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FESTIVAL « AU NOM DU CLIMAT » 4 films et une conférence-débat Le 28 novembre 2015, grande salle des fêtes Brindas de 9h30 à 20h Conférence-débat en présence de Jean-Paul JAUD, réalisateur Capitaine Paul WATSON, fondateur de Sea Shepherd Marie-Antoinette MELIERES, climatologue, université de Grenoble Entrée journée : 20 € (12 € pour scolaires et étudiants) Réservations:[email protected] Maison de la presse à Brindas et Bio Boutique à Vaugneray

FESTIVAL « AU NOM DU CLIMAT - rhone … 2015... · Après les inoubliables rencontres « Au, nom de la Terre » du 14 décembre 2013 à Vaugneray avec Pierre Rabhi, José Bové,

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FESTIVAL « AU NOM DU CLIMAT » 4 films et une conférence-débat

Le 28 novembre 2015, grande salle des fêtes Brindas de 9h30 à 20h

Conférence-débat en présence de Jean-Paul JAUD, réalisateur Capitaine Paul WATSON, fondateur de Sea Shepherd Marie-Antoinette MELIERES, climatologue, université de Grenoble

Entrée journée : 20 € (12 € pour scolaires et étudiants)

Réservations:[email protected] Maison de la presse à Brindas et Bio Boutique à Vaugneray

Après les inoubliables rencontres « Au, nom de la Terre » du 14 décembre 2013 à Vaugneray avec Pierre Rabhi, José Bové, Benki Pyako Ashaninka, et « Au nom de la vie » du 7 décembre 2014 avec Coline Serreau, Michèle Rivasi, Emmanuel Jaffelin qui nous ont fait partager leurs valeurs humanistes et écologistes, nous sommes heureux de vous inviter à cette nouvelle rencontre « Au nom du climat » en lien avec la conférence pour le climat (COP 21). Les dirigeants de tous les pays de notre belle planète doivent prendre la mesure de l’urgence face au réchauffement climatique, prendre des engagements et les tenir. La mobilisation citoyenne est là pour le leur rappeler. 4 films vous sont proposés ainsi qu’une conférence-débat en présence de Jean-Paul JAUD, de Paul WATSON et de Marie-Antoinette MELIERES. Un forum des associations militantes en lien avec le climat et une restauration sur place vous attendent également. « Au nom du climat », nous aurons le plaisir de partager ensemble un nouveau moment fort de dialogue, de propositions et d’humanité.

Jean-Paul JAUD est connu comme réalisateur des émissions en direct de la chaîne Canal+ dans les années 1980, et plus particulièrement des matches de football. À partir de 1992, il réalise des documentaires sur le terroir, dans les collections Quatre saisons en France : Les Quatre Saisons du berger, Quatre saisons entre Marennes et Oléron ou encore Quatre saisons pour un festin. Son tourbillon d’activité s’arrête brutalement en 2004, lorsqu’on lui diagnostique un cancer du côlon. Il veut en connaître les causes, qui s’avèrent dues à son mode d’alimentation. Il se promet donc d’alerter l’opinion publique sur les 80 000 tonnes de pesticides utilisés chaque année en France. Et en 2008, il sort Nos enfants nous accuseront, vigoureux réquisitoire contre l’usage de ces poisons, mais aussi chaleureux plaidoyer pour l’agriculture bio. Il écrit et réalise ensuite Severn, la voix de nos enfants en 2010, où, idée de génie, il a retrouvé cette jeune fille canadienne qui, à 12 ans, avait interpellé les dirigeants de la planète lors du sommet de la Terre à Rio, en 1992. Severn Cullis Suzuki, 29 ans au moment du tournage, redit, face à la caméra, une devise que pourrait faire sienne Jean-Paul Jaud, père de trois enfants : « Je suis ici pour parler aux générations futures… » Viendront ensuite 2 nouveaux films documentaires : Tous cobayes ? en 2012 et Libres! en 2015 (toujours à l’affiche). Jean Paul Jaud dirige la société J+B Séquences avec son épouse Béatrice Jaud.

Le capitaine Paul WATSON est un activiste écologiste et militant canadien. Il a été parmi les premiers à entrer dans les rangs de l'association Greenpeace, en tant que membre de l'équipage et skipper, puis en tant que membre du Conseil d'administration. En 1975, il participe à une campagne contre les baleiniers soviétiques. Sur ce point, il est écrit : « Durant cette confrontation, un cachalot harponné surgit dangereusement au-dessus de l’embarcation de Paul. Dans son œil, Paul discerna de la compréhension. Il sentit que l’animal savait pourquoi il était là et ce qu’il essayait de faire. Il vit cet énorme animal se dégager de dessus le Zodiac, glisser dans l’eau et mourir. Cet échange de regards, pendant quelques secondes, changea la vie de Paul pour toujours. Il fit dès lors le vœu de défendre toute sa vie les créatures marines. » Paul Watson étant convaincu de la nécessité de mener des actions directes, fonde en 1977 son propre groupe, la Sea Shepherd Conservation Society, dont la préoccupation majeure est la protection des océans. Depuis 2007, l'émission de télé-réalité Justiciers des mers est consacrée à l'association et aux combats qu'elle mène. Paul Watson milite pour le veganisme et une vision du monde basée sur le biocentrisme plutôt que sur l’anthropocentrisme. Les campagnes menées par Paul Watson lui ont valu des poursuites judiciaires dans divers

états, dont les États-Unis, le Canada, la Norvège, le Costa Rica et le Japon. Il a été emprisonné en Allemagne en mai 2012, suite à une notice rouge émise par Interpol, qui demandait son arrestation afin qu'il puisse être extradé au Costa Rica. Une seconde notice rouge a été émise le 14 septembre 2012, visant cette fois une extradition au Japon. Il fuit l’Allemagne, et après être resté en mer pendant quinze mois, Paul Watson est finalement retourné à Los Angeles en octobre 2013. L'état américain, pourtant membre signataire d'Interpol, n'a pas arrêté Paul Watson. Il a vécu dans le Vermont jusqu'en juillet 2014, date à laquelle il s'est installé à Paris. Le premier navire de l'association, le Sea Shepherd (« Berger de la Mer ») est acheté en décembre 1978, avec l'aide de la Fund for Animals. Dès ses débuts, l'organisation se forge une réputation, les actions directes qu'elle mène sont controversées. Ses tactiques incluent la projection d'objets sur les ponts des navires baleiniers, l'espionnage de ces navires illégaux en pleine mer, l'abordage ou le sabotage, notamment de deux navires dans un port islandais. En tout, il aurait envoyé par le fond quelque 9 bateaux baleiniers ! Le 6 janvier 2010, son nouveau bateau rapide, l’Ady Gil, est fracturé en deux par la collision volontaire d'un baleinier japonais au large de l'Australie. En raison de nombreuses complications judiciaires, Paul Watson renonce à la présidence de l'association, afin de se conformer aux modalités d'une injonction qui lui interdit de s'approcher des navires baleiniers japonais… L’association n’en est pas pour autant affectée, et de plus en plus médiatisée au travers de multiples campagnes en Antarctique (toujours contre les baleiniers japonais), aux Iles Féroé (globicéphales), au Japon (massacre des dauphins en baie de Taïji), en Méditerranée (thon rouge, et pollution par les déchets) ou au Sénégal (pêche industrielle illégale), elle attire chaque année des milliers de nouveaux adhérents. Les navires de l’association restent nombreux et de plus en plus performants, et leurs jeunes capitaines ont autant l’envie d’en découdre que leur glorieux aîné !

Le journal Objectif Terre (activité périscolaire de Brindas) se fait souvent l’écho des actions de Sea Shepherd. Dans le numéro 10 du journal, Paul Watson en est le héros ! En 2012, les enfants se sont mobilisés pour demander à l’Allemagne (dans un courrier adressé à sa Ministre de la Justice), la libération de leur héros !

Marie-Antoinette MELIERES, Docteur de 3eme cycle (Chimie quantique) et Docteur d’état (Physique), a enseigné en physique fondamentale puis en sciences du climat et de l’environnement à l’université Joseph Fourier (université de Grenoble-Alpes); Elle a effectué des recherches dans différents domaines allant de la spectroscopie moléculaire et de la physique atmosphérique aux sciences de l’environnement et du climat. Elle fut de 1995 à 2008 rédactrice de la Lettre “Changement Global (sous le nom initial de “IGBP”), publication du Comité National Français sur le Changement Global, rattaché à l’Académie des sciences. Pendant plusieurs années, vice-présidente du Comité d’Experts du programme CORUS (Ministère des Affaires étrangères), gérant de nombreux programmes de recherche avec collaboration entre équipes africaines et équipes principalement françaises. Cette responsabilité lui a apporté une vision transverse sur de nombreux sujets, allant des sciences physiques aux sciences humaines, et surtout lui a permis de réaliser l’enjeu essentiel de la formation des scientifiques dans les régions en développement, des difficultés profondes à surmonter, et de l’énergie admirable dont font preuve les acteurs scientifiques de ces régions. Membre du Conseil Scientifique de la Fondation Nicolas Hulot en tant que climatologue. Co-auteur de deux ouvrages : “Climat et société : Climat passés, passage de l’homme, climat futur : quelques repères” par M.-A. Mélières et C. Maréchal, 2010, CRDP, Académie de Grenoble ; “Climate Change : Past, Present and Futur” par M.-A. Mélières et C. Maréchal, 2015, Eds Wiley Blackwell, version française prévue en Novembre 2015 aux éditions Belin, sous le titre : “Climat : Passé, présent, futur”.

2012 (1h55) de Jean-Paul Jaud Séance à 9h30 Sommes-nous tous des cobayes ? Comment se fait-il que les OGM agricoles soient dans les champs et dans les assiettes alors qu’ils n’ont été testés que pendant trois mois sur des rats ? Comment se fait-il que l'énergie nucléaire soit toujours l’énergie du futur alors que les hommes ont vécu Tchernobyl et Fukushima ? Les conclusions seraient-elles accablantes? Pour son troisième film, Jean-Paul Jaud a donné la parole aux agriculteurs japonais de Fukushima, Sénégalais ou Français, aux scientifiques, aux politiques ou aux militants. Autant de personnes qui s’expriment librement sur ces deux problématiques majeures, les OGM et le nucléaire.

2012 (52mn) de Stanzin Dorjai Gya et Christiane Mordelet Séance à 11h45 Le Ladakh, petite région du nord de l‘Inde, subit depuis plusieurs années de terribles catastrophes naturelles, possibles conséquences du dérèglement climatique, qui font régulièrement de nombreuses victimes. Face à l’incompréhension d’un peuple qui a toujours vécu en équilibre avec son environnement, un auteur-réalisateur ladakhi nous fait part de leurs inquiétudes et préoccupations. Il nous parle de la relation spirituelle qui les lie depuis toujours à la nature. Nous le suivons dans ses rencontres, dans le quotidien de ses semblables comme à travers des cérémonies bouddhiques impressionnantes. De découvertes en questionnements, nous nous rapprocherons d’un peuple résolument tourné vers l’avenir et l’espoir. Mention Spéciale du jury au festival international du film de montagne d’Autrans 2012.

2010 (2h) de Jean-Paul Jaud Séance à 14h En 1992, lors du Sommet de la terre de Rio, Severn Cullis-Suzuki, âgée de 12 ans, interpelle les dirigeants du monde entier sur la situation humanitaire et écologique de la Terre. En 2009, elle a 29 ans et attend son premier enfant... Ce nouveau documentaire de Jean-Paul Jaud après "Nos enfants nous accuseront" prend le parti de mettre en lumière des actions positives menées aux quatre coins de la planète et nous confronte à une question universelle et fondamentale : Quel monde laisserons-nous aux générations futures ?

2009 (1h26) de Paul Watson Séance à 16h15 “Le dernier pirate” est un documentaire réalisé par Paul Watson à bord des navires de la Sea Shepherd Conservation Society, qui traquent des baleiniers japonais dans la mer de Ross, près de l’Australie. Il nous plonge au cœur de l’action spectaculaire de ces militants écologistes qui, chaque année, repartent faire face aux navires baleiniers nippons, n’hésitant pas à s’interposer entre la proie et son chasseur, au risque parfois de mettre leurs vies en danger. La chasse aux baleines opérée par les japonais en Antarctique existe toujours, malgré un moratoire décrété en 1982. Et sous prétexte de recherches scientifiques, des bateaux japonais sont envoyés pour abattre les cétacés. Les actions de Sea Shepherd portent leurs fruits, puisque depuis la saison 2006-2007, l’ONG estime avoir empêché les japonais d’abattre plus de 5000 baleines, dont 863 lors de la campagne 2010-2011 “No compromise”.

Conférence-débat à 18h suivie d’une dédicace de livres par Paul Watson et Marie-Antoinette Mélières

L’association SECOL a pour but de favoriser l'expression de la solidarité, d'affirmer la nécessité des choix

écologiques et de développer la participation citoyenne.

L’association SCL a pour but principal de s’opposer aux nouvelles infrastructures autoroutières et à la politique

du tout routier, synonyme de transports inutiles, réchauffement climatique et artificialisation des terres.