaires comme l'irrigation et la lutte
contre les maladies et ennemis de culture (Feistritzer, 1979).
Pour toutes les espèces, la semence représente à la fois le progrès génétique qui détermine le
potentiel de la culture et la valorisation de la récolte. Selon Kapata (2000), elle conditionne
tous les autres investissements et la réussite de la production, quantitative et qualitative de
même que son usage représente le meilleur moyen pour acheminer le progrès génétique aux
champs des planteurs.
3.2. Composition chimique de la graine :
On a trouvé que les graines de tomate contiennent :
Tab.3. Composition biochimique des graines de tomate (Amalou et al., 2013).
Constituants
quantité
Eau (%)
6.97
Matière sèches (%)
93.3
Cendres (%)
4.16
Matière azotées totales(%)
3.95
Protéines (%)
24.72
Lipides (%)
26.2
Sucres totaux (%)
4.25
Cellulose brute (%)
24.24
Béta-Carotène (mg/100g)
1.76
Lycopene (mg/100g)
2.76
Chapitre I synthèse bibliographique
7
3.3. Stockage des graines :
Les graines sont en général stockées dans desconditions physiologiques et
environnementalesqui favorisent le maintien ou la perte de leurcapacité germinative et de leur
vigueur. La vigueurdes graines étant définie par l’ISTA (International,SeedTesting
Association) comme étant la sommedes propriétés de la graine qui déterminent leniveau de
l’activité et de la performance desgraines ou lots de graines pendant la germinationet
l’émergence des plantules (Aya et al., 2011).
I.4. Généralités sur la phytopathologie :
La phytopathologie est la science qui s’intéresse aux maladies des plantes, elle regroupe
différents types d’études tels que la botanique, la microbiologie, l’écologie et la physiologie
végétal, etc. L’organisme des végétaux tout comme celui des animaux, est sujet à des
maladies, qui peuvent inhiber le développement et le rendement de ces plantes. Parfois ces
maladies affectent l’économie et la santé publique (Philippe, 2003).
La maladie est définit comme une succession de réponses invisibles et visibles des cellules et
des tissus d’une plante, soit à cause d’un microorganisme ou à une modification d’un ou de
plusieurs facteurs climatiques. Ces modifications induisent des bouleversements de forme, de
fonction ou de leur intégrité. L’effet de ces variations sur la plante provoque la perte d’une ou
de plusieurs parties de la plante et conduit à sa mort totale (Messiaen et al.,1991).
4.1. Maladies abiotiques (non parasitaires) :
Sont très variées entres autres : la toxicité minérale, l’excès d’humidité, déficience
nutritionnelle en eau, variations de températures, pollution de l’air atmosphérique,
oxygénation et le manque ou excès de la lumière.
4.2. Maladies biotiques (parasitaires) :
Sont dues à des microorganismes, les agents pathogènes peuvent être:
4.2.1. Virus :
sont des agents infectieux non-vivants, qui envahissent leurs hôtes sensibles de façon
généralisée ou systémique. Les seules parties exemptes de virus sont les méristèmes logés à
l’apex des tiges et à l’intérieur des bourgeons. Ils peuvent provoquer des mosaïques dans les
parenchymes, qui conduisent à l’apparition des symptômes nécrotiques. Le virus est transmis
par tubercules, rhizomes ou boutures à tous ses descendants (Messiaen et al., 1991).
4.2.2. Bactéries :
sont des organismes vivants unicellulaires, procaryotes, ubiquitaires et sont présentes dans
tous les types de biotopes rencontrés sur la terre (Messiaen et al., 1991) . Il y a environ 40
Chapitre I synthèse bibliographique
8
millions de cellules bactériennes dans un gramme de sol (Marie, 2004). Les bactéries
phytopathogènes sont classées en sept genres à savoir : Pseudomonas, Xanthomonas, Erwinia,
Agrobacterium, Streptomyces, Clavibacteret Xylella.
4.2.3. Champignons :
Parmi 100000 espèces de champignons microscopiques ou mycètes connues, 2% sont des
parasites phytopathogènes et parfois des parasites obligatoires (Messiaen et al., 1991 ) . Par
exemple, les champignons de l'oïdium sont des parasites obligatoires. Parmi les agents
phytopathogènes :
-Plasmodiophorabrassicae(hernie du chou)
-Phytophtora (mildiou)
-Fusarium, Giberella(maladies vasculaires)
-Ustilago(charbon), Puccinia, Uromyces(rouille) (Michel, 2004)
Tab.4. les principales maladies de la tomate (Jones et al., 1991).
Maladies bactérienne Les viroses
Le chancre bactérien:Causée par
ClavibacterMichiganensissubsp.michiganensis.
La moucheture des feuilles : causée par
Pseudomonassyringaepv.syringae.
La tache bactérienne : causée par
pseudomonassyringeapv.tomato.
La moucheture bactérienne : causée par
Xanthomonascampestris n pv. Vesicatoria.
Le flétrissement bactérien : causé par
Ralstontasolanacearum.
La moelle noire : causée par
pseudomonascorrugata.
La pourriture molle bactérienne:causée par
Erwiniacaratovorasubspcarotovora.
La mosaique de la tomate causée par le
virus de la mosaique de la tomate (ToMV)et
par d’autres virus non spécifiques qui
attaquent la tomate.
La maladie bronzée de la tomate : virus
de la maladie bronzée de la tomate (TSWV)
Maladie des feuilles jaunes en cuillére de
la tomate (Tyle):virus des feuilles jaunes en
cuillére d la tomate (TYLCV)
La jaunisse apicale de la tomate:virus de
la jaunisse apicale de la tomate.
4.2.4. Principales maladies fongiques de la tomate :
Les maladies fongiques de la tomate les plus répandues sont les suivantes :
Chapitre I synthèse bibliographique
9
4.2.4.1.Alternariose:
Les agents causaux Alternariaspp. de cette maladie sont ubiquistes et peuventatteindre toutes
les parties de la plante, feuille, tige, collets, fruits et même les graines(Jalal.,
2010).Alternariaspp. Peuvent se manifester à différents stades dedéveloppement de la culture
(plantule et plante adulte)(Fig.3).
Fig.3 : Symptômes de l’Alternariose sur feuille et tige de tomate(Hansen, 2009).
4.2.4.2. Moisissure grise :
Cette maladie a comme agent causal Botrytis cinerea. Qui est responsablede la pourriture
grise (Fig.4).Il est observé sur tomate dans pratiquement toutes les zonesde production de ce
fruit-légume dans le monde. La conservation de ce microorganisme se faitsous forme de
conidies, mycélium et sclérotes (Kadrietal., 2014). B. cinerean’attaque le fruit qu’à partir
d’unebase nutritive constituée d’un organe sénescent qu’il colonise (Hmounietal., 2003).
Fig.4. Symptômes de la pourriture grise sur tige et fruit de la tomate (Egel et Saha, 2015)
4.2.4.3. Fusariose:
Les Fusariumsont responsables de flétrissements vasculaires par leur envahissement
des vaisseaux du xylème (Fig. 5). La tomate peut être attaquée par deux maladies fusariennes
différentes, la flétrissure fusarienne causée par Fusarium oxysporum lycopersici(Snyder
Chapitre I synthèse bibliographique
10
Hansen., 1940) "FOL" et la pourriture de la racine et du collet causées par
Fusariumoxysporumradicis-lycopersici(Jarvis et Shoemaker, 1979).
Fig.5. Symptômes de la fusariose vasculaire de la tomate (Kenneth, 2014).
4.2.4.4. Mildiou :
Le mildiou est l'une des principales maladies aériennes de la culture de la tomate
notamment lorsque les conditions sont fraiches et humides. L'agent phytopathogène est
L’oomycète Phytophthora infestons dont la dissémination peut se faire par le vent ou la pluie.
Au cours de la progression de la maladie, le feuillage devient peu à peu jaune puis brun,
s’enroule puis se ratatine avant de mourir.Des taches brunes apparaissent et unemince couche
de mycélium peut se former lorsque les conditions climatiques sont humides (Rotemetal.,
1970), jusqu'à que les fruits deviennent pourris(Fig.6)
Fig.6. Symptômes du milidiou sur feuille et fruits de tomate (Kenneth, 2011).
4.2.4.5. Oïdium :
Les agents causaux de l'oïdium chez la tomate sont des parasites obligatoires aériens,en
nombre de deux :Leveillula taurica(Arnaud, 1921), et Oïdium neolycopersici.Ces
champignons provoquent des taches poudreuses blanches ou jaunes sur la face
supérieure des feuilles adultes (Fig. 7), un feutrage blanc poudreux à la face inférieure et le
limbe peut se replier vers le haut. Les parties atteintes brunissent ultérieurement, se nécrosent
Chapitre I synthèse bibliographique
11
au centre, se dessèchent et se déchirent facilement (Aydi, 2013).
Fig.7. Symptômes de l’Oïdium néolycopersici sur des feuilles de tomate (Babadoost,
2014).
4.2.4.6. Cladosporiose :
Cette maladie, appelée également «moisissure olive», est très spécifique à la tomate.
L'agent causal est Passalora fulva, il semble présenter de grandes affinités pour la tomate, en
particulier pour ses folioles. Il se manifeste par des taches jaunâtres, chlorotiques qui se
nécrosent progressivement sur la face supérieuredes feuilles et par une moisissure grise
verdâtre sur la face inférieure (Fig. 8)(BraunetCrous, 2003).
Fig.8. Symptômes de Passalora fulva sur une de tomate (Egel et Saha., 2015).
4.2.4.7. Stemphyliose :
Cette maladie est mondialement répartie et elle est particulièrement grave dans leszones de
production tropicales et subtropicales humides. La stemphyliose est donc une maladie foliaire
dont les symptômessont classiquement associés à trois espèces d'ascomycètes différentes de
Stemphylium. S.solani,S. lycopersiciet S. botryosumf. sp. Lycopersici. Les spores de
cesderniers sont transportées par le vent, la pluie, le brouillard ou la rosée. Cette maladie se
Chapitre I synthèse bibliographique
12
manifeste par des taches grises sur les feuilles (Fig. 9) qui deviennent sèches et cassantes par
la suite (Weber, 1930).
Fig.9. Symptomes de la Stemphyliose sur une feuille de tomate (Cerkauskas, 2005).
4.2.4.8. Pourriture rose :
Cette maladie est due à Trichothecium roseum(Link, 1809).Ce champignon semble plus
confidentiel sur tomate sur laquelle il a été rapporté notamment sur des fruitsproduits sous
abri sur fruit, le champignon est à l'origine de lésions circulaires imbibées d'eau qui peuvent
êtreauréolées d'une zone brune et elles se couvrent d'une moisissure rose pâle recouverte de
blanc(Fig.10). Le fruit devient par la suite mou et émis une odeur aigre et tombe
prématurément (Dalbello, 2008).
Fig.10. Symptomes de Trichothecium roseum sur un fruit de tomate (Dalbello. 2008).
4.2.4.9. Anthracnose :
Cette maladie, induite par Colletotrichum coccodes (Wallr., Hughes, 1958), est trèsredoutée
par les producteurs de tomate d'industrie notamment lorsqu'elle touche les fruits.On parle dans
ce cas de «l'anthracnose» ou de la pourriture racinaire ou maladie du charbon. Il occasionne
desdégâts sur les racines, les feuilles, les tiges et les fruits (Yonghao, 2013).Il seconserve
dans le sol sous forme de sclérotes et hiverne sur les débris des végétaux infectés et même
dans les graines.Les symptômesde cette maladie sont caractérisés par l'apparition de taches
Chapitre I synthèse bibliographique
13
concaves, rondes ou allongées, bien délimitées, de couleur brun-noir avec des ponctuations
noires au centre (Fig. 11). Les tissus se dessèchent, flétrissent et finissent par mourir pendant
la croissance.
.
Fig.11. Symptomes de l'Anthracnose sur fruit de tomate (Mark et Edmunds, 2005).
4.2.4.10. Sclérotiniose:
C'est une maladie fongique qui s'appelle également "Pourriture du Collet" ou"Pourriture
Blanche" est induite chez la tomate par deux agents :Sclerotinia sclerotiorum de (Bary,1884)
ou Sclerotinia minor ( Jagger, 1920).Ces dernières peuvent se former à l’intérieurcomme à
l’extérieur de la tige dans une large gamme de températures allant de 0 à 30 °C(Achbani et
al., 1995).Toutes lesparties aériennes présentent des taches jaunâtres ou noirâtres (Fig. 12), le
feuillage se flétrit,les fruits et la plante finit par pourrir entièrement.
Fig.12. Sclérotes murs sur une tige de tomate (Babadoost, 2014).
Chapitre I synthèse bibliographique
14
I.5. Les champignons qui transmissent par les semences :
Les champignons transmis par les semences sont de nature très variée .certains sont de
véritables parasites, d’autres ne sont que des parasites secondaires ou opportuniste .pouvant
même parfois se comporter en saprophytes. Des saprophytes sensu stricto sont également
fréquemment rencontrés dans les lots de semences .Certaines évoluent en parasites au cours
du stockage si les conditions ambiantes leur sont favorable :c’est le cas des penicillium et des
Aspergillus. Des parasites plus inféodés à une espèce donnée peuvent également évoluer au
cours du stockage notamment quand les semences sont conservées dans de mauvaises
conditions, et d’autre champignons pathogènes comme Alternerai sp, Fusarium sp, Phoma
glomerata ,Chaetomium sp (Rémi, 1997).
I.6.La lutte biologique :
L'ACTA définie la lutte biologique comme étant « une méthode qui consiste à
combattre un organisme nuisible par l'utilisation de mécanisme naturels appartenant soit au
règne animal soit au règne végétal, ou qui en décrivent ».
Cette méthode consiste à utiliser différents organismes vivants, appelés auxiliaires, ou
leurs produits, pour prévenir ou réduire les dégâts causés par les bio-agresseurs. Il s’agit
d'utiliser la biodiversité et les ennemis naturels des espèces nuisibles. (Fernendes ,2005).
La lutte biologique est un essor constant car elle présente une alternative à la lutte chimique.
6.1. Trichoderma:
6.1.1. Généralités sur Trichoderma :
Le nom Trichoderma est donné à un genre de micro-organismes classé parmiles ascomycètes.
Dans les deux dernières décennies, le nombre des espèces de Trichoderma
reconnues a triplé, atteignant 100 (Druzhininaet al., 2006). Trichoderma spsontconnus en
tant qu’agents de lutte biologique contre les agents phytopathogènes et commesource
d’enzymes et de métabolites d'intérêts industriels (Sadfi et al., 2008). Enfait, les métabolites
antifongiques sont des composés tels que les peptaïbols (trichokonines,
trichosporines, hypomurocines et trichorovines) (Benkada, 2006) ou les mycotoxines
comme les trichothécènes (Tabuc, 2007).
D’autre part, selon le CRCC, les Trichoderma ont un intérêt agro-alimentairedans la
production de cellulase et d'hémicellulase et comme exhausteur d'arômes.
6.1.2. Taxonomie de Trichoderma:
Selon Bisset (2004) (in Benkada, 2006), la position taxonomique desTrichodermasp. est
comme suit:
Embranchement…………….. Amastigomyccètes
Chapitre I synthèse bibliographique
15
Sous embranchement…………Ascomycètes
Classe …………………….. ….Sordariomycètes
Ordre …………………… …...Hypocréales
Famille …………………… …Hypocraceae
Genre …………………… ….Hypocrea=Trichoderma
Espece……………………….... sp
6.1.3. Mode d’action de Trichoderma sp:
Il peut utiliser :
L’antibiose : mécanisme résultant de la production de substances qui agissent comme
des antibiotiques et qui inhibent la croissance de l’agent pathogène.
La compétition : mécanisme qui se manifeste par l’aptitude de Trichoderma à utiliser
les mêmes ressources du milieu (aires d’alimentation, sites de développement) que les
champignons pathogènes mais Trichodermaemploie ce mode d’action surtout pouroccuper les
lieux avant l’arrivée des indésirables.
Le parasitisme : résulte de la destruction de l’agent pathogène lorsque de
Trichoderma s’enroule autour de celui-ci soit en l’étranglant ; en pénétrant àl’intérieure
et ou en lui injectant des substances (enzymes) qui le détruisent.
I.7. La lutte chimique :
Les traitements chimiques sont largement utilisés pour combattre les maladies fongiques et
bactériennes. Pour lutter contre les pathogènes des plantes, les produits les plus utilisé sont
les fongicides (non systémiques, de contact ou systémiques, pénétrants)(Lepoivre, 2003).
I.8.Les fongicides :
8.1. Définition :
Selon Simon et al(1994) et Rocher(2004), Les fongicides représentent l‘ensemble des
substances actives contre les champignons, certains chercheurs classent également dans cette
catégorie, les produits ayant une action contre les bactéries, virus ou mycoplasme, c‘est le
groupe de pesticide le moins utilisé de part par le monde.
Les fongicides sont des substances chimiques ou biologiques qui tuent ou neutralisent les
champignons pathogènes, sont appelés aussi mycocides ou produits antifongiques, qui
peuvent être de nature abiotique (produits chimiques) ou biotique (bactérie, champignon), les
fongicides chimiques sont de loin les plus utilisés et sont le plus souvent de nature
synthétique. Les fongicides chimiques sont commercialisés sous l‘une des formes suivantes :
poudre mouillable, suspension concentrée, granule à disperser, concentré soluble ou liquide,
Chapitre I synthèse bibliographique
16
tous se caractérisent par une ou plusieurs matières actives qui sont à l‘origine même de
l‘efficacité de produit contre l‘agent fongique( Simon et al., 1994 ; Leroux, 2003).
8.2. Particularités des fongicide :
La particularité importante est la très haute activité spécifique vis-à-vis de sa cible :
préventive : inhibe la croissance des tubes germinatifs du champignon qui ne peut plus
pénétrer dans la feuille.
curative : est l’encapsulation des haustoria par la plante elle –même .les haustoria perdent
leur fonction de nutrition du champignon à la surface de la feuille.
8.3. Caractéristiques des fongicides :
8.3.1. Familles ou groupes chimiques des fongicides:
Selon Simon et al(1994) et Leroux (2003), comme un exemple pour les familles des
fongicides est:
Les carbamates : on peut les subdiviser en dérivés de l‘acide carbamique et de l‘acide
dithiocarbamique, les premiers sont des fongicides systémiques regroupant
essentiellement les benzimidazoles, les deuxièmes sont des fongicides de contact.
8.3.2. Dérivés de l’acide carbamique:
8.3.2.1.LesBenzimidazoles :
Lesazoles tels que les propiconazoles, cyproconazoles et les flusilazoles.
8.3.2.2. Les Carbendazimes :
Ils sont absorbés par les organes verts mais aussi par les racines des végétaux, et sont
véhiculés par le courant de la sève brute.
8.3.2.3. Le Thiophanate-méthyle :
Il se décompose en carbendazime s‘il est stocké trop longtemps, avec un mode d‘action très
voisin. Dérivé de l‘acide dithiocarbamique, il constitue un groupe très important, ils sont
dotés d‘un mode d‘action qui les rend très peu phytotoxiques.
8.4.Comportement des fongicides au niveau de la plante :
Selon Couvreur (2002), les fongicides peuvent être répartis en trois catégories principales, en
fonction de leur comportement au niveau de la plante : contact, pénétrant ou systémique :
Les produits de contact ou de surface:
Ces derniers ont une activité antifongique liée exclusivement à la fraction présente au niveau
des barrières externes des plantes (cuticule pour les parties aériennes) et ne subissent pas de
transfert interne. Ils ne peuvent pas franchir la barrière de la cuticule restant à la surface du
végétal (Fig. 1). Exp : les chlorothalonils, les dithiocarbamates et les famoxadone.
Chapitre I synthèse bibliographique
17
Les produits pénétrants:
Après un transfert limité dans les plantes (sans translocation par le xylème ou le phloème), ces
produits sont susceptibles d‘inhiber un parasite présent dans les tissus végétaux, cette
propriété est à l‘origine de leur activité curative vis-à-vis deschampignons parasites (Fig.2).
Ils sont pénétrants à l‘intérieur de la plante sans transport ultérieur,exp : le krésoxin-méthyl,
triphloxystrobine et les pyriméthanil.
Les produits systémiques :
D'après Couvreur (2002), après la translocation dans le système vasculaire via le xylème
et/ou le phloème, ils peuvent inhiber un parasite présent lors de la zone traitée. L‘absorption
foliaire est comme dans le cas du pénétrant, un phénomène de diffusion passive, définie
comme le mouvement des produits chimiques de la surface de la feuille à travers la cuticule
jusqu‘à l‘intérieur de la plante (Fig.13).
Fig.13. Action du fongicide par pénétration (Couvreur, 2002). Pénétration de la matière
active vers les assises cellulaires sous-jacentes (produits pénétrants).
Fig.14.Action du fongicide par contact (Couvreur, 2002). La matière active ne franchit pas la
cuticules et agit uniquement sur les organes externes du champignon (spores-appressoria).
Chapitre I synthèse bibliographique
18
Fig.15. Action systémique du fongicide (Couvreur, 2002).Pénétration par la cuticule, puis
déplacement uniquement par la sève brute (xylène).La systémique vers le bout des feuilles est
dit « ascendante ou acropète ».L’élément « moteur »du déplacement est l’évapotranspiration.
Chapitre II Maté
II.1. Matériel :
1.1.Echantillonnage :
Les graines de deux variétès de tomate
Chouhada, Oum-Elbouaghi(fig.16).
Fig.16. Les grains de tomates utilisés dans cette étude.
1.2. La souche fongique utilisée
La souche antagoniste de Trichoderma
prometteur de ce travail.
1.3. les milieux des cultures :
* On a utilisé le milieu (PDA.
*On a utilisé le milieu (MEA.malt
1.4. les fongicide utilisés pour la lutte chimique
On a utilisé pour la lutte chimique
duo ;Curenox ; Milor) qui ont été fourni
Elbouaghi(Tab.5).
Chapitre II Matériels et Méthodes
19
deux variétès de tomate téstées ont été fournies par les agriculteurs
(fig.16).
Les grains de tomates utilisés dans cette étude.
fongique utilisée pour la lutte biologique :
Trichoderma sp. utilsée pour la lutte biologique a été fournis par le
cultures :
potato- dextrose –agar) pour isoler et purifier
EA.malt- excract-agar) pour identifier les mycètes
pour la lutte chimique :
a lutte chimique quatre fongicides (Methyl Thiophanate 70
qui ont été fournies par l’ ITCMI de Bir Rogaa w.d’Oum
riels et Méthodes
ont été fournies par les agriculteurs de Bir- El
a été fournis par le
purifier les mycètes .
les mycètes isolés(annex1).
70 % ; Melody
Oum-
Chapitre II Maté
Tab.5. les fongicides utilisés pour la lutte chimique .
Nom chimique ou Commun
Methylthiophanate
Melody duo
Milor
Curenox
Chapitre II Matériels et Méthodes
20
pour la lutte chimique .
Fongicide
Commun Definition
Est une fongicide systémique à un contact
curative, de famille Thiophanate
contient 70% de methiophanate comme
substance active, sa formulation est un
poudre mouillable, utiliser pour les vigne
des arbres fruitières et des culture
légumières.
Est une fongicide multi site agit de manière
préventive curative contienne 5,5%
Iprovalicarbe et 6,1% Propinèbe sou
poudre mouillable, agent de m
pomme de terre, tomate et la vigne
Est une fongicides systémique trouve forme
poudre mouillable , utiliser pour les maladies
du pomme terre, tomate et cucurbitacées
Est une fongicide à site multiple à
poudre muillable avec contact préventive,à
base de 88%d’oxychlorure de cuivre contre
le milidiou de la vigne et la po
terremaladie.
riels et Méthodes
Definition
Est une fongicide systémique à un contact
curative, de famille Thiophanate-Méthyl
contient 70% de methiophanate comme
substance active, sa formulation est un
poudre mouillable, utiliser pour les vigne
des arbres fruitières et des culture
st une fongicide multi site agit de manière
préventive curative contienne 5,5%
Iprovalicarbe et 6,1% Propinèbe sous forme
poudre mouillable, agent de mildiou de la
tomate et la vigne.
st une fongicides systémique trouve forme
poudre mouillable , utiliser pour les maladies
du pomme terre, tomate et cucurbitacées.
Est une fongicide à site multiple à nature de
contact préventive,à
base de 88%d’oxychlorure de cuivre contre
le milidiou de la vigne et la pomme de
Chapitre II Matériels et Méthodes
21
II.2. Méthodes expérimentales :
2.1. Le calcul de Pourcentage de germination des graines de tomate :
On a utilisé la méthode du dessus du papier pour calculer la faculté germinative des
graines.Cette méthode est bien adaptée aux espèces ayant des semences de moins de 2mm de
diamètre , comme à légumineuses à petites graines . les semences sont mises à germer sur du
papier absorbant humide dans des conteneurs ayant un couvercle qui ferme bien pour éviter la
perte d’humidité , les boites pétri en verre ou plastique sont des conteneurs couramment
utilisé.Premièrement stérilises les boites en verre dans le four pasteur à180 C pendant
20minute ensuite calculer 200 graines de chaque échantillon, couper le papier absorbant à la
taille et la forme de boite puis placer le papier dans le fonds des boites, ajouter l’eau distiller
doucement jusqu'à le papier devienne humide et métier les graines par division en 50 graines
dans chaque boite .finalement couvrir les boites et s’assurer qu’il n’ y à pas de blocage de
l’aire résultent d’un axés d’humidité sur le couvercle , incuber les boites à 25 C à 6 jour est à
chaque foi ajouter l’eau distiller pour la germination des graines(Rao,2006) .
Fig.17. les étapes de test de germination des semences sur le dessus de papier absorbants dans
des boites de Pétri (Rao, 2006).
Chapitre II Maté
2.1.2. Détermination de taux d’humidité
Il est important de déterminer le taux d’humidité de semence
prédire de manière précise la vie potentielle
La méthode le plus utiliser pour estimer la pourcentage de l’humidité c’est la méthode
déshydratation à l’étuve , peser
graines dans l’étuve à 60 C pendant 24 heure puis laissée la refroidir dans le dessi
pendant 2 minute . après la mesure aux même temps poids sec répéter la technique 2 à 3 fois
et chaque fois mesurée le poids sec
Taux d’humidité (%) = P2-P3
P2-p1
P1=poids d’un boit pétri avec son couvercle
l’échantillon avant déshydratation
l’échantillon après déshydrations
2.2. Isolement des champignons accompagnants
2.2.1. Préparation de la solution mère
Dans un Erlen-meyer de 250 ml contenant 50 ml d’eau distillée stérile on ajoute
aseptiquement 1 g de chaque échantillon de graine, ce mélange est agité mécaniquement
pendant 5 minutes afin de mettre la solution mère qui utilise pour l’ensemencement en masse.
Fig.18. Agitation de solution mère pendant 5min.
Chapitre II Matériels et Méthodes
22
taux d’humidité :
erminer le taux d’humidité de semence avant et après
prédire de manière précise la vie potentielle des graines.
plus utiliser pour estimer la pourcentage de l’humidité c’est la méthode
peser 1g de graine de tomate pour chaque échantillon et séchée les
C pendant 24 heure puis laissée la refroidir dans le dessi
pendant 2 minute . après la mesure aux même temps poids sec répéter la technique 2 à 3 fois
et chaque fois mesurée le poids sec.
3×100 , dans laquelle
1
tri avec son couvercle ; P2=poids d’un boit pétri avec son couvercle et
l’échantillon avant déshydratation ; P3= poids d’un boit pétri avec son couvercle et
l’échantillon après déshydrations(Rao et al., 2006).
. Isolement des champignons accompagnants extérieurement les grains de tomate
.1. Préparation de la solution mère
meyer de 250 ml contenant 50 ml d’eau distillée stérile on ajoute
aseptiquement 1 g de chaque échantillon de graine, ce mélange est agité mécaniquement
utes afin de mettre la solution mère qui utilise pour l’ensemencement en masse.
Agitation de solution mère pendant 5min.
riels et Méthodes
et après le stockage pour
plus utiliser pour estimer la pourcentage de l’humidité c’est la méthode
g de graine de tomate pour chaque échantillon et séchée les
C pendant 24 heure puis laissée la refroidir dans le dessiccateur
pendant 2 minute . après la mesure aux même temps poids sec répéter la technique 2 à 3 fois
=poids d’un boit pétri avec son couvercle et
= poids d’un boit pétri avec son couvercle et
rieurement les grains de tomate
meyer de 250 ml contenant 50 ml d’eau distillée stérile on ajoute
aseptiquement 1 g de chaque échantillon de graine, ce mélange est agité mécaniquement
utes afin de mettre la solution mère qui utilise pour l’ensemencement en masse.
Chapitre II Maté
2.2.2. Isolement sur milieu PDA :
Dans chaque boites de Pétri en verre on a additionné 2 gouttes d’acides acétique (10%) « Pour
éviter tout contamination bactérienne » et puis ensemencées 1ml de solution mère. Ensuite
couler le milieu PDA dans la boite de Pétri sous des conditions stériles
Après solidification chacune des boites est fermées aseptiquement en utilisant de para film
(Fig.19). Les boites sont incubées à une température 25 °C, avec un suivi de croissance toutes
les 24 heures pendant 7 jours (Benkada, 1994)
1.additionnement de deux gouttes d’acide acétique et ajouter d’1ml de solution mère.
2. coulage de
Fig.19. Les étapes d’isolement extérieur des champignons sur milieu PDA.
2.2.3. Isolement des champignons accompagnants intérieurement les grains de tomates
Les grains de tomate utilisées dans l’isolement intérieur ont été désinfectés en surface dans
l’eau de Javel (10 %) pendant 2min. Après deux rinçages à l’eau distillée stérile,
ont été séchées avec du papier absorbant stérile pour être, ensuite ensemencées. Sous des
conditions aseptiques, les grains désinfectés ont été placés directement, à l’aide d’une pince
stérile, dans des boites de Pétri contenant le milieu PDA à
Chapitre II Matériels et Méthodes
23
.2. Isolement sur milieu PDA :
Dans chaque boites de Pétri en verre on a additionné 2 gouttes d’acides acétique (10%) « Pour
éviter tout contamination bactérienne » et puis ensemencées 1ml de solution mère. Ensuite
couler le milieu PDA dans la boite de Pétri sous des conditions stériles avec trois répétition,
Après solidification chacune des boites est fermées aseptiquement en utilisant de para film
Les boites sont incubées à une température 25 °C, avec un suivi de croissance toutes
(Benkada, 1994).
additionnement de deux gouttes d’acide acétique et ajouter d’1ml de solution mère.
2. coulage de milieu PDA dans les boites de Pétri.
Les étapes d’isolement extérieur des champignons sur milieu PDA.
des champignons accompagnants intérieurement les grains de tomates
utilisées dans l’isolement intérieur ont été désinfectés en surface dans
l’eau de Javel (10 %) pendant 2min. Après deux rinçages à l’eau distillée stérile,
ont été séchées avec du papier absorbant stérile pour être, ensuite ensemencées. Sous des
conditions aseptiques, les grains désinfectés ont été placés directement, à l’aide d’une pince
des boites de Pétri contenant le milieu PDA à raison de dix grains par boite. Avec
riels et Méthodes
Dans chaque boites de Pétri en verre on a additionné 2 gouttes d’acides acétique (10%) « Pour
éviter tout contamination bactérienne » et puis ensemencées 1ml de solution mère. Ensuite
avec trois répétition,
Après solidification chacune des boites est fermées aseptiquement en utilisant de para film
Les boites sont incubées à une température 25 °C, avec un suivi de croissance toutes
additionnement de deux gouttes d’acide acétique et ajouter d’1ml de solution mère.
Les étapes d’isolement extérieur des champignons sur milieu PDA.
des champignons accompagnants intérieurement les grains de tomates :
utilisées dans l’isolement intérieur ont été désinfectés en surface dans
l’eau de Javel (10 %) pendant 2min. Après deux rinçages à l’eau distillée stérile, les graines
ont été séchées avec du papier absorbant stérile pour être, ensuite ensemencées. Sous des
conditions aseptiques, les grains désinfectés ont été placés directement, à l’aide d’une pince
raison de dix grains par boite. Avec
Chapitre II Maté
trois répétitions (Fig.20).Les boites sont incubées à 25°C avec un suivi de croissance toutes
les 24 heures pendant 7 jours (Benkada, 1994).
1.désinfection de la surface des graine
3. Placement
Fig.20. Les étapes d’isolement des mycètes accompagnants intérieurement
les grains de tomate
2.3. Purification sur milieu PDA :
Après 6 jours d’incubation, les
PDA jusqu’à obtention de souches pures, incubées à 25°C avec un suivi de croissance toutes
les 24h. Cette pureté est contrôlée par observation microscopique des cultures.
2.4. Identification des champignons isolés
La détermination des genres et des espè
macroscopique) et à la morphologie (identification microscopique).
2.4.1. Identification macroscopique
D’après Guiraud, (1998) Les caractères morphologiques et culturaux sont déterminés après
ensemencement des souches pures sur milieu de MEA (annexe). Les souches sont prélevées
Chapitre II Matériels et Méthodes
24
Les boites sont incubées à 25°C avec un suivi de croissance toutes
(Benkada, 1994).
la surface des graines. 2. séchage avec papier absorbant
3. Placement des grains sur milieu PDA, avec fermetur
des biotes à l’aide d’un para Film.
ement des mycètes accompagnants intérieurement
tomate sur milieu PDA.
2.3. Purification sur milieu PDA :
incubation, les isolats obtenues sont repiquées successivement
PDA jusqu’à obtention de souches pures, incubées à 25°C avec un suivi de croissance toutes
. Cette pureté est contrôlée par observation microscopique des cultures.
2.4. Identification des champignons isolés :
La détermination des genres et des espèces fait appel au caractère culturaux (
macroscopique) et à la morphologie (identification microscopique).
2.4.1. Identification macroscopique :
Les caractères morphologiques et culturaux sont déterminés après
mencement des souches pures sur milieu de MEA (annexe). Les souches sont prélevées
riels et Méthodes
Les boites sont incubées à 25°C avec un suivi de croissance toutes
séchage avec papier absorbant stérile
fermeture
ement des mycètes accompagnants intérieurement
successivement sur milieu
PDA jusqu’à obtention de souches pures, incubées à 25°C avec un suivi de croissance toutes
. Cette pureté est contrôlée par observation microscopique des cultures.
caractère culturaux (identification
Les caractères morphologiques et culturaux sont déterminés après
mencement des souches pures sur milieu de MEA (annexe). Les souches sont prélevées
Chapitre II Matériels et Méthodes
25
sous formes de cylindre de 1cm de diamètre. Le cylindre est centré et chaque boite contient
une seul souche. L’incubation se fait dans les mêmes conditions que la purification
précédente.
L'identification se base essentiellement sur les caractères suivant :
- La vitesse de croissance (rapide, moyenne, lente)
- La texture des colonies.
- La couleur des colonies.
- La couleur du face et revers de la culture.
2.4.2.Identification microscopique :
L'identification microscopique est effectuée par un prélèvement d'un petit fragment mycélien
à l'aide d'une anse de platine stérile. Puis le fragment est déposé sur une lame en lui ajoutant
le Bleu de Méthylène, ensuite recouvert d’une lamelle ; L'observation est effectuée au
microscope optique aux différents grossissements (×10, ×40).
L'étude microscopique du mycélium est basée sur.
- L'absence ou présence de cloisons.
- Couleur des filaments mycéliens.
- Mode de ramification des cloisons.
- Différenciation des thallospores (Botton et al., 1990 ; Rémi, 1997).
2.5. Antagonisme in vitro de Trichoderma sp. à l’égard des champignons pathogènes
isolés.
L’activité antagoniste de Trichoderma sp. contre les souches pathogènes testées a été
abordée de deux différentes manières. Quatre boites de Petri ont été utilisées pour chaque
test, avec trois répétitions.
2.5.1. Confrontation directe.
Dans une boite de Pétri contenant le milieu PDA, deux disques de 10 mm de
diamètre constitués par l’inoculum du pathogène et celui de l’antagoniste ont été placés
à 60 mm l’un de l’autre, symétriquement par rapport au centre de la boite. Pour le
témoin, un disque mycélien du pathogène a été déposé dans un autre boit.
Après incubation cinque jours à 25°C et à l’obscurité (Hibar et al., 2005).
Chapitre II Maté
Fig.21. confrontation directe entre
2.5.2. Confrontation à distance.
Il consiste à repiquer l’antagoniste et l e pathogène dans deux boites séparées ; par la
sui te, un assemblage est réalisé par l a super position de deux boites,
le pathogène en haut (Fi g. 2). La jonction entre les deux boites est assurée par des
couches de parafilm afin d’éviter toute déperdition des substances volatiles. On expose
ainsi l’isolat de l’agent pathogène à l’infl
souche de Trichoderma sp.
Le témoin est formé par super position des deux boites, celle du haut contenant une
pastille de l’agent pathogène , alors que celle du bas ne contient que
boites sont soumises pendant 5 j ours à 25°C à l’obscurité
Le pourcentage d’inhibition (IC ) de la croissance mycélienne du pathogène par l’
antagoniste a été évalué selon la méthode s
IC% = (DT-DPA / DT) ×100.
DT : croissance diamétrale du témoin. DPA : croissance diamétrale mycélienne du
pathogène en présence de l’antagonis
Pathogène
Chapitre II Matériels et Méthodes
26
ntation directe entre le pathogène et l’antagoniste sur milieu PDA
Confrontation à distance.
Il consiste à repiquer l’antagoniste et l e pathogène dans deux boites séparées ; par la
sui te, un assemblage est réalisé par l a super position de deux boites, Trichodermasp.
le pathogène en haut (Fi g. 2). La jonction entre les deux boites est assurée par des
couches de parafilm afin d’éviter toute déperdition des substances volatiles. On expose
ainsi l’isolat de l’agent pathogène à l’influence des substances volatiles émises par l a
Le témoin est formé par super position des deux boites, celle du haut contenant une
pastille de l’agent pathogène , alors que celle du bas ne contient que le milieu PDA. Les
boites sont soumises pendant 5 j ours à 25°C à l’obscurité (Dannis et Webster., 1971).
Le pourcentage d’inhibition (IC ) de la croissance mycélienne du pathogène par l’
antagoniste a été évalué selon la méthode suivante :
DPA / DT) ×100.
DT : croissance diamétrale du témoin. DPA : croissance diamétrale mycélienne du
pathogène en présence de l’antagoniste ( Sy A., 1976).
Milieu PDA
Antagoniste
riels et Méthodes
sur milieu PDA .
Il consiste à repiquer l’antagoniste et l e pathogène dans deux boites séparées ; par la
Trichodermasp.en bas et
le pathogène en haut (Fi g. 2). La jonction entre les deux boites est assurée par des
couches de parafilm afin d’éviter toute déperdition des substances volatiles. On expose
uence des substances volatiles émises par l a
Le témoin est formé par super position des deux boites, celle du haut contenant une
le milieu PDA. Les
is et Webster., 1971).
Le pourcentage d’inhibition (IC ) de la croissance mycélienne du pathogène par l’
DT : croissance diamétrale du témoin. DPA : croissance diamétrale mycélienne du
Antagoniste
Chapitre II Matériels et Méthodes
27
Fig.22. Confrontation à distance entre le pathogène et l’antagoniste sur milieu PDA..
II. 8. Effet de fongicide sur la croissance mycélienne des souches pathogènes.
La dose conseillée a utilisé par le producteur de fongicide a été choisie pour préparer la
solution mère. On a pesé ( 0.12g de Methlythiophanate )(0,20g de Melody duo) ( 1g de
curenoxe)( 0,87g de Milor) et on ajoute chaque quantité pesée dans un erlenmeyer de 100ml.
Additionner 45ml de l’eau distillée stérile. Homogénéiser l'échantillon mère par agitation de
l’erlenmeyer à l’aide d’un vertex. Et à partir de cette dose on a préparé des suspension diluées
dans le milieu de culture PDA.
Dans une boite de Pétri contenant le milieu PDA- fongicide ,un disque de 10 mm de
diamètre constitués par l’inoculum du pathogène a été placé au centre de la boite. Pour
le témoin, un disque mycélien du pathogène a été déposé dans un autre boite contient le
PDA sans fongicide (fig.23).L’efficacité du fongicide est déterminée par le calcul du
pourcentage d’inhibition :IC% = (DT-DPA / DT) ×100.
DT : croissance diamétrale du témoin. DPA : croissance diamétrale mycélienne du
pathogène en présence de fongicide (Attrassi, 2005).
Antagoniste
Chapitre II Maté
Fig.23
Chapitre II Matériels et Méthodes
28
Fig.23. les étapes de préparation des solutions fongicide
riels et Méthodes
fongicide-PDA.
Chapitre III Résultats et Discussion
III. Résultats.
III.1. Estimation de taux de germination.
Après le calcul des graines de tomate
que l’échantillon I a une faculté germinative plus élevée(
de l’échantillon II ( 48%)(Tab.
III.2. Estimation du pourcentage d
Après le calcul de taux d’humidité des graines
taux d’humidité plus élevé (11%) que celui de l’échantillon
III.3.1. Isolement des mycètes
Après sept jours d’incubation
fongiques à partir de l’échantillon
l’isolement intérieure (Fig.24)
III.3.2.Isolement des champign
Après sept jours d’incubation à 25°C.
à partir de l’échantillon II, 13 isolats de l’isolement extérieur et 9 isolats de l’isolement
intérieur (Fig.24).
0
5
10
15
20
25
Isolement extérieur
Isolement intérieur
19
6Nom
bre
d'i
sola
tats
Fig.24 .Nombres d'isolats fongiques à partir des graines étudies.
Chapitre III Résultats et Discussion
29
imation de taux de germination.
graines de tomate germées pendant six jours à 25 C,
a une faculté germinative plus élevée( 94% ) comparativement que
(Tab.6).
Estimation du pourcentage d’humidité des graines.
taux d’humidité des graines on a enregistré que l’échantillon
(11%) que celui de l’échantillon I (4%) (Tab.6).
Isolement des mycètes accompagnants les graines de l’échantillon
cubation à 25°C. sur milieu PDA on a pu d’isoler 25 isolats
à partir de l’échantillon I, 19 isolats de l’isolement extérieur et 6 isolats de
).
Isolement des champignons accompagnants les graines de l’échantillon
sept jours d’incubation à 25°C. Sur milieu PDA on a pu d’isoler 22 isolats fongiques
, 13 isolats de l’isolement extérieur et 9 isolats de l’isolement
Isolement total
Isolement extérieur
Isolement intérieur
Isolement total
25
139
22
Fig.24 .Nombres d'isolats fongiques à partir des graines étudies.
Chapitre III Résultats et Discussion
C, on à observée
) comparativement que celle
que l’échantillon II a un
l’échantillon I.
on a pu d’isoler 25 isolats
, 19 isolats de l’isolement extérieur et 6 isolats de
l’échantillon II:
milieu PDA on a pu d’isoler 22 isolats fongiques
, 13 isolats de l’isolement extérieur et 9 isolats de l’isolement
Isolement
Fig.24 .Nombres d'isolats fongiques à partir des graines étudies.
échantillon2
échantillon1
Chapitre III Résultats et Discussion
30
III.4. identification des mycètes isolés :
Après l’identification des isolats fongiques on a trouvé ce qu’ils sont appartenant aux 7
genres(annexe 2). Cladosporium sp avec 11 isolats (23%) ; Penicillium, 10 isolats (21.27%),
Aspergillus, 9 isolats (19.14%), Chaetomium, 9 isolats (19.48%) ; Mucor, 4 isolats (8.51%) ;
Phoma, 2 isolats (4.25%) ; et le genre non identifier avec 2 isolats (4.25%). (Tab.7)
Tab.6. Le pourcentage de germination et le taux d’humidité de graine de tomate.
Nombre d’échantillon
Pourcentage d’humidité
Pourcentage de germination
Les champignons
Genre Nombre d’isolat
I
4
94
Chaetomium sp
Mucor sp
Aspergillus sp
Cladosporium sp
genre non
identifier
2
4
9
8
2
Nombre total 25
II
11
48,5
Phoma glome rata
Chaetomium sp
Penicillium sp
Cladosporium sp
2
7
10
3
Nombre total 22
Chapitre III Résultats et Discussion
Tab.7. Nombre et pourcentage globale des espèces fongiques isolés à partir des deux
Variétés étudiées.
Genres
Cladosporium
Penicillium
Aspergillus,
Chaetomium
Mucor
Phoma Phoma
1/8
19%
20%
9%4%
Fig.25. Les genres fongiques isolés à partir des
Chapitre III Résultats et Discussion
31
Nombre et pourcentage globale des espèces fongiques isolés à partir des deux
espèces Nombre d’isolat
sp. 11
sp. 10
niger 9
sp. 9
sp. 4
Phoma glomerata 2
2
23%
21%
19%
4%
Fig.25. Les genres fongiques isolés à partir des
grains étudiés.
Cladosporium
Penicillium sp
Aspergillus sp
Cheatomium sp
Mucor sp
Phoma glomerata
E1/8
Chapitre III Résultats et Discussion
Nombre et pourcentage globale des espèces fongiques isolés à partir des deux
Pourcentage%
23.39
21.27
19.14
19.14
8.5
4.25
4.25
Fig.25. Les genres fongiques isolés à partir des
Cladosporium
Penicillium sp
Aspergillus sp
Cheatomium sp
Mucor sp
Phoma glomerata
E1/8
Chapitre III Résultats et Discussion
4.1. Comparaison entre la microflore
type d’isolement (intérieur ou extérieur)
Après l’isolement et l’identification des mycètes on a trouvé que :
a. l’échantillon 1est plus infecté avec 25 isolats par rapport à l’échantillon 2 avec 22isolats.
b. On a révélé la présence d’une importante biodiver
5genres fongiques: Chaetomium , Mucor,Aspergillus, Cladosporium,E 1/8
rapport à l’échantillon 2 qui possède 4 genres seulement :
Phoma,Chaetomium,Penicillium,Cladosporium
Tab.8. Répartition des isolats fongiques selon les deux échantillons étudiés
Genre
échant
Phoma
Chaetomium
E1
Ex
0 0
In 0
2
E2
Ex
2
6
In
0 1
0
5
10
15
20
0 0 0
02
2
6
0
Nem
bre
d'i
sola
ts
Fig.26. Nombre des isolats fongique internes et externes des deux
Chapitre III Résultats et Discussion
32
microflore de deux échantillons des grains étudiés selon le
lement (intérieur ou extérieur) :
Après l’isolement et l’identification des mycètes on a trouvé que :
a. l’échantillon 1est plus infecté avec 25 isolats par rapport à l’échantillon 2 avec 22isolats.
b. On a révélé la présence d’une importante biodiversité fongique sur l’échantillon 1 avec
Chaetomium , Mucor,Aspergillus, Cladosporium,E 1/8
rapport à l’échantillon 2 qui possède 4 genres seulement :
Chaetomium,Penicillium,Cladosporium (Tab.8 et Fig.26):
Répartition des isolats fongiques selon les deux échantillons étudiés
Chaetomiu Penicillium
Mucor
Aspergillr
Cladosporiums
0 0 9 8
0 4 0 0
2 0 0 3
8 0 0 0
0
98
2
19
0
4
0 0 0
62
0 03
0
13
1
8
0 0 0 0
9
Fig.26. Nombre des isolats fongique internes et externes des deux échantillons étudiés.
Chapitre III Résultats et Discussion
de deux échantillons des grains étudiés selon le
a. l’échantillon 1est plus infecté avec 25 isolats par rapport à l’échantillon 2 avec 22isolats.
sité fongique sur l’échantillon 1 avec
Chaetomium , Mucor,Aspergillus, Cladosporium,E 1/8 non identifier par
Répartition des isolats fongiques selon les deux échantillons étudiés.
Cladosporiu
1/8
N.total
2 19
0 6
0 13
0 9
Fig.26. Nombre des isolats fongique internes et externes des deux
Echantillon 1ExEchantillon 1InEchantillon 2Ex
Chapitre III Résultats et Discussion
33
III.5. Antagonisme in vitro de Trichoderma sp. à l’égard des champignons isolés.
5.1. Confrontation directe :
Les résultats de la confrontation directe vis-à-vis de Trichoderma sp. Contre les
champignons phytopathogènes testés ont montré que le Trichoderma sp. inhibe la croissance
mycélienne de mycètes testés avec des degrés situés après le premier jour d’essai entre :
8,33 ,10et 36,84% respectivement sur P.glomerata et le genre non identifier et Chaetomium
sp., et que cette dernière augmente jusqu'au quatrième jour d’essai où elle a enregistré : 30 ;
55,55 ; 63,07% pour le genre non identifié, Chaetomium sp., et P.glomerata ( Fig.27)
(Tab.9).
8,33
27,77
50
63,07
36,8440
51,4255,55
10
23,07 23,52
30
0
10
20
30
40
50
60
70
24 48 72 96
pou
rcen
tage
d'i
nh
ibit
ion
m
ycél
ien
ne
Heures
Fig.27. Influence de confrontation directe de Trichoderma sp contre les champignons pathogènes.
Phoma glomerata
Chaetomium sp
e 1/8
Chapitre III Résultats et Discussion
34
Tab.9. L’effet de Trichoderma sp sur la croissance mycélienne de chaque agent pathogène
après 7 jours d’incubation par confrontation directe.
5.2. La confrontation à distance.
Les résultats de la confrontation à distance vis-à-vis de Trichoderma sp. Contre les
champignons phytopathogènes testés ont montré que le Trichoderma sp. inhibe la croissance
mycélienne de mycètes testés avec des degrés situés après le premier jour d’essai entre :
10 ;15,15 et 30 % respectivement sur P.glomerata et Chaetomium sp et le genre non
Isolat Témoin Résultats de tests
d’antagoniste directe
Pourcentage
d’inhibition
Chaetomium
Chaetomium Témoin Chaetomium+Trichoderma
55.55%
Phoma
Phoma glomerata Témoin Phoma +Trichoderma
63.07%
Non
identifier
1/8 non identifier Témoin
1/8 non
identifier+Trichoderma
30%
Chapitre III Résultats et Discussion
35
identifier., et que cette dernière augmente jusqu'au quatrième jour d’essai où elle a enregistré
: 26,66 ; 40 ; 44,44% pour Chaetomium sp., le genre non identifié et P.glomerata (Tab.10)
et (Fig.28).
Tab.10. l’effet de Trichoderma sp sur la croissance mycélienne de chaque agent
pathogène après 7 jour d’incubation par confrontation indirecte.
Isolat
Témoin
Résultats de tests d’antagoniste indirecte
Pourcentag
e
d’inhibition
Chaetomium
26.66%
Phoma
glomerata
44.44%
1/8 Non
identifier
40%
Chapitre III Résultats et Discussion
36
III.6. Effet de fongicide sur la croissance mycélienne des souches pathogènes.
Résultats obtenue montre que après l’incubation des boites à 25 °C pendant 7 jours ;a
faible concentration ,il y’a une croissance environ 50% donc les isolats fongique résistée les
matières active des fongicides , dans les concentration des fongicides (0,06g/l.) pour
Methlthiophanate ,(0,1g/l.) pour Melody duo, (0,5g/l.) pour Milor, (0,3g/l.) pour Curenox , il
y a un absence de croissance mycélienne des souche pathogène au contraire il ya une bonne
croissance dans les boites à l’absence des fongicides (témoin) (Annexe 3). . donc ces
dernières doses les plus efficace pour l’inhibition totale de croissance mycélienne des
champignons pathogènes (phoma glomerata ,chaetomium sp et 1/8 non identifiée) (Fig. 29,
30 , 31 et 32).
15,15
21,8125 26,66
3033,33
39,13 40
1013,66
42,544,44
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
24 48 72 96
po
urc
enta
ge
d'i
nh
ibit
ion
m
ycé
lien
ne
Heures Fig.28. Influence de confrontation à distance de
Trichoderma sp contre les champignons pathogènes.
Chaetomium sp
e1/8
Phoma glomerata
44,4452,22 53,33
100
73,21 76,78 78,57
100
0
20
40
60
80
100
120
0,012 0,024 0,042 0,06
pou
rcen
tage
d'i
nh
ibit
ion
m
ycél
ien
ne
Concentration de Methylthiophanate g/ml
Fig.29. L'influence de Methylthiophanate sur la croissance mycélienne des souche pathogène.
Phoma glomeratae1/8
Chapitre III Résultats et Discussion
58,82
71,4275,55
0
20
40
60
80
100
120
0,02Pou
rcen
tage
d'i
nh
ibit
ion
m
ycél
ien
ne
Concentration de Melody duo g/ml
Fig.30. L'influence mycélienne des souche
60,7168,23
0
20
40
60
80
100
120
0,1
Pou
rcen
tage
d'i
hib
itio
n
myc
élie
nn
e
Concentration de Milore g/ml
Fig.31. Influence de Milor sur la croissance mycélienne
52,94
75
0
20
40
60
80
100
120
0,087
Pou
rcen
tage
d'i
nh
ibit
ion
m
ycél
ien
ne
Concentration de
Fig.32. L'influence de mycélienne des souche
Chapitre III Résultats et Discussion
37
63,52 67,05
100
87,5
100 100
80 83,33
100
0,04 0,07 0,1
Concentration de Melody duo g/ml
Fig.30. L'influence de Melody duo sur la croissance mycélienne des souche pathogène.
Chaetomium sp
e1/8
73,21 76,78
100
83,35 84,85
100
0,2 0,35 0,5
Concentration de Milore g/ml
Fig.31. Influence de Milor sur la croissance mycélienne des souche pathogéne.
E1/8
Chaetomium sp
58,8267,05
100
76
100 100
0,174 0,3 0,435
Concentration de Curenox g/ml
Fig.32. L'influence de Curenox sur la croissance mycélienne des souche pathogène.
Chaetomium sp
e1/8
Chapitre III Résultats et Discussion
Chaetomium
Chaetomium sp
Chaetomiu
Chapitre III Résultats et Discussion
38
III.7. Discussion :
7.1. Isolement des champignons accompagnants extérieurement et intérieurement les
grains de tomate :
Cette étude porte sur l’isolement et l’identification des souches fongiques
phytopathogènes à partir des graines de tomate par deux échantillons différents.
La totalité des isolats fongiques (47 isolats) on été isolés à partir du milieu PDA. Les isolats
obtenus ont été identifiés et classés dans 07genres en classé dans deu divisions différentes, la
majorité sont Deutéromycètes « Aspergillus sp, Penicillium sp, Phoma
glomerata,Chaetomium sp,Cladosporium sp»,et Zygomycètes «Mucor sp ».
Le volume de contamination fongique des graines de tomate est différencié entre les
deux échantillons possible appartenir sur le taux d’humidité, cette différenciation est
influencée parfois par les conditions climatiques ou les conditions de stockage (humidité,
température et système de ventilation) ou l’installation d’une charge fongique importante, ce
qui peut entraîner une modification qualitative et quantitative de la microflore et le taux de
germination des l’échantillons (Pinton, 2007).
L’apparition de Aspergillus sp avec une pourcentage de 19.14% est favorisée par les
fuites d’air selon (Anne, 2002). En plein champ les insectes, parasites des cultures, créent des
lésions au niveau de l’enveloppe des graines qui favorisent la pénétration de l’inoculum à
l’intérieur de la graine. Ces derniers constituent par la suite un terrain favorable à
l’infestation, et selon (Rémi., 1997) Penicillium sp et A niger se sont des parasites
secondaires ou opportunistes se comporter des saprophytes sont rencontrés dans les lots
de semences, elles sont évoluent en parasites au cours du stockage si les conditions ambiantes
leur sont favorable.
A travres les résultats montre que Phoma glomerata trouve dans les semences. Phoma
glomerata et chaetomium sp trouve dans les graines du sol et les semences de plantes qui
dégradée les matières organique dans le sol comme cellulose (Rémi., 1997).
7.2. Antagonisme in vitro de Trichoderma sp. à l’égard des champignons isolés :
Lutte biologique à un potentiel susceptible de protéger les cultures de tomates contre les agent
pathogène tout en limitant l’utilisation de pesticides qui peut être responsable a la pollution
des sols et des eaux sous-terrain. Cette méthode de lutte.
Chapitre III Résultats et Discussion
39
La croissance mycélium des champignons pathogènes inhibée par l’antagoniste
Trichoderma sp . Ces résultats sont en parfaite conformité avec ceux obtenus par Albouvette
et al. (1983) montre que le trichoderma sp inhibe la croissance mycélienne des champignons
pathogènes.
La croissance mycélium des champignons pathogènes telle que phoma glomerata inhibée
par l’antagoniste Trichoderma sp (test de confirmation). Ces résultats sont en parfaite
conformité avec ceux obtenus par (Hamitou and Laid ., 2015)
Les résultats de confrontation directe de trichoderma sp contre Chaetomium sp sur milieu
PD montre que l’antagoniste inhibé la croissance mycélienne d’isolats fongiques dans le
quatrième jour de l’expérience.
Et selon Davet (1996) qui ont montré que la croissance de Trichoderma sp est plus rapide que
celle du pathogène, de ce fait, elle colonise le milieu nutritif et assimile les éléments nutritifs,
c'est le phénomène appelé compétition. Ces résultats peuvent être aussi expliquée par le
mécanisme d'antibiose, qui est due à la sécrétion de substances agissant comme étant des
antibiotiques et qui inhibent aussi la croissance du pathogène réalisée par Haran et al.,
(1996), Zhihe et al,. (1998). Ainsi la phénomène de parasitisme (DE LA Cruz et al.,
1995; Benhammou et Chet, 1996) qui est exploité en lutte biologique (El-Gali, 2015). Ce
phénomène se passe lorsque les hyphes de T. sp s'enroulent autour du champignon
phytopathogène (Ezziyyani et al., 2004) présentant une phase initiale d'interaction avec les
mycéliums, une phase intermédiaire pour surmonter l'effet inhibiteur de celui-ci et une phase
finale de parasitisme (El-Gali, 2015). Cette dernière est caractérisée par la libération
d'enzymes pour dégrader les parois cellulaires (Benitez et al. 2004).
7.3. Effet de fongicide sur la croissance mycélienne des souches pathogènes
Les traitements chimiques sont largement utilisés pour combattre les maladies fongique de
tomate, les produits les plus utilisé sont les fongicides (non systémiques, de contact ou
systémiques, pénétrants) (Lepoivre, 2003).
La matière active thiophanate –méthyl du fongicide methilthiophanate est efficace pour
les trois champignons pathogène (Phoma glomerata ,Chaetomium sp et 1/8 non identifiée )
dans les concentration élevé (35,50ml) qui inhibe totalement la croissance mycélienne, donc
selon le mode action de cette fongicide qui forme une barrière protectrice sur la surface du
végétal et empêche la germination des spores ou le développement du mycélienne du
champignons responsable de la maladie selon (Roger 2014).
Chapitre III Résultats et Discussion
40
Pour le Melody duo fongicide multi site toxique contient deux substances (propinébe et
Iprovalicarbe) qui inhibe la croissance mycélienne des champignons pathogène, selon
(Leroux, 2003) Les produits multi-sites sont utilisés soit en pulvérisation sur le feuillage des
cultures, soit en traitement des semences. Ils inhibent plus particulièrement la germination des
spores. Du fait de leur faible rémanence, Et ces composés inhibent simultanément plusieurs
fonctions essentielles du champignon ; ils n‘ont pas de cible enzymatique spécifique réalisée
par Simon et al. (1994),
Le fongicide de curenox contient la matière active d’oxychlorure de cuivre
qui inhibe la croissance mycélienne des trois souches étudié pathogène, le cuivre exerce aussi
une action sue les plantes en renforçant l’épiderme (effet de tonnage) provoquant chez
certains variété des fruitières roussissures et au débit de toxicité réalisée par (Roger ,1990).
Conclusion
41
Conclusion
Les résultats de l’isolement et l’identification des mycètes accompagnants extérieurement
et intérieurement des deux variétés locales des graines de tomate (Solanum lycopersicum)
montrent que les graines étudiées contiennent une diversité d’espèces fongiques, avec
notamment des champignons :
1. Saprophytes (champignons de stockage) tels que le Penicillium, Aspergillus, Mucor qui
contaminent les graines pendant le transport et le stockage, et peuvent produire des
mycotoxines très dangereuses, qui peuvent réduire la vitalité des graines cultivées.
2. Pathogènes (champignons de champ) tels que le Phoma , Alternaria, Chaetomium et
Cladosporium qui peuvent provoquer des maladies sur le champ.
Les résultats de lutte chimiques par les fongicides(Methyl-thiophanate, Melody duo , Curenox
,Milor) contre les mycètes isolés montrent que les quatre fongicides testés se sont révélés
efficaces en inhibant la croissance mycélienne des trois champignons pathogènes testés
(Fig.31,32 et 33). La réduction de croissance mycélienne varie de 50 à 100%.
Les résultats de lutte biologique par l’utilisation de l’antagoniste Trichoderma sp. contre les
mycètes isolés montrent que le Trichoderma a inhibé la croissance mycélienne des trois
champignons pathogènes testés (Tab.10 et 11). La réduction de croissance mycélienne varie
de 55.55%Chaetomium sp, 63.07% Phoma glomerata, 30% 1/8 non identifier pour
confrontation direct et pour la confrontation à distance 26.66 %Chaetomium sp,44.44%
Phoma glomerata,40% 1/8 non identifier.
Et à la fin nous proposons :
* Sur le plan technique :
1. L’utilisation des fongicides testées pour traiter les graines de tomate, et sur le champ pour
traiter les plantes infectés.
2. Pour assurer une protection phytosanitaire performante constitue une solution de
substitution à l’emploi de produits chimiques nuisibles à l’équilibre naturel des
écosystèmes , nous proposons cette souche de Trichoderma pour traiter les graines de tomate,
et essai in vivo sur champ.
3. L’identification classique des isolats non identifier.
4. Identification moléculaire des souches qui ont une importance économique ou industrielle.
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Annexes
49
Annexe(1).Les milieux de culture.
1. milieu PDA
Pomme de terre………………………...…200g
Glucose ……………………………………20g
Agar-agar…………………………………..20g
Eaux distillé……………… …………...1000ml
Autoclavage : 20min à 121°C (Larpent, 1985).
2. milieu MEA
Extrais de malt………………………..…….20g
Agar –agar…………………………………..20g
Eaux distillé………………………………1000g
Autoclavage : 20min à 121°C (Larpent, 1985).
Annexe(2). Identification des
Classification des mycètes étudiés
Kingdom : Fungi
Division : Deuteromycota
Class : Hyphomycetes
Order : Moniliales
Family : Dematiaceae
Genus : Cladosporium
Species : sp.
Kingdom . Fungi
Division. Sedis-incertae
Sub-division.
Mucormycotina
Order : Mucorales
Family : Mucoraceae
Genus : Mucor
Species: sp
50
ation des champignons isolés par les graines de tomate.
Caractères culturaux et microscopique
Caractères culturaux :
*Recto: les colonies ont une
Texture veloutée ou
floconneuse parfois
poudreuse, couleur
au brun noire très foncé.
*Verso : brun noire
*Croissance
Caractère microscopique
Conidies
conidiospores = grande taille
les suivants = plus petite
forment longues chaines
acropètes ramifiées
Caractères culturaux
*Recto : texture laineuse, la
couleur varie du garis au
brun
*Verso : incolore ;
*Croissance :
Caractère microscopique :
*Sporocystes :
*Spores : rondes ;
ouornementées de spicules
*Chlamy
présentes et abondantes
Annexes
par les graines de tomate.
et microscopique
Caractères culturaux :
: les colonies ont une
Texture veloutée ou
neuse parfois
poudreuse, couleur vert olive
au brun noire très foncé.
: brun noire
*Croissance : lente.
Caractère microscopique:
: à l’extrémité des
conidiospores = grande taille
les suivants = plus petite
forment longues chaines
acropètes ramifiées.
Caractères culturaux :
: texture laineuse, la
couleur varie du garis au
incolore ;
*Croissance : très rapide
Caractère microscopique :
*Sporocystes : globuleux ;
*Spores : rondes ; lisses
ouornementées de spicules ;
*Chlamydospores : parfois
présentes et abondantes.
Kingdom : Fungi
Division : Deuteromycota
Class : Hyphomycetes
Order: Moniliales
Family : Moniliaceae
Genus : Aspergillus
species : niger
Kingdom : Fungi
Division : Deuteromycota
Class : Hyphomycetes
Order : Moniliales
Family : Moniliacea
Genus : Penicillium
Species :sp
51
Caractères culturaux
*Recto : colonie de surface ;
Granuleuses, blanches au
début, puis jaunes et, à
maturité, elles deviennent
noires.
*Verso : incolore à
jaunepâle.
*Croissance :
Caractères microscopique
*Conidiophore:
hyaline ou brunâtre dans sa
moitié supérieur, très long
1.5-3 mm
* Phialide :
métules brunâtres
Caractères culturaux :
*Recto : des colonies
duveteuses, po
couleur grise, jaune ou rose.
*Verso : jaune
*Croissance :
Caractère
*Conidiophore :
ramifies parfois regroupés
en buisson ou crémier.
* Phialide :
verticilles à l’extrémité des
conidiophoressont serrées
les unes contre les autres
l’ensemble donne une
de pinceau.
*Conidie
Annexes
Caractères culturaux :
colonie de surface ;
Granuleuses, blanches au
début, puis jaunes et, à
maturité, elles deviennent
incolore à
jaunepâle.
*Croissance : très rapide
Caractères microscopique
*Conidiophore: lisse,
hyaline ou brunâtre dans sa
moitié supérieur, très long
3 mm
* Phialide : portée par des
métules brunâtres
Caractères culturaux :
des colonies
duveteuses, poudreuse, de
grise, jaune ou rose.
jaune.
*Croissance : rapide
Caractère microscopique :
*Conidiophore : simple ou
ramifies parfois regroupés
en buisson ou crémier.
* Phialide : disposées en
verticilles à l’extrémité des
conidiophoressont serrées
les unes contre les autres
l’ensemble donne une image
de pinceau.
Conidie : rondes à ovindes,
Annexes
52
hyalines ou pigmentées
lisses
Kingdom : Fungi
Division : Deuteromycota
Class : Hyphomycetes
Order : Sphaeropsedales
Family :
Sphaeropsedaceae
Genus : Phoma
Species: glomerata
Caractères culturaux : *Recto : les colonies de
texture glabre initialement,
puis duveteuse La couleur
passe du gris olive au brun.
*Verso : brun foncé.
*Croissance : rapide
Caractère microscopique :
Pycnides : des élément
arrondis ou piriforme, bruns
à noirs avec orifice
Conidies :hyaline,
cylindrique Phialide :courte
Kingdom : Fungi
Division : Ascomycota
Class : Euascomycetes
Order : Sordariales
Family : Chaetomiaceae
Genus : Chaetomium
Species: sp
Caractères culturaux :
*Recto : colonie coton blanc
au départ.et devienne jaune
foncée.
*Verso : jaune.
*Croissance : rapide
Caractères microscopique
Les hyphes septiques,
périthèces sont de grande
taille fragiles globuleuses à
flacon
Les asques : cylindriques.
E1/8
Non identifier
Annexes
53
Annexe(3). Influence des fongicides utilisés sur les souches phytopathogène .
Phoma glomerata
Chaetomium sp
Methylthio
phanate et
la dose de
fongicide
Melody
Duo et la dose de
fongicide
Curenox
et la dose
de
fongicide
Témoin
Melody
duo et la
dose de
fongicide
Milor et la
dose de
fongicide
Curenox
et la dose
de
fongicide
Témoin
Annexes
54
E 1/8 non identifié
Milor et
la dose
de
fongicide
Methylthi
ophanate
et la dose
de
fongicide
Melody
duo et la
dose de
fongicide
Curenox
et la dose
de
fongicide
Témoin
Résumé
Résumé.
L’objectif de la présente investigation est d’isoler et d’identifier les mycètes accompagnants
extérieurement et intérieurement les graines de tomate (Lycopersicum esculentum Mill), et
d’évaluer le potentiel d’inhibition in vitro, de Trichoderma sp. et quatre fongicides
chimiques ( Methylthiophanate, Melody duo, Milor et Curenox) sur la croissance mycélienne
des souches phytopathogènes isolées. Les graines des deux variétés de tomate ont été fournies
par les agriculteurs de Bir El Chouhada wilaya d'Oum-El-Bouaghi (Algérie). Les résultats
obtenus ont permis d’identifier 47 isolats fongiques à partir des variétés des graines. Les
genres les plus fréquents sont dans cet ordre : Cladosporium sp avec 11 isolats (23%) ;
Penicillium, 10 isolats (21.27%), Aspergillus, 9 isolats (19.14%), Chaetomium, 9 isolats
(19.48%) ; Mucor, 4 isolats (8.51%) ; Phoma, 2 isolats (4.25%) ; et un genre non identifier
avec 2 isolats (4.25%). Les résultats de l’étude de la confrontation directe et à distance de
Trichoderma sp. sur les souches phytopathogènes indiquent une inhibition de la croissance
mycélienne à des degrés variables : 55.55%, 63.07% et 30% pour la confrontation directe
lors, elles étaient 26.66 %, 44.44% et 40% pour la confrontation à distance respectivement
sur le Chaetomium sp., Phoma glomerata, et le genre non identifier. Les résultats de la lutte
chimique montrent que les fongicides utilisés réduisent la croissance mycélienne des souches
pathogènes testés, et que cette dernière augmente avec l’augmentation de la dose de fongicide
testés. Ces résultats ont nous permis d’enregistrer les IC50 les IC90 suivantes :
Methlthiophanate (IC50 =0.021g/l ; IC90 =0.05-0.052g/l), Melody duo (IC90=0.045-0.085
g/l),Milor (IC90 = 0.4-0.425 g/l) et Curenox (IC90 = 0.239- 0.365g/l).
Mots clés : souche phythopatogène, fongicide, graine de tomate, Trichoderma sp .
Résumé
Abstract.
The objective of the present investigation is to isolate and identify the accompanying fungi
externally and internally tomato seeds (Lycopersicum esculentum Mill), and to evaluate the in
vitro inhibition potential of Trichoderma sp. and four chemical fungicides
(Methylthiophanate, Melody Duo, Milor and Curenox) on mycelial growth of isolated
phytopathogenic strains. The seeds of both varieties of tomato were supplied by the farmers of
Bir El-Chouhada wilaya of Oum-El-Bouaghi (Algeria). The results obtained identified 47
fungal isolates from the seed varieties. The most common genera are in this order:
Cladosporium sp with 11 isolates (23%); Penicillium, 10 isolates (21.27%), Aspergillus, 9
isolates (19.14%), Chaetomium, 9 isolates (19.48%); Mucor, 4 isolates (8.51%); Phoma, 2
isolates (4.25%); and a non-identifying genus with 2 isolates (4.25%). The results of the study
of the direct and remote confrontation of Trichoderma sp. on phytopathogenic strains indicate
an inhibition of mycelial growth to varying degrees: 55.55%, 63.07% and 30% for direct
confrontation at, they were 26.66%, 44.44% and 40% for remote confrontation respectively
on Chaetomium sp ., Phoma glomerata, and the non-identifying genus. The results of the
chemical control show that the fungicides used reduce the mycelial growth of the pathogenic
strains tested, and that the latter increases with the increase of the fungicide dose tested. These
results allowed us to record the following IC50 IC90: Methlthiophanate (IC50 =0.021g/l ; IC90
=0.05-0.052g/l), Melody duo (IC90=0.045-0.085 g/l),Milor (IC90 = 0.4-0.425 g/l) et Curenox
(IC90 = 0.239- 0.365g/l).
Key words : phytopathogenic strains, fungicide, tomato seeds, Trichoderma sp.
Résumé
الملخص
Lycopersicumالھدف من الدراسة الحالیة ھو عزل و تعریف الفطریات المصاحبة لبذور الطماطم خارجیا و داخل
esculentum Mill(و تقییم امكانیة تثبیطTrichoderma sp . و اربعة مبیدات الفطریات الكیمیائیة )میثلثیوفانات,
من النوعین كلا بذور . المعزولة لامراض النباتمن سلالات مسببة على نمو فطر) كورینوكس,میلور,میلودي دیو
47حددت علیھا الحصول تم التي النتائج). الجزائر(ام البواقي الطماطم تم الحصول علیھا من مزارع بئر الشھداء ولایة
عزلة فطریة اي 11ب Cladosporium spھي بھذا الترتیب الاجناس الاكثر شیوعا . عزلة فطریة من اصناف البذور
، ٪19.14عزلات بنسبة 9ب ,Aspergillu ,٪21.27 عزلات بنسبة 10 ب Penicillium , ٪23 بنسبة
Chaetomium 19.48عزلات بنسبة 9ب٪, Mucor ؛٪8.51عزلات بنسبة 4ب Phoma و ,٪ 4.25عزلتین بنسبة ب
على Trichoderma spنتائج دراسة المواجھة المباشرة و عن بعد ل .٪ 4.25الجنس الغیر محدد بعزلتین بنسبة
للمواجھة بالنسبة ٪30٪ و 63.07٪، 55.55 السلالات المسببة للامراض و تشیر لتثبیط النمو الفطري بدرجات متفاوتة
Chaetomium,بالنسبة للمواجھة عن بعد على التوالي للاجناس ٪40 و٪ 44.44 ،٪26.66 و یكون ,المباشرة
Phoma glomerata نتائج المكافحة الكیمیائیة التي تستخدم المبیدات الفطریة تقلل النمو الفطري .و الجنس الغیر محدد
ھذه النتائج سمحت لنا بتسجیل. و ھذا الاخیر یزید بزیادة تركیز المبید المختبر,للسلالات المسببة للامراض المختبرة
IC50 وIC90 التالیة : Methlthiophanate (IC50 =0.021g/l ; IC90 =0.05-0.052g/l) , Melody duo
(IC90=0.045-0.085 g/l) , Milor (IC90 = 0.4-0.425 g/l) و Curenox (IC90 = 0.239- 0.365g/l). .
.Trichoderma sp ,بذور الطماطم ,مبید فطري ,الفطریات المسببة لامراض النبات :البحث كلمات
Réalisé par :
Ferrag Hadda et Guerioune Asma
Date de soutenance : le 18/06/2018
Thème : Isolement et identification des champignons transmis par les semences de tomate
(Lycopersicon esculentum Mill) et essai in vitro de lutte biologique contre les souches
phytopathogènes.
Résumé :
L’objectif de la présente investigation est d’isoler et d’identifier les mycètes accompagnants
extérieurement et intérieurement les graines de tomate (Lycopersicum esculentum Mill), et
d’évaluer le potentiel d’inhibition in vitro, de Trichoderma sp. et quatre fongicides
chimiques ( Methylthiophanate, Melody duo, Milor et Curenox) sur la croissance
mycélienne des souches phytopathogènes isolées. Les graines des deux variétés de tomate
ont été fournies par les agriculteurs de Bir El Chouhada wilaya d'Oum-El-Bouaghi (Algérie).
Les résultats obtenus ont permis d’identifier 47 isolats fongiques à partir des variétés des
graines. Les genres les plus fréquents sont dans cet ordre : Cladosporium sp avec 11 isolats
(23%) ; Penicillium, 10 isolats (21.27%), Aspergillus, 9 isolats (19.14%), Chaetomium, 9
isolats (19.48%) ; Mucor, 4 isolats (8.51%) ; Phoma, 2 isolats (4.25%) ; et un genre non
identifier avec 2 isolats (4.25%). Les résultats de l’étude de la confrontation directe et à
distance de Trichoderma sp. sur les souches phytopathogènes indiquent une inhibition de la
croissance mycélienne à des degrés variables :55.55%, 63.07% et 30% pour la confrontation
directe lors, elles étaient 26.66 %, 44.44% et 40% pour la confrontation à distance
respectivement sur le Chaetomium sp., Phoma glomerata, et le genre non identifier. Les
résultats de la lutte chimique montrent que les fongicides utilisés réduisent la croissance
mycélienne des souches pathogènes testés, et que cette dernière augmente avec
l’augmentation de la dose de fongicide testés. Ces résultats ont nous permis d’enregistrer les
IC50 les IC90 suivantes : Methlthiophanate (IC50 =0.021g/l ; IC90 =0.05-0.052g/l), Melody
duo (IC90=0.045-0.085 g/l),Milor (IC90 = 0.4-0.425 g/l) et Curenox (IC90 = 0.239- 0.365g/l).
Mots clés : souche phythopatogène, fongicide, graine de tomate, Trichoderma sp
Présidente : Mme. Merradi. L. MCA Université Oum el Bouaghi
Rapporteur : Mr. Hamitou, M. MCA Université Oum el Bouaghi
Examinateur : Mr. Chekara Bouziani, M. MAA Université Oum el Bouaghi